Système de santé cité en exemple

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1 Lundi 25 novembre 2013 Numéro 211 Créé en 1950 Vendu en kiosques et par abonnement Prix 4,50 CHF (TVA 2,5% incl.) - 4,00 EUR agefi@agefi.com Rédacteur en chef: François Schaller DÉSARMEMENT NUCLÉAIRE DE L IRAN L avancée historique obtenue hier à Genève PAGE BANQUES SUISSES ET US PROGRAM La mort subite ou la roulette russe PAGE 4 DÉVELOPPEMENT D INFINITI SUISSE Le nécessaire enracinement PAGE 7 COMPAGNIE FINANCIÈRE TRADITION (CFT) Les prémices du rétablissement PAGE 6 NOUVELLE PLATEFORME SYSPAY À GENÈVE Solution globale de paiement PAGE 6 ADDAX BIOENERGY BASÉ À GENÈVE Etrange conflit au Sierra Leone PAGE 7 DOSSIER ACTIONNARIAL L ORÉAL-NESTLÉ La crise de confiance en France PAGE 14 LES BANQUES EN SUISSE ET EN EUROPE Risques attendus l an prochain PAGE 13 L acquisition après sept ans JEAN-FRANÇOIS LAURI. Il a créé Argentil en 2006, qui propose un modèle flexible de services dans le domaine des infrastructures ERP. Cette entreprise s est rapidement développée et compte 65 employés répartis entre la Suisse (Genève, Lausanne et Zurich) et la France (Chambéry). Il annonce aujourd hui l acquisition de BurBit, leader sur le marché alémanique. PAGE 6 SMI DOW JONES % +0.34% PRODUITS STRUCTURÉS Le rendez-vous du lundi Deutsche Asset & Wealth Management Investissez dans le fonds 5 étoiles DWS Invest PAGE 12 Deutsche Asset & Wealth Management regroupe les activités de destinées aux investisseurs comportant les avertissements sur les risques peuvent être obtenus gratuitement auprès de Deutsche Asset Management Schweiz AG, Hardstrasse 201, 8005 Zürich, Le venture philanthropy va converger vers Genève La European Venture Philanthropy Association (EVPA) y tient sa conférence annuelle demain et mercredi. MARJORIE THÉRY Il n y a pas de grandes surprises s agissant d acceptation ou de refus, mais la netteté des scores surprend. S agissant de l initiative populaire socialiste intitulée «Pour des salaires équitables» (1:12) en particulier (lire page 9). Après le succès retentissant de l initiative «contre les rémunérations abusives» du 3 mars dernier (Minder), les entreprises et organisations économiques ont vraiment craint pendant plusieurs mois que le 1:12 l emporte à son tour. On se rend mieux compte avec le recul à quel point les deux projets étaient différents dans leur conditionnement politique. Minder venait de la droite du parti populaire SVP/UDC (auquel il n a pas adhéré, se contentant d appartenir au même groupe parlementaire). Le fait qu il n était pas formellement UDC et qu il s agissait de rémunérations jugées abusives a permis à la gauche de soutenir massivement un texte pourtant destiné à favoriser les actionnaires. Ce genre de coalition a peu de chances de se reproduire avant longtemps. Et l on sait que les initiatives socialistes, comme celles de l UDC, sont en général traitées sous l angle idéologique, ce qui leur donne de faibles probabilités de triompher. Ce sera vraisemblablement le cas l an prochain sur le salaire minimal à 4000 francs. Le résultat de ce week-end donne peutêtre une indication, mais l on ne voit Le leadership de la Suisse dans la gestion privée offshore est connu et abondamment commenté. Sa position remarquable dans la philanthropie l est beaucoup moins. Le montant global géré par la philanthropie est pourtant estimé à quelque 450 milliards de francs. En Suisse, fondations environ gèrent plus de 70 milliards de francs, soit 15% à 20% du total. On ne s étonnera pas que les Etats Unis dominent largement le classement en valeur absolue, avec plus de 250 milliards de francs. En rapportant à leur population de 300 millions de personnes, on obtient un montant de 800 francs seulement par tête, contre plus de 8000 francs en Suisse. «La Suisse a une expertise indéniable qui n est pas assez connue», commente Etienne Eichenberger, cocréateur de la société de conseil en philanthropie WISE à Genève. WISE est parvenu à obtenir que la neuvième édition de la conférence annuelle de la European Venture Philanthropy ENTRETIEN AVEC UN PRIX NOBEL D ÉCONOMIE Système de santé cité en exemple GARY BECKER. L économiste américain estime que le modèle suisse comporte plusieurs caractéristiques importantes qui devraient être intégrées dans toute réforme aux Etats-Unis. PAGE 22 pas très bien en quoi il pourrait influencer la suite. L initiative dite «pour les familles» a également été débattue sous l angle idéologique, tout l éventail politique se mobilisant contre l UDC pour faire d une question fiscale relativement mineure une controverse morale, emphatique, limite délirante sur les bonnes et mauvaises familles (ce à quoi l UDC ne pouvait que s attendre puisque c est elle qui est entrée sur ce terrain). On aimerait que les partis politiques se mobilisent avec autant de ferveur pour favoriser la multiplication de nouvelles garderies privées ou associatives en réduisant les contraintes réglementaires démesurées qui entravent leur création. Cela dit, l UDC se retrouve de nouveau seule contre tous dans la campagne en vue du vote populaire de février prochain pour ou contre la dénonciation de l accord avec l Union Européenne sur la libre circulation des personnes. Son résultat de ce weekend donne un signe très clair: le projet de loi sur les familles a commencé dans les sondages avec un taux de sympathie clairement majoritaire avant de basculer. C est dire s il semble peu probable que l initiative «contre l immigration de masse» soit acceptée dans deux mois par le corps électoral. S agissant de vignette autoroutière, la défaite est considérable pour le Association (EVPA) se tienne ici. Elle aura lieu demain et mercredi. WISE est membre de cette association depuis sa création en 2004, qui regroupe 170 membres de 25 Etats, actifs dans le venture philanthropy. Le venture philanthropy, ou philanthropie du risque, est un mouvement né au début des années 2000 qui encourage l engagement des donateurs dans leurs actions et apporte des innovations en termes d instruments venus du monde de l entreprise. Etudes de marché, prises de participation, prêts Conseil fédéral et le Parlement. Audelà des arguments échangés, qui ne permettaient guère de se faire une idée claire sur les enjeux concrets par rapport à une politique fédérale de la mobilité extrêmement complexe, le refus peut sans doute être interprété en premier lieu comme une réaction anti-fiscaliste primaire et plutôt saine par les temps qui courent. Le développement du réseau autoroutier a pu se faire pendant des décennies avec une taxe de 40 francs, il était assez difficile de comprendre pourquoi son achèvement ou son renouvellement eût nécessité une vignette relevée de 150%. Une acceptation n aurait d ailleurs pas changé grand-chose à la profondeur et à l étendue des problèmes de transports en Suisse. Là encore, il ne s agit pas forcément de coûts et de revenus fiscaux, mais plutôt de priorités. Le dossier du contournement de Morges en Suisse romande, mille fois évoqué alors qu il n était pas directement concerné, en est une bonne illustration: pourquoi 8, Rue Robert-Céard Genève T JA-PP/JOURNAL CASE POSTALE 5031 CH-1002 LAUSANNE au 4 ème étage ou encore mesures de la performance font partie du vocabulaire des philanthropes du risque. Près de 500 personnes sont attendues à cette conférence, dont une centaine d orateurs suisses et internationaux. Des personnalités de la philanthropie qui s expriment rarement en public seront présentes, de même que des entreprises de conseil, des banques ou des sociétés de microfinance. Rappelons à ce sujet que la Suisse est également la place financière leader de la microfinance, avec 30% de part de marché... PAGE 7 ÉDITORIAL FRANÇOIS SCHALLER Votes populaires très explicites faudrait-il qu un segment d autoroute existant depuis un demi-siècle, autour duquel toute une agglomérartion s est organisée, soit détourné et enterré à grands frais alors que des aménagements simples permettraient d en améliorer rapidement la fluidité aux heures de pointe? Un mot enfin sur le rejet du projet de nouveau canton du Jura élargi. L impression qui en ressort est évidemment que les lignes et convictions n ont guère évolué en quarante ans. Connaissant les mentalités régionales, il est peu probable que cet épisode représente la fin de l éternelle question jurassienne. Elle subsistera dans l immédiat avec l option communaliste sur la ville de Moutier. Avec de bonnes chances d aboutir, le canton de Berne recherchant surtout le gain de paix. Il se peut ainsi que Moutier soit rattaché au Jura et devienne une enclave sur laquelle pourraient s agglutiner d autres communes limitrophes par la suite. La Suisse est un pays merveilleux. sales@gestocigars.ch Hoyo de Monterrey Epicure n 2 Vente au public Frs 320. Notre prix Frs HRLEMB*jeiaae+[L\A\A\E\S

2 PAGE 2 lundi 25 novembre 2013 FORUM La chance de la place financière HANSPETER HESS* L évaluation de la Directive européenne sur les marchés financiers (MiFID II) fait apparaître des intérêts divergents entre les banques suisses principalement actives sur le marché intérieur et celles dont les activités sont axées sur la clientèle étrangère. De nouvelles entraves protectionnistes rendent l accès au marché européen plus difficile pour les prestataires suisses de services financiers. Même une reprise autonome de la législation européenne par la Suisse ne permettra guère de supprimer ces obstacles. Pourtant, des prestataires de services financiers, focalisés sur la clientèle internationale, font pression, afin que MiFID II ou des règles adéquates soient mises en application en Suisse, au plus vite, via une loi suisse sur les services financiers. Pour les Banques Cantonales, il est important que, dans le cadre des réflexions stratégiques sur la place financière suisse, les banques et leur importance économique ne soient pas réduites aux activités de gestion de fortunes axée sur la clientèle internationale et aux relations d affaires transnationales avec des clients privés. Une préoccupation majeure des banques principalement actives sur le marché intérieur concerne les exigences en matière de régulation, qui sont bien trop élevées et que la Suisse pourrait être prête à reprendre de l UE, afin d éventuellement améliorer les chances d accès au marché pour les banques dont les activités sont axées sur la clientèle étrangère. Cette problématique est accentuée par le fait que les banques principalement actives sur le marché intérieur ne sont pas en mesure de compenser ces frais supplémentaires en tirant partie des nouvelles opportunités ouvertes dans le domaine de la gestion de fortune transfrontalière, compte tenu de l application du principe incontournable de la succursale, introduit par la MiFID II (quiconque souhaite exercer des activités transfrontalières doit avoir une succursale dans l UE). Ce faisant, on met en jeu la compétitivité et l existence des banques principalement actives sur le marché intérieur, et donc leurs activités traditionnelles, que sont la fourniture de crédits et d autres services bancaires élémentaires aux PME locales ainsi qu à la population, avec un risque de conséquences graves pour l ensemble de la place économique suisse. Afin de développer la stratégie relative aux marchés financiers et d analyser les perspectives d avenir de la place financière locale, le Conseil fédéral a mis sur pied, début septembre, un groupe d experts («Groupe Brunetti II»). (...) Agissant hors de la pression des affaires courantes, cet organe composé de 18 membres doit, dès à présent, se pencher sur les défis à relever par la place financière en Suisse, mais aussi sur les opportunités pour la place financière à l étranger. Les Banques Cantonales attendent du groupe d experts Brunetti, qu il élabore des propositions visant l obtention d une place financière compétitive, tout en tenant compte des activités sur le marché intérieur. * Union des Banques Cantonales De l incapacité totale à se réformer Le problème des Français n est pas d ignorer la réalité. Mais de trop bien la connaître. Et de vouloir l oublier face aux difficultés. JAMAL REDDANI* Que se passe-t-il en France, que s est-il passé pour que les Français en arrivent à enregistrer dépôts de bilan en dix-huit mois, à peu près six à l heure? On peut gloser à l infini, ou tendre l oreille à de brillants économistes comme Elie Cohen, Philippe Dessertine, Bernard Maris, Emmanuel LeChypre ou encore Jean-Marc Daniel. Il reste pourtant un sentiment profond d incompréhension, une gêne, un inconfort intellectuel. Lorsque l on a tout dit de ce pays qui ne veut, ni ne pourrait vous laisser indifférent, lorsque l on a tout décrit, analysé, décrypté, il reste un vide. Un vide immense. Il reste aussi Michel Godet, un auteur différent, une approche décalée. Surtout «Le courage du bon sens» et «Bonnes nouvelles des conspirateurs du futur». Avec des explications de simple bon sens en effet, quel soulagement, des explications parfois troublantes qui trouvent racine dans la réalité du terrain. Le poids insupportable de la charge publique, le rêve d un mieux d Etat, d un meilleur service public, d éducation, d importance de la famille et d indispensable liberté d entreprendre. Michel Godet éclaire sur les confusions maintenues à propos de productivité par opposition au taux d emploi, le développement endogène, le lien social et l importance d analyser les territoires où, pourtant, la qualité de vie peut exister. Avec bien d autres respirations. Il ne sera jamais possible de réformer un Etat si ceux qui devraient en décider n y ont aucun intérêt. Il est incompréhensible qu une commission soit chargée de repenser la réforme des retraites en étant formée à 100% de fonctionnaires qui ne remettront jamais leur statut en cause (ce qui fait de toute évidence partie du problème). Peut-on attendre d une population active composée d un fonctionnaire pour 4 employés (26 millions de salariés, plus de 5,4 millions de fonctionnaires) qu elle remette en cause les privilèges des fonctionnaires? Cinq années de travail en moins, départ avec le dernier salaire, 12% des ayants droit s octroyant 31% des prestations dans les collectivités publiques. Entre les RTT et les vacances, on arrive à 58 jours plus 26 jours d arrêt maladie dans les collectivités publiques de Montpellier par exemple. «Des fonctionnaires posent leurs jours de travail autour de leur jours de repos», dit Michel Godet. Une aberration. L ogresse administrative doit se nourrir, et elle trouvera toujours ses doses puisqu elle contrôle en France l amont et l aval de toute création de prospérité. 45% du produit intérieur en prélèvements fiscaux et 57 points de PIB de ponction par l Etat. Dix points de plus, fonctionnaires de plus qu en Allemagne. Comment appelle-t-on un système dans lequel COMMENT PEUT-ON RÉFORMER UN PAYS DANS LEQUEL LA CRAINTE DU SYSTÈME ADMINISTRATIF FIGE LES MOTIVATIONS ET LA CRÉATIVITÉ? une partie administre, bloque, attend que l autre produise? Dans quelle organisation du vivant faut-il un élément organisateur pour que quatre autres produisent? Comment peut-on réformer un pays dans lequel la crainte du système administratif, lorsque l on veut entreprendre, fige les motivations, la créativité? Il y a pourtant 1,7 million de mono-entrepreneurs tétanisés par la peur d engager leur primo employé, de peur du harcèlement administratif et prudhommal en cas de licenciement. Michel Godet développe pourtant dans ses livres les bonnes raisons d espérer. Des jeunes entreprennent, créent, se battent bien que bridés par les contraintes légales. Les jeunes diplômés français qui s installent en Suisse, aux Etats Unis, au Royaume-Uni, en Belgique et il y en a, n en déplaise aux statistiques myopes sont «riches» en idées, en enthousiasme, en innovation, en désir d entreprendre. Mais leurs poches sont vides. Peut-on le leur reprocher? Ce sont souvent des jeunes qui ont coûté des centaines de milliers d euros avant de sortir des écoles d ingénieurs, polytechniques et autres. On ne peut guère les soupçonner de fuir une fiscalité confiscatoire, puisqu ils n ont pas, ou très peu de revenus. Un pays qui n est pas sensible à la perte de sa vraie richesse humaine, jeune et entreprenante, a mal à sa cohésion, à son être, à son devenir. Tout cela semble indolore à des dirigeants aux allures pincées et doctes de capitaines suicidaires scotchés à leur proue. Foncer contre le mur en klaxonnant! Sans parler du pire: que disent les taux de natalité dont s enorgueillit la France sur l état de quasi réserve d une partie des banlieues devenues des centres économiquement autonomes par les activités délictueuses? Où des cohortes de jeunes sont cantonnées à la merci de l illettrisme et de la délinquance? Ce problème semble aujourd hui géré par les non-dits, comme l on gérait dans le temps la honte des enfants handicapés dissimulés dans les combles des vielles fermes. Peut-on réformer un pays où l on a créé une véritable addiction à l argent public? Trente pour cent du revenu moyen en France vient de l Etat. Dans presque chaque foyer, il y aura toujours un robinet, un filet, un brin d argent public. La dette, la dette souveraine dont on apocope facilement la «moitié douloureuse» qu est la dette implicite (ce que l Etat a promis en matière de prévoyance sociale par exemple), aurait-elle joué un rôle dans l achat du silence et de la paix sociale ces trente dernières années dominées par les budgets déficitaires? Y a-t-il un lien entre les crises socio-économiques paroxystiques actuelles et le fait que la France ne peut plus augmenter sa dette quand bien même elle le voudrait encore et toujours? Peut-on en vouloir aux dirigeants, L isolement juridique délibéré La Russie semble prête à suivre les impératifs européens. Mais uniquement si elle peut en bénéficier. MAX DBAR* De récentes décisions des autorités russes ont permis de mieux cerner leur véritable position par rapport aux valeurs occidentales. En clair, la Russie semble prête à suivre les règles du jeu européennes, mais uniquement si elle peut en tirer profit. En revanche, si ces règles vont à l encontre de ses intérêts, elle les ignore. L affaire de l arrestation de l équipage de l Arctic Sunrise dure déjà depuis deux mois. Le coup de force des activistes de Greenpeace a contrarié le géant russe des hydrocarbures, Gazprom, protégé de Vladimir Poutine. Nul besoin d être devin pour réaliser que les défenseurs de l environnement ont touché un point sensible, car la réaction de la Russie a été brutale: tous les membres de l équipage, y compris un Suisse, ont été inculpés de «piraterie en groupe organisé», arrêtés et écroués. Il est apparu que ce chef d inculpation permet aux avocats de Greenpeace d interjeter appel devant le Tribunal international du droit de la mer, une instance des Nations Unies, dont les décisions s appliquent à tous, y compris à la Russie. Mais le ministre russe des Affaires étrangères a rapidement réagi en condamnant et en rejetant d emblée toute décision à venir du Tribunal concernant l Arctic Sunrise. Pour sa part, la justice russe, elle, a brusquement requalifié le chef d inculpation de piraterie en «hooliganisme», un délit sévèrement réprimé par la législation russe, mais qui ne relève pas de la compétence du Tribunal. En attendant, l équipage reste écroué car, selon la Cour suprême, la piraterie constitue un motif suffisant de maintien en détention. Cette «souplesse» parfois choquante de la Justice russe a aussi été mise en évidence, une fois de plus, par la récente décision de sa Cour suprême dans l affaire de l ancien employé de Yukos, Alexey Pichugin, condamné à la prison à vie pour une série de meurtres avec violence présumés. Lors de l enquête et du procès, les défenseurs des droits de l homme russes et des juristes indépendants ont relevé de multiples violations, falsifications et fausses déclarations. Les avocats d Alexey Pichugin se sont également plaints de l usage de substances psychotropes sur leur client pendant son interrogatoire. Ces preuves ont été présentées à la Cour européenne des droits de l homme (CEDH), à Strasbourg, pour contester le verdict en appel. La Cour européenne a estimé que les vices de procédure étaient tels qu ils justifiaient la tenue d un nouveau procès. Selon la législation et la jurisprudence russes, cette décision implique l annulation automatique du verdict actuel et l organisation d un nouveau procès. Mais, l annulation du verdict illégal à l encontre d Alexey Pichugin constituerait un sérieux revers pour le Kremlin dans l affaire Yukos. En effet, c est sur les chefs d inculpation d Alexey Pichugin que le Kremlin a bâti toute son argumentation pour démontrer les crimes de Michail Khodorkovsky et de son empire industriel. Les Autorités russes ont donc choisi de faire ce qu elles font de mieux: la Cour suprême a décidé d ignorer le verdict de la CEDH. Suite à ces affaires récentes, de nombreux experts ont prédit la sortie de la Russie du système de droit international. De telles positions sont sans doute un peu prématurées. Mais le Kremlin ne répugne plus à employer des méthodes auparavant appliquées exclusivement à l intérieur du pays: il ne suit que les règles qui le servent. Si la loi va à l encontre de ses intérêts, elle est détournée ou tout simplement ignorée. Il va falloir nous habituer à ces nouvelles relations juridiques avec la Russie et analyser chaque mouvement du Kremlin sur la scène du droit international. Il est fort possible qu en brouillant intelligemment les mécanismes juridiques, Moscou cherche à manipuler ses partenaires occidentaux et à atteindre des objectifs tant politiques qu économiques. * Défenseur des droits civils russes, Londres LE KREMLIN NE RÉPUGNE PLUS À EMPLOYER DES MÉTHODES AUPARAVANT APPLIQUÉES EXCLUSIVEMENT À L INTÉRIEUR DU PAYS. IL NE SUIT QUE LES RÈGLES QUI LE SERVENT. dont la responsabilité est définitivement lourde, lorsque l on a soimême profité d un développement non durable, à crédit, qui s est fait au détriment des générations futures? Comment peuton critiquer les politiques qui ne peuvent plus, mais qui voudraient bien encore, faire les poches des générations futures ( euros de dette par naissance, pire encore si l on ne considère que les périodes de travail de ces mêmes générations à venir à qui on lègue jour après jour une dette croissante)? Le problème des Français ne semble pas d ignorer la réalité, mais de trop bien la connaître. Le pillage du futur est parfaitement conscient, l affrontement des générations programmé. Il s agit simplement de l oublier. Tout se passe comme si les Français n étaient plus capables de produire ce qu ils exigent de pouvoir consommer. Passe encore. Mais ils ne semblent plus capables non plus de payer ce qu ils veulent et exigent mordicus de consommer. Tout cela enrobé de phraséologie de modèle social, d égalité etc. La France ne sera pas réformée tant qu elle ne parviendra pas à se réformer elle-même, en une somme de comportements individuels. Tant que les Français ne remettront pas en cause leurs modes intrinsèques de dysfonctionnement, consubstantiels de ce que l on aime appeler «injustice sociale ou économique». Dont chacun est bénéficiaire tout en s en proclamant victime. Qui a dit: «Il n est d injustice insupportable que celle dont je ne peux pas profiter»? * Economiste L éthique et les tests de médicaments Une pétition demande de renforcer les contrôles des essais cliniques délocalisés. PATRICK DURISCH* Pour des raisons stratégiques ou par souci de rentabilité, les pharmas parmi lesquelles les suisses Roche, Novartis et Actelion mènent de plus en plus leurs tests de médicaments dans les pays en développement et émergents. Cette délocalisation des essais cliniques, très opaque, s accompagne de graves violations éthiques. La DB a documenté ces abus et demande au Conseiller fédéral Alain Berset d agir auprès de Swissmedic, l autorité en charge de délivrer les homologations de médicaments en Suisse, pour mettre un terme à ce scandale. Des instances et experts éthiques suisses comme la Commission cantonale d éthique de Zurich reconnaissent le problème et se prononcent en faveur d un renforcement des mesures. Les quelque signatures déposées vendredi au Département fédéral de l intérieur (DFI) soutiennent également les revendications de la campagne. * Déclaration de Berne

3 OPTIMISER Rating S&P : AA Barrier Reverse Convertibles Multi sous-jacents En souscription jusqu au , 14h %* (5.68%* p.a.) 6.60 %* NESTLÉ, NOVARTIS, ROCHE CHF HOLCIM, NESTLÉ, RICHEMONT CHF N de valeur In Fine N de valeur In Fine Barrier Reverse Convertibles Callable Multi sous-jacents En souscription jusqu au , 14h %*p.a. SMI, EURO STOXX 50, NIKKEI 225, S&P500 Quanto CHF continue : 50%* du fixing initial N de valeur %*p.a. SMI, EURO STOXX 50, NIKKEI 225, S&P500 EUR continue : 50%* du fixing initial N de valeur *Données indicatives qui seront fixées définitivement lors du fixing initial Définition Nous attirons votre attention sur le fait que les communications sur ce numéro sont enregistrées. Lorsque vous nous appelez, nous considérons que vous acceptez cette procédure. Le fonctionnement des produits est expliqué sur notre site LEAD MANAGER : Banque Cantonale Vaudoise, Lausanne. FOR, DROIT APPLICABLE: Lausanne, droit Suisse. RESTRICTION DE VENTE : La diffusion de ce document et/ou la vente de ces produits peuvent être sujettes à des restrictions ( par ex. USA, US persons, UK, UE, Guernsey ) ; elles ne sont autorisées que dans le respect de la législation applicable. MATÉRIALISATION : La Valeur est constituée sous forme de droit-valeur inscrit dans le système de virement de SIX SIS SA. Elle n est ainsi pas matérialisée et toute impression et livraison de titres individuels sont exclues. RISQUES : La valeur des produits à l expiration peut être inférieure au prix d achat. Les risques liés à certains placements, en particulier les dérivés, ne conviennent pas à tous les investisseurs. Avant toute opération, l investisseur est invité à procéder à un examen spécifique de son profil de risque et à se renseigner sur les risques inhérents, notamment en consultant la brochure «Risques particuliers dans le négoce de titres» de SwissBanking ( disponible dans nos locaux ou sur notre site interne : ). Les performances antérieures ne garantissent pas des performances actuelles ou futures. Ces produits ne sont pas une participation à un placement collectif de capitaux au sens de la loi fédérale sur les placements collectifs de capitaux ( LPCC ) et ne sont par conséquent pas soumis ni à autorisation ni à surveillance de l Autorité de surveillance des marchés financiers ( FINMA ). Ainsi, l investisseur ne peut pas prétendre à la protection de la LPCC. L investisseur est exposé au risque de défaut de l émetteur. La valeur des produits structurés ne dépend pas uniquement de l évolution du / des sous-jacent( s ), mais également de la solvabilité de l émetteur, laquelle peut changer pendant la durée des produits. La survenance de situations de marché extraordinaires, d urgence ou d inconvertibilité peut affecter les dates et les autres conditions mentionnées dans ce document. L investisseur est soumis aux spécifications légales ou contractuelles des marchés sur lesquels le sous-jacent est traité ainsi que celles prévues par l émetteur ou auxquelles celui-ci est soumis. Ce document n est pas un prospectus d émission au sens des articles 652a et 1156 du Code suisse des obligations ni un prospectus simplifié au sens de l art 5 al. 2 LPCC. Ce document est informatif. Il n est ni une offre, ni une invitation, ni une recommandation pour l achat ou la vente de produits spécifiques.

4 PAGE 4 lundi 25 novembre 2013 SUISSE SUISSE Les mises au point du secteur bancaire La seconde journée du séminaire de Academy&Finance et L Agefi a mis vendredi les régulateurs face aux acteurs bancaires. ELSA FLORET «Vendredi prochain ouvrez grand vos oreilles: le Conseil fédéral se prononcera sur la recommandation du GAFI en matière de blanchissement d argent», a déclaré vendredi à Genève Paolo Bernasconi, avocat et notaire à Lugano, au second jour du séminaire sur l avenir de la place financière organisé par Academy&Finance et L Agefi (L Agefi des 21 et du 22 novembre). «J espère que le gouvernement ne va pas suivre cette voie très dangereuse qui met sur le même plan l infraction de droit fiscal et de droit pénal. Nous sommes là face à un tournant historique.» Quant au programme américain du 29 août, il l a qualifié «de vague de répression fiscale auquel pourtant chaque banque suisse doit participer et ce, sans exception!» Mais un point préoccupe bien plus l avocat: l autorisation donnée aux Etats-Unis de procéder à des demandes groupées. Le danger réside dans la distinction pratiquement impossible entre fishing expedition - interdite par la loi internationale - et la demande groupée - dont le mode de fonctionnellement est déterminable. Les demandes d entraide fiscale collectives déposées auprès de l Administration fédérale des contributions dans le cas UBS ont atteint 4444 alors que les individuelles atteignent 1500 cette année contre 50 il y cinq ans. Pour sa part, Claude-Alain Margelisch, CEO de l ASB (Association suisse des banquiers), a déploré la lenteur du processus parlementaire. «Nous devons passer en phase II le plus rapidement possible. Nous n avons pas d autre choix que de nous conformer aux standards internationaux.» La pression exercée par le Forum mondial de transparence fiscale la semaine dernière à Djakarta - et son peer review - n est pas étrangère à cet empressement. «On a vu le retard en comparaison avec d autres pays. Le défi le plus important est d éviter la multiplication des standards. Cela se jouera sur la scène politique.» L ASB développe un lobbying intense auprès des instances politiques, «mais en fin de compte c est l UE qui décidera». Claude- Alain Margelisch a aussi appuyé «le principe d acceptation de la réalité», développé récemment par le président Patrick Odier. Ce qui fait dire à Paolo Bernasconi que l ASB fait de la Realpolitik en suivant le courant et en tentant de convaincre que la Weissgeldstrategie est terminée, «afin de mieux se débarrasser de ses clients nontax compliance». Yves Bertossa, procureur au Ministère public à Genève, qui a souligné être résident suisse, payant tous ses impôts en Suisse, s est félicité de ne rencontrer aucun des problèmes auxquels l assemblée professionnels de la finance - est confrontée. Il a admiré l imagination dont fait preuve le milieu bancaire dans ses montages financiers. Selon lui, le secret bancaire n existe plus de facto pour le contribuable suisse. Mais garde son sens sur le plan fiscal pour la clientèle étrangère. Nombreux sont les juges internationaux qui ont compris que la seule soustraction fiscale n était plus suffisante. En matière pénale internationale, la coopération s établit tant au niveau formel qu informel. «Les gens qui sont dans le collimateur finissent toujours dans les mailles du filet de la justice», a-t-il averti. Ce nouveau paradigme laisse peu d alternative à la branche, a souligné la présidente de la Finma, Anne Héritier Lachat (lire cicontre). «Le cadre réglementaire n est pas la solution magique: la branche doit trouver des modèles d affaires prometteurs». Répondant implicitement aux attaques que subit l autorité de régulation, elle s est montrée philosophe: «La Finma est ouverte aux critiques, je vous en prie, ne vous gênez pas! Nous ne sommes pas là pour être aimés.» ATCSA: l acquisition par le groupe JTC Le fournisseur de services JTC Group a annoncé l intégration de la société Ardel Trust Company (Suisse) (ATCSA) dans son portefeuille. Anciennement connu sous le nom de Bachmann Trust Company, ATCSA basée à Genève est un fournisseur de services et promotion dans le domaine de la création de sociétés, de trusts et de structures juridiques similaires. «Cette acquisition fait partie de notre stratégie globale de croissance à l international et vient compléter d autres opérations cette année, y compris l achat d un tiers des activités d administration de fonds de Ardel à Guernesey, l ouverture d un bureau de représentation aux Etats-Unis et une alliance stratégique importante en Asie englobant Singapour, Hong Kong et Kuala Lumpur parmi d autres», a déclaré directeur général de JTC Group, Nigel Le Quesne. CREDIT SUISSE: condamnation d un ex-cadre Un ancien cadre de Credit Suisse a été condamné vendredi dernier à deux ans et demi de prison par un tribunal de Manhattan. Il était accusé de manipulation comptable. La banque l avait licencié en 2008 après la découverte de la fraude. Ancien responsable d une division de courtage des crédits structurés du numéro deux bancaire suisse, cet Américano-Britannique de 39 ans était accusé d avoir dissimulé les problèmes de cette banque sur le marché des prêts immobiliers à risque (subprime). (ats) Le choix entre la mort subite et la roulette russe PROGRAMME US. Les conséquences d une participation ou pas. La décision doit être prise d ici au 9 décembre. SÉBASTIEN RUCHE Le choix stratégique cornélien des deux prochaines semaines concerne le programme sur les clients américains. Les intermédiaires financiers doivent-ils obligatoirement participer ou peuvent-ils prendre le risque de ne pas le faire? La réponse courte est, dans l ordre, non et théoriquement oui (lire ci-dessous). Mais pour certains types d acteurs, cette décision revient à choisir entre la mort subite et la roulette russe. Imaginons un établissement disposant de 30 à 40 millions de fonds propres et d une centaine de millions d actifs américains problématiques, par exemple acquis entre août 2008 et janvier En participant au programme, cet établissement accepte son amende, au taux connu de 30% (moins les éventuelles remises pour bonne conduite). Il connaitra immédiatement son risque: une pénalité d environ 30 millions (avec les frais), soit pratiquement l équivalent de ses fonds propres. S il ne peut pas recapitaliser, il perdra sa licence, puisque les exigences formelles fixent un minimum de dix millions de fonds propres, et davantage dans la pratique. Sans parler des ratios de solvabilité, etc. Mais le couperet ne tombera pas au moment de payer l amende, c est-à-dire dans plusieurs années. Il pourrait tomber le 31 décembre prochain, lors de la clôture de l exercice annuel en cours. Le risque étant identifié et certain, l établissement doit provisionner. Il ne peut pas? Fin de l histoire, à moins que les réviseurs reçoivent des instructions spécifiques de la Finma. Ce scénario théorique pourrait Position nettement améliorée FORUM MONDIAL FISCAL. Les efforts fournis ont rencontré un écho positif. Les efforts de la Suisse dans la lutte contre l évasion fiscale ont rencontré «un écho positif» au Forum mondial sur la transparence fiscale à Djakarta. Mais elle doit maintenant poursuivre ses travaux de mise en conformité, notamment dans l intérêt de sa place financière. «A aucun moment, la Suisse n a fait l objet de critiques ciblées dans le rapport annuel du Forum mondial, qui regroupe 120 pays et s est achevé vendredi en Indonésie», assure l ambassadeur Fabrice Filliez. Le chef de la délégation helvétique s inscrit en faux contre des rumeurs selon lesquelles la Suisse avait été particulièrement prise à partie. Reste que s appeler la mort subite. L alternative ressemble à une partie de roulette russe. Si le même établissement décide de ne pas participer au programme, son réviseur ne pourra pas exiger de provisions au 31 décembre. Son risque n est plus de recevoir une amende, mais de tomber dans une catégorie «1-bis» au cas où il se ferait rattraper par les autorités US. Dans ce scénario, les inconnues sont plus nombreuses: le taux de l amende, son montant, le fait de se faire inculper, la date de cette éventuelle inculpation. Dans trois mois, cinq ans ou jamais? Pour évaluer cette probabilité, on la Suisse est toujours au nombre des quatorze pays qui n ont pas pu valider la «phase 1» de l examen de transparence fiscale, notamment du fait d une législation encore incomplète selon les critères de l OCDE. Il a toutefois été admis que, parmi ces pays, certains avaient bougé. Un avis qui concerne «implicitement» la peut examiner comment ces clients américains ont été acquis. Avaient-ils été identifiés comme US persons par leur banque précédente? Si c est le cas et que cette banque participe au programme, ces clients figureront sur les leavers lists, et attireront d autant plus l attention qu ils détiennent des montants importants. L autre question à se poser est plus difficile à appréhender: ces clients figurent-ils parmi les ou Américains passés par les programmes de voluntary disclosure? On peut toujours leur poser la question. Mais cela risque d êtreplus difficile s ils ne sont plus clients. Suisse, selon M. Filliez. Pour l heure, la Suisse n est pas encore sortie de ce groupe - où figurent des pays comme le Botswana, le Liberia ou encore Panama - pour passer en phase 2, celle des Etats dont le cadre législatif et réglementaire est validé. La demande de présentation d un rapport supplémentaire qui permettrait à la Une chose est sûre: si les choses tournent mal, la deuxième stratégie expose à une fin tragique, mais décalée dans le temps. Certains pourront tenter de passer entre les mailles du filet ou espérer que la situation politico-juridique évolue positivement dans les années qui viennent. La roulette russe, vraiment. L option «non» n est pas disponible Le questionnaire sur le programme américain, à renvoyer à la Finma pour le 9 décembre, ne propose que trois choix: participer dans la catégorie 2; participer dans la catégorie 3 ou participer dans la catégorie 4. Aucune case n est prévue pour une nonparticipation. Faut-il en déduire que la Finma veut que tous les intermédiaires financiers participent? On peut le penser après avoir posé la question à Anne Héritier Lachat. Officiellement, le programme sur les clients américains n est pas obligatoire. La conseillère fédérale Eveline Widmer Schlumpf a été claire sur ce point jeudi, lors de la conférence sur la place financière organisée à Genève par Academy & Finance et L Agefi(L Agefi de vendredi). Mais le questionnaire à choix pas exactement multiple récemment envoyé par la Finma a provoqué stupeur et tremblements. ANNE HÉRITIER LACHAT. La Finma pourrait poser des questions aux réfractaires au programme US. G20: l occasion manquée DÉCIDER ENTRE PERDRE SA LICENCE LE 31 DÉCEMBRE OU JOUER LA DISCRÉTION EN CROISANT LES DOIGTS. L absence d une option de nonparticipation a vite été interprétée comme le signal que la Finma veut encourager/obliger tous les intermédiaires financiers à participer, alors que les enjeux sont particulièrement élevés (lire cicontre). «Oh, ceux qui ne veulent pas participer pourront le noter dans l espace libre laissé en dessous des cases à cocher», a répondu la présidente de la Finma, qui participait vendredi à la deuxième et dernière journée de cette conférence genevoise. On relèvera que, contrairement au reste du document, l espace libre en question ne contient pas de champ invitant à inscrire quoi que ce soit à cet endroit-là. Ceux qui décideront de ne pas participer devront donc probablement l écrire à la main dans cet espace de liberté un peu discret. Après avoir averti la Finma d ici au 9 décembre, devront-ils s attendre à des contrôles supplémentaires avant le 1 er janvier, date à laquelle les autorités américaines doivent être informées? Probablement. «Si nous avons des éléments qui nous permettent de penser que ces établissements devraient se trouver dans l une des catégories du programme, alors nous poserons des questions», a répondu Anne Héritier Lachat. (SR) Suisse de franchir le pas est toujours pendante. Le bureau du groupe de revue par les pairs examine actuellement la question. Ce rapport permettrait de «démontrer les progrès accomplis», souligne M. Filliez qui estime que la situation devrait se dénouer au courant «Le processus est en route», dit-il. (ats) La Suisse a longtemps caressé l espoir d intégrer le G20, le groupe des vingt économies les plus puissantes de la planète, devenu la principale enceinte de coopération économique et financière à l échelle mondiale. Mais les membres du club lui refusent une participation de plein droit. Pourtant, Berne a bien failli parvenir à ses fins, a révélé jeudi l ancien diplomate suisse Alexis Lautenberg lors d un colloque organisé à Genève par Academy & Finance. «Tous les éléments étaient réunis, a expliqué l ancien ambassadeur de Suisse à Londres. Avec son poids économique, la Suisse pouvait prétendre à un siège.» Mais Berne n a pas su lire les signes des temps, selon lui. «Tout s est joué en octobre 2008, au moment où Hans-Rudolf Merz, ministre des finances à l époque, était gravement atteint dans sa santé. Lors d une réunion à Paris, les grandes puissances ont posé les jalons de la future coopération fiscale.» Si la Suisse avait lancé un signal clair, à ce moment-là, en matière de lutte contre l évasion fiscale, ses chances de monter à bord auraient été immenses, à en croire Alexis Lautenberg. (Guillaume Meyer, La Liberté)

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6 PAGE 6 lundi 25 novembre 2013 SUISSE SWISS RE: dividende exceptionnel maintenu Le réassureur Swiss Re maintient vendredi que la perspective d un dividende exceptionnel pour 2013, évoquée lors des résultats au troisième trimestre, reste d actualité. «Nous avons dit qu un dividende exceptionnel pourrait être versé pour Nous sommes toujours de cet avis», a déclaré le porte-parole Rolf Tanner. La décision sera prise en fin d année, sur la base des résultats obtenus. Des craintes sont apparues parmi les investisseurs ces dernières semaines, que le réassureur renonce à cette rétribution extraordinaire de ses actionnaires. Les derniers investissements, de 334 millions de dollars dans SulAmérica, de 334 millions dans New China Life ou encore de 425 millions de dollars dans Pacific Century, pourraient en effet restreindre le niveau des liquidités disponibles. Le porteparole a balayé ces craintes, arguant que les engagements du groupe ces dernières années ne l ont pas empêché de verser des primes substantielles. RAPP: reprise de gb consult Le groupe bâlois Rapp, actif dans la planification et le conseil, reprend la majorité de gb consult. Cette entreprise, domiciliée à Bâle et Lausanne, est spécialisée dans la planification complète de la technique du bâtiment. Elle réalise un chiffre d affaires annuel de 4 millions de francs environ avec 30 employés. Le groupe Rapp reprend l ensemble des collaborateurs de gb consult, assure-t-il. Il compte, pour sa part, 450 salariés. En attendant davantage de volatilité TRADITION. Le rendement de ses capitaux propres est un des plus hauts d une industrie qui évolue à contre-courant de la tendance générale. PHILIPPE REY Les conditions de marché continuent d être difficiles dans le domaine d intermédiation sur les marchés financiers et non financiers. Le niveau demeure globalement atone sur les marchés financiers, reflétant une faible volatilité, un environnement réglementaire plus onéreux pour les clients et des incertitudes considérables s agissant de l impact des nouvelles réglementations couvrant les marchés dérivés OTC. Les banques ont par ailleurs poursuivi la réduction de leur degré d endettement. La volatilité des marchés n a pas augmenté, bien que la courbe de rendements pour les principales monnaies ait bougé vers le haut et se soit accentuée, en comparaison d il y a un an. Des périodes isolées d une activité de marché plus soutenue se sont produites mais elles n ont pas duré. C est le constat dressé au début novembre par Terry Smith, CEO de Tullett Prebon Group. Le groupe britannique était en discussion très avancée au début de 2011 pour reprendre le groupe Tradition, qui est contrôlé par Patrick Combes à travers la société Viel & Cie. Les discussions ont apparemment achoppé sur le prix, jugé trop haut par Tullett Prebon. Depuis lors, la valeur boursière de Compagnie Financière Tradition PATRICK COMBES. Actionnaire majoritaire et véritable entrepreneur dans l industrie financière. (CFT), la société, qui chapeaute le groupe Tradition, a baissé de plus de la moitié, à près de 310 millions de francs, soit un peu plus d une fois les capitaux propres (part du groupe) publiés au 30 juin 2013 (302,4 millions). De fait, le secteur de l activité d intermédiation professionnelle (IDB ou Inter Dealer Broker) et CFT en particulier suivent un marché baissier depuis quatre ans, complètement à contre-courant de la tendance haussière des marchés des actions. Les activités de CFT ne présentent pas de caractères saisonniers particuliers compte tenu de la diversité des produits traités et d une couverture géographique étendue. Ces activités dépendent de la volatilité des marchés. Une accentuation de cette dernière, ce qui est probable en 2014, profitera au groupe Tradition et à ses concurrents. En outre, l évolution réglementaire crée des opportunités que veut saisir le groupe Tradition. CFT a continué de réduire ses coûts et d investir dans les technologies avec la poursuite du déploiement de nouvelles initiatives électroniques. La mise en œuvre de Trad-X (plateforme de négociation hybride pour les dérivés de taux d intérêt) et ParFX (plateforme électronique pour le change au comptant auprès d une clientèle institutionnelle, développée également à partir de sa technologie propriétaire) démontrent la capacité de Tradition à innover. On en a en particulier l attestation avec la présence de certains des plus grands acteurs du marché du change au comptant. La structure de financement du groupe Tradition le différencie de ses concurrents, à savoir ICAP, Tullett Prebon et GFI Group, avec des actifs incorporels et goodwill en particulier qui sont considérablement plus petits. CFT est financé de manière plus conservatrice que ses concurrents. Ce qui ne l a pas empêché, selon Bloomberg, d obtenir le deuxième rendement des fonds propres (ROE) plus élevé, avec 15,1% en moyenne, lors des cinq dernières années, derrière Tullett Prebon (25,5%), mais devant ICAP (11,7%), BGC Partners Inc (5,1%) et GFI Group (3,4%). Bien qu il y ait une consolidation depuis 2009, les capitaux propres du groupe Tradition suivent une tendance haussière à long terme. La comparaison du ROE paraît en l occurrence plus pertinente que celle des marges d exploitation, qui distinguent ICAP et Tullett Prebon des autres, avec des taux respectifs de 21% et 16,2% lors des derniers résultats semestriels. La valeur réelle est plus élevée LE SECTEUR DE L INTERMÉDIATION PROFESSIONNELLE (IDB) SUIT UNE TENDANCE BAISSIÈRE DEPUIS QUATRE ANS. Dans un marché suisse des actions orienté à la hausse depuis plus de quatre ans, plus personne ne parle de Compagnie Financière Tradition aujourd hui. Ce qui n est pas un mauvais signe du point de vue de l investissement! Le faible flottant et la baisse de la valeur boursière font que cette entreprise n est plus suivie par les analystes sell-side.avec un recul de plus de 50% en quatre ans, CFT se range aujourd hui dans les titres susceptibles d un investissement contraire (contrarian investing) à l humeur et la tendance générales. CFT bénéficiera d une diminution de ses coûts, de ses nouvelles plateformes, d une organisation plus efficace et d une volatilité plus forte des marchés (taux d intérêt, actions, changes, etc.). Sur une base normalisée, CFT se transige environ à dix fois le cash-flow libre que ce groupe peut générer. On peut se poser la question si l on retrouvera un pareil niveau, le futur ne reproduisant pas forcément le passé et compte tenu des changements réglementaires en cours. Un encouragement est certainement la hausse au premier semestre 2013 du bénéfice d exploitation sous-jacent non IFRS du groupe, correspondant à une marge de 9,1% (contre 7,4% pour la même période de 2012) et celle du bénéfice net part du groupe à 21,5 millions de francs (+66,6% à taux de change constants). Ce sont sans doute les prémices d un redressement pérenne, bien qu il existe une certaine cyclicité. Le profil de risque/rendement de CFT paraît aujourd hui meilleur que celui du marché. (PR) Palier de progression: l évidente opportunité Le couteau suisse des solutions de paiement AGENTIL. Le prestataire genevois de solutions de gestion d entreprise reprend avec effet immédiat l activité de la société zurichoise Burbit. La société Agentil a été crée en 2006 à Genève par des experts en management de solutions de gestion d entreprise (ERP). Agentil se base sur un modèle flexible de services visant à apporter de la valeur ajoutée dans le domaine des infrastructures ERP. Cette PME s est rapidement développée et compte 65 employés répartis en Suisse (Genève, Lausanne et Zurich) et en France (Chambéry), majoritairement de consultants seniors. Agentil annonce aujourd hui l acquisition de la société BurBit, leader sur le marché alémanique pour la solution ERP pour PME, SAP BusinessOne, et entend continuer à se positionner sur la qualité de la relation client pour plus de 120 petites et moyennes entreprises. Explications avec le directeur du groupe, Jean-François Lauri. Pouvez-vous revenir sur la genèse de cette acquisition? Le projet d extension sur la Suisse alémanique remonte à deux ans. Il nous a demandé un travail approfondi de réflexion. Comme nous n avons pas d investisseur, nous possédons une autonomie de décision appréciable et nous pouvons ne pas brusquer certaines décisions. De manière générale, nous apparaissons souvent en décalage avec les pratiques courantes du marché. Nous plaçons toujours les clients et nos collaborateurs en premiers dans nos préoccupations. Pour nous, le succès financier est la conséquence de la qualité de nos prestations et non le but. Et puis, nous avons la chance d être très bien soutenus par la BCGE. Nous avons donc lancé notre structure en Suisse alémanique en septembre dernier. Nous avons trouvé en Christophe Imbach un directeur compétent, correspondant parfaitement à nos attentes. A partir de là, s est rapidement profilé le projet d acquérir Bur- Bit, leader dans cette partie du pays. Cette société connaissait des difficultés malgré sa forte clientèle. Les excellents liens entre Christophe et le directeur de Bur- Bit, Marcus Burch, nous ont permis de comprendre les causes exactes de cette situation. Nous nous sommes donc positionnés précisément, en ne négligeant aucun aspect. Notre offre de reprise suisse, valorisant la proximité et le développement en local, a été très bien accueillie par l administration en charge du dossier. C est-à-dire? Nous avons fait très attention à ce que notre proposition prenne avant tout en compte les clients et les collaborateurs. Le financement n était finalement qu un détail. A nos yeux, le projet était humain. D ailleurs Marcus Burch, nous rejoint en tant que membre du comité de direction. Il prend également la responsabilité de développer le département SAP SMB en Suisse alémanique. L impact de cette transaction est-elle immédiate pour votre société? Oui. Nous accélérons notre développement commercial en Suisse alémanique, puisque nous récupérons une cinquantaine de clients. Nous renforçons, du coup, notre service à la clientèle, étendons notre offre de SAP Business One ainsi que nos solutions spécifiques à l industrie (add ons). Enfin, nous pourrons proposer des produits et des services supplémentaires. Comme l offre de services cloud d entreprise hébergée en Suisse (Business Cloud Services). Bref, avec cette acquisition, nous devenons l un des plus importants partenaires SAP Business One d Europe. Ce processus d acquisition nous fait gagner cinq ans de développement dans l activité. INTERVIEW: NOËL LABELLE SYSPAY. La société genevoise lance une plateforme de paiement censée moderniser considérablement l activité des petits commerçants. OLIVIER PELLEGRINELLI GUILLAUME CHARMANT. Le CEO vise un rôle majeur dans le marché porteur des solutions de paiement. La société genevoise Syspay vient de lancer une plateforme de paiement multicanaux (omni channel) destinée à moderniser la gestion des petits commerces actifs à la fois depuis leur boutique et sur leur site internet. L émergence de l e-commerce a créé une double sphère d activité : deux stocks à gérer, deux types de factures, deux bases de données clients, et plusieurs méthodes de paiement. Avec parfois des mauvaises surprises, comme la vente sur internet d un dernier article déjà vendu deux heures auparavant dans la boutique. Jusque là aucune réconciliation «automatique «entre les deux sphères ne pouvait se faire, les commerçants devant manuellement fusionner les stocks et la comptabilité. Avec la solution que Syspay vient de lancer en Europe, la caisse enregistreuse, le terminal de paiement et le site internet sont désormais reliés automatiquement au backoffice. «Nos clients sont des sociétés de taxi, des restaurants, des hôtels ou des campings» détaille le CEO et fondateur de Syspay, Guillaume Charmant. «Grâce à notre licence bancaire européenne et notre plateforme multidevises, nous permettons par exemple aux clients anglais d un camping de payer leur acompte en pound depuis internet, puis de payer le solde sur place encore en pound.» Une solution intégrée qui permet au commerçant de n avoir plus qu un seul intermédiaire pour l ensemble de ses activités. Syspay remplace Paypal sur le site internet, la banque pour tous les paiements et le fabricant du terminal de paiement (comme Six ou Aduno). «Avec la déréglementation du secteur bancaire, nous pouvons enfin amener de la technologie et de l innovation aux méthodes de paiement tout en faisant considérablement baisser les prix»,commente Guillaume Charmant. Le prix du terminal de paiement de Syspay est en effet vendu 200 francs l unité, soit cinq à dix fois moins cher que les terminaux couramment utilisés dans le commerce. Syspay se pose donc en concurrent direct des banques par lesquelles transitent pratiquement toutes les transactions retail. De plus, la plateforme est adaptable à chaque type de business. Un restaurateur peut par exemple intégrer la prise de commande à la plateforme, qui générera ensuite automatiquement la facture puis le paiement. Un chauffeur de taxi pourra de son côté intégrer une gestion spécifique de ses clients «corporate». Bref, la flexibilité remplace la standardisation qui était jusque là la norme. La société genevoise propose par ailleurs un terminal de paiement mobile qui permet aux représentants ou aux livreurs d encaisser le paiement par carte de crédit directement chez le particulier. Le paiement par carte devient alors possible partout, tout le temps. Fort de ses 35 employés, Syspay se lance sur un marché à forte croissance. Son fondateur est un serial entrepreneur français installé à Genève depuis une dizaine d années. «C est l endroit idéal pour mener une activité internationale dans le domaine bancaire» estime-t-il.

7 MARJORIE THÉRY SUISSE Frontières plus floues entre entrepreneur et philanthrope La philanthropie du risque se développe en Europe et aux Etats-Unis. La Suisse a un rôle majeur à jouer. Les 26 et 27 novembre prochains, Genève accueillera la 9ème édition de la conférence annuelle de l European Venture Philanthropy Association (EVPA). Plus de 500 personnes sont attendues au Centre International de Conférences Genève. Face à l affluence, les inscriptions ont dues être fermées plus de deux semaines avant l évènement. On compte parmi les participants un quart de suisses, le reste des participants provenant de 31 pays. Près de 30 ateliers et huit séances plénières sont prévues avec une centaine d orateurs. Parmi eux, on retrouve des représentants des plus importantes fondations au monde comme Olivia Leland, directrice du Giving Pledge (initiative de la fondation Bill & Melida Gates), Kristian Parker, président de la Oak Foundation (une des plus importantes fondation d Europe), Ivan Pictet, président de la fondation pour Genève et de la fondation Pictet pour le développement ou encore Yann Borgstedt, fondateur de Womanity. Mais pas seulement. De nombreux représentants d entreprises seront présents (Novartis, Schneider Electric, Shell) mais aussi des sociétés de conseils, des banques (UBS, Crédit Agricole, LODH, BBVA), des sociétés de microfinance (Bamboo Finance, Symbiotics) ou encore des représentant politiques (du Canton de Genève et d autres pays). La venture philanthropie ou philanthropie du risque est un mouvement qui a émergé au début des années 2000 qui promeut un engament renforcé dans l action philanthropique. Si il n existe pas de définition stricto sensu, elle se démarque de la philanthropie dite traditionnelle par un engament supérieur du donateur, pas uniquement sur des projets spécifiques mais à long terme, par exemple en participant au conseil d administration d entreprises sociales ou d associations soutenues. Les principes de partage de connaissances, d échanges de bonnes pratiques et de mises en réseau sont mis en avant, avec l idée d un soutien non uniquement financier. Enfin, un reporting accru sur l impact des projets et la mesure des performances sont mis en place, tout comme une diversification des sources de financements. Le don n est plus l unique moyen de financement et d autres pistes sont envisagées, pouvant engendrer de meilleures incitations économiques. Par des prêts à taux zéro ou des prises de participations dans des entreprise sociales par exemple. «Les nouvelles manières de donner sont au cœur de l innovation philanthropique. Ce qui a changé c est que l on ne s interroge plus seulement sur le pourquoi? Combien? Ou le pour qui donner? Mais aussi sur le comment donner?» précise Etienne Eichenberger, dont l entreprise WISE a reçu le prix de l innovation du Canton de Genève l an dernier. Pour rappel, Suisse est un des pays qui compte le plus de fondations en rapport de sa population. Pas moins de fondations sont actives en Suisse et gèrent plus de 70 milliards de francs. Il se créé une fondation d utilité publique par jour ces dernières années. La plupart sont réparties entre les cantons de Zurich, Vaud, Genève et Bâle. L objectif de cette conférence à Genève est de faire mieux connaître les savoir faire de la Suisse et favoriser son rayonnement international. Financière- ETIENNE EICHENBERGER. La Suisse compte plus de fondations qui gèrent 70 milliards de francs. Initiative axée sur la Suisse Le prochain gala de 100WHF vise une collecte ambitieuse. En hausse continue ces dernières années. La section genevoise de l association 100 Women in Hedge Funds (100WHF) tiendra son gala annuel le 27 novembre à l hôtel Président Wilson. Cette année l association a choisi la Fondation Roger Federer comme bénéficiaire de ses collectes de fonds et plus précisément le programme a:primo qui soutient le développement de la jeune enfance et l accompagnement de familles défavorisées en Suisse. D origine américaine, l association 100WHF est née au début des années 2000 à New York. Elle a ensuite essaimé rapidement dans plusieurs villes des Etats Unis mais aussi en Europe et en Asie. Elle compte aujourd hui plus de membres, composée de 16 antennes régionales, dont trois en ment, cette conférence a été rendue possible par le soutien de huit parrains. «Avec ce modèle de coalition, nous souhaitons remettre au centre les entrepreneurs, les donateurs et leurs fondations avec qui nous travaillons et qui sont les acteurs centraux de la philanthropie» ajoute Etienne Eichenberger. Les parrains de cette conférence sont Yann Borgstedt (fondation Womanity), Abdallah Chatila (fondation sesam), Valentine Collombin (fondation Albatros), Eric de Turckeim (fondation Trafigura), Kristian Parker (fondation Oak), Ivan Pictet (Fondation pour Genève) Thierry Fauchier-Magnan et la Swiss Philanthropy Foundation. La société WISE a porté la candidature de Genève depuis le printemps 2012 et la Ville et l Etat de Genève ont apporté leur soutien avec la mise à disposition d infrastructures (Centre International de Conférences Genève et musée de l Ariana pour le cocktail). Aujourd hui les philanthropes ont davantage d attente sur les résultats concrets de leurs actions et ils souhaitent s engager à leur mesure en combinant le don avec l action. Déjà en 1740, Benjamin Franklin écrivait que «la philanthropie ne doit pas être confondue avec la charité». Considéré par certains comme le fondateur de la philanthropie moderne, il précisait que le but de la philanthropie est de changer la société de manière à faire justement disparaître le besoin même de charité, en privilégiant par exemple des projets dans l éducation, la recherche scientifique ou la santé publique. Plus récemment, plusieurs investisseurs financiers et de nombreux entrepreneurs ont renforcé leur engagement philanthropique et communiqué dans les médias. C est le cas de George Soros par exemple, qui a consacré 10 milliards de dollars (soit la moitié de sa fortune depuis vingt ans) pour aider les dissidents en Europe centrale, financer des programmes de réinsertion sociale des drogués à Baltimore, ou encore éduquer les Roms persécutés en Hongrie. Le milliardaire Warren Buffet a provoqué le débat lorsqu il a annoncé qu il donnerai 85% de sa fortune à des oeuvres caritatives. Enfin le financier new yorkais John Paulson a récemment donné 100 millions de dollars pour l entretien de Central Park et Stephen Schwarzman, investisseur à Wall Street, 100 millions pour rénover la Bibliothèque centrale de New York. «CE QUI A CHANGÉ C EST QUE L ON NE S INTERROGE PLUS SEULEMENT SUR LE POURQUOI? COMBIEN? OU LE POUR QUI DONNER? MAIS AUSSI SUR LE COMMENT DONNER?» Suisse (Genève, Lugano et Zurich). Leurs objectifs vont du mentorat professionnel à la philanthropie. La section genevoise fut la première en Suisse (2007). Les actions philanthropiques de l association se démarquent à plusieurs niveaux. Premièrement, l association lève des fonds visant à soutenir uniquement des projets locaux. «La plupart des gens pense qu il y a plus de besoins dans les pays en développement, mais de nombreuses actions sont également nécessaires au niveau local, même en Suisse» souligne Anna Chevallier, présidente du comité philanthropique genevois. Ensuite, trois thèmes sont privilégiés et tournent chaque année: les programmes autours du mentorat, les projets d éducation et la santé. Dans l idéal donc, l association se concentre sur des projets d une année, avec la volonté de financer l ensemble d un projet. «Ceci nous permet une meilleure visibilité de l impact. Mais ce n est pas parce que certains projets portent sur une année qu ils n ont pas un impact à long terme. Par exemple nous avions participé à un programme de formation de médecins, qui par nature a un effet de long terme». Les processus de soutien des projets sont standardisés au niveau international. A Genève, le comité compte une quinzaine de personnes. Pour le gala, même les membres payent leur place. De francs la première année, l association est arrivée fin 2011 à lever francs avec seulement francs de coûts (un rendement supérieur à la moyenne) donc plus de francs nets au total. Un montant similaire l an dernier. Au total au cours des douze dernières années, 100WHF a recueilli plus de 30 millions de dollars pour des causes philanthropiques. La plupart des sponsors sont des Hedge Funds, des avocats, des banques ou encore d autres sociétés avec une présence autant locale que globale. La soirée est aussi devenue une occasion de networking pour les professionnels de la finance. Plus de 250 personnes sont attendues. Durant la soirée, Caroline Lang, Présidente de Sotheby s Suisse et commissaire-priseur, mènera une vente aux enchères. Partenaire de longue date, le joailler Adler a fait don d une paire de boucles d oreilles. La vente compte également des œuvres d Art contemporain, une expérience de mode offerte par la Maison Dior ou encore une fameuse raquette de Roger Federer utilisée lors des Masters de Londres en Le site permet de miser sur l un de ces lots, de faire une donation ou encore de s inscrire au Gala. (MT) 100WHF A RECUEILLI AU TOTAL PLUS DE 30 MILLIONS DE DOLLARS POUR DES CAUSES PHILANTHROPIQUES. ADDAX BIOENERGY. Les communautés villageoises démentent les accusations portées contre le projet. Le ton monte entre deux ONG et les fermiers du projet d Addax Bioenergy au Sierra Leone. Selon la presse locale - Africa Young Voices et Sierra Express Media -, les communautés villageoises se sont portées à faux contre les critiques de SiLNoRF et d Actionaid, au cours d une réunion à Makeni rassemblant 200 représentants des propriétaires terriens et plusieurs ONG, dans le cadre d un audit associé à la certification de la Table ronde sur les biocarburants (RSB) obtenue par le projet (L Agefi du 4 mars). Les chefs de village ont démenti les allégations de violation des lois foncières et de contraintes faites aux propriétaires pour louer leurs terres. Ils ont affirmé qu Addax suivait les procédures à la lettre et tenait des réunions mensuelles pour résoudre toute dispute. Les fermiers de plusieurs communautés ont multiplié les exemples de conformité rigoureuse aux accords et ont également confirmé qu Addax n effectuait aucune saisie et ne touchait jamais une terre en litige. La division était encore plus vive entre les deux ONG militantes et les communautés locales sur le chapitre de la sécurité alimentaire. Contredisant les interventions de lundi 25 novembre 2013 PAGE 7 Dispute entre fermiers et ONG au Sierra Leone INFINITI. La marque étend son réseau de distribution avec des partenaires locaux. Infiniti, la division premium de Nissan, a toujours évoqué la Suisse comme l un de ses marchés clés en Europe. Mais jusqu à présent, la marque ne bénéficiait pas d un réseau assez étoffé pour atteindre ses objectifs sur le territoire. Cette situation pouvait paraître paradoxale puisque la société a implanté à Rolle son centre décisionnel pour le continent. Vendredi, Infiniti a annoncé vouloir prendre «un nouveau tournant stratégique» pour répondre aux besoins spécifiques du marché suisse, en se concentrant sur l ouverture de nouveaux centres avec des partenaires locaux. Sous la direction de David Kalensky, nouvellement nommé country manager Suisse, cette expansion devrait garantira la présence de la marque dans les régions les plus peuplées du pays et une couverture géographique appropriée dans les trois zones linguistiques. Un premier pas vers cette nouvelle structure du réseau a déjà été entrepris en septembre dernier, avec l ouverture d un centre Infiniti à Saint- Gall, en partenariat avec Auto Zollikofer, assurant ainsi la présence de la marque en Suisse alémanique. Infiniti sert également la région tessinoise avec Garage Stadio, situé SiLNoRF, les fermiers ont fait valoir l engagement d Addax dans 39 communautés regroupant plus de 4000 familles ainsi que la formation de 2400 fermiers. Plusieurs femmes ont témoigné de l assistance reçue tant sur le plan de la formation que sur celui du matériel. L une d elles, en particulier, expliquait que grâce à Addax, elle ne cultive plus à la houe mais au tracteur dégageant ainsi un surplus qui l autorise à envoyer ses enfants à l école. Le soutien d Addax a permis aux familles de multiplier les surfaces cultivées par cinq et a attiré bon nombre de nouveaux venus. Les terres cultivées sont aujourd hui estimées entre 10 et acres alors qu elles n étaient que de 1000 acres auparavant. Les deux ONG dont les enquêtes ont été contestées, ont été invitées à venir sur place mettre la main à la pâte au lieu de rester dans leurs bureaux de Freetown. Le reste des ONG s est rallié aux fermiers pour réfuter les critiques d Actionaid et de SiLNoRF, notant que cette dernière n existait même pas à l époque des négociations. (NJN) PLUSIEURS FEMMES ONT TÉMOIGNÉ DE L ASSISTANCE REÇUE TANT SUR LE PLAN DE LA FORMATION QUE SUR CELUI DU MATÉRIEL. L inévitable enracinement sur un marché porteur Lugano. Un showroom temporaire y ouvrira ses portes en mars Le site définitif sera opérationnel en Cette stratégie de partenariats devrait également être déclinée sur le réseau de distribution actuel. L objectif est d assurer une couverture géographique optimale permettant à 80% de la clientèle ciblée par la marque de trouver un de ces centres dans un périmètre n excédant pas 30 minutes en voiture. «La priorité est de renforcer le réseau de distribution afin que nous puissions concrétiser notre potentiel, explique David Kalensky dans un communiqué. Cette approche est d autant plus cruciale que nous étoffons notre gamme avec des produits plus adaptés au marché européen.» David Kalensky supervisera les ventes, le marketing et le développement réseau, sous la responsabilité du directeur général Europe de l ouest, Hugues Fabre. (NL)

8 PAGE 8 lundi 25 novembre 2013 SUISSE ROCHE: Avastin reçoit une extension d indication au Japon La filiale nippone de Roche, Chugai, annonce avoir reçu des autorités japonaises de la santé une extension d indication pour son anti-cancéreux Avastin dans le traitement du cancer des ovaires. Le médicament était déjà prescrit contre le cancer colorectal récurrent ou à un stade avancé, le cancer du poumon dit à petites cellules, le cancer du sein inopérable ou récurrent ainsi que les tumeurs gliales malignes. Le Ministère japonais de la Santé avait expressément demandé à la société pharmaceutique de développer Avastin pour cette nouvelle indication en décembre La décision d homologation repose sur les résultats de l étude clinique de phase III GOG- 0218, menée principalement aux Etats-Unis et au Japon. Le médicament est déjà approuvé pour le traitement du cancer ovarien dans 110 pays, dont 28 européens. BB BIOTECH: homologation recommandée de Sofosbuvir Le comité délibérateur de l autorité européenne des médicaments a décidé de recommander l homologation de Sofosbuvir de Gilead, une entreprise dans le portefeuille de BB Biotech. La recommandation porte sur un traitement combiné de Sofosbuvir avec d autres médicaments pour le traitement de l hépatite C. Gilead est une des grosses participations en portefeuille de BB Biotech, avec 9,6% des investissements. PEARLTEC: David Hofer nommé CEO Pearltech a annoncé la nomination de David Hofer au poste de directeur général (CEO), à compter du 30 novembre. Le futur patron occupe depuis l an dernier la fonction de directeur marketing et ventes à l international, de même qu un fauteuil à la direction de l entreprise. Il remplacera Vincenzo Grande. HOCHDORF: restructuration en trois domaines d activité Le groupe alimentaire Hochdorf se réorganise autour de trois domaines d activité, dédié chacun à un type de produits: «dérivés laitiers», «caby care» ainsi que «cereals and ingredients». Les activités de distribution seront intégrées dans Hochdorf Nutritech, qui prendra vraisemblablement la raisons sociale Hochdorf. La société lucernoise abandonne ainsi la répartition des activités entre sociétés de développement et de vente d une part et sociétés de production d autre part. Les gérants des diverses entités du groupe assumeront directement l intégralité de la gestion des coûts dans leurs domaines respectifs. Hochdorf espère ainsi améliorer la qualité de la prise de décision ainsi que l efficacité de ses diverses entités. Le plan de route prévoit une mise en oeuvre de la nouvelle organisation au premier janvier ARYZTA: rachat de 118 millions de titres pour 100 millions d euros Origin Enterprises, filiale agraire du boulanger industriel Aryzta, a repris 118 millions de titres pour 100 millions d euros dans le cadre du programme de rachat d actions clos jeudi. Les actions acquises doivent être annulées. Les titres rachetés avec ce programme lancé en octobre correspondent à 85,4% des actions en circulation (hors actions gardées par la société), a souligné Origin. La maison-mère Aryzta, qui détient 95 millions de titres Origin, soit 68,6% du capital, devrait profiter de cette opération au niveau du bénéfice par action, a indiqué la banque Vontobel. L effet positif devrait être de 1%. Selon la Banque cantonale de Zurich (ZKB), Aryzta va empocher environ 70 millions d euros grâce au programme de rachat d actions. Mais l opération est au final neutre, car les liquidités ne font que circuler entre la filiale et la maison-mère, ont souligné les spécialistes de l établissement cantonal. MIGROS: le projet de supermarchés bio avancé Migros se montre ambitieux quant à son programme d ouverture de supermarchés Alnatura, dédiés aux produits bio. Le géant orange veut désormais en ouvrir 35 à travers la Suisse d ici à 2017, contre 20 à 30 il y a peu encore, dont deux déjà dès ce jeudi outre-sarine. Une première expérience est menée depuis un plus d un an à Zurich avec le premier supermarché Alnatura, nom de la chaîne allemande éponyme avec laquelle Migros collabore. Les ouvertures prévues jeudi concernent Regensdorf (ZH) et Zoug, a indiqué hier à l ats Andreas Reinhart, porte-parole de Migros Zurich, confirmant une information donnée par le SonntagsBlick. (ats) ALDI SUISSE: salaire minimal relevé à 4200 francs Aldi Suisse augmentera de 2,1% le montant de son salaire minimum de base l an prochain. Celui-ci passe de 4112 francs à 4200 francs pour un travail à plein temps, a indiqué vendredi dernier la filiale suisse du hard discounter allemand. Selon les régions, Aldi Suisse applique des seuils minimaux plus élevés. Hormis les cantons du Jura, des Grisons, du Valais et du Tessin, le personnel touchera au moins 4308 francs, a précisé un porte-parole d Aldi. Dans les cantons de Zurich et de Genève, les employés bénéficieront d un revenu de 4694 francs. Globalement, les 2250 employés du distributeur profiteront d une augmentation générale de salaire représentant au moins 1%, a précisé Aldi Suisse. La hausse du dividende NOVARTIS. Le groupe va lancer un programme de rachat d actions à hauteur de 5 milliards de dollars. NOTRE EXPÉRIENCE EN GESTION ALTERNATIVE DÉSORMAIS EN UCITS ACCÉDEZ À WINTON* ET D AUTRES GÉRANTS DE RENOM EN UCITS Le groupe pharmaceutique Novartis va lancer un programme de rachat d actions à hauteur de 5 milliards de dollars. Le groupe bâlois entend par ailleurs verser un dividende en hausse. Ces mesures ont été annoncées vendredi, dans le cadre de la journée des investisseurs, à Londres. Le programme de rachat d actions porte sur un volume de 5 milliards de dollars et une durée de deux ans. Il doit être lancé immédiatement sur une deuxième ligne de négoce, a indiqué le groupe. Novartis avait été autorisé lors de l assemblée générale de 2008 à racheter jusqu à 10 milliards, dont 7,6 milliards sont encore disponibles. Par cette mesure, conjuguée aux acquisitions, Novartis vise une notation «AA». Le renouvellement du portefeuille pour les cinq prochaines années est «sur la bonne voie», a ajouté Novartis. Le groupe estime être bien préparé pour croître annuellement en dépit de l expiration du brevet pour le médicament «blockbuster» oncologique Glivec. Mis à part les «blockbusters» actuels Lucentis, Gilenya, Afinitor et Tasigna, le groupe de produits Galvus devrait réaliser également plus de 1 milliard de dollars cette année. Novartis a du potentiel pour 14 «blockbusters» ou plus jusqu en 2018, a ajouté la direction. Les efforts pour augmenter la productivité doivent être poursuivis. La direction prévoit des gains de 3 à 4% du chiffre d affaires par année d ici 2015, ainsi qu une hausse des marges opérationnelles. Ces mesures, qualifiées d»agressives», consistent principalement en nouvelles réductions de coûts et en une consolidation des sites de recherche et développement ainsi que des usines de production. La division Pharma Novartis (six mois) -0,21% vendredi. Telekurs amorce une phase de croissance qui est à mettre au compte de «la productivité dans la recherche et le développement». La société a attiré l attention sur les progrès réalisés dans le domaine des maladies respiratoires, avec les produits Onbrez, Seebri et Ultibro ainsi qu en dermatologie avec AIN457 (Secukinumab). Pour ce qui est d Alcon, Novartis prévoit une croissance supérieure à la moyenne du marché. Depuis la fusion en 2011, la division est intégrée dans le groupe et des synergies de 370 millions de dollars ont été réalisées, lit-on. L accueil réservé à ces nouvelles n a pas été uniforme. Dans l ensemble, le programme de rachat d actions a été salué par les investisseurs et les analystes. «Un signal positif pour les investisseurs (...)», a commenté ainsi David Kägi de J. Safra Sarasin. Certains ont toutefois fait part de leur scepticisme en qualifiant la nouvelle de «légèrement positive», comme la Banque cantonale de Zurich (ZKB), tandis que Notenstein a déclaré ne voir dans cette mesure «qu un sucre pour les actionnaires». La perspective ne fait pas non plus l unanimité. Novartis devrait renouer avec la croissance l année prochaine, selon J. Safra Sarasin, alors que la banque Vontobel estime préoccupante la «pression concurrentielle attendue ces prochaines années». La banque Vontobel place en conséquence la recommandation à «reduce» et un objectif de cours de 62 francs pour le titre de Novartis. Sarasin et la Banque cantonale de Zurich (ZKB) conseillent en revanche «buy», respectivement «surpondérer». LA DIVISION PHARMA AMORCE UNE PHASE DE CROISSANCE QUI EST À METTRE AU COMPTE DE LA PRODUCTIVITÉ DANS LA RECHERCHE ET LE DÉVELOPPEMENT. PLUS DE $20MDS D ACTIFS EN GESTION ALTERNATIVE UNE EXPERTISE RECONNUE PAR L INDUSTRIE PIONNIER DEPUIS 1998 Fort d une expérience de 15 ans dans la gestion alternative, Lyxor a lancé en 2009 sa Plateforme Alternative UCITS, qui propose désormais d accéder à des fonds encadrés par les exigences de la directive UCITS et exposés aux stratégies innovantes développées par des gérants alternatifs de renom. En contrepartie, la réglementation UCITS impose aux gérants de ces fonds des contraintes en matière de liquidité, de diversification du portefeuille et de levier, ne leur laissant donc pas autant de souplesse dans leur stratégie comparativement à un autre cadre moins réglementé. Plus qu une simple plateforme, Lyxor offre expérience, qualité et service pour répondre à l ensemble des besoins des investisseurs. Pensez Hedge Fund UCITS, Pensez Lyxor contact@lyxor.com CHERCHER LA PERFORMANCE DANS TOUS LES MARCHÉS GESTION ALTERNATIVE ETF & GESTION INDICIELLE GESTION MULTI-ASSET & SOLUTIONS D INVESTISSEMENT Encours au 31 août 2013 *Winton Capital Management Limited («Winton») n endosse aucune responsabilité pour l exactitude ou l exhaustivité du contenu de ce document, des déclarations qu il contient, ou pour la performance du fonds Lyxor/WNT Fund (le «Fonds»). Winton décline tout responsabilité pour tout dommage direct ou indirect subi par un tiers qui peut en résulter. Winton n est ni responsable, ni impliqué dans la commercialisation, la distribution ou la vente du Fonds ou dans le respect de la réglementation y afférente ; aucun tiers n est autorisé à faire de déclaration concernant un produit ou service quelconque de Winton. Ces produits sont conformes aux dispositions de la directive UCITS (2009/65/CE). Chaque produit est le compartiment d un SICAV irlandaise autorisée par la Central Bank of Ireland. Lyxor AM recommande de lire attentivement la rubrique «Profil de risque» de la documentation juridique du produit (prospectus, supplément et DICI). Le prospectus et le supplément en anglais, ainsi que le DICI en français, peuvent être obtenus gratuitement sur ou auprès de client-services@lyxor.com. L attention de l investisseur est attirée sur le fait que le prospectus et le supplément ne sont disponibles qu en version anglaise. RYANAIR: de retour à l aéroport de Bâle-Mulhouse Ryanair fait son retour à l aéroport de Bâle-Mulhouse après quatre ans d absence. A compter de l été prochain, la compagnie irlandaise à bas coûts proposera des vols vers Dublin et Londres Stansted, prévoyant de transporter passagers par an. Quelque 140 emplois seront créés. Ryanair assurera dix liaisons par semaine à partir de l EuroAirport. Des vols quotidiens pour Londres Stansted et trois liaisons par semaine vers la capitale irlandaise, a précisé vendredi le transporteur devant les médias à Bâle. Le transporteur dispose aujourd hui d une flotte de 300 Boeing (ats) FLUGHAFEN ZÜRICH: AeroBrasil obtient l aéroport de Belo Horizonte Le consortium AeroBrasil, dans lequel Flughafen Zürich est présent, a décroché la concession pour le développement et l exploitation de l aéroport international Cofins, à Belo Horizonte, au Brésil. Dans le cadre de la procédure d enchère qui avait lieu vendredi à la Bourse de Sao Paulo, le consortium a décroché la concession pour un montant de 1,82 milliard reais (environ 728 millions de francs). GURIT: nouvelle usine en Hongrie Le spécialiste des matières plastiques Gurit a annoncé l ouverture d une usine en Hongrie. Le site doit débuter en avril 2014 avec la production de matériaux composites pour le secteur automobile et des bus. Les pièces produites en Hongrie seront destinées au marché européen, le site permettant de renforcer les capacités dans ce secteur. SICPA: acquisition d une activité R&D d Olivetti La société lausannoise SICPA, connue mondialement pour ses encres de sécurité, a annoncé l acquisition du département recherche et développement (R&D) de la société italienne Olivetti I-Jet. Le montant de la transaction n a pas été rendu public. Olivetti I-Jet, une division du groupe italien Olivetti, est spécialisée dans les procédés thermiques d impression à jet d encre. Ils servent notamment au marquage digital de produits, une des activités clés de SICPA. Les 35 employés concernés par le rachat de l activité R&D basée à Arnad dans le Val d Aoste (Italie) sont également repris, a précisé une porteparole de la société lausannoise. (ats) FRUTIGER: reprise de Rusconi Le groupe bernois Frutiger, un des leaders de la construction en Suisse, reprend Rusconi qui a son siège au Mont-sur-Lausanne. Il conserve les collaborateurs et prévoit de développer le site vaudois, indique vendredi l entreprise. Fondée en 1957 par les frères Rusconi, l entreprise est devenue une société anonyme en La famille Rusconi a décidé de vendre ses actions au groupe Frutiger, précise le communiqué de presse. Le groupe familial Frutiger a été fondé il y a 144 ans. Il emploie aujourd hui plus de 2400 personnes. L an dernier, son chiffre d affaires s est élevé à 768 millions de francs. Avec cette acquisition, Frutiger veut renforcer sa position en Suisse romande. Les cadres et collaborateurs de Rusconi, près de 80 personnes, participeront au renforcement de l activité de Frutiger Vaud, souligne le communiqué.

9 SUISSE lundi 25 novembre 2013 PAGE 9 Le clair rejet du dirigisme salarial 1:12. L initiative socialiste est rejetée par 65% des votants et par tous les cantons. Le débat se déplace déjà sur l instauration d un salaire minimal. La Suisse n imposera pas un plafond aux salaires des top managers. Le peuple a refusé dimanche l initiative populaire «1:12 - pour des salaires équitables» par 65,3% des voix. Aucun canton ne l a acceptée, même si une partie des Romands et le Tessin ont montré plus de sympathies que le reste de la Suisse pour le texte de la Jeunesse socialiste. L initiative 1:12 a été rejetée par près de 1,8 million de votants. A l inverse, un peu plus de personnes ont inscrit un «oui» sur leur bulletin de vote. Alors qu elle espérait rééditer le succès remporté par le texte contre les rémunérations abusives de Thomas Minder, la gauche n a pas réussi à draîner au-delà de son réservoir habituel. Dans un pays où la plupart des salariés rechignent à avouer leur revenu, la majorité n a pas voulu exiger que dans les entreprises, le salaire le plus haut ne dépasse pas de plus de douze fois le salaire le plus bas. Le corps électoral a été plus sensible aux arguments du Conseil fédéral, des patrons et de la droite. La crainte d entraver la bonne marche de l économie helvétique en imposant un carcan aux revenus des dirigeants a prévalu sur les considérations morales autour des dérives salariales constatées ces dernières années. Il s en est fallu de 2100 voix pour que texte 1:12 soit adopté au Tessin (51% de non). Dans le Jura, le taux de refus a stagné à 52,2%, tandis qu à Neuchâtel, il a atteint 55,5%. Les Genevois se sont opposés à l initiative par 56,9% des voix et les Fribourgeois par 61,9%. Le refus des Vaudois s est élevé à 61,9%, alors que celui des Valaisans a atteint 67,3%. A Berne, 62% des votants ont refusé l initiative, Les cantons accueillant une forte densité de millionnaires se sont montrés les plus réticents à limiter les salaires. Les champions du «non» ont été les Zougois, avec 77% des voix. Ils sont talonnés par les Schwytzois (76,7%) et les Nidwaldiens (74,8%). Le net rejet de l initiative «1:12 - pour des salaires équitables» clôt la discussion autour des salaires abusifs en Suisse, estiment les principaux partis de droite. La gauche juge en revanche la question non résolue et n entend pas déposer les armes. «L initiative de Thomas Minder suffit. 1:12 était une proposition différente», a analysé dimanche à l ats le conseiller national fribourgeois UDC Jean-François Rime. Le «risque de pertes pour les assurances sociales a joué un rôle important» pour convaincre les citoyens de voter «non», a complété le président de la faîtière des PME usam. Le président du PDC Christophe Darbellay est d un avis similaire. En outre, les citoyens ont exprimé leur volonté de «ne pas changer une recette qui gagne», estime le conseiller national valaisan. Le conseiller national Lorenz Hess (PBD/BE) lui emboîte le pas. Il voit dans ce vote la preuve du «sens de la mesure du peuple suisse», qui n a pas voulu menacer le modèle à succès national. «Nous avons effectué les corrections qui s imposaient» dans le domaine des excès salariaux, affirme le conseiller national PLR zurichois Ruedi Noser. Selon lui, des mesures supplémentaires ne sont pas nécessaires. «Je suis soulagé. Cette initiative aurait eu des conséquences négatives sur l emploi et l AVS. Ce n est pas à cause de quelques excès qu il faut tout changer», déclare Jean-Michel Cina, le président de la Conférence des chefs des départements cantonaux de l économie publique et conseiller d Etat valaisan PDC. Les Suisses n ont pas voulu instaurer un diktat salarial imposé par l Etat, saluent en choeur Valentin Vogt, président de l Union patronale suisse (UPS) et Heinz Karrer, président d economiesuisse. Son de cloche différent de l autre côté de l échiquier politique. La gauche n entend pas quitter le terrain des rémunérations excessives. «Nous étudions de quelle façon nous allons agir contre les excès salariaux dans le futur», annonce le conseiller national socialiste Cédric Wermuth, sans vouloir donner davantage de détails. «Nous ne sommes pas parvenus JURA: lignes de front inchangées La votation historique sur la Question jurassienne n a donné lieu à aucune surprise. Le processus menant à la création d un nouveau canton est enterré à la suite de son rejet à près de 72% par les Jurassiens bernois et malgré les plus de 76% de oui du canton du Jura. Reste la ville de Moutier dont le oui ouvre la porte à une procédure communaliste. Dans le canton du Jura, le oui l a emporté à 76,6%, les 57 communes du canton se prononçant comme un seul homme. Vellerat, dernière venue dans le canton du Jura, a été la plus enthousiaste, avec un oui à 94,2% et Ederswiler, majoritairement germanophone, la moins convaincue avec un oui à 50,9%. L ordre des districts n a pas changé par rapport à celui de 1974, le oui étant le plus fort à Delémont, suivi des Franches-Montagnes et de Porrentruy. La participation quant à elle, si elle fut clairement au-dessus d une votation habituelle, n en est pas moins restée avec 64,2% plus de 20 points en deçà de celle d il y a près de 40 ans. (ats) NEUCHÂTEL: horaires des commerces assouplis Les Neuchâtelois ont accepté dimanche un assouplissement des horaires des commerces. Cet objet, auquel même les syndicats étaient favorables, a obtenu le feu vert de la population par 61,50% des voix. Il a rassemblé votes, contre suffrages négatifs. La participation a atteint 50,25%. La nouvelle loi supprime la demi-journée hebdomadaire de fermeture obligatoire. De plus, les magasins peuvent rester ouverts jusqu à 19h00 au lieu de 18h30 en semaine, et jusqu à 18h00 au lieu de 17h00 le samedi. Le jeudi, la limite reste à 20h00. (ats) à persuader le peuple que l escroquerie pratiquée dans les cercles de direction des entreprises devait prendre fin», a réagi le président de la Jeunesse socialiste David Roth à la télévision alémanique SRF. Il est d avis que les initiants ont mené une campagne engagée, contre des opposants qui ont fait peur aux citoyens. Les Verts déplorent le résultat du scrutin. Mais la «bataille des urnes» a montré que ces revendications «ont rencontré un large écho dans la population», a indiqué le parti dans un communiqué. Seules les mesures proposées n ont pas satisfait les votants, mais leur refus ne concerne pas le fond, soit l exigence de davantage d équité salariale. Le refus de 1:12 est «de bonne augure en prévision de la votation sur l initiative pour un salaire minimum», soumise au vote populaire l an prochain, se réjouit Christophe Darbellay. Un optimisme partagé par le libéral-radical Ruedi Noser. «La population va reconnaître que cette initiative est en substance identique à 1:12.» L optimisme règne également chez les promoteurs du salaire minimum, pour d autres raisons. Le rejet net de l initiative 1:12 ne constitue pas un «signal contre notre initiative», déclare le président de l Union syndicale suisse (USS) Paul Rechsteiner. «Nous n avons pas peur. Notre texte est une autre proposition», argumente-t-il. (ats) Soulèvement anti-taxe VIGNETTE. Lourd échec pour le Conseil fédéral et le Parlement. Le prix de la vignette autoroutière restera inchangé à 40 francs. Les Suisses ont refusé hier par 60,5% des voix l augmentation du sésame à 100 francs et enterré du même coup une extension du réseau des routes nationales. Aucun canton n a dit «oui». La hausse aurait dû financer la reprise par la Confédération de près de 400 kilomètres de routes cantonales. Elle aurait aussi permis de réaliser plusieurs contournements dont ceux du Locle et de La Chaux-de-Fonds (NE) ou encore de Näfels (GL). Le projet n a toutefois eu aucune chance. Plus de 1,66 million de personnes ont glissé un «non» dans l urne. Le camp du «oui» en a réuni un peu moins de 1,09 million. L opposition a été généralement plus forte que la moyenne en Suisse latine. Champion suisse du «non» avec 69,4%, Fribourg est DORIS LEUTHARD. Elle envisage déjà une hausse du prix de l essence de 12 à 15 centimes. suivi par le Tessin (67,6%), Genève (66,9%), le Valais (64,9%), Vaud (63,5%) et le Jura (62,5%). Berne flirte avec la moyenne nationale (60,4%). Neuchâtel fait exception. Avec 50,6% de rejet, c est le canton suisse le plus tenté par le projet devant Bâle-Ville (51,6%) et Glaris (51,8%), canton qui avait lui aussi de nouveaux aménagements à gagner dans la bataille. Au contraire, les Schaffhousois sont les alémaniques les plus hostiles avec 66,7% de «non». Emmenés par le TCS et l UDC, les référendaires ont eu gain de cause en dénonçant une hausse d impôt abusive qui ne servirait même pas à résoudre les bouchons. Les Verts et des Vert libéraux recommandaient aussi de voter «non», mais pour barrer la route à un développement excessif du réseau routier. Les appels plus ou moins décidés des autres partis et du Conseil fédéral à relativiser la douloureuse n ont pas été entendus. La vignette n a pas été renchérie depuis 18 ans, prendre l autoroute restera bon marché en comparaison avec les pays voisins et la rallonge de 60 francs représente à peine un plein d essence, ont-ils martelé en vain. Les automobilistes ayant bloqué l augmentation de la vignette, il faudra trouver de l argent ailleurs pour financer l extension du réseau routier. La ministre des transports Doris Leuthard a déjà annoncé vouloir mettre en consultation en janvier un projet pour créer un Fonds pour les routes nationales et les agglomérations. Cela pourrait engendrer une hausse du prix de l essence de 12 à 15 centimes, a-t-elle averti. (ats) L UDC isolée et défaite L establishment obtient le rejet de l initiative sur les familles. Au nom du progressisme. Les familles gardant leurs enfants à la maison n auront pas droit à une déduction fiscale dans tout le pays. L initiative UDC qui voulait leur permettre de défalquer au moins autant que les parents qui confient leur progéniture à des tiers moyennant finance a été rejetée dimanche par 58,5% des votants. Seuls trois cantons ont dit «oui». Au niveau fédéral, il n est possible de bénéficier d une déduction que si l on paie pour faire garder ses enfants. Seuls trois cantons Valais, Zoug et Lucerne octroient un coup de pouce aussi aux parents qui s occupent de leur progéniture à la maison. L UDC souhaitait généraliser ce modèle. Une question d égalité, selon le parti qui dénonce par ailleurs le développement des crèches et d autres structures d accueil. Le soutien de plusieurs milieux conservateurs, dont une partie du PDC, et des sondages très encourageants au départ n ont pas suffi. Seuls 1,14 million de votants ont glissé au final un «oui» dans l urne. Plus de 1,6 million ont rejeté le texte, suivant ainsi les arguments des opposants, qui ont redoublé d efforts en fin de campagne. Selon eux, l initiative aurait contraint par la bande les femmes à retourner aux fourneaux et entraîné des pertes fiscales dépassant le milliard au profit d une minorité de familles déjà privilégiées. La satisfaction prévalait largement parmi les partis politiques et les partenaires sociaux. Et le soulagement aussi, vu le fort capital de sympathie initial dont jouissait le texte. Le PLR s est réjoui que le peuple ait compris que «l emballage-cadeau ne correspondait pas au contenu du paquet» et que cette initiative n était pas le bon instrument pour aider les familles. Cet avis était partagé par tous les partis gouvernementaux sauf l UDC ainsi que par les Verts et les Vert libéraux. Les Femmes PDC en particulier exprimaient une grande satisfaction, elles qui avaient fait pencher la balance pour le «non» au sein de leur parti. Pour le PS, «cette initiative était perverse, car elle opposait les modèles de famille les uns aux autres». Les milieux économiques et syndicaux sont aussi satisfaits. Pour l Union suisse des arts et métiers (usam), ce projet aurait engendré d énormes pertes fiscales et réduit les incitations visant à permettre aux deux parents d exercer une activité lucrative. Pour Travail.Suisse et l Union syndicale suisse (USS), il faut développer les structures d accueil extrafamiliales et les allocations familiales au lieu d offrir des cadeaux fiscaux. La conseillère nationale Nadja Pieren (UDC/BE), membre du comité d initiative, reproche aux adversaires d avoir utilisé des chiffres faux. En pronostiquant des pertes fiscales de 1,4 milliard de francs pour la Confédération et les cantons en cas d acceptation, on a menti au peuple. L UDC exige maintenant un rapport qui chiffre les coûts la garde des enfants sous forme de crèches et d écoles de jour. (ats) MINDER: le comité d initiative demande une révision de l ordonnance Le comité d initiative de Thomas Minder ne ménage pas ses critiques envers l ordonnance d application présentée par le Conseil fédéral. Les initiants ont listé samedi les défauts, à leurs yeux, de l ordonnance et demandent au gouvernement de revoir sa copie. L ordonnance présentée mercredi dernier dilue trop les exigences de l initiative Minder, critique le comité. L application prévue est une «farce» et fait trop de concessions à l économie. Plus de quarante points sont dans le collimateur des initiants. Ils critiquent en particulier que des peines de prison ne soient pas prévues pour toutes les infractions aux règles de l initiative. Celle-ci demande une privation de liberté ou des peines pécuniaires pour tous les délits, rappelle le comité. L application est trop molle aussi en ce qui concerne les votes d actionnaires sur les rémunérations des conseils d administration et des directions. (ats) SERGE GAILLARD: 3 e réforme de l imposition des entreprises rentable La 3 e réforme de l imposition des entreprises pourrait creuser un trou de 1 à 3 milliards de francs dans les caisses cantonales et fédérale, estime Serge Gaillard, directeur de l Administration fédérale des finances. Selon lui, la réforme reste valable, car sans elle les risques sont encore plus élevés. L Union européenne ne va plus accepter le régime fiscal suisse appliqué aux entreprises multinationales, a rappelé Serge Gaillard dans une interview publiée samedi dans la Neue Zürcher Zeitung. Certes la Suisse offre un «régime fiscal très attractif». Mais celui-ci est discriminatoire, car il taxe moins lourdement les entreprises multinationales face aux entreprises suisses. (ats) AGENDA LUNDI 25 NOVEMBRE Aryzta:Trading Update T1 2013/14 CH/OFS: baromètre de l emploi au T3 BVZ: CP d automne, Brigue BlackRock: déjeuner de presse, Zurich Insurance Forum 2013 (y. c ), Zurich MARDI 26 NOVEMBRE Orascom DH: résultats T3 Insurance Forum 2013, Zurich Intl Minerals: as. g. et as. g. extra., Scottsdale/Arizona MERCREDI 27 NOVEMBRE CH/UBS-Indicateur de consommation octobre CS: caisses de pension, défis dans un environnement de taux bas, Zurich SIX: point de Presse «Terravis - révolution dans le secteur des hypothèques», Zurich Castle Private: as. g. extra., Pfäffikon Fribourg au cœur de la ville de AVENDRE petit immeuble locatif et commercial fribourg-immobilier.ch office@fribourg-immobilier.ch

10 PAGE lundi 25 novembre 2013 MARCHES & PRODUITS 10 MARCHÉ OBLIGATAIRE La croissance se poursuit Le marché des obligations en francs évolue dans le vert vendredi après-midi, se reprenant des pertes de la veille. Les données allemandes du jour signalent une poursuite de la croissance. Plutôt que les données macro-économiques, ce sont les discussions autour de la politique monétaire future de la Fed et de la BCE qui retiennent l attention. On continue de se demander quand la Fed va réduire son programme de rachats d emprunts. Vers 14h00, le Conf décembre montait de 28 points de base (pb) à 147,27%, à son plus haut du jour et dans un volume appréciable de 397 contrats. Jeudi, le Conf avait encore perdu 13 pb. Les Confédération gagnaient en moyenne 6 pb. Le deux ans de référence 3,75%/2015 n avait pas encore été traité (rendement toujours négatif sur la base du dernier cours). Le dix ans de référence 4%/2023 montait de 32 pb à 127,05% (rendement 0,9301%). Le taux au comptant des obligations à 10 ans de la Confédération est remonté à 1,09 (1,08)%. Le taux spécial de la BNS est resté stable à 0,50% et le Libor 3 mois CHF a baissé à 0,019 (0,021)%. Sur le marché primaire, la BC de Bâle a rouvert son 1,5%/2018 de 150 millions de francs. MARCHÉ DES CHANGES L euro monte face au dollar L euro montait face au dollar vendredi, soutenu par un indicateur allemand encourageant, dans un marché par ailleurs toujours attentif aux spéculations sur les perspectives de la politique monétaire aux États-Unis et en zone euro. Vers 17h GMT (18h à Paris), l euro valait 1,3537 dollar, contre 1,3478 dollar jeudi soir. La monnaie unique européenne progressait face à la devise japonaise, à 137,25 yens - un nouveau plus haut depuis fin octobre contre 136,33 yens jeudi. Le dollar aussi gagnait du terrain face à la monnaie nippone, à 101,24 yens - après être monté en début d échanges asiatiques à 101,35 yens, un sommet depuis début juillet - contre 101,15 yens la veille. Vers 17h GMT, la livre britannique baissait face à l euro, à 83,54 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert, à 1,6204 dollar pour une livre, après être montée vers 08h20 GMT à 1,6217 dollar, son plus haut niveau en un mois. La devise helvétique progressait face à l euro, à 1,2293 franc suisse pour un euro, comme face au dollar, à 0,9081 franc suisse pour un dollar. SMI DU JOUR: -0.22% :00 11:00 13:00 15:00 17:00 SIX SWISS EXCHANGE - MARCHÉ SUISSE La semaine écoulée se solde par un fléchissement inférieur à 1% Vendredi l indice SMI a terminé en recul de 0,22% à 8250 points. 22 titres ont reculé et sept autres progressé. Bond de 3,1% pour Kühne. GEORG FISCHER: +0.64% :00 11:00 13:00 15:00 17:00 Le marché suisse des actions a essuyé son quatrième fléchissement consécutif vendredi. Le SMI a plusieurs fois échoué à battre son actuel plus haut de l année de mai dernier depuis le début de la semaine et l air lui a manqué, ont commenté des courtiers. Le SMI a terminé en recul de 0,22% à 8250,44 points vendredi. Sur la semaine, l indice vedette de SIX a perdu 0,9%. Le SLI a fini vendredi en baisse de 0,28% à 1252,55 points et le SPI a perdu 0,18% à 7848,96 points. Sur les 30 blue chips, 22 ont reculé vendredi, sept avancé et Bâloise est resté stable. Sur l ensemble de la semaine écoulée, toutes les valeurs du SMI ont d ailleurs clôturé dans le rouge: -2,8% pour UBS, -2,9% pour Syngenta et - 5,4% pour SMI 10 JOURS: -0.17% NOVARTIS: -0.21% TRANSOCEAN: Vontobel abaisse son objectif de cours La journée des investisseurs de Transocean à New York a permis de mettre en évidence la forte position du groupe américain. Les surcapacités à court terme dans les plateformes de forages (dans les eaux ultra-pronfondes) n est certes guère réjouissante. La direction assure cependant que cela va changer à moyen et à long terme. De plus, l énorme programme d économies de 800 millions de dollars (amélioration de la marge opérationnelle de 800 points) devrait compenser le contexte plus faible prévu d ici 2015 précise Fabian Haecki, analyste à la Banque Vontobel. Ce dernier réduit ses estimations de bénéfices par action de respectivement 7%/11%/12% sur les exercices correspondants. D où un nouvel objectif de cours abaissé de 55 à 51 francs assorti d une recommandation neutre sur le titre :00 11:00 13:00 15:00 17:00 Transocean. Au sein de l indice SPI, les meilleures performances hebdomadaires ont été enregistrées par Highlight (+16,7%), Comet (+8,5%), Arbonia-Forster (+7,7%), Publigroupe (+7,5%), Sonova (+6,1%), Hochdorf et Autoneum (+5,3%). Les reculs hebdomadaires les plus marqués ont été essuyés par Newron (-14,2%), Perrot Duval (-13,9%), Swissmetal (-12,4%) et Santhera (-11,3%). Vendredi, Novartis a fini en recul de 0,2%. Les deux autres poids lourds défensifs ont aussi pesé un peu sur l indice: Roche a fléchi de 0,1% et Nestlé de 0,3%. Les grands perdants vendredi ont été Transocean (-1,5%) et Holcim (-1,2%). Syngenta (-1,2%) et Clariant (- 1,1%) ont aussi perdu plus de 1% vendredi. UBS (-0,6%) a un peu SMI ANNUEL: % JULIUS BAER: +0.58% :00 11:00 13:00 15:00 17:00 mieux résisté. La banque se serait mise à l abri de poursuites, dans le cadre de l enquête sur le scandale de manipulation du Libor, a rapporté le «Wall Street Journal». CS a gagné 0,3% et Julius Bär 0,6%. Aux assurances, Zurich a pris 0,6%. ABB a gagné 0,8% et Kühne+Nagel a bondi de 3,1%, après une recommandation «buy» par Goldman Sachs. Après cinq années de stagnation des bénéfices, on note une tendance positive, a commenté la banque. Sur le marché élargi, Panalpina a gagné 2,6%, effaçant les pertes enregistrées depuis mercredi dans le sillage de la journée des investisseurs. Hochdorf a gagné 2,5% vendredi après l annonce de la réorganisation de ses structures. CARLO GAVAZZI: La BCZ réduit ses estimations Le groupe zougois Carlo Gavazzi a présenté des résultats semestriels mitigés. Les entrées de commandes et le chiffre d affaires ont dépassé les attentes de Richard Frei, analyste à la Banque Cantonale de Zurich (BCZ). Mais le bénéfice opérationnel EBIT et le bénéfice net sont ressortis nettement en dessous de ses prévisions. Malgré une augmentation légère seulement du chiffre d affaires, les charges opérationnelles ont augmenté de 1,1 million de francs en comparaison annuelle. Celles-ci sont à mettre sur le compte des initiatives stratégiques que Gavazzi met en œuvre, dont celle dévolue à l élargissement géographique qui implique une extension du réseau de distribution. D autre part l optimisation du portefeuille de produits se traduit par des coûts de R&E supérieurs. Ce qui relativise à priori la déception du bénéfice opérationnel. La BCZ réduit ses estimations de bénéfice de 16,7% pour 2013/14. A son gré les effets positifs vont se renforcer à l avenir, y compris par le lancement de nouveaux produits. De ce fait, la BCZ réitère sa recommandation de surpondérer le titre. NOVARTIS: achat réitéré par J. Safra Sarasin Novartis a annoncé un programme de rachat d actions de 5 milliards de dollars d une durée de deux ans. Le groupe veut préserver son rating AA, un dividende en hausse et la capacité à réaliser des acquisitions complémentaires (bolt-on). Les nouveaux segments d activités dans la dermatologie, l insuffisance cardiaque, les thérapies respiratoire et cellulaires contre le cancer devraient délivrer les nouveaux produits. Dans l oncologie, le groupe bâlois se montre confiant de croître chaque année face à l expiration du Gleevec contre la leucémie (à partir de 2015). Analyste à la banque Sarasin, David Kägi accueille favorablement le programme de rachat d actions correspondant à 2,6% de la capitalisation boursière de Novartis. L analyste s attend à voir Novartis renouer avec la croissance en 2014, porté par la diversification et la progression de certains jeunes médicaments et réitère le titre à l achat. CHIMIE: -0.92% :00 11:00 LES TITRES DU SMI 13:00 15:00 17:00 No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol ABB N % / Actelion N % / Adecco N % / CS Group N % / Geberit N % / Givaudan N % / Holcim N % / Julius Baer Grp N % / Nestle N % / Novartis N % / Richemont N % / Roche Hldg G % / SGS N % / Swiss Re N % / Swisscom N % / Syngenta N % / The Swatch Grp % / Transocean N % / UBS N % / Zurich Insur Grp N % / GAGNANTS ET PERDANTS AU SMI No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. LES CINQ GAGNANTS ABB N % / Zurich Insur Grp N % / Julius Baer Grp N % / CS Group N % / Givaudan N % / LES CINQ PERDANTS Transocean N % / Syngenta N % / Holcim N % / Actelion N % / The Swatch Grp % / GAGNANTS ET PERDANTS AU SPI EXTRA No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. LES CINQ GAGNANTS Alpha PetroVision N % / Cham Paper Grp N % / Infranor Inter % / Kuehne+Nagel Int N % / Burkhalter Hldg N % / LES CINQ PERDANTS THERAMetrics hldg N % / Santhera Pharma N % / COLTENE HLDG N % / Gottex Fnd Man Hld % / Bque Pr Rothschild % / PRINCIPAUX INDICES SUISSES AUTOMOBILE: +2.69% :00 11:00 13:00 15:00 17:00 No. val. Nom Valorisation +/-% H/B 52S INDICES PRINCIPAUX SMI % / SPI % / SPI EXTRA (total return) % / SLI Swiss Leader Pr % / SMI Mid Pr % / INDICES SECTORIELS Alimentation % / Assurances % / Banques % / Biens de consommation % / Chimie % / Commerce de détail % / Industrie % / Immobilier (total return) % / Loisirs % /662.03

11 MARCHÉS & PRODUITS lundi 25 novembre 2013 PAGE 11 JCDecaux progresse nettement Le titre JCDecaux progressait nettement vendredi à la Bourse de Paris, après que la Ville de Paris a indiqué être sur le point de lui renouveler complètement son parc de 2000 abribus à horizon A la clôture, l action prenait 1,03% à 28,895 euros, dans un marché en hausse de 0,50%. La municipalité de Paris a choisi de confier à une filiale de JCDecaux le renouvellement complet de son parc de abribus à horizon 2015, et une délibération en ce sens sera soumise au vote du Conseil de Paris le 15 décembre, a-t-on appris jeudi soir. Pour l occupation de son espace public, la Ville a précisé qu elle percevrait une redevance de 8,3 millions d euros par an de la part de l opérateur, qui se rémunère lui sur les recettes tirées de l affichage publicitaire. A cette part fixe s ajoute une part variable de 30% du chiffre d affaires publicitaire dès lors que celuici dépassera les 25 millions d euros, a-t-on souligné de même source. La redevance fixe exigée se monte à plus du double de celle du précédent contrat sur les abribus, déjà conclu avec JCDecaux (3,9 millions d euros par an), selon la municipalité. Pour un courtier parisien, ce contrat est renouvelé «dans des conditions moins favorables», notamment en termes de marge. Mais le choix de JCDecaux, selon lui, «ne constitue pas une surprise» car le groupe était, affirme-t-il, le «mieux placé». RECOMMANDATIONS INTEL: J. Safra Sarasin reste positif La journée des investisseurs du numéro un mondial des puces pour PC n a pas révélé de surprises majeures jeudi. Le groupe a fait état de la stabilisation du marché des des PC. Le premier facteur de reprise réside dans la remontée attendue des investissements des entreprises et un retour des consommateurs des pays développés où l âge moyen des PC augmente alors que la croissance des ventes de tablettes tend à ralentir. Intel pour sa part table pour 2014 sur une évolution stable des revenus, de la marge brute, du bénéfice opérationnel ainsi que des investissements corporels (capex). Ce qui apparaît légèrement en dessous des attentes du marché mais ne surprend pas Michael Studer, analyste à la banque J. Safra Sarasin, compte tenu de la tendance du groupe américain à présenter des perspectives conservatrices. Le principal défi demeure le domaine des tablettes. L analyste estime qu à un PE 2014E de 13,1 fois, la valorisation d Intel n est pas trop ambitieuse et réitère le titre à l achat. SANOFI: l achat réitéré par Helvea Les résultats positifs du premier essai clinique de phase III du sarilumab dans le traitement de la polyarthrite rhumatoide sont jugés solides mais pas très excitants pour un produit arrivant tard sur un marché régi par l Actemra de Roche selon le courtier Helvea qui réitère le titre Sanofi à l achat L pts / pts M M J V L M M J Les jours prochains seront dominés par la publication de la deuxième estimation du PIB pour le troisième trimestre L M M J V L M M J V La place francfortoise recevra mercredi le baromètre GfK du moral des consommateurs allemands pour le mois d octobre L M M J V L M M J La prochaine grande étape devrait être la publication de l enquête mensuelle sur l emploi aux États-Unis. Les Bourses européennes ont terminé sans direction vendredi, les unes en légère hausse, les autres en légère baisse, dépourvues de tonus. La Bourse de Bruxelles a perdu 0,21% à 2840,66 points. La plus forte baisse a été enregistrée par le groupe de métallurgie Bekaert, qui a perdu 2,81% à 25,81 euros, suivi par le chimiste Solvay, qui LONDRES FOOTSIE -0.11% FRANCFORT DAX pts / pts +0.25% PARIS CAC pts / pts +0.58% DIVERS EUROPE TOKYO NIKKEI pts / pts +0.10% L M M J V L M M J V Sharp a bondi de 8,41 % à 322 yens après la publication d informations faisant état de l augmentation de sa production. Les investisseurs garderont un oeil sur le dollar et les ventes américaines lors de Thanksgiving cette semaine à la Bourse de Tokyo alors V V La Bourse de Londres attendra cette semaine une probable confirmation des chiffres de la croissance britannique au troisième trimestre, tandis que les investisseurs devraient rester prudents dans la perspective d une fin progressive des interventions de la Fed américaine. Durant la semaine écoulée, l indice FTSE- 100 des principales valeurs a reculé de 0,29% pour terminer vendredi à 6674,3 points. Sur le plan macro-économique, les jours prochains seront dominés à Londres par la publication La Bourse de Francfort tentera de poursuivre sa marche en avant cette semaine, qui sera marquée notamment par la fin des négociations de coalition gouvernementale en Allemagne. Son indice Dax des trente valeurs vedette a encore atteint un nouveau plus haut historique en clôture vendredi, à 9219,04 points, soutenu par une nette hausse du baromètre Ifo qui mesure le moral des entrepreneurs allemands. Sur la semaine écoulée, le Dax a progressé de 0,54%, tandis que le MDax des valeurs moyennes a gagné 0,32% à ,17 points. Prudence et patience devraient constituer les maîtres mots cette semaine à la Bourse de Paris, les investisseurs gardant les yeux rivés sur la politique monétaire, en particulier celle de la Réserve fédérale américaine (Fed). Sur la semaine écoulée, l indice CAC 40 a perdu 0,32% pour terminer vendredi à 4278,53 points. Ses gains depuis le début de l année s élèvent à 17,51%. Des enquêtes de confiance en zone euro sont prévues cette semaine. «Les indices de confiance de la Commission européenne, et les détails qui seront publiés par pays devraient continuer d illustrer la fragilité de la situation dans l ensemble de la zone, hormis en Allemagne. Cette hétérogénéité se retrouvera dans l évolution des prix à la consommation. L inflation en novembre» devrait progresser «légèrement pour l ensemble de la zone», relèvent les analystes de Natixis. Aux États-Unis, la semaine sera raccourcie par un jour férié à l occasion de la fête de Thanksgiving qui a reculé de 2,48% à 110,00 euros. L indice AEX des principales valeurs de la Bourse d Amsterdam a clôturé en hausse de 0,12% à 395,80 points. La hausse la plus importante a été enregistrée par le groupe Air France-KLM, qui a gagné 1,85% à 7,50 euros. A la baisse, le groupe de télécoms KPN a cédé 1,43% à 2,42 euros. La Bourse de Milan a terminé en baisse de 0,10% à points. Salvatore Ferragamo a poursuivi sa course en tête, gagnant 3,77% que le marché japonais grimpe vers ses niveaux les plus élevés depuis cinq ans. La hausse du dollar a été un élément clef pour les acheteurs japonais car elle augmente les marges des exportateurs. La Bourse de Tokyo a pratiquement atteint vendredi son plus haut niveau depuis cinq ans à plus de points avant de retomber un peu à cause de prises de bénéfices, l indice Nikkei 225 terminant la journée à + 0,10%, soit ,72 points. Sur l ensemble de la semaine, le Nikkei a gagné 1,42%. L index élargi Topix de tous les titres du premier tableau a progressé vendredi de 0,18% pour clôturer à 1.248,57 points, gagnant 0,77% sur la semaine. Les investisseurs surveilleront cette semaine mercredi de la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni pour le troisième trimestre. Les économistes s attendent dans l ensemble à une confirmation de la première estimation, qui avait fait état d une croissance de 0,8% après 0,7% au deuxième trimestre. Du côté des entreprises, la semaine sera dominée par les résultats annuels de Compass Group mercredi. Le voyagiste Thomas Cook annoncera ses résultats annuels jeudi. Parmi les autres rendez-vous à l agenda, la place francfortoise recevra mercredi le baromètre GfK du moral des consommateurs allemands pour le mois d octobre, suivi jeudi des chiffres du chômage et de l inflation pour le mois de novembre. Vendredi seront publiées les résultats d octobre du commerce de détail. Aux États-Unis, les investisseurs se pencheront entre autres sur l annonce des commandes de biens durables en octobre et sur le chiffre des dépenses et revenus des ménages en octobre, deux indicateurs publiés mercredi. verra la Bourse de New York fermer le 28 novembre. La prochaine grosse étape devrait être la publication de l enquête mensuelle sur l emploi aux États-Unis, la première semaine de décembre qui devrait à nouveau donner une indication concrète sur la position qu adoptera la Fed. La publication du compte-rendu de la dernière réunion de la Fed a non seulement constitué le principal événement de la semaine mais également une nouvelle fois illustré l importance que lui accorde les marchés. Si beaucoup d analystes tablent sur un début de la réduction des achats d actifs par la Fed en mars 2014, à l instar de Natixis, le compterendu laisse entrevoir la possibilité que «la réduction pourrait intervenir plus tôt qu initialement escompté», affirme M. Mourier. à 27,51 euros, suivi de Mediaset, qui a pris 3,74% à 3,384 euros. Telecom Italia a gagné 0,58% à 0,6905 euro. La banque en difficultés BMPS se classe lanterne rouge avec une baisse de 2,44% à 0,2115 euro. L indice Ibex-35 de la Bourse de Madrid a terminé en hausse de 0,81% à 9677,4 points, toutes les valeurs bancaires clôturant dans le vert. La Bourse de Lisbonne a terminé en hausse de 0,44% à 6350,31 points. le volume des ventes durant les fêtes aux Etats-Unis, ces dernières constituant une indication sur la santé de la première économie mondiale. Les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 16 novembre ont d une part reculé plus fortement que prévu, de par rapport à la semaine précédente pour se porter à , et d autre part, l activité manufacturière a progressé dans le pays en novembre, selon l indice Markit. Vendredi, les actions du fabricant d appareils électroniques Sharp ont bondi de 8,41 % à 322 yens après la publication d informations faisant état de l augmentation de la production d écrans de smartphone pour l énorme marché chinois. PRINCIPAUX INDICES EUROPÉENS No. val. Nom Valorisation +/-% Haut/Bas 52 semaines DJ Stoxx 50 (Europe) % / DJ Stoxx (Europe) % / DJ Euro Stoxx 50 (Europe) % / DJ Euro Stoxx P (Europe) % / AEX (Hollande) % / Euronext BEL-20 (Belgique) % / OMX (Danemark) % / DAX (Allemagne) % / Mid Cap Index (Allemagne) % / OMXH (Finlande) % / FTSE 100 (Grande-Bretagne) % / FTSE Act 250 (Grande-Bretagne) % / FTSE Aim Index (Grande-Bretagne) % / IGBM (Espagne) % / MIBTEL (Italie) % / Oslo OBX Index (Norvège) % / CAC 40 (France) % / CAC MID & S. (France) % / OMXS 60 (Suède) % / ATX (Autriche) % / Athen Index Compos (Grèce) % / BUX Index (Hongrie) % / ISE National 100 (Turquie) % / PSI 20 (Portugal) % / PX Ind (Tchèquie) % / RTSI Index (Russie) % / Warsaw Wig Ind (Pologne) % / GAGNANTS ET PERDANTS AU DJ EURO STOXX 50 No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. LES CINQ GAGNANTS Schneider Electric % / Carrefour % / RWE % / BBVA % / Orange % / LES CINQ PERDANTS Anheus.-Busch InBev % / Generali % / Intesa Sanpaolo % / E.ON N % / Vinci % / GAGNANTS ET PERDANTS AU NIKKEI 225 No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. LES CINQ GAGNANTS Sharp Corp Osaka % / CASIO COMPUTER % / Advantest % / Hitachi Ltd % / NTN Corp % / LES CINQ PERDANTS Nippn Light Mtl % / Japan Tobacco % / Takashimaya Co Ltd % / Astellas Pharma % / Yamaha Corp % / PRINCIPAUX INDICES ASIE/MOYEN-ORIENT No. val. Nom Valorisation +/-% Haut/Bas 52 semaines Nikkei 225 (Japon) % / Topix Index Sec 1 (Japon) % / Hang Seng (Hong Kong) % / Straits Times Index (Singapour) % / Bangkok SE Set Ind (Thaïlande) % / KOSPI 100 Index (Corée du Sud) % / Taiwan Weighted Stk (Taïwan) % / All Ordinaries Idx (Australie) % / Shanghai Composit (Chine) % / Mumbai Sensex (Inde) % / Vietnam St Exch Idx (Viýt Nam) % / KLSE Composite (Malaisie) % / Tel-Av TASE-100 Ind (Israël) / Saudi Share Price (Arabie Saoudite) / Kuwait 100 Index (Koweït) % / DIVERS ASIE La Bourse de Hong Kong a clôturé en hausse de 0,49% vendredi, dans le sillage de Wall Street où le Dow Jones a franchi jeudi soir, pour la première fois de son histoire, le seuil des points. L indice de référence Hang Seng s est apprécié de 115,99 points à 23696,28 points pour un chiffre d affaires d un peu plus de 64,81 milliards de dollars de Hong Kong (6,2 milliards d euros). L indice hongkongais a ainsi capitalisé sur les records historiques du Dow Jones qui a franchi jeudi le seuil des points, à ,99 points (+0,69%). Les bancaires figuraient parmi les plus gros bénéficiaires de la séance de vendredi, dopées notamment par l annonce des prochaines réformes du système financier de Chine continentale. Industrial and Commercial Bank of China s est ainsi appréciée de 0,54% à 5,55 HKD, Bank of East Asia de 0,74% à 34,20 HKD et Bank of Communications de 0,53% à 5,73 HKD. La Bourse de Shanghai a clôturé la séance de vendredi en léger repli (-0,43%), mais affiche une hausse de 2,8% sur la semaine après la présentation du plan de réforme de l économie chinoise. L indice composite de Shanghai (SCI) a cédé 9,39 points à 2.196,38 points pour un volume d échanges de 102,5 milliards de yuans (12,4 milliards d euros). Sur l ensemble de la semaine en revanche, il s est apprécié de 2,83%, après la présentation par Pékin d un projet de réforme du système financier de Chine continentale. Les plus gros perdants de la cote se comptent dans les secteurs des médias et ceux qui sont directement liés à la nouvelle zone franche de Shanghai. BesTV New Media a cédé 5,13% à 39,03 yuans et Shanghai Xinhua Media 3,33% à 9,86 yuans. A l inverse, le géant de l énergie Sinopec s est apprécié de 0,6% à 5,05 yuans.

12 PAGE 12 lundi 25 novembre 2013 Les obligations convertibles ont affiché des performances supérieures aux actions avec un niveau de risque plus faible. Tandis que le «Floater» BRC intègre un taux de coupon variable. NOTRE BÉBÉ N ARRÊTE PAS DE GRANDIR. PROFIL DE REMBOURSEMENT D UN FLOATER MULTI DEFENDER Barrière (identique pour tous les sous-jacents) Gain Coupons variables 0 nt Prix d'exercice (dans ce cas 100%) ce Dans un contexte de tension attendue sur le front des taux, les investisseurs s intéressent de plus en plus aux produits offrant à la fois les caractéristiques des actions et celles des produits de taux comme les obligations. «Alors que les obligations gouvernementales pourraient souffrir des problèmes entourant les stratégies de sortie des banques centrales, nous pensons que les obligations convertibles pourront plus que compenser une tension sur les taux d intérêt», écrivent les stratèges de Mirabaud Asset Management dans le dernier numéro du Leading Opinion publié la semaine dernière. Ce serait particulièrement vrai dans les marchés actuels de faible duration (actuellement autour de 2,8) et de sensibilité action élevée avec un delta d environ 40%. Pour mémoire, Une obligation convertible est une obligation avec une valeur de remboursement et, généralement, un paiement de coupon similaire à celui d une obligation classique. Cependant, son détenteur dispose en plus du droit de convertir l obligation en un nombre déterminé d actions. Si le prix de l action augmente, la sensibilité action de la convertible s accroît également. En cas de baisse, la convertible se désensibilise, offrant ainsi une plus faible participation lors d une chute des marches d actions. Par rapport aux taux d intérêt, la hausse des spreads de crédit ou des taux d intérêt baisse la valeur de l obligation et donc le prix de l obligation convertible. Par conséquent, les émetteurs de qualité offrent un plancher obligataire plus stable en cas de baisse de l action sous-jacente. Le profil de risque plus faible résulte donc de l amortissement offert par le plancher obligataire, associé à une exposition haussière de l action, tout en affichant une volatilité plus basse et réduisant les principales baisses de marché. «Durant les 10 dernières années, les obligations convertibles ont affiché des performances supérieures aux actions (5,3% contre 4,7%), avec un niveau de risque plus faible (7,5% contre 12,8%)», précise Mirabaud Asset Management. L ajout d obligations convertibles dans un portefeuille obligataire permet également d améliorer le rendement ajusté au risque. «Sur la même période, les obligations convertibles ont surperformé les obligations gouvernementales (5,3% contre 4,5%), mais avec une volatilité plus élevée (7,5% contre 2,9%). «Avant toute chose, un des aspects-clés de l optimisation du couple rendement/risque est que l ajout d un actif risqué à un portefeuille peut réduire le risque de ce dernier, s il a une faible corrélation avec les autres actifs du portefeuille.» De son côté, Vontobel revient sur les obligations convertibles à barrière (BRC), mais assorties d une composante supplémentaire de coupon variable. «La version «Floater» du Multi Defender Vonti vise à profiter simultané- ja LEVI-SERGIO MUTEMBA us - D après la société d informations boursières Markit, cette semaine devrait être dominée par les statistiques immobilières aux EtatsUnis, censées permettre une appréciation plus précise du rythme de reprise économique à l approche de fin d année. «La tendance en 2013 n a pas été positive», observent les experts de Markit. Qui invoquent la hausse des taux hypothécaires et des prix des maisons comme ayant conduit à quatre mois consécutifs de baisse des volumes de ventes de maisons. L impact sur les actions a été palpable. Le site de vente immobilière en ligne Zillow a vu son action replier de façon significative par rapport à son record absolu observé durant le mois de juillet. Les vendeurs à découvert ont redoublé d attention, le volume des actions Zillow empruntées pour des shorts ayant doublé à 15% par rapport aux plus bas du mois d août. C est dans ce contexte que 19 entreprises américains doivent encore publier leurs résultats cette semaine. Dont le nombre d actions empruntées en vue de ventes à découvert est plus élevé que la moyenne (4% du total des actions en circulation). Les titres les plus shortés en ce moment parmi ces 19 actions sont notamment Reitmans Canada (8,5%), Zumiez (8,7%) et Guess (6,2%). Mais l entreprise ayant connu le bond du nombre d actions empruntées le plus significatif est Northwest Biotherapeutics. Le nombre de ses actions shortées est passé de 2% il y a un mois à 8% actuellement. Les investisseurs prennent probablement leurs bénéfices après un bond important du titre et un rapport positif concernant son pipelines de produits. Ce qui a incité la direction de Northwest Biotherapeutics d émettre un volume important de nouvelles actions. Convertibles et BRC à taux flottant sur fond de tensions Perte PERFORMANCES SCOACH Variations quotidiennes au : Indice participation: -0,06% Indice protection: +0,01% Indice optimisation: -0,01% LES NOUVELLES ÉMISSIONS Emetteur Vontobel Nom Call warrant Sous-jacents (tickers) actelion Symbole VTATBB ISIN CH Strike CHF 96,00 Cours spot chf 74,95 Volatilité implicite ,52% Levier ,84x Delta ,14 Vega ,15 Ecart par rapport au strike....26,98% Premier jour de négoce Échéance So Semaine nordaméricaine MARCHÉS & PRODUITS PRODUITS STRUCTURÉS Le note protège contre les baisses de cours des actions sous-jacentes jusqu à un certain seuil tout en offrant une participation à une hausse potentielle du taux de référence à court terme. Vontobel/Derinews ment de l évolution des actions et des taux d intérêt», explique Vontobel. Comme le BRC classique, le Floater se base sur plusieurs sous-jacents tels que des actions. Mais contrairement à la variante de base, le Floater BRC génère également des coupons garantis mais au montant variable. Le coupon variable englobe une partie fixe comme chez le Multi Defender Vonti classique ainsi qu une composante d intérêt supplémentaire variable. Son montant dépend de l évolution d un taux d intérêt de référence à court terme, tel que le taux Libor CHF à 3 mois, et est fixé avant le début d une période de coupon. «Les investisseurs peuvent ainsi profiter de paiements de coupon plus élevés en cas de hausse des taux à court terme. Ils doivent néanmoins tenir compte du fait que le coupon peut également diminuer en raison de sa structure variable», précisent les spécialistes de Von- tobel dans le Derinews pour le mois de décembre. Ainsi, les coupons de la version «Floater» peuvent évoluer pendant la durée du placement, du fait de la composante d intérêt variable couplée à l évolution du taux de référence. Ce qui fait qu en cas d évolution latérale des cours des actions sousjacentes, les investisseurs peuvent ainsi participer à une hausse éventuelle des taux à court terme. Par exemple, un Floater Multi Defender Vonti avec trois actions sous-jacentes Nestlé, Swisscom et Zurich, coté en francs suisses, offre un coupon trimestriel de 5,00 % p. a. plus le taux d intérêt Libor CHF, avec une barrière à 60%. sous-jacents sont fixées à 60 %. Cela signifie que le Floater protège contre les baisses de cours des actions sous-jacentes jusqu à 40%, tout en offrant un rendement via avec une participation à une hausse potentielle du taux de référence à court terme. Emetteur Credit Suisse Nom Certificat Bonus Sous-jacent CAC 40 Index Sous-jacent FTSE MIB Index Sous-jacent IBEX 35 Index ISIN CH Symbole Scoach CSEPZ Prix d émission eur 1000,00 Niveau Bonus % Knock-out ,50% Rendement bonus ,75% Rendement bonus p.a ,71% Premier jour de négoce SCOACH: les plus actifs Le convertible à barrière VONHEL sur l or, le palladium et l argent (ISIN CH ) a enregistré la plus forte performance, s appréciant de plus de 40%. Il est suivi du tracker EUTELC sur le panier ZKB Europäischer Telecom Basket (ISIN CH ), en hausse de 21,83%, ainsi que du tracker TBACD sur le HSBC Aktienbasket Energy (+21,62%). Il y a 20 ans, nous avons conçu un instrument innovant afin d aider les investisseurs à construire des portefeuilles diversifiés l ETF : Exchange Traded Fund. Et comme tout parent attentionné, nous prenons soin de bien élever notre petit. Aujourd hui, notre famille s est agrandie et compte plus de 180 fonds à travers le monde, offrant aux investisseurs des outils plus précis pour accéder à presque tous les segments de marchés. Quelle que soit votre stratégie de portefeuille, il y a probablement un SPDR ETF pour vous. Faites vos premiers pas avec nous et apprenez-en plus sur spdretfsinsights.com SPDR ETFs est la plate-forme de fonds négociables en bourse/trackers ( ETF ) de State Street Global Advisors, et comprend des fonds autorisés par les autorités européennes de régulation comme des SICAV à statut juridique d OPCVM. Comme les actions, les trackers sont des investissements à risque et leur cours fluctue sur le marché des valeurs. La valeur de l investissement est susceptible de baisser comme d augmenter et la rentabilité de l investissement est donc variable. Les variations des taux de change peuvent avoir une incidence négative sur la valeur, le cours ou les dividendes d un investissement. Il n y a en outre aucune garantie de réalisation des objectifs d investissement d un tracker. La plateforme SPDR ETF ne vous est peut-être pas accessible ou n est peut-être pas adaptée à vos besoins. Cet avertissement publié par State Street Global Advisors ( SSgA ) ne constitue pas un conseil d investissement, une offre ou une invitation à acheter des parts de fonds négociables en bourse par l intermédiaire de la plate-forme SPDR. Les trackers négociés par l intermédiaire de la plate-forme SPDR ne peuvent être proposés et vendus que dans les pays où la réglementation en vigueur les autorise. Avant d investir, vous devez recevoir et lire le Prospectus et les Documents d Information Clé pour l Investisseur (DICI) relatif aux fonds négociables en bourse de la plate-forme SPDR. D autres brochures d information et le prospectus/dici décrivant les caractéristiques, les coûts et les risques des fonds négociables en bourse de la plate-forme SPDR sont à la disposition des résidents des pays où leur vente est autorisée sur et auprès du bureau local de SSgA. SPDR est une marque déposée de Standard & Poor s Financial Services LLC ( S&P ) que State Street Corporation utilise sous licence. Aucun produit financier proposé par State Street Corporation ou par les sociétés de son groupe n est parrainé, approuvé, vendu ou promu par S&P ou par les sociétés de son groupe et S&P et les sociétés de son groupe ne donnent aucune assurance, garantie ou recommandation concernant l opportunité d acheter, de vendre ou de détenir des unités/parts de ces fonds State Street Corporation. Tous droits réservés. IBGE-0748.

13 MARCHÉS & PRODUITS lundi 25 novembre 2013 PAGE 13 Le secteur bancaire convalescent Le rétablissement d UBS et la seconde vague de risques pour les institutions bancaires de la zone euro seront les thèmes dominants en LEVI-SERGIO MUTEMBA La semaine dernière, l Office hongrois de la concurrence a condamné onze banques du pays (filiales de banques étrangères) à une amende record, pour avoir créé un cartel en vue d entraver le remboursement de crédits contractés par les Hongrois en devises étrangères. L amende est modeste (32 millions d euros). Plus globalement, l attention des investisseurs sur le secteur devrait s étendre à l ensemble des banques de la zone euro. Celui-ci s est nettement stabilisé depuis la crise souveraine de Certes. Mais l année 2014 présentera cependant des risques significatifs dont les coûts feront passer les 32 millions d euros précités pour de la petite monnaie. Le premier risque réside dans l interdépendance entre les Etats et les banques. Certes, le renforcement des bilans et le programme de rachats de titres bancaires OMT (Outright Monetary Transaction) mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) ont nettement contribué à endiguer la hausse des coûts de financement des Etats de la périphérie. La volonté de minimiser autant que possible l aléa moral (l assurance que l Etat interviendra pour sauver des institutions inefficaces) au bénéfice d une approche «bail-out» (participation des créanciers au solde des déficits) devraient réduire de manière significative le risque que les banques posent à leur gouvernement. Cela dit, la façon dont les banques constituent leur capital n a pas fondamentalement changé. Les titres souverains des Etats continuent de représenter une part trop importante des fonds propres. Mais il est essentiel, selon les analystes d Amundi Asset Management, que l exposition des banques à la dette souveraine soit réduite de manière progressive, dans la mesure où les achats de dette souveraine par les banques jouent également un rôle clé dans la stabilité financière. Ici, si le risque s applique à l ensemble du secteur, la région périphérique est plus particulièrement exposée à ce risque d interdépendance entre Etats et banques. Toute hausse du coût de financement y est encore plus directement répercutée sur le financement des PME des pays périphériques où la désintermédiation financière n atteint pas le degré de développement observés dans des pays comme l Allemagne ou la France. Le deuxième risque est lié à la revue des actifs bancaires AQR (Asset Quality Review) par la BCE, en vue d accroître la transparence bancaire. Transparence qui devrait être renforcée par l harmonisation des règles de provisionnement par la valorisation plus rigide des actifs de faible qualité, tels que les crédits restructurés, les crédits immobiliers, les financements maritimes et les crédits dit «legacy». Cet exercice de revue a déjà commencé en octobre et sera supervisé dès novembre 2014 par la BCE. Les crédits restructurés sont actuellement faiblement provisionnés dès lors qu ils ne sont pas toujours considérés pour ce qu ils devraient être, à savoir des crédits douteux. Or les crédits restructurés représentent toujours une part UBS est devenu une opportunité Le cas d UBS est intéressant. Cette banque était au cœur de la crise financière de L année prochaine, lorsque les résultats de l audit AQR seront dévoilés, UBS fera probablement partie des banques les moins exposées aux quatre grands risques exposés précédemment. Les opérateurs de marché ne cessent d attirer l attention sur la restructuration fructueuse de la première banque de Suisse au lendemain de la crise de Restructuration qui s est traduite par une réduction significative de l exposition de la banque aux activités de banques d investissement. Ce qui n est pas le cas de Credit Suisse, très engagé dans la banque d affaires. On évalue, par exemple, l impact d un taux de levier réglementaire de 6% d ici 2015 sur les coûts de financement des banques suisses. Le spread entre les obligations bancaires d UBS et la dette senior devrait ainsi être de 4%. L écart serait de 4,5% pour Credit Suisse en cas d émissions additionnelles d obligations convertibles CoCo. ÉVOLUTION DES CRÉDITS NON PERFORMANTS France Allemagne Espagne Italie Suède RU Pays-Bas Une hausse trop rapide ou trop ample des taux pourrait forcer les banques à se recapitaliser. Amunid Asset Management 14% 12% 10% 8% 6% 4% 2% 0% La dilution du bénéfice par action d UBS suite au strict respect du ratio de levier serait de 5% au titre de l exercice 2015 et de 7% pour Credit Suisse. «Nous identifions clairement un meilleur profil risque-rendement du côté d UBS par rapport à Credit Suisse, en raison notamment d une plus grande clarté quant à la stratégie liée aux activités de banque d investissement», écrivait les analystes de JP Morgan il y a une quinzaine de jours dans un dossier spécial consacré aux banques suisses et européennes. De leur côté, les analystes de Credit Suisse ont relevé la semaine dernière leur objectif de cours sur UBS (à 16,50 contre un cours spot actuel de 16,49 francs), précisément suite à l extension du modèle de prévisions pour En revanche, ils corrigent à la baisse leurs prévisions de versement de dividende en raison des exigences de la Finma et des discussions en cours sur les fonds propres. (LSM) importante des crédits bancaires en Espagne, notamment (8 à 16%). Mais l Espagne a déjà nettement accru ses provisions, contrairement aux banques allemandes, anglaises et italiennes. Qui pourraient être amenées à reconnaître de nouvelles pertes liées aux reclassifications des crédits restructurés dans la catégorie des prêts douteux, voire assumer de futures recapitalisations. «Les crédits restructurés représentent entre 50% et 200% du montant des fonds propres pour de nombreuses banques européennes», insiste Amundi Asset Management. Qui rappelle que le taux de provisionnement des encours douteux a baissé de façon significative entre 2007 et 2012, alors que la crise a fait bondir le volume de crédits non performants. «Les sujets d attention lors de l AQR pourraient évoluer de la périphérie vers le cœur de l Europe, amenant ainsi une nouvelle vague de provisionnements supplémentaires.» Le troisième risque est lié au crédit crunch. Dans un an, en effet, l audit AQR devrait aboutir à une plus grande confiance dans le système bancaire. Les résultats sont attendus dans un an environ. Si tel ne devait pas être le cas, alors la contraction du crédit, en particulier en faveur des PME, pourrait remettre en cause la croissance économique, voire réactiver une spirale déflationniste. Alors que jusqu à présent, les crédits aux PME de la zone euro demeure faible, l offre ayant reculé de 3,8% en août, marquant le 15è mois consécutif de contraction. Enfin, quatrième facteur de risque pour le secteur: le risque de taux. Depuis la crise souveraine, les investisseurs exposés aux obligations périphériques ont misé sur la compression des spreads. Maintenant que les écarts de taux entre les pays périphériques et les pays cœur de la zone euro ont été drastiquement réduits, le risque de perte en capital due à une remontée des taux longs revient au premier plan. Plus le niveau de risque de crédit est faible, plus la duration est longue. Par conséquent, plus les valorisations de ces obligations périphériques sont sensibles aux variations de hausse de taux. «LA FAÇON DONT LES BANQUES CONSTITUENT LEUR CAPITAL N A PAS CHANGÉ. LES TITRES SOUVERAINS REPRÉSENTENT UNE PART TROP IMPORTANTE DES FONDS PROPRES.» PÉTROLE: la Chine veut son marché à terme La Chine, premier pays consommateur mondial d énergie, a réalisé un nouveau pas vers le lancement de son propre marché à terme dédié au pétrole, potentiellement ouvert aux investisseurs étrangers, a-t-on appris vendredi. Les autorités et l opérateur de la place boursière de Shanghai ont mis en place une entreprise destinée à organiser ce futur marché à terme, qui sera installé dans la zone franche de Shanghai lancée voici deux mois, ont rapporté des médias et responsables politiques. «Nous allons lancer (ce marché) dès que nous obtiendrons l autorisation» du gouvernement, a indiqué lors d une conférence Yang Maijun, dirigeant du Shanghai Futures Exchange un des principaux investisseurs de la nouvelle société, Shanghai International Energy Exchange Corp. Le choix d établir ce marché dans la zone franche, et donc en-dehors de la place financière shanghaïenne actuelle, suggère que les investisseurs étrangers pourraient être autorisés à y prendre part avec l ambition à terme de bousculer la domination de Singapour dans le négoce énergétique en Asie. Il s agira de la cinquième place en Chine permettant l échange de contrats à terme, selon le journal Shanghai Daily, mais aucun des marchés existants ne proposent des contrats sur l or noir. Les contrats à terme sont un instrument financier permettant de livrer ou de prendre réception d une marchandise à une date donnée et à un prix prédéfini. TARKETT: début de cotation difficile Le fabricant français de revêtements de sol Tarkett a connu des débuts difficiles vendredi à la Bourse de Paris, où son titre a rapidement décroché après un démarrage en fanfare à l ouverture. Le groupe avait fixé la veille le prix d introduction de son action à 29 euros, dans la partie basse de la fourchette de 27,75 et 33,90 qu il s était donnée en lançant le 11 novembre cette opération qui lui a permis de lever 461,64 millions d euros. A l ouverture des marchés, le titre s est d abord emballé, gagnant pendant quelques instants plus de 3% au dessus de la barre des 30 euros. Mais il s est rapidement essoufflé et est passé dans le rouge peu avant la mi-journée. Tarkett, numéro trois mondial des revêtements de sols et héritier de la société Sommer Allibert, était auparavant détenu à parité depuis 2007 par la famille Deconinck et le fonds d investissements KKR. Le groupe n a mis en vente que 25% de son capital lors de cette opération, la moitié de la participation de la société américaine. SPOTIFY: valorisé à 4 milliards Le numéro un mondial de la musique en ligne, le suédois Spotify, est valorisé 4 milliards de dollars après de nouveaux financements recus de Netflix, site de vidéo à la demande à hauteur de 250 millions de dollars, écrit vendredi le Financial Times. Cet apport «fait de Spotify la dernière société technologique non cotée à franchir un nouveau seuil de valorisation à plusieurs milliards de dollars ce mois-ci, après Dropbox (hébergement de fichiers, ndlr), Box et Snapchat (permettant d envoyer des messages éphémères, texte ou photo, disparaissant après qelques secondes) ndlr)» après le succès de l introduction en Bourse de Twitter début novembre, écrit le journal. Depuis l investissement de 100 millions de dollars organisé il y a un an par Goldman Sachs qui lui avait permis d atteindre une valorisation de 3 milliards, le suédois Spotify, principal concurrent du français Deezer a vu le nombre d internautes actifs passer de 15 millions à plus de 24 millions, dont plus de 6 millions d abonnés payants, a-t-il relevé.

14 PAGE 14 lundi 25 novembre 2013 MARCHÉS & PRODUITS Message de confiance adressé aux actionnaires L ORÉAL/NESTLÉ. L hypothèse d une vente de la part de Nestlé suscite manifestement l inquiétude en France. Le CEO de L Oréal Jean-Paul Agon a affirmé vendredi que le groupe «étudiait toutes les options» dans le dossier de la participation de Nestlé dans L Oréal, en estimant que «pour les actionnaires, ça devrait être plutôt une bonne évolution». «Nous étudions toutes les options et nous ferons au mieux, dans l intérêt des actionnaires de l Oréal et dans l intérêt de l entreprise, pour trouver la solution qui sera la meilleure», a déclaré M. Agon lors d un débat au salon Actionaria. Le CEO de L Oréal a souligné qu il s agissait d un dossier «bien évidemment très important». «Nous travaillons très sérieusement ce sujet dans l intérêt des actionnaires. Et d ailleurs je pense que pour les actionnaires, ça devrait être plutôt une bonne évolution», a-t-il ajouté, sans plus de précision. En avril prochain, prendra fin le droit de préemption réciproque prévu dans le pacte d actionnaires entre les deux principaux actionnaires de L Oréal, le groupe Nestlé (29,5%) et la famille Bettencourt (30,5%). Les interrogations portent sur l avenir de la part de Nestlé au cas IMMOBILIER infopub@agefi.com où le groupe suisse déciderait de vendre. M. Agon a rappelé que Nestlé avait fait savoir qu il répondrait en 2014 à la question de l avenir de sa participation, tandis que de son côté la famille Bettencourt a dit n avoir aucune intention de céder sa propre participation. Le patron de L Oréal a répété que le groupe avait des «réserves financières solides», en notant «qu un jour ou l autre, on peut avoir l opportunité de s en servir». L Oréal dispose notamment d une trésorerie excédentaire et d une participation de 9% dans le groupe pharmaceutique Sanofi qui est «une réserve financière», a-t-il rappelé. Interrogé un peu plus tard par le magazine Le Revenu, M. Agon a souligné que le dossier Nestlé était «un enjeu stratégique» pour le groupe, mais qu»il n y a pas de raison non plus de s inquiéter». «C est une échéance normale, c est prévu depuis longtemps», a-t-il dit. «C est un moment de transition. Mais il n y a aucune raison de penser que cette transition ne va pas être très positive pour tout le monde», a-t-il poursuivi. Le patron de L Oréal a par ailleurs réaffirmé son objectif de réaliser en 2013 «une nouvelle année de croissance des résultats et de la rentabilité» et de «surperformer le marché cosmétique» qui devrait être en croissance de 3,5 à 4% cette année. L OBSERVATOIRE OBLIGATAIRE La Fed explicite sa position La réduction de l AQ reste possible. La politique de taux d intérêt proches de zéro va se prolonger indéfiniment. ROY DAMARY* Bien qu implicite dans les rapports du FOMC, il aura fallu attendre cette semaine pour que la Fed affiche clairement sa position: elle considère l assouplissement quantitatif [AQ] (puis son éventuelle réduction) et le taux de financement à un jour comme deux éléments bien distincts. La réduction de l AQ qui dépend moins de la conjoncture économique que de la rhétorique budgétaire ravivée à Washington reste possible dès les premiers mois de 2014, alors que la politique de taux d intérêt proches de zéro va se prolonger «indéfiniment», disons jusqu à deux ans. Cela fournit un scénario relativement clair pour les prochains mois: dès le printemps, la pentification de la courbe en dollar devrait s accentuer progressivement, tout en conservant un taux journalier ancré près de zéro. L espoir des autorités américaines c est que dans l intervalle, l économie se renforce suffisamment pour absorber ce coût supplémentaire qui ne va pas manquer de grever les entreprises et les conditions hypothécaires. Elles ont peut-être raison, mais souhaitons que cette expansion soit très, très lente. L ancrage des taux courts a plusieurs implications (précédemment décrites dans ces lignes) et fort bien schématisées par les termes de «répression financière». La balance entre les gains de l emprunt et ceux de l épargne penche massivement en faveur des premiers, avantageant gouvernements, grandes entreprises et quiconque détient peu d actifs au détriment des retraités et des épargnants. C est évidemment une distorsion économique, mais les problèmes qu elle engendre vont au-delà des questions d équité; l argent bon marché encourage l investissement à effet de levier, tel l ancien «carry trade» qui consistait à emprunter à faible taux dans une devise pour réinvestir dans des actifs d une autre procurant un meilleur rendement (sauf que cette fois, il n est pas même nécessaire d utiliser l effet de change). Comme le résume si bien John Mauldin: FOCUS USA: environ 1,3 millions d Américains qui perçoivent des prestations de chômage longue durée les perdront à la fin de cette année, et à moins que le Congrès n agisse, autres subiront le même sort durant le premier trimestre La confiance des constructeurs de maisons aux États-Unis s est maintenue en novembre à un plancher de quatre mois avec le recul des achats et des perspectives de vente. La jauge du sentiment constructeur de la National Association of Home Builders / Wells Fargo est restée inchangée à 54, montant révisé en octobre plus faible que prévu initialement. ZONE EURO: Les ventes de voitures neuves en Europe ont progressé pendant deux mois consécutifs pour la première fois depuis 2011, un programme de «prime à la casse» en Espagne et une reprise économique régionale ayant incité les consommateurs à acheter. Les immatriculations en octobre ont progressé de 4,6% sur un an à «Main Street souffre pendant que Wall Street s en met plein les poches». Nous nous demandons ce que pense réellement Bernanke, ou ce que lui dicte sa conscience, lorsqu il affirme que la politique de la Fed «soutient fermement l homme de la rue [Main Street]»? De ce côté-ci de l Atlantique, l économie montre des signes encourageants, ce dont une bonne part des fonds d investissement américains tente de bénéficier. Le FT comporte un supplément important sur l amélioration de l économie britannique. Espérons qu il ne s agit pas simplement d une émulation de boniments à l américaine. L ombre qui s étend sur le tableau des perspectives économiques pourrait bien être celle de la Chine, qualifiée il y a un mois déjà de géant chancelant par le magazine Time. Andrew Hunt estime les emprunts chinois, en dollars, à quelques 200 milliards par trimestre. Il est surprenant pour une banque centrale d accumuler autant de billets verts, alors que pour sa part, l industrie en emprunte elle aussi à grande échelle. Ces données méritent d être confirmées et approfondies, mais insinuent que l analyse du Time ne manque pas de perspicacité. * bridport Investor Services L ARGENT BON MARCHÉ ENCOURAGE L INVESTISSEMENT À EFFET DE LEVIER. TEL L ANCIEN CARRY TRADE QUI CONSISTAIT À EMPRUNTER À FAIBLE TAUX POUR RÉINVESTIR DANS DES ACTIFS. 1,04 millions de véhicules. L indice de confiance des investisseurs allemands ZEW a atteint son plus haut niveau en plus de quatre ans, malgré le ralentissement du troisième trimestre. L Irlande se dit prête à quitter son programme d aide le mois prochain, et a refusé une ligne de crédit de précaution, estimant que le pays dispose d une réserve de liquidités suffisante. Le ministre des Finances, Michael Noonan, indique que la décision de retrait a été déclenchée par la réduction des taux d intérêt par la Banque Centrale Européenne. GB: L investissement au Royaume-Uni au cours du premier semestre de cette année, à $75 milliards, le place au deuxième rang seulement après la Chine. CHINE: La Banque Populaire de Chine envisage de suspendre ses interventions au jour le jour sur le marché des changes domestique comme la banque centrale tente d établir un taux de change flottant basé sur le marché. NYON - À VENDRE EN PPE m 2 de surfaces administratives A l entrée de la ville, idéalement situées, surfaces administratives. 2 2 aménageables au gré du Prix : dès Fr / m 2 GRANGE & CIE SA SERVICE VENTE 1208 GENÈVE VENTE@GRANGE.CH Image non contractuelle QUESTION SUR L OPTION COUVERTE Le rendement optimisé avec des calls longs Je possède 1000 actions Nestlé et désire les garder car le rendement (dividende) actuel est au dessus de 3%, ce qui me convient très bien. Le dividende 2012 s est en effet élevé à 2,05 francs. Aujourd hui, le titre cote 67,10 francs et sa particularité est de ne pas faire de grands sursauts. Que me proposez-vous pour optimiser mon portefeuille en utilisant l option couverte? MARTIAL DISERENS Il est vrai que Nestlé, de par sa taille et sa solidité légendaire, réagit peu aux exagérations boursières. C est d ailleurs ce qui fait sa force. Pour répondre à votre question, je vous suggère deux propositions parmi bien d autres possibles, à savoir: La première est la vente en «opening» de 10 calls (1 call = 100 actions) Nestlé, échéance décembre 2014, base 72 francs à 1,60 franc par action. L encaissement immédiat se monte à 1600 francs bruts, 2,38% par rapport au prix actuel, ne connaissant pas votre prix de revient. La deuxième proposition est la vente en «opening» de 10 calls Nestlé, échéance décembre 2015, base 76 francs à 1,80 franc par action. L avis de crédit s élève à 1800 francs bruts, 2,68%, toujours par rapport au prix actuel. Vous constaterez que j ai «tiré» une longue distance dans les deux modèles (décembre 2014 et décembre 2015), ainsi que choisi des bases (strike) largement plus élevées que le prix du jour (67), à savoir 72 et 76 francs. En résumé, cette technique longue, en plus de recevoir une prime «optionnelle», permet d assurer avec sérénité les prochains dividendes Les cours ont été relevés le 22 novembre à 10h25. *Gérant de fortune indépendant. Spécialiste en options couvertes, membre de l ASG. Tel 021/ ou martialdiserens@hotmail.com. Posez vos questions par mail ou téléphone sur les options couvertes, l auteur y répond dans l édition du lundi de L Agefi. BCGE: les notes restent à haut niveau La décision du canton de Genève d abaisser sa participation ne porte pas à conséquence. Les notes de dettes à long terme «A+» et à court terme «A-1», ainsi que la perspective «stable» de la Banque cantonale de Genève (BCGE) sont restées inchangées après l abaissement de la participation du canton de Genève dans l établissement, a annoncé Standard & Poor s (S&P). Cette annonce intervient après la décision du canton de Genève d abaisser sa participation dans la BCGE à 49,8%, contre 53,3% précédemment, a souligné S&P dans un communiqué. Le canton, la ville de Genève et les autres municipalités du canton détiennent ensemble 82,7% des droits de vote de la banque et ne prévoient pas dans l immédiat de réduire leur engagement dans l établissement. La réduction n affecte donc pas le rôle de la BCGE et ses liens avec le canton, a souligné l agence de notation. Cette dernière estime que la banque bénéficierait du soutien des autorités publiques en cas de difficulté financière.

15 Alken Fund Alken Fund - Absolute Return Europe A EUR EUR % Alken Fund - European Opport. EUR EUR % Alken Fund - European Opport. A EUR EUR % Alken Fund - European Opport. H EUR EUR % Alken Fund - European Opport. U EUR EUR % Alken Fund - European Opport. Z EUR EUR % Alken Fund - European Opport. US2 USD Alken Fund - Small Cap Europe EUR EUR % Alken Fund - Small Cap Europe EU1 EUR Banque CIC (Suisse) SA Tél Fonds en obligations CIC CH Corporates Bond CHF B 2/1 CHF % CIC CH Europe Bond B 2/1 EUR % CIC CH Governments Bond CHF B 2/1 CHF % CIC CH High Yields Bond CHF Primus B 2/1 CHF % Fonds en actions FONDS DE PLACEMENT No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier CIC CH Large Caps Swiss Equities Active B 2/1 CHF % CIC CH Small & Mid Caps Swiss Equities Active B 2/1 CHF % Piguet Galland & Cie SA Tél pgfunds@piguetgalland.ch Piguet Global Fd Int l Bd Cap. 4 CHF % Piguet Global Fd Int l Bd Cap. 4 EUR % Piguet Global Fd Int l Bd Cap. 4 USD % Piguet Global Fd Int l Bd Dist. 4 CHF % Piguet Global Fd Int l Bd Dist. 4 CHF % Piguet Global Fd Int l Bd Dist. 4 EUR % Piguet Global Fd Int l Bd Dist. 4 USD % Piguet International Fund - World Equities CHF D 4 CHF % Piguet International Fund - World Equities EUR 4 EUR % Piguet International Fund - World Equities USD 4 USD % Banque Privée Edmond de Rothschild SA Genève Représentant en Suisse de: Edmond de Rothschild Prifund Tél Compartiments monétaires PRIFUND - MM (CHF) - A 1/1 CHF % PRIFUND - MM (EUR) - A 1/1 EUR % PRIFUND - MM ($) - A 1/1 USD % Compartiments obligataires PRIFUND - BOND ($) - B 2/3 USD % PRIFUND - BOND (GBP) - A 2/3 GBP % PRIFUND - BOND (GBP) - B 2/3 GBP % Compartiments actions PRIFUND - SWISS EQUITIES - A 2/3 CHF % PRIFUND - SWISS EQUITIES - B 2/3 CHF % PRIFUND - EUROPEAN EQUITIES - A 2/3 EUR % PRIFUND - EUROPEAN EQUITIES - B 2/3 EUR % PRIFUND - USA EQUITIES - A 2/3 USD % PRIFUND - USA EQUITIES - B 2/3 USD % Compartiments de stratégie PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 CHF % PRIFUND - QUAM MULTIMGR B 2/3 CHF % PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 CHF % PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A 2/3 CHF % PRIFUND - Return Plus (CHF) - A 1/3 CHF % PRIFUND - Return Plus (CHF) - B 1/3 CHF % PRIFUND - STRATEGY (CHF) - A 2/3 CHF % PRIFUND - STRATEGY (CHF) - B 2/3 CHF % PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 EUR % PRIFUND - QUAM MULTIMGR B 2/3 EUR % PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 EUR % Lundi 25 novembre 2013 PAGE 15 ORDRE DES INFORMATIONS DE FONDS: NUMÉRO DE VALEUR SUISSE, NOM DU FONDS, CONDITIONS D ÉMISSION/CONDITIONS DE RACHAT, DEVISE COMPTABLE DU FONDS, DERNIÈRE VALEUR D INVENTAIRE, PERFORMANCE DANS L ANNÉE COURANTE PRIFUND - NATURAL RESOURCES - A 2/3 USD % PRIFUND - NATURAL RESOURCES - B 2/3 USD % PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 USD % PRIFUND - QUAM MULTIMGR B 2/3 USD % PRIFUND - QUAM MULTIMGR A 2/3 USD % PRIFUND - QUAM MULTIMGR B 2/3 USD % PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A 2/3 USD % PRIFUND - Return Plus ($) - A 1/3 USD % PRIFUND - STRATEGY ($) - A 2/3 USD % PRIFUND - STRATEGY ($) - B 2/3 USD % Compartiments de gestion alternative à risques particuliers PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A 2/3 CHF % PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B 2/3 CHF % PRIFUND Alpha EUROPA - A 2/3 CHF % PRIFUND Alpha EUROPA - B 2/3 CHF % PRIFUND Alpha UNCORR. (CHF) - G 2/3 CHF % PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B 2/3 EUR % PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - B 2/3 EUR % PRIFUND Alpha EUROPA - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha EUROPA - B 2/3 EUR % Fonds stratégiques PRIFUND - BOND (CHF) - A 2/3 CHF % PRIFUND - QUAM MULTIMGR. 5 - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha TRADERS - A 2/3 EUR % CIC CH Strategy (CHF) B 2/1 CHF % PRIFUND - BOND (CHF) - B 2/3 CHF % PRIFUND - Return Plus (EUR) - A 1/3 EUR % PRIFUND Alpha TRADERS - B 2/3 EUR % CIC CH Strategy (EUR) B 2/1 EUR % PRIFUND - BOND (EUR) - A 2/3 EUR % PRIFUND - Return Plus (EUR) - B 1/3 EUR % PRIFUND Alpha UNCORR. (EUR) - A 2/3 EUR % Autres fonds PRIFUND - BOND (EUR) - B 2/3 EUR % PRIFUND - STRATEGY (EUR) - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha UNCORR. (EUR) - B 2/3 EUR % CIC CH Convert Bond B 2/1 EUR % PRIFUND - BOND ($) - A 2/3 USD % PRIFUND - STRATEGY (EUR) - B 2/3 EUR % PRIFUND Alpha VOLATILITY - A 2/3 EUR % L ANALYSE TECHNIQUE Les rendez-vous de la semaine LUNDI Taux MARDI Matières premières MERCREDI Forex JEUDI Marché suisse: grandes capitalisations VENDREDI Indices actions Copyright 2012 Management Joint Trust SA Les prix peuvent être retardés jusqu à 20 minutes selon les Bourses. Source: MJT Statistics Lire et interpréter les graphiques: Prendre une décision Tendance Fingraphs vous propose 3 horizons Les deux enveloppes présentes sur les d investissement (long, moyen et court graphiques ci-dessus représentent la terme) afin de percevoir l environnement tendance suivie. Une tendance haus- dans lequel évolue le marché. sière est illustrée par un Bull et une tendance baissière par un Bear. Objectifs Un objectif probable en temps et en prix est automatiquement calculé en permanence. Cet objectif est illustré par un faisceau vert ou rouge selon la tendance et par une éllipse, qui représente la projection dans le temps pour atteindre cet objectif. coaching sur Indicateur de risques Exagération du prix Un indicateur représentant le risque Lorsque la petite enveloppe vient oscille entre une zone Overbought rencontrer la grande enveloppe, (rouge: risque élevé) et Oversold ceci représente une exagération (vert: risque faible). Un retournement du prix, et un mouvement contraire de la tendance est probable lorsque est probable. l'indicateur sort de ces zones Avertissement: Les analyses réalisées par la société Management Joint Trust SA depuis 1969, contributrice de cette page au travers de son site fingraphs.com, n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou autre produit financier. La responsabilité de la société Management Joint Trust SA ainsi que ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun. Les informations, graphiques, chiffres, opinions indicatives présentés sur cette page s adressent à des investisseurs disposant des connaissances et expériences nécessaires pour comprendre et apprécier les informations qui y sont développées. Ces dernières sont diffusées à titre purement indicatif, Management Joint Trust SA ne peut en garantir l exactitude ou la fiabilité.

16 PAGE 16 Lundi 25 novembre 2013 FONDS DE PLACEMENT ORDRE DES INFORMATIONS DE FONDS: NUMÉRO DE VALEUR SUISSE, NOM DU FONDS, CONDITIONS D ÉMISSION/CONDITIONS DE RACHAT, DEVISE COMPTABLE DU FONDS, DERNIÈRE VALEUR D INVENTAIRE, PERFORMANCE DANS L ANNÉE COURANTE No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier PRIFUND Alpha VOLATILITY - B 2/3 EUR % PRIFUND Alpha UNCORRELATED - G 2/3 GBP % PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha DIVERSIFIED - B 2/3 USD % PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha EMERGING MKTS - B 2/3 USD % PRIFUND Alpha EUROPA - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha TRADERS - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha TRADERS - B 2/3 USD % PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha UNCORR. ($) - B 2/3 USD % PRIFUND Alpha VOLATILITY - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha VOLATILITY - B 2/3 USD % Compartiment lié au secteur de l immobilier à risques particuliers PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A 2/3 CHF % PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B 2/3 CHF % PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A 2/3 EUR % PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B 2/3 EUR % PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - A 2/3 USD % PRIFUND Alpha PROPERTY SECURITIES - B 2/3 USD % Leumi Private Bank 1, rue de la Tour de l'ile, Genève Tél: Fax: Tower Fund Emerging Markets Equity R USD 4/1 USD % Tower Fund Emerging Markets Equity R EUR 4/1 EUR % Tower Fund European Equity R EUR 4/1 EUR % Tower Fund Global Asset Allocation R USD 4/1 USD % Tower Fund Global Asset Allocation R EUR HDG 4/1 EUR % Tower Fund Global Equity R USD 4/1 USD % Tower Fund Global High Yield Bd D USD 4/1 USD % Tower Fund Global High Yield Bd R USD (cap) 4/1 USD % BBGI Share Gold USD 2/1 USD % BBGI Swiss Physical Gold Cl CHF 2/1 CHF % BBGI Swiss Physical Gold Cl CHF hedged 2/1 CHF % BBGI Swiss Physical Gold Cl EUR 2/1 EUR % BBGI Swiss Physical Gold Cl EUR hedged 2/1 EUR % BBGI Swiss Physical Gold Cl USD 2/1 USD % BBGI Tactical Switzerland A 2/1 CHF % BBGI Tactical World A 2/1 USD % Berger, van Berchem & Cie Tél Tél info@bvb-cie.ch Fonds en actions BVB - Global Equity Select. A 2/1 CHF % BVB - Global Equity Select. B 2/1 CHF % BlackRock Asset Management Suisse SA Tél Fonds en actions BGF Emerging Europe A2 EUR 2/1 EUR % BGF European A EUR 2/1 EUR % BGF Global Allocation Hedged A2 CHF 2/1 CHF % BGF LatinAm A USD 2/1 USD % BGF Local Emg Mkts Short Dur Bond A2 USD 2/1 USD % BGF US FlexEquity A USD 2/1 USD % BGF WdGold A USD 2/1 USD % BGF WdMining A USD 2/1 USD % BSI SA Tél Fax Fonds en monnaies BSI-Multinvest-Cash CHF 2/1 CHF % Fonds en investissements alternatifs BSI - MM Directional Fd CHF 2/1 CHF % BSI - MM Directional Fd EUR 2/1 EUR % BSI - MM Directional Fd USD 2/1 USD % BSI - MMF - Yd Enhanc. CHF 2/1 CHF % BSI - MMF - Yd Enhanc. EUR 2/1 EUR % BSI - MMF - Yd Enhanc. USD 2/1 USD % CACEIS (Switzerland) S.A. Tél AS Equities Fund - Opportunity Switzerland (CHF) 2/2 CHF % As Equities Fund Flexibility Switzerland 2/2 CHF % Bruellan Dynamic - Tactical 2/5 EUR % DM Swiss Equity Asymmetric Cl A 2/1 CHF % DM Swiss Equity Asymmetric Cl Q 2/1 CHF % Dynamic Ratchet Bond - Japan 2 JPY % Rare Earth Elements Fund (CHF) 2/1 CHF % RFP Small & Mid Caps Switzerland 2/2 CHF % RFP Special Europe Plus A 2/2 EUR % RFP Swiss Equity Plus A 2/2 CHF % RFP Swiss Equity Plus I 2/1 CHF % Carmignac Gestion Représentant pour la Suisse: BGG, Banque Genevoise de Gestion S.A. Tél Certains fonds possèdent des parts de distribution et/ou des parts en autres devises, la liste complète est disponible sur le site Carmignac Capital Plus A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Capital Plus A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Capital Plus A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Commodities A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Commodities A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Profil Réactif 75 A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Sécurité A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Securite A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Sécurité A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Sécurité A USD acc Hdg 2/2 USD % Cornèr Banca SA - Lugano Tél Fax Fonds de placement suisses CB-Accent Income Fund 2 CHF % CB-Accent Income Fund 2 EUR % CB-Accent Short Term Maturity Fund 2 CHF % CB-Accent Short Term Maturity Fund 2 EUR % CB-Accent Short Term Maturity Fund 2 USD % Fonds de placement étrangers CB-Accent Lux Asian Century B 2 EUR % CB-Accent Lux Bond EUR Fund B 2 EUR % CB-Accent Lux Cima Diversified EUR B 2 EUR % CB-Accent Lux Darwin Selection Fund B 2 EUR % CB-Accent Lux Erasmus Bond B 2 EUR % CB-Accent Lux European Equity Fund B 2 EUR % CB-Accent Lux Far East Equity Fund B 2 USD % CB-Accent Lux New World B 2 EUR % CB-Accent Lux Swan Bond Opportunity B 2 EUR % CB-Accent Lux Swan Flexible B 2 EUR % CB-Accent Lux Swan High Yield B 2 EUR % CB-Accent Lux Swiss Equity Fund B 2 CHF % CB-Accent Lux US Equity Fund B 2 USD % Pegaso Capital Partners S.A. Tél info@pegasocapital.com Tower Fund Global High Yield Bd R EUR HDG 4/1 EUR % Tower Fund Investment Grade Bd R EUR 4/1 EUR % Tower Fund Investment Grade Bd D USD 4/1 USD % Tower Fund Loc Cur Emerg Mkt Debt D USD 4/1 USD % Tower Fund US Equity R USD 4/1 USD % Banque Sal. Oppenheim Jr. & Cie (Suisse) SA Tél Pharma/wHealth FCP Fund 2 USD % BBGI GROUP SA Tél BSI-Multinvest-Cash EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest-Cash USD 2/1 USD % Fonds en obligations BSI-Multibond CHF 2/1 CHF % BSI-Multibond EUR 2/1 EUR % BSI-Multibond USD 2/1 USD % BSI-Multinbond Global Dynamic CHF 2/1 CHF % BSI-Multinvest-Short Term Bonds CHF 2/1 CHF % BSI-Multinvest-Short Term Bonds EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest-Short Term Bonds USD 2/1 USD % Carmignac Commodities A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Court Terme A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Court Terme A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Court Terme A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Emergents A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Emergents A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Emergents A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Emergents A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Emerging Discovery A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Emerging Discovery A EUR acc 2/2 EUR % Pegaso Capital Strategic Bond Class I EUR EUR % Pegaso Capital Strategic Bond Class R EUR EUR % Pegaso Capital Strategic Bond Class I USD Hedged USD % Pegaso Capital Strategic Bond Class R USD Hedged USD % Pegaso Capital Strategic Trend Class I EUR EUR % Pegaso Capital Strategic Trend Class R EUR EUR % CREDIT SUISSE Fonds d allocation d actifs BBGI Commodities (USD) 1/1 USD % BBGI Equities Swi. Behavioral Val. 2/1 CHF % BBGI Islamic Share Energy (USD) 2/1 USD % BBGI Share Clean Energy (USD) 2/1 USD % Index de sécurité TIPER sur le STOXX Europe 50 ABB 64.0% GlaxoSmithKline 92.7% Air Liquide 96.0% Hennes & Mauritz 97.7% Allianz 68.9% HSBC 83.0% Anglo American 40.9% Imperial Tobacco 84.3% Anheuser-Busch 96.6% ING Groep 35.6% AstraZeneca 93.9% LVMH 94.9% Barclays 31.0% National Grid 91.5% BASF 98.2% Nestle 95.1% Bayer 98.7% Novartis 91.2% Banco Bilbao V. A. 44.5% Reckitt Benckiser 96.8% Banco Santander 46.3% Rio Tinto 56.6% BG Group 81.4% Roche 96.8% BHP Billiton 74.9% Royal Dutch Shell 78.8% BNP Paribas 58.1% Sanofi 88.8% BP 74.6% SAP 88.3% B.A.T. 89.9% Siemens 84.8% Richemont 99.3% Standard Chartered 84.8% Daimler 76.3% Telefonica 54.7% Deutsche Bank 31.1% Tesco 73.7% Deutsche Telekom 74.8% Total 71.2% Diageo 92.1% UBS 19.2% E.ON 27.3% Unilever N.V. 88.8% ENI 66.2% Unilever PLC 87.5% Ericsson 80.2% Vodafone 97.9% GDF Suez 42.2% Zurich Insurance 63.3% Données au De 0 à 100% (de la sécurité la plus faible à la plus élevée). La corrélation, la liquidité, la volatilité, le prix, l EPS, le P/E, les news, la contagion ainsi que les risques systémiques sont intégrés. Cet index est basé sur l objectivité et la transparence. Plus d infos: BSI-Multinvest-Long Term Bonds EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest-Long Term Bonds USD 2/1 USD % BSI-Multinvest-Long Term Bonds CHF 2/1 CHF % BSI-Multinvest Global Dynamic Bond EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest Global Dynamic Bond USD 2/1 USD % BSI-Multinvest Global Dynamic Bond CHF 2/1 CHF % Fonds en actions BSI-Multieuropa 2/1 EUR % BSI-Multihelvetia 2/1 CHF % BSI-Multinippon 2/1 JPY % BSI-Multinvest - Swiss Stocks 2/1 CHF % BSI-Multinvest - US Stocks 2/1 USD % BSI-Multinvest Global Themes 2/1 USD % BSI-Multinvest-Asian Stocks CHF 2/1 CHF % BSI-Multinvest-Asian Stocks EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest-Asian Stocks USD 2/1 USD % Fonds stratégiques BSI Multinvest Strategy Balanced (CHF) 2/1 CHF % BSI Multinvest Strategy Balanced (EUR) 2/1 EUR % BSI Multinvest Strategy Income (CHF) 2/1 CHF % BSI Multinvest Strategy Income (EUR) 2/1 EUR % BSI Life Invest /1 CHF % BSI - Multinvest Alternative UCITS 2/1 EUR % Autres fonds BSI-Multinvest-Absoluta Daily EUR 2/1 EUR % BSI-Multinvest-Absoluta Daily USD 2/1 USD % BSI-Multinvest-Absoluta Daily CHF 2/1 CHF % Carmignac Emerging Discovery A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Emerging Patrimoine A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Emerging Patrimoine A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Emerging Patrimoine A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Emerging Patrimoine A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Euro Entrepreneurs A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Euro Patrimoine A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Euro-Patrimoine A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Euro-Patrimoine A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Euro-Patrimoine A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Global Bond A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Global Bond A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Global Bond A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Global Bond A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Grande Europe A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Grande Europe A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Grande Europe A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Grande Europe A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Investissement A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Investissement A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Investissement A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Investissement A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Patrimoine A CHF acc Hdg 2/2 CHF % Carmignac Patrimoine A EUR acc 2/1 EUR % Carmignac Patrimoine A EUR Ydis 2/2 EUR % Carmignac Patrimoine A USD acc Hdg 2/2 USD % Carmignac Profil Réactif 100 A EUR acc 2/2 EUR % Carmignac Profil Réactif 50 A EUR acc 2/2 EUR % CS Triamant Balanced 2/1 CHF % CS Triamant Balanced 2/1 EUR % CS Triamant Cap Gains Oriented 2/1 CHF % CS Triamant Cap Gains Oriented 2/1 EUR % CS Triamant Income Oriented 2/1 CHF % CS Triamant Income Oriented 2/1 EUR % Dynagest SA Tél DMC Fund - Dynagest Expo Bonds Europe DF R (EUR) 3/3 EUR % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds Europe DF R (CHF couv.) 3/3 CHF % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD DF R (USD) 3/3 USD % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD DF R (CHF couv.) 3/3 CHF % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds EURO MAS R (EUR) 3/3 EUR % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds EURO MAS I (EUR) 3/3 EUR % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD MAS R (USD) 3/3 USD % DMC Fund - Dynagest Expo Bonds USD MAS I (USD) 3/3 USD % GAM Tél suisse@gam.com Liste complète sous GAM GLOB. DIVERSIFIED OEIC ACC GBP % GAM STAR ABSOLUTE EUROPE EUR DIST EUR % GAM STAR ASIA-PAC EQ EUR ACC EUR % GAM STAR ASIAN EQ USD ACC USD % GAM STAR CAPITAL APPRECIATION US EQ USD DIST USD % GAM STAR CAT BOND USD ACC USD % GAM STAR CHINA EQUITY USD ACC USD % GAM STAR COMPOSITE GLB EQ CHF ACC CHF % GAM STAR CONT EURO EQ EUR ACC EUR %

17 FONDS DE PLACEMENT Lundi 25 novembre 2013 PAGE 17 ORDRE DES INFORMATIONS DE FONDS: NUMÉRO DE VALEUR SUISSE, NOM DU FONDS, CONDITIONS D ÉMISSION/CONDITIONS DE RACHAT, DEVISE COMPTABLE DU FONDS, DERNIÈRE VALEUR D INVENTAIRE, PERFORMANCE DANS L ANNÉE COURANTE No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier No. val. Nom Devise Dernier GAM STAR CREDIT OPPORTUNITIES EUR ACC EUR % GAM STAR DISCRETIONARY FX CHF ACC CHF % GAM STAR DYN GLB BD USD ACC USD % GAM STAR EM ASIA EQ USD ACC USD % GAM STAR EM MKTS RATES EUR ACC EUR % GAM STAR EUROPEAN EQ EUR ACC EUR % GAM STAR FLEXIBLE GLOBAL PORT CHF ACC CHF % GAM STAR GLOBAL CONVER. BOND USD ACC USD % GAM STAR GLOBAL EQ INFL FOCUS II USD ACC USD % GAM STAR GLOBAL QUALITY USD ACC USD % GAM STAR GLOBAL RATES USD ACC USD % GAM STAR GLOBAL SELECTOR II EUR ACC EUR % GAM STAR JAPAN EQUITY EUR ACC EUR % GAM STAR KEYNES QUANT ST USD ACC USD % GAM STAR LOCAL EM RATES AND FX USD ACC USD % GAM STAR NORTH OF SOUTH EM EQ EUR ACC EUR % GAM STAR TECHNOLOGY USD ACC USD % GAM STAR US ALL CAP EQ USD ACC USD % GAM STAR WORLDWIDE EQ USD ACC USD % GAM UK DIVERSIFIED ACC GBP % IAM Independent Asset Management Tél Fonds en actions IAM EMERGING Mkt. Fd - A 2/1 CHF % IAM EUROPEAN Eq. Fd - A 2/1 CHF % IAM EUROPEAN Eq. Fd - A 2/1 EUR IAM Global Eq. Fd - A 2/1 CHF % IAM GOLD&METALS Fd - A 2/1 CHF % IAM IMMO Sec. Fd - A 2/1 CHF % IAM SWISS Eq. Fd - A 2/1 CHF % OPTIONS SUISSES Fonds d allocation d actifs IAM ASSET Alloc. Fd - A 2/1 CHF % Martin Currie Global Funds Représentant en Suisse: First Independent Fund Services S.A. Tél Martin Currie GF - Pan-European Alpha Fund Martin Currie GF - Global Resources Fund USD % Martin Currie GF - Greater China USD % Martin Currie GF - Japan USD % Oddo Asset Management Tél oddoam_international@oddo.fr Représentant en Suisse: BANQUE GENEVOISE DE GESTION S.A. 15 Rue Toepffer, 1206 Genève, Suisse Oddo Active Equities EUR A EUR % Oddo Avenir Euro A EUR % Oddo Avenir Europe A EUR % Oddo Avenir Europe D EUR % Oddo Commodities Convertibles A EUR % Oddo Convertibles A EUR % Oddo Convertibles Taux A EUR % Oddo Génération Europe A EUR % Oddo Haut Rendement 2017 A EUR % Oddo Haut Rendement 2017 D EUR % Oddo Haut Rendement monde 2018 A EUR Oddo Haut Rendement monde 2018 D EUR Oddo Obligations Optimum C EUR % Oddo Proactif Europe A EUR % Picard Angst Asset Management AG Tél. +41 (0) info@picardangst.ch Fonds de placement matières premières All Commodity Tracker Plus A USD 2/1 USD % All Commodity Tracker Plus Ah hdg CHF 2/1 CHF % All Commodity Tracker Plus C USD 2/1 USD % All Commodity Tracker Plus Ch hdg CHF 2/1 CHF % All Commodity Tracker Plus P USD 2/1 USD % All Commodity Tracker Plus Ph hdg CHF 2/1 CHF % PA Energy & Metals Fund A 2/1 USD % PA Energy & Metals Fund Ae 2/1 EUR % PA Energy & Metals Fund Ah 2/1 CHF % Marchés émergents Emerging Markets Fund A1 CHF 2/1 CHF Emerging Markets Fund A1 EUR 2/1 EUR Emerging Markets Fund A1 USD 2/1 USD UBS Vitainvest Fonds UBS (CH) Vitainvest - 25 Swiss 6/6* CHF % UBS (CH) Vitainvest - 50 Swiss 6/6* CHF % UBS (CH) Vitainvest - 12 World 6/6* CHF % UBS (CH) Vitainvest - 25 World 6/6* CHF % UBS (CH) Vitainvest - 40 World 6/6* CHF % UBS (CH) Vitainvest - 50 World 6/6* CHF % Banque Vontobel SA Tél Trouvez rapidement votre solution d investissement: Vontobel ETSF CHF % Zurich Invest Tél Fax Target Investment Fund - 25 B 2/2 CHF % Target Investment Fund - 35 B 2/2 CHF % Target Investment Fund - 45 B 2/2 CHF % Target Investment Fund B 2/2 CHF % Target Investment Fund Obligationen B 2/2 CHF % Target Investment Fund Sustainable B 2/2 CHF % AUTRES FONDS BDekafonds EUR % Dekar. Int Ant EUR % Interzins EUR % LÉGENDES Conditions appliquées lors de l émission de parts: 1) Pas de commission d émission et/ou de taxes en faveur du fonds. (l émission a lieu à la valeur d inventaire) 2) Commission d émission en faveur de la direction du fonds et/ou du distributeur 3) Frais de transaction en faveur du fonds (participation à la couverture des frais lors du placement de nouvelles ressources entrées). 4) Plus commission d'émission Conditions appliquées lors du rachat de parts: 1) Pas de commission de rachat et/ou de taxes en faveur du fonds (le rachat a lieu à la valeur d inventaire). 2) Commission de rachat en faveur de la direction du fonds et/ou du distributeur (peut être différente pour le même fonds en fonction de la filière de distribution). 3) Frais de transaction en faveur du fonds (participation à la couverture des frais lors de la vente de placements). 4) Combinaison de 2) et 3). 5) Conditions particulières lors du rachat de parts LÉGENDES DES FONDS UBS *) Cours de la veille **) Mise à jourmensuelle 1) Plus commission d'emission 2) Plus commission d'emission et de rachat 3) Plus commission d'émission et de rachat en faveur du fonds de placement 4) +/- frais d'achat/de vente de titres en faveur du fonds de placement 5) Plus frais d'achat de titres en faveur du fonds de placement 6) Ni commission d'émission ou de rachat au profit du fonds (L'émission/rachat ont lieu à la valeur d'inventaire) 6#) Ni commission d'émission, ni frais au profit du fonds dans le cadre du pilier 3a. (L'émission a lieu à la valeur d'inventaire) 7) Emission provisoirement suspendue PUBLICATION DES FONDS DANS L AGEFI Les banques et sociétés financières désireuses de faire figurer leurs fonds de placement dans L Agefi peuvent nous contacter par à fondsdeplacement@agefi.com ou par fax au +41 (0) Les informations sont fournies sans garanties. No. val. Symbol Echeance Strike Ratio Précédent Vol. Clôture Vola. No. val. Symbol Echeance Strike Ratio Précédent Vol. Clôture Vola. No. val. Symbol Echeance Strike Ratio Précédent Vol. Clôture Vola. No. val. Symbol Echeance Strike Ratio Précédent Vol. Clôture Vola. No. val. Symbol Echeance Strike Ratio Précédent Vol. Clôture Vola. SMI EXPANDED MABBA - C MIUCD - P NESCMM C UISYN C UBSYJ C LOGRZ C SOUSB - C MUSVB - C SREDQ P VTSYNV C ABB N ABBBB C ABBCBB C ABBHG C ABBID C ABBKS C ABBKV P ABBMC C ABBUS C ABZZL C ABZZN C ACTELION N ATLAO C ATLEI C ATLEO C ATZKH C ATLZK C ATLUT C ATLWC C SOATR - C ATLPP P ADECCO N MABBA - C MIUCD - P NESCMM C UISYN C UBSYJ C LOGRZ C SOUSB - C MUSVB - C BALZC C BALZI C BALZX C BALCS C BARRY CALLEBAUT N VTBARA C CLARIANT N CLNWX C CLNUD C CLNUF C CLNUJ C CS GROUP N XLCSG C MCSGD - C VTCSAQ C VTCSDE P CSGZZ C CSGNEB C CSGLA C VTCSGC C CSGKN C CSGLAN C GALENICA N GALWU C GALJA C HOLCIM N MHOLK - C HOLDW C VTHOAP C HOLKS C MHOLC - C HOLUV C HOLZC C HOLWA C UFHOL C THOLB C JULIUS BAER GRP N UFBAE C VTKNIE C KNIJO C KNIUB C KNIUD C KNIJB C FKNIC - C LOGITECH INTL N LOGRZ C LOGUY C LOGUZ C OLOGA - C VTLOGI C LOGUT C LOGKM C VTLOGB C LOGUM C LOGCSN C LONZA GRP N VTLONK C FLONN - C LONPA P TLONG C NESTLE N NESCMM C NESUS C VTNESH C VTNESP C NESKY C VTNEAK C VTNEAL C NEZKR C NEKKB P NESQP P NOVARTIS N NOVUG C NOVPB C NOVPF C NOVPH C NOVPS C NOVLV C PANALPINA WELTTRA N PWTUM C PWTJA C XPWTA C RIETER HLDG N RIEUZ C VTRIER C VTRIES C VTRIEG C RIEUL C RIEUF C ROCHE HLDG G VTROAE C ROCDU C ROCDV C ROGUR C ROGKE C SWROG C ROZZG C ROZKV C ROGYI C ROGYN C SGS N VTSGSJ C VTSGAS C SGKKK C SGSJA C SONOVA HLDG N SONAR C SONCA C VTSOOD C STRAUMANN HLDG N STMUG C STMUL C SULZER N VTSUAB C SWISS LIFE HLDG N SYNGENTA N UISYN C SYNUF C SYNUG C SSYNB C VTSYNP C VTSYNV C SLSYN C SMSYN C MSYNJ - C SOSYH - C TEMENOS GRP N TEMZE C UBS N UBSDM C UBSUZ C UBSCBK C UBSCBM C UBSYG C UBSYI C UBSYJ C UBSLM C UBSLR C VTUBAX C VALIANT HLDG N VATJC C ZURICH INSUR GRP N ZURCWW C ZURCAE C ZURCAN C ZURUE C UPZUR C VTZURG C FZUPA - C ZURUX C ZURWC C ZURWG C SREDQ P BAEZB P NOVLY C MSLHN - C VTSYNV C MBAEH - C NOVTK C SLHKK C ARYZTA N MBAED - C BAEUU C NOVUCS C NOVYCS C VTSLHY C SLHJH C UAARY C FAYCA - C BALOISE HLDG N BAEWA C KUEHNE+NAGEL INT N KNIKX C OC OERLIKON CORP N OERKR C OERUG C FSLHI - C SWISSCOM N SCMZO C BALWO C KNIKY C FOEBA - C SCMZG P

18 ACTIONS SUISSES (SWX) A ABB N % / Absolute Invest / Accu Hldg N % / Acino Hldg N % / Actelion N % / Addex Therapeutic N % / Adecco N % / Adecco N 2L / Adval Tech Hldg N / Advanced Digital N % / AEVIS Holding N / AFG Arbonia N % / AIRESIS N % / Allreal Hldg N % / Alpha PetroVision N % / Alpine Select N % / Alpiq Hldg N % / ALSO Holding N / Altin N % / Ams % / APEN N % / APG SGA N % / Aryzta N % / Ascom Hldg N % / Autoneum N % / B BACHEM HLDG N -B % / Baloise Hldg N % / Barry Callebaut N % / Basilea Pharmaceu N % / BB Biotech N % / BC Jura % / BCV N % / BEKB / BCBE N % / Belimo Hldg N % / Bell N % / Bellevue Grp N % / BFW Liegensch N -A % / Bk Coop % / Bk Linth N LLB % / BKW N % / BL Kant Bk Zert % / Bobst Grp N % / Bondpartners % / Bossard Hldg % / Bq Prof Gestion % / Bque Cant Geneve % / Bque Cant Valais % / Bque Pr Rothschild % / Bucher Ind N % / Burckhardt Compre N % / Burkhalter Hldg N % / BVZ Hldg N % / C Calida Hldg N % / Carlo Gavazzi % / Castle Altern N 2L % / Castle Alternativ N % / Castle PE N 2L % / Castle Private Eq N % / Cembra Money Bank N % / Cham Paper Grp N % / Charles Voegele Hld % / CI COM Pr / Cicor Technologie N % / Cie Fin Tradition % / CKW N % / Clariant N % / COLTENE HLDG N % / Comet Hldg N % / Conzzeta % / Cosmo Pharmaceutic % / CPH Chem&Pap H N-A % / Crealogix Hldg N % / CS Group N % / Cytos Biotechnolo N % / D Daetwyler Hldg % / Datacolor N / DKSH Hldg N % / DOTTIKON ES HLDG N % / Dufry N % / E Edisun Power Euro N % / EEII / EFG Intl N % / Elma Electronic N / Emmi N % / EMS-CHEM HLDG N % / Energiedienst Hld N % / ENR Russia Invt % / Evolva Hldg N % / F Feintool Intl N % / Flughafen Zuerich N % / Forbo Hldg N % / Forbo Hldg N 2L % / G Galenica N % / GAM Hldg N % / Gategroup Hldg N % / Geberit N % / Georg Fischer N % / Givaudan N % / Goldbach Grp N % / Gottex Fnd Man Hld % / Graubuendner KB PS % / Groupe Minoteries N / Grp Baumgartner N / Gurit Hldg % / H HBM Healthcare N % / HBM Healthcare N 2L % / Helvetia Hldg N % / Highlight Ev&En / HOCHDORF Hldg N % / Holcim N % / Huber + Suhner N % / Huegli Hldg % / Hyp Bk Lenzburg N % / I I.P.S. Packaging % / Implenia N % / INFICON HLDG N % / Infranor Inter % / INTERROLL HLDG N % / Intershop Hldg % / Intersport PSC N / Intl Minerals % / IVF HARTMANN Hldg N / J Julius Baer Grp N % / Jungfraubahn Hld N % / K Kaba Hldg N % / Kardex N % / KB Basel PS % / Komax Hldg N % / Kudelski % / Kuehne+Nagel Int N % / Kuoni R Hldg N -B % / L Leclanche N % / Ledermann Immo N / LEM Hldg N % / Leonteq N % / Liechtenst Landesbk % / LifeWatch N % / Lindt & Spruengli N % / Lindt&Spruengli PS % / Loeb Holding BE PS % / Logitech Intl N % / Lonza Grp N % / Looser Hldg N % / Luzerner KB N % / M MCH Group N % / METALL ZUG N -B % / Meyer Burger N % / Micronas Semicond N % / Mikron Hldg N % / Mobilezone hldg % / Mobimo Hldg N % / Myriad Group N % / N Nebag N % / Nestle N % / NEW VALUE N % / New Venturetec % / NEWRON PHARMA % / Nobel Biocare N % / NORINVEST HLDG N / Novartis N % / Novartis N 2L /- - O OC Oerlikon Corp N % / Orascom Devl Hldg N % / Orell Fuessli Hld N / Orior N % / OTI Energy % / P Panalpina Welttra N % / Pargesa Hldg % / Partners Grp Hldg N % / Pax Anlage Basel N / Peach Property N % / Pelikan Hldg / Perfect Hldg N % / Perrot Duval BP / Perrot Duval Hldg / Phoenix Mecano % / Private Equity N % / Progressnow inv N / PSP Swiss Propert N % / Publigroupe N % / Publigroupe N 2L / R Repower % / Repower PS % / Richemont N % / Rieter Hldg N % / Roche Hldg % / Roche Hldg G % / Romande Energie N % / S Santhera Pharma N % / Schaffner Hldg N % / Schindler Hldg N % / Schindler Hldg N 2L % / Schindler Hldg PS % / Schindler Hldg PS2L % / Schlatter Industr N / Schmolz + Bicken N % / Schw Natl Vers N % / Schw National Bk N % / Schweiter Technolog % / SGS N % / ShaPE Cap N % / ShaPE Cap N 2L / SHL Telemedicine R % / Siegfried Hldg N % / Sika % / Sonova Hldg N % / Sopracenerina N / St.Galler KB N % / Starrag Group Hd N % / Straumann Hldg N % / Sulzer N % / Swiss Fin&Prop N / Swiss Life Hldg N % / Swiss Prime Site N % / Swiss Re N % / Swisscom N % / Swisslog Hldg N % / Swissquote Grp Hl N % / Swmtl Holding / Syngenta N % / Syngenta N 2L % / T Tamedia N % / Tecan Grp N % / Temenos Grp N % / Temenos Grp N 2L / The Swatch Grp % / The Swatch Grp N % / THERAMetrics hldg N % / Titlisbahnen N % / Tornos Hldg N % / Transocean N % / Transocean N 2L /- - U U-blox Hldg N % / UBS N % / UBS Swiss Swissreal % / USI Grp N / V Valartis Group % / Valiant Hldg N % / Valora Hldg N % / VD Assur Hldg N -B % / Vetropack % / Vic-Jungfrau C N % / Villars Hldg N / Von Roll Hldg % / Vontobel Hldg N % / VP Bank % / VZ Holding N % / W Walter Meier N % / Warteck Invest N / Weatherford Intl N % / Y Ypsomed Hldg N % / Z Zehnder Grp % / Zueblin Imm Hldg N % / Zug Estates N -B % / Zuger KB % / Zurich Insur Grp N % / Zwahlen&Mayr Aigle / ACTIONS SUISSES (VIRT-X) ABB N % / Actelion N % / Adecco N % / Baloise Hldg N % / Clariant N % / CS Group N % / Dufry N % / Geberit N % / Givaudan N % / Holcim N % / Julius Baer Grp N % / Kuehne+Nagel Int N % / Lonza Grp N % / Nestle N % / Novartis N % / Richemont N % / Roche Hldg G % / SGS N % / Sonova Hldg N % / Swiss Life Hldg N % / Swiss Prime Site N % / Swiss Re N % / Swisscom N % / Syngenta N % / The Swatch Grp % / Transocean N % / UBS N % / Zurich Insur Grp N % / NORD AMERICAINES Abbott Laboratories / Baxter Internationa / Dow Chemical / General Electric % / Intl Minerals % / Pepsico / Pfizer % / PG&E / Philip Mrrs Int % / Royal Bank Canada / Schlumberger % / Unisys / Zimmer Hldgs % / AUTRES Ams % / Anglo American % / BASF N % / Come / Commerzbank % / Cosmo Pharmaceutic % / Formulafirst % / Gold Fields % / Gottex Fnd Man Hld % / IShs SMI (DE) % / Liechtenst Landesbk % / NEWRON PHARMA % / Robeco % / Saint Gobain / SCOR SE / SHL Telemedicine R % / Siemens N % / Volkswagen % / Volkswagen Vz / BERNOISES ACRON HELVETI VII N / ACRON HELVETIA I N / ACRON HELVETIA II N / ACRON HELVRTI III N / ARBB / Art & Fragrance N / BEKB / BCBE N / Bern Boerse BIRW % / Berner Oberl-Bahnen / Biella-Neher Hldg N / BLS N / BV Hldg N / Cablisys Hldg / CBC Schweiz N / Dual RealEstate / Fortimo Grp N / Fundamenta Real N / Gutenberg Group % / ImmoMentum N / Kleinkraftwerk Bi N / Logan Capital / Matador Pr Eq / Next Generation N / Novavest N / Pretium N -A / Q Cap / QINO CAP PARTNERS / QINO FLAGSHIP / Rapid Hldg N / Rotim Immobil N / SE Swiss Estates N / SE Swiss Estates PS % / The Swatch Grp / The Swatch Grp N / Thurella N / Valiant Hldg N / Valora Hldg N / Vic-Jungfrau C N / Ypsomed Hldg N / FONDS SUR INDICES ETF Am Switz UC ETF CHF % / CMCIOilSFCHAdis % / ComS ATX IC / ComS C Bu Fut IC / ComS C BuF DS IC / ComS C BuF L IC / ComS C BuF S IC / ComS C Com EW IC / ComS C EONIA IC / ComS C FED ERI IC / ComS CAC 40 IC / ComS CAC 40 Lev IC / ComS CAC40 SGR IC / ComS DAX IC / ComS DivDAX IC / ComS DJIA IC / ComS ES SD30 IC % / ComS ES50 D Lev IC / ComS ES50 D Sh IC / ComS ES50 IC / ComS FAZ Index IC / ComS FR DAX IDD / ComS FR ES 50 IDD / ComS FTSE100 IC / ComS HSCEI IC / ComS HSI IC / ComS igcc 3-5 IC / ComS igcc 5-7 IC / ComS igcc 7-10 IC / ComS igcc Ov IC / ComS ilsd 3m1 IC / ComS ilsd Ov IC / ComS ilsd1-3 IC / ComS ilsd10-15 IC / ComS ilsd15+ IC / ComS ilsd25+ IC / ComS ilsd3-5 IC / ComS ilsd5-7 IC / ComS ilsd7-10 IC / ComS is I-L E-I IC / ComS isgc1-5 IC / ComS isgc10+ IC / ComS isgc3m-2 IC / ComS isgc5-10 IC / ComS M East Eu IC / ComS M EMU IC / ComS M Eu IC / ComS M Eu Lg IC / ComS M Eu Md IC / ComS M Eu Sm IC / ComS M Jap IC / ComS M N Amer IC % / ComS M Pac IC / ComS M Pac xjap IC / ComS M Rus30 C IC / ComS M Taiw IC / ComS M USA IC / ComS M USA Lg IC / ComS M USA Md IC / ComS M USA Sm IC / ComS M Wld IC % / ComS MSCI Em IC / ComS Nasdaq 100 IC / ComS Nikkei 225 IC / ComS NY A Gold IC % / ComS S&P 500 IC / ComS S&P S40I IC / ComS S600 AP IC / ComS S600 Bank IC / ComS S600 BR IC / ComS S600 Chem IC / ComS S600 CM IC / ComS S600 FB IC / ComS S600 FS IC / ComS S600 HC IC / ComS S600 IGS IC / ComS S600 Ins IC / ComS S600 Media IC / ComS S600 OG IC / ComS S600 PHG IC / ComS S600 RE IC / ComS S600 Ret IC / ComS S600 Tech IC / ComS S600 Tele IC / ComS S600 TL IC / ComS S600 Util IC / ComS SDAX IC / ComS SE600 IC / ComS ShortDAX IC / ComS SMI IC % / ComS SPI IC % / ComS TOPIX IC / Dbx DAX Dir Dis % / Dbx EURO STOXX 50 D / Dbx EUSTX50 EXFIN D / DBX GLBL DIV 100 1D % / DBX GLBL ILU CHF % / DBX GLBL INFRA 1C / DBX Nikkei 225 DR / DBX S&P500 1C / DBX SEL FRONTIER 1C / DBX SHORTDAX 1C / Dbxt CAC 40 SH 1C % / Dbxt DAX 1C % / Dbxt DB ESHF 5C / Dbxt DB HFI ETF 5C % / Dbxt DBCB DJUBS 4C % / Dbxt DBLCI OYB 4C % / Dbxt ES50 1C / Dbxt ES50 1D / Dbxt ES50 SH 1C % / Dbxt ESS D30 1D / Dbxt FTSE MIB 1D % / Dbxt FTSE VIETN 1C % / Dbxt FTSE100 SH 1C / Dbxt LEVDAX 1C / Dbxt MACI MEX 1C % / Dbxt MSCI BRIC 1C / Dbxt MSCI CAN 1C / Dbxt MSCI CHINA 1C % / Dbxt MSCI EEE 1C / Dbxt MSCI EMSD 1C % / Dbxt MSCI INDIA 1C % / Dbxt MSCI MALAY 1C / Dbxt MSCI THAI 1C / Dbxt RUSSEL MID 1C / Dbxt SLI 1D % / Dbxt SMI 1C % / Dbxt SMI 1D % / Dbxt SMI SHD 1C / Dbxt2 Gl SU 4CC % / ETFX DAX Gold USD / ETFX DAXgl Enrg EUR / ETFX DAXgl Ship USD / ETFX DAXglob USD / ETFX DJ Glb Sel USD / ETFX DJ-UBS USD / ETFX S-N Gl Agr USD / ETFX WNA Glb USD / FTSE MIB EUR % / ISh Eu Co Bn La EUR / ISh Eu In Li EUR-Ac / ISh EUR Crp Bd ex F / ISh MSCI EM MV USD % / ISh MSCI Eu Mi EUR % / ISh MSCI Wo Mi USD % / ISh S&P500 Min USD % / IShares S&P CHF-Acc % / IShrs SLI R CH % / IShrs SwDGB % / IShrs SwDGB % / IShrs SwDGB % / IShs Agribus USD-Ac / IShs Em Asi Loc USD / IShs Em Loc Gov USD / IShs Em Mks Div USD % / IShs Eu Gov Bd EUR / IShs Eu Ye Co EUR % / IShs Eur Agg Bd EUR / IShs Eur Crp Bd EUR % / IShs EUR Divid EUR % / IShs Eur Gov Bd EUR / IShs Eur Gov Bd EUR / IShs Eur Gov Bd EUR / IShs Eur Gov Bd EUR / IShs Eur Gov Bd EUR / IShs EUR Ma La EUR / IShs EUR Mr Lg EUR / IShs Eur Pro Ye EUR % / IShs EUR ST EUR-Acc / IShs EUR STO Sm EUR % / IShs EUR STOX50 EUR % / IShs EUR STOXX EUR / IShs FTSE 100 GBP % / IShs FTSEur 100 EUR / IShs FTSEuro 80 EUR / IShs Gd CHF Hdg A % / IShs Gl Co Bn USD % / IShs Glb Gov Bd USD / IShs Gld Prd USD-Ac / IShs MSCI EUR-Acc / IShs MSCI Europ EUR % / IShs MSCI ex-uk EUR % / IShs MSCI Ja CHF-Ac % / IShs MSCI Wl CHF-Ac % / IShs Ol & Gs USD-Ac / IShs SMI (DE) % / IShs SMI R CH % / IShs SMIM R CH % / IShs STOXX Euro EUR % / IShs UK Divid GBP % / IShs UK Proper GBP / IShs USD Em Mks USD % / IShs USD Hi Yld USD / JB PhysGd A (CHF) % / JB PhysGd AX (CHF) % / JB PhysPallad A CHF % / JB PhysPalladAX CHF % / JB PhysPlatin A CHF / JB PhysPlatinAX CHF / JB PhysSilver A CHF % / JB PhysSilverAX CHF / L ETF D S SMI C CHF % / L U ETF L SMI C CHF % / PS FTSE Swit EUR / RaiffETF-SGoldHCHFh % / RaiffETF-SGoldOACHF % / RaiffETF-SGoldOHCHF % / SBIDG1-3 CHF Adis / SBIDG1-3 CHF Idis / SBIDG7-15 CHF Adis / SBIDG7-15 CHF Idis / SBIDmGv3-7 CHF Adis % / SBIDmGv3-7 CHF Idis / SBIDSP5-10 CHF Adis / SBIDSPf1-5 CHF Adis % / SPDR Ba Eur Gov EUR / SPDR Bar Cor Bd EUR / SPDR Bar Emg Mk USD / SPDR Bar Eur Hg EUR / SPDR Bar Stg Ag GBP / SPDR Bar US Ag USD / SPDR Citi Asia USD / SPDR Em Lat USD-Ac / SPDR EM Sma USD Ac / SPDR Eu.Sm.Cap / SPDR Gl Re Est USD / SPDR Mer Ly Mkt USD / SPDR MSCI Co.Di / SPDR MSCI Co.St / SPDR MSCI EM USD Ac / SPDR MSCI Em USD-Ac / SPDR MSCI EM USD-Ac / SPDR MSCI Eur Energ / SPDR MSCI Europ.ETF / SPDR MSCI Financ / SPDR MSCI Hlt % / SPDR MSCI Indust / SPDR MSCI Mat / SPDR MSCI Techno / SPDR MSCI Telecom / SPDR MSCI USD Ac / SPDR MSCI USD Acc / SPDR MSCI Util / SPDR S&P 400 USD-Ac % / SPDR S&P 500 USD / SPDR S&P Emg USD % / SPDR S&P Eur EUR / SPDR S&P UK Div GBP / SPDR S&P US Div USD / SPDR US LV USD-Ac / SPDR US Trea USD / SSgA Bar Agg Bd EUR / SSgA Bar Cor Bd GBP / SSgA Bar Eu Gov EUR / UBS CM Agr CHF-A-Ac / UBS CM Agr CHF-I-Ac / UBS CMCI CHF-A-Ac % / UBS CMCI CHF-I-Ac / UBS DJ COM CHF-A-Ac / UBS DJ COM CHF-I-Ac / UBS ETF BCU13YT AD / UBS ETF BCU35YT AD / UBS ETF BCU57YT AD / UBS ETF BCU710Y AD / UBS ETF EMU SmC AD % / UBS ETF ES50A % / UBS ETF ES50A % / UBS ETF FTSE100 AD % / UBS ETF Gl USD Adis / UBS ETF M EMESR AD / UBS ETF M EMESR AD / UBS ETF M NASR AD / UBS ETF M Pa SR AD / UBS ETF M Turk AD / UBS ETF M Wd SR AD % / UBS ETF M Wd SR AD % / UBS ETF MAJ2035 AD / UBS ETF MEI2035 AD / UBS ETF MiE 13 AD / UBS ETF MiE 35 AD / UBS ETF MiE 510 AD / UBS ETF MiE 710 AD / UBS ETF MiE LC AD / UBS ETF MiE LC AD / UBS ETF MJI2035 AD / UBS ETF MJI2035 AD / UBS ETF MSCI Em AD / UBS ETF MSCI EMU AD % / UBS ETF MSCI Jap AD % / UBS ETF MSCI UK AD / UBS ETF MSCI USA AD % / UBS ETF MSCI Wld AD % / UBS ETF SF510 AD / UBS ETF STO GRE AD / UBS ETFSPI CHF Adis % / UBS ETFSPI CHF Idis % / UBS HFRX CHF-A-Acc % / UBS MSCI Bra USD-A / UBS MSCI Inf USD-A / UBS MSCI USA USD-A / UBS MSCI Val USD-A / UBS MSCI Wrl USD-A / UBS S&P 500 USD-A % / UBS Silver USD Adis / UBS Silver USD Idis / UBS SLI R CHF Adis % / UBS SLI R CHF Idis / UBS SMI R CHF Adis % / UBS SMI R CHF Idis % / UBS So Gl Co USD-A / UBS So Gl Go USD-A / UBS So Gl Oi USD-A / UBS-ETF SF15TR AD / UBSETFPldm USD Adis / UBSETFPldm USD Idis / UBSETFPltn USD Adis % / UBSETFPltn USD Idis / UBSETFSMIM CHF Adis % / UBSETFSMIM CHF Idis / UBSGlCHFh CHF Adis % / UBSGlCHFh CHF Idis / UBSSlrCHFh CHF Adis % / UBSSlrCHFh CHF Idis / UBSSPIMid CHF Adis % / UBSSPIMid CHF Idis / UBSSXI RE CHF Adis / UBSSXI RE CHF Idis / UBSSXILSc CHF Adis / UBSSXILSc CHF Idis / UBSSXIREFd CHF Adis % / UBSSXIREFd CHF Idis / Va FTSE Jap ETF USD % / Van FTSE As ETF USD / Van FTSE Em ETF USD / Van FTSE Eu ETF EUR % / Vang FTSE ETF USD % / Vang FTSE ETF USD % / Vn Hg Dv ETF USD / ZKB Gold ETF A CHF % / ZKB Gold ETF H CHF % / ZKB Pallad ETF CHF % / ZKB Platin ETF CHF % / ZKB Silver ETF ACHF % / ZKB Silver ETF HCHF % / FONDS IMMOBILIERS BONHOTE IMMOB % / CS Re Est Fd Inters % / CS Re Est Fd Siat % / CS RE LivPlus % / CS Real Est PP % / FIR Fds Imm Romand % / Immo Helvetic % / Immofonds % / LA FONCIERE % / Realstone Sw Pr % / Schroder Imm Pl % / SOLVALOR % / SWC(CH)RE IFCA % / Swissinvest RE Inv % / UBS Swiss Res Anfos % / UBS Leman Foncipars % / UBS Swiss Mix Sima % / UBS Swiss Swissreal % / No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. lundi 25 novembre ACTIONS SUISSES PAGE Source de données

19 DJ EURO STOXX 50 ZÜRICH Air Liquide % / Allianz N % / Anheus.-Busch InBev % / ASML Hldg % / Axa % / Banco Santander % / BASF N % / Bayer N % / BBVA % / BMW % / BNP Paribas-A % / Carrefour % / CRH PLC % / Daimler N % / Danone % / Deutsche Bank N % / Deutsche Post N % / Deutsche Telekom N % / E.ON N % / EADS % / Enel % / Eni % / Essilor Intl % / GDF Suez % / Generali % / Iberdrola % / Inditex % / ING Groep % / Intesa Sanpaolo % / L Oreal % / Lvmh % / Muench Rueckvers N % / Orange % / REPSOL % / Roy.Philips % / RWE % / Saint Gobain % / Sanofi % / SAP % / Schneider Electric % / Siemens N % / Ste Generale-A % / Telefonica % / Total % / Unibail-Rodamco % / Unicredit % / Unilever Cert % / Vinci % / Vivendi % / Volkswagen Vz % / DAX FRANCFORT Adidas N % / Allianz N % / BASF N % / Bayer N % / Beiersdorf % / BMW % / Commerzbank % / Continental % / Daimler N % / Deutsche Bank N % / Deutsche Boerse N % / Deutsche Post N % / Deutsche Telekom N % / Dt.Lufthansa N % / E.ON N % / Fresenius % / Fresenius Med Care % / HeidelbergCement % / Henkel Vz % / Infineon Technolo N % / K+S N % / Linde % / LANXESS % / Merck % / Muench Rueckvers N % / RWE % / SAP % / Siemens N % / ThyssenKrupp % / Volkswagen Vz % / CAC 40 PARIS Accor % / Air Liquide % / Alstom % / ArcelorMittal Reg % / Axa % / BNP Paribas-A % / Bouygues % / Cap Gemini % / Carrefour % / Credit Agricole % / Danone % / EADS % / EDF % / Essilor Intl % / GDF Suez % / Gemalto % / Kering % / L Oreal % / Lafarge % / Legrand % / Lvmh % / Michelin % / Orange % / Pernod Ricard % / Publicis Groupe % / Renault % / SAFRAN % / Saint Gobain % / Sanofi % / Schneider Electric % / Solvay % / Ste Generale-A % / Stmicroelectronics % / Technip % / Total % / Unibail-Rodamco % / Vallourec % / Veolia Environn % / Vinci % / Vivendi % / FTSE 100 LONDRES Aberdeen Asset Mgmt % / Admiral Group % / Aggreko % / AMEC % / Anglo American % / Antofagasta % / Arm Holdings % / Associat Brit Foods % / Astrazeneca % / Aviva % / B Sky B Group % / Babcock Intl grp % / BAE Systems % / Barclays % / BG Group % / BHP Billiton % / BP % / Brit Amer Tobacco % / Brit Land Co REIT % / BT Group % / Bunzl % / Burberry Group % / Capita % / Carnival % / Centrica % / Coca-Cola HBC N % / Compass Group % / CRH PLC % / Croda Intl PLC % / Diageo % / Easyjet % / Experian % / Fresnillo % / G4S % / GKN % / GlaxoSmithKline % / Glencore Xstrat % / Hammerson REIT % / Hargreaves Lans % / HSBC Hldg % / IMI PLC % / Imperial Tobacco % / Intercont Hotels % / No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol Intertek Group % / Intl. Cons. Air Grp % / ITV % / Johnson Matthey PLC % / Kingfisher % / Land Sec R.E.I.T % / Legal & General % / Lloyds Banking Grp % / LSE Group % / Marks & Spencer % / Meggitt % / Melrose % / Mondi % / Morrison Supermkts % / National Grid % / Next % / Old Mutual % / Pearson % / Persimmon Plc % / Petrofac % / Prudential % / Randgold Resources % / Reckitt Benck Grp % / Reed Elsevier PLC % / Resolution NPV % / Rexam % / Rio Tinto % / Rolls-Royce Hldgs % / Royal Bk Scotl Gr % / Royal Dutch Shell-A % / Royal Dutch Shell-B % / RSA Insur Grp % / SABMiller % / Sage Grp % / Sainsbury % / Schroders % / Severn Trent % / Shire % / Smith & Nephew % / Smiths Group % / Sports Direct % / SSE % / Standard Chartered % / Standard Life % / Tate & Lyle % / Tesco PLC % / Travis Perkins % / TUI Travel % / Tullow Oil % / Unilever % / United Utilities Gr % / Vedanta Resources % / Vodafone Grp % / Weir Group % / Whitbread % / William Hill % / Wolseley % / WPP % / AEX AMSTERDAM Air France - KLM % / Aegon % / Ahold % / Akzo Nobel % / ArcelorMittal Reg % / ASML Hldg % / Corio % / DSM % / Fugro % / Gemalto % / Heineken % / ING Groep % / Koninklijke KPN NV % / PostNL % / Roy.Philips % / Randstad Holding % / Reed Elsevier NV % / Royal Dutch Shell-A % / Royal Imtech % / SBM Offshore % / TNT Express % / Unibail-Rodamco % / Unilever Cert % / Wolters Kluwer % / Ziggo % / MIB30 MILAN A2A % / Ansaldo Sts % / Atlantia % / Autogrill % / Azimut Holding % / Banca Mps % / Banco Popolare % / Bca Pop. Emilia R % / Bca Pop. Milano % / Buzzi Unicem % / Campari % / CNH Industrial % / Diasorin % / Enel % / Enel Green Power % / Eni % / Exor % / Ferragamo % / Fiat % / Finmeccanica % / Fondiaria-Sai % / Generali % / GTECH % / Intesa Sanpaolo % / Luxottica Group % / Mediaset % / Mediobanca % / Mediolanum % / Parmalat % / Pirelli & C % / Prysmian % / Saipem % / Snam % / Stmicroelectronics % / Telecom Italia % / Tenaris % / Terna % / Tod s % / UBI Banca % / Unicredit % / World Duty Free % / IBEX35 MADRID Abertis % / Acciona % / Acerinox % / ACS % / Amadeus IT Hold -A % / ArcelorMittal Reg % / Banco Sabadell % / Banco Santander % / Bankinter % / BBVA % / Bco Popular Espanol % / Bolsas y Mercados % / Caixabank % / DIA % / Ebro Foods % / Enagas % / Endesa % / Ferrovial % / Fomento Constr % / Gas Natural SDG % / Grifols A % / Iberdrola % / Inditex % / Indra Sistemas -A % / Intl. Cons. Air Grp % / Jazztel % / Mapfre % / Mediaset Espana % / OHL % / Red Electrica Corp % / REPSOL % / Sacyr % / Tecnicas Reunidas % / Telefonica % / Viscofan % / BEL20 BRUXELLES Ackermans % / Ageas % / Anheus.-Busch InBev % / Befimmo % / Bekaert % / Belgacom % / Cofinimmo % / Colruyt % / D Ieteren % / Delta Lloyd % / Elia System Op % / GBL % / GDF Suez % / Groupe Delhaize % / KBC Gr % / Solvay % / Telenet Group Hold % / ThromboGenics % / UCB % / Umicore % / RTX MOSCOU FGC UES / Gazprom / LUKOIL / MMC Norilsk Nickel / NOVATEK / Rosneft Oil / RosteleCom / RusHydro / Russian Grids / Sberbank % / Severstal / Surgutneftegas / Uralkaliy / VTB Bank / DOW JONES NEW YORK M % * / American Express % * / AT&T % * / Boeing Co % * / Caterpillar % * / Chevron % * / Cisco Systems % * / Coca-Cola Co % * / Du Pont Nemours&Co % * / Exxon Mobil % * / General Electric % * / Goldman Sachs Group % * / Home Depot % * / IBM % * / Intel % * / Johnson & Johnson % * / JPMorgan Chase % * / McDonald s % * / Merck % * / Microsoft % * / Nike -B % * / Pfizer % * / Procter&Gamble % * / Travlr Comp % * / Unitedhealth Group % * / Utd Technologies % * / Verizon Comm % * / Visa-A % * / Wal-Mart Stores % * / Walt Disney Disney % * / SP 500 NEW YORK M % * / Abbott Laboratories % * / AbbVie % * / Abercrombie Ftch-A % * / Accenture % * / ACE N % / Actavis % * / Adobe Systems % * / ADT Corporation % * / Aes % * / Aetna % * / AFLAC % * / Agilent Tech % * / AGL Resources % * / Air Prod.&Chemicals % * / Airgas Inc % * / Akamai Technologies % * / Alcoa % * / Alexion Pharm % * / Allegheny Tech %* / Allergan % * / Allstate % * / Altera Corp % * / Altria Group % * / Am Electric % * / Amazon.Com %* / Ameren % * / American Express % * / American Intl Group % * / American Tower REIT % * / Ameriprise Fincl % * / AmerisourceBergen % * / AMETEK % * / Amgen % * / Amphenol-A % * / Anadarko Petroleum % * / Analog Devices % * / Aon % * / Apache % * / Apple % * / Applied Materials % * / Aptmnt Inv REIT-A % * / Archer-Daniels Mid % * / Assurant % * / AT&T % * / Autodesk Inc % * / Automatic Data Proc % * / Autonation % * / Autozone % * / Avalonbay Com REIT % * / Avery Dennison % * / Avon Products % * / Baker Hughes Inc % * / Ball % * / Bank of America % * / Bank of NY Mellon % * / Baxter Internationa % * / BB&T % * / Beam % * / Becton Dickinson&Co % * / Bed Bath & Beyond % * / Bemis Co % * / Berkshire Hathawy-B % * / Best Buy % * / Biogen IDEC % * / Blackrock % * / Boeing Co % * / BorgWarner % * / Boston Prop REIT % * / Boston Scientific % * / Bristol Myers Squib % * / Broadcom-A % * / Brown Non Vtg-B % * / C.H.Robinson Wldwde % * / CA % * / Cablevision NY-A % * / Cabot Oil & Gas % * / Cameron Intl % * / Campbell Soup % * / Capital One Finl % * / Cardinal Health % * / CareFusion % * / CarMax % * / Carnival % * / Caterpillar % * / CBRE Group-A % * / CBS-B % * / Celgene Corp % * / Centerpoint Energy % * / CenturyLink % * / Cerner Corp % * / CF Industries Hldg % * / Charles Schwab % * / Chesapeake Energy % * / Chevron % * / Chipotle Mexican % * / Chubb % * / Cigna Corp % * / Cincinnati Financl % * / Cintas % * / Cisco Systems % * / Citigroup % * / Citrix Systems % * / Cliffs Natural Res % * / Clorox Co % * / CME Group-A % * / CMS Energy Corp % * / Coach % * / Coca-Cola Co % * / Coca-Cola Entpr % * / Cognizant Tech So-A % * / Colgate-Palmolive % * / Comcast-A % * / Comerica Inc % * / Computer Sciences % * / ConAgra Foods % * / ConocoPhillips % * / Consol Energy % * / Consolidated Edison % * / Constellation Brd-A % * / Corning Inc % * / Costco Whsl % * / Covidien % * / CR Bard % * / Crown Castle Intl % * / CSX % * / Cummins % * / CVS Caremark % * / D R Horton % * / Danaher % * / Darden Restaurants % * / DaVita Hlth Care % * / Deere & Co % * / Delphi Automotive % * / Delta Air Lines % * / Denbury Resources % * / Dentsply Intl % * / Devon Energy % * / Diamond Offshore % * / DIRECTV % * / Discover Fncl Srvcs % * / Discovery Comm-A % * / Dollar General % * / Dollar Tree % * / Dominion Res % * / Dover Corp % * / Dow Chemical % * / Dr Pepper Snap % * / Dte Energy % * / Du Pont Nemours&Co % * / Duke Energy % * / Dun & Bradstreet % * / E TRADE Fncl % * / Eastman Chemical % * / Eaton Corp -NPV % * / EBay % * / Ecolab Inc % * / Edison Intl % * / Edwards Lifescns % * / Electronic Arts % * / Eli Lilly & Co % * / EMC % * / Emerson Electric % * / Ensco -A % * / Entergy % * / EOG Resources % * / EQT % * / Equifax Inc % * / Equiy Res REIT-SBI % * / Estee Lauder-A % * / Exelon % * / Expedia % * / Expedit Intl Wash % * / Express Scrpts Hldg % * / Exxon Mobil % * / F5 Networks % * / Family Dollar Store % * / Fastenal % * / Fedex % * / Fidelity National % * / Fifth Third Bancorp % * / First Solar % * / Firstenergy % * / Fiserv Inc % * / FLIR Systems % * / Flowserve % * / Fluor (new) % * / FMC Corp % * / FMC Technologies % * / Ford Motor % * / Forest Laboratories % * / Fossil Group % * / Franklin Resources % * / Freeport Mcmoran % * / Frontier Comm-B % * / GameStop-A % * / Gannett Co % * / 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Smucker % * / Johnson & Johnson % * / Johnson Controls % * / Joy Global % * / JPMorgan Chase % * / Juniper Networks % * / Kansas City So % * / Kellogg % * / Keycorp % * / Kimberly-Clark % * / Kimco Realty REIT % * / Kinder Morgan-P % * / KLA-Tencor % * / Kohl s % * / Kraft Foods Grp % * / Kroger % * / L-3 Communications % * / Laboratory Corp % * / Lam Research Corp % * / L Brands % * / Legg Mason % * / Leggett & Platt % * / Lennar-A % * / Leucadia National % * / Life Tech % * / Lincoln Natl % * / Linear Technology % * / Lockheed Martin % * / Loews % * / Lorillard % * / Lowe s Com % * / LSI % * / Lyondellbasell Ind % * / M&T Bank % * / Macerich REIT % * / Macy s Inc % * / Marathon Oil % * / Marathon Petro % * / Marriott Intl-A % * / Marsh & McLennan % * / Masco % * / MasterCard-A % * / Mattel % * / McCormick Non Vtg % * / McDonald s % * / McGraw Hill Fin % * / Mckesson % * / Mead Johnson % * / MeadWestvaco % * / Medtronic % * / Merck % * / Metlife % * / Michael Kors % * / Microchip Tech 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% * / Petsmart % * / Pfizer % * / PG&E % * / Philip Mrrs Int % * / Phillips % * / Pinnacle West Cap % * / Pioneer Natural Res % * / Pitney Bowes % * / Plum Crk Timb REIT % * / PNC Finl Ser % * / PPG Industries % * / PPL % * / Praxair % * / Precision Castparts % * / Priceline.com % * / Principal Financial % * / Procter&Gamble % * / Progressive (Ohio) % * / Prologis REIT % * / Prudential Financl % * / Publ Svcs Enterpr % * / Public Storage REIT % * / PulteGroup % * / PVH % * / QEP Resources % * / Qualcomm % * / Quanta Services % * / Quest Diagnostics % * / Ralph Lauren-A % * / Range Resources % * / Raytheon % * / Red Hat % * / Regeneron Pharma % * / Regions Financial % * / Republic Services % * / Reynolds American % * / Robert Half Intl % * / Rockwell Automation % * / Rockwell Collins % * / Roper Industries % * / Ross Stores % * / Rowan Companies -A % * / Ryder System % * / Safeway Inc % * / Salesforce.com % * / Sandisk % * / SCANA % * / Schlumberger % * / Scripps Ntwks-A % * / Seagate Technology % * / Sealed Air % * / Sempra Energy % * / Sherwin-Williams Co % * / Sigma-Aldrich % * / Simon Prp Grp REIT % * / SLM % * / Snap-On % * / Southern Co % * / Southwest Airlines % * / Southwestern Energy % * / Spectra Energy % * / St Jude Medical Inc % * / Staples % * / Starbucks %* / State Street % * / Stericycle % * / Stnly Blck&Deck % * / Strw Htl Res Wrlwd % * / Stryker % * / Suntrust Banks Inc % * / Symantec % * / Sysco % * / T Rowe Price Grp % * / Target % * / TE Connectivity % / Teco Energy % * / Tenet Healthcare % * / Teradata % * / Teradyne % * / Tesoro % * / Texas Instruments % * / Textron Inc % * / The Western Union % * / Thermo Fisher Scien % * / Tiffany & Co % * / Time Warner % * / Time Warner Cbl % * / Tjx Cos % * / Torchmark Corp % * / Total Syst Service % * / Transocean N % / lundi 25 novembre ACTIONS EUROPE-MONDE PAGE

20 Travlr Comp % * / TripAdvisor % * / Twenty-First Cent-A % * / Tyco Intl N % / Tyson Foods -A % * / Union Pacific % * / United Parcel Svc-B % * / Unitedhealth Group % * / Unum % * / Urban Outfitters % * / US Bancorp % * / US Steel % * / Utd Technologies % * / Valero Energy % * / Varian Med Systems % * / Ventas REIT % * / Verisign % * / Verizon Comm % * / Vertex Pharmaceutic % * / VF % * / Viacom-B % * / Visa-A % * / Vor Rlt Tr REIT-SBI % * / Vulcan Materials % * / Wal-Mart Stores % * / Walgreen % * / Walt Disney Disney % * / Washington Post -B % * / Waste Management % * / Waters % * / WellPoint % * / Wells Fargo % * / Western Digital % * / Weyerhaeuser REIT % * / Whirlpool % * / Whole Foods Market % * / Williams Companies % * / Windstream Hldgs % * / Wisconsin Energy % * / WPX Energy-A % * / WW Grainger % * / Wyndham Worldwide % * / Wynn Resorts % * / Xcel Energy % * / Xerox Corp % * / Xilinx % * / XL Group % * / Xylem % * / Yahoo % * / Yum Brands % * / Zimmer Hldgs % * / Zions 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Wharf (Hldgs) % / KOSPI 50 SÉOUL AmoreG % / AMOREPACIFIC % / BS Finl Grp % / Daewoo Engr & Const % / Doosan Hvy Ind % / DSME % / Emart % / HANA FINL GR % / Hanjin Sh Hldg % / HANWHA LIFE % / Hyundai Eng & Cons % / HYUNDAI GLOVIS % / Hyundai Heavy Ind % / Hyundai Merchant % / Hyundai Mobis % / Hyundai Motor % / HYUNDAI STEEL % / Indl Bank Of Korea % / Kangwon Land % / KBFinancialGrp % / Kepco % / Kia Motors % / Korea Zinc % / KT % / KT&G Corp % / DAIICHI SANKYO % / Daikin Industries % / Daito Trust Cons % / DAIWA HOUSE IND % / Daiwa Sec Grp % / Denso % / Eisai Co Ltd % / Fast Retailing % / Fujitsu % / Hoya % / INPEX % / Isuzu Motors % / ITOCHU % / JFE Holdings % / JGC Corp % / Kansai El Power % / Keyence Corp % / Kirin Holdings % / Kubota Corp % / Kyocera % / M bishi Chem Hldgs % / Marubeni Corp % / Mitsubi Heavy Ind % / Mitsubishi Electric % / Mitsui Fudosan Co % / MS&AD Insurance % / Murata Mfg % / Nidec % / Nikon Corp % / Nintendo Co Ltd % / Nitto Denko Corp % / ORIENTAL LAND % / ORIX CORP % / OSAKA GAS % / Otsuka Hldgs % / Resona Holdings % / RICOH % / SECOM % / Sekisui House % / SMC Corp % / SUMITOMO CORP % / Sumitomo El Ind % / Sumitomo Metal Mng % / Sumitomo Realty Dev % / Suzuki Motor % / T&D Holdings % / Tokyo Electr Power % / Tokyo Electron % / TOKYO GAS % / Toray Ind Inc % / UNICHARM % / West Japan Railway % / Yamada Denki % / YAMATO HOLDINGS % / YAMATO HOLDINGS % / HSI HONG KONG AIA Group % / Bank of China -H % / Belle Intl Hldgs % / Bk of Comm -H % / Bk of East Asia % / BOC Hong Kong % / Cathay Pac Airways % / Ch Shenhua Engy -H % / Cheung Kong (Hldgs) % / China Coal Energ-H % / LG CHEM % / Lg Corp % / LG Display % / LG Electronics % / LG Hhold & Health % / LOTTE CHEMICAL % / LOTTE SHOPPING % / Ncsoft % / NAVER % / OCI % / POSCO % / S-Oil % / Samsung C&T % / Samsung Card % / Samsung Electro-M % / Samsung Electron % / Samsung Engineering % / Samsung Fire & M % / Samsung Heavy Ind % / SAMSUNG LIFE % / Samsung SDI % / Samsung Sec % / Shinhan Fin Grp % / SK Holdings % / SK hynix % / SK Innovation % / Sk Telecom % / Woori Fin Hldgs % / STRAITS TIMES SINGAPOUR CapitaLand % / CapitaMalls Asia % / CapitaMall Trust % / Citydev % / ComfortDelGro Corp % / DBS Group Hldgs % / Genting Spore % / Glb Logistic Pp % / Golden Agri-Resourc % / Hongkong Land Hldgs % / Hutchison Port % / Jardine Cycle &Carr % / Jardine Math.Hold % / Jardine Strategic % / Keppel Corp % / Neptune Orient Line % / Noble Group % / Olam Intl % / OCBC % / Sembcorp Ind % / SembCorp Marine % / SIA Engineering Co % / Singapore Airlines % / Singapore Exchange % / Spore Press Hldgs % / Spore Tech Eng % / SingTel % / StarHub % / Utd Overseas Bk Ltd % / Wilmar Intl % / BOVESPA SAO PAULO All Amer Lat NM % / Ambev Pfd / Anhanguera Educ NM % / B2W Cia Digital NM % / Banco do Brasil NM % / BMF Bovespa NM % / BR Malls Part NM % / BR Properties NM % / Bradesco N % / Bradesco Pfd N % / Bradespar Pfd N % / Braskem Pfd-A N % / BRF NM % / Brookfield NM % / CCR NM % / Cemig N % / Cemig Pfd N % / CESP Pfd-A N / CESP Pfd-B N % / CETIP NM % / Cia Bras Pfd N % / Cia Hering NM % / Cielo % / Comgas Pfd-A % / Copel Pfd-B N % / Cosan NM % / CPFL Energia NM % / Eletrobras N % / Eletrobras Pfd-B N % / Eletropaulo Pfd N % / Embraer NM % / Embratel Par % / Embratel Par Pfd % / Energias do Brsl NM % / Fibria NM % / Gafisa NM % / Gerdau Pfd N % / Hypermarcas NM % / Inepar Pfd N % / Itausa Pfd N % / Itauunibanco Pfd N % / JBS NM % / Klabin Pfd N % / Kroton Educat NM % / Light NM % / Localiza Rent NM % / Loja Americanas Pfd % / Lojas Renner NM % / Marfrig NM % / MMX Mineracao NM % / Natura Cosmetics NM % / Oi N % / Oi Pfd N % / Petroleo Bras Pfd % / Rossi NM % / Sabesp NM % / Santander Br Uts N % / Sid Nacional % / Souza Cruz % / Suzano Papel Pfd-A % / Telefonica Br Pfd % / Tim Part NM % / Tran Paulsta Pfd N % / Ultrapar NM % / Usiminas N % / Usiminas Pfd-A N % / Vale N % / Vale Pfd-A N % / Vanguarda Agro NM % / No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. No. val. Nom Clôture +/-% P/E Yield H/B 52S Vol. MÉTAUX PRÉCIEUX Argent (NY Mercantile Exchange - Comex) USD/once [28.35 g] / / / / / Chiffre d affaire 410 Contrats ouverts 601 Palladium (NY Mercantile Exchange - Globex) USD/once [28.35 g] / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Platine (NY Mercantile Exchange - Globex) USD/once [28.35 g] / / / / / Chiffre d affaire 7860 Contrats ouverts Or (NY Mercantile Exchange - Comex) USD/once [28.35 g] / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts MÉTAUX/BIENS INDUSTRIELS Aluminium Highgrade (London Metal Exchange) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 2136 Contrats ouverts 1831 Cotton (NY Mercantile Exchange Globex) USD/livre [453.6g] lb / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Cuivre Grade A (London Metal Exchange) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 3 Contrats ouverts 2575 Etain (London Metal Exchange) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 3 Contrats ouverts 125 Laine (Sydney Futures Exchange) AUD/kg kg / / / / / Chiffre d affaire 0 Contrats ouverts 0 Nickel (London Metal Exchange) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 3 Contrats ouverts 923 Plomb (London Metal Exchange) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 259 Contrats ouverts 1443 No. Val. Matière première Clôture TAUX SWAP 2 ans 3 ans 4 ans 5 ans 7ans 10 ans FRANC SUISSE EURO LIVRE STERLING DOLLAR AMERICAIN TAUX LIBOR Jour ouvrable 1 mois 3 mois 6 mois 12 mois FRANC SUISSE EURO LIVRE STERLING DOLLAR AMERICAIN YEN INDICES DE RÉFÉRENCE Taux d'intérêt Clôture Echéance Rendement Suisse (10 ans) USA (10 ans) USA (30 ans) Allemagne (10 ans) Angleterre (10 ans) France (10 ans) Italie (10 ans) Espagne (10 ans) OBLIGATIONS Indices obligataires Valeur du marché Valeur nominale Mio. Fr Veille Mio. Fr. Veille Indice Swiss-Bond SWX Veille Clôture % jour % YtD Rendement En Bourse Débiteurs nationaux Débiteurs étrangers Total Hors Bourse Débiteurs nationaux Débiteurs étrangers Total Chiffre d affaires global OBLIGATIONS MATIÈRES PREMIÈRES (SPOTS) Zinc Highgrade (Singapore Exchange - Derivatives Trading) USD/tonne / / / / / Chiffre d affaire 0 Contrats ouverts 0 AGRICULTURE Avoine (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/14.51kg] bsh / / / / / Chiffre d affaire 316 Contrats ouverts 7559 Blé (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/27.22kg] bsh / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Cacao (NYE - ICE Futures US Inc) USD/10 tonnes / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Café (NYE - ICE Futures US Inc) USD/livre [453.6 g] lb / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Café Robusta (NYSE Euronext LIFFE) USD/t - 10 tonnes / / / / / Chiffre d affaire 0 Contrats ouverts Maïs (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/25.40 kg] bsh / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Orange, jus (NYE - ICE Futures Inc) USD/livre [453.6 g] lb / / / / / Chiffre d affaire 1211 Contrats ouverts Riz (Chicago Board Of Trade) USD/100 livres [45.36 kg] cwt / / / / / Chiffre d affaire 350 Contrats ouverts 8236 Soja, grains (Chicago Board Of Trade) USD/boisseau [35.24 l/27.22 kg] bsh / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Soja, huile (Chicago Board Of Trade) USD/livre [453.6g] lb / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts No. Val. Matière première Clôture Soja, farine (Chicago Board Of Trade) USD/tonne tonnes / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Sucre, No. 11 (NYE - ICE Futures Inc) USD/livre [453.6 g] livres / / / / / Chiffre d affaire 3 Contrats ouverts 5 Sucre blanc (NYSE - Euronext LIFFE) USD/tonne - 5 tonnes / / / / / Chiffre d affaire 0 Contrats ouverts ENERGIE NYFE Continuous Commodity Index (NY ICE Futures) Pétrole brut (WTI Light Sweet Crude Oil - London ICE Futures) USD/baril [ l] bbl / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Huile de chauffage (NY Mercantile Exchange Globex) USD/US gallon [3.785 l] gallons / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Essence sans plomb (NY Mercantile Exchange) USD/US gallon [3.785 l] gallon / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts Gaz naturel (NY Mercantile Exchange) USD/MMBTU [1.05 GJ] MMBTU / / / / / Chiffre d affaire Contrats ouverts CO2 (Europena Climate Exchange, Londres) EUR/tonne tonnes / / / / / Chiffre d affaire 2746 Contrats ouverts Charbon Rotterdam (ICE Futures Europe, Londres) USD/tonne - 5 tonnes / / / / / Chiffre d affaire 1 Contrats ouverts 9570 No. Val. Matière première Clôture No. Val. Date Veille Ouverture H/B jour Vol. Cloture Variation No. Val. Date Veille Ouverture H/B jour Vol. Cloture Variation No. Val. Date Veille Ouverture H/B jour Vol. Cloture Variation SBI AAA-BBB T SBI Dom AAA-BBB T SBI DNG AAA-BBB T SBI DG AAA-BBB T SBI D AAA-BBB 1-3 T SBI D AAA-BBB 3-5 T SBI D AAA-BBB 5-7 T SBI D AAA-BBB 7-10T SBI D AAA-BBB 10+ T SBI FOR AAA-BBB T SBI FS AAA-BBB T SBI FG AAA-BBB T SBI FC AAA-BBB T SBI F AAA-BBB 1-3 T SBI F AAA-BBB 3-5 T SBI F AAA-BBB 5-7 T SBI F AAA-BBB 7-10T SBI F AAA-BBB 10+ T Indice Swiss-Liquid Credit Suisse Index % jour % YtD Swap Rendement Echéance LSI Total Index LSI AAA Index LSI AA Index LSI A Index LSI BBB Index LSI Public Index LSI Financial Index LSI Industria Index LSI Utility Index DEVISES DEVISES PRINCIPALES (Cours de référence à 18h30) 1 CHF 1 EUR 1 USD 1 GBP 100 JPY Suisse (CHF) Euro (EUR) USA (USD) Royaume-Uni (GBP) Japon (JPY) Canada (CAD) Australie (AUD) AUTRES DEVISES (Cours de référence à 18h30) 1 CHF 1 EUR 1 USD 1 GBP 100 JPY Europe/Afrique Suède (SEK) Norvège (NOK) Danemark (DKK) Tchéquie (CZK) Hongrie (HUF) Pologne (PLN) Russie (RUB) Turquie (TRY) Egypte (EGP) Afrique du Sud (ZAR) Asie/Moyen-Orient/Pacifique Israël (ILS) Arabie Saoudite (SAR) Inde (INR) Thaïlande (THB) Singapour (SGD) Chine (CNY) Hong Kong (HKD) Corée du Sud (KRW) Nouvelle Zélande (NZD) Amérique Centrale / Amérique du Sud Mexique (MXN) Argentine (ARS) Brésil (BRL) Chili (CLP) DEVISES À TERME Veille Ouverture H/B jour Clôture Variation Franc suisse (CME) Mio.Fr.; Cent/Fr / / / Chiffre d affaire 110 ; Contrats ouverts Euro (CME) Mio. Euro; Cent/Euro / / / Chiffre d affaire 128 ; Contrats ouverts Livre sterling (CME) Mio. ; Cent/ / / / Chiffre d affaire 2598 ; Contrats ouverts Dollar Index (NYCE) Index 1000 $ / / / Chiffre d affaire ; Contrats ouverts Yen (CME) 12.5 Mio. Yen; Cent/Yen / / / Chiffre d affaire ; Contrats ouverts Dollar canadien (CME) 0,1 Mio. $ can.; Cent/$ / / / Chiffre d affaire ; Contrats ouverts COURS DTS No. Val Monnaie Veille Clôture FRANC SUISSE EURO LIVRE STERLING DOLLAR YEN MATIÈRES PREMIÈRES (FUTURES) MÉTAUX PRÉCIEUX Argent (Comex) USD/once [28.35 g] Palladium (Nymex) USD/once [28.35 g] Platine (Nymex) USD/once [28.35 g] Or (Comex) USD/once [28.35 g] MÉTAUX Cuivre (LME) USD/tonne Etain (LME) USD/tonne Nickel (LME) USD/tonne Zinc (LME) USD/tonne ENERGIE Pétrole - North Sea Brent Crude Oil (IET) USD/baril [ l] bbl Pétrole - Light Sweet Crude Oil (Nymex) USD/baril [ l] bbl C02 (ECX) EUR/tonne 4.43 DEVISES - FUTURES - OBLIGATIONS lundi 25 novembre ACTIONS EUROPE-MONDE PAGE Source de données

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