ECONOMIE DE PLANTS DANS LE REBOISEMENT

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1 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE 7 ECONOMIE DE PLANTS DANS LE REBOISEMENT Indice bibliographique: F CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES Le plant est cher, de plus en plus cher. La main-d'œuvre également. L'essor rapide du Fonds Forestier National accélère heureusement le reboisement de notre pays, déficitaire en bois d'oeuvre et en pâte à papier. La consommation de plants augmente. Leurs prix ne risquent pas d'être freinés par la mévente. En 1938, un plant de pin sylvestre de 2 ans valait 13 centimes. Il coûte actuellement 4 francs, soit 31 fois plus, et la tendance reste toujours à la hausse d'une année à l'autre. Quand dans un pays, une matière première, une marchandise de production limitée devient chère, une économie saine en interdit tout gaspillage. On doit chercher des moyens, des procédés techniques, susceptibles de réduire la consommation sans que soit sensiblement modifié le résultat envisagé. En France par exemple, l'essence n'est plus rare, mais elle est chère. Le moteur à petite cylindrée, mais tournant vite, a supplanté celui de la grosse voiture américaine. Une 4 C.V. peut transporter utilement 4 personnes à 80 km à l'heure, avec une économie appréciable de carburant sur la consommation d'une groswse voiture rendant le mêrrje service. * * * En matière de reboisement, l'économie de plants, donc de frais de premier établissement, peut être réalisée en s'écartant résolument de la routine de la «bonne mesure» qui consiste à mettre d'emblée beaucoup plus de plants qu'il n'en faut pour obtenir une densité acceptable. Mais si la réussite est bonne, les plants trop serrés seront bientôt dépressés en pure perte et même à grands frais. Le reboiseur ne tente généralement pas la chance que lui offre une année favorable à la reprise des plants. Dans le même ordre d'idées, ne blâme-t-on pas le propriétaire qui introduit 400 peupliers à l'hectare, alors que 200 suffisent pourvu que les manquants éventuels soient remplacés? Certes, on peut penser que l'éclaircie d'une peupleraie trop serrée donnera un premier revenu appréciable à un âge compris entre

2 8 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE 12 et 18 ans. Mais les expériences et recherches faites un peu partout, en France comme dans d'autres pays parmi lesquelles nous comprenons notre modeste expérience vieille de 18 ans montrent que là culture des peupliers, ainsi comprise, n'est pas avantageuse. Après réclaircie de bois de papeterie dont la collecte des petits lots (moins d'un wagon) mérite d'être encore améliorée dans certaines régions on retrouve bien la densité normale, mais avec des arbres mal répartis, déséquilibrés, qui ont une cime étriquée ou aplatie et des racines mal développées. C'est un cas où l'économie de plants est susceptible de donner un meilleur rendement final; mais nous n'en demandons pas tant dans ce qui va suivre. Nous reconnaissons toutefois qu'en matière forestière «la vérité n'est pas une», comme l'a justement fait remarquer à ce sujet M. JAGERSCHMIDT dans Y Action Forestière de juillet-août TECHNIQUE EN DEUX TEMPS La technique, qui consiste à mettre en place la première année le nombre de plants que l'on cherche à obtenir définitivement et sans excès,' quitte à remplacer les manquants dès la fin de la saison de végétation qui suit, permet de réaliser, en toutes circonstances favorables, une économie appréciable de plants. Qu'on ne nous prête pas l'intention de vouloir faire une découverte. L'idée est sans doute aussi vieille que les premiers reboiseurs. L'Administration des Eaux et Forêts, pour sa part, a rappelé cette méthode dans l'instruction 1950 n 99 parmi les mesures techniques qu'il convenait de prendre pour reboiser les terrains où les dangers qui menacent les plantations ceux dus au lapin notamment peuvent se révéler insurmontables dès la fin des travaux. On sauve, en fait, tous les plants gardés en réserve, en rêpartissant les travaux et les risques dans le temps, car si le reboisement paraît impossible, on peut arrêter la tentative et s'en tenir au premier essai limité. C'est là un deuxième avantage de cette technique : économie de plants en cas de dangers accidentels, comme lapin, sécheresse, inondation prolongée du terrain, etc.. MODALITÉS D'APPLICATION Nous voudrions, dans cet article, examiner les modalités d'application les plus avantageuses de la technique de plantation en deux temps. C'est un domaine où la pratique s'éloigne sensiblement de la théorie, brièvement énoncée. Les raisons en sont les suivantes : 1. Quelle que soit la densité du boisement, on observe généralement que dans les conditions les plus favorables 90 % au plus des plants subsistent après deux ans, exception faite toutefois pour les peupliers et les plants en mottes que l'on peut.réussir à 98' % et

3 ECONOMIE DE ÊLANTS DANS LE REBOISEMENT Ç même à 100 %. On n'arriverait donc que progressivement et difficilement à obtenir la densité minima fixée, si on ne majorait pas au moins de io % la quantité initiale de plants à répartir uniformément sur le terrain à boiser. 2. Certaines essences, comme le pin sylvestre, s'accommoderaient mal au début des espacements qui correspondent à la répartition uniforme des plants juste nécessaires pour constituer un peuplement suffisant une dizaine d'années plus tard, compte tenu du déchet naturel. Les jeunes plants en grandissant doivent s'épauler mutuellement pour pousser droit et peut-être aussi pour favoriser le choix par la nature du sujet d'élite. D'où la nécessité première de bien connaître, suivant l'essence et la nature du sol, les espacements maxima acceptables. Ces deux conditions se complètent et se concilient. Elles conduisent à la règle pratique ci-après : Majorer de IQ % environ le nombre de plants à mettre en place la première année sur Vensemble du terrain; ce nombre variable avec les essences et les sols, exprimant la quantité minima de plants définitivement sauvés que Von cherche à obtenir, sans qu'un dépressage devienne nécessaire ultérieurement. EXEMPLES I. Pour ne parler que des essences de base des plantations en Sologne, vaste région naturelle de ha, à vocation forestière et cynégétique où s'exerce en partie notre activité pour la mise en œuvre du Fonds Forestier National, nous dirons que le Pin sylvestre (70 % des boisements) peut supporter un espacement de 1,65 m en tous sens, mais qu'il ne semble pas indiqué d'aller au delà; du moins, le croit-on. C'est donc plants qu'il faut uniformément répartir par hectare. D'autre part, il est généralement admis que plants définitivement installés sur la même surface suffisent pour que la plantation soit réussie. Il n'est pas inutile de faire remarquer à cet égard que cette quantité correspond sensiblement à la reprise, admise comme suffisante, de 70 % de la plantation courante actuelle de plants à l'hectare (1). On plantera donc : 3.20a + 10 % = plants en chiffres ronds. La règle s'applique parfaitement, car les espacements à ne pas dépasser sont respectés. Comme ces 10 % en supplément représentent sensiblement (par défaut) le déchet normal d'une plantation bien réussie, on peut es- (1) Cette densité initiale et normale pour un reboisement en un seul temps était encore, il y a quelques années, de plants à l'hectare et même plus. Elle a été ramenée à sous l'impulsion du service forestier, contrôlant le coût des travaux subventionnés.

4 ÎO REVUE FORESTIERE FRANÇAISE pérer qu'aucun regarni ne-sera nécessaire si les conditions sont favorables. L'économie sera de: = plants par hectare, par rapport aux données de l'ancienne méthode. 2. Quant au pin laricio de Corse (30 % des boisements), chacun sait qu'il pousse droit, même à l'état isolé. Il peut aisément s'accommoder d'un espacement assez grand. Il faut néanmoins que l'occupation du terrain soit suffisante pour obtenir des éclaircies rentables en petits bois de mine le plus tôt possible, ainsi qu'un élagage satisfaisant des branches basses. L'espacement optimum se situe, semble-t-il,aux alentours, de 1,75 m en tous sens; ce qui donne plants à l'hectare. Comme on admet généralement que plants, définitivement installés suffisent,.compte tenu des petits vides (la nature ne dispose jamais les arbres d'une manière absolument régulière), la règle de majoration de 10 % s'applique encore à cette essence. Par rapport à.la plantation courante actuelle de plants à l'hectare, on peut réaliser une économie de plants ( ), soit 26 % si tout va pour le mieux. * * * Certes, nous savons bien que les avis sont partagés quand il s'agit de s'entendre sur la quantité minima de plants à l'hectare, réputée suffisante. D'aucuns nous taxeront d'être, en pareil cas, audessous de la vérité, de ne pas voir assez grand. Si l'on s'en tient aux chiffres publiés ou simplement avancés, on constate que généralement la moitié des tiges disparaissent avant la 20 e année dans un peuplement résineux, parti de pieds à l'hectare. La première éclaircie payante devrait donc se faire parmi tiges. Nos pins laricio et pins sylvestres doivent donner respectivement et brins par hectare, à la veille de cette première éclaircie. Nous tablons ainsi sur un déchet naturel, au cours des vingt premières années, de 20 % des plants initialement sauvés. Il ne semble pas que ce déchet soit plus important, car nous n'aurons pas ou nous aurons très peu de brins à enlever à la serpe en pure perte, exception faite de quelques arbres de Noël dans une région où l'épicéa et le sapin sont rares. EPOQUE DES REGARNIS ET NOMBRE DE PLANTS DE REMPLACEMENT " Si des regarnis sont nécessaires, il est important de les faire le plus tôt possible, dès la fin de la première saison de végétation. A ce moment, les épines, les bruyères, la fougère, la molinie, toutes les plan-

5 ECONOMIE DE PLANTS DANS LE REBOISEMENT II tes adventices et les morts-bois n'ont pas encore pris un développement tel qu'ils puissent rendre difficiles et coûteux la recherche des manquants et leur remplacement. Si Ton est obligé comme nous le verrons plus loin d'attendre deux ans, on risque de perdre dans les terrains «salissants» la plus grande partie des avantages de la technique en deux temps. Un surcroît de main-d'œuvre absorbe l'économie réalisée sur le nombre de plants. Il faut, en outre, songer à introduire des plants plus forts, donc plus chers, de 3 ans au lieu de 2 ans par exemple, aptes à mieux se défendre contre la végétation gênante. La quantité de plants à remplacer à la fin de la première année de végétation doit correspondre au nombre d'emplacements vides. En reconstituant le boisement à 100 %, on a beaucoup de chances d'obtenir, à la fin de la seconde année, une reprise définitive ou considérée comme telle de 90 % environ des plants initialement mis en place. Or, cela suffit. A la fin de la première année, si la réussite est très moyenne minima en cas d'entreprise, c'est-à-dire de 70 % de pins sylvestres par exemple il faudra remplacer si possible sujets (2). Le total des plants dépensés sera de 4.550, sensiblement égal à celui qui est utilisé en bloc dans la technique ancienne. On ne perd donc jamais, mais on peut gagner souvent. CAS PARTICULIER DES REBOISEMENTS A L'ENTREPRISE Pour la mise en oeuvre du Fonds Forestier National, l'administration des Eaux et Forêts fait appel le plus souvent à des entrepreneurs désignés en adjudication publique. Un délai de deux ans s'écoule entre la fin des travaux et la réception définitive. Ce délai permet d'apprécier le pourcentage de réussite. Il doit être de 70 % au moins pour qu'ait lieu le règlement intégral du marché. On ne peut descendre au-dessous de deux ans, car une première année est nécessaire pour juger de la reprise des plants initiaux, et une seconde pour apprécier la réussite des regarnis exécutés, le cas échéant, par l'entrepreneur et à ses frais. Dès lors, la technique en deux temps devient d'une application difficile. Cependant, deux solutions peuvent être envisagées : 1. Les regarnis sont exécutés par l'entrepreneur dès la fin de la première saison de végétation, en partie à ses frais jusqu'à concurrence de 80 % du nombre initial de plants (en vue de préparer une réussite de 70 % à la réception définitive), en partie en exécution du marché pour compléter la plantation à 100 %. (2) Il n'est d'ailleurs pas prouvé que 70 % de pins sylvestres de bonne race, soit à l'hectare définitivement sauvés, ne soient pas suffisants pour constituer un boisement acceptable et donner en fin de compte la rentabilité la meilleure.

6 12 REVUE FORESTIÈRE FRANÇAISE Si la réussite est suffisante, de 80 % par exemple ou supérieure à ce pourcentage, l'entrepreneur n'intervient, que pour remplacer les manquants avec maximum de 20 %, et ces plants lui sont payés. De toutes façons, il devra, à la réception définitive, justifier de 70 % des plants reçus provisoirement, c'est-à-dire de ceux qui ont fait l'objet d'un versement. Cette solution a l'avantage de faire gagner du temps. Elle permet d'exécuter les regarnis avant que la végétation devienne gênante. Mais elle a l'inconvénient d'exiger une surveillance de tous les instants, des comptages minutieux pour la réception des plants remplacés et le calcul de la part de frais qui revient à chacun. Autant d'opérations incompatibles avec le personnel réduit dont on dispose pour des dizaines de chantiers éloignés les uns des autres. 2. Les regarnis sont exécutés après la réception définitive, avec ou sans l'entrepreneur. Cette solution a l'avantage de la netteté et de la simplicité. Elle offre les mêmes avantages que la précédente toutes les fois que les terrains se salissent peu pendant les deux années d'attente. Dans le cas contraire, on risque comme on l'a vu d'absorber en maind'œuvre supplémentaire pour effectuer les regarnis une bonne partie du bénéfice que procure l'économie de plants. L'Administration des Eaux et Forêts, après avis du Comité Consultatif des Reboisements, a prescrit cette méthode, notamment en Sologne où le lapin se montre bien l'ennemi n 1 des plantations. Tout compte fait, c'est sans doute la solution la plus sage, sinon la plus efficace, car elle répartit au mieux les risques dans le temps et permet un contrôle suffisant avec un personnel d'exécution réduit. Dans cette méthode, la quantité de plants à remplacer correspond aux regarnis jugés nécessaires pour obtenir une plantation à la densité normale (3.200 pins sylvestres ou pins laricio par exemple). Cette quantité représente la différence entre la densité normale et le nombre de plants sauvés après deux ans. Mais il est prudent de la majorer de 30 % pour tenir compte des aléas de réussite des regarnis. CONCLUSION Il faut s'efforcer de reboiser aux moindres frais. Si la plantation est le mode de reboisement le plus sûr, on doit économiser le plus possible de plants. Pour obtenir X tiges à l'hectare définitivement sauvées, il ne faut pas en mettre initialement 40 à 45 % en plus, mais 10 % seulement. Puis, si tout va bien, le ciel aidera le reboiseur. Sinon, ce dernier poursuivra son effort pour atteindre le but. V.-R. VlNÇONNEAU.

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