Evolution de l échantillon entre 2004 et 2005 SURVEILLANCE VHC N 2
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- Marc St-Laurent
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1 LA LETTRE D'INFORMATION DU SYSTEME DE SURVEILLANCE DU VHC EN PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR SURVEILLANCE VHC N 2 Surveillance continue du virus de l hépatite C dans les centres de dépistage anonyme et gratuit et centres d examen de santé de la région Provence-Alpes-Côte d Azur Un système de surveillance du Virus de l Hépatite C (VHC) a été mis en place en 2004 en région Provence-Alpes-Côte d Azur, auprès des Centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) et des Centres d examen de santé (CES). Il vise à recueillir, de façon continue, différentes données sur le dépistage du VHC et à décrire l évolution de l infection dans la région. Le présent document présente les données recueillies en 2005 et les compare à celles recueillies en Evolution de l échantillon entre 2004 et 2005 ALPES-MARITIMES VAR En 2005, 18 CDAG (21 en 2004) et 2 CES (3 en 2004) ont participé au système de surveillance. Parmi ces CDAG, 3 sont en milieu pénitentiaire et 2 en milieu hospitalier. Deux CDAG et un CES présents en 2004 n ont pas participé en 2005 : les CDAG de Menton et de Hyères qui ont arrêté les consultations et le CES de Marseille. Le CDAG de Barcelonnette a effectué très peu de dépistages du VHC en En 2005, consultants testés pour le VHC ont été inclus et grilles et auto-questionnaires ont été complétés : la double information est disponible pour consultants, un peu moins qu en 2004 (8 073). Les CDAG regroupaient 60,9 % des consultants testés : parmi eux, 140 se sont révélés positifs au test VHC tandis que, parmi les consultants testés en CES, 69 personnes étaient positives [Tableau 1].
2 Tableau 1 Répartition des consultants testés et des consultants ayant une sérologie VHC positive selon la structure, en 2004 (N = grilles complétées) et 2005 (N = grilles complétées) Dép. Structures Nombre de consultants testés Nombre de consultants VHC CDAG des conseils généraux 04 Digne-Les-Bains Manosque Sisteron Barcelonnette Nice Antibes Cannes Grasses Menton 13 1 Maison d arrêt de Grasse Marseille Arenc Marseille St Adrien Marseille Pressensé Aix-en-Provence Maison d arrêt des Baumettes Maison d arrêt de Luynes Toulon Hyères Avignon CDAG de centre hospitalier 05 Centre hospitalier de Briançon Centre hospitalier d Aix-en-Provence Ensemble des CDAG ,2 % 60,9 % 68,8 % ,0 % CES 06 Nice Marseille Toulon Ensemble des CES Ensemble des structures Pourcentage calculé par rapport au total général ,8 % 39,1 % 31,2 % ,0 % 209 Les consultants des CDAG de ville et notamment ceux des maisons d arrêt étaient majoritairement de sexe masculin. Les CDAG de centre hospitalier et les CES ont accueilli plus de consultants de sexe féminin [Tableau 2]. Une augmentation de l usage de drogues par voie nasale parmi les consultants testés Sur les consultants testés qui ont rempli un auto-questionnaire en 2005, 20,9 % se sont déclarés toxicomanes anciens ou actifs (UDVI 1 et/ou par sniff, au cours de la vie) contre 18,8 % en 2004, une augmentation signifi cative (p < 10-3 ). Celle-ci est liée à une augmentation de la toxicomanie par sniff exclusif parmi les consultants des CDAG de maison d arrêt (p = 0,02) et des CES (p = 0,01) alors que la prévalence des UDVI (avec ou sans usage par voie nasale) est restée stable quel que soit le centre [Tableau 3]. Tableau 2 Pourcentage de consultants masculins testés par type de structure en 2004 et 2005 Structure CDAG de ville 52,3 56,0 CDAG de maison d arrêt 89,8 92,8 CDAG de centre hospitalier 47,3 47,4 CES 47,5 46,0 Total 54,6 55,0 Tableau 3 Prévalence de la toxicomanie chez les consultants testés selon le mode d usage et la structure en 2004 et 2005 (N = et 8070 auto-questionnaires, respectivement) (%) Sniffeurs exclusifs UDVI avec ou sans sniff Structures Total p* p* CDAG de maison d arrêt 33,8 39,5 0,02 9,3 8,9 0,82 43,1 48,4 CDAG de ville 21,8 21,1 0,46 3,2 3,2 0,99 25,2 24,5 CDAG de centre hospitalier 24,7 24,5 0,90 1,1 1,9 0,25 25,9 26,4 CES 5,4 6,9 0,01 0,9 0,7 0,36 6,6 7,8 Ensemble 16,0 18,1 < ,5 2,6 0,64 18,8 20,9 * p : résultat du test statistique de la différence entre 2004 et Usagers de drogues par voie intraveineuse La lettre d information du SYSTEME DE SURVEILLANCE DU VHC en Provence-Alpes-Côte d Azur
3 Tableau 4 Prévalence du VHC et taux de cas nouvellement dépistés chez les consultants testés en 2004 (N = 9 177) et 2005 (N = 8 993) Nombre de VHC+ Prévalence du VHC Nombre de nouveaux cas dépistés Taux de cas nouvellement dépistés Nombre de PCR réalisées Nombre de PCR positives (%) ,3 [2,0 ; 2,7] 132 1,5 [1,2 ; 1,7] (61,3) ,3 [2,0 ; 2,7] 142 1,6 [1,3 ; 1,9] (72,7) p 0,99 0,56 0,07 Polymerase Chain Reaction : permet de détecter la présence de l ARN du virus C qui signe l existence d une infection active p = résultat du test statistique de la différence entre 2004 et % 40 % 35 % 30 % 25 % 20 % 15 % 10 % 5 % 0 % Graphique 1 Prévalence de la toxicomanie chez les consultants testés selon le mode d usage et le type de structure en ,1 39,5 24,5 21,1 6,9 Sniffeurs exclusifs N = (86,2 %) Ensemble CDAG de maison d'arrêt CDAG de ville CDAG de centre hospitalier CES 2,9 40 % 30 % 20 % 10 % 0 % Tableau 5 Prévalence du VHC chez les hommes et chez les femmes en fonction du type de structure et de l âge en 2005 (N = consultants*) 8,9 Sniffeurs exlusifs 3,4 1, ,9 UDVI avec ou sans sniff N = 234 (13,8 %) UDVI avec ou sans sniff Hommes Femmes Structures Prévalence Prévalence % IC à 95 % p % IC à 95 % p CDAG de maison d arrêt 7,7 [5,8 ; 10,2] 10,2 [3,8 ; 23,0] p = 0,7 CDAG de ville et hospitaliers 2,2 [1,7 ; 2,9] 1,1 [0,7 ; 1,7] p = 0,004 CES 2,0 [1,3 ; 3,3] 1,3 [0,8 ; 2,0] p = 0,15 Age ,3 [0,1 ; 0,9] 0,6 [0,3 ; 1,3] ,7 [1,9 ; 3,8] 0,6 [0,2 ; 1,5] ,0 [6,2 ; 10,1] < ,7 [2,2 ; 6,1] < ,8 [2,3 ; 6,0] 2,7 [1,5 ; 5,0] 55 ans et + 1,2 [0,5 ; 2,7] 1,2 [0,5 ; 2,5] Ensemble 3,0 [2,5 ; 3,5] 1,3 [1,1 ; 1,9] p : résultat du test statistique de la différence selon l age p : résultat du test statistique de la différence selon le sexe * pour lesquels les grilles et auto-questionnaires sont disponibles En 2005 comme en 2004, la prévalence de la toxicomanie était nettement plus élevée parmi les consultants testés des CDAG de maison d arrêt que parmi ceux des autres structures, quel que soit le mode d usage (p < 10-3 ) [Graphique 1]. Une prévalence du VHC stable entre 2004 et 2005 Parmi les consultants testés en 2005, 2,3 % avaient une sérologie VHC positive soit une prévalence identique à Le taux de sérologies VHC positives nouvellement découvertes en 2005 était de 1,6 %. La PCR était positive chez 72,7 % des 110 personnes testées, un pourcentage un peu plus élevé qu en 2004, à la limite de la signification statistique [Tableau 4]. Dans les CDAG de maison d arrêt, la prévalence du VHC en 2005 était un peu plus élevée chez les femmes (10,2 %) que chez les hommes (7,7 %), de façon non significative (p = 0,7). Par contre dans les CDAG de ville et de centre hospitalier, la prévalence du VHC était significativement plus élevée chez les hommes (2,2 %) que chez les femmes (1,1 %) (p = 0,04). La prévalence du VHC augmentait significativement avec l âge jusqu à ans pour diminuer ensuite (p < 10-3 ), chez les hommes comme chez les femmes [Tableau 5]. Modes de contamination présumés des consultants positifs au test VHC : prédominance de la toxicomanie par voie intraveineuse En 2004 et 2005, le premier mode de contamination présumé retrouvé par les médecins chez les personnes positives au test VHC était l usage de drogues par voie intraveineuse (n = 101 personnes en 2004 (43,9 %) et n = 101 en 2005 (55,2 %)). Parmi les UDVI, 6,0 % avaient consommé de la drogue par voie intraveineuse dans le mois avant l enquête, en Le second mode de contamination le plus fréquent était la consommation de drogue par voie nasale (n = 24 personnes en 2004 (10,4 %) et n = 30 personnes en 2005 (16,4 %)). La contamination serait liée à une exposition à des produits sanguins pour 16 personnes en 2005 (8,7 %) et 20 en 2004 (8,7 %). Parmi les 11 personnes dépistées en 2005 pour lesquelles nous disposons de l année présumée d exposition aux produits sanguins, 5 auraient été contaminées après Les contaminations présumées par tatouage ou piercing et celles
4 d origine inconnue ont baissé entre 2004 et 2005 : 10 personnes positives au test VHC ont déclaré avoir été tatouées en 2005 contre 24 en 2004 ; 6 contaminations d origine inconnue en 2005 contre 28 en 2004 [Graphique 2]. Prévalence du VHC chez les toxicomanes testés : près d un UDVI sur deux positif En 2005 comme en 2004, environ un UDVI sur deux était positif au test VHC, alors que chez les usagers de drogue par voie nasale et chez les personnes non toxicomanes, la prévalence était beaucoup plus faible [Tableau 6]. Entre ces deux années, la prévalence du VHC chez les UDVI est restée stable ; on observe juste une diminution à la limite de la significativité pour les UDVI actifs [Tableau 6] mais le faible nombre de cas ne permet pas de conclure. Chez les sniffeurs exclusifs, la prévalence du VHC a diminué de manière significative (p = 0,01) entre ces deux années. Parmi les 232 UDVI avec ou sans usage de drogue par voie nasale testés en 2005, 182 n avaient pas d antécédent d hépatite C connu. Parmi eux, 29,7 % étaient positifs au VHC et ont donc été nouvellement dépistés (soit 54 personnes [Tableau 7]). Le taux correspondant en 2004 était un peu moins élevé, de façon non significative. Par contre, chez les sniffeurs exclusifs, le taux de cas nouvellement dépistés a significativement baissé (p = 0,002). Ce taux n a pas significativement varié chez les personnes non toxicomanes [Tableau 7]. Graphique 2 Répartition des modes de contamination présumés en 2005 chez les 209 consultants VHC+ Soins invasifs, séjours à l'étranger (3,8 %) 7 Tatouage ou piercing sans MUU* (5,5 %) 10 Partage d'accessoires de toilette avec une personne VHC+ (2,7 %) 5 Partenaire sexuel(le) VHC+ ( 2,7 %) 5 Endoscopie (1,6 %) 3 *MUU = Matériel à usage unique Sniff exclusif (16,4 %) Tableau 6 Prévalence du VHC chez les toxicomanes testés selon le mode d usage en 2004 (N = 8 379) et 2005 (N = 8 042) Inconnu (3,3 %) 6 Produits sanguins ou greffes ( 8,7 %) 16 UDVI avec ou sans sniff (55,2 %) Mode d usage N Prévalence N Prévalence p Total UDVI : UDVI avec ou sans sniff ,3 [36,9 : 50,0] ,8 [38,4 ; 51,5] 0,7 UDVI exclusifs 51 56,9 [44,3 ; 70,4] 44 43,2 [28,7 ; 58,9] 0,18 dont UDVI exclusifs actifs (3) 11 72,7 [39,3 ; 92,7] 14 35,7 [14,0 ; 64,4] 0,06 UDVI avec sniff ,4 [32,3 ; 47,0] ,2 [38,0 ; 52,6] 0,26 Sniffeurs exclusifs ,0 [1,3 ; 2,9] ,9 [0,5 ; 1,6] 0,01 Total toxicomanes (UDVI et/ou Sniff) ,0 [6,7 ; 9,5] ,9 [5,8 ; 8,3] 0,25 dont toxicomes actifs (4) 564 6,0 [4,3 ; 8,4] 546 6,4 [4,6 ; 8,9] 0,79 Non toxicomanes ,0 [0,8 ; 1,3] ,2 [1,0 ; 1,6] 0,9 Nombre de consultants pour lesquels un test VHC a été déclenché après l identification du facteur de risque au cours d un entretien p = résultat du test statistique de la différence entre 2004 et 2005 (3) UDVI exclusifs actifs : toxicomanes ayant injecté au moins une fois dans le mois précédant l enquête (4) Toxicomanes actifs : toxicomanes ayant injecté et ou sniffé au moins une fois dans le mois précédant l enquête Tableau7 Taux de cas nouvellement dépistés chez les toxicomanes testés, selon le mode d usage en 2004 (N = 8 379) et 2005 (N = 8 042) Mode d usage Nombre de cas sans antécédent de VHC connu Taux de cas nouvellement dépistés Nombre de cas sans antécédent de VHC connu Taux de cas nouvellement dépistés Total UDVI : UDVI avec ou sans sniff ,8 [17,8 ; 31,4] ,7 [23,3 ; 37,0] 0,2 UDVI exclusifs 33 33,3 [18,6 ; 51,9] 35 28,6 [15,2 ; 43,6] 0,7 dont UDVI exclusifs actifs (3) 6 50,0 [14,2 ; 86,5] 12 25,0 [6,7 ; 57,2] 0,6 UDVI avec sniff ,6 [15,2 ; 29,5] ,9 [22,8 ; 38,1] 0,1 Sniffeurs exclusifs ,3 [0,8 ; 2,1] ,3 [0,1 ; 0,9] 0,002 Toxicomanes (UDVI et/ou Sniff) ,9 [3,0 ; 5,0] ,6 [2,8 ; 4,7] 0,7 dont toxicomanes actifs (4) 530 3,0 [1,8 ; 5,0] 531 3,8 [2,4 ; 5,9] 0,5 Non toxicomanes ,8 [0,7 ; 1,7] ,9 [0,7 ; 1,1] 0,9 Taux des cas nouvellement dépistés : il s agit du taux des cas nouvellement dépistés parmi les consultants testés (approximation de l incidence) : (nombre de cas positifs sur la période - cas antérieurs positifs) / (nombre de consultants pour qui une sérologie a été déclenchée - cas antérieurs positifs) p = résultat du test statistique de la différence entre 2004 et 2005 (3) UDVI exclusifs actifs : toxicomanes ayant injecté au moins une fois dans le mois précédant l enquête (4) toxicomanes actifs : toxicomanes ayant injecté et ou sniffé au moins une fois dans le mois précédant l enquête p La lettre d information du SYSTEME DE SURVEILLANCE DU VHC en Provence-Alpes-Côte d Azur
5 Tableau 8 Prévalence du VHC chez les UDVI avec ou sans sniff en fonction de l ancienneté de la toxicomanie Année 2004 Année 2005 Période de début de l usage de drogue par voie intraveineuse chez les UDVI avec ou sans sniff N Tableau 9 Analyse des facteurs de risque de séropositivité au VHC chez les consultants de CDAG et de CES, régression multiple de Poisson, janvier 2004 à juin 2006 (N = consultants) Facteurs de risque Population de référence RR p IC à 95% CDAG de maison d arrêt CDAG de ville et hospitaliers 1,6 <10-3 [1,3 ; 2,1] Sexe masculin sexe féminin 1,2 0,3 [0,9 ; 1,6] 2 ème semestre 2004 (3) 0,96 0,8 [0,7 ; 1,3] 1 er semestre 2005 (3) 0,8 0,3 [0,6 ; 1,2] 1 er semestre ème semestre 2005 (3) (3) 1,0 0,9 [0,7 ; 1,4] 1 er semestre 2006 (3) 0,7 0,1 [0,5 ; 1,1] UDVI non toxicomanes 31,7 <10-3 [23,9 ; 42,1] Sniffeurs exclusifs 1,5 0,048 [1,0 ; 2,3] ans ans 2,9 <10-3 [1,8 ; 4,5] ans 5,6 <10-3 [3,6 ; 8,7] ans 7,9 <10-3 [4,9 ; 12,7] 55 ans et plus 3,9 0,006 [1,5 ; 10,5] RR : risque relatif p : résultat du test statistique de significativité du RR (3) : correspond à la période où le test VHC a été réalisé Tableau 10 Coinfection VHC-VIH et VHC-VHB Nombre de sérologies positives VHC+ VHC (%) 2005 (%) p 2004 (%) 2005 (%) p VIH+ 4,8 5,3 0,8 0,4 0,4 0,7 AgHbs+ 2,0 3,9 1,5 2,3 Hépatite B ancienne 40,0 39,8 7,3 10,4 ou guérie 0,9 < 10-3 Consultants vaccinés contre le VHB 16,0 16,5 47,0 27,9 p : résultat du test statistique de la différence entre 2004 et 2005 Prévalence N de sérologies Nombre positives Prévalence <= ,0 [47,9 ; 63,8] ,8 [49,4 ; 65,8] > ,4 [8,9 ; 27,9] ,5 [14,2 ; 33,5] p p < 10-3 p < 10-3 N : nombre d UDVI avec ou sans sniff testés pour lesquels l année de début de toxicomanie est disponible p : résultat du test de la différence entre les deux périodes de début pour chaque année En 2004 comme en 2005, la prévalence du VHC chez les UDVI anciens (date de début de la toxicomanie avant 1995) était significativement supérieure à celle des UDVI plus récents (p < 10-3 ) [Tableau 8]. Analyse globale des facteurs associés au risque de séropositivité au test VHC Une analyse de régression multiple a été effectuée pour étudier les facteurs associés à une sérologie VHC positive à partir des données recueillies de janvier 2004 à juin Les résultats montrent que l usage de drogues par voie intraveineuse reste le facteur de risque le plus important de contamination par le VHC, avec un excès de risque extrêmement élevé. L usage de drogues par voie nasale est aussi associé à un excès de risque, beaucoup plus modéré. Mais, indépendamment de ces facteurs de risque, le fait d être incarcéré est aussi associé à un excès de risque de 60 % nettement significatif. L analyse ne montre pas de variation significative de la prévalence du VHC au cours de la période d étude, même si une tendance à la baisse, qui devra être confirmée, est observée au 1 er semestre 2006 [Tableau 9]. Enfin, aucun des autres facteurs de risque déclarés dans les auto-questionnaires n était associé à la séropositivité VHC. Coinfections VHC-VIH et VHC-VHB Parmi les 169 personnes VHC+ testées pour le VIH en 2005, 9 (5,3 %) étaient aussi séropositives pour le VIH [Tableau 10]. Cette prévalence n était pas significativement différente de celle observée en Parmi les 103 consultants des CDAG qui avaient une sérologie VHC positive et testés pour le VHB, 39,8 % avaient une hépatite B ancienne ou guérie, 16,5 % avaient été vaccinés Source des tableaux et graphique : Centres participant au système de surveillance continue de l hépatite C en PACA, année exploitation ORS PACA
6 LA LETTRE D'INFORMATION DU SYSTEME DE SURVEILLANCE DU VHC EN PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR SURVEILLANCE VHC N 2 et 3,9 % (2,0 % en 2004) avaient une sérologie VHB positive indiquant une infection récente ; ces chiffres n étaient pas significativement différents de ceux observés en 2004 [Tableau 10]. Conclusion Entre 2004 et 2005, la prévalence du VHC chez les consultants des CDAG et des CES participant au système de surveillance de cette infection en région PACA est restée stable (2,3 %) ainsi que le taux de cas nouvellement dépistés (1,6 %). Cependant les résultats indiquent un pourcentage d infections actives en 2005 un peu plus élevé qu en 2004, même si la différence n est qu à la limite de la signification statistique. La prévalence du VHC est aussi restée à peu près stable, entre 2004 et 2005, chez les UDVI avec ou sans usage de drogues par voie nasale (environ 45 %). L usage de drogues par voie veineuse reste le mode de contamination le plus fréquemment retrouvé parmi les personnes positives au test VHC. Le risque relatif de séropositivité VHC pour ce facteur de risque est conforme aux résultats d études internationales [1,2]. La prévalence du VHC chez les UDVI anciens (date de début de la toxicomanie avant 1995) était significativement supérieure à celle des UDVI plus récents. Ce résultat est probablement lié aux politiques de prévention de la transmission du VHC dans cette population depuis plusieurs années. Mais cette interprétation est à nuancer car des cas nouvellement dépistés continuent d être observés en 2004 comme en 2005 parmi les UDVI actifs. La prévalence du VHC et le taux de cas nouvellement dépistés ont significativement baissé entre 2004 et 2005 parmi les usagers de drogue par voie nasale, second mode de contamination le plus fréquent. La poursuite du recueil dans le cadre de ce système de surveillance permettra de vérifier si cette tendance se poursuit. Enfin, l analyse de régression multiple effectuée montre que le fait d être incarcéré est aussi associé, de façon indépendante d une toxicomanie (déclarée par les consultants) à un excès de risque de séropositivité VHC nettement significatif. Il est possible que ce résultat soit lié à une prévalence plus importante des facteurs de risque du VHC chez les personnes incarcérées par rapport au reste de la population, facteurs de risque qui pourraient ne pas avoir toujours été déclarés dans les auto-questionnaires. Références 1. Grace E. et al. Prevalence and incidence of HIV, hepatitis B virus and hepatitis C virus infections among males in Rhode Island prisons. Am. J Public Health, 2004, 94: Champion JK et al. Incidence of hepatitis C virus infection and associated risk factors among Scottish prison inmates: a cohort study. Am J Epidemiol., 2004, 159: Surveillance VHC N 2 - Février 2007 Editeur : ORSPACA 23 rue Stanislas Torrents Marseille Directeur de la publication : Dr P. VERGER Dépôt légal : JUIN 2003 N d ISSN : Tirage : exemplaires Imprimeur : Espace Imprimerie - Marseille Observatoire Régional de la Santé Provence-Alpes-Côte d Azur 23, rue Stanislas Torrents Marseille.France Tél.:(+33) / Fax :(+33) Courriel : accueil@orspaca.org / Site Internet :
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