Du rôle des intermédiaires dans la diffusion de la science

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1 57 Schedae, 2008 Prépublication n 6 Fascicule n 1 Du rôle des intermédiaires dans la diffusion de la science Hervé Le Crosnier Maître de conférences enseignant les technologies de l Internet à l Université de Caen Basse-Normandie Herve.Le_Crosnier@info.unicaen.fr Résumé : Voici maintenant dix ans que Stevan Harnad lançait son appel aux chercheurs afin qu ils acceptent de «publier sur le ciel» leurs travaux scientifiques. Par cette métaphore, avant même que le web ne soit un outil grand public, Harnad soulignait l intérêt pour les chercheurs à gagner en «visibilité» en plaçant leurs articles dans des archives ouvertes. Depuis, ce mouvement de repositionnement des acteurs de la chaîne de l édition scientifique (chercheur, comité rédactionnel de contrôle par les pairs, éditeur, bibliothèque) continue à poser des questions qui divisent la communauté scientifique : Comment garantir le libre accès à la connaissance pour tous et dans le monde entier, et dans le même temps, le maintien d une qualité scientifique qui permette de remplir les rôles de sélection et de valorisation des publications universitaires? Pour les chercheurs, la nécessité de «prendre date» sur la paternité des recherches est reconnue ; la conservation à long terme par les bibliothèques et le besoin de versions stables (même si ouvertes à la critique comme à la reconnaissance) reste associé aux publications imprimées. Peut-on retrouver ces garanties dans les nouvelles formes d édition de la recherche, tout en bénéficiant de l extension multimédia de l écriture scientifique? Nous sommes loin d une période de «disparition» des éditeurs. La «désintermédiation» est un mythe. Reste indispensable la participation d un «troisième acteur» entre le lecteur, inondé d informations et disposant de peu de temps, et l auteur pressé de publier sans avoir ni le temps, ni souvent les compétences pour rendre ses travaux plus lisibles et compréhensibles. Ce qui change, ce sont les méthodes mises en œuvre par cet intermédiaire. Aux monopoles appuyés sur une puissance économique et de marketing vont succéder les entrepreneurs de service, apportant savoir-faire, modèle communautaire et distribution réticulaire. Cela ne se fera ni sans douleur (les tenants d un pouvoir sont en général peu enclins à le perdre), ni sans efforts financiers (il faut aussi assurer un modèle économique pour ces nouveaux intermédiaires) ; ni sans un renouvellement de la formation, tant des scientifiques que des éditeurs, afin de créer de nouvelles occasions de transmission d un savoir mis dans les formes et utilisant les outils correspondant à l esprit et à l usage des lecteurs du XXI e siècle. Les outils qui se développent sur le réseau Internet facilitent le travail de production (traitement de texte, éditeurs web, outils de simulation numérique et d infographie) et de diffusion de la science (protocole dit «OAI-PMH», modèle RDF pour le web sémantique). Dans le même mouvement, ils ouvrent des opportunités nouvelles de ré-écrire le savoir, de le présenter différemment, et Hervé Le Crosnier «Du rôle des intermédiaires dans la diffusion de la science» Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p ).

2 58 d utiliser de nouveaux canaux d élaboration et de transmission. Ce qui, en retour, nécessite la mise en commun de plusieurs compétences, directement au service des chercheurs et au bénéfice des étudiants. Comprendre les effets de cette évolution technique et sociale nous permet d aborder les questions actuelles autrement que sur le mode catastrophiste du «ceci tuera cela», mais au contraire d accepter et de maîtriser les bouleversements rendus à la fois possibles et nécessaires par la numérisation. Voici maintenant dix ans que Stevan Harnad lançait son appel aux chercheurs afin qu ils acceptent de «publier sur le ciel» leurs travaux scientifiques 1. Par cette métaphore, avant même que le web ne soit un outil grand public, Harnad soulignait l intérêt pour les chercheurs à gagner en «visibilité» en plaçant leurs articles dans des archives ouvertes. Depuis, ce mouvement de repositionnement des acteurs de la chaîne de l édition scientifique (chercheur, comité rédactionnel de contrôle par les pairs, éditeur, bibliothèque) continue à poser des questions qui divisent la communauté scientifique : Comment garantir le libre accès à la connaissance pour tous et dans le monde entier, et dans le même temps, le maintien d une qualité scientifique qui permette de remplir les rôles de sélection et de valorisation des publications universitaires? Pour les chercheurs, la nécessité de «prendre date» sur la paternité des recherches est reconnue ; la conservation à long terme par les bibliothèques et le besoin de versions stables (même si ouvertes à la critique comme à la reconnaissance) reste associé aux publications imprimées. Peut-on retrouver ces garanties dans les nouvelles formes d édition de la recherche, tout en bénéficiant de l extension multimédia de l écriture scientifique? Nous sommes loin d une période de «disparition» des éditeurs. La «désintermédiation» est un mythe. La participation d un «troisième acteur» entre le lecteur, inondé d informations et disposant de peu de temps, et l auteur pressé de publier sans avoir ni le temps, ni souvent les compétences pour rendre ses travaux plus lisibles et compréhensibles reste indispensable. Ce qui change, ce sont les méthodes mises en œuvre par cet intermédiaire. Aux monopoles appuyés sur une puissance économique et de marketing vont succéder les entrepreneurs de service, apportant savoir-faire, modèle communautaire et distribution réticulaire. Cela ne se fera ni sans douleur (les tenants d un pouvoir sont en général peu enclins à le perdre), ni sans efforts financiers (il faut aussi assurer un modèle économique pour ces nouveaux intermédiaires) ; ni sans un renouvellement de la formation, tant des scientifiques que des éditeurs, afin de créer de nouvelles occasions de transmission d un savoir mis dans les formes et utilisant les outils correspondant à l esprit et à l usage des lecteurs du XXI e siècle. Le mythe de la désintermédiation Il y a un mythe qui circule sur Internet, c est le mythe de la désintermédiation. Si l on écoute les discours, internet va tuer tous les intermédiaires. On va commencer par tuer les États-Nations qui ne seraient pas adaptés au modèle du réseau, et ne seraient que des freins. Tant pis si, malgré leurs défauts, les États sont les lieux d existence de la démocratie quand elle existe, et le multilatéralisme le seul moyen de résister aux tendances guerrières. Au nom 1. R. Poynder, «Ten Years After», Information Today, vol. 21, n 9, October 2004, it/oct04/poynder.shtml. Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p ).

3 59 des intérêts de nouveaux monopoles, il serait bon de tuer les États-Nations, ces intermédiaires qui font écran à un débat de «gouvernance» directement mondial, impliquant «directement» et «électroniquement» les citoyens du monde du monde connecté, évidemment. Internet va aussi tuer l école. Bon débarras on a tous quelque chose à reprocher à l école. Pourtant, l école est certainement le moyen le moins onéreux, à l échelle du monde, pour favoriser l accès de toutes et de tous au savoir. Mais le discours n a de cesse d employer un tour de passe-passe : la vérification de l intégration des connaissances serait secondaire par rapport à la capacité de tout un chacun à (re)-trouver cette connaissance sur le réseau. On va remplacer les professeurs, qui s adaptent à leurs élèves et apportent des réponses circonstanciées, par des tutoriels en ligne et des espaces numériques. Et le marché de l éducation qui va avec. Internet va tuer la Science, ou du moins le régime habituel de publication scientifique en faisant en sorte que tout auteur puisse diffuser ses idées qui seront alors jugées à leur propre valeur par chacun des lecteurs. Toutes les recherches se valent, et puis chaque lecteur, même submergé, est capable de savoir distinguer le bon grain de l ivraie. On utilise le terme «idéologie californienne» 2 pour définir ce mode de raisonnement. Les idées, la démocratie, l éducation, la recherche, mais aussi la formation du goût du public (on pourrait se dispenser des critiques), l information (remplaçons les journalistes), l archivage (un terme qui a largement perdu sa notion de durée et d indépendance), pourraient être remplacés par des systèmes technologiques. Qui deviendraient autant de «places de marché» pour évaluer la réalité au travers du prisme de «l avis du public». Pourtant, l expérience et l histoire nous montrent que cette idéologie n est absolument pas proche de la réalité. Le «ceci tuera cela» ne fait pas partie de l évolution des médias au XX e siècle. Toute l expérience des médias, toute l expérience du développement des moyens de communication nous montrent que ce n est pas comme ça que se construit le monde. Les nouveaux médias viennent rajouter des opportunités, rajouter des promesses, rajouter des rêves à la pile des rêves qui sont inscrits à l intérieur même des médias. Après, pour que les rêves deviennent, au moins en partie, une réalité qui nous permette d avancer, il faut qu il y ait une confluence dynamique : d une part cette utopie sur notre capacité à nous dispenser de tous les intermédiaires et des pouvoirs, et d autre part la réalité qui dit que sans intermédiaires, une société est soumise à la loi du plus fort. Les intermédiaires du système de publication de la science Dans le domaine qui nous occupe aujourd hui, sans les intermédiaires que sont d un côté, le système de contrôle par les pairs dans les revues scientifiques, de l autre le travail éditorial pour la publication, ce sont ceux qui auront le meilleur moyen d accéder à l applaudimètre, la capacité à mobiliser des médias, la capacité à construire des réseaux, qui vont être censés distribuer la science la plus importante. Ces dérives de la science sont déjà présentes. On se rappelle des annonces de médicaments contre le sida à base de cyclosporine sur les marches de l Hôtel Matignon aux heures de grande écoutes, ou l affaire de la «fusion froide». Sans parler des affaires de clonage en Corée 3. Une autre forme d applaudimètre est déjà présente, qui favorise les productions des chercheurs qui maîtrisent le mieux la langue anglaise, ou qui appartiennent à des labo- 2. R. Barbrook, A. Cameron, «L idéologie californienne», Hermès 5, automne-hiver 1999, Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p.57-66).

4 60 ratoires reconnus des Universités reconnues, des pays riches. Les difficultés des recherches sur les maladies qui touchent principalement les pays pauvres, et de ce fait ne bénéficient pas de la couverture médiatique, sont là pour nous le rappeler 4. La carrière même des chercheurs qui se penchent sur ces problèmes est rendue plus difficile, ce qui conduit à des distorsions dans les pays pauvres eux-mêmes. C est justement pour cette raison qu il n est pas nécessaire d ajouter à cette situation en supprimant l instance intermédiaire des «comités de lecture scientifiques». Mais défendre ce type d intermédiaire ne veut pas dire s aligner sur le passé, sur leur fonctionnement (souvent criticable), ni sur une conception de la science qui s émanciperait de ses responsabilités sociales sous prétexte qu elle est gérée par des comités scientifiques. À l heure du numérique, les intermédiaires doivent changer, se renouveler, s inventer de nouvelles règles de fonctionnement. Nous assistons ces dernières années à une tentative d extraire la science de la critique des citoyens au nom même de ces comités scientifiques 5. Or force est de constater que nous sommes souvent dans des phénomènes d auto-congratulation. Telle recherche sera validée par des personnes effectuant des recherches similaires, au prétexte qu elles seraient les plus à même de juger la façon dont sont traités les fondamentaux de ces recherches. Ce que valident les «comités de lecture», c est l appartenance au groupe, au paradigme comme disait Thomas Kuhn 6. Le respect des règles et procédures propres à ce groupe. Et quand un scientifique est déchu, c est au nom de manquements à ces procédures, et jamais par la critique des méthodes et comportements, voire des implications sociales, ou éthiques, qui porteraient sur les recherches menées elles-mêmes. On demandera donc à d autres chercheurs travaillant sur les OGM de dire le caractère «scientifique» des expériences de transgénèse. Sans demander l avis de chercheurs en sociologie rurale, ou en droit de la propriété intellectuelle. Sans parler évidemment des «citoyens» qui se trouvent écrasés par le «poids de la science». Faire évoluer le système de contrôle par les pairs Les technologies de l internet permettent ce renouvellement nécessaire du fonctionnement de l intermédiaire «comité de lecture». La piste a été ouverte par Jean-Claude Guédon 7. Pourquoi se contenter d une seule évaluation? Un même article scientifique pourrait obtenir plusieurs «imprimatur». C est d ailleurs le cas dans de nombreux domaines scientifiques. Par exemple, dans la physique des hautes énergies, une recherche doit, avant même d être menée, obtenir l accès aux instruments scientifiques qui sont onéreux et rares (cyclotrons, accélérateurs, ). Un premier «comité scientifique» donne cette autorisation. Qui est suivie d une pré-publication, qui correspond à la validation par le laboratoire où s est déroulée la recherche, et enfin l aval d un comité scientifique d une revue pour l enregistrement des recherches et l archivage. Ce phénomène explique d ailleurs le succès des systèmes d archives ouvertes dans ce domaine scientifique. 3. A. Faiola, R. Weiss, «South Korean Panel Debunks Scientist s Stem Cell Claims : Fraud Finding Is Another Setback in Cloned Embryo Research», The Washington Post, 10 janvier 2006, html. 4. B. Pécoul, J.-F. Alesandrini, «Relancer la recherche et développement de médicaments contre les maladies négligées», in Pouvoir Savoir : Le développement face aux biens communs de l information et à la propriété intellectuelle, V. Peugeot (éd.), Caen, C & F éditions, 2005, p T. Brown, «Stop Whispering About Peer Review», The Scientist, vol. 18, Issue 17, 8, Sep. 13, T. Kuhn, La structure des révolutions scientifiques [1962], Paris, Flammarion, J.-C. Guédon, «The Green and Gold Roads to Open Access : The Case for Mixing and Matching», Serials Review, 30, 4, Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p ).

5 61 La technologie RDF (Ressource Description Framework 8 ), issue des recherches sur le «web sémantique», est adaptée à ce cas de figure. Dans ce modèle, on peut empiler des assertions indépendantes sur un même objet documentaire, représenté par un URI (Uniform Resource Identifier, outil de repérage sur l internet 9 ). Les termes mêmes de ces assertions (par exemple dans le domaine qui nous intéresse les divers «comités de lecture» ayant donné un avis sur une publication) sont des URI. On peut donc connaître les objectifs, les compétences, le niveau de qualité de ces comités (et des journaux ou autres instances de publication/valorisation qu ils représentent). Pour qu un tel projet puisse prendre son essor, nous devons travailler à la mise en place d un «numéro identifiant unique» pour un article scientifique. Et de structures permettant de résoudre ce numéro en un (ou plusieurs) URL, adresse internet des instances de l article. Les grands éditeurs scientifiques avancent dans ce sens avec la DOI Foundation (Document Object Identifier 10 ). Mais il ne prennent en compte que le document publié, alors que le chemin génétique du document est aussi important (depuis le choix de la structure qui a financé la recherche, jusqu à la validation par les citations). Loin de présider à une «désintermédiation» dans la responsabilité des «comités scientifiques», l internet permet au contraire leur élargissement, leur renouvellement, et la mise en place d instances de «contrôle des contrôleurs», qui garantit l amélioration du processus. Car un des rôles essentiel du système des publications scientifiques est d aider le lecteur à sélectionner, parmi la grande masse des articles disponibles sur son sujet, ceux qui lui permettront le plus rapidement de construire l univers de référence qui lui est nécessaire pour travailler. La hiérarchisation, jusqu à présent dévolue aux revues scientifiques (notamment avec des outils de calcul souvent criticables comme le rang calculé par le Science Citation Index) peut travailler par «percolation» à partir des documents euxmêmes, et des instances diverses attribuant une «notoriété». Ce phénomène est d ailleurs en phase avec les expériences d une économie de la notoriété et les pratiques allant dans ce sens qui sont à l oeuvre dans le «Web 2.0». Ce qui différencie les publications scientifiques, et qui demande donc de faire appel à des architectures plus déterministes (comme le «web sémantique») et des intermédiaires de contrôle plus redevables devant la communauté des chercheurs, est de l ordre du jugement sur l argumentation. En fin de compte, la science est redevable à la «nature» pour juger les hypothèses. La «notoriété», des personnes comme des théories, demande une argumentation dans le jugement lui-même, le regroupement en «communautés» et un archivage sans faille, tant des articles, que des commentaires et jugement qui ont accompagné son existence. C est le rôle qui était dévolu aux «revues scientifiques», deuxième pilier d intermédiaires que nous pouvons étudier. L édition des revues scientifiques Dans l analyse traditionnelle de l édition, on distingue son rôle «éditorial», de choix du manuscrit et de relecture, son rôle «technique» de préparation de la mise en page et son rôle «économique et commercial» de promotion et de vente. Cette tripartition reste d actualité dans le domaine des publications scientifiques. Mais change de nature avec le passage au numérique. 8. RDF Primer, 9. T. Berners-Lee, R. Fielding, L. Masinter, Uniform Resource Identifier (URI) : Generic Syntax, RFC 3986, janvier 2005, Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p.57-66).

6 62 Un texte se suffit-il à lui-même? C est vrai du poème, une des rares œuvres de création dans laquelle le texte qu écrit l auteur est vraiment le texte que le lecteur doit avoir sous les yeux. Parce que dans le travail d écriture du poème, il y a justement toute cette manière d épurer la phrase, d épurer le sens et de le donner au lecteur directement dans une forme qui fait jouer en regard la sonorité et la métaphore. Dans tout les autres types de texte, ou plus généralement de document, on peut s interroger. La musique populaire est un bon exemple. On publie maintenant des «versions de démo» des chansons qui ont fait des tubes : oui il y avait une création, il y avait une idée, mais il a fallu ensuite beaucoup de travail (arrangements, enregistrement, mixage, appel à des musiciens additionnels, ) pour que le morceau puisse devenir un tube. Il a fallu des intermédiaires. Dans le domaine scientifique, ce rôle de fabrication d un texte lisible reste tout autant fondamental. Il commence au cœur même du laboratoire par la relecture de vos propres articles ou des articles de vos collègues. Chaque auteur écrit ce qu il pense à lui-même. Son texte comporte donc toute une série d ellipses, de pré-supposés, de choses qui sont tellement évidentes pour lui que cela ne va pas de soi de devoir l expliciter dans un article. Le passage de l information au document a besoin d un moment qui est de l ordre du miroir. Avant d avoir des lecteurs, il faut qu il y ait des «lecteurs privilégiés», qui vont avoir pour rôle de rendre compréhensible le document. Les «comités de lecture» en assurent une partie pour le contenu. L éditeur une autre pour la mise en page, la relecture ortho-typographique, et de plus en plus, avec le développement des techniques multimédia, l incorporation au document d images, de graphiques, de vidéos ou de simulations numériques. On peut assumer que pour l instant, les publications scientifiques sont le plus souvent constituées de textes, sans mise en page particulière. Mais le futur frappe déjà à la porte. Des domaines scientifiques sont dorénavant directement confrontés aux questions du multimédia. Par exemple, peut-on faire de l histoire contemporaine sans utiliser des éléments audiovisuels? Ou de la théorie du cinéma? Combien de temps pourra-t-on publier des articles de chimie sans simulation numérique des molécules? Les «données de laboratoire» peuvent-elles êtres associées à des articles pour leur ré-exploitation ultérieure? On voit bien que la rédaction même des articles scientifiques devient de plus en plus un travail d équipe, intégrant des compétences diverses. Comment ces évolutions vont-elles se retrouver ensuite à l échelle économique : celui qui a fait ce travail-là, mérite-t-il ou pas rémunération? Est-il partie prenante de la chaîne de rémunération qui existe derrière et sur le travail des auteurs? Je pense bien évidemment que oui : l éditeur participe au travail d un auteur. Pour autant, et de nombreuses interventions de cette journée le soulignent, le modèle actuel, piloté par l intérêt exclusif des éditeurs, joue un rôle négatif dans la diffusion de la science. Globalement, le modèle courant vise à confier la gestion de «droits d auteurs» à des éditeurs, charge à eux de rentabiliser leurs productions sur le marché, soit en faisant payer très cher des bibliothèques pour l abonnement à des revues archivables, soit en organisant des systèmes fermés de diffusion électronique des fac-similés de ces revues. Ce modèle «à péage» limite la diffusion de la science aux lieux et personnes qui peuvent dégager les surplus financiers nécessaires. Les pays en développement sont globalement privés de l accès à la science moderne, ce qui rend plus difficile encore leur décollage économique. Dans le même temps, les auteurs eux-mêmes, les scientifiques et leurs institutions de recherche, ont intérêt à voir leurs travaux circuler le plus largement possible. La science est soumise à une «économie de la notoriété». L échelle du succès ne se mesure pas simplement sur la rentabilité économique, mais sur la capacité d un document scientifique à trouver un large public (mutatis mutandis, aux proportions de la science et de son découpage en spécialités). Ce public se mesure au nombre de citations (l article cité a non seulement été lu mais jugé significatif par des pairs). Le modèle du péage va Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p ).

7 63 alors freiner la diffusion des articles, la capacité d un chercheur à construire son réseau de notoriété. Les «archives ouvertes» sont un moyen de résoudre cette question. En rendant disponible aisément (système d indexation), gratuitement (libre accès à la recherche) et instantanément les publications, dès leur stade de pré-print, le modèle des archives ouvertes répond à deux des besoins des chercheurs : se faire connaître largement, solidifier le réseau des lecteurs-confrères et prendre date sur l avancée de recherches. Avec un certains succès. Les études comparatives montrent que le dépôt des publications dans les archives ouvertes accélère la diffusion, ce qui se retrouve au niveau des citations 11. Le système des archives ouverte s est doublé d un modèle de métadonnées qui permet de distinguer le dépôt des documents de leur présentation dans des listes de requêtes (banques de données, recherche web cf. Google Scholar, listes de publications thématiques, ). Ce modèle qui sépare l archive physique des outils d accès a su se normaliser (protocole OAI-PMH 12 ). La participations de nombreux chercheurs à ce phénomène a même contraint les éditeurs de revues scientifiques à revoir leur position. De plus en plus les éditeurs autorisent les auteurs à déposer leurs articles dans les «entrepôts institutionnels» de leur centre de recherche ou de leur spécialité. La négociation porte souvent sur le délai de mise en libre accès des publications. Certains financeurs, comme le Wellcome Trust 13 insistent pour que celui-ci soit simultané avec la publication (voire antérieur pour les pre-prints). Le NIH (National Institute of Health) aux États-Unis a souhaité une mise à disposition après six mois pour toute recherche financée par des crédits fédéraux, mais a du reculer ce délai à un an sous la pression des éditeurs 14. Or dans les domaines scientifiques, un an c est long Un tel délai garantit aux éditeurs le maintien de leur marché antérieur. Les bibliothèques doivent continuer d acheter les revues pour que leur institution «tienne son rang». Les artifices des «bundles» les obligent même à acquérir des revues supplémentaires auprès des plus grands trusts monopolistiques, au nom d abonnements fusionnés (imprimé + électronique). Et les éditeurs peuvent continuer à jongler sur les marchés financiers avec des taux de profitabilité exceptionnels. Reed-Elsevier, le plus grand d entre-eux annonce des taux de bénéfice sur chiffre d affaire de l ordre de 40 %. Même si le marché est restreint, son caractère non-élastique et la concentration monopolistique le rende très rentable. Internet et l édition de revues scientifiques Là encore, si l internet ne va pas supprimer l intermédiaire éditorial qui participe à la promotion, l archivage et la certification des articles scientifiques, il va provoquer des chocs qui vont transformer largement les conditions dans lesquelles s exerce ce métier. Principalement en remettant en cause son caractère monopolistique. Une première remise en cause tient à l abondance. Peut-on penser que le marché des articles scientifiques, du point de vue du lecteur, soit encore «inélastique»? Par ce terme, on évoque un marché dans lequel on ne peut pas trouver de «produit de substitution» : quand on désire un certain document, on ne peut pas le remplacer par deux barils d un autre. Or 11. C. Hajjem, S. Harnad, Y. Gingras, «Ten-Year Cross-Disciplinary Comparison of the Growth of Open Access and How it Increases Research Citation Impact», IEEE Data Engineering Bulletin, 28, 4, 2005, p F. Nawrocki, Le protocole OAI et ses usages en bibliothèque, PMH.htm. 13. Wellcome trust position statement in support of open and unrestricted access to published research, S. Harnad, Please Don t Copy-Cat Clone NIH-12 Non-OA Policy!, 19 janvier 2005, ~harnad/hypermail/amsci/4308.html. Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p.57-66).

8 64 cela même est en train d évoluer sous deux symptômes : d une part le pré-print, disponible dans les archives ouvertes, devient la référence de lecture, et la version imprimée le référent de citation ; et d autre part l abondance de documents conduit le chercheur à négliger ceux auxquels il ne peut pas avoir accès au moment même de son besoin d information. Les auteurs doivent «publier ou périr», ce qui se traduit par une inflation documentaire. Celle-ci est encouragée par les éditeurs, qui peuvent ainsi toujours trouver des «marchés de niche». Mais elle finit par épuiser le système de filtrage de qualité qui est celui de l architecture globale du système des revues scientifiques. Quand la même information est disponible dans des actes de congrès, diverses revues et des archives, le rôle des revues devient moins essentiel pour l acte de lecture. Elles ne sont utilisées que pour le prestige (l axe de la «notoriété») qu elles confèrent. On sent bien qu un tel phénomène n aura qu un temps. Une autre remise en cause tient à la construction directe de réseaux scientifiques par les outils électroniques. Les premières revues scientifiques cherchaient à inscrire dans la durée le «collège invisible» qui préside aux activités de recherche 15. Or la constitution de celui-ci passe maintenant par les outils informatiques (messagerie, téléconférences, vidéodiffusion de congrès et de séminaires, ). Ce «collège électronique» s étend aux enregistrement de données (séquences génétiques, objets célestes, mise à disposition de données de recherche, ). L étude des communautés scientifiques pionnières en ce domaine est fort significatif. Certes, ils s agit principalement de communautés qui partagent de lourds appareillages (téléscopes, synchrotons, ) ou qui sont mobilisées par des projets collectifs supérieurs (décryptage du génome humain). Mais on voit aussi apparaître ce type de communautés dans les domaines des sciences humaines et sociales, comme par exemple le réseau RTP-Doc pour la recherche sur le document numérique 16. Trouver une place nouvelle pour l édition scientifique La publication de revues électroniques en libre accès est un premier élément de réponse à cette nouvelle situation. Celles-ci fleurissent aujourd hui, soit à l initiative de groupes spécialisés dans des domaines émergents (en général liés au document numérique lui-même), soit portées par de nouveaux éditeurs, capable de constituer des comités de lecture prestigieux, comme par exemple «Public Libray of Science» et les revues PloS 17. Ce modèle s appuie globalement sur le financement des frais de publication par les auteurs. L axe de la notoriété étant prioritaire, le partage des connaissances étant fortement ancré dans certaines spécialités scientifiques, la gratuité de la diffusion de ces revues électroniques devient l élément central. Les ressources, qui restent importantes si on veut améliorer la qualité rédactionnelles et éditoriale, et notamment intégrer des éléments multimédia, peuvent être trouvées selon trois voies :un «financement publicitaire», un «financement à la source» ou un «financement institutionnel». Le soutien de la recherche par la publicité n est pas sans poser des problèmes déontologiques, que l on retrouve par exemple dans le domaine médical, où les revues sont souvent promues par les laboratoires et ne comportent que rarement des compte rendus d échecs ou 15. H. Le Crosnier, «Le périodique scientifique. Son rôle dans la communication de la Science», in L Information scientifique et technique, nouveaux enjeux documentaires et éditoriaux (Actes du colloque, Tours, octobre 1996), P. Volland-Nail (éd.), Paris, INRA, R. T. Pédauque, Document, forme, signe et relation : les reformulations du numérique, ccsd.cnrs.fr/sic_ html. 17. Public Library of Science, Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p ).

9 65 des critiques sur les molécules ou les méthodes employées 18. Ce qui conduit ultérieurement à des crises comme celles du Vioxx. Pour certains, le financement à la source, par la participation des auteurs aux frais d édition pourrait évoluer dans le même sens. Jean-Michel Salaun explique que les revues, dont les revenus dépendront de la volonté des auteurs de payer (ou de la volonté de fondations de financer des auteurs des pays en développement) ne sauraient garder longtemps une indépendance dans le choix des articles publiés 19. Enfin, le financement institutionnel peut prendre plusieurs axes, depuis celui de la mise en place de grands systèmes de publications électroniques centralisés, jusqu au développement des Presses d Université. Je voudrais insister sur ce dernier point pour conclure. La société considère que le rôle d un enseignant d université c est de faire de la recherche, que le rôle d un chercheur c est de publier et que pour cela, l Université est capable d investir, de financer des laboratoires, de financer les salaires des chercheurs, des assistants, etc. Il faut bien penser que parmi les assistants nécessaires, il y aura ceux qui vont faire le travail en miroir qu est l édition. Les Universités ont besoin de produire des revues de haut niveau scientifiques, de se placer dans les réseaux de spécialité dont nous parlions tout à l heure. L expérience de l Université de Californie, qui considère le travail de mise en archive de toutes les publications de ses chercheurs comme un travail d édition au plein sens du terme est à méditer 20. L investissement dans la recherche ne saurait s arrêter avant la diffusion des résultats de recherche. Les puissances publiques ou les fondations de financement doivent aujourd hui réfléchir à ce phénomène. Ceci est d autant plus urgent si l on regarde la situation avec les yeux des chercheurs des pays en développement. Pour faire décoller ces pays, l accès à la connaissance pour tous est un élément central. Pour la recherche, cela ne peut se confondre avec un marché des articles, avec un paiement à l usage. C est au contraire une responsabilités des pays riches de rendre disponible à tous les résultats les plus récents et les plus avancés de la réflexion. Face aux pandémies qui existent (sida, malaria ou tuberculose) ou qui émergent (sras, «grippe aviaire»), la rapidité d accès aux informations, la coopération mondiale et le partage du savoir apparaissent comme fondateurs de la «mondialisation de la science». Pensons qu il en est de même dans tous les domaines scientifiques. Et posons l accès aux savoir pour toutes et tous comme guide des évolutions que peuvent prendre les secteurs intermédiaires de la production de la science que sont les «comités de lecture scientifiques» et les «revues scientifiques». 18. A. Koudinov, Editorial and publisher corruption : Written Evidence for inquiry on Scientific Publication by Science and Technology Committee, UK House of Commons, 2004, J.-M. Salaün, «Libre accès aux ressources scientifiques et place des bibliothèques», BBF, t. 49, n 6, 2004, & statutmaitre = non & statutfils = non. 20. R. Poynder, Changing the paradigm (Interview de Catherine Candee, responsable du service erepository de l Université de Californie), 18 janvier 2006, Schedae, 2008, prépublication n 6, (fascicule n 1, p.57-66).

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