Piriou Virginie DESS Ingénierie Financière

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Piriou Virginie DESS Ingénierie Financière"

Transcription

1 Piriou Virginie DESS Ingénierie Financière IAE de Brest Année

2 SOMMAIRE INTRODUCTION p.3 1 ère PARTIE : LE RACHAT D ACTIONS, UN MOYEN DE SATISFAIRE LES ACTIONNAIRES p.5 1-1LES AVANTAGES FISCAUX p LA VALORISATION DU COURS DE L ACTION p.8 A) L EFFET MECANIQUE p.8 B) LE RACHAT D ACTIONS : UN SIGNAL PROVOQUANT UNE HAUSSE DU COURS DU TITRE p.10 2 ème PARTIE : LE RACHAT D ACTIONS PERMET D ASSURER LA PERENITE DE L ENTREPRISE p LES AVANTAGES POUR l ENTREPRISE p.13 A) UNE DEFENSE CONTRE LES OPA p.13 B) UN MOYEN FAVORISANT LE REPRISE DE L ENTREPRISE PAR LES SALARIES p LES CONSEQUENCES NEGATIVES p.16 A) LES IMPACTS SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE p.16 B)L IMPACT SUR L ENDETTEMENT p.17 CONCLUSION p.19 BIBLIOGRAHIE p.20 2

3 INTRODUCTION Depuis 20 ans, les rachats d actions sont en expansion. Aux Etat-Unis, ils sont très fréquents et il n y a pas de réglementation les limitant. En France, les programmes de rachat d actions (PRA) se sont développés à partir de la loi du 2 juillet Une société dont les titres cotent sur un marché réglementé peut donc réaliser le rachat de ses propres actions dans la limite de 10% de son capital par période de 18 mois. Un rachat d actions s effectue de plusieurs manières, notamment par une offre publique de rachat (OPRA) ou un programme de rachat d actions. L OPRA est une offre publique relevant de la procédure simplifiée (calendrier court, soit 10 jours de bourse). La société doit justifier du prix d offre dans une note visée par la COB au travers d une analyse multicritère. Le programme de rachat d actions est présenté dans une note d information. Elle mentionne un certain nombre d éléments. Elle précise les objectifs, le cadre juridique et les modalités de l opération. Les modalités stipulent notamment le pourcentage de capital visé, la durée et le calendrier du programme ainsi que le mode de financement. Lorsque les dirigeants d une société envisagent de procéder à un rachat d actions, ils recherchent par ce moyen à atteindre différents objectifs. On sait que les dirigeants prennent en général des décisions visant la satisfaction des actionnaires. En effet, la création de valeur actionnariale est actuellement l objectif principal de la gestion des entreprises. 3

4 Il serait intéressant de se demander si ceci est la seule raison qui explique les rachats d actions ou s il y en a d autres. Dans une première partie, on expliquera en quoi un rachat d actions peut être avantageux pour les actionnaires tout en exposant les limites. On verra que l intérêt pour eux réside dans les avantages fiscaux dont ils peuvent bénéficier mais aussi dans la valorisation du cours du titre. Puis dans une deuxième partie, on montrera les autres motivations des dirigeants lors de la mise en place d un rachat d actions. On montrera que c est surtout pour assurer l avenir de l entreprise. 4

5 1 ère PARTIE : LE RACHAT D ACTIONS, UN MOYEN DE SATISFAIRE LES ACTIONNAIRES. Les dirigeants d une société envisagent de réaliser un rachat d action très souvent dans le but de satisfaire les actionnaires de la firme. En effet, une telle opération peut permettre aux actionnaires de bénéficier d avantages fiscaux mais aussi d une hausse de la valeur de l action. Nous allons tout d abord mettre en évidence les avantages fiscaux qu ils en retirent mais également les limites qui existent. 1-1 LES AVANTAGES FISCAUX : Un rachat d actions peut être plus intéressant fiscalement pour les actionnaires qu une distribution de dividendes. Nous allons expliciter ceci en nous référant à la législation française. Nous allons traiter les cas des actionnaires qui sont des personnes physiques dans un premier temps, puis celui des actionnaires étant des personnes morales. 1 ) Les personnes physiques : Les plus-values qu elles font lors d un rachat d actions sont soumises au régime des plusvalues tandis que les dividendes sont soumis à l impôt sur le revenu et appartiennent à la catégorie «revenus des valeurs mobilières». 5

6 Supposons que les dividendes sont imposés au taux marginal de l impôt sur le revenu. Nous allons montrer grâce au tableau suivant s il est plus intéressant fiscalement de percevoir des dividendes ou de participer à un rachat d actions. Cela sera effectué avec le taux marginal de l IR de 48.09% de la loi de finances 2004 et celui de 53.25% de Posons les hypothèses suivantes : - hypothèse n 1 : Une personne physique perçoit des dividendes pour un montant x. taux d IR 48.09% 53.25% dividendes x x avoir fiscal 0.5x 0.5x impôt dû (x+0.5x)*48.09% -0.5x = 0.22x (x+0.5x)*53.25% -0.5x = 0.30x - hypothèse n 2 : Une personne physique réalise une plus-value de x lors d un rachat d actions. La plus-value est soumise au taux forfaitaire de 16% auquel s ajoute des prélèvements sociaux pour 10% tant pour 2002 que pour année Plus-value x x Impôt dû 0.26x 0.26x 6

7 On constate que l hypothèse n 1 est plus intéressante que la n 2 si le taux marginal est de 48.09% et qu elle l est moins s il est de 53.25%. On en déduit que l avantage fiscal d un rachat d actions par rapport à une distribution de dividendes dépend du taux d IR appliqué. 2 ) Les personnes morales : Une plus-value est imposée au taux des plus-values court terme ou long terme et les dividendes à celui de l impôt sur les sociétés. Le taux de l impôt sur les sociétés est actuellement de 33 1/3%. Pour les sociétés ayant opté pour le régime des sociétés mères, les dividendes sont exonérés mais il y a une réintégration fiscale d une quote-part de 5% pour frais. Un rachat d actions est donc désavantageux pour cette catégorie d actionnaires. Pour les sociétés n ayant pas opté pour le régime ci- dessus, l impôt dû pour un montant de dividendes x se calcule comme suit d après la loi de finances 2004 : Dividendes : x Avoir fiscal : 0.10x Impôt dû : (x+0.1x)*33 1 /3% -0.10x=0.27x. Une plus-value d un montant x réalisée par une telle société est soit imposée au taux des plus-values court terme (taux de l IS) soit au taux des plus-values long terme (19%). taux court terme taux long terme Plus-value : x Plus-value : x Impôt dû : 1/3x Impôt dû: 0.19x Pour cette catégorie d actionnaires, un rachat d actions est plus intéressant seulement si elle réalise une plus-value long terme. 7

8 On s aperçoit que les dirigeants d une société qui décident d effectuer un rachat d actions plutôt qu une distribution de dividendes dans le but d avantager fiscalement leurs actionnaires ne pourront obtenir ceci pour toutes les catégories d actionnaires dans le cadre de la réglementation française. De plus, il faut que les taux d impôt sur le revenu soient appropriés. On peut ajouter que dans certains pays, comme par exemple en Grande-Bretagne les rachats d actions sont interdits. On en déduit que l avantage au niveau des impôts d un rachat d actions sur une distribution de dividendes n est pas toujours vérifié. Il dépend d un certain nombre de paramètres tels que les taux d imposition et la réglementation du pays concerné. Ajoutons que même si les actionnaires ne bénéficient pas forcément d avantages fiscaux lors d une telle opération, ils peuvent cependant profiter de la hausse du cours qui peut en découler. C est ce que nous tenterons de démontrer dans le paragraphe suivant. 1-2 LA VALORISATION DU COURS DE L ACTION : A) L EFFET MECANIQUE : Lorsqu une entreprise rachète une partie de ses actions, son cours augmente mécaniquement. En effet, le nombre d actions détenu par le public étant moindre qu avant l opération, le bénéfice par action augmente, toute chose égale par ailleurs. Par conséquent, le cours de l action s en trouve valorisé. Ceci peut rester valable même si le résultat net de le société diminue à cause des charges financières occasionnées par le financement par endettement du rachat d actions. Pour illustrer cela, nous allons prendre l exemple de la société TIPIAK. TIPIAK est une société anonyme au capital de euros qui cote au Second marché depuis Elle a décidé de lancer un programme de rachat d actions de 18 mois à compter de l Assemblée Générale Mixte du 25 juin 2004, pour cela elle a publiée une note d information (cf annexe) ayant pour objet de décrire les objectifs, les modalités du renouvellement du programme de rachat d actions et les incidences estimées sur la situation des actionnaires. 8

9 Dans cette note figurent les éléments permettant d apprécier l incidence maximale du programme sur la situation financière de TIPIAK. Les conséquences reposent sur des hypothèses : -calcul en année pleine sur la base des comptes consolidés au 31 décembre prise en compte d un coût de financement de 4.5% sur millions d euros avant impôts à 35.43%, réparti proportionnellement sur l année -rachats réalisés selon un prix maximal de 100 euros. Le tableau ci-après résume l incidence du PRA. Comptes consolidés au Rachat de 3.71% du conséquences après rachat de Effet du rachat en % 31/12/03 capital 3.71% du capital Nombre % d actions autodétenues Capitaux % propres totaux Endettement % financier Trésorerie nette % Résultat net consolidé Nombre d actions en circulation Résultat net par action % % % En milliers d euros sauf le nombre d actions et les montants par actions. 9

10 Le résultat net consolidé diminue de 1.82% à cause des charges financières dûes à l endettement de 3,226 millions d euros mais le résultat net par action augmente tout de même de 1.97%. Le fait que le nombre d actions baisse plus que le résultat explique ce phénomène. On peut souligner le fait que le pourcentage de diminution du résultat net occasionné par les charges financières doit être inférieur au pourcentage de baisse du nombre d actions pour que le cours se valorise mécaniquement. On peut souligner que l effet mécanique n est pas le seul permettant une valorisation du cours lorsqu une entreprise procède à un rachat d actions. En effet, ce dernier est un signal émis par la société afin que le marché réagisse positivement. B) LE RACHAT D ACTIONS : UN SIGNAL PROVOQUANT UNE HAUSSE DU COURS DU TITRE : 1 ) DEFINITION DE LA THEORIE DU SIGNAL : La théorie du signal indique que le niveau d information des offreurs et des demandeurs de capitaux sur un marché ne sont pas les mêmes, il y a assymétrie d information entres les différentes catégories d acteurs. Les dirigeants, étant à l intérieur de l entreprise, sont généralement mieux informés que les actionnaires et les créanciers. Or pour qu il y ait allocation optimale des ressources au travers du marché financier, il faut que l équilibre d information se rétablisse. Afin de transmettre des informations au marché sur sa situation financière l entreprise utilise des signaux. On peut souligner que pour que la théorie du signal fonctionne, il faut que les émetteurs de faux messages soient sanctionnés. 2 ) APPLICATION DE LA THEORIE AU RACHAT D ACTIONS : Une société peut décider d effectuer un rachat d actions afin de signaler au marché que l entreprise est sous-évaluée. 10

11 Elle signale donc que le cours actuel de l action est inférieur à sa valeur fondamentale, c'est-àdire à celle déterminée par les dirigeants grâce aux informations privilégiées dont ils disposent, notamment sur les bénéfices futurs attendus. Pour assurer la crédibilité du signal et obtenir les effets escomptés, il est important que les dirigeants-actionnaires ne participent pas au rachat. En effet, s ils pensent vraiment que l entreprise est sous-évaluée, il est dans leurs intérêts de garder leurs actions. Le rachat de ses propres actions par une société peut aussi véhiculer un autre signal s il est financé par des liquidités excédentaires (free cash flow), comme nous le montre Jensen en Le rachat montre alors que les dirigeants n ont pas de projets d investissements rentables permettant l utilisation de ses liquidités. Ce signal peut être interprété de façon positive par le marché, c'est-à-dire lui démontrant qu il peut faire confiance aux dirigeants pour n investir que dans des projets rentables. Mais il peut être perçu négativement, dans le sens où il n y a plus d opportunités de croissance pour l entreprise ou encore que les dirigeants ne sont pas suffisamment créatifs. Pour illustrer ceci, on peut citer en exemple l offre publique de rachat réalisée en 1996 par la société Parfinance. Celle-ci avait une trésorerie excédentaire de 2.5 milliards de francs. N ayant pas de projets d investissements rentables, le conseil d administration a donc proposé une réduction de capital grâce à une OPRA à laquelle les actionnaires le souhaitant avaient la possibilité de participer. L avantage pour ces derniers fut la valorisation du cours de l action qui en résultat. En résumé, on peut dire qu un rachat d actions peut être un signal permettant une valorisation du titre mais pas dans tous les cas. Toutefois, plusieurs études empiriques réalisées par différents auteurs tendent à prouver que l annonce d un rachat d actions provoque en général une hausse du cours du titre (cf tableau suivant). 11

12 auteurs lieu période type de rachat nombre d opérations réaction à l annonce (%) réaction après l annonce CT Ikenberry, USA PRA ,54% 0.21% Lakonishok et Vermaelen(1995) 1990 Cudd, Duggal et USA PRA 77 2,50% 0.16% Sarkar (1996) Choi et USA OPRA 53 13,10% Chen(1997) 1984 Ikenberry, Lakonishok et Vermaelen(2000) Canada PRA ,93% le mois de l annonce 1,49% sur 1 mois Lie (2000) USA OPRA 207 8% 1994 Rau et Vermaelen (2002) Royaume- Uni PRA 126 0,93% %sur 6 mois On a donc mis en évidence qu un rachat d actions permet aux actionnaires d en retirer des bénéfices soit grâce à la fiscalité soit grâce à la réaction du marché qui entraîne une augmentation de la valeur de l action. On peut ajouter que ceci n est pas la seule motivation incitant les dirigeants à lancer une opération de rachat d actions. En effet, ils peuvent par ce biais chercher à assurer l avenir de la société. C est ce que nous allons essayer de montrer dans une seconde partie. 12

13 2 ème PARTIE : LE RACHAT D ACTIONS PERMET D ASSURER LA PERENITE DE L ENTREPRISE : Un rachat d action est un moyen pour les dirigeants d assurer l avenir de l entreprise de plusieurs manières. Premièrement, il contribue à faire échouer une tentative d offre publique d achat (OPA) hostile. Il peut également servir à faire aboutir un rachat d entreprise par les salariés (RES). Signalons que des conséquences négatives peuvent survenir pour la société à cause de l impact sur le gouvernement d entreprise notamment. 2-1 LES AVANTAGES POUR l ENTREPRISE : A) UNE DEFENSE CONTRE LES OPA : Actuellement, les sociétés cotées en bourse en France sont de plus en plus exposées au risque de subir une offre publique d achat hostile. Ceci est dû à la diminution des protections juridiques voulue par l Union Européenne. Les dirigeants sont amenés à essayer de trouver des solutions efficaces pour lutter contre les OPA hostiles. Les protections économiques sont, d après les banquiers et les avocats d affaires, les meilleures actuellement. En procédant à un rachat d actions, une société peut réussir à augmenter la prime proposée par la firme initiatrice de l OPA hostile et par là même réduire la probabilité qu elle réussisse l opération. Cet échec peut être obtenu grâce à deux sortes d acteurs : les dirigeants-actionnaires et les 13

14 salariés-actionnaires. LES DIRIGEANTS-ACTIONNAIRES : Si l entreprise cible rachète un certain nombre de ses titres la répartition des droits de vote va s en trouver modifiée. La part des dirigeants-actionnaires s en trouvera renforcée ce qui obligera la société initiatrice de l OPA à proposer une prime d achat plus importe que prévue initialement afin de convaincre ces derniers à céder leurs actions, c est ce qu a démonté Stulz en Les dirigeants-actionnaires de la cible ont peur qu à l issue de l offre publique, ils perdent le contrôle de la société. Par conséquent l entreprise initiatrice devra leur proposer une prime suffisamment élevée afin qu ils consentent à vendre leurs actions. Si elle n est pas assez importante la prise de contrôle de la cible peut échouer. LES SALARIES-ACTIONNAIRES : Après avoir racheté ses propres titres, la société cible peut décider d attribuer un certain nombre d entre-eux à ses salariés afin que ces derniers deviennent actionnaires. Ils contribueront à faire échouer la tentative de prise de contrôle de la firme initiatrice en s ajoutant aux dirigeant-actionnaires pour former un groupe soudé pour empêcher l offre publique d achat. Ceci fera augmenter encore plus la prime offerte par la société initiatrice. Nicolas Brombrun, associé du cabinet d avocats Latham et Watkins a signalé que grâce aux salariés la prime pouvait être de 20 à 40% supérieure au cour de bourse. Les salariés ne sont en général pas favorables à une OPA car c est pour eux synonyme de licenciements, de restructurations, de fermeture d établissements, c'est-à-dire de conséquences économiques et sociales négatives, c est pourquoi il est assez facile d obtenir leur soutient quand on veut faire échouer une telle opération. Une opération de rachat peut donc être un moyen de lutte contre les OPA hostile et par là même assure la continuité de l entreprise. Ajoutons qu il peut également permettre la transmission de la société aux salariés en permettant l aboutissement d un RES. 14

15 B) UN MOYEN FAVORISANT LE REPRISE DE L ENTREPRISE PAR LES SALARIES : Une façon de céder une entreprise est le RES, le rachat d entreprise par les salariés. Il permet aux salariés le souhaitant de reprendre une firme. Le mécanisme du RES est autorisé pour les entreprises employant plus de 10 salariés. Il est réalisé grâce à la création d un holding. Depuis le 1 er janvier 1992, les salariés repreneurs doivent détenir directement ou indirectement au moins 33.33% des droits de vote de la société holding. Ce dernier, quant à lui, doit détenir dès sa création plus de 50% des droits de vote de la cible (cf schéma ci dessous). Mécanisme d un RES : salariés minimum : 5 salariés et au moins 10% de l effectif de la cible pour les sociétés ne dépassant pas 500 salariés (5% au-delà) investisseurs au moins 33,33% des droits de vote. holding d acquisition au moins 50% des droits de vote cible 15

16 Si les dirigeants souhaitent mettre tout en œuvre pour que le RES aboutisse, ils peuvent prendre la décision d effectuer un rachat d actions avec pour objectif une réduction du capital de la cible. Ce dernier se composera alors de moins de titres, par conséquent les salariés repreneurs, qui ont des moyens financiers limités auront un apport plus faible à fournir pour acquérir au moins les 50% de droits de vote nécessaire à la création du holding d acquisition. On en conclut qu un rachat d actions peut contribuer à la réussite d un RES. Nous pouvons ajouter qu un rachat d actions peut être bénéfique, dans certains cas, pour une société dans la mesure où il lui permet d assurer sa pérennité mais il peut parfois avoir des conséquences négatives pour elle. Nous tenterons de l expliquer dans le paragraphe suivant. 2-2 LES CONSEQUENCES NEGATIVES : Il peut y avoir des conséquences négatives sur le gouvernement d entreprise et sur son endettement. Ce sera l objet des sous-paragraphes suivants. A) LES IMPACTS SUR LE GOUVERNEMENT D ENTREPRISE : Une fois le rachat d actions terminé, il y a des modifications des pourcentages d intérêt et de contrôle. Cela peut occasionner des effets négatifs sur l entreprise. Tous les actionnaires d une société ne participent pas au rachat d actions. Il s avère que les investisseurs institutionnels ne sont pas très intéressés par cette opération. Leurs pourcentages de droits de vote et d intérêt s en trouvent augmenter et par conséquent leur pouvoir d influence sur les dirigeants. On sait que plus les investisseurs institutionnels ont un poids important dans le capital plus les dirigeants sont obliger de tenir compte de leur avis lors des prise de décisions. 16

17 En effet, s ils décident tous en même temps de se désengager de l entreprise, le cours risque de chuter et la société d être opéable. De plus, s ils atteignent la minorité de blocage, ils peuvent représenter un contre-pouvoir important. Tout ceci peut être préjudiciable à l entreprise puisque l horizon de ces derniers et des dirigeants n est pas le même. Effectivement, les investisseurs institutionnels ont une logique de court terme. Ils souhaitent une rentabilité de l entreprise satisfaisante immédiatement alors que les dirigeants adoptent généralement des stratégies de moyen ou long terme. Ils attendent une hausse de la rentabilité dans un avenir plus lointain. Ceci peut déplaire aux investisseurs institutionnels qui utiliseront leur pouvoir d influence pour qu ils choisissent des stratégies de court terme, ce qui peut compromettre l avenir de la société. On peut donc conclure qu un rachat d actions peut augmenter le pouvoir des investisseurs institutionnels et par là même fragiliser l entreprise. B) L IMPACT SUR L ENDETTEMENT : Un rachat d actions est financé soit par une trésorerie excédentaire soit par l endettement. Si la deuxième solution est utilisée par l entreprise, le poids de l endettement est plus important dans son passif qu avant la réalisation de l opération. Par conséquent, ça peut être préjudiciable pour la firme dans la mesure où il lui sera plus difficile d obtenir par la suite de nouveaux emprunts. Elle risque donc de passer à côté d opportunités intéressantes pour son développement. Cependant, notons que la hausse de l endettement peut être positif pour cette dernière car il améliore sa rentabilité financière. En effet, dans le cas d un rachat d actions suivi d une réduction de capital, la dette supplémentaire n augmente pas le total du passif, c est pourquoi le taux d endettement (dettes/passif) s élève et améliore la rentabilité financière de l entreprise. 17

18 On a donc montré dans cette partie que les dirigeants d une entreprise peuvent recourir au rachat d actions pour se défendre contre une OPA inamicale ou pour faire aboutir un RES. On a mis en évidence qu une telle opération pouvait être préjudiciable à la société dans la mesure où elle impacte la répartition des pouvoirs et peut augmenter le poids de l endettement. 18

19 CONCLUSION Pour conclure, on peut dire que quand les dirigeants d une entreprise envisagent de procéder à un rachat d actions, cela peut être dans le but de satisfaire les actionnaires grâce aux avantages fiscaux dont ils peuvent bénéficier et à la valorisation du cours du titre qui en résulte généralement. Mais, assurer la continuité de l entreprise est également à l origine de la décision d entreprendre une telle opération. En effet, un rachat d actions est un moyen de défense contre les OPA inamicales et une façon d aboutir à la transmission de l entreprise aux salariés. 19

20 BIBLIOGRAHIE -BARBOTIN Laurent, DEDIEU Franck et Meignan Géraldine, article «Alerte OPA! Le retour des manœuvres», L Expansion, mars 2004, n BATSCH Laurent, Finance et Stratégie, Economica. -CALVI Monique et POTRIN Philippe, article «Les motivations des rachats d actions : une synthèse de la littérature», La Revue du Financier. -GENSSE Pierre et TOPSCALIAN Patrick, Ingénierie Financière, 2 ème édition, Economica, novembre GRANDGUILOT Béatrice et Francis, Fiscalité française 2004, Gualino éditeur, janvier HAMON Jacques, «Le rachat d actions : une politique de valorisation des actions?» Cahier de recherche n 9801, novembre SITE INTERNET : -http : //bourse.lepoint.fr/, «Tipiak : note d information». 20

21 ANNEXE 21

22 22

23 23

24 24

25 25

26 26

27 27

Dossier 1 ETUDE DE CAS

Dossier 1 ETUDE DE CAS DSCG session 2012 UE2 Finance Corrigé indicatif Dossier 1 ETUDE DE CAS 1. Evaluation de GRENELLE: 1.1. Valeur des fonds propres Vcp par la méthode des DCF Evolution du chiffre d affaires (TCAM : 6,7%)

Plus en détail

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES Société coopérative à capital et personnel variables Siège social : 15-17, rue Paul Claudel - 381 GRENOBLE Siret 42 121 958 19 - APE 651 D Note d information émise à l occasion

Plus en détail

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon

Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Société Anonyme au capital de 1.253.160 Euros Siège Social : 57 rue Saint-Cyr 69009 LYON 402 002 687 R.C.S.Lyon Note d'information établie à la suite de la décision du Conseil d Administration du 8 décembre

Plus en détail

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902.

Transferts. Nombre de titres 33.599 Echéance maximale moyenne Cours moyen de la 86,38 transaction Prix d exercice moyen Montants 2.902. VICAT Société Anonyme au capital de 62.361.600 euros Siège social : Tour MANHATTAN 6 place de l Iris 92095 PARIS LA DEFENSE CEDEX 057 505 539 RCS Nanterre NOTE D INFORMATION RELATIVE A L AUTORISATION DEMANDEE

Plus en détail

TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571

TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571 TESSI Société Anonyme au capital de 5 746 006 Euros Siège Social : 177, cours de la Libération 38100 GRENOBLE R.C.S : GRENOBLE B 071 501 571 NOTE D INFORMATION EMISE A L OCCASION DU PROGRAMME DE RACHAT

Plus en détail

CREDIT AGRICOLE DE LA TOURAINE ET DU POITOU

CREDIT AGRICOLE DE LA TOURAINE ET DU POITOU CREDIT AGRICOLE DE LA TOURAINE ET DU POITOU Société coopérative à capital et personnel variables Siège social : 18, rue Salvador Allende - 86 POITIERS Siret 399 78 97 16 - APE 651 D Note d information

Plus en détail

CREDIT AGRICOLE DE CENTRE LOIRE

CREDIT AGRICOLE DE CENTRE LOIRE CREDIT AGRICOLE DE CENTRE LOIRE Société coopérative à capital et personnel variables Siège social : 8 Allée des Collèges 18 BOURGES Siret 398 824 714 - APE 651 D Note d information émise à l occasion de

Plus en détail

Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés

Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés MOT DU PRESIDENT DIRECTEUR GENERAL Egis est un acteur de premier plan sur la scène nationale

Plus en détail

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER

OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER PASCAL DÉNOS Diplômé d expertise-comptable DESS en Banques et Finances Commissaire aux Comptes et Professeur de droit fiscal OPTIMISEZ VOTRE INVESTISSEMENT IMMOBILIER www.editions-organisation.com/livres/denos

Plus en détail

Assemblée Générale Mixte

Assemblée Générale Mixte Assemblée Générale Mixte 25 novembre 2014 Pierre Godé Assemblée Générale Mixte 25 novembre 2014 Jean-Jacques Guiony Contexte de la distribution exceptionnelle d actions Hermès Protocole transactionnel

Plus en détail

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple

Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Le financement adossé de l immobilier en gestion de patrimoine : une modélisation simple Laurent Batsch ahier de recherche n 2005-01 Le financement adossé est une des modalités de financement de l investissement

Plus en détail

Note d information relative au programme de rachat d actions propres. à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires.

Note d information relative au programme de rachat d actions propres. à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires. Note d information relative au programme de rachat d actions propres à autoriser par l assemblée générale mixte des actionnaires du 4 juin 2002 En application de l article L. 621-8 du Code monétaire et

Plus en détail

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME

LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME LES VALEURS MOBILIERES LA FISCALITE DES PLACEMENTS A LONG TERME Une note de Riviera Family Office Mise à jour : juillet 2004 Les principaux avantages fiscaux des valeurs mobilières Aucune imposition sous

Plus en détail

Rachat d actions : les raisons d un engouement

Rachat d actions : les raisons d un engouement Rachat d actions : les raisons d un engouement Maher Abdia Chercheur au groupe ESC Troyes Sabri Boubaker Professeur associé au groupe ESC Troyes, chercheur à l Institut de recherche en gestion de l université

Plus en détail

Les modalités pratiques

Les modalités pratiques Les modalités pratiques Avertissement Conformément à l article 211-4 du règlement général de l AMF (Autorité des Marchés Financiers), nous vous informons que cette opération s effectue hors du champ de

Plus en détail

actionnariat salarié

actionnariat salarié actionnariat salarié L Actionnariat Salarié est un outil d épargne collective permettant aux salariés d acquérir directement ou indirectement des actions de leur entreprise au travers du Plan d Épargne

Plus en détail

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8

Les valeurs mobilières. Les actions 3. Les droits et autres titres de capital 5. Les obligations 6. Les SICAV et FCP 8 Les actions 3 Les droits et autres titres de capital 5 Les obligations 6 Les SICAV et FCP 8 2 Les actions Qu est-ce qu une action? Au porteur ou nominative, quelle différence? Quels droits procure-t-elle

Plus en détail

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie

Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Cession de la clientèle des cabinets libéraux : les facteurs clés d une transmission réussie Les pouvoirs publics ont attiré notre attention sur les enjeux de la transmission des entreprises, plus de 100

Plus en détail

LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL

LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL LES SOCIETES DE GESTION DE PATRIMOINE FAMILIAL (SPF) www.bdo.lu 2 Les Sociétés de Gestion de Patrimoine Familial (SPF) TABLE DES MATIERES AVANT-PROPOS 3 1. INTRODUCTION 4 2. ACTIVITES D UNE SPF 2.1 Activités

Plus en détail

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots

ACTIONS ET OBLIGATIONS Les placements financiers en quelques mots Aperçu des actions et des obligations Qu est-ce qu une action? Une action est une participation dans une entreprise. Quiconque détient une action est copropriétaire (actionnaire) de l entreprise (plus

Plus en détail

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES Société coopérative à capital et personnel variables Siège social : 15-17, rue Paul Claudel 381 GRENOBLE Siret 42 121 958 19 - APE 651 D Note d information émise pour faire

Plus en détail

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE

LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Jean-Marc AVELINE LE GUIDE DE LA TRANSMISSION DE PATRIMOINE Groupe Eyrolles, 2006 ISBN : 2-7081-3467-1 Chapitre 1 LES RELATIONS BANCAIRES : COMPTES, COFFRE, EMPRUNTS Le compte courant Les comptes courants

Plus en détail

DISCOUNTED CASH-FLOW

DISCOUNTED CASH-FLOW DISCOUNTED CASH-FLOW Principes généraux La méthode des flux futurs de trésorerie, également désignée sous le terme de Discounted Cash Flow (DCF), est très largement admise en matière d évaluation d actif

Plus en détail

La répartition du capital de Accor est détaillée dans la partie 6 de la présente note.

La répartition du capital de Accor est détaillée dans la partie 6 de la présente note. Société anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance au capital de 596 680 254 Siège social : 2, rue de la Mare-Neuve 91000 Evry 602 036 444 RCS Evry Note d'information établie préalablement à l'assemblée

Plus en détail

UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE

UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE UNE FISCALITE DEFAVORABLE AU FINANCEMENT DES ENTREPRISES ET QUI AFFECTE LEUR COMPETITIVITE Partant d une situation déjà défavorable au financement des entreprises par fonds propres, les mesures fiscales

Plus en détail

A plus transmission 2014

A plus transmission 2014 A plus transmission 2014 Fonds d investissement de Proximité Durée de blocage de 6 ans minimum pouvant aller jusqu à 8 ans maximum sur décision de la société de gestion (soit jusqu au 31/12/2022) A plus

Plus en détail

LES MATINALES DU CRA

LES MATINALES DU CRA LES MATINALES DU CRA 11 MARS 2014 COMMENT OPTIMISER VOTRE REVENU DANS LE CADRE D UN LBO? Intervenant : Christelle POULIQUEN Avocat associé Société d avocats AFFIS 1 Rue de Villersexel 75007 PARIS Comment

Plus en détail

Actions Propres et Consolidation

Actions Propres et Consolidation Actions Propres et Consolidation igmaconso Allen White Les actions propres d une société sont des actions émises et ultérieurement détenues par celle ci, en vue soit de les annuler soit de les revendre.

Plus en détail

de l assurance-santé au Canada Juin 2014

de l assurance-santé au Canada Juin 2014 Étude de cas GUIDE SUR LA FISCALITÉ de l assurance-santé au Canada Juin 2014 Assurance maladies graves détenue par une entreprise La vie est plus radieuse sous le soleil La Sun Life du Canada, compagnie

Plus en détail

Comment évaluer une banque?

Comment évaluer une banque? Comment évaluer une banque? L évaluation d une banque est basée sur les mêmes principes généraux que n importe quelle autre entreprise : une banque vaut les flux qu elle est susceptible de rapporter dans

Plus en détail

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs

Latham & Watkins Département Tax. des investisseurs Numéro 360 14 Janvier 2004 Client Alert Latham & Watkins Département Tax La loi de finances pour 2004 ainsi que la loi pour l Initiative Economique votée l été dernier prévoient de nombreuses mesures en

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE POUR REPRENDRE UNE ENTREPRISE

GUIDE PRATIQUE POUR REPRENDRE UNE ENTREPRISE JEAN-MARC TARIANT GUIDE PRATIQUE POUR REPRENDRE UNE ENTREPRISE Validation du projet, montage juridique, fiscal et financier Témoignages et cas pratiques Préface de Jean-Marie CHAPUS Président d honneur

Plus en détail

Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille?

Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille? Quels outils techniques pour transmettre l entreprise en intégrant les souhaits de la famille? Animé par : Nicolas DUCROS, Journaliste - L AGEFI ACTIFS Intervenants : Marc VASLIN Avocat SCOTTO & ASSOCIES

Plus en détail

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS

POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS POLITIQUE 4.1 PLACEMENTS PRIVÉS Champ d application de la politique Il y a placement privé lorsqu un émetteur distribue des titres en contrepartie d espèces aux termes des dispenses de prospectus ou des

Plus en détail

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité

Offre Isf 2013. 2013 fonds d investissement de proximité Offre Isf 2013 2013 fonds d investissement de proximité du fip 123ISF 2013 Fiscalité La souscription au FIP 123ISF 2013 offre : Une réduction d ISF immédiate de 50% des versements effectués (déduction

Plus en détail

Nature et risques des instruments financiers

Nature et risques des instruments financiers 1) Les risques Nature et risques des instruments financiers Définition 1. Risque d insolvabilité : le risque d insolvabilité du débiteur est la probabilité, dans le chef de l émetteur de la valeur mobilière,

Plus en détail

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale

Conjuguez immobilier d entreprise et démarche environnementale L anticipation des nouvelles normes environnementales Lors de la constitution d un patrimoine immobilier à travers la création d une nouvelle SCPI, PERIAL Asset Management s efforcera de prendre en compte

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT

Europimmo LFP. SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT LFP Europimmo SCPI d entreprise, immobilier européen AVERTISSEMENT Les parts de SCPI sont des supports de placement à long terme et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine.

Plus en détail

SPFPL : Tout ça pour ça!

SPFPL : Tout ça pour ça! SPFPL : Tout ça pour ça! Animée par JM. BURTON et G. DE MARCHI 31/03/2014 1 CGP 31/03/2014 2 SOMMAIRE SPFPL : Quelle est la problématique? La SPFPL en pratique Propositions d aménagements 31/03/2014 3

Plus en détail

TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014

TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014 TRAITEMENT FISCAL DES REVENUS MOBILIERS DANS LE CHEF D UN RESIDENT BELGE PERSONNE PHYSIQUE REVENUS 2014 Ci-dessous, nous vous proposons un bref aperçu du traitement fiscal des revenus mobiliers (dividendes

Plus en détail

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011

Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011. Loi de finances pour 2011 Loi de finances rectificative pour 2010 et Loi de finances pour 2011 Loi de finances pour 2011 La loi de finances pour 2011 ne bouleverse pas notre fiscalité. Les principales dispositions sont relatives

Plus en détail

Contrats d assurance vie avec droits acquis

Contrats d assurance vie avec droits acquis Contrats d assurance vie avec droits acquis Introduction Le budget fédéral de novembre 1981 proposait des modifications fondamentales à l égard du traitement fiscal avantageux accordé aux contrats d assurance

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

NextStage. Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion)

NextStage. Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion) NextStage Un placement bloqué jusqu au 31/12/2019 (et au 31/12/2022 maximum sur décision de la société de gestion) FIP éligible à la réduction d ISF ou d IR Code ISIN : FR0011429505 NextStage soutient

Plus en détail

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds

Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds ENTREPRISE ET PATRIMOINE RDV TransmiCCIon 23 mai 2013 Valoriser dans une optique de développement: réussir une levée de fonds Conseil en fusions-acquisitions et ingénierie financière Intégrité indépendance

Plus en détail

FIP Axe Croissance. FIP Axe Croissance investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes :

FIP Axe Croissance. FIP Axe Croissance investira dans des PME industrielles, commerciales ou de services présentant les caractéristiques suivantes : Souscription ouverte jusqu au 21 juin 2012 sous certaines conditions* (pour les parts A1) Souscription ouverte jusqu au 31 décembre 2012 (pour les parts A2) Diversifiez votre patrimoine financier avec

Plus en détail

A PLUS TRANSMISSION 2014

A PLUS TRANSMISSION 2014 A PLUS TRANSMISSION 2014 FONDS D INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ DURÉE DE BLOCAGE DE 6 ANS MINIMUM POUVANT ALLER JUSQU À 8 ANS MAXIMUM SUR DÉCISION DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION (SOIT JUSQU AU 31/12/2022) A PLUS

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES

Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES Votre fiduciaire de confiance au Luxembourg EXPERTISE COMPTABLE ET FISCALE CONSEIL ECONOMIQUE GESTION DES SALAIRES ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES Membre inscrit I. Définitions Loi du 11 mai 2007 relative

Plus en détail

Norme comptable internationale 33 Résultat par action

Norme comptable internationale 33 Résultat par action Norme comptable internationale 33 Résultat par action Objectif 1 L objectif de la présente norme est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action de manière à améliorer

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier

LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Conférence ATEL - 11 décembre 2012 LE CONTRAT DE CAPITALISATION Une opportunité de placement financier Marc-Antoine DOLFI, associé 1 PLAN DE PRESENTATION Le contrat de capitalisation 1. Description 2.

Plus en détail

Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Client

Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Client Fiche n Comment générer de l épargne au moment du remboursement d un crédit relais immobilier? Pour un client qui se porte acquéreur d un bien immobilier A (notamment résidence principale / résidence secondaire)

Plus en détail

Cédants et Repreneurs d Affaires 22 juin 2010. Rémunération du repreneur en LBO : Optimisations fiscale et sociale

Cédants et Repreneurs d Affaires 22 juin 2010. Rémunération du repreneur en LBO : Optimisations fiscale et sociale Cédants et Repreneurs d Affaires 22 juin 2010 Rémunération du repreneur en LBO : Optimisations fiscale et sociale Optimisation fiscale : Maître Sylvie Lérat, avocat associé spécialiste en droit fiscal

Plus en détail

Vos questions. Quel est l objectif de cette augmentation de capital?

Vos questions. Quel est l objectif de cette augmentation de capital? Vos questions Retrouvez ci-dessous les réponses aux nombreuses questions posées par les actionnaires de la société. Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question, n hésitez pas à nous écrire à contact@latecoere.fr

Plus en détail

SCPI URBAN PIERRE N 3

SCPI URBAN PIERRE N 3 SCPI URBAN PIERRE N 3 La note d information relative à la première augmentation de capital a reçu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-04 en date du 01/04/2015. Elle peut être obtenue

Plus en détail

S informer sur. Capital investissement:

S informer sur. Capital investissement: S informer sur Capital investissement: les fonds communs de placement à risques destinés au grand public Qu est-ce que le capital investissement? Quels sont les segments d intervention du capital investissement?

Plus en détail

Accompagnement et aides financières de Pôle Emploi

Accompagnement et aides financières de Pôle Emploi Découvrez tous les leviers fiscaux pour votre entreprise Maître Guillaume PAINSAR, Notaire associé à RENNES Président association "Ouest Notaires Entreprise" Membre association "Notaires Conseils d'entrepreneurs"

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP

MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP MANUEL D UTILISATION DU PLAN START-UP Ce document a pour but de fournir des informations aux entrepreneurs, investisseurs et citoyens intéressés par le Plan Start-up.

Plus en détail

Reximmo Patrimoine 2

Reximmo Patrimoine 2 G E S T I O N D E P A T R I M O I N E Reximmo Patrimoine 2 SCPI DE TYPE «MALRAUX» Un investissement indirect dans de l immobilier ancien au cœur des villes historiques Souscription ouverte jusqu au 20

Plus en détail

Principes de Finance

Principes de Finance Principes de Finance 9 et 10. Politique de financement Daniel Andrei Semestre de printemps 2011 Principes de Finance 9 & 10. Financement Printemps 2011 1 / 62 Plan I Introduction II La structure financière

Plus en détail

L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts. Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats

L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts. Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats L évolution de l article 210 E du Code Général des Impôts Jean-Christophe Bouchard, MRICS NMW avocats Disclaimer Ce document a été préparé par NMW avocats dans un but purement informatif et ne contient

Plus en détail

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables

SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE. Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables SERVICE FISCALITÉ, RETRAITE ET PLANIFICATION SUCCESSORALE Guide d utilisation du calculateur des sommes récupérables Table des matières Introduction... 3 Revenu pleinement imposable et revenu de placement

Plus en détail

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF

TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TITRE V : ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF Chapitre I : Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières Section I : Dispositions générales Article 264 : Les dispositions du présent chapitre

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Sèvres, le 28 avril 2015

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Sèvres, le 28 avril 2015 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Sèvres, le 28 avril 2015 Progression de la croissance Internet à +4,1%, chiffre d affaires consolidé en légère baisse et renforcement des partenariats avec les grands acteurs du web

Plus en détail

Fondements de Finance

Fondements de Finance Programme Grande Ecole Fondements de Finance Chapitre 5 : L évaluation des actions Cours proposé par Fahmi Ben Abdelkader Version étudiants Mars 2012 Valorisation des actifs financiers 1 Les taux d intérêt

Plus en détail

Présentation de la loi de finances 2013

Présentation de la loi de finances 2013 Expertise Comptable Audit Social Juridique Notre vocation est de mesurer la valeur Notre ambition, vous aider à la créer Conseils Présentation de la loi de finances 2013 Actualités sociales et fiscales

Plus en détail

Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises

Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises Théorie Financière 4E 4. Evaluation d actions et td d entreprises Objectifs de la session 1. Introduire le «dividend discount model» (DDM) 2. Comprendre les sources de croissance du dividende 3. Analyser

Plus en détail

FCPR LCL PME EXPANSION 2. Compartiment BP INVESTIR DANS DES SOCIÉTÉS NON COTÉES POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT DE PME

FCPR LCL PME EXPANSION 2. Compartiment BP INVESTIR DANS DES SOCIÉTÉS NON COTÉES POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT DE PME FCPR LCL PME EXPANSION 2 Compartiment BP INVESTIR DANS DES SOCIÉTÉS NON COTÉES POUR ACCOMPAGNER LE DÉVELOPPEMENT DE PME Placement de diversification, l investissement dans un FCPR (Fonds Commun de Placement

Plus en détail

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1)

Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Page 1 sur 5 Le PEA : pour épargner dans un cadre fiscal avantageux (1) Le Plan d Epargne en Actions (PEA) est une enveloppe fiscale destinée à recevoir des placements en actions européennes. Il n impose

Plus en détail

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE

RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE RENTABILITE IMMOBILIERE ET PRESSION FISCALE Conférence de presse 13 mars 2012 SOMMAIRE Introduction p. 3 CALCULS DE RENTABILITE IMMOBILIERE Cinq exemples avec des prélèvements sociaux portés à 15,5 %...p.

Plus en détail

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1

Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Norme comptable internationale 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l aide publique 1 Champ d application 1 La présente norme doit être appliquée à la comptabilisation

Plus en détail

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques

Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques La Bourse Son Organisation, son Fonctionnement et ses Risques Le Marché Financier a un double rôle : apporter les capitaux nécessaires au financement des investissements des agents économiques et assurer

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES LES ACQUISITIONS DE TITRES Objectif(s) : o Classification des titres. Pré-requis : o Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). Modalités : o Immobilisations financières :

Plus en détail

Saint Max. FCPI-FIP : Comment bénéficier de la performance et de la réduction d impôts? Lundi 15 décembre 2008-18h30

Saint Max. FCPI-FIP : Comment bénéficier de la performance et de la réduction d impôts? Lundi 15 décembre 2008-18h30 FCPI-FIP : Comment bénéficier de la performance et de la réduction d impôts? Lundi 15 décembre 2008-18h30 Saint Max Francis VENNER AVENIR CONSEIL PATRIMOINE 6 clos de la tuilerie - 54460 LIVERDUN tél :

Plus en détail

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010

AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 AUTORITE DES NORMES COMPTABLES NOTE DE PRESENTATION DU REGLEMENT DE l ANC n 2010-01 DU 3 JUIN 2010 Relatif aux modalités de première application du règlement du CRC n 99-02 par les sociétés dont les instruments

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS... 7 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE... 55

TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS... 7 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE... 55 TABLE DES MATIÈRES TITRE I- LES ÉTATS FINANCIERS...................................... 7 TITRE II- LA FISCALITÉ CORPORATIVE.................................. 55 Table des matières 3 TITRE I LES ÉTATS

Plus en détail

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie

Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Norme comptable internationale 7 Tableau des flux de trésorerie Objectif Les informations concernant les flux de trésorerie d une entité sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur

Plus en détail

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs

info ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 Opérations particulières concernant les coopérateurs n 7 > 4 avril 2014 info Sommaire > Droit fiscal : déclaration des revenus 2014 au titre des revenus 2013 - opérations particulières concernant les coopérateurs ACTUALITÉ JURIDIQUE DROIT FISCAL Déclaration

Plus en détail

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE

TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS RÉGLEMENTAIRES LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. FORME JURIDIQUE TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. - INFORMATIONS LA SOCIÉTÉ TREETOP ASSET MANAGEMENT S.A. RÉGLEMENTAIRES FORME JURIDIQUE TreeTop Asset Management S.A. (ci-après «TREETOP» ou la «Société») est une société anonyme

Plus en détail

COMMISSION D ORGANISATION ET DE SURVEILLANCE DES OPÉRATIONS DE BOURSE

COMMISSION D ORGANISATION ET DE SURVEILLANCE DES OPÉRATIONS DE BOURSE COMMISSION D ORGANISATION ET DE SURVEILLANCE DES OPÉRATIONS DE BOURSE INVESTIR EN BOURSE Sommaire 1 Introduction 2 Qu est-ce que la Bourse des valeurs mobilières? 3 Quels sont les droits liés aux valeurs

Plus en détail

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé»

ATELIER DE TRAVAIL. Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» ATELIER DE TRAVAIL Mardi 27 mars 2012 Atelier de travail, Aspects juridiques et financiers de l entreprise familiale, sur le thème : «Accès au capital privé» Animé par Valérie Tandeau de Marsac, Avocat-

Plus en détail

Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS

Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS Les Guides des Avocats de France LES HOLDINGS La holding est un outil juridique de plus en plus utilisé par les praticiens pour répondre à des besoins très divers tendant toujours à la détention de participations

Plus en détail

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période

abri fiscal placement ou autre mécanisme financier qui vous permet de protéger une partie de vos gains de l impôt pendant une certaine période Voici les définitions de quelques mots clés utilisés dans le cadre du programme Connaissances financières de base. Ces mots peuvent avoir des sens différents ou refléter des notions distinctes dans d autres

Plus en détail

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP

OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP La Note Juridique automne 2014 OPTIMISATION FISCALE DE L INVESTISSEMENT START UP Investir au capital d une société start-up est risqué mais nécessaire au développement de l activité des entreprises françaises.

Plus en détail

SCPI Renovalys 5. Communication à caractère promotionnel

SCPI Renovalys 5. Communication à caractère promotionnel SCPI Renovalys 5 Communication à caractère promotionnel A V E R T I S S E M E N T F ACTEURS DE RISQUES Vous investissez dans une SCPI de type fiscal «déficit foncier», qui permet au porteur de parts de

Plus en détail

Le WACC est-il le coût du capital?

Le WACC est-il le coût du capital? Echanges d'expériences Comptabilité et communication financière Dans une évaluation fondée sur la méthode DCF, l objectif premier du WACC est d intégrer l impact positif de la dette sur la valeur des actifs.

Plus en détail

S informer sur. Les obligations

S informer sur. Les obligations S informer sur Les obligations Octobre 2012 Autorité des marchés financiers Les obligations Sommaire Qu est-ce qu une obligation? 03 Quel est le rendement? 04 Quels sont les risques? 05 Quels sont les

Plus en détail

(Bâtiment Basse Consommation)

(Bâtiment Basse Consommation) PREMELY Habitat 3 BBC (Bâtiment Basse Consommation) SCPI DE TYPE «SCELLIER BBC» Prorogation de la commercialisation jusqu au 20 décembre 2012. La période de souscription de PREMELY Habitat 3 BBC, prévue

Plus en détail

Actualité fiscale 25 juin 2015

Actualité fiscale 25 juin 2015 INTERESSEMENT DES SALARIES Le projet de loi Macron Le projet de loi pour la croissance, l activité et l égalité des chances économiques, dite «loi Macron», a été présenté le 11 décembre 2014. Après de

Plus en détail

Société anonyme au capital de 12.029.370, Siège social : Marcy l'etoile (69280) 673 620 399 RCS Lyon

Société anonyme au capital de 12.029.370, Siège social : Marcy l'etoile (69280) 673 620 399 RCS Lyon Société anonyme au capital de 12.029.370, Siège social : Marcy l'etoile (69280) 673 620 399 RCS Lyon NOTE D'INFORMATION RELATIVE A LA MISE EN ŒUVRE D'UN PROGRAMME DE RACHAT D'ACTIONS PROPRES QUI SERA SOUMIS

Plus en détail

Chapitre 6 : Consolidation par paliers et consolidation directe

Chapitre 6 : Consolidation par paliers et consolidation directe Chapitre 6 : Consolidation par paliers et consolidation directe I Principe général II- Consolidation par paliers III - Consolidation directe Cas de synthèse 1 Case de synthèse 2 I. Principe général Les

Plus en détail

Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit décider

Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit décider Partie V Structure financière et valeur de l entreprise Chapitre 14 La structure financière en marchés parfaits Lorsqu une entreprise a besoin de capitaux pour financer des projets à long terme, elle doit

Plus en détail

URBAN VITALIM SCPI «PINEL»

URBAN VITALIM SCPI «PINEL» URBAN VITALIM La note d information prévue par le Code Monétaire et Financier a obtenu de l Autorité des Marchés Financiers le visa SCPI n 15-06 en date du 12/05/2015. Elle peut être obtenue gratuitement

Plus en détail

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir.

L informateur. financier. Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie. mai 2002. Les choses changent. Vous devez savoir. L informateur financier DU GROUPE-CONSEIL EN PROTECTION DU PATRIMOINE MD À LA FINANCIÈRE SUN LIFE Protection contre les créanciers offerte par l assurance-vie mai 2002 Les choses changent. Vous devez savoir.

Plus en détail