Information Quantique DM- à rendre avant le 7 Avril 2015, à midi



Documents pareils
Cours de mathématiques

Exo7. Matrice d une application linéaire. Corrections d Arnaud Bodin.

Première partie. Préliminaires : noyaux itérés. MPSI B 6 juin 2015

1 Complément sur la projection du nuage des individus

Développement décimal d un réel

Exercices - Polynômes : corrigé. Opérations sur les polynômes

Chapitre 7. Statistique des échantillons gaussiens. 7.1 Projection de vecteurs gaussiens

Une introduction aux codes correcteurs quantiques

Université Paris-Dauphine DUMI2E 1ère année, Applications

Structures algébriques

Optimisation non linéaire Irène Charon, Olivier Hudry École nationale supérieure des télécommunications

3. Conditionnement P (B)

Le produit semi-direct

I - PUISSANCE D UN POINT PAR RAPPORT A UN CERCLE CERCLES ORTHOGONAUX POLES ET POLAIRES

Un K-espace vectoriel est un ensemble non vide E muni : d une loi de composition interne, c est-à-dire d une application de E E dans E : E E E

Groupe symétrique. Chapitre II. 1 Définitions et généralités

Problème 1 : applications du plan affine

NOTATIONS PRÉLIMINAIRES

Continuité et dérivabilité d une fonction

Relation d ordre. Manipulation des relations d ordre. Lycée Pierre de Fermat 2012/2013 Feuille d exercices

Fonctions de plusieurs variables : dérivés partielles, diérentielle. Fonctions composées. Fonctions de classe C 1. Exemples

Analyse fonctionnelle Théorie des représentations du groupe quantique compact libre O(n) Teodor Banica Résumé - On trouve, pour chaque n 2, la classe

La Licence Mathématiques et Economie-MASS Université de Sciences Sociales de Toulouse 1

Premiers exercices d Algèbre. Anne-Marie Simon

Calcul fonctionnel holomorphe dans les algèbres de Banach

De même, le périmètre P d un cercle de rayon 1 vaut P = 2π (par définition de π). Mais, on peut démontrer (difficilement!) que

Calcul différentiel sur R n Première partie

Introduction à l étude des Corps Finis

Chapitre 3. Mesures stationnaires. et théorèmes de convergence

UNIVERSITE IBN ZOHR Faculté des sciences Agadir. Filière SMA & SMI. Semestre 1. Module : Algèbre 1

Calcul matriciel. Définition 1 Une matrice de format (m,n) est un tableau rectangulaire de mn éléments, rangés en m lignes et n colonnes.

I. Polynômes de Tchebychev

Exemple 4.4. Continuons l exemple précédent. Maintenant on travaille sur les quaternions et on a alors les décompositions

Formes quadratiques. 1 Formes quadratiques et formes polaires associées. Imen BHOURI. 1.1 Définitions

Calculabilité Cours 3 : Problèmes non-calculables.

Informatique Théorique : Théorie des Langages, Analyse Lexicale, Analyse Syntaxique Jean-Pierre Jouannaud Professeur

Proposition. Si G est un groupe simple d ordre 60 alors G est isomorphe à A 5.

Fondements de l informatique Logique, modèles, et calculs

Approximations variationelles des EDP Notes du Cours de M2

Texte Agrégation limitée par diffusion interne


Simulation de variables aléatoires

Dérivation : cours. Dérivation dans R

Probabilités. C. Charignon. I Cours 3

Problèmes de Mathématiques Filtres et ultrafiltres

Groupoïdes quantiques mesurés : axiomatique, étude, dualité, exemples

CHAPITRE IV. L axiome du choix

Contexte. Pour cela, elles doivent être très compliquées, c est-à-dire elles doivent être très différentes des fonctions simples,

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

MATHÉMATIQUES DISCRÈTES (4) CRYPTOGRAPHIE CLASSIQUE

Systèmes de communications numériques 2

Planche n o 22. Fonctions de plusieurs variables. Corrigé

C algèbre d un certain groupe de Lie nilpotent.

Souad EL Bernoussi. Groupe d Analyse Numérique et Optimisation Rabat http ://

aux différences est appelé équation aux différences d ordre n en forme normale.

Exercices - Fonctions de plusieurs variables : corrigé. Pour commencer

a et b étant deux nombres relatifs donnés, une fonction affine est une fonction qui a un nombre x associe le nombre ax + b

Définition 0,752 = 0,7 + 0,05 + 0,002 SYSTÈMES DE NUMÉRATION POSITIONNELS =

Baccalauréat ES Polynésie (spécialité) 10 septembre 2014 Corrigé

La Longue Marche à travers la théorie de Galois, Part Ib, 26-37

Correction de l examen de la première session

Chapitre VI - Méthodes de factorisation

Mesures gaussiennes et espaces de Fock

Plus courts chemins, programmation dynamique

Chapitre 3. Quelques fonctions usuelles. 1 Fonctions logarithme et exponentielle. 1.1 La fonction logarithme

Raisonnement par récurrence Suites numériques

Représentation des Nombres

Economie de l incertain et de l information Partie 1 : Décision en incertain probabilisé Chapitre 1 : Introduction à l incertitude et théorie de

Géométrie dans l espace Produit scalaire et équations

Comment démontrer des formules sans effort? exposé de maîtrise

Axiomatique de N, construction de Z

Corrigé du baccalauréat S Pondichéry 12 avril 2007

C1 : Fonctions de plusieurs variables

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Extrait du poly de Stage de Grésillon 1, août 2010

Moments des variables aléatoires réelles

UEO11 COURS/TD 1. nombres entiers et réels codés en mémoire centrale. Caractères alphabétiques et caractères spéciaux.

= 1 si n = m& où n et m sont souvent des indices entiers, par exemple, n, m = 0, 1, 2, 3, 4... En fait,! n m

INF 232: Langages et Automates. Travaux Dirigés. Université Joseph Fourier, Université Grenoble 1 Licence Sciences et Technologies

NOMBRES COMPLEXES. Exercice 1 :

Exo7. Calculs de déterminants. Fiche corrigée par Arnaud Bodin. Exercice 1 Calculer les déterminants des matrices suivantes : Exercice 2.

Exercices types Algorithmique et simulation numérique Oral Mathématiques et algorithmique Banque PT

Calcul intégral élémentaire en plusieurs variables

Journées Télécom-UPS «Le numérique pour tous» David A. Madore. 29 mai 2015

[ édité le 30 avril 2015 Enoncés 1

Nouveau Barème W.B.F. de points de victoire 4 à 48 donnes

Chapitre 10 Arithmétique réelle

Chapitre 6. Fonction réelle d une variable réelle

Développements limités, équivalents et calculs de limites

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

chapitre 4 Nombres de Catalan

Exercices Corrigés Premières notions sur les espaces vectoriels

Physique quantique et physique statistique

Rappels et compléments, première partie : Nombres complexes et applications à la géométrie

La mesure de Lebesgue sur la droite réelle

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile I : Incontournable

FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES (Outils Mathématiques 4)

Eteindre. les. lumières MATH EN JEAN Mme BACHOC. Elèves de seconde, première et terminale scientifiques :

Introduction. Mathématiques Quantiques Discrètes

Théorie de la Mesure et Intégration

Transcription:

ENSEIRB-MATMECA- Section Informatique, 2ième année Option second semestre, 2014/2015 Information Quantique DM- à rendre avant le 7 Avril 2015, à midi Indications : Chaque partie dépend des parties précédentes. Les questions affectées d une étoile sont difficiles. On peut admettre une question (voire même toute une partie) et utiliser les résultats de cette question (ou partie) dans la suite du problème. Partie I Automates finis réversibles. Dans cette première partie, on définit des notions de réversibilité sur les automates finis et on étudie leur influence sur le pouvoir d expression des automates finis. Automates à groupe Unautomatefiniestun5-upletA =< X,Q,I,T,τ > où X est un ensemble fini, l alphabet d entrée Q est un ensemble fini, l ensemble des états I Q est l ensemble des états initiaux T Q est l ensemble des états terminaux τ Q X Q est l ensemble des transitions. Pour toute lettre x X on note µ A (x) := {(q,q ) Q Q (q,x,q ) τ}. On étend µ A en un homorphisme de X,,ε dans le monoïde des relations binaires sur Q muni de la loi de composition : R R := {(p,r) Q Q q Q,(p,q) R et (q,r) R }. Le langage reconnu par A est : L(A) := {w X µ A (w) I T } Autrement dit : un mot w est reconnu par A ssi il admet au moins un calcul partant d un état initial et arrivant dans un état final. L automate fini A est dit déterministe ssi l ensemble I ne possède qu un élément et, pour toute lettre x X la relation µ A (x) est une fonction. L automate fini A est dit à groupe ssi l ensemble I ne possède qu un élément et,

pour toute lettre x X, µ A (x) est une bijection de Q dans Q. 1- Montrer que les langages suivants sont des langages à groupe : {a n n est pair}, {w {a,b} w a w b 1 (mod 3)} 2- Montrer que, si L est un langage à groupe, alors il vérifie le lemme d itération suivant : w X, k N\{0}, u,v X, uw k v L uv L. 3- Montrer que le langage (ab) n est pas à groupe. Automates réversibles Unautomatefini< X,Q,I,T,τ >estditréversible ssi l ensemble I ne possède qu un élément et, pour toute lettre x X, µ A (x) est une injection partielle de Q dans Q i.e. : x X, q,q,r Q,[(q,r) µ A (x) et (q,r) µ A (x)] q = q. 4- Construire un automate réversible qui reconnaît (ab). Soit M,,1 M un monoïde. On dit que m M est idempotent ssi m m = m. 5- Vérifier que si M est un groupe, il n a qu un idempotent (l élément neutre). 6- Soit Q un ensemble. Notons I(Q) l ensemble des injections partielles de Q dans Q. On vérifie que I(Q),,Id Q est un monoïde. Quels sont les idempotents de ce monoïde? 7- Montrer que si e,f sont des idempotents du monoïde I(Q),,Id Q, alors e f = f e. On rappelle que la congruence syntaxique d un langage L X est définie par, pour tous w,w X, w L w ssi : u,v X,u w v L u w v L Le monoïde syntaxique du langage L est le quotient X / L. 8 *- Montrer que, si L est un langage réversible, alors, dans le monoïde X / L, les idempotents commutent. Aide : Montrer que si ϕ : M 1 M 2 est un homomorphisme surjectif de monoïdes et M 1 est fini, alors e 2 M 2,(e 2 = e 2 e 2 e 1 M 1,e 1 = e 1 e 1 et e 2 = ϕ(e 1 )). 9- Montrer que a b n est pas réversible. 2

Partie II Automates finis avec multiplicités. Dans cette seconde partie, on définit les notions de série formelle et de langage à seuil. On associe à tout automate fini avec multiplicités dans un corps K, une série et (lorsque K est ordonné) une famille de langages. Dans tout ce qui suit K est un corps commutatif (le plus souvent K = Q ou K = R ou K = C). Séries formelles générales Une série formelle, sur l ensemble d indéterminées (non-commutatives) X, à coefficients dans K est une application S : X K. On la note aussi : S = w X S(w) w. On dénote par K X l ensemble des séries formelles à coefficients dans K sur l ensemble d indéterminées X. On définit sur les séries formelles les opérations suivantes : pour tous S,T K X,k K, le produit externe k S : la somme S +T : le produit de Hadamard S T : le produit de convolution S T : w X,(k S)(w) := k S(w) w X,(S +T)(w) := S(w)+T(w) w X,(S T)(w) := S(w) T(w) w X,S T(w) = u v=w S(u) T(v). Séries formelles reconnaissables Un automate fini avec multiplicités dans K (K-automate, en abrégé) est un 5-uplet A =< X,Q,I,T,τ > où X est un ensemble fini, l alphabet d entrée Q = {q 0,...,q d 1 } est un ensemble fini, l ensemble des états I K 1 d est le vecteur-ligne initial T K d 1 est le vecteur-colonne terminal τ Q X K Q est l ensemble des transitions 3

Pourtoutrelettrex X,onnoteµ A (x) K d d lamatricedontlecoefficient en ligne i, colonne j est : µ A (x) i,j := k (q i,x,k,q j ) τ On étend µ A en un homorphisme de X,,ε dans le monoïde des matrices carrées d d à coefficients dans K. La série reconnue par A est : S(A) : w I µ A (w) T UnesérieS K X est ditek-reconnaissable ssiil existeunk-automate fini A tel que S = S(A). 1.a- Montrer que pour tout k K, la série constante : w k est K- reconnaissable. 1.b- Donner des automates avec multiplicités dans R qui reconnaissent les séries sur X = {a,b} : S 1 = w a w, S 2 = cos( w θ)w w {a,b} w {a,b} pour un nombre θ R quelconque. 2- Montrer que si S,T K X sont K-reconnaissables et k K alors : 2.a- k S est K-reconnaissable 2.b- S + T est K-reconnaissable. 2.c- S T est K-reconnaissable. 2.d- S T est K-reconnaissable. 3- Montrer que w {a,b} ( w a w b )w est Q-reconnaissable. 4- Montrer que, pour tout θ R, w {a,b} cos2 (( w a w b )θ)w est R- reconnaissable. Langages à seuil Soit S R X. Pour tout nombre λ R, on définit le langage : L := {w X,S(w) > λ}. (1) On dit que L est le langage défini par la série S et le seuil λ. Une série R-reconnaissable S est dite bornée ssi il existe un R-automate A =< X,Q,I,T,τ > et un nombre C R tels que : S = S(A) et w X, I µ A (w) C. (2) Le seuil λ est dit isolé (pour la série S) ssi, il existe un nombre réel δ > 0 tel que : w X, S(w) λ δ. (3) 4

5- Montrer que tout langage rationnel est aussi un langage à seuil défini par une série Q-reconnaissable, avec un seuil isolé. 6- Montrer que les langages suivants sont des langages à seuil définis par des séries R-reconnaissables : {w {a,b} w a > w b }, {w {a,b} w a w b }. Aide : on pourra s inspirer des questions 3,4 (de la même partie) 7- Montrer que, si S est R-reconnaissable bornée (i.e. vérifie (2)) alors, il existe C R tel que, pour tout vecteur u vect({i µ A (w) w X }) : u µ A (w) C u (4) 8- Soit W X un ensemble infini de mots. Montrer que : ε > 0, w,w W,w w et I µ A (w) I µ A (w ) < ε (5) 9 *- Supposons que le langage L soit défini par (1), avec S,λ vérifiant (2) et (3) et qu il existe un ensemble infini W = {w i i N} de mots tels que i j wi 1 L wj 1 L. Montrer que ces hypothèses sont contradictoires. 10- En déduire que, si L est défini par une série rationnelle bornée et un seuil isolé λ, alors L est rationnel. 11- Supposons que S soit définie par un Q-automate A, que le seuil λ soit rationnel et que l on connaisse des nombres rationnels C, δ vérifiant (2)(3). Peut-on alors calculer un automate fini reconnaissant L? 12- Donner un exemple de série reconnaissable non-bornée et de seuil isolé définissant un langage à seuil L non-rationnel. 13- Donner un exemple de série reconnaissable bornée et de seuil non-isolé, définissant un langage à seuil L non-rationnel. Partie III Automates finis quantiques à une mesure. Dans cette troisième partie, on se concentre sur le cas de C-automates finis qui sont quantiques i.e. où les matrices µ A (x) sont unitaires. Séries Une série S : X R est dite quantique à une mesure (abbrévié par l acronyme anglo-saxon MOQ) ssi elle est de la forme suivante : S(w) = I µ(w) P 2 5

où d est un entier naturel, µ : X U(d) un homomorphisme de monoïdes, I C 1 d est un vecteur-ligne de norme 1 (pour la norme l 2 ) et P : C d C d est une projection orthogonale sur un sous-espace de C d. On remarquera : - que w I µ(w) T est une série C-reconnaissable, pour tout vecteur T C d 1 - que S(w) peut être vue comme la probabilité que le résultat du calcul quantique suivant donne une valeur fixe ν : C d muni de la norme l 2 est un espace de Hilbert qui est l espace des états; on part de l état I, puis on applique la suite des transformations unitaires µ(w[0]), µ(w[1],... µ(w[n 1]) correspondant aux lettres de w; puis on mesure une observable; P est la projection orthogonale sur le sous-espace propre de ν. 1- Montrer que, si S est une série MOQ, alors elle vérifie la propriété suivante : w X, ε > 0, k N\{0}, u,v X, S(uw k v) S(uv) < ε. Aide : on utilisera la norme des matrices, le fait que cette norme vaut 1 pour toute matrice unitaire et le fait que, pour toutes matrices U,V, U V U V. Langages à seuil Un langage L est dans la classe MOQ ssi il est de la forme (1) où S est une série MOQ. Il est dans la classe MOQ-is, si il est de la forme (1) pour une série MOQ S et un seuil λ isolé pour S. 2- Montrer que tout langage à groupe est aussi un langage MOQ-is. 3- Montrer que le langage {w {a,b}, w a w b } est un langage MOQ. 4- Montrer que, si L est un langage MOQ-is, alors il vérifie le lemme d itération suivant : w,u,v X, k N\{0}, uw k v L uv L. 5- Montrer que le langage (ab), qui est réversible (partie I), n est pas MOQis. 6 *- Montrer que tout langage MOQ-is est rationnel. 7- Le seuil λ utilisé pour résoudre la question 3 peut-il être choisi isolé? 6

Partie IV Automates finis quantiques multi-mesures. Dans cette quatrième partie, on considère le cas de C-automates finis qui sont quantiques (i.e. où les matrices µ A (x) sont unitaires) dont chaque pas de calcul est formé d une transition unitaire suivie d une mesure. Séries Une série S : X R est dite quantique multi-mesure (abrévié par l acronyme anglo-saxon MMQ) ssi elle est de la forme suivante : S(w) = I µ(w) U P 2 oùµ : X C d d estunhomomorphismedemonoïdes,dunentiernaturel,i C 1 d est un vecteur de norme 1 (pour la norme l 2 ),U,P C d d sont (respectivement) une matrice unitaire et une projection orthogonale et, pour toute lettre x X µ(x) = U(x) P(x) (6) où U(x) est une matrice unitaire et P(x) est une projection orthogonale. Langages à seuil Un langage L est dans la classe MMQ ssi il est de la forme (1) où S est une série MMQ. Il est dans la classe MMQ-is, si il est de la forme (1) pour une série MMQ S et un seuil λ isolé pour S. 1 *- Montrer que tout langage réversible (voir partie I) est aussi un langage MMQ-is. 2- Montrer que tout langage MOQ-is est MMQ-is, mais qu il existe un langage MMQ-is qui n est pas MOQ-is. 3 *- Montrer que tout langage MMQ-is est rationnel. 7