RAPPORT DE STAGE. Présenté pour l obtention des grades de. Ingénieur généraliste de l Ecole Nationale d Ingénieurs de Metz

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "RAPPORT DE STAGE. Présenté pour l obtention des grades de. Ingénieur généraliste de l Ecole Nationale d Ingénieurs de Metz"

Transcription

1 RAPPORT DE STAGE Présenté pour l obtention des grades de Ingénieur généraliste de l Ecole Nationale d Ingénieurs de Metz et Master 2 de l Université de Lorraine Spécialité : Mécanique et Energétique par Manuel ESPINOSA Couplage d'une monocellule de pile à combustible du type PEM avec des supercapacités pour étudier les gains en termes de rendement et de durée de vie Soutenu publiquement le 12 juin 2015 devant le jury composé de : Tuteurs : M. Gaël MARANZANA Professeur, UL, LEMTA, Nancy M. Jérôme DILLET Ingénieur de recherche, CNRS, LEMTA, Nancy Examinateurs : M. David LACROIX Professeur, UL, LEMTA, Nancy M. François RIMBERT Maître de conférences, ENIM, Metz Mme. Anne-Sophie BONET Maître de conférences, ENIM, Metz Laboratoire d Énergétique et de Mécanique Théorique et Appliquée - UMR , avenue de la Forêt de Haye, BP Vandœuvre-lès-Nancy

2 2

3 3 Sommaire Sommaire... 3 Avant-propos... 5 Remerciements Introduction Histoire des piles à combustible Types de piles à combustible Principe de fonctionnement des piles PEM Supercapacités Hybridation d une pile à combustible par des SC s Caractérisation et paramétrisation d une SC Modèle à deux branches Identification des paramètres et Résultats Validation numérique du modèle et des paramètres Caractérisation et paramétrisation d une monocellule de PAC Modèle de PAC Identification des paramètres Tension délivrée par une PAC selon les conditions de fonctionnement Réponse de la PAC lors des phases de changement de charge Rendement du système non hybride Modèle de PAC en prenant en compte Caractérisation d un système hybride PAC/SC Modèle du système hybride PAC/SC Réponse du système hybride lors des phases de changement de charge Estimation du rendement du système hybride Conclusions Bibliographie Annexes... 53

4 4

5 5 Avant-propos Avec l ambition de devenir un ingénieur chercheur performant et grâce à l accord de double diplôme entre l École Nationale d Ingénieurs de Metz et l'université de Lorraine, je me suis engagé dans la réalisation d un master 2 dans le but de devenir chercheur scientifique. Une opportunité qui m a permis d approfondir mes connaissances dans le domaine de l énergie et de la mécanique. Motivé pour avoir une première expérience dans le milieu scientifique, j ai eu l opportunité de faire mon stage de master au sein du laboratoire LEMTA, à Nancy, qui m a accueilli du 15 février 2015 au 15 juillet Ayant un grand intérêt pour la filière hydrogène et la transition énergétique depuis longtemps, j ai pu travailler dans l amélioration du rendement des piles à combustible avec des supercapacités. Un sujet qui m a fait découvrir le fonctionnement d une des technologies les plus prometteuses dans l intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques. D ailleurs, j ai pu découvrir toute l organisation et la logistique qui est derrière un laboratoire et qui permet que tous ses chercheurs se joignent pour atteindre un même objectif, le progrès de la science. Mon stage au LEMTA m a permis de confirmer mon intérêt pour ces sujets et m a également donné envie de continuer à travailler dans le domaine de la recherche, ceci dans le but de préparer une thèse doctorale. Remerciements Je suis très honoré d avoir fait mon stage au sein du groupe pile à combustible du laboratoire LEMTA, et tout d abord je veux remercier vivement Gaël MARANZANA et Jérôme DILLET, mes tuteurs de stage. Je leur suis particulièrement reconnaissant pour la confiance qu ils m ont accordée, leur soutien, leur enseignement, et aussi pour tous les conseils personnels qu ils m ont donnés. Ils ont eu un rôle très important dans la réussite de ce stage. Je veux remercier également mes collègues du groupe pile à combustible, Olivier LOTTIN, Sofyane ABBOU, Remy SELLIN, Thomas GAUMONT et Thomas SINNIG. L accueil chaleureux qu ils m ont réservé m a permis de m'adapter dans un environnement nouveau. J ai vraiment apprécié leur compagnie et je garde un enseignement de chacun d entre eux. Finalement, mes remerciements s adressent à Dieu, à ma famille, à mes amis et aussi aux membres du jury qui ont accepté de juger mon travail.

6 6

7 7 1. Introduction Les piles à combustible (PAC s) sont des convertisseurs d énergie permettant d exploiter la génération électrochimique d électricité et de chaleur à partir de l oxydation d un combustible et de la réduction d un oxydant. Contrairement aux batteries, les piles à combustible ne fonctionnent pas comme dispositifs de stockage d énergie, mais elles produisent de l électricité lorsqu elles sont alimentées en réactif. Parmi les applications des PAC s on rencontre l alimentation des voitures électriques, des chariots élévateurs, des systèmes de cogénération, d appareils électriques portables, d équipements du fantassin, des systèmes auxiliaires de puissance, entre autres Histoire des piles à combustible En 1800, William Nicholson a découvert accidentellement le phénomène de l électrolyse pendant qu il étudiait le fonctionnement des batteries. Cependant, ce n est qu en 1838, grâce aux expériences sur l électrolyse faites par l Allemand Christian Friedrich Schönbein que l effet pile à combustible a été découvert. Dans son expérience, il a constaté qu après avoir coupé l alimentation en courant des électrolyseurs, les gaz obtenus produisent un courant électrique en sens inverse du courant initial. En 1839, William Robert Grove a rencontré Schönbein lors d une conférence à Birmingham où ils ont partagé leurs recherches. Cette même année Grove a réalisé sa célèbre expérience avec une pile à combustible hydrogène-oxygène avec des électrodes en platine et de l acide sulfurique utilisé comme électrolyte. Figure 1. Expérience de W.R.Grove avec la première pile à combustible en [1] Malheureusement le développement des piles à combustible a traversé des périodes d abandon en raison des nombreuses difficultés techniques présentées en comparaison avec d autres méthodes de stockage d électricité.

8 Types de piles à combustible Les piles à combustible peuvent être classifiées selon de nombreux critères, les plus souvent utilisés sont la nature de leur électrolyte (qui leur donne leur nom), leur température de fonctionnement et la nature des ions échangés dans l électrolyte. Actuellement on peut distinguer 6 grandes catégories de piles à combustible. - AFC Alkaline Fuel Cell - PEMFC Proton Exchange Membrane Fuel Cell - DMFC Direct Methanol Fuel Cells - PAFC Phosphoric Acid Fuel Cell - MCFC Molten Carbonate Fuel Cell - SOFC Solid Oxide Fuel Cell Figure 2. Différents types de piles à combustible selon leur électrolyte et la nature d ions échangés. [1] Les piles à faible température sont plutôt employées pour les applications portables et de transport dont la chaleur générée par la pile n est généralement pas utilisée. En revanche, les piles à forte température sont utilisées pour des installations stationnaires de cogénération où la chaleur est fortement valorisée. Étant donné que l objectif principal de ce stage est d étudier le couplage d'une monocellule de pile à combustible du type PEM avec des supercapacités, le principe de fonctionnement d autres piles différentes ne sera pas traité ici.

9 Principe de fonctionnement des piles PEM Dans une pile à combustible du type PEM (pile avec membrane échangeuse de protons) l hydrogène est utilisé comme combustible et l oxygène (pur ou dans l air) comme comburant. La pile est composée de deux électrodes électriquement isolées l une de l autre par une membrane électrolytique conductrice de protons qui garantit le transport des ions depuis l anode vers la cathode. Des couches de diffusion ou Gaz Diffusion Layers (GDL) permettent la distribution optimale et homogène des gaz. L ensemble des GDL + électrodes + électrolyte est appelé Membrane Electrode Assembly (MEA) et il est placé entre deux plaques bipolaires qui garantissent l approvisionnement des gaz. Figure 3. Représentation schématique d une pile à combustible. [2] La réaction électrochimique globale peut être divisée en deux demi-réactions. L Hydrogen Oxidation Reaction (HOR) ou oxydation de l hydrogène, a lieu dans l anode et permet la production des ions d hydrogène et la libération des électrons. Ceux-ci devront passer dans un circuit électrique externe vers la cathode où ils réagissent avec l oxygène et avec les protons en produisant de l eau. Cette dernière réaction est appelé Oxygen Reduction Reaction (ORR). HOR à l anode : ORR à l cathode : Réaction globale : avec la variation d enthalpie. L électrolyte des piles du type PEM est une membrane polymère qui permet la circulation de protons, mais elle est un isolant pour les électrons. La membrane a une épaisseur comprise entre et et elle est le plus souvent en Nafion. Les électrodes sont réalisées en graphite poreux pour permettre l accès du combustible et ils ont une épaisseur d environ.

10 Thermodynamique Énergie chimique totale et potentielle de référence Dans des conditions standards et selon que l eau soit produite sous forme vapeur ou liquide, la quantité d énergie chimique libérée pendant la réaction globale peut être définie à l aide de la notion d enthalpie de réaction comme : Cette notion d enthalpie de réaction permet de définir un potentiel de référence (maximum) que la pile peut fournir si toute l énergie chimique est transformée en énergie électrique sans dégagement de chaleur. avec la constante de Faraday, et le nombre d électrons transférés par mole d. Énergie dissipée sous forme de chaleur Même dans les conditions idéales, une partie de l énergie totale de la réaction est nécessairement dissipée sous forme de chaleur. Le paramètre associé à cette production de chaleur est la variation d entropie qui, comme la variation d enthalpie, dépend des conditions de fonctionnement et de l état de l eau produite.

11 11 La production de chaleur générée par la variation d'entropie est exprimée comme : Il est importante de rappeler que pour que l eau soit produite sous forme vapeur, il est nécessaire d'incrémenter la pression d entrée des gaz jusqu à la pression saturante à la température standard, car en dessous de la vapeur d eau ne peut pas exister à la pression standard. La variation d énergie dans une réaction chimique est connue comme l énergie libre de Gibbs et elle est définie aussi comme l énergie disponible pour effectuer un travail externe, c est-à-dire un travail électrique. L énergie libre de Gibbs est égale selon qu on considère l eau sous forme liquide ou sous forme vapeur malgré le fait que [3]. Cela peut être expliqué par le fait que dans des conditions de saturation, la différence entre ces deux enthalpies est due uniquement à la chaleur latente de vaporisation, et par conséquent l énergie libre de Gibbs reste constante. En l absence de pertes électriques, toute l'énergie libre de Gibbs serait convertie en énergie électrique, avec une tension réversible définie comme : Dans des conditions standards de température et de pression, la tension réversible est égale à et ses variations avec la température peuvent être calculées avec l expression empirique suivante : [4]

12 12 Néanmoins, cette valeur de tension reste idéale, et la tension à vide (open circuit voltage) qu une cellule de pile à combustible PEM pourra fournir sera inférieure. L équation de Nernst permet d estimer la tension à vide prenant en compte les pertes induites par la limitation de concentration des gaz comme: avec l activité chimique, étant le rapport entre la pression partielle du gaz considéré et la pression standard (dans les cas des gaz parfaits) : La tension à vide théorique a une valeur proche de pour une température de fonctionnement de, mais expérimentalement, sa valeur est de l ordre de Courbe de polarisation En fonctionnement, lorsqu un courant est produit il y a des pertes de tensions additionnelles qui apparaissent dans la pile à cause des irréversibilités. Figure 4. Pertes de tension dans une pile à combustible. [5] Les pertes de tension à faibles densités de courant sont attribuées à l activation des demi-réactions électrochimiques qui se produisent à la surface des couches actives. Ces pertes d activation correspondent à l énergie nécessaire pour démarrer les réactions et dépasser leur «barrière» d activation. La cinétique de la réduction de l oxygène, étant plus lente que l oxydation de l hydrogène, conduit à des surtensions plus importantes à la cathode. Lorsque le courant augmente, une résistance au transport des charges vient s ajouter aux pertes, attribuée à la conduction protonique dans la membrane et aux résistances électriques des interfaces.

13 13 Enfin aux forts courants, des pertes dites de concentration apparaissent. Le transport de matière vers les couches actives est limité par la présence d eau liquide qui empêche la diffusion des gaz. L apport des réactifs n est plus assez rapide par rapport à la cinétique des réactions. La tension délivrée par une PAC est une fonction de la densité de courant et elle est calculée comme la soustraction entre la tension à vide et les surtensions additionnelles (Equation (1)). En mesurant la tension délivrée par le système à différents valeurs de densité de courant on peut tracer la courbe de polarisation du système (Figure 5). (1) Figure 5. Courbe de polarisation d un PEMFC. (Courbe bleue). [6]. A une valeur de courant nominal, la tension d'une cellule élémentaire est d environ. Pour obtenir des tensions plus importantes, plusieurs cellules sont reliées pour former des stacks, Figure 6. Figure 6. Stack de cellules élémentaires de PAC. [7].

14 Supercapacités Les SC s constituent une technologie de stockage, d énergie spécifique supérieure à celle des condensateurs usuels, et de puissance spécifique supérieure à celle des accumulateurs électrochimiques (batteries). Les SC s ainsi que les condensateurs courants sont typiquement constitués de deux électrodes métalliques séparées par un matériau diélectrique. L énergie est stockée sous forme de charges électriques induites au voisinage de l interface électrode-diélectrique, par l application d une différence de potentiel entre ces deux électrodes. Le rapport de la charge stockée sur la tension appliquée est connu sous le nom de capacitance, ou capacité, et il est représentatif de l aptitude du dispositif à stocker de l énergie. (2) avec la capacitance, la charge électrique, la tension appliquée, la constante diélectrique du matériau isolant, sa surface et son épaisseur. Figure 7. Schéma du principe de fonctionnement des SC. [8]. La différence entre un condensateur courant et une supercapacité se situe dans le remplacement du matériau diélectrique par un électrolyte fluide et l implémentation des électrodes en matériaux poreux permettant une grande augmentation de la surface de contact et donc une augmentation du nombre de charges stockées. La technologie actuellement la plus répandue, pour ce qui est des matériaux d électrodes, est celle du charbon actif présentant des surfaces spécifiques typiques de à, immergées dans un solvant organique. Ils ne posent pas de problème de corrosion des collecteurs métalliques mais imposent des mesures de sécurité en raison de leur toxicité et de leur inflammabilité. De plus, leur plage de stabilité en température, comprise en moyenne entre -40 C et 70 C, interdit leur utilisation dans des applications où les échauffements peuvent être conséquents, y compris à titre accidentel [9].

15 15 En revanche, la technologie des SC s avec des électrolytes aqueux, représente une alternative viable pour l hybridation avec des piles à combustible. Leur stabilité en température comprise en moyenne entre -10 C et 90 C, et l absence de risque d inflammation en font de bons candidats pour des applications dans un contexte thermique défavorable Hybridation d une pile à combustible par des SC s En milieux aérobies, les piles à combustible présentent une autonomie potentiellement illimitée et une densité énergétique qui tend vers celle des réservoirs de stockage de l hydrogène. En revanche, leur densité de puissance reste inférieure à celle des batteries et des supercapacités. A l opposé, les supercapacités offrent d excellentes valeurs de puissance spécifique tandis que l énergie spécifique reste faible (voir Figure 8). Figure 8. Diagramme de Ragone. L hybridation de piles à combustible du type PEM avec de supercapacités est susceptible d apporter: - Une densité de puissance supérieure à celle obtenue avec une PAC seule pendant les phases de fonctionnement transitoire, c est-à-dire, lors de phases de cyclage, d arrêt et de démarrage du système. - Une densité énergétique supérieure à celle obtenue avec de supercapacités seules qui tend vers celle des réservoirs de stockage de l hydrogène. - Une amélioration de la durée de vie de la PAC, puisque les supercapacités limitent les transitions de potentiel qui peuvent dissocier les nanoparticules de platine présentes dans les électrodes et par conséquent diminuer le rendement catalytique des réactions de redox et donc le rendement électrique du système. Le carré bleu sur la Figure 8, montre le domaine visé par les systèmes hybrides PAC/SC.

16 16

17 17 2. Caractérisation et paramétrisation d une SC Ce chapitre présente les différentes approches, théoriques et pratiques, qui ont permis la validation d un modèle équivalent de supercapacité. L objectif étant de sélectionner un modèle avec un degré de complexité ne pénalisant ni la précision, ni l accessibilité à la détermination de ses paramètres, nous avons été amenés à reprendre les études faites par F. Belhachemi lors de sa thèse de doctorat [10]. Le lecteur pourra ainsi s y référer pour approfondir ses connaissances sur la modélisation des SC s et sur la théorie de la couche double électrique Modèle à deux branches Le modèle à deux branches, établi dans son principe par R. Bonert et L. Zubieta [11]-[12], repose sur la partition de l énergie électrostatique des supercapacités dans une énergie rapidement stockée ou disponible, et dans une énergie lentement stockée ou disponible. On parle donc d une première branche dite principale, qui rend compte de l évolution de l énergie durant les événements de charge ou de décharge, et d une branche dite lente, qui vient en complément de la première pour décrire la redistribution interne des charges après lesdits événements. Figure 9. Modèle à deux branches [10]. La Figure 9, montre que ce modèle conçoit une capacité variable pour la branche principale. Celle-ci tient compte, d une part de la nature distribuée de la charge stockée, et d une autre part de la dépendance non-linéaire de la charge stockée vis-à-vis du potentiel électrique. Néanmoins, et dans un souci de simplicité, sera supposée constante. Nous verrons qu un modèle avec deux capacités constantes est suffisant pour décrire le comportement des SC s testées lors de ce projet. Il est important aussi à noter, que ce modèle est basé sur l hypothèse que les deux branches possèdent des constantes de temps largement distinctes, et pourtant il est possible de supposer que la branche lente reste quasiment inactive pendant les phases de charge et de décharge.

18 Identification des paramètres et La Figure 10 montre la réponse en tension d une SC, préalablement déchargée, à un échelon de courant constant. En jaune sont représentés les différents points d intérêt qui permettent d estimer les paramètres du modèle. U 5 U 2 U 1 U 3 U 0 U 4 I t0 t 2 Figure 10. Schéma de principe d Identification des paramètres. Grâce à l inactivation supposée de la branche lente pendant la phase de charge, le circuit équivalent peut être divisé en deux circuits équivalents, un pour la phase de charge ou décharge, et un pour la phase de redistribution de la charge stockée. Figure 11. Circuit équivalent pendant la phase de charge. Avec l équation du circuit équivalent, équation (3), et sachant qu à l instant initial de la charge il n y a pas de charges stockées sur on peut estimer la valeur de la résistance d accès à la SC, équation (4). (3)

19 19 Connaissant l amplitude et la durée de l échelon de courant imposé on peut calculer la charge totale stockée et donc la valeur de, équation (5). (4) avec (5) Une fois que le courant de charge est coupé, il commence la phase de redistribution de la charge stockée et le circuit équivalent prend la forme présentée sur la Figure 12. Figure 12. Circuit équivalent pendant la phase de redistribution de la charge stockée. Dans cette phase, la charge totale stockée est redistribuée entre les deux capacités, et un courant apparait dans le circuit. Par conséquent, on peut écrire que : (6) (7) La valeur initiale de peut être estimée en mesurant la pente initiale de la variation en tension entre les points 3 et 4 (voir Figure 10). (8) Sachant qu au départ de la phase de répartition il n y a pas de charges stockées sur peut calculer comme : on Après une durée de temps, la tension aux bornes de la SC n évolue que très lentement. Les tensions et sont alors supposées égales à une même valeur, et l équation de conservation de la charge stockée permet d établir l équation (10) pour estimer. (9) (10)

20 Résultats Les supercapacités étudiées lors de ce projet sont des capacités à double couche électrochimique de type organiques dont les spécifications sont montrées dans les tableaux ci-dessous. 2 SC s avec des spécifications similaires mais différents fabricants ont été choisies pour valider le modèle et une 3ème SC avec une valeur de capacité supérieure pour étudier l influence de ce paramètre sur l amélioration du rendement du système hybride. Elles seront par la suite représentées par les lettres A, B et C afin de les différencier. Spécifications SC A Tension de travail 2.7 V Tension maximale 3.0 V Capacitance 100 F Tolérance de capacité -10% to +30% (20 C) Température de fonctionnement -40 C to 65 C Spécifications SC B Tension de travail 2.7 V Tension maximale 2.85 V Capacitance 100 F Tolérance de capacité -5% to +10% Température de fonctionnement -40 C to 65 C Spécifications SC C Tension de travail 2.7 V Tension maximale 2.85 V Capacitance 350 F Tolérance de capacité -5% to +10% Température de fonctionnement -40 C to 65 C Tableau 1. Spécifications techniques des supercapacités. Bien que certaines informations soient fournies par le constructeur, la mesure et la détermination d un modèle équivalent et de ses paramètres permettent une meilleure compréhension de son fonctionnement. Etant donné que dans une possible architecture hybride de PAC avec des SC, les SC s pourront se retrouver dans un environnement entre et, la température de la SC a été contrôlée en vue de pouvoir déterminer sa possible influence sur les performances, c est-à-dire, des possibles changements de ces paramètres.

21 21 En outre, toutes les expériences de caractérisation des SC s ont été faites en respectant une tension maximale aux bornes de. Cette limite reste inoffensive pour les SC s et en plus, elle ne sera jamais dépassée par la tension délivrée par une monocellule de PAC. Dans le tableau suivant il paraît évident que les paramètres obtenus d après des expériences à différentes valeurs de température environnementale pour une SC du type A ne présentent pas de variations significatives. Par conséquent, les paramètres des SC s étudiées ont été réalisés à température ambiante et considérés comme constants. Néanmoins, la température des SC s ne pourra jamais dépasser selon les spécifications des fabricants. SC A Branche principal Branche lente T [ C] R1 [Ω] C1 [F] R2 [Ω] C2 [F] Tableau 2. Variation des paramètres du modèle à deux branches en fonction de la température environnementale. En cherchant des valeurs de capacité supérieures et des valeurs des résistances d accès aux SC s inférieures, des expériences avec deux SC s branchées en parallèle ont aussi été faites. Chaque paire de SC s a donc été paramétrée suivant la méthode décrite dans le chapitre précédent. Le tableau ci-dessous présente les résultats obtenus. SuperCapacité R1 [Ω] C1 [F] R2 [Ω] C2 [F] R² SC A SC A // SC B SC B // SC C SC C // Tableau 3. Paramètres caractéristiques des supercapacités étudiées. Pour la branche principale il est facile de voir que le fait de mettre deux SC s en parallèle du même type divise la résistance et augmente la capacité par un facteur approximatif de 2. Dans la section suivante, le modèle équivalent de SC et les paramètres mesurés seront validés et comparés avec les réponses expérimentales en tension des SC s.

22 Validation numérique du modèle et des paramètres En prenant le circuit équivalent du modèle à deux branches (Figure 13) et en appliquant la loi de Kirchhoff et la loi de maille, il est possible d écrire deux équations différentielles (11)-(12) que peuvent être résolues numériquement par la méthode de Runge-Kutta. Figure 13. Circuit équivalent du modèle à deux branches. (11) (12) La solution de ces équations avec un profil de courant donné (matrice ) nous permet de prédire la réponse en tension de la SC. La Figure 14 met en évidence que le modèle à deux branches (courbe bleue) se rapproche de la réponse réelle de la SC (courbe rouge), mais qu il ne la décrit pas exactement. La dépendance non-linéaire de la charge stockée fait que la valeur de et même la valeur de ne sont pas constantes, mais qu elles varient vis-à-vis du potentiel électrique aux bornes de la SC, et par conséquent la pente de tension semble varier pendant la charge et la décharge. Il est aussi évident que le comportement électrique des SC s, durant les temps très courts est loin d être purement résistif, et correspond plutôt à un comportement du type ligne de transmission.

23 23 Figure 14. Comparaison expérience vs simulation. La Figure 15 présente un modèle équivalent des SC s qui prend en compte le comportement du type ligne de transmission et sa solution ainsi que d autres modèles de SC peuvent être retrouvés sur la thèse doctorale de F. Belhachemi [10]. Figure 15. Circuit équivalent avec une ligne de transmission. En mettant en avant le désir d avoir un modèle le plus simple possible, on a décidé de garder le modèle à deux branches qui lors des expériences a démontré être plus que suffisant.

24 24

25 25 3. Caractérisation et paramétrisation d une monocellule de PAC L image ci-dessous présente la monocellule de PAC qu on cherche à modéliser et dont on souhaite paramétrer le fonctionnement. Il s agit d une monocellule de PAC avec une surface active de et un circuit externe d eau chaude qui permet de régler la température autour de l assemblage membrane électrode. Ceci permet de reproduire les conditions de températures de fonctionnement d un stack formé de plusieurs monocellules dont la chaleur dégagée peut augmenter la température du système au-delà de. Figure 16. Monocellule de PAC. Le banc d essai du laboratoire LEMTA, mis en place pour la réalisation d expériences, est composé de différents systèmes garantissant le fonctionnement de la monocellule et aussi l enregistrement des données nécessaires (la tension et le courant aux bornes de la PAC). On présente ci-dessous les différents composants du banc d essai ainsi que leur fonction.

26 26 Figure 17. Composants du banc d essai. Les débitmètres permettent de régler les débits d hydrogène et d air nécessaires pour alimenter en réactifs la PAC. L air est conduit au buller pour l humidifier à une certaine valeur d humidité relative car l air ambiant peut assécher la membrane et diminuer sa conductivité protonique. Le cordon chauffant est enroulé autour des conduites d air pour empêcher que l air humide se condense à l intérieur. Le cryothermostat permet de régler la température du circuit d eau externe. La charge électronique joue le rôle du système de consommation de puissance et la carte d acquisition permet d enregistrer la tension délivrée par la PAC Modèle de PAC En partant du modèle le plus simple, une monocellule de PAC peut être modélisée comme une source de tension associée à une surtension d activation, une surtension de type ohmique et une surtension dite de concentration comme montré dans la section L équation (13), déjà présente dans le chapitre d introduction est reprise comme modèle de PAC. (13)

27 27 I pac E ocv U () pac t I 3 act ohm conc Figure 18. Circuit équivalent d une mono cellule. L équation (14), connue comme la loi de Tafel nous permet de calculer la surtension d activation aux faibles valeurs de densité de courant. L équation (15), connue comme la loi d ohm permet de calculer les pertes ohmiques et l équation (16), expression empirique proposée par J. Kim [13], permet de calculer la surtension dite de concentration. (14) avec la constante universelle des gaz parfaits, le coefficient de transfert de charge, la densité de courant d échange, la densité de courant effective et la température absolue. (15) avec la résistance interne du système. (16) avec et de valeurs constantes. En récrivant l équation (13) on obtient l équation (17) qui permet d estimer la tension délivrée par la pile en fonction du courant imposé. Il est important de dire que cette équation ne comprend pas de termes dépendants du temps, et par conséquent, ce modèle est valable en régime permanent (ou établit). (17) Pour une condition de fonctionnement déterminée, les paramètres du modèle sont constants et peuvent être déterminés à partir de la courbe de polarisation du système comme nous allons le voir dans la section suivante.

28 Identification des paramètres La Figure 19 présente une courbe de polarisation tracée en mesurant la tension délivrée par la PAC à différentes valeurs de densité de courant. Figure 19. Courbe expérimentale de polarisation. Le premier point de la courbe, mesuré à densité de courant nulle, représente tout simplement la valeur de. Sachant que la surtension dite de concentration n apparaît qu à des fortes valeurs de densité de courant on pourra la supposer négligeable pour les valeurs de densité de courant inférieures à. En réécrivant l équation (13) sans le terme dit de concentration on obtient l équation (18). (18) Grâce à la méthode des moindres carrés il est possible de déterminer les valeurs de qui minimisent l erreur quadratique entre l équation (18) et les points expérimentaux en-dessous de. Une fois ces paramètres obtenus on peut tracer la tension prédite par l équation (18), courbe bleue dans la Figure 20. Figure 20. Estimation des paramètres et.

29 Tension de celulle [V] 29 L écart entre la courbe bleue et les points expérimentaux correspond en fait, à la surtension dite de concentration. On peut donc l estimer avec l équation (19). : (19) En traçant le logarithme népérien de en fonction de la densité de courant on obtient la courbe présentée en rouge sur la Figure 21. On peut donc remarquer que pour les valeurs supérieures à il est possible de faire une régression linéaire dont la pente représente le paramètre et l intersection avec l axe représente le. (20) Figure 21. Estimation des paramètres et. Connaissant tous les paramètres du modèle on peut tracer la courbe de polarisation et la comparer avec la réponse expérimentale en tension de la PAC. Estimant le facteur de corrélation on trouve des valeurs toujours supérieures à qui permettent de valider le modèle retenu, voir Figure 22. Ipac [A/cm²] Upac exp [V] Upac mdl [V] R ² = Densité de courant [A/cm²] Figure 22. Corrélation du modèle et des données expérimentales.

30 Tension de celulle [V] Puissance [w/cm²] 30 La puissance fournie par la pile est calculée comme le produit entre le courant imposé et la tension délivrée. Lorsqu une courbe de polarisation a des valeurs supérieures de tension à une autre, la puissance délivrée sera supérieure. La Figure 23 présente la puissance obtenue avec les données de l expérience précédente. Ipac [A/cm²] Puissance mdl [W/cm²] Densité de courant [A/cm²] Figure 23. Puissance fournie par la monocellule de PAC Tension délivrée par une PAC selon les conditions de fonctionnement La tension délivrée par une PAC peut varier en fonction de plusieurs paramètres comme la température de cellule, l humidité relative et la stœchiométrie de l air en entrée. Pour cette raison 3 valeurs de, de et de ont été choisies comme conditions de fonctionnement, donnant au total 27 expériences, pour lesquelles les paramètres du modèle de PAC ont été déterminés à partir des courbes de polarisation. HR [%] Tpile [ C] S air HR [%] Tpile [ C] S air HR [%] Tpile [ C] S air Tableau 4. Conditions de fonctionnement. Pour régler une valeur déterminée d humidité relative de l air en entrée on utilise l équation (21), et l équation de Rankine (équations (22) et (23)) pour estimer la valeur de température à laquelle doit se trouver le buller. (21)

31 31 étant la température du circuit externe d eau chaude. (22) (23) La valeur de stœchiométrie est définie comme le rapport entre le débit molaire des réactifs en entrée et le débit des réactifs réellement consommés par la réaction de redox. Ceci veut dire qu une stœchiométrie de 2 côté air, signifie qu on fournit le double de la quantité d air nécessaire à la PAC. L intérêt d avoir ce débit en excès est d évacuer l eau qui est produite et condensée à la cathode lors de la réaction. Côté hydrogène, il est également nécessaire d avoir un sur-débit pour évacuer l eau qui peut se condenser côté anode dû à l humidité de l hydrogène et aussi à une possible diffusion d eau de la cathode vers l anode à travers la membrane. Le réglage des conditions de fonctionnement nécessite des systèmes externes comme le buller, les débitmètres, et le cryothermostat dont on dispose dans notre banc d essai. D ailleurs, dans des applications réelles ces systèmes ne sont pas toujours présents et rendront plus difficile le réglage précis de ces paramètres. Les images ci-dessous présentent la variation de la tension délivrée pour la PAC sous les conditions de fonctionnement décrites dans le Tableau 4. Figure 24. Courbes de polarisation à 40% de HR et différentes valeurs de et

32 32 Figure 25. Courbes de polarisation à 60% de HR et différentes valeurs de et Figure 26. Courbes de polarisation à 80 % de HR et différentes valeurs de et A faible densité de courant la performance de la PAC ne varie pas significativement d une condition à une autre. Par contre, à forte densité de courant il est important de faire attention aux remarques suivantes :

33 33 - A faible humidité relative, doit être très bien contrôlée car la performance peut très vite diminuer si augmente au-dessus de. Dans un stack de plusieurs monocellules il faudra donc un système de refroidissement pour éviter l augmentation de la température de la pile. - A forte humidité relative, il vaut mieux ne pas trop refroidir la pile car l eau présente dans l air humide en entrée pourra se condenser avant la réaction de redox et par conséquent diminuer la concentration d oxygène nécessaire pour la PAC. Dans une situation de forte humidité et de basse température de la pile il faudra augmenter la valeur de stœchiométrie d air en entrée pour évacuer rapidement l eau condensée. - En général, on remarque qu une stœchiométrie de 3 côté air permet d obtenir une bonne performance. La Figure 27 présente les courbes de polarisation obtenues pour une expérience à de humidité relative, une température de et différentes valeurs de. Plus le sur-débit d air en entrée est grand, plus rapidement la membrane va s assécher et par conséquent diminuer sa conductivité protonique. Figure 27. Variation de la performance en fonction de. Le fonctionnement d une PAC dans des conditions défavorables accélère la dégradation et le vieillissement du cœur de la pile.

34 Réponse de la PAC lors des phases de changement de charge Etant donné que l objectif de l hybridation d une PAC et d une SC est d améliorer les performances pendant les phases de changement de charge, on a fait des expériences dans lesquelles le profil de courant imposé par la charge électronique était composé par des échelons avec une amplitude et une fréquence déterminées. Le tableau ci-dessous présente les conditions de fonctionnement de la PAC et les caractéristiques des profils de courant testés. S air 2 Frequence [HZ] S H HR [%] Tpile [ C] # Frequences # Points par periode # Periodes par experience # Amplitud des echelons Total des experiences Echelons [A] Tableau 5. Conditions de fonctionnement de la PAC et caractéristiques des profils de courant testés. La Figure 28 présente la réponse de la PAC à deux profils de charge, le premier avec une fréquence de cyclage de et le deuxième avec une fréquence de cyclage de En rouge les points expérimentaux et en bleu la réponse du modèle de PAC Figure 28. Réponse de la PAC lors des phases de changement de charge.

35 35 - A haute fréquence la réponse expérimentale présente un comportement capacitif qui fait que la tension ne change pas brutalement d une valeur minimale à une valeur maximale de tension. Ceci nous dit que le modèle de PAC est incomplet, et qu il devra prendre en compte la capacité interne des électrodes pour modéliser ce comportement. Néanmoins, il est connu que sa magnitude est petite, d environ, et son impact sur la réponse en tension de la PAC ne peut être observé qu à haute fréquence. Par contre, à basse fréquence, les périodes de cyclage sont plus longues et le comportement capacitif devient négligeable. - A basse fréquence, suite à un changement de courant, des pics de tension apparaissent et peuvent être liés à des phénomènes qui n ont pas été modélisés, comme la teneur en eau de la membrane. Néanmoins, sachant qu on veut toujours rester dans des modèles simples on ne modélisera pas le phénomène d humidification de la membrane. Sur la Figure 28, on observe aussi, qu à basse fréquence le modèle suit beaucoup mieux la réponse en tension expérimentale pendant que pendant. Ce phénomène est dû à l assèchement de la membrane entrainé par un sur-débit excessif d air pendant. Comme expliqué dans la section précédente, la stœchiométrie est fonction du débit molaire des réactifs et du courant débité (voir l équation (24) et (25)), c est-à-dire que pour une valeur de courant et de stœchiométrie donnée, on détermine le débit molaire de réactifs à fournir par les débitmètres. Néanmoins, comment il s agit de profils de courant composés par des échelons, les débitmètres n ont pas le temps de changer de consignes aussi vite que la charge électronique change la valeur de courant imposé, surtout, à haute fréquence. (24) (25) Lors d une expérience de cyclage et dans un souci de simplicité, les débitmètres seront réglés à la valeur du débit molaire la plus grande, c est-à-dire, au débit molaire estimé pour. Courant debité [A] S air m air [L/min] Tableau 6. Débit molaire d air en entrée.

36 36 Le Tableau 6 nous montre que pour une expérience de cyclage entre et, un débit molaire de est nécessaire pendant et un débit molaire de pendant. Néanmoins, les débitmètres devant être réglés avec la valeur la plus grande du débit molaire, il aura une stœchiométrie d air équivalente à pendant. Dans les zones vertes de la Figure 29, on observe que la tension délivrée par la PAC diminue petit à petit lorsque la membrane commence à s assécher pendant. Ensuite, après le changement de courant débité, la PAC se trouve tellement asséchée qu elle n est pas capable de fournir la tension prédite par le modèle. Au fur et à mesure que la courant vaut et la stœchiométrie revient à 2, la membrane commence à se ré-humidifier. Figure 29. Dégradation des performances dues aux sur-débits d air pendant. A hautes fréquences, on n observe pas ce phénomène étant donné que les périodes sont tellement courtes que la membrane n a pas le temps de s assécher. L équation (26) permet de calculer équivalent en fonction de l amplitude des échelons et la valeur de imposée. (26) Même si le modèle ne prédit pas la réponse exacte, on verra dans les sections suivantes qu il sera suffisant pour prédire le rendement du système non hybride avec des erreurs non significatives Rendement du système non hybride Le rendement du système non hybride est calculé comme le rapport entre la puissance électrique délivrée par la PAC et la puissance équivalente d hydrogène consommée.

37 37 (27) avec Le rendement, qui est une fonction de la fréquence de cyclage, a été calculé avec les deux dernières périodes de chacune des expériences. Les résultats obtenus avec les données expérimentales et le modèle sont présentés sur la Figure 30. Figure 30. Rendement du système non hybride. A nouveau il est possible de voir l influence de sur la réponse du système à hautes fréquences, et par conséquent on a décidé de faire un deuxième modèle de PAC en prenant en compte la capacité interne de la PAC pour étudier s il était possible de diminuer l écart entre le rendement expérimental et celui du premier modèle Modèle de PAC en prenant en compte En rajoutant une capacité en parallèle aux bornes de la surtension d activation et de concentration on cherche à modéliser la réponse capacitive de la PAC. Le circuit équivalent prend la forme suivante et sa solution doit passer par l équation différentielle (28). I pac E ocv I 4 U () pac t I 3 act conc C pac ohm Figure 31. Circuit équivalent de PAC en prenant en compte Cpac.

38 38 (28) Valeur initiale Si le point de départ est l OCV, c est-à-dire : Si le point de départ est un courant : En choisissant une valeur de, on observe que la variation de la tension prédite par ce modèle à hautes fréquences ressemble plus à l expérience. Néanmoins, quand on calcule le rendement du système, les erreurs ne changent pas significativement. Figure 32. Réponse de la PAC lors des phases de changement de charge en prenant en compte Cpac.

39 39 Figure 33. Rendement du système non hybride en prenant en compte Cpac. L écart entre le modèle et l expérience est donc attribué au changement de paramètres estimés d après la courbe de polarisation. Il est important de rappeler que les points de tension de la courbe de polarisation sont des points obtenus en régime permanent et ils décrivent un rendement qui sera toujours plus optimiste que le rendement expérimental obtenu lors d une expérience de cyclage.

40 40

41 41 4. Caractérisation d un système hybride PAC/SC Ce chapitre présente les différentes approches, théoriques et pratiques, qui ont permis la validation du modèle hybride d un couplage direct entre une monocellule de PAC et une supercapacité. L idée est de brancher une ou deux supercapacités en parallèle aux bornes de la monocellule pour étudier l amélioration du rendement du système pendant les phases de changement de charge. Figure 34. Système hybride PAC/SC Modèle du système hybride PAC/SC Le modèle du système hybride est tout simplement l hybridation du modèle à deux branches et le modèle de PAC décrit dans les sections précédentes. Dans un premier temps on prendra le modèle de PAC sans pour étudier sa réponse. I I pac I sc R 1 E ocv Ut () I 1 C 1 R 2 I 2 act ohm C 2 conc Figure 35. Circuit équivalent du modèle hybride. Partant du circuit équivalent montré sur la Figure 35, il est possible d écrire les équations différentielles (29) et (30) qui décrivent la variation des charges dans la supercapacité au cours du temps et qui peuvent être résolues par la méthode de Runge-Kutta.

42 42 (29) (30) Valeurs initiales Si le point de départ est l OCV, c est-à-dire : Si le point de départ est un courant :

43 Réponse du système hybride lors des phases de changement de charge Pour la réalisation des expériences avec le système hybride on a gardé les mêmes conditions de fonctionnement montrées dans le Tableau 5. Par contre, en fonction de la fréquence de cyclage et de la SC testée, il est nécessaire de faire plus ou moins de périodes jusqu à ce que le courant moyen dans la supercapacité soit nul, c est-à-dire, jusqu à ce que la réponse du système soit stable. Frequence [HZ] SC A ou SC B 2*SC A ou 2*SC B SC C 2*SC C # Periodes # Periodes # Periodes # Periodes Decharge [s] 20 Decharge [s] 40 Decharge [s] 60 Decharge [s] 80 Tableau 7. Nombre de périodes nécessaires pour atteindre la stabilité de la réponse en tension du système hybride. La Figure 36 présente la réponse expérimentale du système hybride et la réponse prédite par le modèle. A gauche la réponse du système à haute fréquence et à droite la réponse du système à basse fréquence. Figure 36. Réponse du système hybride avec une supercapacité du type A.

44 44 La réponse expérimentale permet de confirmer les bénéfices du couplage d une PAC et des SC s. Parmi les plus importants, le lissage des chutes de potentiel aux bornes des électrodes responsables de la dégradation du catalyser, et le partage de puissance entre la PAC et la supercapacité. Cette dernière peut être observée dans la diminution de la magnitude des échelons du courant délivré par la PAC à hautes fréquences et le changement progressif du courant délivré par la PAC à basses fréquences. Dans cette figure, on observe aussi la diminution de la tension délivrée pendant les mipériodes à fort courant, à cause de l assèchement de la membrane pendant les mi-périodes à faible courant Estimation du rendement du système hybride Le rendement du système hybride est calculé comme le rapport entre la puissance électrique délivrée par l ensemble PAC/SC, et la puissance équivalente d hydrogène consommée par la PAC. (31) Les figures ci-dessous présentent, à gauche, la comparaison entre le rendement expérimental du système non hybride et du système hybride, et à droite, le gain de rendement obtenu grâce au fait de l hybridation PAC/SC. Figure 37. Gain de rendement expérimental du système hybride avec une et deux SC s du type A en parallèle aux bornes de la PAC.

45 45 Figure 38. Gain de rendement expérimental du système hybride avec une et deux SC s du type B en parallèle aux bornes de la PAC. Figure 39. Gain de rendement expérimental du système hybride avec une et deux SC s du type C en parallèle aux bornes de la PAC. A partir des images précédentes on peut faire les conclusions suivantes : - Dans les temps courts, le gain de rendement augmente jusqu à une valeur maximale autour de et ensuite, il commence à diminuer plus au moins vite en fonction de la valeur de capacitance du système hybride jusqu à devenir nul aux temps très longs. - Le faible gain de rendement aux temps courts est dû à deux raisons. La première est l amélioration du rendement du système non hybride à hautes fréquences grâce à la capacité interne des électrodes, et la deuxième, est la faible action des supercapacités aux temps courts, qui n ont pas le temps suffisant pour se charger correctement. Le temps caractéristique des SC s peut être calculé avec l équation (32) et sa valeur est montrée dans le Tableau 8.

46 46 (32) SuperCapacité τ SC [s] SC A SC A // 0.56 SC B SC B // 0.41 SC C SC C // 1.30 Tableau 8. Temps caractéristiques des supercapacités testées. - Le gain de rendement obtenu avec les SC s du type A et les SC s du type B est presque le même dû au fait que leurs propriétés résistives et capacitives sont similaires. Néanmoins, la SC du type B est susceptible d apporter un gain de rendement supérieur car sa résistance d accès est inférieure à celle de la SC du type A. - Les SC s du type C permettent d améliorer le rendement de la PAC pendant les périodes de longue durée grâce à sa valeur très élevée de capacitance, mais ils ont besoin d un nombre très élevé de périodes pour atteindre la stabilité. - Pour un profil de charge des échelons entre et on observe qu il n y a pas un gain de rendement significatif, mais au contraire une dégradation de la performance du système non hybride. Ce phénomène ne semble pas normal et peut être attribué au changement instantané des paramètres du modèle de PAC pendant les transitoires. Les figures suivantes présentent le gain de rendement prédit par le modèle du système hybride. Figure 40. Gain de rendement prédit par le modèle du système hybride avec une et deux SC s du type A en parallèle aux bornes de la PAC.

47 47 Figure 41. Gain de rendement prédit par le modèle du système hybride avec une et deux SC s du type B en parallèle aux bornes de la PAC. Figure 42. Gain de rendement prédit par le modèle du système hybride avec une et deux SC s du type C en parallèle aux bornes de la PAC. A partir des images précédentes on observe que le gain de rendement predit par le modèle a la même allure que le rendement expérimental mais qu il est plus optimiste. On peut aussi confirmer que le gain de rendement n est jamais négatif et que le couplage PAC/SC est toujours susceptible d améliorer le rendement du sytème. Le modèle confirme aussi que la valeur maximale du gain de rendement dépend seulement de la valeur de la résistance d accès à la SC et que lorsque la capacitance est plus grande le gain de rendement est étendu aux longues périodes. La figure suivante présente l erreur relative entre le gain de rendement expérimental et le gain de rendement prédit par le modèle. A gauche l erreur trouvée pour les SC s du type B et à droite l erreur trouvée pour les SC s du type C.

48 48 SC A SC B SC C Figure 43. Erreur relative entre le gain de rendement expérimental et le gain de rendement prédit par le modèle. Cette figure permet de faires les conclusions suivantes : - Le modèle est beaucoup plus précis quand il s agit de grands échelons que de petits échelons. L erreur calculée pour les échelons entre et n est pas représentée dans la figure car sa valeur est très élevée. - Les erreurs observées ne veulent pas dire que le modèle est faux. On pense plutôt que c est la difficulté à garantir la non variation des paramètres pendant les transitoires, qui justifie la dégradation de la performance prédit par le modèle. - Pour un modèle aussi simple que notre modèle, la prédiction du gain de rendement semble assez proche de la réalité, et il est important de dire qu il ne pourra pas donner un haut degré de précision. Pour obtenir des meilleures prédictions, il sera nécessaire de complexifier le modèle et de prendre en compte les différents phénomènes non modélisés, comme le changement des paramètres lors de transitoires, l humidification de la membrane, entre autres. La suite de ce projet consistera à estimer l amélioration du rendement du système pour fournir la puissance demandée par un dispositif réel de fantassin, Figure 44. Faisant partie d un projet de caractère confidentiel, financé par la direction générale de l armement de France, les résultats obtenus ne pourront pas être publiés dans ce rapport. Figure 44. Système du fantassin.

49 49 4. Conclusions - L hybridation de piles à combustible du type PEM et de supercapacités est susceptible d apporter: o Une densité de puissance supérieure à celle obtenue avec une PAC seule pendant les phases de fonctionnement transitoire, c est-à-dire, lors de phases de cyclage, d arrêt et de démarrage du système. o Une densité énergétique supérieure à celle obtenue avec de supercapacités seules qui tend vers celle des réservoirs de stockage de l hydrogène. o Une amélioration de la durée de vie de la pile à combustible, puisque les supercapacités limitent les transitions de potentiel qui peuvent dissocier les nanoparticules de platine présentes dans les électrodes et par conséquent diminuer le rendement catalytique des réactions de redox et donc le rendement électrique du système. - Le modèle à deux branches a démontré être un modèle assez simple mais capable de prédire la réponse en tension des SC s testées à courant imposé. Dans une possible amélioration du modèle, on pourra considérer le comportement du type ligne de transmission et des capacités variables. - La méthode de détermination des paramètres du modèle de PAC a démontrée prédire précisément la réponse en tension de la PAC en régime établi avec des facteurs de corrélations toujours supérieurs à. Pour l amélioration de sa réponse lors d un changement de charge il sera nécessaire de prendre en compte la capacitance interne des électrodes. - La réponse expérimentale du système hybride permet de confirmer les bénéfices du couplage d une PAC et des SC s. Parmi les plus importants, le lissage des chutes de potentiel aux bornes des électrodes responsables de la dégradation du catalyser, et le partage de puissance entre la PAC et la supercapacité. - La valeur maximale du gain de rendement dépend seulement de la valeur de la résistance d accès à la SC. Lors de la recherche d une grande augmentation du rendement, il vaudra mieux chercher des SC s avec des résistances d accès les plus petites possibles. Par contre, pour la détermination de la valeur de capacitance optimale, il faudra trouver un compromis entre la taille de la supercapacité, la durée des échelons, et le nombre de périodes nécessaires pour la stabilisation de la réponse.

50 50

51 51 5. Bibliographie [1] M. Radulescu, Systèmes de cogénération d'électricité et de chaleur avec piles à combustible de type PEMFC ou SOFC et vaporeformage externe, Nancy, [2] V. Coeuriot, Caractérisation de l'écoulement diphasique dans les canaux des plaques bipolaires des piles à combustible à membrane, Nancy, [3] J. Ramousse, Transferts couplés masse-charge-chaleur dans une cellule de pile à combustible à membrane polymère, [4] T. Colinart, Gestion de l'eau et performances électriques d'une pile à combustible: des pores de la membrane à la cellule, Nancy, [5] J. Mainka, Impédance locale dans une pile à membrane H2/air (PEMFC), Nancy, [6] A. Lamibrac, Etude des dégradations dans les piles à combustible PEMFC pendant les phases de démarrage/arrêt, Nantes, [7] Horizon Fuel Cell, [En ligne]. Available: [Accès le Janvier 2015]. [8] P. Thounthong, Conception d'une source hybride utisant une pile a combustible et des supercondensateurs. [9] Agence Nationale de la Recherche, Projet SUPERCAPAC, [10] F. Belhachemi, «Modelisation et caracterisation des supercondensateurs à couche double electrique utilises en electronique de puissance,» [11] R. Bonert et L. Zubieta, «Measurements techniques for the evaluation of double-layer,» IEEE-IAS'97, vol. 2, pp , October [12] A. Burke et J. Miller, «Test procedures for high energy density electrochimical capacitors,» The Electrochemical Society Proceedings, Vols. %1 sur %295-29, pp , [13] J. Kim, S.-m. Lee et S. Srinivason, «Modeling of proton exchange membrane fuel cell performance with an empirical equation,» Journal of the electrochemical society, vol. 142, n %18, [14] H. Ju, H. Meng et C. Wang, «A single phase, non isothermal model for PEM fuell cell,» Int. J. of Heat and Masse tranfer, n %148, pp , [15] G. Maranzana, Dégrossir couplage pile-supercapa V2.

52 52

53 53 Réponse système hybride avec un SC type A Annexes Réponse système hybride avec deux SC type A en parallèle Réponse système hybride avec un SC type B

54 54 Réponse système hybride avec deux SC type B en parallèle Réponse système hybride avec un SC type C Réponse système hybride avec deux SC type C en parallèle

Origine du courant électrique Constitution d un atome

Origine du courant électrique Constitution d un atome Origine du courant électrique Constitution d un atome Electron - Neutron ORIGINE DU COURANT Proton + ELECTRIQUE MATERIAUX CONDUCTEURS Électrons libres CORPS ISOLANTS ET CORPS CONDUCTEURS L électricité

Plus en détail

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012

ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 ELEC2753 Electrotechnique examen du 11/06/2012 Pour faciliter la correction et la surveillance, merci de répondre aux 3 questions sur des feuilles différentes et d'écrire immédiatement votre nom sur toutes

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance

Circuits RL et RC. Chapitre 5. 5.1 Inductance Chapitre 5 Circuits RL et RC Ce chapitre présente les deux autres éléments linéaires des circuits électriques : l inductance et la capacitance. On verra le comportement de ces deux éléments, et ensuite

Plus en détail

Les Rencontres Scientifiques Colas

Les Rencontres Scientifiques Colas Les Rencontres Scientifiques Colas «L avenir du véhicule électrique» 2 juin 2009 avec Yves CHABRE Docteur ès-sciences Consultant pour véhicules électriques et Pierre MIDROUILLET Directeur Général de PVI

Plus en détail

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques

Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Chapitre 1 Régime transitoire dans les systèmes physiques Savoir-faire théoriques (T) : Écrire l équation différentielle associée à un système physique ; Faire apparaître la constante de temps ; Tracer

Plus en détail

Jean-Claude GRENIER Directeur de Recherches - CNRS

Jean-Claude GRENIER Directeur de Recherches - CNRS Institut de Chimie de la Matière Condensée de Bordeaux ICMCB - CNRS Université de BORDEAUX Jean-Claude GRENIER Directeur de Recherches - CNRS www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr 1 Institut de Chimie de la Matière

Plus en détail

Magister en : Electrotechnique. Modélisation et Contrôle du système, Pile à Combustible, Convertisseurs et Supercondensateur

Magister en : Electrotechnique. Modélisation et Contrôle du système, Pile à Combustible, Convertisseurs et Supercondensateur الجوهىريت الجسائريت الديوقراطيت الشعبيت République Algérienne Démocratique et Populaire وزارة التعلين العالي و البحث العلوي Ministère de l Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université

Plus en détail

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS)

Capacité Métal-Isolant-Semiconducteur (MIS) apacité Métal-solant-Semiconducteur (MS) 1-onstitution Une structure Métal-solant-Semiconducteur (MS) est constituée d'un empilement de trois couches : un substrat semiconducteur sur lequel on a déposé

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension

Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Contribution à la conception par la simulation en électronique de puissance : application à l onduleur basse tension Cyril BUTTAY CEGELY VALEO 30 novembre 2004 Cyril BUTTAY Contribution à la conception

Plus en détail

RELAIS STATIQUE. Tension commutée

RELAIS STATIQUE. Tension commutée RELAIS STATIQUE Nouveau Relais Statique Monophasé de forme compacte et économique Coût réduit pour une construction modulaire Modèles disponibles de 15 à 45 A Modèles de faible encombrement, avec une épaisseur

Plus en détail

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique Kokouvi Edem N TSOUKPOE 1, Nolwenn LE PIERRÈS 1*, Lingai LUO 1 1 LOCIE, CNRS FRE3220-Université

Plus en détail

Mater. Environ. Sci. 5 (S1) (2014) 2101-2106 ISSN : 2028-2508 CODEN: JMESCN MPE14

Mater. Environ. Sci. 5 (S1) (2014) 2101-2106 ISSN : 2028-2508 CODEN: JMESCN MPE14 Effect of hygrothermal cycles on physicochemical behavior of a PEM (Proton Exchange Membrane) [L effet des cycles hygrothermiques sur le comportement physicochimique d une PEM (Proton Exchange Membrane)]

Plus en détail

T500 DUAlTACH. JAQUET T500 DualTach Instrument de mesure et de surveillance équipé de 2 entrées fréquence TACHYMETRE 2 CANAUX

T500 DUAlTACH. JAQUET T500 DualTach Instrument de mesure et de surveillance équipé de 2 entrées fréquence TACHYMETRE 2 CANAUX 02-09 T500 DUAlTACH JAQUET T500 DualTach Instrument de mesure et de surveillance équipé de 2 entrées fréquence JAQUET T500 DualTach Instrument multi canal de mesure et de surveillance pour applications

Plus en détail

Précision d un résultat et calculs d incertitudes

Précision d un résultat et calculs d incertitudes Précision d un résultat et calculs d incertitudes PSI* 2012-2013 Lycée Chaptal 3 Table des matières Table des matières 1. Présentation d un résultat numérique................................ 4 1.1 Notations.........................................................

Plus en détail

Convertisseurs statiques d'énergie électrique

Convertisseurs statiques d'énergie électrique Convertisseurs statiques d'énergie électrique I. Pourquoi des convertisseurs d'énergie électrique? L'énergie électrique utilisée dans l'industrie et chez les particuliers provient principalement du réseau

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009

ÉJECTEURS. CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS CanmetÉNERGIE Juillet 2009 ÉJECTEURS 1 ÉJECTEURS INTRODUCTION Les éjecteurs sont activés par la chaleur perdue ou la chaleur provenant de sources renouvelables. Ils sont actionnés directement

Plus en détail

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année

Cours d électricité. Circuits électriques en courant constant. Mathieu Bardoux. 1 re année Cours d électricité Circuits électriques en courant constant Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Objectifs du chapitre

Plus en détail

Accumulateurs portables

Accumulateurs portables Accumulateurs portables par Georges CAILLON Ingénieur de l École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles de la ville de Paris (ESPCI) Ingénieur de Recherche et Développement Société SAFT 1. Principe

Plus en détail

PRODUCTION D HYDROGÈNE PAR ÉLECTROLYSE DE L EAU

PRODUCTION D HYDROGÈNE PAR ÉLECTROLYSE DE L EAU Mémento de l Hydrogène FICHE 3.2.1 PRODUCTION D HYDROGÈNE PAR ÉLECTROLYSE DE L EAU Sommaire 1 Introduction 2 - Quelques rappels sur l électrolyse 3 - Les technologies en concurrence 4 - L hydrogène par

Plus en détail

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma

L ÉLECTROCUTION Intensité Durée Perception des effets 0,5 à 1 ma. Seuil de perception suivant l'état de la peau 8 ma TP THÈME LUMIÈRES ARTIFICIELLES 1STD2A CHAP.VI. INSTALLATION D ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE SÉCURISÉE I. RISQUES D UNE ÉLECTROCUTION TP M 02 C PAGE 1 / 4 Courant Effets électriques 0,5 ma Seuil de perception -

Plus en détail

Mesure. Multimètre écologique J2. Réf : 251 055. Français p 1. Version : 0110

Mesure. Multimètre écologique J2. Réf : 251 055. Français p 1. Version : 0110 Français p 1 Version : 0110 Sommaire 1 Présentation... 2 1.1 Description... 2 1.2 Type d alimentation... 3 1.2.1 Alimentation par générateur... 3 1.2.2 Alimentation par piles... 3 2 Sécurité... 3 2.1 Signalétique

Plus en détail

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante

Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Économie d énergie dans les centrales frigorifiques : La haute pression flottante Juillet 2011/White paper par Christophe Borlein membre de l AFF et de l IIF-IIR Make the most of your energy Sommaire Avant-propos

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale

WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale WWW.ELCON.SE Multichronomètre SA10 Présentation générale Le SA10 est un appareil portable destiné au test des disjoncteurs moyenne tension et haute tension. Quoiqu il soit conçu pour fonctionner couplé

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts)

Choix multiples : Inscrire la lettre correspondant à la bonne réponse sur le tiret. (10 pts) SNC1D test d électricité Nom : Connaissance et Habiletés de la pensée compréhension (CC) (HP) Communication (Com) Mise en application (MA) 35 % 30 % 15 % 20 % /42 /31 grille /19 Dans tout le test, les

Plus en détail

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com

Projet SETHER Appel à projets 2008. Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com Projet SETHER Appel à projets 2008 Adrien Patenôtre, POWEO Adrien.patenotre@poweo.com SETHER STOCKAGE D ELECTRICITÉ SOUS FORME THERMIQUE À HAUTE TEMPÉRATURE Partenaires : POWEO, SAIPEM, CEA, CNAM, GEMH,

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE

CORRIGE. CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE Thème : L eau CHAP 04-ACT PB/DOC Electrolyse de l eau 1/12 Domaine : Eau et énergie CORRIGE 1. ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UNE NAVETTE SPATIALE 2.1. Enoncé L'alimentation électrique d'une navette spatiale

Plus en détail

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere

Module d Electricité. 2 ème partie : Electrostatique. Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere Module d Electricité 2 ème partie : Electrostatique Fabrice Sincère (version 3.0.1) http://pagesperso-orange.fr/fabrice.sincere 1 Introduction Principaux constituants de la matière : - protons : charge

Plus en détail

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT

CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT TP CIRCUITS ELECTRIQUES R.DUPERRAY Lycée F.BUISSON PTSI CARACTERISTIQUE D UNE DIODE ET POINT DE FONCTIONNEMENT OBJECTIFS Savoir utiliser le multimètre pour mesurer des grandeurs électriques Obtenir expérimentalement

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

Principe de fonctionnement des batteries au lithium Principe de fonctionnement des batteries au lithium Université de Pau et des pays de l Adour Institut des Sciences Analytiques et de Physicochimie pour l Environnement et les Matériaux 22 juin 2011 1 /

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance.

de faible capacité (inférieure ou égale à 75 litres) doivent être certifiés et porter la marque NF électricité performance. 9.5. PRODUCTION D EAU CHAUDE sanitaire Les équipements doivent être dimensionnés au plus juste en fonction du projet et une étude de faisabilité doit être réalisée pour les bâtiments collectifs d habitation

Plus en détail

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque

La voiture électrique. Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque La voiture électrique Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque I) Introduction II) Composition et Fonctionnement d une voiture électrique III) Gros plan sur les Batteries IV) Conclusion

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide

Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide 17 Production d hydrogène par électrolyse de l eau sur membrane acide PIERRE MILLET Ingénieur de l'école nationale supérieure d'électrochimie et d'électrométallurgie de Grenoble Pour beaucoup d'entre nous,

Plus en détail

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie

Cours d électricité. Introduction. Mathieu Bardoux. 1 re année. IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie Cours d électricité Introduction Mathieu Bardoux mathieu.bardoux@univ-littoral.fr IUT Saint-Omer / Dunkerque Département Génie Thermique et Énergie 1 re année Le terme électricité provient du grec ἤλεκτρον

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

:SPECIMEN SPECIMEN SUPPLÉMENT AU DIPLÔME (ANNEXE DESCRIPTIVE AU DIPLÔME)

:SPECIMEN SPECIMEN SUPPLÉMENT AU DIPLÔME (ANNEXE DESCRIPTIVE AU DIPLÔME) ########### : La présente annexe descriptive au diplôme (supplément au Université de La Rochelle diplôme) suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l Europe et l UNESCO/CEPES.

Plus en détail

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR CPTF et CSC CYCLES COMBINES A GAZ (CCG) COGÉNÉRATION DÉVELOPPEMENT DES RENOUVELABLES SOLUTIONS DE STOCKAGE CPTF ET CSC Le parc thermique est un outil essentiel pour ajuster l offre et la demande, indispensable

Plus en détail

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL

BTS Groupement A. Mathématiques Session 2011. Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL BTS Groupement A Mathématiques Session 11 Exercice 1 : 1 points Spécialités CIRA, IRIS, Systèmes électroniques, TPIL On considère un circuit composé d une résistance et d un condensateur représenté par

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

Synthèse des convertisseurs statiques DC/AC pour les systèmes photovoltaïques

Synthèse des convertisseurs statiques DC/AC pour les systèmes photovoltaïques Revue des Energies Renouvelables ICESD 11 Adrar (2011) 101 112 Synthèse des convertisseurs statiques DC/AC pour les systèmes photovoltaïques M. Meddah *, M. Bourahla et N. Bouchetata Faculté de Génie Electrique,

Plus en détail

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT

efelec NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES TESTS DIELECTRIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT NOTES D'INFORMATIONS TECHNIQUES LES ESSAIS DE RIGIDITE ET D'ISOLEMENT efelec Parc d'activités du Mandinet - 19, rue des Campanules 77185 -LOGNES - MARNE LA VALLEE Téléphone : 16 (1) 60.17.54.62 Télécopie

Plus en détail

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement

stockage électrique, le besoin de lisser la production et la nécessité de modifier les réseaux de transport de l électricité, d où le développement Stockage de l électricité : élément clé pour le déploiement des énergies renouvelables et du véhicule électrique Marion Perrin Marion Perrin est directrice de laboratoire à l Institut national de l énergie

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

Module 3 : L électricité

Module 3 : L électricité Sciences 9 e année Nom : Classe : Module 3 : L électricité Partie 1 : Électricité statique et courant électrique (chapitre 7 et début du chapitre 8) 1. L électrostatique a. Les charges et les décharges

Plus en détail

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP.

Union générale des étudiants de Tunisie Bureau de l institut Préparatoire Aux Etudes D'ingénieurs De Tunis. Modèle de compte-rendu de TP. Union générale des étudiants de Tunisie Modèle de compte-rendu de TP Dipôle RC Ce document a été publié pour l unique but d aider les étudiants, il est donc strictement interdit de l utiliser intégralement

Plus en détail

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE

Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Centre Universitaire LA CITADELLE 220, avenue de l Université B.P 5526 59379 DUNKERQUE CEDEX 1 GUIDE DES ETUDES LICENCE PROFESSIONNELLE Chimie Industrielle (anciennement : Industries chimiques et pharmaceutiques)

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http://

2.0. Ballon de stockage : Marque : Modèle : Capacité : L. Lien vers la documentation technique : http:// 2.0. Ballon de stockage : Capacité : L Lien vers la documentation technique : http:// Retrouver les caractéristiques techniques complètes (performances énergétiques et niveau d isolation, recommandation

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur? Pour ce module, sont proposés et présentés des phases de recherche documentaire, de

Plus en détail

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable.

La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. 111 39 240 1812 906 La relève de chaudière, une solution intermédiaire économique et fiable. La relève de chaudière, qu est ce que c est? On parle de relève de chaudière lorsqu on installe une pompe à

Plus en détail

Maquette de train alimenté par biberonnage : un outil d'enseignement et de recherche pluridisciplinaire P. Barrade et A. Rufer

Maquette de train alimenté par biberonnage : un outil d'enseignement et de recherche pluridisciplinaire P. Barrade et A. Rufer J3eA, Journal sur l enseignement des sciences et technologies de l information et des systèmes, Volume 4, Hors-Série 2, 5 (2005) DOI : http://dx.doi.org/10.1051/bib-j3ea:2005705 EDP Sciences, 2005 Maquette

Plus en détail

BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1

BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1 TP A.1 Page 1/5 BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EPREUVE DE TRAVAUX PRATIQUES DE SCIENCES PHYSIQUES SUJET A.1 Ce document comprend : - une fiche descriptive du sujet destinée à l examinateur : Page 2/5 - une

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX

ALFÉA HYBRID DUO FIOUL BAS NOX ALFÉA HYBRID BAS NOX POMPE À CHALEUR HYBRIDE AVEC APPOINT FIOUL INTÉGRÉ HAUTE TEMPÉRATURE 80 C DÉPART D EAU JUSQU À 60 C EN THERMODYNAMIQUE SOLUTION RÉNOVATION EN REMPLACEMENT DE CHAUDIÈRE FAITES CONNAISSANCE

Plus en détail

08/07/2015 www.crouzet.com

08/07/2015 www.crouzet.com 17,5mm - 1 Sortie statique 0,7A MUS2 Ref 88827004 Multifonction ou monofonction Multigamme (7 gammes commutables) Multitension Bornes à vis ou à ressort Visualisation des états par 1 led (version relais)

Plus en détail

LICENCE PHYSIQUE, CHIMIE EN L3 :

LICENCE PHYSIQUE, CHIMIE EN L3 : SCIENCES & TECHNOLOGIES - SANTÉ ET STAPS LICENCE EN L : - Parcours : «Chimie» (Dunkerque) - Parcours : «Physique, Sciences-Physiques, Electronique et Instrumentation» (Calais) www.univ-littoral.fr OBJECTIFS

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM

M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Sous la direction : M HAMED EL GADDAB & MONGI SLIM Préparation et élaboration : AMOR YOUSSEF Présentation et animation : MAHMOUD EL GAZAH MOHSEN BEN LAMINE AMOR YOUSSEF Année scolaire : 2007-2008 RECUEIL

Plus en détail

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/

Méthodes de Caractérisation des Matériaux. Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ Méthodes de Caractérisation des Matériaux Cours, annales http://www.u-picardie.fr/~dellis/ 1. Symboles standards et grandeurs électriques 3 2. Le courant électrique 4 3. La résistance électrique 4 4. Le

Plus en détail

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE

ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ÉTUDE DE L EFFICACITÉ DE GÉOGRILLES POUR PRÉVENIR L EFFONDREMENT LOCAL D UNE CHAUSSÉE ANALYSIS OF THE EFFICIENCY OF GEOGRIDS TO PREVENT A LOCAL COLLAPSE OF A ROAD Céline BOURDEAU et Daniel BILLAUX Itasca

Plus en détail

Fiche de lecture du projet de fin d étude

Fiche de lecture du projet de fin d étude GENIE CLIMATIQUE ET ENERGETIQUE Fiche de lecture du projet de fin d étude Analyse du phénomène de condensation sur l aluminium Par Marine SIRE Tuteurs : J.C. SICK Manager du Kawneer Innovation Center &

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Les transistors à effet de champ.

Les transistors à effet de champ. Chapitre 2 Les transistors à effet de champ. 2.1 Les différentes structures Il existe de nombreux types de transistors utilisant un effet de champ (FET : Field Effect Transistor). Ces composants sont caractérisés

Plus en détail

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE

MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE MATIE RE DU COURS DE PHYSIQUE Titulaire : A. Rauw 5h/semaine 1) MÉCANIQUE a) Cinématique ii) Référentiel Relativité des notions de repos et mouvement Relativité de la notion de trajectoire Référentiel

Plus en détail

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL

LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse

Plus en détail

Déclaration d'intention pour un projet intégré de voiture électrique à batterie

Déclaration d'intention pour un projet intégré de voiture électrique à batterie INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE SUR LES TRANSPORTS ET LEUR SECURITE LABORATOIRE TRANSPORTS ET ENVIRONNEMENT Bron, le 6 avril 2005 J-P. Roumégoux Déclaration d'intention pour un projet intégré de voiture

Plus en détail

Infos. Indicateurs analogiques encastrables pour installation à courants forts. Série M W/P/ LSP BWQ BGQ TP TG WQ /0S WQ /2S FQ /2 W BI BIW DFQ

Infos. Indicateurs analogiques encastrables pour installation à courants forts. Série M W/P/ LSP BWQ BGQ TP TG WQ /0S WQ /2S FQ /2 W BI BIW DFQ Infos Série M 200.U.003.05 encastrables pour installation à courants forts Série M W/P/ LSP pour montage sur rail normé BWQ BGQ TP TG WQ /0S WQ /2S FQ /2 W BI BIW SY Compteurs horaires Voltmètres partiels

Plus en détail

Mode d emploi du kit de mesure

Mode d emploi du kit de mesure Conseil en maîtrise de l énergie et énergies renouvelables Mode d emploi du kit de mesure Présentation Dans le cadre du défi «Familles à Energie positive», ce kit est remis au capitaine de chaque équipe.

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique

Chapitre 7. Circuits Magnétiques et Inductance. 7.1 Introduction. 7.1.1 Production d un champ magnétique Chapitre 7 Circuits Magnétiques et Inductance 7.1 Introduction 7.1.1 Production d un champ magnétique Si on considère un conducteur cylindrique droit dans lequel circule un courant I (figure 7.1). Ce courant

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes.

Sujet proposé par Yves M. LEROY. Cet examen se compose d un exercice et de deux problèmes. Ces trois parties sont indépendantes. Promotion X 004 COURS D ANALYSE DES STRUCTURES MÉCANIQUES PAR LA MÉTHODE DES ELEMENTS FINIS (MEC 568) contrôle non classant (7 mars 007, heures) Documents autorisés : polycopié ; documents et notes de

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

Equipement. électronique

Equipement. électronique MASTER ISIC Les générateurs de fonctions 1 1. Avant-propos C est avec l oscilloscope, le multimètre et l alimentation stabilisée, l appareil le plus répandu en laboratoire. BUT: Fournir des signau électriques

Plus en détail

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs

Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs Le chauffe-eau à pompe à chaleur: fiche technique à l intention des installateurs 1. Bases 1.1. Fonctionnement du chauffe-eau à pompe à chaleur (CEPAC) Comme son nom l indique, un chauffe-eau pompe à chaleur

Plus en détail

Manuel 6330084190. SAFE-O-TRONIC access Identification électronique et système de verrouillage par NIP Item No. 6330084190

Manuel 6330084190. SAFE-O-TRONIC access Identification électronique et système de verrouillage par NIP Item No. 6330084190 SAFE-O-TRONIC access Identification électronique et système de verrouillage par NIP Item No. Manuel français SAFE-O-TRONIC access Serrure d armoire 1 Indications concernant ce manuel Document number: FR_042014

Plus en détail

Thermodynamique (Échange thermique)

Thermodynamique (Échange thermique) Thermodynamique (Échange thermique) Introduction : Cette activité est mise en ligne sur le site du CNRMAO avec l autorisation de la société ERM Automatismes Industriels, détentrice des droits de publication

Plus en détail

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique Energie nucléaire Quelques éléments de physique Comment produire 1 GW électrique Nucléaire (rendement 33%) Thermique (38%) Hydraulique (85%) Solaire (10%) Vent : 27t d uranium par an : 170 t de fuel par

Plus en détail

Manuel d'installation, d'utilisation et de maintenance

Manuel d'installation, d'utilisation et de maintenance Simplicity & Comfort* Manuel d'installation, d'utilisation et de maintenance Ce manuel fait partie intégrante du kit et ne doit jamais être séparé de celui-ci F interphone vidéo à encastrer 2 fils platine

Plus en détail

THESE. Présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON. Pour obtenir le grade de. Préparé au sein de

THESE. Présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON. Pour obtenir le grade de. Préparé au sein de THESE Présentée devant L INSTITUT NATIONAL DES SCIENCES APPLIQUEES DE LYON Pour obtenir le grade de DOCTEUR Préparé au sein de L ECOLE DOCTORALE MATERIAUX DE LYON Spécialité : Matériaux Polymères et Composites

Plus en détail

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1

Eléments constitutifs et synthèse des convertisseurs statiques. Convertisseur statique CVS. K à séquences convenables. Source d'entrée S1 1 Introduction Un convertisseur statique est un montage utilisant des interrupteurs à semiconducteurs permettant par une commande convenable de ces derniers de régler un transfert d énergie entre une source

Plus en détail

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave

500 W sur 13cm avec les modules PowerWave 500 W sur 13cm avec les modules PowerWave Philippe Borghini / F5jwf f5jwf@wanadoo.fr Janvier 2012 Introduction Tout le monde a déjà vu au moins une fois, sur les puces, ces fameuses platines PowerWave

Plus en détail

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE

LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE Page 1 / 6 LA MESURE DE PRESSION PRINCIPE DE BASE 1) Qu est-ce qu un sensor de pression? Tout type de sensor est composé de 2 éléments distincts : Un corps d épreuve soumit au Paramètre Physique φ à mesurer

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES

ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES ETUDE DE LA SECONDE VIE DES BATTERIES DES VEHICULES ELECTRIQUES ET HYBRIDES RECHARGEABLES Juin 2011 Étude réalisée pour le compte de l'ademe par Schwartz and Co et AJI Europe Coordination technique : Patrick

Plus en détail

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux

Notes. Schéma général PRODUCTION ÉLECTROLYTIQUE Composés inorganiques, nonmétaux XXXX C25 PROCÉDÉS ÉLECTROLYTIQUES OU ÉLECTROPHORÉTIQUES; APPAREILLAGES À CET EFFET (électrodialyse, électro-osmose, séparation de liquides par l électricité B01D; usinage du métal par action d une forte

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail