Université de Cergy-Pontoise Calcul Diff S6 M. Topologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Université de Cergy-Pontoise 2008-2009 Calcul Diff S6 M. Topologie"

Transcription

1 Université de Cergy-Pontoise Calcul Diff S6 M Topologie 1 Espaces métriques 1.1 Distance Dans toute cette partie E représente un ensemble qui n est pas forcément un espace vectoriel. Définition 1.1 On appelle distance sur E tout application de E E dans R + telle que i) x, y E, d(x, y) = 0 ssi x = y, ii) x, y E, d(x, y) = d(y, x), iii) x, y, z E, d(x, y) d(x, z) + d(z, y). On dit alors que (E, d) est un espace métrique. Exemples : 1) Les espaces vectoriels normés. 2) Les distances sur une sphère. 3) La distance grossière. 4) Définir sur une distance sur les mots d un dictionnaire. sup x,y A Pour tout ensemble non vide A E on appelle le diamètre de A diam(a) = d(x, y) [0, + ]. Pour tous A, B E, deux ensembles non-vides, on appelle distance entre A et B d(a, B) = d(x, y). Attention contrairement à son nom, cette application inf (x,y) A B n est pas une distance mais signalons le résultat suivant, pour tout A, B, C E, 1.2 Topologie métrique d(a, C) d(a, B) + diam(b) + d(b, C). Sur tout espace métrique (E, d) on peut définir une topologie en définissant: 1) Les boules ouvertes (notée B(x, r)) et les boules fermées (notées B(x, r)). 2) Les ensembles ouverts (O est ouvert ssi pour tout x O, il existe r > 0 tel que B(x, r) O). 3) Les ensembles fermés (F est fermé ssi c F est ouvert). 1

2 On remarquera que toute union (infinie ou pas, dénombrable ou pas) d ouverts est un ouvert et que toute intersection de fermés est un fermé. Toute intersection finie d ouverts est un ouvert, toute union finie de fermés est un fermé. On peut alors définir l intérieur et l adhérence d un ensemble: Pour tout ensemble A de E, on définit l intérieur de A comme le plus grand ouvert contenu dans A, on le note A (On montre son existence en prenant l union de tous les ouverts contenus dans A). Pour tout ensemble A de E, on définit l adhérence de A comme le plus petit fermé contenant A, on le note A (On montre son existence en prenant l intersection de tous les fermés contenant A). Signalons que x A ssi d(x, A) = 0. On peut définir la notion de suite convergente dans (E, d). Il est alors facile de montrer qu un ensemble A est fermé ssi toute suite d éléments de A, (x n ) convergente, a sa limite dans A. 1.3 Continuité Enfin si (E, d) et (F, d ) sont deux espaces métriques, on peut définir les notions de limites ou de continuité d une fonction f : E F en un point x E: f est continue en x ssi ε > 0, η > 0, f(b E (x, η)) B F (f(x), ε) Proposition 1.2 Soit f : (E, d) (F, d ). Les propositions suivantes sont équivalentes: i) f est continue en tout point de E. ii) L image réciproque par f de tout ouvert de F est un ouvert de E. iii) L image réciproque de tout fermé de F est un fermé de E. On montre que i) et ii) sont équivalentes dans cette propriété en notant que la définition de la continuité en un point x 0 peut se traduire par: ε > 0, x 0 { }} { f 1 (B F (f(x 0 ), ε)). Enfin on montre que ii) et iii) sont équivalentes en notant que pour tout ensemble B F, f 1 (F \ B) = E \ f 1 (B). 1.4 Compacts Dans toute cette partie (E, d) est un espace métrique. 2

3 Définition 1.3 On dit que K E est compact si et seulement de recouvrement de K par des ouverts, il existe un sous-recouvrement fini. On montre facilement que si F K, avec K compact et F fermé, alors F est compact (On complète les recouvrements de F par c F pour construire un recouvrement de K). On montre aussi facilement que si K est compact alors K est fermé (on montre que son complémentaire est ouvert, en prenant x / K, on note que K c B(x, 1 )) et que son diamètre est fini (on écrit que pour x K, n K n N n N B(x, n)). Proposition 1.4 Si K est un compact de E, alors (K, d) est complet. Preuve : Soit (x n ) une suite de cauchy de K, on peut extraire une sous-suite (x ϕ(n) ) telle que B n = B(x ϕ(n), 1 ) soit une suite emboitée de fermée. On étudie B n n. Cet n N ensemble a un diamètre nul, soit il est vide, soit il est restreint à un point. S il est restreint à un point x alors (x n ) converge vers x de manière immédiate. Si il est vide alors on peut recouvrir K par c B n. K étant compact, on peut en extraire un sous-recouvrement fini. La suite (B n ) étant emboitée on aurait donc il existe n 0 tel que K c B n0, ce qui est absurde puisque pour tout n n 0, x n K B n0. Proposition 1.5 Si f est une application continue de E dans F deux espaces métriques, alors pour tout K compact de E, f(k) est un compact de F Si on recouvre f(k) par une famille d ouverts (O i ), alors on a un recouvrement de K par les ouverts (f 1 (O i )). En extrayant un sous-recouvrement fini de K, on obtient un sous-recouvrement fini de F (K). Si (E 1, d 1 ) et (E 2, d 2 ) sont des espaces mètriques, on peut munir E 1 E 2 de la mètrique définie par d((x 1, x 2 ), (y 1, y 2 )) = min{d 1 (x 1, y 1 ), d 2 (x 2, y 2 )} (on parle de mètrique (topologie) produit). Proposition 1.6 Si K 1 est un compact de (E 1, d 1 ) et K 2 est un compact de (E 2, d 2 ), alors K 1 K 2 est un compact de (E 1 E 2, d). Il suffit de remarquer qu un ouvert de E 1 E 2 s écrit comme le produit O 1 O 2 de deux ouverts de E 1 et E 2. Donc tout recouvrement de K = K 1 K 2 par des ouverts peut s crire comme le recouvrement par des ouverts du type (O 1 i O 2 j ). On conclut en notant que (O k i ) forme un recouvrement de K k. Proposition 1.7 Un ensemble K est compact si et seulement si de toute suite de K on peut en extraire une sous-suite convergente. 3

4 Preuve : Soit K un compact de E, soit (x k ) une suite de K, on note X l adhérence de {x k, k N}. Pour tout n, on remarque que B(x k, 1 ) forment un recouvrement n de X qui est compact, on en déduit que pour tout n, il existe k n et une sous-suite (x ϕn(k)) qui soit dans B(x kn, 1 ). On conclut en utilisant un procédé itératif et n diagonal. On suppose que de toute suite de K on peut extraire une sous-suite convergente. Soit (O i ) une famille d ouverts recouvrants K. On va raisonner par l absurde, on suppose donc qu aucune réunion finie par des ouverts O i ne contienne K. Il existe x 0 K tel que d 0 = sup{d(x 0, c O i ), i I} > 0, on se fixe alors i 0 tel que d(x 0, c O i0 ) d 0 2. Par récurrence on construit alors une suite (x n) tel que x n+1 K et x n+1 / k n O ik, d n+1 = sup{d(x n+1, c O i ), i I} et on se fixe alors i n+1 tel que d(x n+1, c O in+1 ) d n+1 2. La suite (x n) admet donc une sous-suite convergente vers une limite x. On conclut en considérant un ouvert O j contenant x, en notant que d = sup{d(x, c O i ), i I} > d(x, c O j ) > 0. Proposition 1.8 Si f est une application continue de K un compact dans F un espace métrique, alors f est uniformément continue sur K. En raisonnant par l absurde, on peut construire deux suites de K, (x n ) et (y n ) telles que (d(x n y n )) converge vers 0 mais (d(f(x n ), f(y n ))) est minorée par une constante strictement positive. On conclut en extrayant des sous-suites de (x n ) et (y n ) communes et convergentes. 2 Espaces vectoriels normés Définition 2.1 Soit E un espace vectoriel. On appelle norme sur E toute application N de E dans R + qui vérifie les trois points suivants: 1) N(x) = 0 ssi x = 0 E. 2) Pour tout λ R et pour tout x E, N(λx) = λ N(x). 3) Pour tous x, y E, N(x + y) N(x) + N(y). On dit que (E, N) un espace vectoriel normé. Lemme 2.2 (Lemme de Riesz) Soit M un s.e.v fermé de E distinct de E. Il existe une suite (u n ) telle que u n = 1 et ( d(u n, M) ) tend vers 1. On note que si d(v, M) = 0 alors v M car M est fermé. Soit v / M alors d(v, M) = d > 0. Pour tout n > 0, il existe x n M tel que (n + 1)d d v x n <. On pose u n = v x n n v x n. Pour tout m M, u n m = v (x n + v x n m), v x n 4

5 et m x n + v x n m définit une bijection de M dans M. On en déduit immédiatement que d(u n, M) = converge vers 1. d v x n et on a bien (d(u n, M)) n N Théorème 2.3 (Riesz) La boule unité fermée de E est compacte si et seulement si E est de dimension finie. Attention, cela ne veut pas dire que tout compact est inclus dans un espace vectoriel de dimension fini. On montre l implication avec une construction par récurrence. On admet la réciproque pour l instant qui nécessite l équivalence des normes en dimension finie ce qui sera démontré ultérieurement. Proposition 2.4 Soit E un espace vectoriel normé de dimension infinie et K un compact de E, alors E \ K est connexe par arc. Soit x / K. On sait que E \ K est ouvert donc il existe r > 0 tel que B(x, r) K =. Si pour tout y B(0, 1), il existe λ > 0, x + λy K alors de toute suite de (y n ) de B(0, 1), on peut associer une suite (z n ) de K telle que z n = x + λ n y n avec λ n > r. K étant compact (z n ) admet une sous-suite convergente, or ( 1 λ n ) est bornée, on peut donc extraire une sous-suite convergente de toute suite de B(0, 1) ce qui est absurde. Donc il existe y B(0, 1) tel que pour tout λ > 0 x + λy / K. Pour tout x 1, x 2 E \ K, il existe donc y 1 et y 2 des vecteurs de E tels que pour tout λ > 0, x i + λy i / K. De plus K étant compact, il existe R > 0 tel que K B(0, R). Si x i < R on peut alors construire le point z i = x i + λy i tel que z i = R, si x i R alors on pose z i = R x i x i et les segments [x i, z i ] sont dans E \ K. On conclut en rejoignant z 1 et z 2 sur la sphère. Définition 2.5 Soit E un espace vectoriel muni de deux normes N 1 et N 2. On dit que N 1 et N 2 sont équivalentes si et seulement si il existe deux constantes β > α > 0 telles que x E, αn 1 (x) N 2 (x) βn 1 (x). Proposition 2.6 La relation précédente est une relation d équivalence sur les normes. Si N 1 et N 2 sont équivalentes, alors elles définissent une même topologie, i.e que les ouverts et les fermés sont les mêmes (les convergences sont les mêmes). 5

6 3 Espaces de Banach Définition 3.1 Soit (E,. ) un espace vectoriel normé. On dit que (E,. ) est un espace de Banach si et seulement si il est complet. Proposition 3.2 Soit (E,. ), un espace de Banach. Si B n est une suite de boule emboitée, alors n N B n est non-vide. Si on note (x n ) et (r n ) les suites des centres et des rayons des boules B n, alors par décroissance des boules la suite (r n ) est décroissante et donc convergente. De plus par emboitement des boules pour tout n, m on vérifie x n x m r n r m. On en déduit immédiatement que la suite (x n ) est de Cauchy. Pour conclure il suffit de noter que pour tout n 0, la suite (x n ) n n0 est une suite de B n0. Proposition 3.3 Soient E, F deux espaces vectoriels normés et f une fonction de E dans F. On dit que f vérifie le critère de Cauchy au voisinage de x 0 E ssi ε > 0, η > 0, x, y B E (x 0, η), f(x) f(y) < ε. Si F est un espace de Banach, alors f admet une limite au point x 0 ssi elle vérifie le critère de Cauchy au voisinage de x 0. Théorème 3.4 Théorème du point fixe Soit (E,. ) un espace de Banach. Soit F un fermé de E et f une application de F dans F contractante alors f admet un unique point fixe dans F. De plus pour tout x 0 F, la suite (f n (x 0 )) converge vers ce point fixe. On montre l unicité dans un premier temps puis on montre que les suites définies par x 0 F et (f n (x 0 )) sont de Cauchy. Corollaire 3.5 Soit E un espace de Banach et f une application de E dans E. On suppose qu il existe un entier n > 0 tel que f n = f.. f est contractante. Alors f admet un unique point fixe. On remarque que tout point fixe de f est forcément un point fixe de f n. On en déduit l unicité en appliquant le théorème précédent à f n qui admet un unique point fixe x 0. Pour montrer que x 0 est un point fixe de f, on remarque que f(x 0 ) est aussi un point fixe de f n. 6

7 Proposition 3.6 Soient E un espace vectoriel normé et F un espace de Banach. Soit A une partie dense de E. On considère f : A F une application uniformément continue. Il existe une unique application g : E F continue telle que g A = f. De plus g est uniformément continue. Soit x E \A. Par densité, x Ā. Comme f est uniformément continue (il suffit en fait qu il existe r > 0 tel que f soit uniformément continue sur B(x, r) A), f vérifie le critère de Cauchy au voisinage de x, donc f(y) admet une limite quand y tend vers x. On pose alors g(x) = f(x) si x A et g(x) = lim f(y). Pour conclure il reste à y x montrer la continuité de g qui se déduit immédiatement de l uniforme continuité de f. 4 Applications linéaires Dans toute cette partie E et F désigneront des espaces vectoriels normés. 4.1 Continuité Proposition 4.1 Soit f une application linéaire de E dans F. f est continue sur E si et seulement elle vérifie l une des conditions suivantes i) f est lipschitzienne sur E. ii) f est uniformément continue sur E. iii) f est continue en un point. iv) f est continue en O E. v) f est bornée sur la boule unité. vi) Il existe une constante k telle que pour tout x E, f(x) F k x E. Par la linéarité, le seul point difficile est de montrer que le point iv) implique le point v). On peut raisonner par contraposée. Si le point v) n est pas vérifié, alors il existe une suite (x n ) bornée (par 1) de E, telle que ( f(x n ) ) soit une suite strictement ( croissante ) qui diverge vers +, on constate alors que la suite 1 (y n ) = f(x n ) x n converge vers 0 E alors que (f(y n )) (qui est de norme 1) ne converge pas vers f(0 E ) = 0 F. Proposition 4.2 Pour toute application linéaire f continue de E dans F on vérifie que sup{ f(x) F, x B(0, 1)} = inf{k, x E, f(x) F k x E } = f Si on note L(E, F ) (à ne pas confondre avec L(E, F )) l ensemble des applications linéaires continues, alors l application f f est une norme. 7

8 Proposition 4.3 Si F est un espace de Banach alors L(E, F ) est un espace de Banach. On montre que si (f n ) est une suite de Cauchy pour la norme de L(E, F ) alors on vérifie un critère de Cauchy uniforme sur tout borné de E. Remarques: En dimension infinie 1) La continuité d une application linéaire dépend du choix des normes. 2) Une application peut-être continue bijective sans que sa réciproque ne soit continue. 3) Une application peut-être injective sans être surjective. 4) Une application peut-être surjective sans être injective. 5) Une application linéaire de E dans E peut-être une isométrie sans être bijective. Théorème 4.4 Soient E un espace de Banach et u L(E, E). Si u < 1 alors Id E u est un isomorphisme. On prouvera ce théorème en utilisant la série u k. On en déduit alors des résultats similaires à la dimension finie. Si on note Isom(E) l ensemble des isomorphismes de E dans E, on peut énoncer: Théorème 4.5 L ensemble Isom(E) est un ouvert de L(E, E), de plus l application u u 1 est une application continue de L(E) dans lui-même. Pour la première partie, on montrera que pour u 0 un isomorphisme, si u u 0 < 1 alors u est encore un isomorphisme (plus précisément u 1 0 u = Id E v est u 1 0 un isomorphisme). On démontre la deuxième partie en utilisant v = Id E u 1 0 u. On peut alors facilement généraliser ce dernier théorème aux cas de deux espaces E et F de Banach. 4.2 Cas de la dimension finie Théorème 4.6 Sur un espace vectoriel de dimension finie toutes les normes sont équivalentes. Soit E un espace vectoriel de dimension finie n. On se donne (e i ) une base de E et on définit pour tout x E, x = sup{ λ i, 1 i n} où x = i = 1 n λ i e i. On va montrer que toutes les normes sur E sont équivalentes à.. On pourra conclure puisqu il s agit d une relation d équivalence. 8

9 Soit donc. une norme sur E. On montre que. : (E,. ) R est une application lipschitzienne. En effet pour tout x, y E, un simple calcul nous donne n x y x y x y e i. En remarquant que K = {x, x = 1} est un compact de (E,. ), par continuité on en déduit que. atteint ses bornes sur K ce qui achève la démonstration. i=1 Corollaire 4.7 Si E est un espace vectoriel normé de dimension finie alors toutes les applications linéaires définies de E dans un espace vectoriel normé F sont continues. 4.3 Applications multilinéaires Définition 4.8 Soit (E i ) 1 i n une famille d espaces vectoriels. On dit qu une application f de E 1.. E n dans F est n-linéaire (ou multilinéaire) si et seulement si pour tout i fixé et tout (x j ) j i fixé, x i f(x 1,.., x n ) est linéaire sut E i. On dit que f est linéaire par rapport à chacune de ses variables. Remarque: On peut identifier l ensemble des applications multilinéaires à L(E 1, L(E 2, L(E 3,..L(E n, F ))..)). Il suffit juste d identifier F(E 1.. E n, F ) avec F(E 1, F(E 2, F(E 3,..F(E n, F ))..)). Proposition 4.9 Une application multilinéaire est continue si et seulement si il existe une constante k telle que (x i ) 1 i n E 1.. E n, f(x 1,.., x n ) k x x n n. 9

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables Université Claude Bernard, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Santé 43, boulevard 11 novembre 1918 Spécialité Mathématiques 69622 Villeurbanne cedex, France L. Pujo-Menjouet pujo@math.univ-lyon1.fr

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques

Cours3. Applications continues et homéomorphismes. 1 Rappel sur les images réciproques Université de Provence Topologie 2 Cours3. Applications continues et homéomorphismes 1 Rappel sur les images réciproques Soit une application f d un ensemble X vers un ensemble Y et soit une partie P de

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015 Énoncé Soit V un espace vectoriel réel. L espace vectoriel des endomorphismes de V est désigné par L(V ). Lorsque f L(V ) et k N, on désigne par f 0 = Id V, f k = f k f la composée de f avec lui même k

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles

Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles Université de Nice-Sophia Antipolis Mémoire de Master 1 de Mathématiques Année 2006-2007 Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles Auteurs : Clémence MINAZZO - Kelsey RIDER Responsable

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010. Applications Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, 2009-2010 Applications 1 Introduction Une fonction f (plus précisément, une fonction réelle d une variable réelle) est une règle qui associe à tout réel x au

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque

Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque Universités Paris 6 et Paris 7 M1 MEEF Analyse (UE 3) 2013-2014 Chapitre 7 : Intégration sur un intervalle quelconque 1 Fonctions intégrables Définition 1 Soit I R un intervalle et soit f : I R + une fonction

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence Chapitre 3 Mesures stationnaires et théorèmes de convergence Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée p.1 I. Mesures stationnaires Christiane Cocozza-Thivent, Université de Marne-la-Vallée

Plus en détail

Théorie de la mesure. S. Nicolay

Théorie de la mesure. S. Nicolay Théorie de la mesure S. Nicolay Année académique 2011 2012 ii Table des matières Introduction v 1 Mesures 1 1.1 Sigma-algèbres................................. 1 1.2 Mesures.....................................

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse. Fonctions de plusieurs variables Cours d Analyse Fonctions de plusieurs variables Licence 1ère année 2007/2008 Nicolas Prioux Université de Marne-la-Vallée Table des matières 1 Notions de géométrie dans l espace et fonctions à deux variables........

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Fonctions holomorphes

Fonctions holomorphes Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres Énoncé Soit E un ensemble non vide. On dit qu un sous-ensemble F de P(E) est un filtre sur E si (P 0 ) F. (P 1 ) (X, Y ) F 2, X Y F. (P 2 ) X F, Y P(E) : X Y Y F. (P 3 ) / F. Première Partie 1. Que dire

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

CHAPITRE IV. L axiome du choix

CHAPITRE IV. L axiome du choix CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans

Plus en détail

Yamina Yagoub-Zidi. Inconditionnalité et propriétés du point fixe dans les espaces de fonctions lisses

Yamina Yagoub-Zidi. Inconditionnalité et propriétés du point fixe dans les espaces de fonctions lisses MINISTERE DE L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI, TIZI-OUZOU FACULTE DES SCIENCES DEPARTEMENT DE MATHEMATIQUES THESE DE DOCTORAT SPECIALITE : MATHEMATIQUES

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2

8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles. f : R 2 R (x, y) 1 x 2 y 2 Chapitre 8 Fonctions de plusieurs variables 8.1 Généralités sur les fonctions de plusieurs variables réelles Définition. Une fonction réelle de n variables réelles est une application d une partie de R

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

Introduction à la. Points Critiques. Otared Kavian. et Applications aux Problèmes Elliptiques. Springer-Verlag

Introduction à la. Points Critiques. Otared Kavian. et Applications aux Problèmes Elliptiques. Springer-Verlag Otared Kavian Introduction à la Théorie des Points Critiques et Applications aux Problèmes Elliptiques Springer-Verlag Berlin Heidelberg NewYork London Paris Tokyo Hong Kong Barcelona Budapest Avant propos

Plus en détail

Axiomatique de N, construction de Z

Axiomatique de N, construction de Z Axiomatique de N, construction de Z Table des matières 1 Axiomatique de N 2 1.1 Axiomatique ordinale.................................. 2 1.2 Propriété fondamentale : Le principe de récurrence.................

Plus en détail

Produits d espaces mesurés

Produits d espaces mesurés Chapitre 7 Produits d espaces mesurés 7.1 Motivation Au chapitre 2, on a introduit la mesure de Lebesgue sur la tribu des boréliens de R (notée B(R)), ce qui nous a permis d exprimer la notion de longueur

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques. Hervé Le Dret

Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques. Hervé Le Dret Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques Hervé Le Dret 4 mars 2010 2 Table des matières 1 Rappels en tous genres 7 1.1 Les théorèmes de convergence de Lebesgue............ 7 1.2

Plus en détail

Simulation de variables aléatoires

Simulation de variables aléatoires Chapter 1 Simulation de variables aléatoires Références: [F] Fishman, A first course in Monte Carlo, chap 3. [B] Bouleau, Probabilités de l ingénieur, chap 4. [R] Rubinstein, Simulation and Monte Carlo

Plus en détail

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 MPSI 1 Feuille d exercices Manipulation des relations d ordre. Relation d ordre Exercice 1. Soit E un ensemble fixé contenant au moins deux éléments. On considère la relation

Plus en détail

Mesures gaussiennes et espaces de Fock

Mesures gaussiennes et espaces de Fock Mesures gaussiennes et espaces de Fock Thierry Lévy Peyresq - Juin 2003 Introduction Les mesures gaussiennes et les espaces de Fock sont deux objets qui apparaissent naturellement et peut-être, à première

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Equations aux Dérivées Partielles

Equations aux Dérivées Partielles Equations aux Dérivées Partielles Tony Lelièvre 29-2 Après avoir considéré dans le capitre précédent des équations d évolution pour des fonctions ne dépendant que du paramètre temps, nous nous intéressons

Plus en détail

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables PC*2 2 septembre 2009 Avant-propos À part le théorème de Fubini qui sera démontré dans le cours sur les intégrales à paramètres et qui ne semble pas explicitement

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

Continuité et dérivabilité d une fonction

Continuité et dérivabilité d une fonction DERNIÈRE IMPRESSIN LE 7 novembre 014 à 10:3 Continuité et dérivabilité d une fonction Table des matières 1 Continuité d une fonction 1.1 Limite finie en un point.......................... 1. Continuité

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390

PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 PROBABILITÉS: COURS DE LICENCE DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES LM 390 Université PARIS 6 2008/2009 Jean BERTOIN 1 Table des Matières ( ) ces parties peuvent ^etre omises en première lecture, et ne feront pas

Plus en détail

Construction de l'intégrale de Lebesgue

Construction de l'intégrale de Lebesgue Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale

Plus en détail

1 Définition et premières propriétés des congruences

1 Définition et premières propriétés des congruences Université Paris 13, Institut Galilée Département de Mathématiques Licence 2ème année Informatique 2013-2014 Cours de Mathématiques pour l Informatique Des nombres aux structures Sylviane R. Schwer Leçon

Plus en détail

Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides

Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides Laboratoire Jacques-Louis LIONS Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides Master 2 - Année universitaire 2014-2015 Pascal FREY et Yannick PRIVAT Laboratoire Jacques-Louis

Plus en détail

TIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES

TIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES Bulletin de la SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE NILSYSTÈMES D ORDRE 2 ET PARALLÉLÉPIPÈDES Bernard Host & Alejandro Maass Tome 135 Fascicule 3 2007 SOCIÉTÉ MATHÉMATIQUE DE FRANCE Publié avec le concours du

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION.

THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION. THÉORIE DE LA MESURE ET DE L INTÉGRATION. THIERRY GALLAY Transcrit par Tancrède LEPOINT 29 UNIVERSITÉ JOSEPH FOURIER, GRENOBLE TABLE DES MATIÈRES Avant-propos Biographie sommaire...........................................

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Ecole Nationale de la Statistique et de l Administration Economique Théorie de la Mesure et Intégration Xavier MARY 2 Table des matières I Théorie de la mesure 11 1 Algèbres et tribus de parties d un ensemble

Plus en détail

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. DÉVELOPPEMENT 32 A 5 EST LE SEUL GROUPE SIMPLE D ORDRE 60 Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5. Démonstration. On considère un groupe G d ordre 60 = 2 2 3 5 et

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Structures algébriques

Structures algébriques Structures algébriques 1. Lois de composition s Soit E un ensemble. Une loi de composition interne sur E est une application de E E dans E. Soient E et F deux ensembles. Une loi de composition externe

Plus en détail

Cours d Analyse I et II

Cours d Analyse I et II ÉCOLE POLYTECHNIQUE FÉDÉRALE DE LAUSANNE Cours d Analyse I et II Sections Microtechnique & Science et génie des matériaux Dr. Philippe Chabloz avril 23 Table des matières Sur les nombres. Les nombres

Plus en détail

Fonctions Analytiques

Fonctions Analytiques 5 Chapitre Fonctions Analytiques. Le plan complexe.. Rappels Soit z C, alors!(x,y) IR 2 tel que z = x + iy. On définit le module de z comme z = x 2 + y 2. On peut aussi repérer z par des coordonnées polaires,

Plus en détail

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours MSUR T INTÉGRATION N UN DIMNSION Notes de cours André Giroux Département de Mathématiques et Statistique Université de Montréal Mai 2004 Table des matières 1 INTRODUCTION 2 1.1 xercices.............................

Plus en détail

Leçon 01 Exercices d'entraînement

Leçon 01 Exercices d'entraînement Leçon 01 Exercices d'entraînement Exercice 1 Etudier la convergence des suites ci-dessous définies par leur terme général: 1)u n = 2n3-5n + 1 n 2 + 3 2)u n = 2n2-7n - 5 -n 5-1 4)u n = lnn2 n+1 5)u n =

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Maths MP Exercices Fonctions de plusieurs variables Les indications ne sont ici que pour être consultées après le T (pour les exercices non traités). Avant et pendant le T, tenez bon et n allez pas les

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon Premiers exercices d Algèbre Anne-Marie Simon première version: 17 août 2005 version corrigée et complétée le 12 octobre 2010 ii Table des matières 1 Quelques structures ensemblistes 1 1.0 Ensembles, relations,

Plus en détail

Licence de Mathématiques 3

Licence de Mathématiques 3 Faculté des sciences et techniques Département de mathématiques 2004-2005 Licence de Mathématiques 3 M62 : Fonctions réelles de plusieurs variables Laurent Guillopé www.math.sciences.univ-nantes.fr/~guillope/m62/

Plus en détail

C1 : Fonctions de plusieurs variables

C1 : Fonctions de plusieurs variables 1er semestre 2012/13 CPUMP 3 U 11 : Abrégé de cours Compléments Analyse 3 : fonctions analytiques Les notes suivantes, disponibles à l adresse http://www.iecn.u-nancy.fr/~bertram/, contiennent les définitions

Plus en détail

Intégrale de Lebesgue

Intégrale de Lebesgue Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................

Plus en détail

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES Pour le Jeudi 14 Octobre 2010 NOTATIONS Soit V un espace vectoriel réel ; l'espace vectoriel des endomorphismes de l'espace vectoriel V est désigné par L(V ). Soit f un endomorphisme de l'espace vectoriel

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables

Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Notes du cours d'équations aux Dérivées Partielles de l'isima, première année http://wwwisimafr/leborgne Fonctions de plusieurs variables et changements de variables Gilles Leborgne juin 006 Table des

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

Cours de mathématiques

Cours de mathématiques DEUG MIAS premier niveau Cours de mathématiques année 2003/2004 Guillaume Legendre (version révisée du 3 avril 2015) Table des matières 1 Éléments de logique 1 1.1 Assertions...............................................

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3

Calcul Différentiel. I Fonctions différentiables 3 Université de la Méditerranée Faculté des Sciences de Luminy Licence de Mathématiques, Semestre 5, année 2008-2009 Calcul Différentiel Support du cours de Glenn Merlet 1, version du 6 octobre 2008. Remarques

Plus en détail

Exercices sur le chapitre «Probabilités»

Exercices sur le chapitre «Probabilités» Arnaud de Saint Julien - MPSI Lycée La Merci 2014-2015 1 Pour démarrer Exercices sur le chapitre «Probabilités» Exercice 1 (Modélisation d un dé non cubique) On considère un parallélépipède rectangle de

Plus en détail