TÉLÉCOMMUNICATIONS TÉLÉPHONIE SUR IP

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TÉLÉCOMMUNICATIONS TÉLÉPHONIE SUR IP"

Transcription

1 COURS TÉLÉCOMMUNICATIONS TÉLÉPHONIE SUR IP J. MILLET 2014/15 IUT DE BELFORT-MONTBELIARD

2 SOMMAIRE - Fonctions nécessaires dans un réseau * Transmission ( câbles métalliques, fibres optiques, ondes hertziennes ) * Commutation ( circuit, paquet, cellule ) * Signalisation - RTC : Réseau téléphonique commuté - RNIS : Réseau numérique à intégration de services - LL : Liaison louée - PABX : Installation privée - Réseaux xdsl - Protocoles utilisés sur les réseaux xdsl - Boucle locale Fibre = FTTH - Aspects techniques des réseaux xdsl - Notions de CODECs - Voix sur IP : VoIP - Téléphonie sur IP : ToIP * H323 * SIP * CISCO * ASTERISK

3 FONCTIONS NECESSAIRES DANS UN RESEAU Une télécommunication est un échange d informations à distance. On la caractérise ainsi : support de transmission ETTD ETCD ETCD ETTD sys. d information sys. de communication L opérateur téléphonique doit fournir un support de transmission longue distance, sous sa responsabilité, adapté aux données à échanger. Ce support étant partagé, il forme un réseau. Pour cela on a besoin des fonctions : TRANSMISSION car distance COMMUTATION car grand nombre d abonnés => Regroupement de com. sur un même support ( multiplexage ) et aiguillage des com. SIGNALISATION car commutation => Faut échanger avec le réseau des infos sur la com pour la gérer. => 2 types d infos: Infos propres à la com. Infos de signalisation => SERVICES en parallèle à la com. I) Transmission par fils métalliques Théorie A partir des phénomènes électriques ( résistif, inductif, capacitif ), on établit le modèle du câble avec les paramètres linéiques R, L, C, G: Au point x de la ligne, sur la portion de fil de longueur dx: R L i x i x + di v x C v x + dv G point x point x+dx R est résistance linéique ( en Ω.m -1 ) L est l inductance linéique ( en H.m -1 ) C est la capacité linéique ( en F.m -1 ) G est la perditance linéique ( ou conductance parallèle ( en S.m -1 ) où G = 1/Ri ( résistance d isolement ) On en déduit les équations du télégraphiste qui définissent l'évolution de la tension et du courant. Ceux-ci évolue selon le temps mais aussi la position dans le câble = équation d'ondes stationnaires. équations du télégraphiste ( Heaviside ) x x x Pour la tension: 2 LC LG RC v RGv x v = 2 t v + ( + ) t Pour le courant: 2 x x x LC LG RC i RGix x i = 2 t i + ( + ) t x Si la longueur de ligne L >> λ = c/f => grande longueur OU/ET fréquence élevée ( à 10 khz, λ = 30 km à 100 MHz, λ = 3m ), on ne peut pas utiliser les lois classiques ( Lois Classiques = Câble court et fréq. basses => L << λ => Câble considéré transparent ), => les valeurs électriques varient selon 2 variables: t temps et x position sur la ligne ( expérience de Hertz ). 2

4 En régime sinusoïdal, on a x jωt v ( x, t) = U ( x) e et x jωt i ( x, t) = I( x) e avec i γ x + r γx U ( x) = U e U e. où γ = ( R + jlω )( G + jcω ) = α + jβ γ: cte de propagation, α: cte d affaiblissement ( atténuation ), On en déduit qu'il y a 2 sens de propagation: - un terme incident ( en -βx = émission dans le sens x>0 ) - un terme réfléchi ( sens x<0 ). => superposition => déformation. Une partie réelle: Atténuation ( perte de puissance ). Une partie imaginaire: Dispersion ( tps de propagation différents selon f ). β: cte de longueur d onde ( déphasage ) => Le signal étant un ensemble de fréquences ( Fourier ), - les atténuations des fréquences déforment l'amplitude. - les déphasages des fréquences élargissent le symbole. On définit l impédance caractéristique d un câble. Elle caractérise la ligne indépendamment de sa longueur. C est l impédance de la ligne de longueur infinie ou de longueur finie quelconque mais fermée par cette impédance. U i U r R+ jlω Z c = = = I I G+ jcω - Pour éviter l'atténuation: Ligne sans perte ( R = G = 0 ) = Théorie ou supraconducteur i - Pour éviter la dispersion: β proportionnel à ω et α ne dépend pas de ω. Dit différemment : " toutes les composantes fréquentielles du signal sont véhiculées à la même vitesse de phase V ϕ = ω/β = 1/ (LC) et sont atténuées dans le même rapport 0 => La ligne retarde le signal de lg (LC). " - Pour éviter la réflexion: Adaptation d'impédances ( même valeur que Zc avant et après câble ), on a un seul sens de propagation, pas de réflexion ). r Il reste les effets du bruit, de l'atténuation, de la dispersion. => Interférences inter symbole ( diagramme de l'oeil à droite ) En pratique R, L, C, G sont fixés par la présence de diélectrique entre fils, par leur position, par la qualité des matériaux utilisés. a) Câble coaxial 3

5 Pour hautes fréquences => débit élevé => coeur de réseau là où on n'utilise pas la fibre ( lien PDH ), lien antenne/bts. b) Paire torsadée Les câbles sont torsadés pour diminuer les effets de diaphonie ( influence électromagnétique mutuelle ). L'absence de diélectrique fait qu'ils sont moins chers mais moins performants. Cependant ils ont des performances différentes selon - leur blindage - les matériaux utilisés Blindage des câbles (xx/ytp) : x = blindage général du câble, y = blindage des paires, TP : paires torsadées ( twisted pairs ). U : non blindé ( Unshielded ); F : Ecranté ( Foiled ou Full Screened ) = blindé par écran d aluminium = ruban d'alu ; S : blindé ( Shielded ) par tresse métallique ; SF : tresse+écran ; Exemples : U/UTP (dit UTP) : câble de paires torsadées non blindé. F/UTP (dit FTP) : Blindage général. SF/UTP (dit S-FTP) : blindage général tresse+écran. S/FTP (dit S-STP) : blindage général tresse et blindages des paires écran. Remarque: Utilisation des câbles: Câblage vertical ou rocade.: Entre répartiteurs ( beaucoup de paires dans ces câbles ). Câblage horizontal ou capillaire: Entre Répartiteur et terminal. Catégories: On définit des catégories pour décrire les performances des câbles. Catégorie Caractéristiques Type de câble 4 20 MHz ( cible: Ethernet 10 Mbit/s code Manchester ) U/UTP, F/UTP, S/UTP MHz ( pour Fastethernet 100 Mbit/s ) U/UTP, F/UTP, S/UTP MHz ( Pour GigabitEthernet, valence supérieure à 2 ) U/UTP, F/UTP, SF/UTP 6a 500 MHz F/UTP, F/FTP, S/FTP MHz S/FTP 7a 1000 MHz S/FTP source: ( ) voir Comparaison câble coaxial / paire torsadée en TD 4

6 II) Transmission par fibre optique Notions d optique La transmission par fibre optique guide la lumière dont le cheminement est régi par les lois de l optique géométrique. Milieu transparent Milieu qui laisse passer la lumière. Milieu Milieu qui est semblable en tous points. Dans un milieu transparent homogène, la lumière se homogène propage en ligne droite à vitesse constante ( cette vitesse dépend de la nature du milieu ). Indice de Tout milieu transparent est caractérisé par un indice de réfraction qui dépend de sa matière. réfraction n On a toujours n 1. L indice du vide est 1. a) Lien entre vitesse de propagation de la lumière et indice de réfraction On a la relation suivante: n v = 1 c = c Dans un milieu d indice n la vitesse de propagation de la lumière est v =c / n, Dans le vide: vitesse c = m.s -1, indice n = 1 b) Réfraction et réflexion Soient 2 milieux transparents homogènes de natures différentes, d indices de réfraction n 1 lumineux du milieu 1 vers le milieu 2. Ce rayon est appelé rayon incident. et n 2. On envoie un faisceau Réfraction: une partie du faisceau incident passe dans le milieu 2 = rayon réfracté ou transmis. Réflexion: une partie du rayon revient vers le milieu 1 = rayon réfléchi. n 1 θi θr milieu 1 rayon incident rayon réfléchi milieu 2 n 2 < n 1 rayon réfracté ou transmis θt La loi optique de base qui décrit ce phénomène est Loi de Descartes: θi = θr n 1 sin( θi ) = n 2 sin ( θt ) donc θi < θt Remarque: Si n 1 < n 2 ou n 1 = n 2 il n y a pas de réfraction. Fibres optiques La fibre optique est un fil de verre de silice avec une zone centrale: coeur dans lequel se propage un ou plusieurs rayons lumineux. Diamètre: 5 µm à 150 µm. Autour du coeur se situe la zone périphérique: Gaine, d indice de réfraction inférieur à celui du coeur. Principe de la transmission air n = 1 gaine n 2 θ1 coeur n 1 > n 2 θo θ On a un rayon incident avec un angle θo par rapport à l axe. - Il y a réfraction lors du passage du milieu extérieur ( air ) au milieu 1 d indice n 1. - Ensuite il y a réflexion totale dans la fibre avec un angle θ par rapport à l interface entre les milieux 1 et 2. 5

7 A ces conditions, le rayon lumineux entre dans la fibre et y reste par réflexion totale. Il existe différents types de fibres optiques selon la propagation: Multimode à saut d'indice Multimode à gradient Monomode On observe la dispersion modale en multimode: Le rayon lumineux n'est pas unidirectionnel => Il part dans différentes directions => Délais de transfert plus ou moins rapides => Impulsion élargie dans le temps = Interférences inter-symbole. Performances a) Atténuation et longueur d onde des signaux lumineux L atténuation dans la fibre dépend de la longueur d onde des rayons lumineux. Cette longueur d onde est donnée en fonction de la fréquence par la relation λ = c T = c/f dans le vide ( n=1 ) λ = v T = c T/ n dans un milieu d'indice n Dans un milieu avec n>1: λ et v diminue alors que la fréquence est la même ( même couleur ) On rappelle les types de rayons lumineux en fonction de la longueur d onde: ultra-violets visible infra-rouge 0,01 µm 0,1 µm 0,75 µm 1 mm λ La courbe typique d atténuation d une fibre est la suivante: On utilise des signaux tels que λ = 0,85 µm, 1,3 µm et 1,55 µm. Ces trois valeurs sont appelées «fenêtre». 6

8 A l origine, on utilisait la première fenêtre. A présent on utilise surtout les 2 autres ( atténuation plus faible ). 0 = Original E = Extended S = Short C = Conventional L = Long U = Ultra Long b) Dispersion chromatique ( ou intramodale ) La source de lumière émet sur une plage de longueurs d'ondes, pas sur une seule longueur d'onde. ( voir tableau en dessous, colonne largeur spectrale ). La vitesse v dépend n. Mais λ varie aussi avec n. => v varie avec n donc λ. => 2 ondes de λ différentes parties en même temps arrivent décalées même en monomode. τ = D λ L ( τ en ps D en ps.nm -1.km -1 λ en nm L en km ) D = dispersion chromatique = cause des élargissements d'impulsion. Fibre classique ( G652 ): dispersion nulle à 1,3 µm, dispersion forte à 1,55 µm ( 15 ps.nm -1.km -1 ). => Limite de débit en monomode: Débit = 1000/ τ ( Débit en Gbit/s pour τ en ps ) On doit donc corriger cette variation de v avec λ => fibre à dispersion décalée ( G653 ). On utilise des dopants chimiques ( le germanium ou le phosphore l'indice, le bore l'indice ). Fibre classique D = 15 ps.nm -1.km -1 à 1,55 µm Fibre à dispersion décalée D = 1 ps.nm -1.km -1 à 1,55 µm Source Largeur spectrale ( nm ) τ (ps ) pour 1 km Bande pass. (GHz) 1000/ τ pour 1 km Source Largeur spectrale ( nm ) τ (ps ) pour 1 km Bande pass. (GHz) 1000/ τ pour 1 km DEL ,33 DEL Laser FP Laser FP (Fabry-Perot) Laser DFB 0.,02 0, Laser DFB 0.,02 0.,

9 c) Fibre: Connectique, composants d extrémité, modules SFP Une chaîne de transmission optique est constituée des éléments suivants: fibre 1 fibre 2 Emetteur Raccordement Récepteur Pour le raccordement sans connecteur, la jonction est appelée une Epissure ( Splice en anglais ). Sinon on utilise des connecteurs dont les principaux sont: Dans le cas d'un appareil électrique qui a une sortie optique, le convertisseur est souvent dans un petit module = SFP ( Small Form-factor Pluggable ) d) Le multiplexage Au lieu de faire passer un flux, on en fait passer plusieurs par la même fibre en les séparant en longueur d'onde. WDM: Wavelength Division Multiplexing. La norme ITU-T G692 définit la plage de longueurs d ondes dans la fenêtre de transmission de 1530 à 1565 nm et un espacement normalisé entre deux longueurs d ondes de 1,6 ou 0,8 nm. Le multiplexage de longueur d onde se fait exclusivement sur fibre monomode. DWDM ( Dense WDM ): L espacement utilisé entre les longueurs d'onde est égal ou inférieur à 0.8 nm. Les systèmes DWDM commercialisés acheminent 8, 16, 80 voire 160 canaux ( 1 canal = 2.5 gigabit/sec ). UDWM (Ultra-Dense ): systèmes à 0.4 nm et à 0.2 nm. CWDM (Coarse WDM): utilise un espacement de 20 nm. => Moins de multiplexage ( limité à 8 ) => moins coûteux 8

10 III) Transmission par ondes radioélectriques Ondes Onde : Perturbation qui se propage d un endroit à un autre sans transporter avec elle la matière qu elle traverse. = Transporte de l énergie sans déplacer de matière. => variation d une grandeur caractérisée par son amplitude, sa fréquence, affectant différents points de l espace => Aspect géométrique Onde progressive ( travelling wave ) : Onde se propageant dans un milieu infini Exemple : Onde sinusoïdale progressive transversale en dimension 1 qui se déplace selon x positif. ( ω[ t x ]) = Asin( ωt 2 x) y( x, t) = Asin π c λ où λ = c T longueur d onde ( longueur séparant 2 points consécutifs de même amplitude à un instant t fixé: x Onde stationnaire (standing, stationnary wave) = superposition de 2 ondes progressives de même période et de même amplitude, ( si le ratio de l'amplitude de l'onde en deux points ne varie pas dans le temps ). Leur équation sépare les termes en x et t : y(x,t) = u(x) v(t). On a alors des nœuds et ventres fixes dans l espace. Onde Pseudo-Stationnaire : Si la réflexion n est pas parfaite ( cas réel ) => partiellement stationnaire ( décrite par le coefficient de réflexion R =réfléchi/incident : R=0 onde progressive, R=1 : stationnaire ). y(x,t) = f( x-t/c ) + g( x+t/c ) termes incident et réfléchi Antennes Bande d utilisation Une antenne est conçue pour fonctionner dans une bande de fréquences ( choix des dimensions par rapport à λ ). Gain de l antenne Selon sa forme et ses dimensions, l antenne rayonnera plus ou moins bien dans certaines directions la puissance reçue. => gain de rayonnement dans chaque direction représenté graphiquement sur le diagramme de rayonnement de l antenne. Angle d'ouverture ou ouverture numérique ( antenna beamwidth ) = Directivité Pour caractériser la concentration ou non des ondes dans une direction = directivité de l antenne => angle dans lequel le gain est compris entre le gain maximal de l'antenne G MAX et G MAX -3dB ( de P MAX et ½ P MAX ). 9

11 Pour les antennes courantes: Parabolique Yagi Panneau Omnidirectionnelle Polarisation Dans le champ électromagnétique, on a les champs électrique E et magnétique H, considérés orthogonaux entre eux. Polarisation verticale de l'antenne = E vertical. ( sinon horizontales ou circulaires droites et gauches si le sens de E tourne autour de l'axe de propagation suivant le sens précisé ). Rapport d'onde stationnaire ( R.O.S. ) Le ROS ( ou sous une autre forme: TOS ) caractérise les réflexions existant entre une antenne et la source d information. Types de propagation - Fréquences relativement basses (100kHz à 30MHz) : 2 réflecteurs => transmission longue distance - Réflexion sur la ionosphère ( couche atmosphérique dont les propriétés varie selon météo et rayonnement solaire ). - Réflexion sur la terre. - Fréquences plus élevées ( 30 MHz à 300 MHz ) - Réflexion sur la ionosphère, plus la terre => Une seule réflexion. - Hyperfréquences ( au delà de 300 MHz ) - Aucune réflexion => visibilité directe (cas des faisceaux hertziens ) nécessaire. ( au dessus d'une tour, et de choisir un site en haut d'une colline ou montagne ). Il reste toutefois la diffraction et des réflexions sur des obstacles ( réception TV, GSM,... ). Enfin, il est nécessaire dans ce cas de ne pas avoir d'obstacle dans le 1er ellipsoïde de Fresnel. 10

12 Phénomènes liés à une transmission atmosphérique Problèmes liés aux phénomènes de propagation en radiodiffusion Evanouissement ( fading ) de Rayleigh: Effet spatial des trajets multiples. => Distorsion d'amplitude => Distorsion de phase: Dispersion du tps de propagation sur les trajets multiples: Effet temporel des trajets multiples. Effet de masque ( évanouissement lent ) Les ondes sont bloquées par un large obstacle ( pas de vision directe émetteur/récepteur ). L obstacle peut être des personnes en déplacement autour ( 30 db ), un mur (moyen 10dB ), Distorsion de fréquence : Effet Doppler ( mouvement des émetteurs, des récepteurs ou des obstacles réflecteurs ) F reçue = F émise [ 1 + ( v/c ) cos(θ) ] pour un déplacement à la vitesse v, l antenne étant à un angle θ. => Si θ varie, si il y a des trajets multiples, une fréquence émise est non seulement décalée mais donne en plus une plage de fréquences en réception ( Doppler spread ). Synchronisation : Le TDMA nécessite synchronisation entre réseau et terminal mobile malgré la mobilité. Bruits : Bruits interne au système ( électronique : Thermique, grenaille, ), Bruits sur le canal ( commutation de courants, ) Interférences : + Interférences co-canal : Emissions sur les mêmes fréquences par d autres équipements. + Interférences sur canal adjacent : Emissions de canaux adjacents qui débordent et empiètent. + Intermodulation : Non-linéarités créant des harmoniques sur les canaux adjacents. Atténuation de propagation libre : Oxygène et vapeur d eau de l air, arbres. Médium ouvert : Problèmes de sécurité, de confidentialité. Solutions aux perturbations Codage de canal : Ajout de bits pour créer des redondances ( évolution selon un scénario défini ) Entrelacement : Eparpillement de l information dans le temps rendant le codage de canal plus efficace Etalement de spectre : Elargissement du spectre Contrôle de puissance d émission du signal : Gestion du rapport signal/bruit Cryptage : Modification des données selon des clefs de chiffrage Temps de garde dans les bursts échangés Time Advance: Le système mesure les retards de propagation, l'émetteur anticipe l'envoi de message pour compenser. Egalisation : Envoi de séquences d informations connues => Modélisation du canal et compensation. Diffraction des ondes : Un obstacle devient source d une émission secondaire. 11

13 Bilan de liaison On établit la puissance aux différentes étapes de la liaison ( électrique, électromagnétique réelle, électromagnétique isotrope,... ). Ce modèle n'est valable que dans le cas de l'espace libre ( pour des satellites par exemple ). => Pour tenir compte des perturbations, il faut adapter le modèle. Exemple dans un bâtiment: ETSI TR Modèle de Keenan Motley puis Rappaport Seidel puis COST231 ( L = Loss = Atténuation ) L = L FS (d,f) + L c + k wi L wi + n ((n+2)/(n+1) - b) * L f Avec L FS (d,f) = free space: Atténuation d'espace libre entre émetteur et récepteur L c = constante : 37 db normalement. k wi = nombre de murs traversés de type i, L wi = perte d'un mur de type i n = nombre d'étages traversés, L f = perte entre 2 étages adjacents b = paramètre empirique = 0,46 Description perte (db) L f1 Moyen 23,62 Etages L f2 Normal ( bureaux ) 14,6 ( floor ) L f3 Renforcé ( sous sol ) 55,3 L w1 Brique 2,5 à 6 Murs ( Wall ) L w2 Plâtre 1,3 à 2,9 L w3 Béton 10,8 L w4 Mur fin 2,31 L w5 Mur épais 15,62 12

14 Commutation Pour réduire les liens entre abonnés, on utilise le multiplexage ( des liaisons passeront par un même support physique sur une partie du trajet ). Il faut donc être aussi capable d aiguiller chaque communication dans plusieurs directions possibles en fonction de leurs destinations. Le tout forme la commutation. usager A usager 1 Noeud de Noeud de Commutation Commutation usager B usager 2 SUPPORT PARTAGE par multiplexage usager C usager 3 I) Commutation de circuit Un lien permanent est établi avant de pouvoir communiquer. Commutation spatiale: A l'origine ( analogique ), on réalise une continuité filaire entre les 2 abonnés: Opératrice branchant des câbles ou relais électromagnétiques. Commutation temporelle Elle était soit analogique ( modulations d impulsions ) soit numérique avec la MIC. On ne parlera ici que du cas numérique qui a fait disparaitre la première technique. On a donc des communications qui arrivent sous forme de 8 bits insérés dans des IT ( intervalle de temps ) de trames. Une communication correspond maintenant à un IT. bribes de communication ( 8 bits ) brassage d IT Le support physique porte plusieurs communications ( IT ), mais entre les 2 communicants en permanence on a un IT réservé. 13

15 II) Commutation de messages Pour éviter de réserver un lien en permanence même dans les temps libres, dans le cas de transmission de données où la communication a un début et une fin fixe, on n'utilise le réseau que quand on a un message à envoyer. On partage le réseau avec les autres communications => S'il y a plusieurs messages à traiter à la fois, on fait une file d'attente = commutation temporelle asynchrone. communication entière brassage de messages => Problèmes de stockage, de délai ( attentes avec messages sont longs ), de retransmissions en cas d'erreur. III) Commutation de paquets On reprend le principe précédent mais en découpant un message en paquets de longueur définie par une norme. Cette commutation est aussi numérique temporelle asynchrone. Les paquets de données arrive donc dans un ordre non défini. Il faut donc ajouter à chaque paquet une étiquette indiquant son identité. Comparaison de commutation de message et de paquets: Cas d un message traversant 3 noeuds de commutation: 1) Le noeud 1 a besoin de T secondes pour enregistrer, analyser et modifier l'étiquette du message. 2) Temps de propagation négligeable entre noeuds 1 et 2 Noeud 1 COMMUTATION Noeud 2 DE MESSAGES Noeud 3 message+étiquette 3) Le noeud 2 recommence les traitements comme le 1 4) Propagation entre noeuds 2 et 3 5) Traitements du noeud 3 T T T t message + étiquettes Noeud 1 COMMUTATION Noeud 2 DE PAQUETS Noeud 3 to to to to to t Un noeud reçoit un paquet ET émet un autre => temps de transfert de 5 to. Pour notre exemple, si on approxime T = 3 to, le temps de transfert est 5T/3 à la place de 3T. Cela devient encore plus net dans le cas d une transmission comprenant des erreurs de transmission. 14

16 Comparaison de commutation de message et de paquet avec erreur de transmission: Cas d un message traversant 3 noeuds de commutation: Noeud 1 COMMUTATION Noeud 2 DE MESSAGES Noeud 3 message avec erreur message retransmis t Suite à l erreur on doit recommencer la transmission complète du message. erreur paquet retransmis Noeud COMMUTATION Noeud DE PAQUETS Noeud t Suite à l erreur, on ne doit recommencer la transmission que sur un paquet. On a donc un gain de temps énorme. Dans un réseau à commutation de paquets, les support est affecté à la communication seulement pendant la transmission du paquet. C est une commutation temporelle asynchrone IV) Commutation de cellules: ATM Commutation de cellules = cas particulier de la commutation de paquets ( Paquets de longueur fixe 53 octets = 5 octets d en-tête et 48 octets de données ). La commutation de cellules est une synthèse de commutations de circuits et de paquets. Il faut pour cela respecter les 2 techniques => temps de transmission et de commutation sont très brefs devant le temps de propagation du signal. Grâce à la taille fixe des cellules et aux progrès de l électronique ( ASIC ), la commutation s effectue de manière matérielle ( pas d analyse de la communication ) d où de gros gains de temps. 15

17 Résumé commutation MODE CIRCUIT Commutation temporelle synchrone Intervalle de temps de longueur déterminée Identification implicite des voies par le numéro d intervalle de temps Réservation permanente de ressource propre à chaque communication Débit fixe ( lié à la fréquence de la trame ). Délai de transfert constant à travers le réseau des données d une voie associé à un intervalle de temps élémentaire. Incidents de transfert: - Glissement ( perte de la référence de temps ) - Erreur de transmission avec effet grave si perte de verrouillage de trame Simplicité ( en particulier du système de gestion ) MODE PAQUET Commutation temporelle asynchrone Bloc d information dont la longueur peut être choisi parmi des valeurs standards. Identification explicite des voies par une étiquette Débit quelconque: pas de réservation permanente de ressources Délai de transfert variable d une trame ( gigue ) Pas de glissement Incidents de transfert: erreurs de transmission si affectation de l étiquette du paquet Souplesse d adaptation Commutation de circuits: Le circuit entre émetteur et récepteur n appartient qu'à cette communication, il est dédié. Le circuit doit être établi de bout en bout avant que les informations circulent. Le circuit dure jusqu au moment où un des 2 correspondants interrompt la communication. Si les 2 correspondants n ont pas de «données» à transmettre, la liaison reste inutilisée. Du point de vue réseau, on a une mauvaise utilisation du réseau. Le réseau ne réalise pas de contrôle ( erreurs ni flux ) => Réseau transparent => Pas de délai. => Pas de configuration. => Pas de correction d'erreur. Commutation de paquets: Un circuit du réseau est partagé par plusieurs communications selon les besoins. => Chaque paquet est étiqueté. Le réseau n est pas transparent aux utilisateurs. L opérateur impose des paramètres de fonctionnements ( définis dans l'abonnement ). Chaque paquet est analysé à chaque commutateur franchi, son étiquette est modifiée. Il est stocké et n est émis que quand le circuit est libre. => Une communication ne monopolise pas un circuit => Bonne utilisation mais latence. Le récepteur doit vérifier l'ordre des paquets et les rassembler. => Téléphonie traditionnelle = Réseau TDM ( Time Division Multiplex ) = Commutation de circuits. Exemple: GSM, 3G domaine CS => Réseau téléphonique pour transmission de données ou Téléphonie sur IP = Commutation de paquets. Exemple: GPRS, EDGE, 3G domain PS, 4G 16

18 Signalisation Afin de signaler un événement dans la communication, on doit définir des informations de contrôle => informations supplémentaires à celles que l on doit transmettre. Ces informations auxiliaires sont appelées en téléphonie signalisation. Elles sont soit Usager / Réseau ( UNI User Network Interface ) soit Réseau / Réseau ( NNI ) I) Signalisation usager/réseau Réseau analogique Sonnerie en analogique: Le réseau envoie une tension alternative de 80V 50Hz. Décrocher: Le réseau fournit 48V continu. Décrocher = consommer du courant ( ferme un circuit ) Raccrocher = Ne plus consommer de courant ( ouvrir le circuit ) Signaux d acheminement: Le réseau envoie des fréquences qui sont dans la bande téléphonique ( 300 Hz-3400 Hz ) et qui sont donc audibles. Mode de numérotation: Numérotation à impulsion ( décimale ) fermé On tourne le cadran = Cela ouvre et ferme la ligne d abonné successivement. ouvert Ligne ouverte Numéro 3 Numéro 2 Prise de ligne Intervalle entre chiffres ( décrochage du combiné ) ( il faut au moins 250 ms ) On tourne le cadran. Lorsqu il revient à sa position de départ, à chaque passage sur un chiffre, il y a une ouverture de 66ms et une fermeture de 33 ms car la vitesse de rotation est constante. Problème: Service pendant la communication impossible ( SVI Serveur Vocal Interactif ) Numérotation à fréquences vocales On garde le même principe ( ouverture/fermeture de la ligne ) sauf pour la numérotation. un numéro = 2 fréquences entre 300 et 3400 Hz = DTMF. exemple: pour 4, on aura f 2 et F 1. F 1 = 1209 Hz F 2 = 1336 Hz F 3 = 1477 Hz F 4 = 1633 Hz f 1 = 697 Hz A f 2 = 770 Hz B f 3 = 852 Hz C f 4 = 941 Hz * 0 # D Signalisation sur liaison numérique: Protocole D En numérique, un code signifie un message: Protocole ( voir cours RNIS ). En plus on pourra utiliser le multiplexage temporel pour avoir en permanence info et signalisation. 17

19 II) Signalisation réseau/réseau Signalisation par canal sémaphore ( CCITT N 7 ) En parallèle du réseau des commutateurs acheminant les informations, on aura le réseau de signalisation. Il sera en commutation de paquets A chaque centre de commutation du réseau téléphonique est associé un point sémaphore (PS) qui est l origine et le destinataire des messages de signalisation. Les messages de signalisation sont émis selon le protocole DSS1 ( Digital Subscriber Signaling ) 18

20 RECAPITULATIF + TRANSMISSION car distance Electricité -> Fil métallique Lumière -> Fibre optique Ondes Electromagnétiques -> Atmosphère + COMMUTATION car grand nombre d abonnés => Regroupement de com. sur un même support ( multiplexage ) et aiguillage des com. Circuits -> Com. sûre de passer sans délai variable Mais monopolise ressource de com. Doit être établi de bout en bout avant com Paquets ( informatique ) -> Adaptatif au trafic Mais délai variable Faut rajouter étiquette Contrôle d erreurs + SIGNALISATION car commutation => Faut échanger avec le réseau des infos sur la com pour la gérer. => 2 types d infos: Infos propres à la com. Infos de signalisation => SERVICES en parallèle à la com. USAGER/RESEAU Analogique: Impulsions Fréq. Voc. Numérique: LAP-D RESEAU/RESEAU Analogique: TRON/RON Numérique: CCITT 7 19

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION

LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION LES CARACTERISTIQUES DES SUPPORTS DE TRANSMISSION ) Caractéristiques techniques des supports. L infrastructure d un réseau, la qualité de service offerte,

Plus en détail

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information

Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information Chapitre 22 : (Cours) Numérisation, transmission, et stockage de l information I. Nature du signal I.1. Définition Un signal est la représentation physique d une information (température, pression, absorbance,

Plus en détail

Année 2010-2011. Transmission des données. Nicolas Baudru mél : nicolas.baudru@esil.univmed.fr page web : nicolas.baudru.perso.esil.univmed.

Année 2010-2011. Transmission des données. Nicolas Baudru mél : nicolas.baudru@esil.univmed.fr page web : nicolas.baudru.perso.esil.univmed. Année 2010-2011 Réseaux I Transmission des données Nicolas Baudru mél : nicolas.baudru@esil.univmed.fr page web : nicolas.baudru.perso.esil.univmed.fr 1 Plan 1 Notions de signaux 2 Caractéristiques communes

Plus en détail

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009

Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 Ecole Centrale d Electronique VA «Réseaux haut débit et multimédia» Novembre 2009 1 Les fibres optiques : caractéristiques et fabrication 2 Les composants optoélectroniques 3 Les amplificateurs optiques

Plus en détail

2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP)

2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP) 2. Couche physique (Couche 1 OSI et TCP/IP) 2.1 Introduction 2.2 Signal 2.3 Support de transmission 2.4 Adaptation du signal aux supports de transmission 2.5 Accès WAN 2.1 Introduction Introduction Rôle

Plus en détail

Cisco Certified Network Associate

Cisco Certified Network Associate Cisco Certified Network Associate Version 4 Notions de base sur les réseaux Chapitre 8 01 Quelle couche OSI est responsable de la transmission binaire, de la spécification du câblage et des aspects physiques

Plus en détail

Chapitre 2 : communications numériques.

Chapitre 2 : communications numériques. Chapitre 2 : communications numériques. 1) généralités sur les communications numériques. A) production d'un signal numérique : transformation d'un signal analogique en une suite d'éléments binaires notés

Plus en détail

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission

Transmission de données. A) Principaux éléments intervenant dans la transmission Page 1 / 7 A) Principaux éléments intervenant dans la transmission A.1 Equipement voisins Ordinateur ou terminal Ordinateur ou terminal Canal de transmission ETTD ETTD ETTD : Equipement Terminal de Traitement

Plus en détail

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd

UE 503 L3 MIAGE. Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique. A. Belaïd UE 503 L3 MIAGE Initiation Réseau et Programmation Web La couche physique A. Belaïd abelaid@loria.fr http://www.loria.fr/~abelaid/ Année Universitaire 2011/2012 2 Le Modèle OSI La couche physique ou le

Plus en détail

La Fibre Optique J BLANC

La Fibre Optique J BLANC La Fibre Optique J BLANC Plan LES FONDAMENTAUX : LA FIBRE OPTIQUE : LES CARACTÉRISTIQUES D UNE FIBRE : TYPES DE FIBRES OPTIQUES: LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA FIBRE : QUELQUES EXEMPLES DE CÂBLES

Plus en détail

Digital Subscriber Line

Digital Subscriber Line Digital Subscriber Line Bernard Cousin Présentation d'adsl But : Offrir l'accès à l'internet à partir d'un domicile personnel Le cout des réseaux d'accès est très important par rapport à celui du réseau

Plus en détail

Voir cours Transmission de l'information

Voir cours Transmission de l'information Chapitre 2 1 Couche Physique Signal / Codage / Matériels niveau 1 Couche Physique 2 Voir cours Transmission de l'information Rappel : Voie de transmission 3 Données émises Position d'échantillonnage idéale

Plus en détail

Chapitre I La fonction transmission

Chapitre I La fonction transmission Chapitre I La fonction transmission 1. Terminologies 1.1 Mode guidé / non guidé Le signal est le vecteur de l information à transmettre. La transmission s effectue entre un émetteur et un récepteur reliés

Plus en détail

Les techniques de multiplexage

Les techniques de multiplexage Les techniques de multiplexage 1 Le multiplexage et démultiplexage En effet, à partir du moment où plusieurs utilisateurs se partagent un seul support de transmission, il est nécessaire de définir le principe

Plus en détail

Les transmissions et les supports

Les transmissions et les supports Chapitre chapitre 1 Les transmissions et les supports Un réseau suppose plusieurs équipements informatiques (ordinateurs fixes ou portables, divers équipements électroniques, téléphones, assistants numériques

Plus en détail

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE

TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE TD1 PROPAGATION DANS UN MILIEU PRESENTANT UN GRADIENT D'INDICE Exercice en classe EXERCICE 1 : La fibre à gradient d indice On considère la propagation d une onde électromagnétique dans un milieu diélectrique

Plus en détail

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information

Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Chapitre 18 : Transmettre et stocker de l information Connaissances et compétences : - Identifier les éléments d une chaîne de transmission d informations. - Recueillir et exploiter des informations concernant

Plus en détail

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction

G.P. DNS02 Septembre 2012. Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3. Réfraction DNS Sujet Réfraction...1 I.Préliminaires...1 II.Première partie...1 III.Deuxième partie...3 Réfraction I. Préliminaires 1. Rappeler la valeur et l'unité de la perméabilité magnétique du vide µ 0. Donner

Plus en détail

LA COUCHE PHYSIQUE EST LA COUCHE par laquelle l information est effectivemnt transmise.

LA COUCHE PHYSIQUE EST LA COUCHE par laquelle l information est effectivemnt transmise. M Informatique Réseaux Cours bis Couche Physique Notes de Cours LA COUCHE PHYSIQUE EST LA COUCHE par laquelle l information est effectivemnt transmise. Les technologies utilisées sont celles du traitement

Plus en détail

QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS. OM1, OM2 ou OM3, QUELLE EST LA FIBRE QU IL ME FAUT POUR MON INSTALLATION?

QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS. OM1, OM2 ou OM3, QUELLE EST LA FIBRE QU IL ME FAUT POUR MON INSTALLATION? QUELLE FIBRE UTILISER EN FONCTION DE MES APPLICATIONS LE MATCH µm VS 62,5 µm Dans les années 70, les premières fibres optiques de télécommunications avaient un coeur de µm : ces dernières ont été remplacées

Plus en détail

Le réseau sans fil "Wi - Fi" (Wireless Fidelity)

Le réseau sans fil Wi - Fi (Wireless Fidelity) Professionnel Page 282 à 291 Accessoires Page 294 TPE / Soho Page 292 à 293 Le réseau sans fil "Wi - Fi" (Wireless Fidelity) Le a été défini par le Groupe de travail WECA (Wireless Ethernet Compatibility

Plus en détail

Câblage des réseaux WAN. www.ofppt.info

Câblage des réseaux WAN. www.ofppt.info Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail Câblage des réseaux WAN C-D-002.doc Mars 1-7 Sommaire 1. Couche physique WAN... 3 1.1. Connexions série WAN... 4 1.2. Routeurs et connexions

Plus en détail

Architectures et Protocoles des Réseaux

Architectures et Protocoles des Réseaux Chapitre 5 - Les réseaux xdsl Claude Duvallet Université du Havre UFR Sciences et Techniques 25 rue Philippe Lebon - BP 540 76058 LE HAVRE CEDEX Claude.Duvallet@gmail.com Claude Duvallet 1/32 Plan de la

Plus en détail

Cours n 12. Technologies WAN 2nd partie

Cours n 12. Technologies WAN 2nd partie Cours n 12 Technologies WAN 2nd partie 1 Sommaire Aperçu des technologies WAN Technologies WAN Conception d un WAN 2 Lignes Louées Lorsque des connexions dédiées permanentes sont nécessaires, des lignes

Plus en détail

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs

Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs Acquisition et conditionnement de l information Les capteurs COURS 1. Exemple d une chaîne d acquisition d une information L'acquisition de la grandeur physique est réalisée par un capteur qui traduit

Plus en détail

xdsl Digital Suscriber Line «Utiliser la totalité de la bande passante du cuivre»

xdsl Digital Suscriber Line «Utiliser la totalité de la bande passante du cuivre» xdsl Digital Suscriber Line «Utiliser la totalité de la bande passante du cuivre» Le marché en France ~ 9 millions d abonnés fin 2005 ~ 6 millions fin 2004 dont la moitié chez l opérateur historique et

Plus en détail

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires

Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Chapitre 2 : Systèmes radio mobiles et concepts cellulaires Systèmes cellulaires Réseaux cellulaires analogiques de 1ère génération : AMPS (USA), NMT(Scandinavie), TACS (RU)... Réseaux numériques de 2ème

Plus en détail

Transmission et stockage de l information

Transmission et stockage de l information Transmission et stockage de l information La transmission d informations peut être libre, c est-à-dire assurée par des ondes électromagnétiques émises dans toutes les directions de l espace (Wi-Fi, radio,

Plus en détail

2. DIFFÉRENTS TYPES DE RÉSEAUX

2. DIFFÉRENTS TYPES DE RÉSEAUX TABLE DES MATIÈRES 1. INTRODUCTION 1 2. GÉNÉRALITÉS 5 1. RÔLES DES RÉSEAUX 5 1.1. Objectifs techniques 5 1.2. Objectifs utilisateurs 6 2. DIFFÉRENTS TYPES DE RÉSEAUX 7 2.1. Les réseaux locaux 7 2.2. Les

Plus en détail

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig

M1107 : Initiation à la mesure du signal. T_MesSig 1/81 M1107 : Initiation à la mesure du signal T_MesSig Frédéric PAYAN IUT Nice Côte d Azur - Département R&T Université de Nice Sophia Antipolis frederic.payan@unice.fr 15 octobre 2014 2/81 Curriculum

Plus en détail

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS

PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS PRODUIRE DES SIGNAUX 1 : LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES, SUPPORT DE CHOIX POUR TRANSMETTRE DES INFORMATIONS Matériel : Un GBF Un haut-parleur Un microphone avec adaptateur fiche banane Une DEL Une résistance

Plus en détail

ADSL. Étude d une LiveBox. 1. Environnement de la LiveBox TMRIM 2 EME TRIMESTRE LP CHATEAU BLANC 45120 CHALETTE/LOING NIVEAU :

ADSL. Étude d une LiveBox. 1. Environnement de la LiveBox TMRIM 2 EME TRIMESTRE LP CHATEAU BLANC 45120 CHALETTE/LOING NIVEAU : LP CHATEAU BLANC 45120 CHALETTE/LOING THEME : ADSL BAC PROFESSIONNEL MICRO- INFORMATIQUE ET RESEAUX : INSTALLATION ET MAINTENANCE ACADÉMIE D ORLÉANS-TOURS 2 EME TRIMESTRE NIVEAU : TMRIM Étude d une LiveBox

Plus en détail

La fibre optique CNAM

La fibre optique CNAM La fibre optique - Qu est-ce qu une fibre optique? - Principes de base - Monomode / Multimode - Atténuation, fenêtres de propagation - Principales caractéristiques - Transmission sur fibre optique - Boucle

Plus en détail

MICROSENS. Module Bridge Ethernet / Fast Ethernet. fiber optic solutions. Description. Construction

MICROSENS. Module Bridge Ethernet / Fast Ethernet. fiber optic solutions. Description. Construction Module Bridge Ethernet / Fast Ethernet MICROSENS fiber optic solutions Description Le Bridge permet de connecter entre eux des segments Ethernet et Fast Ethernet de norme IEEE802.3u en adaptant automatiquement

Plus en détail

Réseaux grande distance

Réseaux grande distance Chapitre 5 Réseaux grande distance 5.1 Définition Les réseaux à grande distance (WAN) reposent sur une infrastructure très étendue, nécessitant des investissements très lourds. Contrairement aux réseaux

Plus en détail

Fonctions de la couche physique

Fonctions de la couche physique La Couche physique 01010110 01010110 Couche physique Signal Médium Alain AUBERT alain.aubert@telecom-st-etienne.r 0 Fonctions de la couche physique 1 1 Services assurés par la couche physique Transmettre

Plus en détail

Ce document, volontairement incomplet, présente quelques notions simples relatives au fonctionnement et à la cohabitation de ces 2 types de réseaux.

Ce document, volontairement incomplet, présente quelques notions simples relatives au fonctionnement et à la cohabitation de ces 2 types de réseaux. Actuellement en France, les communications téléphoniques peuvent s établir sur 2 types de réseaux : - Le réseau «fixe» ou réseau téléphonique commuté (RTC) - Les réseaux «mobile» ou GSM. Ce document, volontairement

Plus en détail

Organisation du module

Organisation du module Organisation du module Cours: 2 séances de TD (3H) + DS (1h30, commun avec TP) Introduction à la téléphonie d entreprise : Matériel, configurations et possibilités courantes Voix sur IP, Téléphonie sur

Plus en détail

«SESSION 2009» RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS ET EQUIPEMENTS ASSOCIES. Durée : 2 h 00 (Coef. 3)

«SESSION 2009» RESEAUX DE TELECOMMUNICATIONS ET EQUIPEMENTS ASSOCIES. Durée : 2 h 00 (Coef. 3) CONCOURS DE TECHNICIEN DES SYSTEMES D INFORMATION ET DE COMMUNICATION «SESSION 2009» CONCOURS INTERNE Questionnaire à choix multiple, soumis au choix du candidat, portant sur le thème suivant : RESEAUX

Plus en détail

La Voix sur IP OLIVIER D.

La Voix sur IP OLIVIER D. 2013 La Voix sur IP OLIVIER D. Table des matières 1 Introduction... 3 2 La téléphonie... 3 3 Principe physique de la voix... 5 4 La PABX (ou autocommutateur)... 6 5 La Voix sur IP... 7 6 Architecture de

Plus en détail

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques

ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D. Mesures sur les fibres optiques ÉPREUVE COMMUNE DE TIPE - PARTIE D TITRE : Mesures sur les fibres optiques 0 Temps de préparation :... h 5 minutes Temps de présentation devant le jury :.0 minutes Entretien avec le jury :..0 minutes GUIDE

Plus en détail

I. TRANSMISSION DE DONNEES

I. TRANSMISSION DE DONNEES TD I. TRANSMISSION DE DONNEES 1. QU'EST-CE QU'UN CANAL DE TRANSMISSION? 1.1 Rappels Une ligne de transmission est une liaison entre les deux machines. On désigne généralement par le terme émetteur la machine

Plus en détail

Le concept cellulaire

Le concept cellulaire Le concept cellulaire X. Lagrange Télécom Bretagne 21 Mars 2014 X. Lagrange (Télécom Bretagne) Le concept cellulaire 21/03/14 1 / 57 Introduction : Objectif du cours Soit un opérateur qui dispose d une

Plus en détail

Evolution de l infrastructure transport

Evolution de l infrastructure transport Les réseaux optiques I Les réseaux optiques Jean-Paul GAUTIER, jpg@urec.cnrs.fr CNRS / UREC Une des grandes tendances de la fin des années 90 est la demande croissante en bande passante des réseaux d entreprises

Plus en détail

Champ électromagnétique?

Champ électromagnétique? Qu est-ce qu un Champ électromagnétique? Alain Azoulay Consultant, www.radiocem.com 3 décembre 2013. 1 Définition trouvée à l article 2 de la Directive «champs électromagnétiques» : des champs électriques

Plus en détail

Tout savoir sur. la fibre optique. Livret didactique

Tout savoir sur. la fibre optique. Livret didactique Tout savoir sur Livret didactique la fibre optique EXPERIDE 10 place Charles Béraudier, Lyon Part-Dieu, 69428 LYON CEDEX 3, France Tel. +33 (0)4 26 68 70 24 Fax. +33(0)4 26 68 70 99 contact@experide-consulting.com

Plus en détail

Chapitre 13 Numérisation de l information

Chapitre 13 Numérisation de l information DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 septembre 2013 à 17:33 Chapitre 13 Numérisation de l information Table des matières 1 Transmission des informations 2 2 La numérisation 2 2.1 L échantillonage..............................

Plus en détail

Les Réseaux Informatiques

Les Réseaux Informatiques Les Réseaux Informatiques Licence Informatique, filière SMI Université Mohammed-V Agdal Faculté des Sciences Rabat, Département Informatique Avenue Ibn Batouta, B.P. 1014 Rabat Professeur Enseignement

Plus en détail

ADSL. C est comme son nom l indique une liaison asymétrique fort bien adaptée à l Internet et au streaming radio et vidéo.

ADSL. C est comme son nom l indique une liaison asymétrique fort bien adaptée à l Internet et au streaming radio et vidéo. A Principes de fonctionnement La technologie de l Asymetric Digital Subscriber Line utilisant à travers un modem spécial votre ligne de téléphone permet une connexion permanente à l Internet atteignant

Plus en détail

Réseaux : Wi-Fi Sommaire. 1. Introduction. 2. Modes de fonctionnement. 3. Le médium. 4. La loi. 5. Sécurité

Réseaux : Wi-Fi Sommaire. 1. Introduction. 2. Modes de fonctionnement. 3. Le médium. 4. La loi. 5. Sécurité Réseau Wi-Fi Sommaire 1. Introduction 2. Modes de fonctionnement 3. Le médium 4. La loi 5. Sécurité 2 Introduction Le terme Wi-Fi suggère la contraction de Wireless Fidelity, par analogie au terme Hi-Fi.

Plus en détail

Technologies xdsl. 1 Introduction 2 1.1 Une courte histoire d Internet... 2 1.2 La connexion à Internet... 3 1.3 L évolution... 3

Technologies xdsl. 1 Introduction 2 1.1 Une courte histoire d Internet... 2 1.2 La connexion à Internet... 3 1.3 L évolution... 3 Technologies xdsl Table des matières 1 Introduction 2 1.1 Une courte histoire d Internet.......................................... 2 1.2 La connexion à Internet..............................................

Plus en détail

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable

Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable Approche expérimentale du rayonnement électromagnétique émis par un téléphone portable RÉSUMÉ U N I O N D E S P R O F E S S E U R S D E P H Y S I Q U E E T D E C H I M I E par Lycée Victor Hugo - 25000

Plus en détail

Université de La Rochelle. Réseaux TD n 6

Université de La Rochelle. Réseaux TD n 6 Réseaux TD n 6 Rappels : Théorème de Nyquist (ligne non bruitée) : Dmax = 2H log 2 V Théorème de Shannon (ligne bruitée) : C = H log 2 (1+ S/B) Relation entre débit binaire et rapidité de modulation :

Plus en détail

Télécommunications. Plan

Télécommunications. Plan Télécommunications A.Maizate - EHTP 2010/2011 Plan Concepts généraux: Téléinformatique Liaison de Téléinformatique Sens de transmission Types de transmission Parallèle Série Techniques de Transmission

Plus en détail

Systèmes de communications numériques 2

Systèmes de communications numériques 2 Systèmes de Communications Numériques Philippe Ciuciu, Christophe Vignat Laboratoire des Signaux et Systèmes CNRS SUPÉLEC UPS SUPÉLEC, Plateau de Moulon, 91192 Gif-sur-Yvette ciuciu@lss.supelec.fr Université

Plus en détail

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS

Rapport. Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS Rapport Mesures de champ de très basses fréquences à proximité d antennes de stations de base GSM et UMTS A.AZOULAY T.LETERTRE R. DE LACERDA Convention AFSSET / Supélec 2009-1 - 1. Introduction Dans le

Plus en détail

CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h. Conf 1 : WIFI, les bases

CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h. Conf 1 : WIFI, les bases CULTe Le samedi 9 février2008 à 15h Conf 1 : WIFI, les bases 1) Principes de fonctionnement (antennes, fréquences, emetteurs/recepteurs, point d'accés) a) Les grandes classes de fréquences HF, 300 Khz

Plus en détail

CLIP. (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant

CLIP. (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant 1. Besoin CLIP (Calling Line Identification Presentation) Appareil autonome affichant le numéro appelant ETUDE FONCTIONNELLE De très nombreux abonnés du réseau téléphonique commuté ont exprimé le besoin

Plus en détail

Chaine de transmission

Chaine de transmission Chaine de transmission Chaine de transmission 1. analogiques à l origine 2. convertis en signaux binaires Échantillonnage + quantification + codage 3. brassage des signaux binaires Multiplexage 4. séparation

Plus en détail

DOSSIER ADSL. DEMARCHE DE TRAVAIL : Consultez rapidement le dossier avant de commencer Complétez le dossier en suivant les indications du document

DOSSIER ADSL. DEMARCHE DE TRAVAIL : Consultez rapidement le dossier avant de commencer Complétez le dossier en suivant les indications du document DOSSIER ADSL OBJECTIFS DU DOSSIER : Dans le dossier suivant, nous vous proposons de découvrir les spécificités des lignes à haut débit. Nous verrons notamment deux dossiers : L ADSL (Asymmetric Digital

Plus en détail

Numérisation de l information Transmission et stockage de l information

Numérisation de l information Transmission et stockage de l information Numérisation de l information Transmission et stockage de l information Atelier «images numériques» Sous quelle forme se présentent les fichiers images en informatique? Découverte du codage binaire de

Plus en détail

LE VDSL 2 EN FRANCE. Source : www.ant.developpement-durable.gouv.fr

LE VDSL 2 EN FRANCE. Source : www.ant.developpement-durable.gouv.fr LE VDSL 2 EN FRANCE Par Jean-Marc Do Livramento Consultant télécom fixe et mobile Mai 2013 Des offres d accès Internet Très Haut Débit par VDSL 2 bientôt disponibles en France? Le 26 avril dernier, le

Plus en détail

Table des matières. Préface... 15 Jean-Jacques DAMLAMIAN. Introduction... 17

Table des matières. Préface... 15 Jean-Jacques DAMLAMIAN. Introduction... 17 Table des matières Préface... 15 Jean-Jacques DAMLAMIAN Introduction... 17 Chapitre 1. Les fondamentaux... 19 1.1. Les différentes catégories de réseau... 19 1.1.1. Définitions classiques... 19 1.1.2.

Plus en détail

Perturbation dans un Réseau

Perturbation dans un Réseau Perturbation dans un Réseau PLAN I. Introduction II. Synthèse de Fourrier d'une onde carrée III. Délai de propagation entre 2 hôtes (RTT) IV. Un bit dans le Média physique V. Atténuation, Réflexion, Le

Plus en détail

Brochure. Soulé Protection contre la foudre Gamme parafoudres courant faible

Brochure. Soulé Protection contre la foudre Gamme parafoudres courant faible Brochure Slé contre la fdre Gamme parafdres crant faible Énergie et productivité pr un monde meilleur Guide de sélection des équipements de téléphonie RTC (Réseau Téléphonique public Commuté) Réseau permettant

Plus en détail

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact

W 12-2 : haute performance et savoir-faire compact Barrières W - Détecteurs réflex, élimination de premier plan EPP Détecteurs réflex, élimination d arrière-plan EAP W - : haute performance et savoir-faire compact Détecteurs réflex énergétiques fibres

Plus en détail

Mesures en réception télévision

Mesures en réception télévision 1. Télévision terrestre analogique Rappels En bande terrestre analogique pour une prise utilisateur le niveau doit être compris entre 57 et 74 dbµv Ces niveaux sont donnés pour un signal de grande qualité.

Plus en détail

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité?

Q6 : Comment calcule t-on l intensité sonore à partir du niveau d intensité? EXERCICE 1 : QUESTION DE COURS Q1 : Qu est ce qu une onde progressive? Q2 : Qu est ce qu une onde mécanique? Q3 : Qu elle est la condition pour qu une onde soit diffractée? Q4 : Quelles sont les différentes

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

Les réseaux cellulaires

Les réseaux cellulaires Les réseaux cellulaires Introduction Master 2 Professionnel STIC-Informatique Module RMHD 1 Introduction Les réseaux cellulaires sont les réseaux dont l'évolution a probablement été la plus spectaculaire

Plus en détail

Transmissions série et parallèle

Transmissions série et parallèle 1. Introduction : Un signal numérique transmet généralement plusieurs digits binaires. Exemple : 01000001 ( huit bits). Dans une transmission numérique on peut envisager deux modes : les envoyer tous en

Plus en détail

Théorie sur les technologies LAN / WAN Procédure de test sur les réseaux LAN / WAN Prise en main des solutions de test

Théorie sur les technologies LAN / WAN Procédure de test sur les réseaux LAN / WAN Prise en main des solutions de test Théorie sur les technologies LAN / WAN Procédure de test sur les réseaux LAN / WAN Prise en main des solutions de test Formation CONTACTEZ- NOUS AU 01 69 35 54 70 OU VISITEZ NOTRE SITE INTERNET IDEALNWD.FR

Plus en détail

Fiche technique CPU 314SC/DPM (314-6CG13)

Fiche technique CPU 314SC/DPM (314-6CG13) Fiche technique CPU 314SC/DPM (3146CG13) Données techniques N de commande 3146CG13 Type CPU 314SC/DPM Information générale Note Caractéristiques SPEEDBus Technologie SPEED7 24 x DI, 16 x DO, 8 x DIO, 4

Plus en détail

Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV)

Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV) Le câble de Fibre Optique dans les installations de Vidéo Surveillance (CCTV) Évidemment, l emploi le plus fréquent de la fibre optique se trouve dans le domaine des télécommunications. Mais d autre part,

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Multimedia. Systèmes, Communications et Applications. Ahmed MEHAOUA

Multimedia. Systèmes, Communications et Applications. Ahmed MEHAOUA Multimedia Systèmes, Communications et Applications Ahmed MEHAOUA Professeur - Laboratoire CRIP5 Ahmed.mehaoua@math-info.univ-paris5.fr Plan 1. Multimedia : principes et définitions 2. Algorithmes et normes

Plus en détail

Groupe Eyrolles, 2000, 2004, ISBN : 2-212-11330-7

Groupe Eyrolles, 2000, 2004, ISBN : 2-212-11330-7 Groupe Eyrolles, 2000, 2004, ISBN : 2-212-11330-7 Sommaire Cours 1 Introduction aux réseaux 1 Les transferts de paquets... 2 Les réseaux numériques... 4 Le transport des données... 5 Routage et contrôle

Plus en détail

Rappels sur le câblage catégorie 5/ Classe D

Rappels sur le câblage catégorie 5/ Classe D Le câblage Gigabit sur paires torsadées I Le câblage Gigabit sur paires torsadées Luc SACCAVINI, luc.saccavini@inrialpes.fr INRIA, Rhône-Alpes Après un rappel sur les principaux points techniques du câblage

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques

CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques CHAPITRE IX : Les appareils de mesures électriques IX. 1 L'appareil de mesure qui permet de mesurer la différence de potentiel entre deux points d'un circuit est un voltmètre, celui qui mesure le courant

Plus en détail

Transmission ADSL. Dominique PRESENT Dépt S.R.C. - I.U.T. de Marne la Vallée

Transmission ADSL. Dominique PRESENT Dépt S.R.C. - I.U.T. de Marne la Vallée Transmission ADSL Dominique PRESENT Dépt S.R.C. - I.U.T. de Marne la Vallée Hauts débits sur paires torsadées Fournir un accès haut débit à des serveurs sur paires téléphoniques ; Assurer la simultanéïté

Plus en détail

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h

DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE. Examen du Tronc Commun sous forme de QCM. Janvier 2012 14 h à 16 h ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012 DIPLÔME INTERUNIVERSITAIRE D ECHOGRAPHIE Examen du Tronc Commun sous forme de QCM Janvier 2012 14 h à 16 h Les modalités de contrôle se dérouleront cette année sous forme

Plus en détail

La Qualité de Service le la Voix sur IP. Principes et Assurance. 5WVOIP rev E

La Qualité de Service le la Voix sur IP. Principes et Assurance. 5WVOIP rev E La Qualité de Service le la Voix sur IP Principes et Assurance 5WVOIP rev E Introduction La généralisation des infrastructures IP dans les entreprises s accompagne du développement de techniques d amélioration

Plus en détail

Electron S.R.L. SERIE B46 - SYSTEMES DIDACTIQUES DE TELEPHONIE

Electron S.R.L. SERIE B46 - SYSTEMES DIDACTIQUES DE TELEPHONIE Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment SERIE B46 - SYSTEMES DIDACTIQUES DE TELEPHONIE Specifications may change without notic Page 1 of 9 File BROCHURE B46xx B4610 UNITE DIDACTIQUE

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail

Systèmes de transmission

Systèmes de transmission Systèmes de transmission Conception d une transmission série FABRE Maxime 2012 Introduction La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un

Plus en détail

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26

EP 2 339 758 A1 (19) (11) EP 2 339 758 A1 (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN. (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (19) (12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN (11) EP 2 339 758 A1 (43) Date de publication: 29.06.2011 Bulletin 2011/26 (21) Numéro de dépôt: 09179459.4 (51) Int Cl.: H04B 1/69 (2011.01) H03K 5/08 (2006.01) H03K

Plus en détail

1. Présentation général de l architecture XDSL :

1. Présentation général de l architecture XDSL : 1. Présentation général de l architecture XDSL : Boucle locale : xdsl (Data Subscriber Line). Modem à grande vitesse adapté aux paires de fils métalliques. La lettre x différencie différents types, comme

Plus en détail

1 Définition et présentation. 2 Le réseau Numéris. 3 Les services. 3.1 Les services Support (Bearer service) SYNTHESE

1 Définition et présentation. 2 Le réseau Numéris. 3 Les services. 3.1 Les services Support (Bearer service) SYNTHESE 1 Définition et présentation RNIS = Réseau Numérique à Intégration de Services En Anglais = ISDN = Integrated Services Digital Network Le RNIS est une liaison autorisant une meilleure qualité que le RTC

Plus en détail

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques

Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques DERNIÈRE IMPRESSION LE er août 203 à 7:04 Chapitre 2 Les ondes progressives périodiques Table des matières Onde périodique 2 2 Les ondes sinusoïdales 3 3 Les ondes acoustiques 4 3. Les sons audibles.............................

Plus en détail

La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes.

La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes. La PSBT Optique : Un candidat sérieux pour augmenter le débit sur les installations existantes. Farouk Khecib, Olivier Latry, Mohamed Ketata IUT de Rouen, Université de Rouen Département Génie Électrique

Plus en détail

Module : propagation sur les lignes

Module : propagation sur les lignes BS2EL - Physique appliquée Module : propagation sur les lignes Diaporama : la propagation sur les lignes Résumé de cours 1- Les supports de la propagation guidée : la ligne 2- Modèle électrique d une ligne

Plus en détail

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE

J AUVRAY Systèmes Electroniques TRANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE RANSMISSION DES SIGNAUX NUMERIQUES : SIGNAUX EN BANDE DE BASE Un message numérique est une suite de nombres que l on considérera dans un premier temps comme indépendants.ils sont codés le plus souvent

Plus en détail

1.5 COMPOSANTS POUR INSTALLATIONS TELEPHONIQUES, TV/SAT ET CAT.5. Les matières premières. Section 1.5

1.5 COMPOSANTS POUR INSTALLATIONS TELEPHONIQUES, TV/SAT ET CAT.5. Les matières premières. Section 1.5 Section COMPOSANTS POUR INSTALLATIONS TELEPHONIQUES, TV/SAT ET CAT.5 Les matières premières Pour vous donner un produit de qualité, nous choisissons celles qui offrent les meilleures garanties. Série DATATEL

Plus en détail

Administration des ressources informatiques

Administration des ressources informatiques 1 2 La mise en réseau consiste à relier plusieurs ordinateurs en vue de partager des ressources logicielles, des ressources matérielles ou des données. Selon le nombre de systèmes interconnectés et les

Plus en détail

Guide de la solution SYSTIMAX GigaSPEED X10D FTP

Guide de la solution SYSTIMAX GigaSPEED X10D FTP Guide de la solution SYSTIMAX GigaSPEED X10D FTP La solution SYSTIMAX GigaSPEED X10D FTP www.systimax.com Table des matières Introduction 1 Performances du canal SYSTIMAX GigaSPEED X10D FTP 2 Câble SYSTIMAX

Plus en détail

Présentation Générale

Présentation Générale Présentation Générale Modem routeur LAN Inte rnet Système de connectivités Plan Modem synchrone et Asynchrone La famille xdsl Wifi et WiMax Le protocole Point à Point : PPP Le faisceau hertzien Et le Satellite.

Plus en détail

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it

Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE Tel (++ 39 02) 90659200 Fax 90659180 Web www.electron.it, e-mail electron@electron.it Electron S.R.L. Design Production & Trading of Educational Equipment B3510--II APPLIICATIIONS DE TRANSDUCTEURS A ULTRASONS MANUEL D IINSTRUCTIIONS POUR L ETUDIIANT Electron S.R.L. - MERLINO - MILAN ITALIE

Plus en détail