Études de cas sur la gestion du mercure au Québec Impact des avis de santé sur la consommation de poisson
|
|
- Cécile Carignan
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Étude de cas sur la gestion du mercure au Québec - Impact des avis de santé sur la consommation de poisson Claire Laliberté, Institut national de santé publique du Québec Études de cas sur la gestion du mercure au Québec Impact des avis de santé sur la consommation de poisson Claire Laliberté Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Jacques Grondin Agence canadienne d évaluation environnementale Journées mercure et santé en Guyane 13 juin 2005 Diapositive 1 2 Mercure et gestion du risque: interventions en contexte québécois Études de cas Interventions de communication du risque Données évaluatives Partage d expériences pistes pour la Guyane L objectif de ma présentation est de vous faire part d interventions québécoises visant à réduire l exposition des populations au mercure par des activités de communication du risque. Vous serez à même de constater qu il existe de nombreuses similitudes entre la Guyane et le Québec. J aimerais attirer votre attention sur le fait qu au-delà de la simple illustration des trois cas d intervention de réduction du risque, j insisterai sur les leçons qu on peut en tirer. J ajouterai enfin que cette préoccupation pour l évaluation des actions de santé publique est relativement récente en santé environnementale chez nous
2 Diapositive 2 Cris de la Baie James 1. Les Cris de la Baie-James : 3 Cris La Baie-James est un territoire immense parsemé de lacs et de rivières, qui abrite une population autochtone, les Cris. On retrouve au sein de ce territoire 13 villages qui comptent au total environ personnes. Il s agit d une population extrêmement jeune, un tiers de la population est représenté par les moins de 15 ans. Cette population a le plus long historique au Québec en lien avec la problématique du mercure. Diapositive 3 Cris de la Baie James 1. Programme de surveillance du mercure chez les populations autochtones du Canada ( 1970) 2. Mise en eau de barrages hydroélectriques Dans les années 1970, un vaste programme de surveillance du mercure a été mis sur pied par l organisme fédéral de la santé. Au cours de ce programme, les Cris de la Baie-James on été identifiés comme population à risque. De plus, au cours des années 1980, de nombreux barrages hydroélectriques ont été mis en eau dans ce secteur. Une entente avait alors été signée avec les Cris
3 Diapositive 4 Cris de la Baie James Concentrations de mercure dans le poisson Imprégnation mercurielle des populations Comité Mercure Programme Mercure Deux observations avaient été faites: d une part, une augmentation de la concentration de mercure dans les poissons du réservoir; d autre part, une progression de l imprégnation mercurielle des populations, les Cris étant de grands consommateurs de poissons. Dans le cadre de l entente qui avait été signée entre les Cris et le Gouvernement du Québec, un Comité Mercure avait été mis en place, visant la surveillance du mercure dans ce territoire et dans la population. 5 Diapositive 5 6 Mesures biologiques chez les mères Teneurs en mercure dans les cheveux Mères lors de l accouchement e percentile: 12,7 mg/kg 50 e percentile: 2,5 mg/kg Mères lors de l accouchement e percentile: 2,7 mg/kg 50 e percentile: sous le seuil de détection Dans le cadre du Programme mercure, il a été convenu de réaliser un dépistage systématique du mercure chez les personnes de 40 ans et plus ainsi que chez les femmes enceintes. De plus, une norme spécifique à la population crie a été établie par le Comité mercure afin de tenir compte de la consommation saisonnière du poisson. À titre d exemple, voici quelques résultats de mesure de l imprégnation de femmes cries entre 1983 et En 1983, le 90 ème percentile 1 était à 12,7 mg/kg 2. Il était descendu à 2,7 mg/kg en 1991 alors que le 50 e percentile est passé de 2,5 mg/kg à des mesures situées en moyenne sous le seuil de détection. 1 90% de la population en dessous de 12,7 mg/kg 2 1mg/kg = 1 µg/g - 3 -
4 Diapositive 6 Interventions en communication du risque Avis de santé population générale: modification de la consommation de poisson Les interventions en communication du risque ont dans un premier temps pris la forme d un avis de santé à la population générale. C était l application de l approche classique d interdiction. D après les experts du comité consultés, ces avis n étaient aucunement respectés, la population n étant pas du tout convaincue du bien-fondé de ces recommandations radicales 7 première vague: interdiction certaines espèces deuxième vague: recherche d alternatives, produits de communication (1988) Dans la deuxième vague de recommandations à la population, on a recherché des alternatives aux interventions de communication du risque. Une série d affiches a été préparée par le Comité : recommandations de consommation selon l âge du consommateur de poisson, selon l espèce consommée ou encore selon le lieu de pêche, explication sur le dépistage du mercure, illustration du cycle du mercure dans la chaîne alimentaire aquatique, niveau de mercure dans la faune autre que les poissons. Diapositives 7 à 10 Avis de santé Mercure dans la chaîne alimentaire aquatique 8 10 Connaissance sur les mesures de l exposition Mercure chez la faune autre que les poissons
5 Diapositive Effets sur la santé Activités de pêche et de la consommation de poisson. Baisse du mercure Diabète de type II Cris > 20ans: 15% Québécois > 20ans : 4,7% Quels ont été les effets de ces mesures? Les activités de pêche et la consommation de poissons avaient diminué considérablement (en raison des interdictions qui avaient été posées), de même que la concentration en mercure. D après les intervenants de santé impliqués, plusieurs raisons expliquent ce fait. Certains par exemple ont purement et simplement ignoré les avis parce que la consommation devenait trop compliquée : calculer ses repas de poisson alors que les gens mangent ce qu ils trouvent tout près de chez eux n avait pas de sens pour eux, faisant disparaître la spontanéité de l activité de pêche comme telle. En revanche, de façon concomitante, on avait observé une augmentation du diabète de type II, particulièrement marquée chez les Cris (15 % des Cris de plus de 20 ans par rapport à une moyenne de 4,7 % pour le même groupe d âge pour l ensemble du Québec). Diapositive Interventions en communication Gestion du risque: 3 e vague Reprise des activités (nouveau financement) Guide de consommation et carte géographique du territoire Mise sur pied d un Comité Nutrition à l intérieur du réseau de santé publique Initiative pour une bonne alimentation: tournée d un chef d origine vietnamienne dans les communautés Une nouvelle entente a été conclue récemment entre les Cris, le Gouvernement du Québec et Hydro-Québec, que l on a appelé la «Paix des braves». De nouveaux financements ont été dégagés dans ce cadre, ce qui a permis de lancer de nouvelles actions de communication. Un guide de consommation sous forme de carte géographique du territoire est en cours d élaboration. Le Comité Mercure évolue vers un «Comité Nutrition», à l intérieur du réseau public local de santé. En outre, afin de sensibiliser les populations à la nécessité de bien s alimenter, un chef d origine vietnamienne a été recruté pour effectuer une tournée dans les communautés, qui a connu un franc succès
6 Diapositive Constats Les conséquences sur la santé des premières interventions sur le mercure ont eu des effets négatifs sur la santé (cause contributive) Le mercure comme symbole de l exploitation de «l étranger» Changement de perspective: interventions sur la nutrition Le financement des activités de communication et d évaluation est nécessaire Quels constats peut-on tirer de ces différentes phases d interventions menées chez les Cris? Très clairement, les premières interventions sur le mercure ont eu des effets négatifs sur la santé. Par ailleurs, pour les Cris, le mercure est perçu comme un symbole de l exploitation de l étranger. Fort heureusement, un changement de perspective a été amorcé, les interventions étant aujourd hui davantage tournées vers la nutrition, mais plus que jamais, la question du financement des actions de communication se pose comme un élément moteur. Diapositive Basse Côte Nord: pêcheurs commerciaux et Innus Basse Côte Nord 2. La Basse-Côte-Nord : pêcheurs commerciaux et innus La Basse-Côte-Nord est une région de l extrême est du Québec. Sa population, à l instar de plusieurs autres au Québec, est installée le long du fleuve Saint-Laurent. On y recense environ 14 villages, pour une dizaine de milliers d habitants (anglophones, francophones, Innus). Cette région est relativement isolée géographiquement du reste du Québec puisque aucun accès routier ne permet de s y rendre. Les approvisionnements se font quotidiennement par avion, sachant que pendant sept mois sur douze, seul un bateau y passe une fois par semaine. Pendant cinq mois, les glaces constituent un obstacle majeur, les bateaux ne pouvant se frayer un passage vers les villages
7 Diapositive Population de la Basse Côte Nord du Saint Laurent Enquête auprès de pêcheurs commerciaux/grands consommateurs de poisson (1990) mesures biologiques des contaminants profil lipidique questionnaire alimentaire Hg sanguin 7 fois plus élevé que la moyenne du Québec Organochlorés 2 10 fois plus élevés Consommation de produits de la mer: 136g/jr vs 15g/jr + consommation saisonnière d œufs d oiseaux aquatiques Profil lipidique avantageux Au début des années 90, une enquête a été réalisée auprès de pêcheurs commerciaux que l on supposait grands consommateurs de poisson. Des mesures biologiques de contaminants avaient été faites (dans le sang). Cette méthodologie avait été complétée par la réalisation de profils lipidiques et de questionnaires alimentaires. Quels ont été les résultats de cette enquête épidémiologique? On s est aperçu que le mercure était 7 fois plus élevé que la moyenne du Québec. Les organochlorés étaient entre 2 à 10 fois plus élevés que la moyenne québécoise. La consommation de produits de la mer y était plus marquée que dans la population québécoise : 136 g/j contre 15 g/j. En outre, on a observé que la population de l étude consommait, certes de manière saisonnière, des œufs d oiseaux aquatiques qui constituent pour la population une alternative alléchante par rapport aux denrées importées dans les grands centres urbains. Enfin, le profil lipidique était avantageux pour la population de pêcheurs. Diapositive 16 Contamination des aliments BPC Σ16 congénères Œufs de poule Boeuf Morue (filet) Phoque Morue (foie) Œufs eider Œufs de goéland Œufs de cormoran (μg/kg) <1,0 1, Des dosages avaient été réalisés pour objectiver la contamination des aliments. Cela a permis d expliquer aux pêcheurs que les œufs de goélands et de cormorans étaient particulièrement riches en organochlorés. 17 Source: Santé Canada - 7 -
8 Diapositive 17 Population de la Basse Côte Nord du Saint Laurent: interventions 1. Communication du risque 2. Programme de surveillance des contaminants et des acides gras oméga 3 à la naissance 3. Évaluation de nos messages Les interventions ont revêtu trois formes : 18 Diapositive 18 1/ Communication du risque - la mise en œuvre d actions de communication du risque 19 Message: Avis de santé arrêt de la consommation des œufs d oiseaux marins + promotion de la consommation de produits de la mer Média: Dépliants, messages radiophoniques Porteurs du message: Santé publique (région) Agent de conservation de la faune (local) Le message qui était véhiculé était simple : il s agissait d informer les populations sur la nécessité d arrêter de consommer des œufs d oiseaux marins, mais de continuer à manger des produits de la mer. Pour cela, la direction de santé publique de la région impliquée a utilisé des dépliants et lancé des messages radiophoniques au printemps. L agent de conservation de la faune (à l échelle locale) était également un porteur du message sanitaire
9 Diapositive / Mise sur pied d un programme de surveillance de l exposition prénatale ( ) Dosage: organochlorés, mercure, plomb et cadmium Dosage des acides gras de type oméga 3 Données anthropométriques à la naissance Approche nutritionnelle.. Source: Dewailly, É., Laliberté, C., Lebel, G., Ayotte, P. Évaluation de l exposition prénatale aux organochlorés et aux métaux lourds et des concentrations en oméga-3 de la Moyenne et de la Basse-Côte-Nord du St-Laurent. Saint-Laurent Vision la mise en place d un programme de surveillance des contaminants et des acides gras oméga 3 à la naissance Ce programme s est déroulé de 1993 à Il a concerné le dosage des acides gras de type oméga 3, le dosage des organochlorés, du mercure, du plomb et du cadmium, ainsi que le recueil de données anthropométriques à la naissance. Diapositives 20 à 22 Concentrations sanguines de mercure selon lʹannée et l ethnie Allochtone Autochtone 18 Moyenne géométrique en nmol/l Les données de surveillance de l exposition prénatale engrangées sur la période d étude font clairement apparaître une diminution de la concentration des organochlorés dans le sang (n=29) 1994 (n=35) 1995 (n=47) 1993 (n=36) 1994 (n=33) 1995 (n=33) 22 Concentrations plasmatiques d EPA + DHA selon l année et l ethnie % (Moyenne géométrique) 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 Allochtone Autochtone 21 Données de surveillance de l exposition prénatale ( ) BCP et DD dans le sang (µg/kg) BCP Année de naissance DD Chlordanes Hexachlorobenzène Chlordane et HCB dans le sang (µg/kg) 1,0 0, (n=29) 1994 (n=35) 1995 (n=40) 1993 (n=35) 1994 (n=33) 1995 (n=31)
10 Diapositive 23 3/ Évaluation de la communication du risque: consultations Rencontre avec le Conseil de bande innu et les responsables locaux de la santé Groupes de discussion: femmes en âge de procréer femmes plus âgées - l évaluation des actions de communication et des messages véhiculés Pour conduire cette évaluation, des consultations ont été mises en place : rencontres avec le Conseil de bande Innu et les responsables locaux de santé ; organisation de groupes de discussion avec des femmes (femmes en âge de procréer et femmes plus âgées). 24 Diapositive Évaluation de la communication du risque: consultations Activité séculaire, familiale Produit frais, saisonnier Danger invisible/jamais observé Crédibilité de l émetteur du message: non familier + «timing» Méfiance p/r autorités sanitaires: passé Interprétation: message de santé ou protection des ressources fauniques? On a ainsi appris que la collecte des œufs d oiseaux aquatiques était une activité séculaire et familiale, mais aussi saisonnière puisqu elle dure six semaines au printemps. Face à cette caractéristique culturelle, il a fallu expliquer que le danger des œufs était invisible, en prenant soin de choisir des émetteurs de messages crédibles, les Innus ayant développé, pour des raisons historiques, une certaine méfiance à l égard des autorités sanitaires. Ajoutons que pour certains, qui voyaient les agents responsables de la faune locale arborer une casquette au logo «Environnement-Protection des espèces», le message qui consiste à interdire la consommation d œufs d oiseaux aquatiques était ambigu: s agissait-il de protéger la santé des Innus ou de protéger les cormorans et les goélands de l extinction?
11 Diapositive 25 L autre communication Quels sont les messages véhiculés par les organismes de santé à propos de l alimentation? L évaluation des actes de communication auprès de la population de la Basse-Côte-Nord a été complétée à l aide de l examen des produits de communication réalisés à l intention de ces populations, en particulier ceux touchant la promotion de la saine alimentation. 26 Diapositives 26 à 27 Guide alimentaire innu Cet examen nous a permis de prendre connaissance de l existence d un guide alimentaire innu faisant la promotion des aliments traditionnels incluant la consommation d œufs d oiseaux marins locaux
12 Diapositive Constats Nos messages sont transmis sur un terrain qui n est pas vierge Nos messages perdent de la crédibilité si on ne tient pas compte du contexte culturel et de l historique La rencontre directe améliore la compréhension des messages Nos messages peuvent entrer en contradiction avec d autres messages Plusieurs constats peuvent être tirés de cette expérience : - nos messages sont transmis sur un terrain qui n est jamais vierge. Ils perdent de leur crédibilité si l on ne tient pas compte du contexte culturel et de l historique. Par ailleurs, ils peuvent entrer en contradiction avec d autres messages ; - dans tous les cas, la portée de nos actes de communication doit être évaluée, et les messages réajustés en conséquence ; - idéalement, les populations concernées doivent être associées à la production du matériel de communication ; Diapositive 29 Constats (suite) L ajout d une dimension positive à l étude épidémiologique permet de nuancer le discours sur le risque Le décloisonnement des disciplines améliore le diagnostic épidémiologique - l ajout d une dimension positive à l étude épidémiologique permet de nuancer le risque. La rencontre directe améliore grandement la compréhension des messages ; - les discussions sur la santé dépassent de loin une problématique unique. Une démarche orientée «nutrition» apparaît, de ce point de vue, plus riche. Il importe de «décloisonner» les disciplines
13 Diapositive 30 Basse Côte Nord: population de Gros Mécatina Basse Côte Nord - 3. La Basse Côte Nord : population de Gros Mécatina La troisième expérience est celle qui a suivi la construction d un barrage hydroélectrique concernant une communauté d environ 600 personnes à Gros-Mécatina, sur la Basse-Côte-Nord du Saint Laurent (même région que le précédent exemple mais auprès d une seule communauté). 31 Diapositive 31 Contexte Le produit de communication avait été préparé en collaboration par Hydro Québec et la direction locale de la santé publique. 32 Communauté ~ 600 personnes Construction d un barrage hydroélectrique Produit de communication préparé en collaboration: Hydro Québec (promoteur) et direction de santé publique locale Le dépliant réalisé, soumis à l évaluation auprès de la population (lors de groupes de discussion permettant de rencontrer au total 60 personnes), présentait des défauts : les photos et espèces de poissons ne reflétaient pas bien la connaissance des habitants, le langage et les graphiques employés étaient peu accessibles, le dépliant faisait la part trop belle au logo d Hydro- Québec, entachant ainsi la crédibilité des informations présentées. La diffusion du dépliant comme tel (au dispensaire seulement) a également été soulevé par les participants consultés (si on n est pas malade, on ne va pas au dispensaire)
14 Diapositives 32 à 34 Évaluation dialogique du dépliant auprès de la population: Résultats Méconnaissance du milieu: choix des photos, noms donnés aux espèces Problèmes de lisibilité: langages et graphiques Logo Hydro Québec trop en évidence: problème de crédibilité Accessibilité au dépliant: dispensaire La population a pu exprimer ses besoins qui ont été relayés par la suite à Hydro-Québec, promoteur du projet et à la Direction de santé publique : celui d une carte topographique du territoire, c est-à-dire dans un format vraiment pratique et utile pour eux, qu ils auraient le goût de conserver. 33 Consultation: besoins exprimés 34 Format utile pour eux: carte topographique du territoire (+ identification des sites à risque pour le transport en motoneige) Logo de santé publique en évidence Réponses aux préoccupations: Faune aquatique et terrestre: contamination Parasites du poisson Phénomène naturel: boom écologique Pour ce faire, la population rencontrée a pu présenter ses préférences et des besoins particuliers (même s ils n étaient pas nécessairement directement reliés au mercure), portant bien en évidence le logo de la santé publique, et apportant des réponses aux préoccupations relatives aux contaminants de la faune aquatique et terrestre, aux parasites du poisson, et au boom écologique en cours. Quelques constats Les populations auxquelles les experts s adressent sont des observateurs de leur milieu; leurs inquiétudes doivent être prises en compte La portée de nos actes de communication doit être évaluée et les messages réajustés en conséquence pour tenir compte des préoccupations du milieu Dans cette démarche, il a été montré l intérêt de tenir compte des inquiétudes de la population, par ailleurs excellente observatrice de son milieu de vie. Les messages devaient être évalués et réajustés en conséquence
15 Diapositives 35 à En conclusion Les populations concernées doivent être associées à la recherche de solutions Les interventions peuvent être multiples et particularisées selon le contexte humain Les discussions sur la santé dépassent de loin une seule problématique Les professionnels de santé publique doivent assurer le leadership du discours santé En conclusion (suite) Il faut favoriser l accès à l expertise scientifique interdisciplinaire à tous les professionnels de la santé La santé doit être abordée dans sa globalité Un diagnostic épidémiologique, comportemental et social doit être posé comme préalable à l intervention Le discours sur le risque et sur la santé échappe parfois aux autorités sanitaires. Un danger de récupération (pour répondre à une attente écologiste) peut même surgir. Les populations concernées doivent être associées à la recherche de solutions. Les interventions peuvent être multiples et particularisées en fonction du contexte humain. Il importe d évaluer le risque réel auprès de la population. Par ailleurs, outre les impacts nutritionnels, il convient de considérer les aspects psychosociaux et culturels. Dans un autre ordre d idées, les professionnels de santé publique doivent assurer le leadership du discours sanitaire. Un diagnostic épidémiologique, comportemental et social doit être posé comme préalable à l intervention. Pour ce faire, il importe de favoriser le travail interdisciplinaire. Enfin, la santé doit être abordée dans sa globalité. Débat suite à cette intervention : Régis Bettinger, infirmier à Trois Sauts : Vous avez présenté le cas de populations qui sont passées à la consommation de hamburgers et de Coca-Cola. Est-ce que nos populations locales devront aussi manger des sardines? J ai aussi noté que les loutres étaient certainement très contaminées par le mercure. Qu en est-il des effets sur leur santé et leur reproduction? Claire Laliberté : Le barrage a facilité l accès à la région, en créant des routes et en multipliant les échanges. Un ensemble de facteurs a joué pour augmenter les taux de maladies cardiovasculaires et de diabète : moins d exercice physique, prise de poids
16 Tiwan Couchili-Maurel : Comment faire pour manger autre chose que des poissons carnivores en hautes eaux, alors que ce sont les seuls qui peuvent encore être pêchés? Les villages ne sont pas électrifiés pour permettre la conservation du poisson par le froid, il faut aller chercher la nourriture de remplacement à Maripasoula et c est cher. Jacques Grondin : En êtes-vous réellement rendus là? Est-ce vraiment nécessaire de transformer votre alimentation? Quel est le niveau réel de risque auquel vous êtes confrontés actuellement? Et ces risques potentiels, à quoi se comparent-ils si vous changez d alimentation? Ce qui est sûr, c est qu il ne faut jamais conseiller de changements alimentaires si on n est pas certain de leurs impacts. Il faut considérer l ensemble des données avant de se lancer trop rapidement dans divers scénarios. Luc Germain : Y a-t-il eu des dispositifs compensatoires instaurés au bénéfice de ces populations impactées au Canada? Jacques Grondin : Des palliatifs ont parfois été considérés, mais le temps que l on se rende compte véritablement des impacts réels de la contamination du mercure et des coûts sociaux et nutritionnels des changements envisagés, les avis de santé changent. Le danger est toujours d aller trop vite dans l émission des avis de santé. Pour ce qui concerne la loutre, et la question de tout à l heure, relative à sa santé, je voudrais dire que ce n est pas le problème des autorités chargées de la santé publique. Il y a de nombreux autres enjeux plus pressants à examiner. Alain Boudou : Je suis d accord pour que chacun reste dans son domaine de compétence, mais il faut veiller à ne pas déconnecter tous les éléments de la problématique. Il ne faut pas en arriver à dire par exemple que si la loutre est malade, on s en fiche, du moment que les humains sont protégés. En fait, on ne sait pas vraiment ce qui se passe en termes d impact du méthylmercure sur les poissons. Depuis un an, quelques éléments de réponse apparaissent cependant : leur reproduction semble affectée, et par là on retrouve un impact possible sur l homme dont c est une source principale de nourriture. Jacques Grondin : Voilà qui est fort intéressant et résume un aspect dangereux d émettre trop rapidement des avis de santé destinés à changer l alimentation des populations locales. Si les problèmes de santé réels touchent l exposition des humains au mercure, alors c est aux intervenants de la santé d intervenir avec les populations locales sur des enjeux de salubrité alimentaire. Si le problème est davantage l impact sur la faune, alors ce n est pas aux intervenants de la santé d intervenir, mais aux gestionnaires de la faune d intervenir. Le problème que je soulève peut conduire à la possibilité d intervenir inutilement auprès du mode d alimentation d une population si l enjeu réel est environnemental, faunique, politique, etc. En ce cas, il ne faut pas se servir d un discours santé pour sauver les poissons
GRAP. dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie
dans l émergence d entreprises d économie sociale en Estrie Illustration de deux cas d entreprises tirés de la recherche du Groupe régional d activités partenariales en économie sociale de l Estrie (GRAP-Estrie)
Plus en détailI. Une nouvelle loi anti-discrimination
Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre
Plus en détailISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009
REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.
Plus en détailLa recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?
La recherche et vous Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche? La recherche et vous Dépôt légal - octobre 2012 Bibliothèque et archives nationales du Québec Bibliothèque et archives
Plus en détailRapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau
Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l
Plus en détailRÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement
RÉSUMÉ DU PLAN STRATÉGIQUE DE RECHERCHE (2013-2018) Une culture de l excellence en recherche et en développement La recherche à l Université Sainte-Anne L Université Sainte-Anne, par son emplacement géographique,
Plus en détailLe monitoring de la qualité
SÉDIMENTS RIVES RESSOURCES BIOLOGIQUES 3 e édition Le monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers Cap Piailleur, Îles-de-la-Madeleine Photo : Martin Rodrigue, Environnement
Plus en détailL infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue
L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium
Plus en détailLe Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment
Le Régime volontaire d épargne-retraite (RVER) du Québec Aperçu du régime d épargne-retraite offert par l employeur dévoilé récemment Voici un résumé du projet de loi n o 80 Loi sur les régimes volontaires
Plus en détailÉDUCATION Côtes d Armor. Collèges publics. Charte de la restauration collective DIRECTION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER
ÉDUCATION Côtes d Armor Collèges publics DIRECTION ÉDUCATION JEUNESSE PATRIMOINE IMMOBILIER Charte de la restauration collective Préambule Dans le cadre de l article 82 de la loi du 13 août 2004, le Département
Plus en détailSOMMAIRE CYCLE 1. Des jeux tout prêts. Des activités à préparer. Les solutions
CYCLE 1 SOMMAIRE Des jeux tout prêts Colorie les animaux Le pelage des animaux Mères et petits Les modes de locomotion Animaux mélangés Plumes, poils et écailles Ranger les familles par ordre de taille
Plus en détaildevant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable
VERSION DÉFINITIVE Allocution prononcée par Anthony Ariganello, CGA Président-directeur général CGA-Canada devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable Toronto (Ontario) Le 20 octobre
Plus en détailCENTRALES HYDRAULIQUES
CENTRALES HYDRAULIQUES FONCTIONNEMENT Les différentes centrales hydrauliques Les centrales hydrauliques utilisent la force de l eau en mouvement, autrement dit l énergie hydraulique des courants ou des
Plus en détailAuriol : le service public de la Restauration scolaire
Auriol : le service public de la Restauration scolaire Au titre de nos valeurs communes, nous avons voulu décliner l offre de restauration en mettant l accent au plus près des enfants. Plus de 80% des
Plus en détailLoin de mes yeux. Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière
Loin de mes yeux Chaque personne apprivoise la mort à sa façon, ce qui apporte à cette dernière expérience une dimension unique. Voici un guide tout simple, une carte routière pour vous montrer les chemins
Plus en détailRESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE
MÉMOIRE DEPOSE AU BUREAU D AUDIENCES PUBLIQUES SUR L ENVIRONNEMENT (BAPE) DANS LE CADRE DES AUDIENCES PUBLIQUES POUR LES PROJETS DE RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE
Plus en détailAllocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec
Allocution de Mme Françoise Bertrand Présidente directrice générale Fédération des chambres de commerce du Québec Comment les entreprises devraient-elles entrevoir l avenir en matière de régime de retraite
Plus en détailSONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES
Page 1 of 10 SONDAGE AUPRÈS DES INFIRMIÈRES Le Groupe de travail canadien sur la malnutrition (GTCM) a mené une étude à l échelle nationale de 2010 à 2013 afin de déterminer la prévalence de la malnutrition
Plus en détailPRÉSENTATION DU PROGRAMME 2014
PRÉSENTATION DU PROGRAMME 2014 10 ANS DE CULTURE CÉLÉBRÉ AVEC LA NATURE! Grâce à votre fidèle participation et celle de plus de 100 institutions culturelles, le programme Cultivez le Jour de la Terre célébrera
Plus en détailLa gestion des ressources humaines, un enjeu incontournable
Petit-Matin RH Adecco : «Les défis d avenir de la gestion des ressources humaines» par Florent Francoeur, CRHA Le premier Petit-Matin RH 2013 organisé par Adecco s est déroulé le 21 février dernier au
Plus en détailntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques
Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions
Plus en détailque dois-tu savoir sur le diabète?
INVENTIV HEALTH COMMUNICATIONS - TERRE NEUVE - FRHMG00277 - Avril 2013 - Lilly - Tous droits de reproduction réservés. que dois-tu savoir sur le diabète? Lilly France 24 boulevard Vital Bouhot CS 50004-92521
Plus en détailProjet de loi n o 20
Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté
Plus en détailDernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives
Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les... 1 sur 2 2008-09-18 13:54 Sujet : Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives De : Guy Guilbert
Plus en détailMonitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers
Monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers Jacques Sénéchal, Monitoring de la qualité des eaux marines, Environnement Canada 12 et 13 mars 2013 Programme canadien de contrôle
Plus en détailLUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?
LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles
Plus en détailProjet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08)
Projet Fish & Catering Sector (Mise à jour du 13/10/08) Une initiative conjointe de : En association avec : A. Introduction de la notion «d alimentation durable» en restauration collective. La notion «d
Plus en détailTable des matières Introduction Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l eau*de*roche
Table des matières Introduction! *! Chapitre*1*:*De*la*matière*sérieuse! 1.1!Les!matériaux! 1.2!Solides,!liquides!et!gaz 1.3!Gaspiller!de!l énergie! 1.4!Le!carburant!du!corps! Chapitre*2*:*Clair*comme*de*l
Plus en détailTest psychométrique MPO
Test psychométrique MPO Mobilisation et Performance Organisationnelle Trouver la bonne personne Nos coordonnées Mario Turcotte M. Sc. CRHA, Formateur agréé et Consultant MPO accrédité Tél.: 450-442-2803
Plus en détailInstitut économique de Montréal. Rapport d un sondage omnibus. Juin 2005
Institut économique de Montréal Rapport d un sondage omnibus Juin 2005 Opinion des Québécois à l égard du jugement de la Cour suprême du Canada relatif à l interdiction aux citoyens de payer pour des soins
Plus en détailDevenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC)
GUIDE À L INTENTION DES ORGANISATIONS Devenez point de chute d une ferme du réseau québécois d agriculture soutenue par la communauté (ASC) Pour des paniers de légumes locaux et sains, directement livrés
Plus en détailLe dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!
Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique
Plus en détail4. Comment la maladie est-elle transmise à l homme? 2. Les composantes des soins de santé primaires : 1. Qu est-ce que l Initiative de Bamako (IB)?
GENERALITES SUR : SANTE et MALADIE SOINS de SANTE PRIMAIRES (SSP) INITIATIVE de BAMAKO (IB) Objectifs généraux Au terme de ce module de formation, les participants devraient être capables de: Comprendre
Plus en détailDroits et obligations des travailleurs et des employeurs
Droits et obligations des travailleurs et des employeurs La Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) vise à assurer des conditions de santé et de sécurité minimales dans les entreprises québécoises.
Plus en détailLa biodiversité : oui! Mais pourquoi?
La biodiversité : oui! Mais pourquoi? On entend souvent parler de l importance de la biodiversité sans jamais savoir pourquoi elle est si importante que cela, est-ce que la sélection naturelle n est pas
Plus en détailMémoire Présenté au Ministère des Finances et au Ministère de la Famille et des Aînés du Québec
MÉMOIRE SUR LE PROJET DE LOI 8 ÉLARGISSANT LA VENTE D ASSURANCES FUNÉRAIRES AU QUÉBEC Mémoire Présenté au Ministère des Finances et au Ministère de la Famille et des Aînés du Québec Septembre 2007 15 avril
Plus en détailPrésentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage
Présentation du jeu de négociation autour de la problématique de l orpaillage «La façon de nous voyons les choses est la source de la façon dont nous pensons et de la façon dont nous agissons Jamais nous
Plus en détailCarbone Des occasions d'affaires pour les entreprises québécoises
PLAN DE COURS FORMATION SUR LE MARCHÉ DU CARBONE POSSIBILITES DE CRÉATION DE CRÉDITS DE GAZ À EFFET DE SERRE Mise en contexte Depuis quelques années, les activités de réduction de gaz à effet de serre
Plus en détailMÉMOIRE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION SUR L EAU, L ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES GRANDS PARCS
MÉMOIRE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION SUR L EAU, L ENVIRONNEMENT, LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LES GRANDS PARCS Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique 484, route 277, Saint-Léon-de-Standon,
Plus en détailSOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL
SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL Avertissement : LE PRÉSENT DOCUMENT CONSTITUE UN CONDENSÉ DU RAPPORT ANNUEL DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL. VOUS ÊTES INVITÉ À CONSULTER LA VERSION INTÉGRALE
Plus en détailUne espèce exotique envahissante: Le Roseau commun. ou Phragmites australis
Une espèce exotique envahissante: Le Roseau commun ou Phragmites australis Indigène vs exotique Il y a deux sous-espèces de Phragmites australis, L indigène: n envahit pas le milieu, cohabite avec les
Plus en détailL information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments
L information nutritionnelle sur les étiquettes des aliments Présenté par Micheline Séguin Bernier Le 19 mars 2007 Tiré et adapté du document de Santé Canada Le tableau de la valeur nutritive : plus facile
Plus en détailExercices de génétique classique partie II
Exercices de génétique classique partie II 1. L idiotie phénylpyruvique est une maladie héréditaire dont sont atteints plusieurs membres d une famille, dont voici l arbre généalogique : 3 4 5 6 7 8 9 10
Plus en détailCommentaires de. l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document. Un regard neuf sur le patrimoine culturel
Commentaires de l Association québécoise pour le patrimoine industriel (Aqpi) sur le document Un regard neuf sur le patrimoine culturel Dans le cadre de la consultation publique pour une révision de la
Plus en détailEn fonction de sa proposition, Hydro-Québec s attend à ce que la nouvelle tarification soit effective au début de l année 2007.
NOTE AU LECTEUR Fondée en 1961, l Association provinciale des constructeurs d habitations du Québec (APCHQ) est une référence en matière de construction et de rénovation résidentielles. Regroupant quelque
Plus en détailGUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO
GUIDE DE CONSOLIDATION D ÉQUIPE POUR LES ÉQUIPES DE SOINS PRIMAIRES DE L ONTARIO Janvier Module 2009 10 : Gérer les conflits Modifié en décembre 2010 Révisé en décembre 2012 Révisé en décembre 2012 1 Objectif
Plus en détailCAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION
CAMPAGNE NATIONALE DE SENSIBILISATION POUR LA PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MARITIME & TERRESTRE DOSSIER DE PRESENTATION LES STANDS DES PARTENAIRES DE FAMILLES DE FRANCE Les partenaires de Familles de
Plus en détailChronique Assurances et gestion des risques. sous la responsabilité de Gilles Bernier 1
Chronique Assurances et gestion des risques sous la responsabilité de Gilles Bernier 1 Puisque ce numéro de la Revue, tout comme celui de janvier 2004, est consacré à l assurance automobile, j ai choisi
Plus en détailQuestionnaire pour les enseignant(e)s
info@educatout123.fr www.educatout123.fr +31 614303399 L enfant qui bouge beaucoup! C est un fait, un enfant bouge beaucoup, il a besoin de se dépenser. Il arrive même parfois qu on n arrive plus à tenir
Plus en détailUn régime d assurance? Si oui, lequel?
Un régime d assurance? Si oui, lequel? AFESH-UQAM 20 novembre 2013 Résumé Ce texte présente quelques pistes de réflexion concernant le régime d assurance collective de l AFESH-UQAM. Il s agit d un document
Plus en détailPRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012
PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août
Plus en détailPortrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! Portrait économique Une économie diversifiée et positionnée!
1 Portrait de la Montérégie Est Une région concertée et engagée! La région de la Montérégie Est est bordée au nord par le fleuve St-Laurent, au sud par les États de New York et du Vermont, à l est par
Plus en détailL apparition des transferts électroniques de fonds aux points de vente (TEF/PV)
6 L apparition des transferts électroniques de fonds aux points de vente (TEF/PV) Le contexte global Les services de transfert électronique de fonds aux points de vente ont fait leur apparition durant
Plus en détailCHAPITRE 7 RELATIONS DE TRAVAIL
Les relations de travail sont révélatrices de l atmosphère qui règne au sein de votre entreprise. Le gestionnaire désirant obtenir de saines relations de travail se doit d être proactif dans ses actions.
Plus en détailComité Santé en français de Fredericton. Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne. Rapport de sondage-final
Comité Santé en français de Fredericton Évaluation de l offre active des services de santé de première ligne Rapport de sondage-final Mai 2006 Table des matières 1.0 Sommaire. 1 2.0 Introduction..2 3.0
Plus en détailÉvaluer les besoins en assurance collective
La valeur ajoutée du conseiller auprès des PME par Gérard Bérubé Les produits collectifs se heurtent rapidement à la capacité de payer des participants. Il en résulte des arbitrages constants qui permettent
Plus en détailLes défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements
Résumé Les défis du mandat d une Équipe itinérante : prévenir les glissements Ce texte fait partie d une banque de 50 récits de pratiques d intervention en itinérance qui ont été réalisés avec quatre Équipes
Plus en détailDiscours d ouverture de Michèle Bourque présidente et première dirigeante Société d assurance-dépôts du Canada Ottawa mercredi 6 février 2013
1 Première conférence du Comité régional de l AIAD (Association internationale des assureurs-dépôts) pour l Amérique du Nord sur les règlements transfrontières et les institutions-relais Discours d ouverture
Plus en détailGEP 360 Recherche terrain sur les sites de pouvoir (3 crédits) Été 2013
ÉCOLE DE POLITIQUE APPLIQUÉE Faculté des lettres et sciences humaines GEP 360 Recherche terrain sur les sites de pouvoir (3 crédits) Été 2013 Coordonnées du chargé de cours Adresses courriel : Hugo Séguin
Plus en détailDU RAPATRIEMENT DE LA CONSTITUTION PRÉSENTÉE PAR CROP. de la vie aux idées
ÉTUDE À e ANNIVERSAIRE DU RAPATRIEMENT DE LA CONSTITUTION PRÉSENTÉE PAR CROP de la vie aux idées TABLE DES MATIÈRES CONTEXTE ET OBJECTIFS 3 NOTORIÉTÉ DU RAPATRIEMENT DE LA CONSTITUTION CANADIENNE 4 DE
Plus en détailCLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7
CLUB 2/3 Division jeunesse d Oxfam-Québec 1259, rue Berri, bureau 510 Montréal (Québec) H2L 4C7 Téléphone : 514 382.7922 Télécopieur : 514 382.3474 Site Internet : www.2tiers.org Courriel : club@2tiers.org
Plus en détailL hygiène en restauration collective. Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD
L hygiène en restauration collective Formation aux ouvriers de l épicerie Sociale des Capucines Morgane DANIEL-diététicienne RSD Qu est-ce que la sécurité alimentaire? Le principe de la sécurité alimentaire,
Plus en détailOUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS ÉVALUATION DES STAGIAIRES. Objectif des organisateurs et formateurs. Évaluation des stagiaires. Évaluation initiale
OUTIL 3 : MENER DES ÉVALUATIONS L enseignement doit viser à ce que tous les stagiaires réussissent à acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. La réussite des stagiaires dépend en
Plus en détailDes choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques
Des choix de repas délicieux et pratiques qui conviennent à vos besoins et préférences diététiques SAS GLUTE SOUCIEUX DES CALORIES SOUCIEUX DU SODIUM RECHERCHE D U ÉQUILIBRE RECHERCHE DE PROTÉIES OUS POUVOS
Plus en détailCOMPRENDRE LA GESTION DES SUCCESSIONS DANS LES RE SERVES
Centre d excellence en matière de biens immobiliers matrimoniaux Hébergé par l Association des gestionnaires des terres des Premières Nations (ANGTA), le CDEBIM aide les collectivités et les membres des
Plus en détailFaites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice!
L aide d aujourd hui. L espoir de demain... MD Faites marcher votre cerveau, il a besoin d exercice! Ce qu il faut savoir sur la santé du cerveau, l Alzheimer et les maladies apparentées Votre cerveau
Plus en détail2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication
Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent
Plus en détailMa vie Mon plan. Cette brochure appartient à :
Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette
Plus en détailLes chaires de recherche du Canada
Les chaires de recherche du Canada La recherche à son meilleur Le Programme des chaires de recherche du Canada Afin d aider les chercheurs à relever les défis de demain, le gouvernement du Canada a élaboré
Plus en détailVivre seul SUJETS DÉLICATS CONTEXTE
Vivre seul CONTEXTE Un nombre croissant de personnes âgées vivent seules. Si elles sont atteintes de la maladie d Alzheimer ou de maladies apparentées, elles sont plus susceptibles d être diagnostiquées
Plus en détailNE TENTE PAS LA CHANCE
NE TENTE PAS LA CHANCE Ce que tu dois savoir au sujet de la sécurité près des barrages, des centrales hydroélectriques et des cours d eau à proximité. Énergie Yukon NE TENTE PAS LA CHANCE Le guide pour
Plus en détailRéception de Montréal Secteur des valeurs mobilières. Discours d ouverture
Réception de Montréal Secteur des valeurs mobilières Discours d ouverture Andrew J. Kriegler Président et chef de la direction Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières 25
Plus en détailwww.programmeaccord.org
LA DOULEUR, JE M EN OCCUPE! NUTRITION ET DOULEUR CHRONIQUE CHRONIQUE De nos jours, l importance d adopter de saines habitudes alimentaires ne fait plus aucun doute. De plus, il est très facile d obtenir
Plus en détail2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits
2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits L interprétation des cotes attribuées dans le cadre des évaluations des risques relatifs aux produits décrite plus loin repose
Plus en détailGRENADE / GARONNE 30 janvier 2014. Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne
LA RESTAURATION SCOLAIRE GRENADE / GARONNE 30 janvier 2014 Centrale de Restauration MARTEL Maryse LAFFONT, Diététicienne LES OBJECTIFS Apporter aux enfants une alimentation de Qualité pour répondre à leurs
Plus en détailMÉMOIRE RENOUVELLEMENT DU PERMIS D EXPLOITATION DU POUR LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE (CCSN) À L ÉGARD DU
MÉMOIRE POUR LA COMMISSION CANADIENNE DE LA SÛRETÉ NUCLÉAIRE (CCSN) À L ÉGARD DU RENOUVELLEMENT DU PERMIS D EXPLOITATION DU RÉACTEUR NUCLÉAIRE DE PUISSANCE DE LA CENTRALE DE GENTILLY - 2 MARS 2011 Avant
Plus en détailPROSPECTION R.C.P.A. Principe de prospection du R.C.P.A. 1. Prise de RDV par téléphone 2. RDV Terrain
PROSPECTION R.C.P.A. Principe de prospection du R.C.P.A. 1. Prise de RDV par téléphone 2. RDV Terrain PROSPECTION TELEPHONIQUE POUR PRISE RDV Barrage secrétaire Interlocuteur PREPARATION DU RDV Etape 1
Plus en détailMairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE 69440. Téléphone : 04 78 81 84 26 Télécopie : 04 78 81 87 57 MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES
Mairie de SAINT DIDIER SOUS RIVERIE 69440 Téléphone : 04 78 81 84 26 Télécopie : 04 78 81 87 57 MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES COURANTES ET SERVICES CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES Maître d ouvrage
Plus en détailAvoir accès à la justice ou s exposer à l endettement
Avoir accès à la justice ou s exposer à l endettement Comprendre qu il s agit d un choix difficile pour les Canadiens Aider les courtiers d assurance et les sociétés d assurance à mieux comprendre les
Plus en détailLe Québec, terre de traduction
Le Québec, terre de traduction S il est un endroit au monde où les traducteurs ont un marché établi, c est bien le Canada. Et le Québec, au sein du Canada, jouit d une situation encore plus privilégiée.
Plus en détailÉLECTION FÉDÉRALE. Le 19 octobre 2015
ÉLECTION FÉDÉRALE Le 19 octobre 2015 Aperçu de l élection fédérale L élection fédérale aura lieu le 19 octobre 2015. Élections Canada est l organisme non partisan chargé de conduire l élection et de s
Plus en détailActions prévues pour l année à venir & synthèse des actions menées durant l'année écoulée
Actions prévues pour l année à venir & synthèse des actions menées durant l'année écoulée Fiche à envoyer pour le 31 décembre de chaque année à l Agence Régionale de Santé (ARS), à l attention du correspondant
Plus en détailEt avant, c était comment?
3 Et avant, c était comment? Objectifs de l unité Tâche La première partie de l évaluation comprend une tâche, QUELS CHANGEMENTS!, divisée en quatre phases. Dans la première phase, il s agit d écouter
Plus en détailLe restaurant scolaire est ouvert le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 12H05 à 13 H30 : Article 2 : ACCES AU RESTAURANT
COMMUNE DE NIVILLAC REGLEMENT INTERIEUR DU RESTAURANT SCOLAIRE ANNEE 2014-2015 ECOLE PRIMAIRE PUBLIQUE «LES PETITS MURINS» La cantine scolaire a pour objectif d assurer, dans les meilleures conditions
Plus en détailQuestionnaire pour visiteurs (Par personne, chef de famille, chef de groupe)
Questionnaire pour visiteurs (Par personne, chef de famille, chef de groupe) Première partie : estimation économique 1. Genre Date: / / Masculin (s) Féminin(s)...... Prière d indiquer le nombre de personnes
Plus en détailGuide pratique. Pour une recherche efficace de sponsors
Guide pratique Pour une recherche efficace de sponsors Guide Pratique Association Interfédérale du Sport Francophone asbl Quai de Rome 53 4000 LIEGE Tél.: 04/344 46 06 Fax: 04/344 46 01 E-mail: info@aisf.be
Plus en détailMÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC
MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins
Plus en détailQue fait l Église pour le monde?
Leçon 7 Que fait l Église pour le monde? Dans notre dernière leçon, nous avons vu que les croyants ont des responsabilités vis-à-vis des autres croyants. Tous font partie de la famille de Dieu. Les chrétiens
Plus en détailApproche de la région du Pacifique concernant la gestion collaborative : Participation des Autochtones à la gestion des pêches.
Approche de la région du Pacifique concernant la gestion collaborative : Participation des Autochtones à la gestion des pêches 30 octobre 2014 1 Aperçu But Contexte stratégique (besoins/attentes/progrès/abordabilité)
Plus en détailActivité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme
Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin
Plus en détailAtelier Campagne Marketing social
Atelier Campagne Marketing social Vous devez mettre sur pied, au cours de ce bref atelier, une campagne de marketing social. Vous devrez aussi justifier vos activités de communication. Le nom d une organisation
Plus en détailConsultation sur le projet de mise à jour des indicateurs PEFA, 7 août 2014
Consultation sur le projet de mise à jour des indicateurs PEFA, 7 août 2014 Madame, Monsieur Le Programme «Dépenses publiques et Responsabilité financière» (PEFA), lancé en 2001, a mis en place un cadre
Plus en détailCOMMISSION D ACCÈS À L INFORMATION
Siège Bureau de Montréal Bureau 1.10 Bureau 18.200 575, rue Saint-Amable 500, boulevard René-Lévesque Ouest Québec (Québec) G1R 2G4 Montréal (Québec) H2Z 1W7 Tél. : (418) 528-7741 Tél. : (514) 873-4196
Plus en détaild évaluation Objectifs Processus d élaboration
Présentation du Programme pancanadien d évaluation Le Programme pancanadien d évaluation (PPCE) représente le plus récent engagement du Conseil des ministres de l Éducation du Canada (CMEC) pour renseigner
Plus en détailRE/MAX Du Cartier A.S. - Division Commerciale
RE/MAX Du Cartier A.S. - Division Commerciale Un chef de file dans les immeubles à revenus au Québec! RE/MAX Du Cartier A.S. Division Commerciale 1290 Avenue Bernard Montréal (QC) H2V 1V9 Albert Sayegh
Plus en détailL observatoire «Entreprise et Santé»
LA SOCIÉTÉ D ÉTUDES ET DE CONSEIL L observatoire «Entreprise et Santé» Viavoice Harmonie Mutuelle en partenariat avec Le Figaro et France Info Enquête auprès des salariés et des dirigeants d entreprise
Plus en détail