Norme et pathologies du temps vécu
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- Gaspard Métivier
- il y a 8 ans
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1 1 Norme et pathologies du temps vécu Jean Naudin Introduction : «La temporalité est la régulation primaire de toutes les structures existentiales du Dasein» J emprunte ces mots, très probablement pour vous assez obscurs, à Ludwig Binswanger, lequel s est inspiré d abord de Husserl puis de Heidegger puis encore de Husserl, tous deux philosophes, pour créer une méthode d analyse en psychiatrie qu il a appelé la DASEINSANALYSE, en référence à ce que HEIDEGGER appelait être là, Dasein. Binswanger est un psychiatre mais les philosophes le connaissent comme un des leurs. Il est tombé dans la psychiatrie comme Obélix dans la potion magique. Le père et l oncle du petit Ludwig étaient déjà psychiatres et recevaient dans leur clinique tout ce que l Europe comptait d élites intellectuelles, et souvent psychotiques. Binswanger étant un ami et disciple de Freud, cette clinique fût la première à proposer à ses patients cette nouvelle méthode de cure qu était la psychanalyse, laquelle a inspiré une branche de la DASEINSANALYSE. Nous sommes de par le monde un petit nombre de psychiatres, de psychologues, de philosophes, de psychanalystes à tenter de tracer notre propre chemin en nous inspirant du travail de Binswanger et de la Daseinsanalyse, chacun à notre manière. Chacun à notre manière pourquoi? Parce que la D n est pas une technique qui pourrait être codifiée mais plutôt un chemin que l on peut emprunter pour mieux comprendre ce que c est que l expérience psychiatrique, pour la déconstruire si on veut, c est une sorte d épistémologie. Il se trouve qu à BIENNE vivait Roland KUHN, un disciple et ami de Binswanger. Ça m impressionne, ça m émeut, de venir ici à Bienne pour parler de Daseinsanalyse. Je m imagine qu il y a parmi vous des gens qui l ont connu et je me dis : y a pas photo. J ai relu dans le train qui m amenait à Bienne un bel article que KUHN avait publié dans un livre d hommages au philosophe MALDINEY, un autre complice de Binswanger. Cet article, écrit par Roland Kuhn à propos des mélancoliques et des schizophrènes évoque l errance des uns et le déménagement des autres comme problème psychopathologique. L article parle de la dépression, cette maladie qui nous oppresse, nous épuise, nous ralentit, nous pousse à croire que nous sommes fautifs, comme si elle nous rattachait au passé plus solidement qu au présent et faisait de l avenir la simple répétition du passé. Là où il y a conviction d une faute passée, il y a aussi conviction d un châtiment à venir. Parfois le sujet n est même plus capable de sentir tant la souffrance affecte l être dans ce qui le met normalement en mouvement, tout ce qui fait de lui un être vivant. Il y en a qui croient même qu ils n ont plus d organes. Un de mes patients un jour de garde m a proposé de prendre son cœur dont il disait ne
2 2 plus avoir l usage et de le donner à sa femme, qui, elle en avait encore besoin. Tout ceci atteint un niveau de souffrance tel que le suicide peut sembler la seule issue, la seule énergie vitale encore consommable. Et bien, la dépression, il se trouve que beaucoup de personnes en font une après un déménagement. Kuhn se demande comment c est possible. Il rapporte ça à un noyau psychopathologique, à ce que Minkowski appelle le trouble générateur de la dépression. Ce trouble, c est l arrêt du temps vécu. Nous y sommes. La dépression du déménagement nous informe à la fois sur l accablement dépressif du Dasein et sur la fonction régulatrice du temps. Dans son article Kuhn parle ensuite du voyage, et des schizophrènes : il y a beaucoup de personnes souffrant de schizophrénie qui courent le monde, les rues, les chemins comme s ils n arrivaient pas à se fixer dans un lieu stable. Dans mon propre service nous soignons pas mal de personnes sans domicile fixe, beaucoup sont schizophrènes et il est difficile de déterminer ce qui les a conduit un beau jour à errer. Je sais que certains aiment le TGV, Paris, Lyon, Marseille, la Suisse. Ils aiment les grands axes. La psychiatrie du XIX les appelait : aliénés migrateurs. Depuis BLEULER, on sait que la schizophrénie, c est lui qui lui a donné ce nom, est une pathologie caractérisée par la désorganisation de la personnalité, ce n est pas le dédoublement de la personnalité comme le disent parfois les médias, c est une vraie maladie qui nous empêche d avoir une ligne de conduite stable, une force suffisante pour affronter les autres dans une position stable, une difficulté à penser, à avoir une pensée à soi, ils ont le sentiment qu on peut lire dans leur pensées, répéter à haute voix tout ce qu ils font ou pensent, les regarder, ils sont pour ainsi dire parlés et regardés du dehors, leur comportement st d ailleurs souvent bizarre, ils font parfois des actes cocasses, sans lendemain, et il est parfois vrai qu on les regarde et qu on les stigmatise. Beaucoup de personnes parmi eux entendent des voix et ne parviennent pas à vivre dans le temps du projet. Le projet, quand il y en a un, est présomptueux, la personne aspirant à se fabriquer à elle-même un soi, ils sont comme le décrit Binswanger dans un très beau livre sur le Dasein infortuné : présomptueux, distors, maniérés car il y a chez eux une disproportion entre la hauteur de l idéal et la base de l expérience pratique. Minkowski voit dans la perte du contact vital avec la réalité, la pauvreté de l autisme, la perte de l évidence naturelle comme l appelle Anne Rau, la malade de Blankenburg, le trouble générateur, le noyau psychopathologique de la schizophrénie. Ces gens, qui ne parviennent pas à trouver de sens à la routine et à la vie pratique, tant ils manquent de sens commun, réfléchissent souvent beaucoup, cherchant à penser ce que les autres font naturellement pour pouvoir enfin y accéder, BLANKENBURG appelle cela une asthénie transcendantale, car c est la possibilité qu a l être humain de s approprier le monde en le fréquentant en pratique qui semble leur faire défaut et l effort nécessité par la réflexion quant aux choses les plus simples de la vie est épuisant. Là aussi, mais d une autre manière, la pathologie nous montre la fonction régulatrice de la temporalité.
3 3 KUHN ne se contente pas de décrire ces troubles, il les rapporte en les opposant à ces deux modes fondamentaux du comportement humain que sont le nomadisme et la vie sédentaire et j arrive là au vif de mon sujet. La DASEINSANALYSE s intéresse aux structures existentiales du Dasein et KUHN montre que si chez la plupart des êtres humains, il y a comme un équilibre entre le nomadisme et la vie sédentaire, privilégiant l un ou l autre selon les coutumes, la culture ou la biographie, la maladie peut fléchir le cours du Dasein à un point tel que l une de ces deux tendances prend pour ainsi dire son autonomie, libérant le sujet du sens commun qui l aliénait jusqu alors à la norme. La fonction régulatrice du temps se révèle dans la schizophrénie en deux points dont l un semble venir compenser l autre : l un est déficitaire, l autre fonctionne en excès. Est déficitaire dans la schizophrénie ce que Husserl appelle l évidence présomptive : cette certitude constamment renouvelée que le monde continuera à se dérouler suivant le même mode constitutif. Est en excès la capacité de réflexion qui permet au sujet d anticiper sa défaillance en la remplaçant par une théorie. Je voudrais maintenant interroger, toujours en suivant KUHN, le lien qui existe entre le déménagement et la dépression mélancolique. Les déménagements provoquent des dépressions, on le sait depuis longtemps, même s ils résultent d un choix volontaire et s ils ont été anticipés comme un progrès sur le chemin de la vie. Il ne suffit pas d emménager dans un appartement plus beau, plus grand, plus confortable pour mieux y vivre. On peut croire à tort face à une dépression provoquée par un déménagement que la dépression est réactionnelle à un événement extérieur. Mais la dépression ne se produit dans les suites du déménagement que parce qu il y a une unité entre l habitat et l être qui habite. Certains d entre vous connaissent peut-être cette conférence de Heidegger qui souligne la parenté entre Ich bin et Ich bauen, être, bâtir et construire. Cette parenté n est compréhensible que sur l arrière-fond du devenir. L élan personnel que suppose l acte de bâtir et d habiter s attache parfois à un idéal présomptueux. Par exemple, une personne décide de changer d appartement et d acheter, il va lui falloir prévoir une date de vente et une date d achat, une date de déménagement, du temps pour faire les cartons et du temps pour sortir ses affaires et les ranger dans le nouvel appartement. Certaines personnes flanchent car animées par un désir de perfection et contraintes par un attachement excessif à l ordre elles s enferment ainsi dans leur propres limites. Le psychiatre et Daseinsanalyste TELLENBACH, préoccupé de décrire la continuité qui peut exister entre la personnalité avant la dépression et la dépression elle-même a ainsi décrit une personnalité, qu il appelle Typus Melancholicus, caractérisée par le goût du programme, l attachement à l ordre, à la famille et au travail. Ce type de personne pense à autrui plutôt qu à soi et en temps normal c est souvent un bon vivant, un bon père, un bon mari, un travailleur. C est sur la fréquence de ce type de personnalité dans leur culture que certaines sociétés ont bâti leur réussite économique, comme le Japon ou l Allemagne. Mais le conformisme que suppose l attachement
4 4 excessif à l ordre et à la norme, au rôle plus qu à soi-même, personnalités que KRAUS, l élève de TELLENBACH, appelle hypernomiques, de nomos : la norme constitue en soi une limite que le sujet confronté à la nécessité du changement ne peut franchir sous peine de s effondrer. Qui parmi nous a connu un déménagement sait que dans ces périodes on ne peut pas être parfait, notre sens de l ordre en prend toujours un coup et si les échéances nous angoissent il nous faut être capables temporairement d un peu de mauvaise foi et de négligence pour surmonter la situation. Les personnes qui ne le peuvent pas ont plus de risques d effectuer une dépression que les autres. Prenons aussi en considération le fait qu un déménagement suppose une réorganisation du monde familier, il nous faut repenser nos habitudes, la proximité et la distance des choses, nos propres trajets dans l appartement, si dans notre culture chaque pièce à sa fonction, chaque pièce a donc aussi son rythme. Il y a comme le dit KUHN une relation étroite entre l ordre des choses dans le monde où nous vivons et la structure intérieure de cet ordre. Ma propre hypothèse est que cette relation étroite est régulée par le rythme en tant qu il est toujours déjà le vecteur principal de la norme. Pour mieux le comprendre, tournons-nous à nouveau vers ce que nous dit KUHN des schizophrènes et du voyage. KUHN raconte comment il rencontra un jour dans un train un de ses malades, Georges, perdu de vue depuis belle lurette. Georges, autrefois tailleur, avait été hospitalisé longtemps. Mais aujourd hui il travaillait comme déménageur et voyageait dans toute l Europe. Lui, l étranger, l instable, pénètre dans les habitations, empaquète les affaires d autrui, les déballe et les remet dans un nouvel état. Il transforme ainsi le monde extérieur en un ordre conforme à celui qu il a à l intérieur de lui-même, il est devenu autonome, sa maladie a disparu. L étymologie du mot autonomie est en soi on ne peut plus éclairante, c est en soi un projet : autos, lui-même, et nomos, comme nous l avons dit : la norme, la règle. Devenir autonome revient à se construire sa norme intérieure et suivre alors une voie telle que le monde puisse être conforme à son propre idéal. Moimême comme Georges, j aime les voyages, je ne suis jamais aussi bien que dans les bras du TGV, ils me font toucher du doigt, comme à nous tous les humains, la fonction régulatrice du temps. Voyager délie provisoirement la tension entre le besoin de se fixer quelque part et la poussée qui nous projette toujours-déjà vers un ailleurs pour déployer notre propre présence. Voyager ébranle toujours un peu le socle sur lequel nous sommes établis, il ne s offusque pas de ce que ce socle puisse être un peu branlant. Lorsque nous voyageons au loin se produit un décalage, que la langue courante à propos des voyages aériens qualifie d horaire en se référant au temps des horloges. Mais ce n est pas si simple. L écart que creuse ce décalage ne concerne pas simplement les heures, prises isolément comme données spatialisées et comptables, mais le rythme du vivre, sur le fond duquel toute expérience de la vie quotidienne prend son sens. Tout se passe lorsque nous voyageons en
5 5 avion comme si le moi encore cramponné à l horloge nous retenait en arrière de nous-mêmes. A dire vrai c est peut-être là une caractéristique de l existence que le voyage aérien, en tirant un peu trop sur l élastique comme si le monde était un jeu de Jokari, nous révèle comme un désagrément : le moi et le monde empirique qu il habite de plein droit sont toujours en retard sur ma propre expérience. Le moi est toujours déjà là à la traîne. Le soi-même s avance, il est là devant lui. La question du décalage toujours déjà présent entre le Moi qui est déjà donné et le Soi qui est toujours à advenir en vérité se pose pour nous tous, elle est source d angoisse sans que nous ayons à prendre l avion pour le comprendre. Voyager fait mesurer combien paysages et traditions, types de personnalité, situations et cultures, moi et soi-même sont autant de variations sur le thème unique du rythme et de la norme, toujours à l œuvre dans la construction réciproque d un monde propre et d un monde commun. Evoquons maintenant cette co-construction du point de vue du monde. Commençons par une idée simple. Il faut un minimum d harmonie entre les rythmes de chacun pour que quelque chose comme la vie quotidienne, qui est toujours déjà une vie en communauté, soit possible. Prenons un exemple que Bienne connait bien puisque c est une ville horlogère. Sans les montres, qui ne sont ni nos amies, ni nos ennemies, même si de nos jours la vie prend si souvent l aspect d une course contre elles, sans les montres donc, pourrions-nous vivre et travailler ensemble? Quand il n y avait ni montres ni horloges, il y avait encore des cloches qui pour nous rassembler sonnaient quand il le fallait les matines ou le tocsin. Il est 20 heures lorsque j arrive à Bienne, les cloches sonnent l heure, j entends le son des cloches et il fait un peu froid, leur son est clair, le son des cloches, qui n exprime pas toujours une opinion, ou la colère d autrui fondant sur nos épaules, est indissociable du monde ambiant, du paysage, du climat, le tout est en lui-même un rythme. A mon arrivée, je me suis senti dépaysé. Le dépaysement nous montre qu il y a un décalage, déjà présent dans le monde avant que d être dans ma tête entre le là d où je viens et le là où je vais, lesquels ne sont jamais pourtant que la dissémination de l être dans le là du Dasein, notre séjour auprès des choses. Ce décalage est à la fois un décalage dans le temps et dans l espace et c est lui qui me fait voir, lorsque cela cloche, l importance fondatrice des rythmes dans la vie quotidienne. Les rythmes sont, dans leur dimension atmosphérique de résonance, au croisement entre l empirique et le transcendantal. Ils sont par là même des vecteurs normatifs. C est bien plus visible lorsqu ils changent que lorsqu ils se perpétuent à l identique. L immuabilité de certains rythmes est constitutive du socle sur lequel nous nous reposons tous, pour nous tenir debout. La variabilité d autres rythmes et le passage d un rythme à un autre garantissent au cours de la vie son relief. Il faut que soient articulées ensembles et à un monde commun immuabilité et variations pour que la vie nous semble en soi avoir un sens, pour que nous ne chutions pas dans un ennui sans nom, comme celui qu a vécu MINKOWSKI dans les tranchées.
6 6 La force vive de chacun, la volonté, le désir, les espérances, les résistances et les révoltes sont portés par les tensions internes et les résolutions propres à ces rythmes, que TELLENBACH appelles aussi Endon, dont nous ne cherchons pas ici à savoir s ils sont biologiques ou culturels dès lors qu ils nous semblent venir du fond de l être, naître depuis la source même du vivre. Calendriers, dates anniversaires, morts et naissances, rendez-vous, horaires, programmes, échéances, montres, pendules, alternance des saisons, nuits et jours, jours chômés et jours de travail, heures pleines, temps de repos, tous, toutes, sont au carrefour des intentionnalités de chacun. Comme univers de transcendances constituées, le monde, parce qu il est toujours déjà intersubjectif, repose sur ces alternances et croisements de rythme. De même il n est pas possible de vivre ensemble sans s approprier un tant soit peu forêts, campagnes, usines, échoppes, écoles, rues et maisons, calendriers et horloges, journaux, livres, téléphones, passé, présent et avenir, lieux et espaces de vie. Toutes nos affaires, la nature et la production qu elles visent, rythment notre vie quotidienne en lui donnant à la fois un cadre partageable et quelque chose à mesurer. Nous trouvons en eux à l horizon la certitude partagée que là où il y a de l humain, il y a forcément une norme et une mesure, pour vivre un rythme propre tout en se situant dans un monde commun. Dans le cours de la vie, dans l épaisseur du présent, il y a des nœuds, comme dans un tapis, où le rythme et la norme ne font qu un. Nous pouvons nous poser la question suivante à propos de ces rythmes : comment entrent-ils en nous? N étaient-ils pas déjà là? Les histoires des hommes gravitent autour du point zéro de leurs corps, point-zéro qui les situe chacun ensemble, l un avec l autre, dans la réciprocité d un ici et d un là, d un envers et d un endroit, dans la proximité et dans la distance, la transparence et l opacité. Et les corps eux-mêmes se rassemblent et se séparent toujours dans les histoires où ils prennent leur sens. Les hommes se rassemblent et s entrechoquent tout autour de leur cœur comme autant de maisons autour du clocher, lesquels vibrent ensemble pour tisser un tapis épais où se loge le support rythmique de la vie. Les images que nous avons du temps (la rivière, la mélodie ou le jet d eau) ne suffisent pas à rendre compte du vécu du temps dans toutes ses ek-stases. Encore faut-il qu il y ait le rythme qui structure notre perception tandis que le cœur bat en fluctuant la chamade, le menuet ou la pavane. Ainsi passons-nous du point de vue du monde à celui du soi-même. Il ne s agit pas de savoir si le village était là avant le clocher ou le clocher avant le village. Mais plutôt de se questionner sur la façon dont ils naissent ensemble, se maintiennent et renaissent à chaque changement. Des questions comme celles de l autonomie et de la dépendance, des valeurs et de l engagement, toutes les questions qui préoccupent les psychiatres lorsqu il s agit vraiment de soigner en découlent. Ce sont des questions qui touchent de près à l identité et à cette capacité que nous avons tous, à des degrés
7 7 divers, de rester nous-mêmes tout en ayant à faire face aux divers changements que présuppose la vie même. L identité dont il s agit ici n est pas celle du Moi, laquelle semble figée dans les traits immuables qui définissent un caractère mais bien celle du Soi-même, décrite par RICŒUR, de l ipse, de l autos, par opposition à l idem. TATOSSIAN a repris cette dialectique de l identité en l appliquant aux flexions de l existence que provoque la maladie mentale. Face au changement, le type mélancolique reste cramponné à son identité de rôle, identité-idem, mêmeté sur la base de laquelle il a façonné sa constance, ses valeurs, son amour de l ordre et de la perfection. L ipséité chez lui tend à se réduire à la mêmeté. Que survienne un changement l empêchant de tenir sa promesse et il s effondre, incapable de maintenir une ipséité libérée un temps de la mêmeté. Le schizophrène quant à lui ne parvient pas à faire jouer de façon dialectique l identité idem et l ipséité, l une et l autre prennent leur autonomie, soit il se fabrique de l extérieur comme on fabrique une chose, la mêmeté devenant pour le maniéré un idéal, soit il se fait pure ipséité, ne réfléchissant plus qu à des questions ontologiques. Deux auteurs américains, WIGGINS et SCHWARTZ, ont développé dans une direction semblable, sur la base des travaux de TELLENBACH et KRAUS sur la mélancolie et de BLANKENBURG sur la schizophrénie, une véritable anthropologie psychiatrique. Ils font de l identité dans la vie quotidienne une expérience toujours en équilibre entre deux vecteurs dispositionnels, l hypernomie et l hyponomie. L hypernomie pousse l identité vers l attachement à l ordre et à la norme, autrement dit vers la sur-identification au rôle, réalisée à l extrême elle conduit au type existentiel du mélancolique. C est sur le sérieux et l aptitude au travail de telles personnes que repose la stabilité économique de nos sociétés libérales. L hyponomie fait à l inverse tendre la personne vers la sousidentification aux rôles sociaux et aux normes qui caractérise la sociopathie ou ce que la psychiatrie européenne a longtemps appelé hystérie. Son spectre est plus large et plus flou. Il s incarne aussi dans la personnalité de quelques hommes politiques, capables de jouer un rôle au sein de groupes différents mais sans y croire jamais pleinement. La plupart des gens dits normaux se montrent capables d équilibrer identification au rôle et distanciation du rôle, et se montrent capables un tant soi peu d être simplement eux-mêmes et de faire face aux changements. Lorsque par défaut d hyponomie et excès d hypernomie, dominent l attachement à l ordre, le conformisme ambiant remplit les conditions sociopolitiques préalables du fascisme. En période de crise et de changements, les individus hyponomiques sont particulièrement habiles à s adapter aux changements, avec un plaisir égal ils éliminent le vieux et embrassent le nouveau, remarquables performeurs, ils peuvent se saisir des valeurs du moment et les exprimer passionnément. Ces périodes laissent parfois un pays tout entier aux mains de quelqu un qui ne croit probablement en rien et ne peut dire que Je. La France et l Italie ont il y a quelques années connu de telles périodes.
8 8 Rappelons-nous que le président du sénat conseillait il y a douze ans aux futurs candidats à la présidence de la république française : «soyez normaux, faites les courses», ce qui laisse entendre que l adhésion à la norme ne soit pour eux qu une performance de plus. Pour Wiggins et Schwartz, le manque conjugué de capacité à s identifier aux rôles et de capacité à s affirmer soi-même rend compte également d un type existentiel spécifique qu ils nomment : agonomie, de agon, la lutte. Les schizophrènes incarnent souvent à eux seuls cette lutte pour la norme mais cette lutte anime aussi de multiples groupes sociaux qui luttent pour revendiquer leurs droits. Dans les périodes de dépression sociale et de crise sans fin, comme c est le cas aujourd hui, les personnes agonomiques ont le mérite de la créativité et poussent à découvrir et mettre en place de nouvelles normes. Si l on peut critiquer cette anthropologie en ce qu elle semble réintroduire sous l apparence de types existentiels une pensée catégorielle il faut lui reconnaître le mérite de montrer comment des vecteurs normatifs, que nous avons décrits comme fondés sur l interaction et la résonance des rythmes au fil du temps, peuvent réguler ensemble l identité personnelle et l époque qui court. C est ainsi qu il y a des troubles qui, par les histoires dont ils forment le centre, sont emblématiques d une époque. La mélancolie, on le sait depuis longtemps fût avec la tuberculose la maladie emblématique du XIX, il n est pas indifférent qu elle soit par excellence une maladie de la durée et de la chute progressive, une maladie du temps intime qui fournit la matière de romans tournés vers la formation du soi. Souvenons-nous de l épidémie de suicides qui accompagna la diffusion des souffrances du jeune Werther. On ne s étonnera pas non plus qu au XX siècle, la schizophrénie apparaisse concomitamment à la modernité. Des schizophrènes, comme Septimus dans Madame Dalloway, incarnent un temps qui se donne toujours de façon parcellaire et qui pose le problème de sa continuité, l idée de la rupture est partout dans l air ambiant, allant de pair avec l errance, l étrangeté réflexive et l abstraction conceptuelle. C est une période de transition et la dépression a encore le beau rôle, devenue fatigue de soi, où l art moderne rompt avec la tradition. On peut légitiment se demander aujourd hui si des troubles comme le TDHA, l hyperactivité, les troubles bipolaires eux-mêmes, ne commencent pas à incarner à eux seuls l homme contemporain. Fabio MERLINI évoque dans un livre récent ce qu il appelle l époque de la performance insignifiante. Nous sommes en plein dedans. Le monde voit ses pratiques et ses rythmes bouleversés doublement par une exigence croissante de performances à court terme et par l expansion des moyens informatiques, ordinateurs et mobiles nous permettant d être partout à la fois sans jamais être là où notre corps est vraiment. Le contraste entre la hauteur des performances qui nous sont demandées et l impossibilité de produire quelque chose qui échappe à l économie de marché génère un ressentiment et une conflictualité jusqu ici inégalés. La multiplication et l hostilité des mails que nous échangeons à longueur de journée avec nos collègues de travail témoigne de la morbidité de cette
9 9 époque où le thème du tort subi tend à prendre chez nos contemporains une autonomie quasitumorale. Dans le tourbillon de cette agitation incessante viennent se nicher de nouvelles maladies, on parle de niches écologiques, qu il s agisse du TADHA sur le mode de l agitation, du trouble bipolaire dans lequel les personnes créatives se reconnaissent volontiers ou de la fibromyalgie qui se nourrit sur le mode du tort subi. Toutes ces maladies sont symptomatiques d un rythme. Elles ne sont maladies que lorsque la personne qu elles touchent ne peut faire autrement que vivre dans le rythme qui leur est spécifique. La vie elle-même reste le plus favorable à ceux qui se montrent capables de changer de rythme au moment opportun tout en étant encore capables d un minimum de foi.
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