Suspensions U S P E N Sà Iplntes, O N S Ànins P Lde A Njrdin T E S et, sttuettes N A I N S diverses D E J A R D I N E T S T A T U E T T E S D I - C A G E E T A B R E U V O I R À O I S E A U X Cge et reuvoir à oiseux V À Eguhe R S: suspension E S à plntes dite «lmpe à fleurs» (Blumenlmpe) ou «oreille à fleurs» (Blumenkorshen), vers 1910-1930. d : 26 m. Comme l jrdinière, l suspension à plntes est destinée à fire pousser des plntes dns l mousse, le sle ou le grvier. Elle est munie de trois hînettes permettnt de l roher en huteur. Cette pièe présente un déor moulé. À droite et u entre : deux suspensions à plntes, fin du XIX e ou déut du XX e sièle. h : 20 m ; 19 m. Contrirement u préédent, es deux exemplires sont ornés de motifs jourés otenus pr déoupge. Deux pges du tlogue de l entreprise L. Lehmnn et fils, vers 1920-1930. L firme L. Lehmnn et fils produisit entre les deux guerres mondiles de nomreux modèles de sttuettes, dont une quntité importnte destinée à l déortion des jrdins : des nins ien sûr, mis ussi un estiire vrié omprennt grenouille, lpin, hien, ht, igogne, renrd et même une poule, un oq et leurs poussins. Cge à oiseux, 1913. h : 37 m. Strsourg, Musée lsien. Cet ojet onstitue un exemplire prolement unique, et peut-être un hefd œuvre de mîtrise. Le potier visilement mis un point d honneur à réliser l ensemle de l ge et des essoires en érmique, y ompris l nneu de suspension, l porte et les mngeoires. Sur le fond se trouve l insription «Adolf Burger Sufflenheim 1913». L tehnique de déortion pr déoupge de l pâte, lorsque elle-i tteint l «onsistne uir», se retrouve notmment dns l frition de ertines suspensions à plntes (voir p. 78). On remrquer églement ii l utilistion extensive de l ouleur leue, nouvellement pprue à l époque et prolement réservée lors ux pièes les plus prestigieuses. Areuvoir à oiseux, fin du XIX e ou déut du XX e sièle. h : 22,5 m. Soufflenheim, oll. mun. Si l ge i-dessus est ertinement un s isolé, les potiers de Soufflenheim ont développé dès l fin du XIX e sièle une gmme d essoires pour les oiseux : pots servnt de nid (Nisthäfen), reuvoirs (Vogels-Leitrinnen) ou ignoires (Vogeläder). Sttuettes de nin, vers 1920-1930. h : 12,5 à 20 m. Le thème du nin églement été utilisé pr L. Lehmnn et fils pour réer des piques-fleurs et des vides-pohes. Les modèles de ouleur verte sont vernissés, tndis que les pièes polyhromes sont peintes à froid sur une terre uite non vernissée. 2 3
Pots O Tà Sfleurs, À Fhes-pot, L E U R S, jrdinières C A C H E et S -piques-fleurs P O T, J A R D I N I È R E S E T P I Q U E S - F L E U R S C O L O N N E P O U R C A C HColonne E - P Opour T, Vhe-pot, A S E S Àvses F L à E fleurs U R S L érmique hortiole se développe à Soufflenheim dns l seonde moitié du XIX e sièle, notmment sous l impulsion d entreprises en prtie spéilisées dns e type de produit, omme l Erste Deutshe Blumentopfwerke. Très vite, de nomreux potiers insrivent don le pot à fleurs (Blumentopf) à leur tlogue, de même que le he-pot (Ziertopf) qui onnîtr son pogée dns les nnées 1920-1930. Afin de mettre en vleur les plntes d intérieur, ertines grosses entreprises (Erste Deutshe Blumentopfwerke, L. Lehmnn et fils) insi que d utres plus petites (Siegfried-Burger) friquent des olonnes ux dimensions prfois imposntes, destinées à porter un he-pot. Trois pique-fleurs dits «vses de imetière» (Friedhofvsen), vers 1910-1930. h : 23,5 à 25 m. Che-pot, vers 1920-1930. h : 12 m. Jrdinière (Pflnzkstshe), vers 1920-1930. l : 39 m. L jrdinière est destinée à ueillir des fleurs en pot, ou ien à les «forer» (élérer leur roissne) dns l mousse ou le grvier. d Trois hes-pot, vers 1910-1930. h : 20 m ; 12 m ; 18,5 m. Cet ojet présente une forme «en ous» rtéristique, qui permet de le plnter en terre pour fleurir une tome. e Cinq pots à fleurs et deux sououpes, fin du XIX e ou première moitié du XX e s. h : 10,5 à 20 m. P rmi les formes nouvelles développées pr les potiers à prtir du déut du XX e sièle, on trouve une grnde quntité de vses à fleurs. Qu il s gisse de l une ou l utre tégorie d ojet, l forme et le déor des pièes produites dns les nnées 1920-1930 sont évidemment influenés pr les grndes tendnes rtistiques du moment. Colonne et he-pot, vers 1910-1930. h : 120,5 m. Hguenu, Musée historique. L olonne est onstituée de trois pièes, emoîtées et solidrisées à l ide d une tige métllique oulonnée. Le déor de ette pièe l prfois fit ttriuer à l telier de Léon Elhinger, mis l spet de détil de l ojet semle démentir ette ffirmtion, e que onfirme l sene de signture ou de numéro de tlogue. Vse à fleurs, vers 1910-1930. h : m. Le déor d engoes de e vse est otenu grâe à l tehnique dite Fldere, qui onsiste à fire suir à l pièe un rusque déplement du s vers le hut, fin d otenir un effet de oulures vertiles. Trois vses à fleurs, vers 1910-1930. h : 24,5 m ; 30 m ; 24 m. d e 4 5
C É R A M I Q U E A R T I S T I Q U E E T D É C O R A T I V E C É R A M I Q U E A R T I S T I Q U E E T D É C O R A T I V E Dessin, vers 1922, pr L.-P. Kmm (non signé). Ppier, mine de plom, gouhe ; h : 27,7, l : 36,7 m. Ce rton de Kmm, dtle vers 1922, est ertinement à mettre en rpport ve l importnte ommnde qu il reçut des grnds mgsins strsourgeois «Le Louvre» pour l rétion de modèles de érmiques et de textiles. L vers () présente dix ojets ux fontions plus déortives qu utilitires. Ils furent sns doute rélisés à Soufflenheim, ou devient l être, omme l indique une insription mrginle non utogrphe. Si l soupière et l ruhe à vin s inspirient diretement des formes trditionnelles, il n en llit ps de même des deux oupes évsées, du vse jsmin et des qutre vses ornés, reprennt des formes en usge dns les mnuftures de poreline et de fïene u déut du XIX e sièle. Certins déors s inspirient diretement de eux de poteries niennes (oupe ux erfs ondissnts) ou de meules polyhromes (vse jsmin déoré de tulipes), d utres fisient référene ux fïenes de Srreguemines (oupe ux erises) ou doptient des déors ontemporins (vses ornés). L douzine d ojets du revers () du dessin étient inspirés pr des formes trditionnelles produites à Soufflenheim et à Betshdorf, omme des pihets, une outeille à eu de vie ou un pot-lustre. Là ussi, l ornementtion puisit dns le répertoire vernulire, empruntnt u déor polyhrome de l menuiserie ou à l imgerie populire. Ces influenes formelles montrent à l fois les emprunts u folklore régionl, toujours de ironstne, et à l trdition porelinière européenne que l Art déo remit u goût du jour en revisitnt le néolssiisme. Ensemle de inq vses, deuxième qurt du XX e sièle, pr l firme Elhinger Fils. Vse. h : 20,5 m. Mrqué sous ouver te sur le revers : «241 / 20». Vse. h : 20 m. Mrqué sous ouver te sur le revers : «227 / 20». Vse à qutre nses. h : 13 m. Mrqué sous ouver te sur le revers : «254 / 12». Vse. h : 15,7 m. Signture et mrque peintes sous ouverte sur le revers : «E. F. / 27 / 9». Vse oule. h : 20 m. Signture et mrque peintes sous ouverte sur le revers : «E. S. F. / Alse / 828 / 20». Pge d un rnet de roquis, deuxième qurt du XX e sièle, de l firme Elhinger Fils. Aqurelle, enre et mine de plom sur ppier ; dimensions non prises. Ensemle de inq vses, deuxième qurt du X X e sièle, pr l firme Elhinger Fils. Vse. h : 30,5 m. Signé sous ouver te sur le revers : «E. F. Alse 38 /6». Vse. h : 15 m. Signture peinte sous ouverte sur le revers : «E. S. F. 845 / 16». Vse. h : 12,3 m. Numéro peint sous ouver te sur le revers : «821 / 12». Vse. h : 8,8 m. Numéroté sous ouverte sur le revers : «253 /9». Vse. h : 25 m. Signture et numéro peints sous ouverte sur le revers : «E. S. F. 830 / 24». 6 7
Cérmique É R A M Irtistique Q U E A Ret Tdéortive I S T I Q U E E T D É C O R A T I V E Revêtement murl, 1892-1893, pr L. Elhinger, d près des rtons d A. Seder. Terre uite vernissée ; dimensions inonnues. Strsourg, 1, rue de l Adémie, éole muniiple des rts déortifs L éole muniiple des rts déortifs de Strsourg fut onstruite en 1892, d près les plns de l rhitete de l ville Ott ssisté de Roederer et de Herrmnn. Le revêtement murl ornnt l fçde sur jrdin fut rélisé d près les rtons du direteur de l étlissement Anton Seder (1850-1916) entre 1892 et 1893 pr Léon Elhinger, ssisté pr des élèves de l éole pour le report du dessin sur les rreux. S uisson se déroul dns les fours de l firme Ph. Elhinger et Fils à Soufflenheim. Le progrmme ionogrphique vit pour ut à l fois de présenter les différentes formes d rt enseignées dns l éole mis ussi de montrer l trdition rtistique, de l Antiquité jusqu à l époque de l oneption du déor, sous l forme d llégories féminines, de trophées et de médillons. Il est divisé en fontion d une lssifition préise des disiplines. À l étge de soussement sont représentées elles sur lesquelles l Art prend ppui, à svoir l Siene (), l Arhéologie, et l Géométrie (), tndis que de prt et d utre de l porte d entrée figurent des trophées d ojets symolisnt les rts ppliqués ou déortifs qui étient les disiplines priniples enseignées dns et étlissement. Au niveu supérieur, à l plom des préédents pnneux, sont illustrés les rts mjeurs : l Arhiteture, l Peinture et l Sulpture. Sur l vnt-orps xil (d), les rmoiries de Strsourg et de l Alse sont sommées de profils de jeunes femmes. Un dernier pnneu inséré dns le fronton ontient le lson de l éole, omposé de trois éus et rohé d un mrteu. Sur le pln esthétique, les rtons fournis pr Seder étient influenés pr un historiisme démique évoqunt les trvux déortifs ontemporins, à l instr de eux du peintre lsien Frnçois Ehrmnn (1833-1910). Seder puis tout prtiulièrement dns le vste répertoire ornementl de l Renissne, fin de réer un lien tngile ve l Antiquité mis surtout ve le XVI e sièle qui étit onsidéré omme l âge d or de Strsourg et de l Alse. Il s inspir notmment des trvux de Hns Holein le Jeune (1497/98-1543) ou de Tois Stimmer (1539-1584) qui onçurent des déors pour des fçdes de misons. Les pnneux déortifs ornés de végétux, plés sur les pleins-de-trvées, s pprentent 8 d
l'inventire reense, étudie, et fit onnitre le ptrimoine rtistique de l Frne. En Alse, ve le onours des olletivités territoriles, «Ptrimoine d'alse» présente une séletion des plus eux monuments et œuvres de l Région. L terre vernissée de Soufflenheim est une omposnte emlémtique de l'rt populire lsien. Pourtnt, on ne onnît générlement de ette prodution que ertines formes de poteries ulinires souvent produites en série, tels le élère moule à kougelhopf ou l terrine à ekehofe, ou lors, à l'inverse, ertines œuvres du déut du XX e sièle réées pr Léon Elhinger ou Jen Grillon. Cet ouvrge, s'ppuynt sur l'étude de différentes olletions puliques ou privées, inédites pour l pluprt, met en évidene l diversité souvent insoupçonnée des pièes produites pr les potiers de Soufflenheim. L prodution trditionnelle étit essentiellement onstituée d'ojets ulinires. Pour s'dpter ux hngements éonomiques et à l onurrene des nouveux mtériux (fonte, luminium, tôle émillée ), les rtisns ont su diversifier leur gmme, s'ouvrnt vers de nouveux mrhés, tels que le tourisme, l poterie hortiole, ou les ojets puliitires. Pr illeurs, les œuvres de ertins d'entre eux s'insrivent dns le ournt rtistique régionl des trente premières nnées du XX e sièle, prtiulièrement féondes dns le domine des rts déortifs. L prodution religieuse suit l même voie, depuis les ojets de piété jusqu'ux œuvres d'rt sré de l'entre-deux-guerres. UNE ÉDITION Lieux dits Diffusion / distriution Les Presses du R el Prix : 25,00 ISBN 2-914528-05-1