TD9. ENS Cachan M1 Hadamard Exercice 1 Opérateurs compacts et extraction de sous-suites

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "TD9. ENS Cachan M1 Hadamard Exercice 1 Opérateurs compacts et extraction de sous-suites"

Transcription

1 Analyse fonctionnelle A. Leclaire ENS Cachan M1 Hadamard TD9 Exercice 1 Opérateurs compacts et extraction de sous-suites Soient E,F deux espaces de Banach. On note B la boule unité fermée de E. Un opérateur compact de E dans F est une application linéaire T : E F telle que T (B) est relativement compact dans F. 1) On suppose T compact. Montrer qu il est continu. 2) Montrer que T est compact si et seulement si pour toute suite (x n ) bornée dans E on peut extraire de (Tx n ) une sous-suite qui converge dans F. 3) Application aux injections de Sobolev. a) Soit R d ouvert borné. Montrer qu une suite (f n ) bornée dans H0 1 () admet une soussuite qui converge dans L 2 (). b) Est-ce toujours vrai lorsque = R? 4) On suppose T compact. Soit (x n ) une suite qui converge faiblement vers x dans E. Montrer que (Tx n ) converge fortement vers Tx dans F. Exercice 2 Convexes fermés Soit E un espace de Banach réel et C E convexe. 1) On suppose que C est fermé. Montrer que C est l intersection des demi-espaces fermés qui le contiennent, c est-à-dire C = φ 1 ([λ,+ [). (φ,λ) (E \{0}) R C φ 1 ([λ,+ [) 2) En déduire que C est un fermé fort si et seulement s il est fermé faible. 3) Soit H un espace de Hilbert séparable, C un convexe fermé de H et f : C R une fonction convexe continue telle que f (x) = +. Montrer que f admet un minimum sur C. lim x Exercice 3 Équation de Poisson avec condition de Dirichlet Soient R d un ouvert borné et f L 2 (). On va résoudre au sens faible l EDP { u = f sur u = 0 sur. appelée équation de Poisson (ou de Laplace si f = 0). Une solution faible est une fonction u H0 1 () telle que φ Cc (), u φ = f φ. Suivant la méthode variationnelle, on introduit J : H0 1 () R définie par J (u) = 1 u 2 f u. 2 1/7

2 1) a) Montrer que J est convexe et continue sur H 1 0 (). b) Montrer que J (u) tend vers + quand u H 1. 2) Soit u n H 1 0 () telle que J (u n) converge en décroissant vers inf J. a) Montrer qu on peut extraire de (u n ) une sous-suite qui converge faiblement vers un élément v dans H 1 0 (). b) Montrer que J (v) = inf J. (On pourra considérer {J M} où M est un nombre > inf J.) c) Montrer que v est une solution faible de l équation de Poisson. 3) a) Montrer qu il existe une constante C telle que pour toute solution faible u H0 1 (), on ait u 2 C f 2. b) En déduire que l équation admet une unique solution faible que l on notera ( ) 1 (f ). 4) Montrer que l opérateur ( ) 1 : L 2 () L 2 () est compact. Exercice 4 Hahn-Banach : du cas réel au cas complexe On va utiliser que tout espace vectoriel sur C est un espace vectoriel sur R. Si E est un espace vectoriel sur C, nous noterons temporairement E C l ensemble des formes C-linéaires complexes continues sur E, et E R l ensemble des formes R-linéaires réelles continues sur E. Ainsi, si f E C, on a x E, α C, f (αx) = α f (x), alors que si f E R, on a seulement x E, α R, f (αx) = α f (x). 1) On va se demander "Comment passer de E R à E C et réciproquement?" Soit E un espace vectoriel normé complexe. a) Montrer que si f E C alors u = R(f ) est dans E R et x E, f (x) = u(x) iu(ix). b) Montrer que si u : E R est dans E R et si f (x) = u(x) iu(ix) alors f est C linéaire, R(f ) = u et f E C avec f = u. En particulier, on notera que si u = R(f ) est identiquement nulle, f est identiquement nulle. 2) Théorème de Hahn-Banach analytique (version complexe) Soient E un e.v.n. sur C et p : E R + une semi-norme Soit G E un sous-espace vectoriel. Soit д : G C une application linéaire complexe telle que д(x) p(x), x G. Montrer qu il existe une forme linéaire complexe f sur E qui prolonge д et telle que x E, f (x) p(x). 3) Théorème de Hahn-Banach 1ère forme géométrique (version complexe) Soient E un e.v.n. complexe et A E, B E deux parties convexes non vide disjointes. On suppose que A est ouverte. Montrer qu il existe f E C \ {0} et α R tels que R(f (x)) α R(f (y)), x A, y B. 4) Critère de densité : Soit L un sous-espace vectoriel de E. Montrer que L est dense dans E si et seulement si pour toute f E C, ( x L, f (x) = 0) = f = 0. 2/7

3 Correction : Exercice 1 Opérateurs Compacts 1) Si T est compact, alors T (B) est relativement compacte et donc en particulier bornée. Donc il existe c > 0 telle que x B, Tx c. Par homogénéité, on en déduit Tx c x pour tout x E, et donc T est continu. 2) En utilisant la caractérisation séquentielle de la compacité dans un métrique, on rappelle qu un sous-ensemble A F est relativement compact si et seulement si de toute suite d éléments de A on peut extraire une sous-suite qui converge dans F. Par conséquent, dire que T (B) est relativement compacte revient à dire pour toute suite (x n ) dans B,Tx n admet une sous-suite convergente. Remarque : On peut montrer que la réciproque de la question 2 est vraie dans un espace de Hilbert, voir les exercices dans la version anglophone du livre de Brézis. 3) a) Avec la question précédente, cela revient à dire que l injection de H0 1() dans L2 () est compacte. Cette injection est bien compacte car c est un cas particulier du théorème de Rellich- Kondrachov vu en cours. b) Non, ce n est plus vrai! Pour le voir, fixons χ Cc et de support [ 1,1] ; prendre par exemple x ] 1,1[, ( 1 ) χ (x) = exp 1 x 2. (R) H0 1 (R) non identiquement nulle On pose f n (x) = χ (x n). On a alors f n H 1 = χ H 1 > 0. En particulier (f n ) est bornée dans H 1. Si l injection de H 1 dans L 2 était compacte, il existerait une sous-suite (f nk ) qui convergerait dans L 2 vers une fonction д. Mais comme on a f n 0 au sens des distributions, on a nécessairement д = 0 presque partout. Mais (f nk ) ne converge pas vers 0 dans L 2 car f nk L 2 = χ L 2 > 0. On aboutit donc à une contradiction, et par conséquent, l injection de H 1 0 (R) dans L2 (R) n est pas compacte. 4) On utilise le fameux lemme des sous-sous-suites : pour montrer que Tx n Tx dans F, il suffit de montrer que de toute sous-suite detx n on peut extraire une sous-sous-suite qui converge vers Tx. Mais alors, si Tx φ (n) une sous-suite de Tx n, puisque x φ (n) converge faiblement vers x dans E, ce qui précède montre qu on peut extraire detx φ (n) une sous-suitetx φ (ψ (n)) qui converge vers un élément y F. Reste à montrer que y = Tx, et pour cela on doit exploiter que x n converge faiblement vers x. Mézalors, si φ F, l T E et donc l T (x n ) l T (x). En particulier l(tx φ (ψ (n)) ) converge vers l(tx). Et comme T est continu, l(tx φ (ψ (n)) ) converge aussi vers l(y). Cela prouve que l F, l(tx) = l(y) d où l on tire Tx = y grâce au théorème de Hahn-Banach. 3/7

4 Exercice 2 Convexes fermés 1) a) D abord, l inclusion est évidente par définition du second membre. Pour l autre, on procède par contraposée. Soit x E \ C. La version géométrique du théorème de Hahn-Banach assure que l on peut séparer au sens strict le convexe compact {x} du convexe ferméc, c est-à-dire qu il existe φ E \ {0} et λ R tels que Cela prouve que Cela prouve que φ(x) < λ et y C, φ(y) λ. E \ C E \ C = (φ,λ) (E \{0}) R C φ 1 ([λ,+ [) (φ,λ) (E \{0}) R C φ 1 ([λ,+ [) φ 1 ([λ,+ [) φ 1 ([λ,+ [). b) Par définition, la topologie faible a moins de fermés que la topologie forte. Par conséquent, C est fermé fort dès qu il est fermé faible. Réciproquement, si C est fermé fort, la question précédente montre que C est une intersection d ensembles de type φ 1 ([λ,+ [) avec φ E \ {0}. Or la topologie faible rend continues les applications de E, et donc ces ensembles sont fermés pour la topologie faible. Il s ensuit que C est fermé faible car une intersection de fermés est fermée. 2) Notons m = inf x C f (x). Par définition, il existe une suite (x n) dans C telle que f (x n ) converge vers m. En particulier (f (x n )) est bornée et donc il existe A > 0 tel que Mais par hypothèse, il existe r > 0 tel que On obtient donc n, f (x n ) A. x C, x > r = f (x) > A. n, x n r. Ainsi, la suite (x n ) est bornée dans l espace de Hilbert H séparable, et donc on peut en extraire une sous-suite qui converge faiblement vers un y H. Comme C est un convexe fermé de H, il est aussi faiblement fermé (par la question 2), et donc on a y C. Reste à montrer que f (y) = m. Soit ε > 0. Comme f (x n ) m, le nombre m +ε majore f (x n ) à partir d un certain rang. En particulier, à partir d un certain rang, x nk appartient à {f m + ε}. Or cet ensemble est convexe (car f est convexe) et fermé fort (car f est continue) ; il est donc fermé faible (question 2, encore). De plus x nk converge faiblement vers y, d où l on tire f (y) m + ε. Ceci étant vrai pour tout ε > 0, on a f (y) m. Ainsi f (y) = m, et f atteint son minimum sur C.. 4/7

5 Exercice 3 Équation de Poisson avec condition de Dirichlet 1) a) La convexité de J provient de la convexité de la fonction 2. Remarquons alors que u u 2 = u 2 2 est continue sur H 1 et que u f u est une forme linéaire continue sur H 1 car f u f 2 u 2 f 2 u H 1. On en déduit que J est continue sur H 1 0. b) Avec l inégalité qui précède, on a J (u) 1 2 u 2 2 f 2 u 2 Or, l inégalité de Poincaré vue en cours donne l existence d une constante C > 0 telle que En utilisant l inégalité de Poincaré, il s ensuit u H 1 0, u 2 C u 2. J (u) 1 2 u 2 2 C f 2 u 2. En particulier, on voit que J (u) + quand u 2. Compte-tenu du fait que les normes u 2 et u H 1 sont équivalentes sur H0 1 (toujours par l inégalité de Poincaré), ceci est exactement le résultat demandé. 2) a) D abord, (J (u n )) est majorée par un nombre M > 0. Or avec la question précédente, il existe R > 0 tel que u H 1 > R = J (u) > M. Par suite, on a nécessairement n, u n H 1 R, et donc (u n ) est bornée dans H0 1. Comme H 0 1 est un espace de Hilbert séparable on en déduit que (u n ) admet une sous-suite (u nk ) qui converge faiblement dans H0 1 vers un élément v. b) Prenons un nombre M > inf J (remarquez que pour l on ne sait pas que inf J > a priori). Comme J (u n ) inf J, le nombre M majore J (u n ) à partir d un certain rang. En particulier, à partir d un certain rang, u nk appartient à {J M}. Or cet ensemble est convexe (car J est convexe) et fermé fort (car J est continue) ; il est donc fermé faible grâce à l exercice 2. De plus u nk converge faiblement vers v, donc on a encore v {J M} d où l on tire J (v) M. Ceci étant vrai pour tout M > inf J, il vient J (v) = inf J (qui est donc fini). c) Pour montrer que v est une solution faible de l équation de Poisson, on va simplement calculer la différentielle de J et montrer qu elle s annule en v (condition nécessaire d extremum local au premier ordre). Soit h H0 1. Un calcul immédiat donne que ( J (v + h) J (v) = v h ) f h h 2. On vérifie aisément que la parenthèse est une forme linéaire continue en h H0 1, et on a 1 h 2 = h 2 h 2 = o( h 2 H 1 H 1). 5/7

6 Ainsi J est différentiable en v et on a J (v).h = v h f h. Comme J a un extremum local en v, on a J (v) = 0. En effet, fixant h H 1 0, on obtient J (v).h = 0 en passant à la limite quand ε 0 dans les inégalités ε > 0, J (v + εh) J (v) ε 0, J (v εh) J (v) ε 0. Ainsi J (v) = 0 donne que h H 1 0 (), v h f h = 0. En particulier, comme Cc () H0 1 (), v est une solution faible de l équation de Poisson. 3) a) En appliquant l identité de l équation à φ = u, on obtient u 2 2 = f u f 2 u 2, et donc, avec l inégalité de Poincaré, d où u 2 2 C f 2 u 2, u 2 C f 2. b) Supposons que l équation de Poisson avec second membre f admette deux solutions faibles u 1,u 2 H 1 0. Alors u 1 u 2 est une solution faible de l équation de Poisson avec second membre nul. L inégalité précédente montre alors que (u 1 u 2 ) 2 = 0, et donc, avec l inégalité de Poincaré, on obtient u 1 = u 2. Comme on a déjà montré l existence d une solution faible dans la question 2, on en déduit que l équation de Poisson avec second membre f admet une unique solution faible dans H ) L inégalité montrée dans la question 3.a assure que ( ) 1 : L 2 () H 1 0 () est un opérateur continu. De plus, le théorème de Rellich ( est borné) assure que l injection de H 1 0 () dans L2 () est compacte. Il s ensuit que est compact. ( ) 1 : L 2 () L 2 () Remarque : On peut aussi montrer (ce n est pas très difficile) que l opérateur ( ) 1 : L 2 L 2 ainsi construit est auto-adjoint positif. Par conséquent, on peut lui appliquer le théorème de décomposition spectrale des opérateurs auto-adjoints compacts d un espace de Hilbert. Cela permet de montrer l existence d une base hilbertienne de L 2 () formée de vecteurs propres du laplacien. Certains d entre vous reverront cette construction dans le cours de théorie spectrale. 6/7

7 Exercice 4 Hahn-Banach : du cas réel au cas complexe 1) a) On peut toujours écrire f (x) = u(x) + iv(x) pour tout x E. Alors, R(i f (x)) = v(x) = R(f (ix)) = u(ix) donc f (x) = u(x) iu(ix). b) f est R linéaire puisque u l est. On écrit pour tout x E f (ix) = u(ix) iu( x) = u(ix) + iu(x) = i f (x), donc f est bien C linéaire. Enfin, pour tout x E, il existe θ R tel que f (x) = e iθ f (x) = f (e iθ x) = u(e iθ x) u x, donc f u. D autre part, on a u(x) f (x) pour tout x E donc u f d où égalité. 2) Soit u = R(д) alors par le théorème de Hahn-Banach analytique dans le cas réel, il existe U forme linéaire réelle sur E telle que U = u sur G et U p sur E. Soit f, forme linéaire complexe sur E définie par f (x) = U (x) iu (ix) alors il est clair que f = д sur G. Enfin, pour tout x E, il existe θ R tel que f (x) = e iθ f (x) donc f (x) = e iθ f (x) = f (e iθ x) = U (e iθ x) p(e iθ x) = p(x). 3) Le résultat demandé dans cette question a déjà été prouvé dans le cas réel. Donc il existe u E R qui vérifie l inégalité voulue (u = R(u)). On définit alors f comme en 1) ci-dessus f (x) = u(x) iu(ix) pour tout x dans E. Alors f E C et le théorème est bien démontré. 4) Si L est dense et si x L, f (x) = 0 alors par continuité de f, f est nulle partout. Réciproquement, supposons que la propriété f L = 0 f = 0 soit satisfaite. Supposons par contradiction que L E. Alors il existe y L, puis une boule ouverte B centrée en y et de rayon r > 0 qui ne rencontre pas L. Par 3), il existe f E C non identiquement nulle et α R tels que R(f (x)) α pour tout x dans L. Comme L est vectoriel, on en déduit que R(f (x)) = 0 x L puis que f = 0 sur L par 1). Mais f L = 0 entraine que f = 0 partout ce qui est absurde. 7/7

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues

Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Amphi 3: Espaces complets - Applications linéaires continues Département de Mathématiques École polytechnique Remise en forme mathématique 2013 Suite de Cauchy Soit (X, d) un espace métrique. Une suite

Plus en détail

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer Pour commencer Exercice 1 - Ensembles de définition - Première année - 1. Le logarithme est défini si x + y > 0. On trouve donc le demi-plan supérieur délimité par la droite d équation x + y = 0.. 1 xy

Plus en détail

Image d un intervalle par une fonction continue

Image d un intervalle par une fonction continue DOCUMENT 27 Image d un intervalle par une fonction continue La continuité d une fonction en un point est une propriété locale : une fonction est continue en un point x 0 si et seulement si sa restriction

Plus en détail

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies

Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Chapitre 6 Dualité dans les espaces de Lebesgue et mesures de Radon finies Nous allons maintenant revenir sur les espaces L p du Chapitre 4, à la lumière de certains résultats du Chapitre 5. Sauf mention

Plus en détail

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2 Albert Cohen Dans ce cours, on s intéresse à l approximation numérique d équations aux dérivées partielles linéaires qui admettent une formulation

Plus en détail

3 Approximation de solutions d équations

3 Approximation de solutions d équations 3 Approximation de solutions d équations Une équation scalaire a la forme générale f(x) =0où f est une fonction de IR dans IR. Un système de n équations à n inconnues peut aussi se mettre sous une telle

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach Chapitre 7 Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach L objet de ce chapitre est de définir un calcul fonctionnel holomorphe qui prolonge le calcul fonctionnel polynômial et qui respecte

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés 2012-2013 1 Petites questions 1) Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? 2) Si F et G sont deux tribus, est-ce que F G est toujours une tribu?

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Limites finies en un point

Limites finies en un point 8 Limites finies en un point Pour ce chapitre, sauf précision contraire, I désigne une partie non vide de R et f une fonction définie sur I et à valeurs réelles ou complees. Là encore, les fonctions usuelles,

Plus en détail

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications A. Optimisation sans contrainte.... Généralités.... Condition nécessaire et condition suffisante

Plus en détail

Continuité en un point

Continuité en un point DOCUMENT 4 Continuité en un point En général, D f désigne l ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours Exo7 Continuité (étude globale). Diverses fonctions Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr * très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile *****

Plus en détail

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite

Suites numériques 3. 1 Convergence et limite d une suite Suites numériques 3 1 Convergence et limite d une suite Nous savons que les termes de certaines suites s approchent de plus en plus d une certaine valeur quand n augmente : par exemple, les nombres u n

Plus en détail

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes Opérations sur les polynômes Exercice 1 - Carré - L1/Math Sup - Si P = Q est le carré d un polynôme, alors Q est nécessairement de degré, et son coefficient dominant est égal à 1. On peut donc écrire Q(X)

Plus en détail

Correction de l examen de la première session

Correction de l examen de la première session de l examen de la première session Julian Tugaut, Franck Licini, Didier Vincent Si vous trouvez des erreurs de Français ou de mathématiques ou bien si vous avez des questions et/ou des suggestions, envoyez-moi

Plus en détail

Sur certaines séries entières particulières

Sur certaines séries entières particulières ACTA ARITHMETICA XCII. 2) Sur certaines séries entières particulières par Hubert Delange Orsay). Introduction. Dans un exposé à la Conférence Internationale de Théorie des Nombres organisée à Zakopane

Plus en détail

3. Conditionnement P (B)

3. Conditionnement P (B) Conditionnement 16 3. Conditionnement Dans cette section, nous allons rappeler un certain nombre de définitions et de propriétés liées au problème du conditionnement, c est à dire à la prise en compte

Plus en détail

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche

Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Le théorème de Perron-Frobenius, les chaines de Markov et un célèbre moteur de recherche Bachir Bekka Février 2007 Le théorème de Perron-Frobenius a d importantes applications en probabilités (chaines

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables

Cours d Analyse 3 Fonctions de plusieurs variables Université Claude Bernard, Lyon I Licence Sciences, Technologies & Santé 43, boulevard 11 novembre 1918 Spécialité Mathématiques 69622 Villeurbanne cedex, France L. Pujo-Menjouet pujo@math.univ-lyon1.fr

Plus en détail

Cours Fonctions de deux variables

Cours Fonctions de deux variables Cours Fonctions de deux variables par Pierre Veuillez 1 Support théorique 1.1 Représentation Plan et espace : Grâce à un repère cartésien ( ) O, i, j du plan, les couples (x, y) de R 2 peuvent être représenté

Plus en détail

Espérance conditionnelle

Espérance conditionnelle Espérance conditionnelle Samy Tindel Nancy-Université Master 1 - Nancy Samy T. (IECN) M1 - Espérance conditionnelle Nancy-Université 1 / 58 Plan 1 Définition 2 Exemples 3 Propriétés de l espérance conditionnelle

Plus en détail

Calcul différentiel sur R n Première partie

Calcul différentiel sur R n Première partie Calcul différentiel sur R n Première partie Université De Metz 2006-2007 1 Définitions générales On note L(R n, R m ) l espace vectoriel des applications linéaires de R n dans R m. Définition 1.1 (différentiabilité

Plus en détail

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation

www.h-k.fr/publications/objectif-agregation «Sur C, tout est connexe!» www.h-k.fr/publications/objectif-agregation L idée de cette note est de montrer que, contrairement à ce qui se passe sur R, «sur C, tout est connexe». Cet abus de langage se

Plus en détail

I. Polynômes de Tchebychev

I. Polynômes de Tchebychev Première épreuve CCP filière MP I. Polynômes de Tchebychev ( ) 1.a) Tout réel θ vérifie cos(nθ) = Re ((cos θ + i sin θ) n ) = Re Cn k (cos θ) n k i k (sin θ) k Or i k est réel quand k est pair et imaginaire

Plus en détail

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats)

EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) EXERCICE 4 (7 points ) (Commun à tous les candidats) On cherche à modéliser de deux façons différentes l évolution du nombre, exprimé en millions, de foyers français possédant un téléviseur à écran plat

Plus en détail

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Recherche opérationnelle Les démonstrations et les exemples seront traités en cours Souad EL Bernoussi Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://www.fsr.ac.ma/ano/ Table des matières 1 Programmation

Plus en détail

Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques. Hervé Le Dret

Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques. Hervé Le Dret Notes de cours M2 Équations aux dérivées partielles elliptiques Hervé Le Dret 4 mars 2010 2 Table des matières 1 Rappels en tous genres 7 1.1 Les théorèmes de convergence de Lebesgue............ 7 1.2

Plus en détail

Introduction à la méthode des éléments finis

Introduction à la méthode des éléments finis ÉCOLE NATIONALE SUPERIEURE DES MINES DE PARIS Introduction à la méthode des éléments finis Michel KERN 1 2004 2005 S3733 / S3735 1 Inria, Rocquencourt, BP 105, 78153 Le Chesnay, Michel.Kern@inria.fr 2

Plus en détail

Problème 1 : applications du plan affine

Problème 1 : applications du plan affine Problème 1 : applications du plan affine Notations On désigne par GL 2 (R) l ensemble des matrices 2 2 inversibles à coefficients réels. Soit un plan affine P muni d un repère (O, I, J). Les coordonnées

Plus en détail

Commun à tous les candidats

Commun à tous les candidats EXERCICE 3 (9 points ) Commun à tous les candidats On s intéresse à des courbes servant de modèle à la distribution de la masse salariale d une entreprise. Les fonctions f associées définies sur l intervalle

Plus en détail

Continuité d une fonction de plusieurs variables

Continuité d une fonction de plusieurs variables Chapitre 2 Continuité d une fonction de plusieurs variables Maintenant qu on a défini la notion de limite pour des suites dans R n, la notion de continuité s étend sans problème à des fonctions de plusieurs

Plus en détail

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable

Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Chp. 4. Minimisation d une fonction d une variable Avertissement! Dans tout ce chapître, I désigne un intervalle de IR. 4.1 Fonctions convexes d une variable Définition 9 Une fonction ϕ, partout définie

Plus en détail

Equations aux Dérivées Partielles

Equations aux Dérivées Partielles Equations aux Dérivées Partielles Tony Lelièvre 29-2 Après avoir considéré dans le capitre précédent des équations d évolution pour des fonctions ne dépendant que du paramètre temps, nous nous intéressons

Plus en détail

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours

MESURE ET INTÉGRATION EN UNE DIMENSION. Notes de cours MSUR T INTÉGRATION N UN DIMNSION Notes de cours André Giroux Département de Mathématiques et Statistique Université de Montréal Mai 2004 Table des matières 1 INTRODUCTION 2 1.1 xercices.............................

Plus en détail

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que Introduction. On suppose connus les ensembles N (des entiers naturels), Z des entiers relatifs et Q (des nombres rationnels). On s est rendu compte, depuis l antiquité, que l on ne peut pas tout mesurer

Plus en détail

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions

Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Université Joseph Fourier UE MAT 127 Mathématiques année 2011-2012 Chapitre 2 Le problème de l unicité des solutions Ce que nous verrons dans ce chapitre : un exemple d équation différentielle y = f(y)

Plus en détail

Résolution d équations non linéaires

Résolution d équations non linéaires Analyse Numérique Résolution d équations non linéaires Said EL HAJJI et Touria GHEMIRES Université Mohammed V - Agdal. Faculté des Sciences Département de Mathématiques. Laboratoire de Mathématiques, Informatique

Plus en détail

Introduction à l étude des Corps Finis

Introduction à l étude des Corps Finis Introduction à l étude des Corps Finis Robert Rolland (Résumé) 1 Introduction La structure de corps fini intervient dans divers domaines des mathématiques, en particulier dans la théorie de Galois sur

Plus en détail

Optimisation des fonctions de plusieurs variables

Optimisation des fonctions de plusieurs variables Optimisation des fonctions de plusieurs variables Hervé Hocquard Université de Bordeaux, France 8 avril 2013 Extrema locaux et globaux Définition On étudie le comportement d une fonction de plusieurs variables

Plus en détail

Mesures gaussiennes et espaces de Fock

Mesures gaussiennes et espaces de Fock Mesures gaussiennes et espaces de Fock Thierry Lévy Peyresq - Juin 2003 Introduction Les mesures gaussiennes et les espaces de Fock sont deux objets qui apparaissent naturellement et peut-être, à première

Plus en détail

Capes 2002 - Première épreuve

Capes 2002 - Première épreuve Cette correction a été rédigée par Frédéric Bayart. Si vous avez des remarques à faire, ou pour signaler des erreurs, n hésitez pas à écrire à : mathweb@free.fr Mots-clés : équation fonctionnelle, série

Plus en détail

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007

Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 2007 Correction du Baccalauréat S Amérique du Nord mai 7 EXERCICE points. Le plan (P) a une pour équation cartésienne : x+y z+ =. Les coordonnées de H vérifient cette équation donc H appartient à (P) et A n

Plus en détail

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t

n N = u N u N+1 1 u pour u 1. f ( uv 1) v N+1 v N v 1 1 2 t 3.La méthode de Dirichlet 99 11 Le théorème de Dirichlet 3.La méthode de Dirichlet Lorsque Dirichlet, au début des années 180, découvre les travaux de Fourier, il cherche à les justifier par des méthodes

Plus en détail

4. Martingales à temps discret

4. Martingales à temps discret Martingales à temps discret 25 4. Martingales à temps discret 4.1. Généralités. On fixe un espace de probabilités filtré (Ω, (F n ) n, F, IP ). On pose que F contient ses ensembles négligeables mais les

Plus en détail

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles

Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Tests non-paramétriques de non-effet et d adéquation pour des covariables fonctionnelles Valentin Patilea 1 Cesar Sanchez-sellero 2 Matthieu Saumard 3 1 CREST-ENSAI et IRMAR 2 USC Espagne 3 IRMAR-INSA

Plus en détail

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé

CCP PSI - 2010 Mathématiques 1 : un corrigé CCP PSI - 00 Mathématiques : un corrigé Première partie. Définition d une structure euclidienne sur R n [X]... B est clairement symétrique et linéaire par rapport à sa seconde variable. De plus B(P, P

Plus en détail

Espaces de Sobolev et introduction aux équations aux dérivées partielles

Espaces de Sobolev et introduction aux équations aux dérivées partielles Espaces de Sobolev et introduction aux équations aux dérivées partielles A. Munnier 1 Institut Élie Cartan 27-28 1 Maître de conférences, Institut Élie Cartan, Université Henri Poincaré, Nancy 1, B.P.

Plus en détail

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé

Baccalauréat S Antilles-Guyane 11 septembre 2014 Corrigé Baccalauréat S ntilles-guyane 11 septembre 14 Corrigé EXERCICE 1 6 points Commun à tous les candidats Une entreprise de jouets en peluche souhaite commercialiser un nouveau produit et à cette fin, effectue

Plus en détail

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES Théorème - Définition Soit un cercle (O,R) et un point. Une droite passant par coupe le cercle en deux points A et

Plus en détail

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale

Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Chapitre 7 Théorème du point fixe - Théorème de l inversion locale Dans ce chapitre et le suivant, on montre deux applications importantes de la notion de différentiabilité : le théorème de l inversion

Plus en détail

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle Chapitre 1 La mesure de Lebesgue sur la droite réelle 1.1 Ensemble mesurable au sens de Lebesgue 1.1.1 Mesure extérieure Définition 1.1.1. Un intervalle est une partie convexe de R. L ensemble vide et

Plus en détail

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1 La licence Mathématiques et Economie-MASS de l Université des Sciences Sociales de Toulouse propose sur les trois

Plus en détail

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques.

Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. 14-3- 214 J.F.C. p. 1 I Exercice autour de densité, fonction de répatition, espérance et variance de variables quelconques. Exercice 1 Densité de probabilité. F { ln x si x ], 1] UN OVNI... On pose x R,

Plus en détail

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008)

Examen optimisation Centrale Marseille (2008) et SupGalilee (2008) Examen optimisation Centrale Marseille (28) et SupGalilee (28) Olivier Latte, Jean-Michel Innocent, Isabelle Terrasse, Emmanuel Audusse, Francois Cuvelier duree 4 h Tout resultat enonce dans le texte peut

Plus en détail

Mesure et Intégration (Notes de cours de L3)

Mesure et Intégration (Notes de cours de L3) Mesure et Intégration (Notes de cours de L3) Ahmed Zeriahi Version préliminaire-octobre 2011 Avertissement : Ceci est une version préliminaire des notes du cours que l auteur a dispensé en troisème année

Plus en détail

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2

Corrigé Problème. Partie I. I-A : Le sens direct et le cas n= 2 33 Corrigé Corrigé Problème Théorème de Motzkin-Taussky Partie I I-A : Le sens direct et le cas n= 2 1-a Stabilité des sous-espaces propres Soit λ une valeur propre de v et E λ (v) le sous-espace propre

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples 45 Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples Les espaces vectoriels considérés sont réels, non réduits au vecteur nul et

Plus en détail

Équations non linéaires

Équations non linéaires Équations non linéaires Objectif : trouver les zéros de fonctions (ou systèmes) non linéaires, c-à-d les valeurs α R telles que f(α) = 0. y f(x) α 1 α 2 α 3 x Equations non lineaires p. 1/49 Exemples et

Plus en détail

Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides

Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides Laboratoire Jacques-Louis LIONS Introduction à l optimisation de forme et application à la mécanique des fluides Master 2 - Année universitaire 2014-2015 Pascal FREY et Yannick PRIVAT Laboratoire Jacques-Louis

Plus en détail

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités

Travaux dirigés d introduction aux Probabilités Travaux dirigés d introduction aux Probabilités - Dénombrement - - Probabilités Élémentaires - - Variables Aléatoires Discrètes - - Variables Aléatoires Continues - 1 - Dénombrement - Exercice 1 Combien

Plus en détail

6 Equations du première ordre

6 Equations du première ordre 6 Equations u première orre 6.1 Equations linéaires Consiérons l équation a k (x) k u = b(x), (6.1) où a 1,...,a n,b sont es fonctions continûment ifférentiables sur R. Soit D un ouvert e R et u : D R

Plus en détail

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Développements limités, équivalents et calculs de limites Développements ités, équivalents et calculs de ites Eercice. Déterminer le développement ité en 0 à l ordre n des fonctions suivantes :. f() e (+) 3 n. g() sin() +ln(+) n 3 3. h() e sh() n 4. i() sin(

Plus en détail

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument

Exercices - Nombres complexes : corrigé. Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Formes algébriques et trigonométriques, module et argument Exercice - - L/Math Sup - On multiplie le dénominateur par sa quantité conjuguée, et on obtient : Z = 4 i 3 + i 3 i 3 = 4 i 3 + 3 = + i 3. Pour

Plus en détail

Moments des variables aléatoires réelles

Moments des variables aléatoires réelles Chapter 6 Moments des variables aléatoires réelles Sommaire 6.1 Espérance des variables aléatoires réelles................................ 46 6.1.1 Définition et calcul........................................

Plus en détail

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé Planche n o Fonctions de plusieurs variables Corrigé n o : f est définie sur R \ {, } Pour, f, = Quand tend vers, le couple, tend vers le couple, et f, tend vers Donc, si f a une limite réelle en, cette

Plus en détail

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable Eo7 Fonctions de plusieurs variables Eercices de Jean-Louis Rouget Retrouver aussi cette fiche sur wwwmaths-francefr * très facile ** facile *** difficulté moenne **** difficile ***** très difficile I

Plus en détail

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes

Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes Résolution de systèmes linéaires par des méthodes directes J. Erhel Janvier 2014 1 Inverse d une matrice carrée et systèmes linéaires Ce paragraphe a pour objet les matrices carrées et les systèmes linéaires.

Plus en détail

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés.

Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Préparation au CAPES Strasbourg, octobre 2008 Construction d un cercle tangent à deux cercles donnés. Le problème posé : On se donne deux cercles C et C de centres O et O distincts et de rayons R et R

Plus en détail

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin. Exo7 Matrice d une application linéaire Corrections d Arnaud odin. Exercice Soit R muni de la base canonique = ( i, j). Soit f : R R la projection sur l axe des abscisses R i parallèlement à R( i + j).

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux

Fonctions de plusieurs variables. Sébastien Tordeux Fonctions de plusieurs variables Sébastien Tordeux 22 février 2009 Table des matières 1 Fonctions de plusieurs variables 3 1.1 Définition............................. 3 1.2 Limite et continuité.......................

Plus en détail

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse

rf( 1 f(x)x dx = O. ) U concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse page 8 AGREGATIN de MATHEMATIQUES: 1991 1/5 externeanalyse concours externe de recrutement de professeurs agreg6s composition d analyse NTATINS ET DGFINITINS Dans tout le problème, R+ désigne l intervalle

Plus en détail

Le produit semi-direct

Le produit semi-direct Le produit semi-direct Préparation à l agrégation de mathématiques Université de Nice - Sophia Antipolis Antoine Ducros Octobre 2007 Ce texte est consacré, comme son titre l indique, au produit semi-direct.

Plus en détail

Probabilités sur un univers fini

Probabilités sur un univers fini [http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 7 août 204 Enoncés Probabilités sur un univers fini Evènements et langage ensembliste A quelle condition sur (a, b, c, d) ]0, [ 4 existe-t-il une probabilité P sur

Plus en détail

Intégrale de Lebesgue

Intégrale de Lebesgue Intégrale de Lebesgue L3 Mathématiques Jean-Christophe Breton Université de Rennes 1 Septembre Décembre 2014 version du 2/12/14 Table des matières 1 Tribus (σ-algèbres) et mesures 1 1.1 Rappels ensemblistes..............................

Plus en détail

Construction de l'intégrale de Lebesgue

Construction de l'intégrale de Lebesgue Université d'artois Faculté des ciences Jean Perrin Mesure et Intégration (Licence 3 Mathématiques-Informatique) Daniel Li Construction de l'intégrale de Lebesgue 10 février 2011 La construction de l'intégrale

Plus en détail

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle Chapitre 6 Fonction réelle d une variable réelle 6. Généralités et plan d étude Une application de I dans R est une correspondance entre les éléments de I et ceu de R telle que tout élément de I admette

Plus en détail

Théorie de la Mesure et Intégration

Théorie de la Mesure et Intégration Université Pierre & Marie Curie (Paris 6) Licence de Mathématiques L3 UE LM364 Intégration 1 & UE LM365 Intégration 2 Année 2010 11 Théorie de la Mesure et Intégration Responsable des cours : Amaury LAMBERT

Plus en détail

Fonctions holomorphes

Fonctions holomorphes Université Joseph Fourier, Grenoble Maths en Ligne Fonctions holomorphes Christine Laurent-Thiébaut Ceci est le second volet de l étude des fonctions d une variable complexe, faisant suite au chapitre

Plus en détail

Chapitre 1 : Évolution COURS

Chapitre 1 : Évolution COURS Chapitre 1 : Évolution COURS OBJECTIFS DU CHAPITRE Savoir déterminer le taux d évolution, le coefficient multiplicateur et l indice en base d une évolution. Connaître les liens entre ces notions et savoir

Plus en détail

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction

Bien lire l énoncé 2 fois avant de continuer - Méthodes et/ou Explications Réponses. Antécédents d un nombre par une fonction Antécédents d un nombre par une fonction 1) Par lecture graphique Méthode / Explications : Pour déterminer le ou les antécédents d un nombre a donné, on trace la droite (d) d équation. On lit les abscisses

Plus en détail

Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles

Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles Université de Nice-Sophia Antipolis Mémoire de Master 1 de Mathématiques Année 2006-2007 Théorèmes du Point Fixe et Applications aux Equations Diérentielles Auteurs : Clémence MINAZZO - Kelsey RIDER Responsable

Plus en détail

Produits d espaces mesurés

Produits d espaces mesurés Chapitre 7 Produits d espaces mesurés 7.1 Motivation Au chapitre 2, on a introduit la mesure de Lebesgue sur la tribu des boréliens de R (notée B(R)), ce qui nous a permis d exprimer la notion de longueur

Plus en détail

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité

Calcul différentiel. Chapitre 1. 1.1 Différentiabilité Chapitre 1 Calcul différentiel L idée du calcul différentiel est d approcher au voisinage d un point une fonction f par une fonction plus simple (ou d approcher localement le graphe de f par un espace

Plus en détail

CHAPITRE IV. L axiome du choix

CHAPITRE IV. L axiome du choix CHAPITRE IV L axiome du choix Résumé. L axiome du choix AC affirme qu il est légitime de construire des objets mathématiques en répétant un nombre infini de fois l opération de choisir un élément dans

Plus en détail

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles

Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Différentiabilité ; Fonctions de plusieurs variables réelles Denis Vekemans R n est muni de l une des trois normes usuelles. 1,. 2 ou.. x 1 = i i n Toutes les normes de R n sont équivalentes. x i ; x 2

Plus en détail

1 Introduction et modèle mathématique

1 Introduction et modèle mathématique Optimisation parallèle et mathématiques financières Optimisation parallèle et mathématiques financières Pierre Spiteri 1 IRIT ENSEEIHT, UMR CNRS 5505 2 rue Charles Camichel, B.P. 7122 F-31 071 Toulouse,

Plus en détail

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4) Bernard Le Stum Université de Rennes 1 Version du 13 mars 2009 Table des matières 1 Fonctions partielles, courbes de niveau 1 2 Limites et continuité

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur

Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Service Commun de Formation Continue Année Universitaire 2006-2007 Fonctions de plusieurs variables et applications pour l ingénieur Polycopié de cours Rédigé par Yannick Privat Bureau 321 - Institut Élie

Plus en détail

Développement décimal d un réel

Développement décimal d un réel 4 Développement décimal d un réel On rappelle que le corps R des nombres réels est archimédien, ce qui permet d y définir la fonction partie entière. En utilisant cette partie entière on verra dans ce

Plus en détail

La fonction exponentielle

La fonction exponentielle DERNIÈRE IMPRESSION LE 2 novembre 204 à :07 La fonction exponentielle Table des matières La fonction exponentielle 2. Définition et théorèmes.......................... 2.2 Approche graphique de la fonction

Plus en détail

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables

Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables Chapitre VI Fonctions de plusieurs variables 6. 1 Fonctions différentiables de R 2 dans R. 6. 1. 1 Définition de la différentiabilité Nous introduisons la différentiabilité sous l angle des développements

Plus en détail

Master de Recherche première année. Programme de cours 2008-2011

Master de Recherche première année. Programme de cours 2008-2011 Master de Recherche première année Mention : Mathématiques et Applications Spécialité : Mathématiques fondamentales et appliquées Responsable : Xue Ping WANG Programme de cours 2008-2011 Module M1 : Analyse

Plus en détail

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2

CNAM UE MVA 210 Ph. Durand Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul dierentiel 2 CNAM UE MVA 210 Ph. Duran Algèbre et analyse tensorielle Cours 4: Calcul ierentiel 2 Jeui 26 octobre 2006 1 Formes iérentielles e egrés 1 Dès l'introuction es bases u calcul iérentiel, nous avons mis en

Plus en détail

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé

Chapitre 2. Eléments pour comprendre un énoncé Chapitre 2 Eléments pour comprendre un énoncé Ce chapitre est consacré à la compréhension d un énoncé. Pour démontrer un énoncé donné, il faut se reporter au chapitre suivant. Les tables de vérité données

Plus en détail

Maîtrise universitaire ès sciences en mathématiques 2012-2013

Maîtrise universitaire ès sciences en mathématiques 2012-2013 1 / 6 Remarques liminaires : Ce master à (3 semestres) permet 2 orientations distinctes : - Un master général : "Mathématiques, Systèmes dynamiques et phénomènes d'évolution" - Un master qui permet de

Plus en détail

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N

ENS de Lyon TD 1 17-18 septembre 2012 Introduction aux probabilités. A partie finie de N ENS de Lyon TD 7-8 septembre 0 Introduction aux probabilités Exercice Soit (u n ) n N une suite de nombres réels. On considère σ une bijection de N dans N, de sorte que (u σ(n) ) n N est un réordonnement

Plus en détail