Méthodes et Pratiques Scientifiques «Science et investigation policière»
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- Danièle Roux
- il y a 8 ans
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1 Méthodes et Pratiques Scientifiques «Science et investigation policière»
2 Manipulations envisageables Patrice Lansiaux 2
3 Gel des lieux TRACES ET INDICES CADAVRE Traces poussiéreuses: identification TEMOIN(S) SUSPECT(S) Patrice Lansiaux 3
4 Cette étape est la première et la rigueur qu on lui apportera conditionnera la qualité de l investigation. Les S.V.T mettront l accent, à ce stade, sur une nécessaire méthode à mettre en œuvre. Un cadre «systématique» devra donc être posé: réflexion, attention et précision seront de mise Patrice Lansiaux 4
5 Patrice Lansiaux 5
6 Photographies -Panorama de la scène de crime Relevés divers -Météo -Température intérieure ( si scène en intérieur) -Température extérieure -Odeurs particulières -Etat de propreté Patrice Lansiaux 6
7 Trace: elle correspond à l empreinte découverte sur le terrain. Elle peut être complète ou partielle et sera exploitable si et seulement si on peut distinguer 12 minuties*( à la loupe), à travers une pattern* *minutie: points caractéristiques dans le dessin appelés aussi points de comparaison ( arrêt de ligne, bifurcation, îlot, lac ) *pattern: catégorie de motifs d empreintes digitales; il en existe trois grandes familles( arches, boucles, tourbillons) Patrice Lansiaux 7
8 Patrice Lansiaux 8
9 Révélation : utilisation de la brosse rétractable à réserve de poudre ( noire ou blanche en fonction du support ) Photographies Transfert : sur plaque avec adhésif Comparaison : entre les traces papillaires et les empreintes de suspects Discrimination : avec les empreintes de victimes ou de familiers Patrice Lansiaux 9
10 Ils peuvent être réalisés sur le cadavre et sur des témoins ou suspects. Il comprennent: - les déroulés digitaux (doigt par doigt) - les simultanés ( quatre doigts de la main) Patrice Lansiaux 10
11 Patrice Lansiaux 11
12 Relevé sur un sujet: préparation du tampon encreur ( type Porelon qui permet de réaliser plusieurs centaines de relevés décadactylaires), lavage et séchage des mains de l individu Réalisation du relevé: l encrage a toujours lieu du pouce vers l auriculaire, main droite puis main gauche, sens de lecture de la formule décadactylaire. Patrice Lansiaux 12
13 Comparaison : entre les traces papillaires et les empreintes de suspects Discrimination : avec les empreintes de victimes ou de familiers Patrice Lansiaux 13
14 Il s agira pour cet atelier, de s assurer d une connaissance de base préalable de l aspect structurel des composantes susceptibles d être rencontrées. Photographies Prélèvement, conditionnement en emballage stérile et étiquetage des traces Patrice Lansiaux 14
15 Patrice Lansiaux 15
16 Détermination de la nature de la trace Identification : en fonction de sa nature, sa composition structurelle et son analyse comparative avec une banque de traces référencées qui sera constituée, permettra de déterminer l origine de la trace Patrice Lansiaux 16
17 On peut considérer que les fibres représenteront l élément dominant au sein des traces: -origine humaine (ongles, cheveux, poils ) -origine animale (carnivore ou rongeur) -origine végétale -artificielles -synthétiques -minérale (très accessoirement) Les matières dures ou molles ( os, cartilage, débris de chair ou de matière cervicale, etc ) Patrice Lansiaux 17
18 Patrice Lansiaux 18
19 La détermination des fragments fera d abord appel au caractère macroscopique de ceux-ci: il s agira par exemple d identifier des fragments de végétaux recueillis sur des chaussures ou des vêtements, et de les comparer à la végétation en place sur les lieux de la simulation de scène de crime ou de la découverte du corps. Nous sommes dan ce cas, en présence de simples déterminations botaniques portant parfois sur de petits morceaux de feuilles Patrice Lansiaux 19
20 ou, quelquefois, sur des graines, ou des fruits secs dont les crochets s agrippent aux bas des vêtements: l identification est alors assez rapide en raison de leurs anatomies spécifiques. Dans un second temps, on recherche les caractères microscopiques particuliers tels la présence ou non de poils urticants, de spores, de sporanges Patrice Lansiaux 20
21 Patrice Lansiaux 21
22 Les analyses de pollen peuvent être très utiles à l enquête en fournissant des indications précises quant au contexte botanique du lieu (pour sa localisation géographique) et la saison. Là encore, une telle étude ne relève pas des Sciences Légales mais bien plutôt du spécialiste en palynologie Logiciel «La palynologie, une science actuelle au service du passé» Ed Chrysis Patrice Lansiaux 22
23 Patrice Lansiaux 23
24 Taches de sang invisibles: -Utilisation de réactifs spécifiques: Blue star-luminol ( voir fichier joint) -Réaction à l eau oxygénée: L hémoglobine comporte du fer (Fe) et possède des propriétés catalasiques : l atome Fe peut couper des liaisons O-O du peroxyde d hydrogène H2O2 (eau oxygénée). Cette réaction chimique d oxydoréduction produit de l oxygène gazeux et de l eau : H2O2 + H2O2 -> O2 + 2H2O Patrice Lansiaux 24
25 Cette réaction est une dismutation : deux molécules d une même substance réagissent entre elles, l une qui capte les électrons (oxydant) tandis que l autre cède des électrons (réducteur). Cette réaction, extrêmement rapide, se traduit donc par la formation d O2. A l oeil nu, on note la production de mousse : l effervescence est donc formée par la réaction entre le fer de l hémoglobine et le peroxyde d hydrogène. Patrice Lansiaux 25
26 D autres manipulations pourront être réalisées afin de sensibiliser les élèves au protocole de prélèvement et au transfert ( sur compresse ou écouvillon) de taches sèches et humides. Objectif: préparer l atelier suivant, relatif aux empreintes génétiques Patrice Lansiaux 26
27 Patrice Lansiaux 27
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