Caractérisation du Secteur Agro-Industriel, Agroalimentaire au Maroc

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1 Plateforme de Coopération Espagne-Maroc pour le Renforcement des Capacités d Innovation dans le Secteur Agroalimentaire Caractérisation du Secteur Agro-Industriel, Agroalimentaire au Maroc Innovación y Tecnología

2 1. INTRODUCTION Le projet PLATE-FORME DE COOPÉRATION ESPAGNE-MAROC POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS D INNOVATION DANS LE SECTEUR AGRO- ALIMENTAIRE (AGRO+) a été créé sur la base de la nécessité d intégrer le développement compétitif et patronal des entreprises du secteur Agro-alimentaire de caractère industriel dans les deux bords du détroit de Gibraltar (l Andalousie et nord du Maroc), lequel est un secteur clef pour le développement compétitif pour les deux régions. Bien qu il existe déjà certaine activité au niveau patronal dans ce secteur dans le cadre de projets de développement, AGRO+ présente un caractère innovateur en impliquant des participants à deux niveaux, d un côté au niveau macro avec la participation des agents de soutien au système d innovation et, d un autre côté, au niveau micro, en impliquant directement des entreprises du secteur. Le domaine d intervention du projet au Maroc se concentre dans la région de Tanger- Tétouan. Cette région a une situation géographique stratégique, puisqu elle est située dans l extrême nord-ouest du Maroc, à 14 km du détroit de Gibraltar. D autre part, elle se définit comme une des premières régions réceptrices d invertissement dans le Royaume du Maroc, ce qui fait d elle une bénéficiaire propre pour le développement d une stratégie d innovation et compétitivité de ses entreprises. D autre part, le projet porte aussi sur la Région Orientale du Maroc, zone d influence de la CGEM Oriental et, enfin, au niveau espagnol, le projet comprend toute l Andalousie. Dans ce contexte, l objectif du projet AGRO+ de créer un environnement approprié pour définir des stratégies compétitives d innovation et leur intégration dans les entreprises du secteur agro-alimentaire marocain, afin de générer des capacités dans les entreprises pour améliorer leur compétitivité et positionnement vers l innovation (aussi bien des agents clés du secteur que des entreprises), ainsi que l amélioration de leur connaissance sur le développement de structures de soutien à l innovation.

3 2. LES SYSTÈMES PRODUCTIFS DU SECTEUR AGRO-ALIMENTAIRE 2.2. Les systèmes productifs du secteur agro-alimentaire du Nord du Maroc Le Maroc et son lien à l Union européenne et à l Espagne Le Maroc se situe au nord-est de l Afrique. Il est délimité à l est par l Algérie et au sud par le Sahara occidental (dont l appartenance est revendiquée par le Maroc, bien que celle-ci n a pas été reconnue encore officiellement) et, au nord, seulement les 12 km du détroit de Gibraltar le sépare du continent européen. Il a une superficie approximative de km 2 ( km 2 y compris le Sahara occidental) et km de côte (entre le Mer Méditerranée au nord et l océan Atlantique à l ouest). Le climat dominant est le méditerranéen, bien qu il est un peu plus tempéré à l ouest et nord-est par l influence de l océan Atlantique. D autre part, à mesure qu il avance vers l intérieur, et influencé par le désert, l aridité du climat augmente. Dans le dernier recensement officiel, réalisé en 2004, sa population était de habitants, desquels 55,1 % correspond à la population urbaine. La population féminine représente 50,7% de la population. Cependant, et selon les dernières estimations réalisées pour 2009, la population marocaine s éleve à d habitants. Il convient de souligner la jeunesse de sa population, de telle sorte que 31% se situe en dessous de 15 ans et l augmentation de son espérance de vie, qui a passée de 65 and en 1987 à 71,8 ans en Le modèle de gouvernement est la monarchie constitutionnelle exécutive, dans laquelle le roi rassemble des pouvoirs étendus et il est un élément fondamental dans le gouvernement du pays, en nommant au Premier ministre et aux ministres sur la requête de celui-ci. L économie marocaine est caractérisée par l importance du secteur agricole, qui représente autour de 15% du produit intérieur brut (PIB), mais qui, en plus, a une grande influence sur le reste de l économie. Au sujet du secteur industriel, il représente environ 29% du PIB, son importance diminue. Quant aux industries qui appartient à la manufacture, ils se situent environ 15% du PIB et les branches les plus importantes de

4 cette industrie sont l industrie des produits chimiques, l industrie agro-alimentaire et l industrie textile et du cuir. Finalement, il convient de souligner l importance que les services acquièrent, qui ressortent notamment dans les dernières années par leur dynamisme, le tourisme, le transport, les moyens de communication, et les services d intermédiation financière et immobilière. De plus, le Maroc fait partie de la plupart des organismes internationals les plus remarquables comme le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement et la Banque Arabe pour le développement economique en Afrique. D autre part, une politique d ouverture économique a été effectué au cours des dernières années, laquelle est reflété dans la signature d accords commerciaux internationaux, en soulignant ceux signés avec les Etats-Unis, la Turquie, les pays de l Accord d Agadir (Égypte, Jordanie et Tunisie) et l Union européenne. Relations commerciales du Maroc avec l Union européenne et l Espagne Les relations actuelles entre l UE et le Maroc s érigent sur la base d une série d accords signés entre les deux parties, comme l Accord de Coopération de 1976, le Protocole d Adaptation Technique de mai 1988, le Processus de Barcelone de 1995 et l Accord d Association entre l UE et le Maroc de En plus, en 2009 un Statut Avancé, qui a représenté une intégration progressive de l économie marocaine dans celle de l UE. Tout cela s est répercuté sur un accroissement notable des relations économiques et commerciales entre le Maroc et l UE. De cette façon, depuis l entrée en vigueur de l Accord Association entre l UE et le Maroc de 2000, les droits de douane et taxes d effet équivalent applicables à l importation de produits marocains par l Union Européenne ont été suprimés (sauf pour une liste de produits agroindustriels inclus dans l annexe I de l Accord pour lesquels le droit de douane est maintenu). De plus, en 2003 un Accord a été signé pour la libéralisation des échanges de produits agricoles, agro-alimentaires et produits de la pêche entre le Maroc et l UE. D autre part, le Maroc a accepté l ouverture des

5 négociations pour la libération des produits agricoles, agricoles transformés et de la pêche. En 2010 un nouveau Accord d Association sur agriculture a été signé entre le Maroc et l UE, qui a été adopté par le Conseil de Ministres du Maroc en 2011 et par le Parlement européen en Cet Accord visait à renforcer la situation des exportateurs européens face à celle des pays tiers dans le marché marocain et, particulièrement, dans le secteur des produits agricoles transformés. Au sujet des exportations de produits agricoles et agro-alimentaires du Maroc à l UE, l Accord considère la libéralisation immédiate du 55% des importations en provenance du Maroc, ainsi que des améliorations dans les concessions dans le secteur des fruits et légumes. De cette façon, après 10 ans de son entrée en vigueur, plusieurs soussecteurs du secteur agro-alimentaire seront libérés (sauf quelques exceptions), y compris les fruits et légumes (frais et en conserve), les produits laitiers, les graines oléagineuses et les céréales et la pêche. Malgré cela, il est prévu que le bénéfice immédiat pour le Maroc soit environ 67% de la valeur des exportations des produits frais, 98% pour l agro-industrie et 100% pour l offre de la pêche. De cette façon, le principal associé commercial du Maroc est l Union européenne, qui est origine de plus de la moitié de ses importations et destination de 75% de ses exportations. Dans l UE, la France a été traditionellement le principal associé commercial du Maroc en représentant 15,45% de ses importations et 24,52% de ses exportations, suivie de l Espagne. Au cours des dernières années, les relations commerciales entre l Espagne et le Maroc ont été intensifiés, de telle manière que autant des ventes que des achats espagnoles à ce pays ont augmentés à un rythme annuel plus supérieur à celui des exportations et importations espagnoles totales. Par conséquent, le Maroc a été constitué comme le principal marché de l exportation espagnole à l Afrique, très loin des autres pays. Par communautés autonomes, l Andalousie a été la deuxième Communauté Autonome qui a exporté le plus au Maroc pendant l année 2009, avec un total de 518 millions d euros environ, précédée par la Catalogne et suivie de loin par la Galice avec 369 millions d euros. Au sujet des relations commerciales entre le Maroc et l Andalousie, au cours de l année 2009 il a été constaté que Cadix est la principale province exportatrice au Maroc avec 37% des exportations andalouses, suivie de loin par Séville avec 22%, Cordoue et Malaga (les deux avec 10%). En tenant compte l échange de produits, les principaux produits exportés par l Andalousie au Maroc ont été les machines et appareils mécaniques (en représentant 15% des exportations), les combustibles et huiles minérales (13%) et le cuivre et les produits manufacturés avec celui-ci (11%). Au contraire, les principales importations réalisées par l Andalousie du Maroc ont été les

6 poissons, crustacés et mollusques (44%), suivis de loin des légumes et légumes secs (16%) et les vêtements (9%).

7 Un rapprochement au secteur agro-alimentaire marocain Comme il a été indiqué avant, le secteur agricole a un rôle fondamental dans l économie et société du Maroc en représentant environ 15% du PIB, 44% de l emploi (jusqu à 80% dans l environnment rural), entre 15% et 21% des exportations et 19% des importations, malgré la superficie agricole utile atteint un 13% de l étendue totale du pays. Actuellement, la pluplart des exploitations agraires marocaines sont petites, de telle manière que presque 70% des exploitations comptent sur moins de 5 ha (en représentant 24% de la superficie agricole utile). Celles de 5 à 20 ha constituent plus de 43% de la superficie agricole utile, et appartiennent au 25% des agriculteurs. Les propriétaires des exploitations de plus de 100 ha, qui constituent 8,7% de la superficie agricole utile et ne représent pas plus de 0,2% du total d exploitations. La production agricole marocaine est dominée par les céréales (particulièrement le blé dur), qui représentent environ 30% du total de la production agricole marocaine. Au sujet de la distribution des cultures, 62% est destiné aux céréales, 18% en jachère, 8% aux arbres fruitiers, 6% aux légumes, 2% aux pâtures. Cependant, les principales exportations agricoles du pays se concentrent sur les agrumes (26%), les fruits et légumes précoces (14%) et les conserves végétales (24%). Dans l ensemble, le secteur présente une productivité très basse, de telle manière que les rendements agricoles s estiment entre 30% et 70% des rendements potentiels, pour la pluplart des cultures. Comme de principales causes, il s estime la structure des exploitations agricoles, la courte formation de la main-d œuvre rural, les circuits obsolètes de commercialisation, le manque de techniques modernes de production, le manque de financement approprié, les prix établis pour les produits de base.

8 D autre part, la dépendance climatologique du secteur agricole et, par conséquent, de l économie marocaine, est due au poids de la production de céréales sur l ensemble des cultures. C est pourquoi l État a fait des efforts dans le développement de l irrigation, qui a permet de construire 90 barrages, qui permettent d irriguer plus d un million d hectares (12% de superficie agricole utile). Cependant, seulement 38,3% du total des exploitations sont irriguées, en générant en temps de bonnes conditions climatologiques 45% du PIC agricole et en temps de sécheresse 70%. En plus, les exploitations irriguées sont, principalement, grandes exploitations agricoles, caractérisées par modernes installations et qui destinent sa production principalement à l exportation. Ces exploitations produisent 80% des agrumes du pays (principal produit agricole d exportation avec la tomate), 35% des légumes et 15% des céréales. En ce qui concerne l élevage, depuis la campagne , il fait de résultats positifs, autant par l amélioration des terrains de pâturage et le renforcement des mesures d amélioration sanitaire pour le bétail, que pour l appui financier pour faciliter un approvisionnement régulier d aliment pour les animaux. De plus, il existe une pratique d autosuffisance alimentaire en ce qui concerne la production de viande rouge et blanche et le taux de couverture pour le lait se situe environ 90%. Quant au secteur de la pêche, le Maroc figure dans le premier rang de producteurs de poisson en Afrique, et comme vingt-cinquième au niveau international. La pêche côtière et hauturière sont celles qui ont un poids plus important dans la production du secteur. Les captures de la flotte côtière et artisanale sont destinées principalement à l approvisionnement des industries transformatrices, alors que celles de la pêche hauturière contribuent à l approvisionnement des marchés extérieur. La flotte hauturière est composée, principalement, par bateaux modernes et spécialisés qui sont destinés principalement à la capture de céphalopodes et fruits de mer. Cette activité destine sa production principalemente à l exportation

9 (principalement aux marchés européens et japonais) et génère environ 60% des revenus totaux du secteur de la pêche. L activité de la flotte côtière génère à peu près 70% du total de captures. Néanmoins, seulement 20% de cette production est destinée à la consommation locale, dont le destin est principalement l industrie de transformation et, en particulier, la production de farines de poisson (39,4%) et des conserves (15,3%). La pêche artisanale a un rôle social fondamental entre les habitants du littoral du Maroc à cause du nombre élevé de postes qu elle génère. En ce sens, les autorités développent diverses façons axées sur l améliration des conditions de vie et travail des pêcheurs qui travaillent dans ce sous-secteur. D autre part, le secteur de la pêche s ouvre de plus en plus à l extérieur, comme il se reflète à travers de la création de sociétés mixtes autant au niveau de la pêche extractive que de l industrie associée (conserverie, de congélation, etc.), ce qui permet d incorporer la technologie, la connaissance et la formation.

10 2.2.3 Caractéristiques générales de l industrie agro-alimentaire marocaine Le Maroc a développée une industrie de transformation des produits agricoles (industrie agro-alimentaire) pour augmenter la valeur ajoutée du secteur primaire, assurer l approvisionnement du marché intérieur et diversifier les produits à être exportés. Le secteur agroindustriel est caractérisé au Maroc actuellement par son développement continu. Actuellement l industrie agro-alimentaire marocaine a un rôle très important dans l économie marocaine, puisqu elle contribue avec 8% au PIB national. De cette façon, elle emploi 19% de la population active occupée dans l industrie, représente 24% de l ensemble des unités industrielles et environ 35% du total de la production des industries de transformation. Le secteur est caractérisé par une grande majorité de petites et moyennes entreprises qui génèrent peu de valeur ajoutée, devant une petite quantité d entreprises importantes (quelques-unes de l État), qui en plus attirent des invertissements étrangers importants. Néanmoins, au cours des dernières années, une multiplication du nombre d entreprises a eu lieu, aussi la rénovation ou développement de celles qui existent déjà (en faisant une promotion sur produits beaucoup plus adaptés aux nouvelles nécessités des consommateurs nationaux et étrangers) et la proportion d exportation de produits élaborés a augmentée (autant en valeur que en volume). Cela est dû, d une part, à qu il y a de plus en plus de marocaines intégrés dans un mode de vie moderne qui résident dans un environnement urbain, au sein de familles où les femmes travaillent et, par conséquent, elles consacrent de moins en moins temps à préparer des aliments, ce qui signifie que 70% du budget destiné chaque année à l acquisition de produits alimentaires correspond aux produits transformés importés ou, de plus en plus fréquemment, produits localement. D autre part, 71% sont des entreprises exportatrices (en représentant 20% des exportations industrielles du pays), ce qui implique un effort progressif satisfaire les garanties de qualité exigées dans les marchés de destination, en essayant de contrôler et unifier les processus de fabrication des produits. Les branches le plus productives de l industrie agro-alimentaire sont celles mises en relation avec la transformation de céréales, l industrie de produits laitiers, la fabrication des huiles et les graisses (de légumes et poissons) et l industrie de conserves (légumes et produits de la mer), bien que au cours de dernières années les industries

11 de boissons, de boulangerie-pâtisserie et de chocolaterie-confiserie ont été développées. Transformation de céréales: L industrie mise en relation avec les céréales se borne principalement à moudre le blé, l orge et le maïs pour produire de la farine, ainsi que a la production de dérivés du blé, comme les pâtes et le couscous. Au sujet du riz, généralement le travail ajouté dans les fabriques se borne à la mise en conserve. Industries des huiles et matières grises: En ce qui concerne l huile d olive, bien que l étendu de la superficie d oliveraie a été accrue depuis la fin des années 80, cet accroissement ne se reflète pas dans la production d huile, qui est du principalement à l augmentation de la demande des olives dans le marché national et international. En plus, l huile d olive est extraite dans des moulins à huile où les systèmes de procédés et commercialisation rendent difficile sa mise en marché face à la concurrence des produits étrangers (principalement ceux d origine espagnole) qui sont plus compétitifs du point de vue de la qualité et le prix. Industrie des produits laitiers: L industrie des produits laitiers est de plus en plus importante dans les branches de l industrie agro-alimentaire. Cela est dû, d une part, à l augmentation de la production du lait et, d autre part, à la diversification des produits derivés du lait. De plus, cette industrie est devenue la deuxième avec le nombre le plus élevé de personnes occupées (après les industries de la pêche) et la deuxième par valeur ajoutée (après les industries de boissons). La transformation du lait est réalisée auntant dans des entreprises que dans des coopératives, qui ont augmenté leur capacité de transformation dans les dernières années. Industrie des produits de pêche: 39% des captures de l année 2007 ont été destinées à la consommation fraîche, 21,5% à la congélation et 38,5% à produire des farines, de l huile et des conserves de poisson. Selon les derniers résultats de l enquête du Ministère de l Industrie, du Commerce et d Amélioration de l Économie (2004), le nombre d unités industrielles qui réalisent des opérations dans le secteur de la transformation des produits de pêche est estimé en 197 unités. Le valeur des exportations du secteur a atteint 543 million d euros et le nombre d employés permanents a été estimé à personnes. Dans le cas de la production de conserves de poisson, elle est destinée principalement à l exportation (surtout à l Europe), en générant des revenus de l ordre de 326 millions d euros. Industrie des fruits et légumes: Au Maroc, l industrie seulement traite une petite part de la production nationale des fruits et légumes (de 5 à 10% dans le cas des agrumes). Le valeur des exportation de cette ndustrie a été estimé à plus de 150 millions d euros dans l année 2004, alors que la production n a pas dépassée 208 millions d euros.

12 La région de Tanger-Tétouan La région de Tanger-Tétouan comporte les préfectures de Tanger-Asilah et de M diq- Fnideq et les provinces de Fahs-Anjra, Tétouan, Chefchaouen et Larache. Sa population est d approximativement 2,7 millions d habitants, dont environ 44% vivent en milieu rural. M'DIQ-FNIDQ FAHS-ANJRA TANGER-ASILAH TETOUAN LARACHE CHEFCHAOUEN OUEZZANE Avec une superficie totale de Ha, elle correspond à 1,8% de la superficie du pays. La majeure partie de la surface agricole utile est montagneuse (66%). De plus, cette zone concentre la majeure partie des exploitations (75%) et de la population (70%). La terre se distribue de la façon suivante : 92% de type Melk, 3% de terres collectives, 3% de terres de l Etat et 2% de type Habbous. Le climat est méditerranéen avec des précipitations abondantes, entre 600 et mm annuels, ce qui suppose une importante base pour le secteur agroalimentaire. Le secteur agroalimentaire de la région de Tanger-Tétouan: Comme dans le reste du Maroc, le secteur agroalimentaire contribue de façon très importante à l économie de la région, avec principalement des activités dérivées de l agriculture et de l élevage. L agriculture

13 Les cultures prédominantes de la région sont celles de céréales (avec 48% de la production végétale de la région), de fruits (24%), de légumineuses (11%), de plantes fourragères (7%) et maraîchères (5%). Les cultures les plus notables sont décrites cidessous: Céréales: Les céréales occupent approximativement la moitié de la superficie cultivable de la région. Cependant, bien que la région contribue toujours de façon significative à la production nationale de céréales, le fait que les exploitations soient situées en zones montagneuses ou accidentées explique une productivité basse en comparaison avec les autres activités agroalimentaires, telles que, par exemple, la production de légumes et de lait dans les plaines, ou avec l élevage et la production de fruits en zone montagneuse. Par ailleurs, le manque d infrastructures adéquates pour le stockage de céréales, ajouté à l absence d un réel groupe de producteurs capables d assurer l approvisionnement et la commercialisation des produits, constitue l une des principales limitations qui affectent le secteur. C est pour cela que cette culture représente 23% des ventes de cultures et génère 17% des emplois agricoles. Arbres fruitiers: Cette activité représente 27% des ventes de cultures et génère 30% des emplois agricoles de la région. 65% de la superficie totale de la culture d arbres fruitiers se situe dans la province de Chefchaouen. L olivier est la principale culture, représentant 76% de la zone cultivée. De plus, le pressage des olives se réalise dans sa quasi-totalité dans la province de Chefchaouen. Les principales limitations du secteur dans la région de Tanger-Tétouan sont l âge avancé d une grande partie des plantations, la mauvaise santé desdites plantations, la faible organisation professionnelle des petits producteurs (réduisant leur capacité à défendre leurs intérêts et l accès aux marchés), le peu de niveau et de valeur de la production (principalement dans les zones difficiles d accès et qui utilisent des techniques traditionnelles), la pratique de la culture du cannabis (spécialement dans les zones montagneuses de Chefchaouen, qui fait obstacle au développement de la culture d arbres fruitiers dans la province). Légumineuses:

14 Cette activité représente 4% des ventes de cultures et génère 7% des emplois agricoles de la région. Les principales provinces productrices de légumineuses sont Chefchaouen (avec 40% de la superficie) et Tétouan (30% de la superficie). Les fèves sont la culture prédominante, puisqu elle représente approximativement 50 % de la surface cultivée et de la production. Le secteur souffre des mêmes désavantages que celui des céréales, comme l usage de techniques de culture traditionnelles, le manque de conditions de stockage adéquates au niveau des producteurs (le grain n est pas protégé contre les attaques d insectes) et le peu d efforts dans le domaine de la sélection des variétés, de la multiplication des graines et de la recherche pour leur adaptation. Cultures fourragères: Ces cultures occupent approximativement 7% de la surface cultivable de la région, se traduisant par 11% des ventes générées par les cultures et employant 5% des travailleurs agricoles de la région. La production varie en fonction des conditions de culture, du climat et de la façon de récolter. Plantes maraîchères: Ces cultures sont de grande importance pour la région de part la diversité des opportunités qu elles offrent, tant sur le marché intérieur que sur le marché extérieur ou dans l agro-industrie. Cette activité représente 26% des ventes de cultures et génère 32% des emplois agricoles de la région. De plus, la superficie des terrains d irrigation a augmenté de façon notable, atteignant presque 50% de la surface dédiée à la culture maraîchère. La principale zone productrice se situe dans la province de Larache, où se concentre 60% de la surface dédiée à la culture maraîchère, l infrastructure hydro-agricole et agroindustrielle y étant la plus importante de la région. Sauf dans le cas de l industrie fraisière, qui a connu une croissance notable, le secteur maraîcher souffre toujours d une série de limitations, parmi lesquelles ressortent le manque de diversification (la culture de patates, de melons et de tomates prédominent pour la transformation), le peu de surfaces dédiées leur culture, la grande fluctuation des prix des produits basiques et la diminution des surfaces dédiées aux cultures pour l agro-industrie (comprenant les tomates et les haricots verts). L élevage

15 Le cheptel de la région est principalement composé de bétail ovin, caprin et bovin. Sa répartition est la suivante : 42% de tête de bétail ovin, 38% de bétail caprin et 20% de bétail bovin. Par ailleurs, il faut prendre en compte le fait que la production laitière est une importante source de revenus pour les éleveurs et qu elle suppose un renforcement de leurs relations dans l objectif de favoriser la commercialisation et la transformation du lait. De plus, de part son importance dans la région, il convient de faire ressortir l apiculture. Tout cela se traduit par une production de 220 millions de litres de lait (qui représentent 41% des ventes du secteur et 17% des emplois), t de viande rouge (soit 47% des ventes du secteur et 81% des emplois) et t de viande blanche (soit 11% des ventes du secteur et 0,2% des emplois) et 153t de miel. Les sous-secteurs les plus notables sont décrits ci-dessous : Secteur caprin Le secteur caprin a une grande importance socioéconomique pour la région. Ainsi, il représente 56% des ruminants de la région et 9% du cheptel caprin national. Son importance réside dans sa capacité laitière et dans l expérience de la population rurale locale en termes de production et de valorisation du lait de chèvre. Ce fait a motivé la mise en œuvre d un programme qui encourage la création d un secteur compétitif de lait de chèvre et qui améliore les revenus des producteurs. Cependant, ces mesures n ont pas donné les résultats espérés, puisque l élevage de chèvre est toujours en grande partie celui de fermes de subsistances dont le principal objectif est la production de viande. Les principales limitations du secteur seraient le peu d organisation professionnelle, d insuffisantes structures de gestion, l usage de pratique traditionnelles dans les exploitations, la faible productivité, l absence de programme pour la conservation et l amélioration des races locales, la production de lait saisonnière et peu diversifiée, le peu d infrastructure pour la récolte et la valorisation du lait, la faible mise en valeur de produits locaux à haute valeur ajoutée. Secteur laitier Durant les dernières années, des avancées considérables ont été réalisés dans le secteur laitier de la région de Tanger-Tétouan. Cependant les niveaux de productivité ne sont pas ceux escompté, principalement à cause des faiblesses présentées par la culture de plantes fourragères (faible volume de production, usage de technique de conservation inappropriées), de l usage d alternatives aux plantes fourragères (comme les sous-produits d autres cultures : paille, feuilles et feuilles de betteraves, etc.), du manque de contrôle sur la reproduction du bétail, la faible organisation professionnelle adéquate (comme les coopératives de produits laitiers, les syndicats, etc.). L apiculture

16 L apiculture est une des pratiques agricoles les plus anciennes du Rif occidental. Ainsi, l apiculture traditionnelle se développe principalement dans les zones montagneuses et à proximité des bois. Les ruches sont souvent situées dans les bois, à même l écorce des chênes, et se caractérisent par leurs faibles rendements (quelques kilos par colonies) Cependant, nous pouvons considérer que l apiculture moderne de la région est relativement récente (à l exception de la zone de Loukkos, où l apiculture moderne a considérablement évolué) et se doit à l intervention de l Etat et aux ONG locales. Grâce à cette modernisation, l industrie de l apiculture de la région de Tanger-Tétouan a connu un développement relativement important, tant en terme de production, de productivité, de conditionnement et de commercialisation. Principaux avantages et désavantages du secteur pour affronter l avenir Dans le tableau suivant est présenté le résultat de l analyse AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités et Menaces) du secteur agroalimentaire de la région de Tanger-Tétouan: Faiblesses Atouts Forte pression sur les propriétaires. Prédominance des micropropriétés. Faiblesse / absence d organisations professionnelles dans certains secteurs. Topographie accidentée. Pratiques de la culture du chanvre. Financement du secteur agricole. Faible espace dédié à l installation des industries. Proximité avec l Europe. Existence d une importante marge d augmentation de la productivité et du rendement de la production. Grandes opportunités pour la promotion des produits locaux. Disponibilité de ressources et d infrastructures hydriques pour satisfaire les besoins des cultures. Existence d un réseau d organisations professionnelles. Existence d une infrastructure agro-industrielle, pour le traitement et le conditionnement de plantes maraîchères, de culture sucrière et de lait. Proximité avec de grands centres de consommation locale (Casablanca, Tanger,...). Proximité avec de grandes infrastructures portuaires (Tanger-Med). Menaces Opportunités Faible taux de récupération de l investissement réalisé en irrigation qui peut mettre en péril la maintient des réseaux d irrigation. Prédominance de zones montagneuses et semimontagneuses. Importance du volume de précipitations annuelles. Nombre important de kilomètres de côte, tant atlantique que méditerranéenne. Existence de huit ports. Culture du chanvre faisant obstacle au développement des autres cultures. Absence d un système d assurance pour des cultures déterminées. Importation d arachide. Existence de deux aéroports internationaux. Existence d un important réseau de transport terrestre. Existence d un réseau agro-industriel important (principalement à Larache). Ouverture de l économie nationale au marché étranger.

17 La région d Oriental La région d Oriental compte les préfectures de Nador, Berkane, Driouch, Taourirt, Jerada et Figuig. Sa population est d approximativement 1.9 millions d habitants, dont 38% vivent en milieu rural. Sa surface agricole utile est de Ha avec un pourcentage d irrigation qui atteint 15%. Historiquement la région d Oriental n a pas connu de développement aussi important que les régions centrales de Rabat, Casablanca ou Tanger, mais toutes les études coïncident sur le fait que durant les dernières années elle s est développée de façon continue et qu il s agit d une région d opportunités qui a connu un important développement industriel durant les dernières années. Dans le cadre du plan de développement de la région, la réalisation d un pôle industriel dans la zone de Berkane a été décidée, pour donner une forte impulsion au développement économique et social qui intégrera toutes les filières du secteur agricole présentes dans l Oriental et ce avec une valeur ajoutée. Le secteur agroalimentaire de la région d Oriental: L agriculture de la région d Oriental se caractérise par la prédominance d exploitations de terrain non irrigué et par la grande dépendance climatologique due aux systèmes d irrigation encore peu nombreux. De plus, une grande partie des cultures de la région d Oriental sont de subsistance, c'est-à-dire, de petites parcelles particulières cultivées pour l autoconsommation. Par ailleurs, le secteur se voit conditionné par le peu de ressources hydriques. Céréales: Les cultures de céréales occupent une énorme extension de culture mais n atteignent pas les niveaux adéquats de productivité et de rentabilité. Oliveraie: Les niveaux de productivité et de rentabilité par hectare sont importants et apportent une valeur ajoutée notable au secteur en relation aux autres cultures. Il existe une industrie locale développée en matière de traitement de l olive, dont les machines sont en partie importées d Andalousie. Agrumes: La culture d agrumes est traditionnelle dans les zones riveraines du fleuve Moulouya, bien que d autres zones de culture se soient développées récemment dans la plaine des Triffa ou à Madagh. Avec une superficie de culture totale de ha, la culture de clémentines sans pépins représente 64% de la production d agrume, principale culture de la zone de Moulouya. De plus, elle représente 20% de la surface irriguée et 41% de la surface agricole totale de la région d Oriental.

18 Elevage: Le sous-secteur laitier et celui de la viande (viandes rouges bovines) sont ceux qui contribuent le plus au volume d affaires et à la création de valeur ajoutée dans le domaine de la production animale de la région d Oriental. Le sous-secteur qui offre le plus d emploi est celui de la viande rouge d ovin. Selon l ADA (Agence pour le Développement Agricole), les principales atouts et faiblesses du secteur agroalimentaire de la région sont celles reportées dans le tableau suivant : Faiblesses Domaine de la micropropriété. Peu de pratiques de financement du secteur agricole. Manque de structures de commercialisation développées et bien gérées. Conditions climatiques aléatoires. Degré de mécanisation insuffisant dans certains soussecteurs. Faible efficacité dans l utilisation de systèmes d irrigation dans les exploitations. Faible participation du secteur pour la valorisation des produits. Atouts Nombre important de zones de pâtures et grande tradition de la culture de l élevage. Bonne situation géographique proche de l Europe. Noyau urbains nombreux pour écouler les produits. Rôle important de l industrie de transformation (surtout agrumes) et réseau industriel développé. Biodiversité importante qui confère à la région Orientale un grand potentiel de richesse environnementale. Existence d infrastructures routières et portuaires et d aéroports. Existence d un certain niveau d associationnisme. Potentiel important de valorisation des produits.. Menaces Opportunités Climat aride, instable. Caractère structurel de la sécheresse et diminution des ressources en eau. Risque de dégradation du milieu (sécheresse, érosion, etc.). Diminution des investissements publics dans le secteur due à la stagnation des budgets destinés au secteur. Environnement favorable à la production (climat et sol) Existence d un bon réseau de communication (routier, ferroviaire, portuaire). Importance du secteur dans la stratégie nationale de développement rural. Existence d un cadre juridique favorable à l investissement. Ouverture du marché sur l extérieur. Projet de création d un «agro-pôle» à Berkane pour la valorisation des produits agricoles.

19 ELEMENTS DE SOUTIEN A L INNOVATION 3.2. Eléments de soutien à l innovation dans le nord du Maroc Politiques et instruments de soutien à l innovation dans le secteur agroalimentaire Ci-après sont décrites les principales politiques et instruments qui ont favorisé le développement du secteur agroalimentaire du Maroc: Stratégie 2020 de Développement Rural Traditionnellement, le principal objectif de la politique agricole du Maroc était d atteindre l autosuffisance alimentaire par le biais de diverses stratégies. Cependant, cette stratégie fut mise en place avec un angle d attaque différent, puisque l objectif final était de moderniser l agriculture en 2 décennies, en étendant l irrigation, la recherche, l usage de la technologie et les nouvelles productions plus compétitives sur les marchés internationaux. Plan Laitier: En 1975, à été mis en marche le premier plan laitier dont l objectif était d augmenter la production laitière et d améliorer les conditions sanitaires, les ressources animales, les conditions de commercialisation et de transformation des produits pour atteindre l autosuffisance. Postérieurement, en 1985, le Ministère de l Agriculture mit en marche des actions additionnelles pour consolider le dit plan, principalement en raison de la climatologie du pays, du manque de ressources humaines qualifiées et de la faible introduction de nouvelles technologies. Pacte National pour l Emergence Industrielle ( ): L objectif de ce plan est d améliorer la croissance économique, la modernisation et la compétitivité du pays par le biais de l industrialisation. Ainsi, afin de faire face aux défis de la globalisation et à la concurrence internationale, le plan identifie certains secteurs clés dans lesquels il est nécessaire de concentrer les investissements durant les prochaines années. Les dits secteurs sont : l offshoring, l automobile, l aéronautique, l électronique, le textile et le cuir et l agroalimentaire. En lien avec le secteur agroalimentaire, l objectif du plan est d obtenir que la transformation et la revalorisation des produits agricoles soit mener à bien par l industrie nationale et de profiter de la croissante demande interne et internationale en produits appartenant au «régime méditerranéen». Pour cela, l état s engage, vis-à-vis du secteur agroalimentaire, à appuyer les initiatives suivantes : Plan de développement des secteurs à fort potentiet d exportation (spécialement les produits dérivés de la transformation de fruits et de légumes, les produits dérivés de l olive et de l argan, les épices et les plantes aromatiques et médicinales), Plan de développement et de restructuration de l industrie fabriquant des produits basiques de consommation nationale (viande de bœuf, produits laitiers, projets intégrés supplémentaires),

20 Développement de l «industrie intermédiaire» (pâtisserie, chocolaterie, confiserie, boissons) et nouvelle règlementation en matière de qualité et de sécurité alimentaires, Programme de formation professionnelle adapté au secteur, Réseau de plateformes industrielles spécialisées dans le secteur (création et développement d agro-pôles dans les régions de Meknès, d Oriental, de Souss, de Gharb, d Haouz et de Tadla). Plan Maroc Vert ( ): Ce plan est la principale stratégie du Maroc dans le domaine du secteur agroalimentaire. Il cherche d une part à consolider les résultats déjà obtenus en matière agricole et agroindustrielle par les politiques gouvernementales, et, d autre part, à faire face aux nouveaux défis du processus d ouverture aux nouveaux marchés. Le plan prétend surtout améliorer les politiques territoriales l eau et l organisation interprofessionnelle, ainsi que l unification des petites et moyennes exploitations agricoles, afin de faciliter l accès aux techniques de production et de financement moderne. Pour atteindre les objectifs que nous venons de citer, le Plan Maroc Vert s appuie sur sept fondements : 1) Faire de l agriculture le premier levier de la croissance pour les prochaines années, au moyen de l augmentation de l apport au PIB du secteur agroalimentaire, de la création d 1,5 millions d emploi, de la lutte contre la pauvreté agricole et de l augmentation des importations et des investissements dans le secteurs 2) Adopter l agrégation comme modèle d organisation de l agriculture, au moyen de la création de partenariats entre les agents privés du secteur (producteurs, transformateurs, etc.) qui soient profitables à toutes les parties. 3) Assurer le développement de l agriculture marocaine dans son ensemble sans aucune exclusion, au moyen de l encouragement de l investissement privé pour le développement de projets basés sur les cultures hautement productives ou de grande valeur ajoutée et de l encouragement de l investissement public dans les régions les moins favorisées pour encourager leur reconversion à des cultures de plus grande valeur ajoutée, en protégeant les ressources naturelles des régions et sur la base d une agriculture solidaire. 4) Promotion de l investissement privé dans le secteur s accompagnant d aide publique. 5) Adopter une approximation contractuelles pour réaliser le Plan Maroc Vert, par la formation de partenariats qui mobilisent la totalité des acteurs des différents secteurs, en incluant principalement l administration, les gouvernements locaux et régionaux, les professionnels et les associations. 6) Garantir le développement durable de l agriculture marocaine, par la préservation des ressources naturelles, dans le but de garantir une agriculture durable, en tenant particulièrement compte de l intégration de la dimension «Changement Climatique», de la reconversion de plantations de céréales pour des arbres fruitiers autochtones, de

21 l aide à l utilisation de système d irrigation (pour des économies en ressources hydriques) et de l utilisation d énergies renouvelables dans le milieu agricole. 7) Préparer le cadre du sectoriel, par le biais d adaptation des politiques fiscales, hypothécaires et hydriques applicables au secteur. Initiative Innovation Maroc ( ) Ses objectifs principaux sont de faire de l innovation un facteur clé pour la compétitivité, de convertir le Maroc en un pays producteur de technologie, d exploiter les capacités de R et D des universités marocaines, de faire du Maroc un endroit attrayant pour les projets de talent et de R et D, et de faire la promotion de la culture de l innovation et de l entreprise. La stratégie compte sur 13 chapitres divisés en 4 axes, qui incluent : le développement de politiques et d un cadre de régulation en matière d innovation (comprenant la création du Centre Marocain pour l Innovation) le développement d Infrastructures (tant technologique que de valorisation, comme la création de clusters) le développement de mécanismes de financement le développement de mécanismes de soutien à l innovation et à la mobilisation de talents (comprenant al création du Club Marocain de l innovation, la promotion de la culture de l innovation et le positionnement de l offre de R et D du Maroc)

22 Infrastructures et agents de soutien à l Innovation dans le secteur agroalimentaire L analyse menée nous conduit à la conclusion qu il n existe pas de système régional d innovation ni de stratégies d innovation régionale en tant que tel, mais que la stratégie d innovation du Maroc, tel que l indique la description des politiques de l aparté antérieur, part du pouvoir au niveau national. Il existe un grand nombre d entité et d agents de soutien à l innovation, quelques-unes avec des antennes dans les différentes régions marocaines (dans les régions qui font l objet de notre étude par exemple), mais même ainsi, le système d innovation demeure relativement centralisé. Dans ce sens, le financement de la recherche se base principalement sur des ressources de l état. Plus avant sont détaillées chacune des entités de soutien à l innovation dans le secteur de l agroalimentaire qui opèrent et ont une influence dans les zones qui font l objet de notre étude: Centre Marocain de l Innovation (CMI) Le Centre Marocain de l Innovation fut créé dans le cadre de l initiative Innovation Maroc. C est une entité privée constituée par le gouvernement marocain pour la gestion de nouveaux instruments de financement de projets innovants, comprenant les fonds PTR (destiné aux entreprises, consortiums et groupes novateurs des secteurs des TIC et des technologies de pointe), INTILAK (destiné aux startups de grand potentiel, nées de la mise en valeur des résultats de projets d investigation et d innovation, orientés vers le marché des TIC et des nouvelles technologies) et TATWIR (destiné aux entreprises qui réalisent un projet de recherche et de développement innovant dans le domaine des TIC et des technologies de pointe, ainsi qu aux consortiums ou groupes d entreprises appartenant à un cluster). De plus, il sert de guichet unique pour la sollicitude de ces moyens de financement. Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) L INRA est une institution publique fondée en 1914 dont la mission est de mener à bien des recherches pour le développement agricole. De plus, pour remplir sa mission et être en harmonie avec les dernières données scientifiques, l INRA entretient des relations de collaboration, avec des organisations nationales et internationales, avec le secteur privé et avec des organisations non-gouvernementales. Il opère au travers de 10 centres régionaux de recherche agricole et de 23 stations expérimentales réparties dans l ensemble du pays, qui couvre divers systèmes agricoles marocains. Le Centre Régional de la Recherche Agronomique de Tanger (CRRA Tanger) est l un des centres régionaux de l INRA et couvre les champs d action des Directions

23 Provinciales de l Agriculture de Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Alhucemas et la partie nord du Loukkos. Le CRRA Tanger dispose de deux Unités de Recherche (l Unité de recherche sur la production animale et l Unité de recherche des techniques nucléaires, environnementales et de la qualité) et offre des services de recherche et de développement, ainsi que des services administratifs. Les projets menés par le CRRA Tanger se centrent sur l amélioration des systèmes de production caprins, ainsi que sur la diversification et l amélioration de la productivité et de la compétitivité des principales cultures de la région. Concrètement, pour la période , il présente comme principales lignes d action l amélioration de la productivité et la valorisation de la production agricole, l amélioration de la productivité de systèmes durables de production caprine et de viande, et le développement de cultures fourragères et de races laitières caprines et bovines dans le nord du Maroc. Le Centre Régional de Recherche d Oujda est l un des autres centres de l INRA. Il couvre les zones provinciales de Nador et Oujda. Les activités du Centre visent l amélioration des systèmes de production animale des steppes marocaines orientales par le biais de la gestion durable des ressources. Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST). Le CNRST fut fondé en 2001 et a pour objectif de mettre en pratique des programmes de R et D par le biais des priorités établies par le gouvernement, de la contribution à la diffusion d informations scientifiques et techniques, de la publication des résultats des projets de recherche, du soutien au renforcement de l infrastructure nationale de la recherche, de services de recherche et de contribution à la valorisation et au transfert des résultats de la recherche, de la mise en place de conventions et/ou de contrats d association avec les instituions et les organismes de recherche (publics et privés), de la création de synergies entre les différents groupes de recherche qui travaillent sur les lignes prioritaires, de l évaluation et du suivi de toutes les activités de recherche ou de services auxquels il participe. Il est divisé en deux départements : le Département des Affaires scientifiques et techniques et le Département des Affaires générales et de la Coopération. La principale mission du Département des Affaires scientifiques et techniques est de coordonner les activités de recherche et d assister le Directeur dans la gestion et l application des décisions du Conseil d Administration. Ce département est formé de l'institut Marocain de l'information Scientifique et Technique (IMIST), des Unités d'appui Techniques à la Recherche Scientifique (UATR), l Institut National de Géophysique et du Réseau Informatique Universitaire et de Recherche (MARWAN). Le département des Affaires Générales et de la Coopération a pour principale fonction l organisation et la coordination des différentes entités administratives et financières. Universités L université d La Université Abdelmalek Essaâdi est l université de référence du nord du Maroc. Elle compte quatre campus : Tanger (comprenant la Faculté des Sciences et Techniques, l Ecole National de Commerce et de Gestion, l Ecole Nationale des

24 Sciences Appliquées, l Ecole Supérieur Roi Fadh de Traduction et la Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de Tanger, Martil (comprenant la Faculté Pluridisciplinaire de Tétouan, la Faculté de Lettres et Sciences Humaines et l Ecole Normale Supérieure), Tétouan (comprenant l École Nationale des Sciences Appliquées et la Faculté des Sciences) et Larache (Faculté Pluridisciplinaire de Larache). La faculté qui entretient le plus grand lien avec le secteur agroalimentaire est la Faculté Pluridisciplinaire de Larache (FPL). Depuis son ouverture en septembre 2009, la FPL a travaillé pour donner aux élèves la formation requise par le marché du travail, en tenant compte des grandes orientations économiques et stratégiques du Gouvernement du Maroc. Ainsi, elle a développé six filières universitaires : deux licences basiques (Sciences Economiques et Administratives et Mathématiques et Applications Informatiques) et 4 licences professionnelles (Marketing touristique et hôtellerie, Informatique de Gestion, Pêche-Agriculture et Agroalimentaire). Ces filières ont accueillis presque 1500 étudiants. La formation, développée et réalisée en étroite collaboration avec les professionnels du secteur, se calque sur les programmes stratégiques du Maroc (Maroc Digital 2013, Plan Halieutis, Plan Maroc Vert, Tourisme Vision 2020, l Initiative Nationale pour le Développement Humain, Stratégie Nationale pour la Promotion de l Emploi Environnement, etc.) En ce qui concerne la région Oriental, l université Mohammed Premier d Oujda est l établissement d enseignement supérieur de référence de la région. La filière qui à le plus de rapport avec le secteur de l agroalimentaire est l Ecole Supérieure de Technologie, qui prépare, entre autres diplômes, les professionnels de l industrie agroalimentaire. Les activités mises en place pour former les jeunes entrepreneurs potentiels pour la création d entreprise ressort également de l Université Mohammed Premier. L Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV Hassan II): Créé en 1966 dans l objectif de former des ingénieurs agronomes, l IAV Hassan II a évolué depuis lors en un centre polytechnique dédié à la promotion de la formation dans le domaine de la science, de la technologie, de la vie sur terre (ingénieurs, docteurs, vétérinaires et docteurs en sciences agronomiques). Dans ce sens, il vise la satisfaction, des besoins formatifs des aires du développement rural, de l agriculture, de l élevage, de l agro-industrie, de la pêche et de l environnement. Parallèlement à la formation, l IAV Hassan II participe activement à l effort de modernisation de l agriculture par le biais de programmes de recherche innovants et d actions de développement orientés vers la qualification et la formation continue des entreprises, le transfert de technologie et la gestion durable des ressources naturelles. Ses principaux objectifs stratégiques sont de mettre en place une éducation intégrale pour la formation dans le domaine des systèmes biologiques, techniques et socioéconomiques en relation avec l agriculture et le développement rural ; renforcer les laboratoires de recherche, les centres de tests existants et de favoriser l émergence de nouveau pôle d excellence scientifique ; de dispenser des connaissances multidisciplinaires et une ample gamme de services pour une approche intégrale du

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