Nom :. DS n 2 T.S. Prénom : le 18/10/2018. Avis du professeur Compétences évaluées : Acquis En cours

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Transcription:

Nom :. DS n T.S. Prénom : le 18/10/018 Avis du professeur Compétences évaluées : Acquis En cours d acquisition Suites numériques :. / 8,5 points Démontrer un théorème de comparaison Mener un raisonnement par récurrence Etudier la convergence d une suite Etudier les variations d une fonction du second degré Compléter un algorithme de seuil Géométrie dans l espace : / 11,5 points Construire la section d un tétraèdre par un plan en justifiant la démarche Montrer que 4 points sont coplanaires Etudier la position relative de deux droites Déterminer la nature d un quadrilatère Non Acquis Exercice 1 : [Démonstration] Démontrer le théorème de comparaison suivant : Soit (u n ) et (v n ) deux suites telles qu à partir d un certain rang : u n v n. Si lim u n = + alors lim v n = + n + n + / 1,5 pts Exercice : On considère la fonction f définie sur R par : / 7 pts f(x) = 1 x² x + 3 Soit a un réel positif. On définit la suite (u n ) par : u 0 = a et pour tout entier naturel n : u n+1 = f(u n ). Le but de cet exercice est d étudier le comportement de la suite (u n ) lorsque n tend vers + suivant différentes valeurs de son premier terme u 0 = a. 1. Dans cette question, on suppose que la suite (u n ) converge vers un réel l. a) En remarquant que n N: u n+1 = 1 u n² u n + 3, montrer que : l = 1 l² l + 3 b) Montrer que les valeurs possibles de l sont 1 et 3.. Dans cette question, on prend a =,9. a) Montrer que f est croissante sur l intervalle [1; + [. b) Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel n, on a : 1 u n+1 u n. Rappel : Une fonction f est croissante sur un intervalle I si et seulement si pour tout réel a et b de I tel que a b alors f(a) f(b). c) Montrer que (u n ) converge et déterminer sa limite. 3. Dans cette question, on prend a = 3,1. On admet que, dans ce cas, la suite (u n ) est croissante. a) A l aide des questions précédentes, montrer que la suite (u n ) n est pas majorée. b) En déduire le comportement de la suite (u n ) lorsque n tend vers +. c) L algorithme suivant calcule le plus petit rang p pour lequel u p > 10 6. Recopier et compléter cet algorithme. P est un nombre entier et U est un nombre réel. P 0 U. Tant que.. P.. U Fin Tant que Afficher.

Exercice 3 : [E.C.] *** Les 3 parties de cet exercice sont indépendantes *** / 5 pts Partie 1 : Tracer la section du tétraèdre ABCD suivant le plan (EFG), sachant que E est un pont de l arête [AD], G un point de l arête [DC] et F un point de l arête [AB]. Rédiger un protocole de construction. Partie : On considère ABCD un tétraèdre. Soit M le point tel que BM = AM + MC. Montrer que le point M appartient au plan (ABC). Partie 3 : On donne les points A(1; ; 3) ; B(; 3; 3) ; C(; 0; 0) et D(4; 1; 3). Les points A,B, C et D sont-ils coplanaires? Justifier la réponse. Exercice 4 : / 6,5 pts SABC est un tétraèdre, la droite (SA) est orthogonale au plan (ABC) et le triangle ABC est rectangle en B. 1. Justifier que les droites (BC) et (SA) sont orthogonales.. Démontrer que le triangle SBC est rectangle en B. 3. On note H un point du segment [AB]. Le plan P orthogonal à (AB) et passant par H coupe (AC) en I, (SC) en J et (SB) en K. On se propose de construire les points I, J et K. a) Démontrer que (HI) et (BC) sont parallèles. b) En déduire que (HI) et (KJ) sont parallèles. c) On admet que les droites (HK) et (IJ) sont parallèles. Quelle est la nature du quadrilatère HIJK? d) Construire I, J et K. 4. Les vecteurs SA, HJ et BC sont-ils coplanaires?

Correction DS n 0 TS Exercice 1 : Voir Cours chapitre 1 Démonstration du théorème de comparaison en +. Exercice : 1. a) n N : u n+1 = f(u n ) et f(x) = 1 x x + 3 donc n N u n+1 = 1 u n² u n + 3 Or (u n ) converge vers un réel l donc lim n + u n = l Donc par produit et somme de limites : lim Et lim u n+1 = lim u n = l n + n + n + u n² = l² et lim n + 1 u n² u n + 3 = 1 l l + 3 Donc on obtient l = 1 l² l + 3 a) l = 1 l² l + 3 1 l + l 3 = 0 Δ = ² 4 ( 1 ) ( 3 ) = 1 > 0 l équation admet donc deux solutions réelles. l 1 = 1 ( 1 = 3 et l ) = + 1 ( 1 = 1 ) Ainsi, les deux valeurs possibles pour l sont 1 et 3.. Dans cette question, on prend a =,9. a) f(x) = 1 x² x + 3 α = b = 1 a 1 = 1 et a = 1 > 0 donc f est croissante sur [1; + [. Autre méthode : f (x) = 1 x 1 = x 1 Or x 1 0 x 1 Donc x 1 f (x) 0 Donc f est croissante sur [1; + [ b) Pour tout entier naturel n, on note P(n): «1 u n+1 u n» Initialisation : u 0 = a =,9 et u 1 = 1,9²,9 + 3 =,805 Donc 1 u 1 u 0 et P(0) est vraie. Hérédité : Soit k un entier naturel fixé. Supposons que P(k) est vraie c est-à-dire : 1 u k+1 u k Montrons que P(k + 1) est vraie c est-à-dire : 1 u k+ u k+1 On sait, par hypothèse de récurrence que : 1 u k+1 u k Or f est croissante sur [1 ; + [ Donc f(1) f(u k+1 ) f(u k ) Donc : 1 u k+ u k+1 et P(k + 1) est vraie. Conclusion : P(0) est vraie et P(n) est héréditaire donc la propriété P(n) est vraie pour tout entier naturel n. c) D après la question b) n N: 1 u n+1 u n. Ainsi, la suite (u n ) est décroissante et minorée par 1. On en déduit que (u n ) est convergente vers un réel supérieur ou égal à 1. D après la question 1. Les valeurs possibles de la limite l sont 1 et 3. Or (u n ) est décroissante et a pour premier terme u 0 =,9 donc sa limite est inférieure ou égale à,9. Donc (u n ) converge vers 1.

3. Dans cette question, on prend a = 3,1. On admet que la suite (u n ) est croissante. a) La suite (u n ) est croissante. Supposons que la suite (u n ) soit majorée alors dans ce cas, (u n ) est convergente vers 1 ou 3 d après la question 1. Or u 0 = 3,1 > 3 donc (u n ) ne peut pas converger vers 1 ou 3. L hypothèse «la suite est majorée» est absurde. Conclusion : la suite (u n ) n est pas majorée. b) La suite (u n ) est croissante et non majorée donc lim n + u n = + c) P 0 U 3,1 Tant que U 10 6 P P + 1 U 1 U² U + 3 Fin Tant que Afficher P Exercice 3 : [E.C.] Partie 1 : Exercice n 45 p 98 Partie : Exercice n 4 p 313 Partie 3 : Exercice n 16 p 33 Exercice 4 : / 5 pts / 6,5 pts 1. On sait que la droite (SA) est orthogonale au plan (ABC) et (BC) (ABC) Or si une droite D est orthogonale à un plan P alors D est orthogonale à toute droite du plan P. Donc (BC) et (SA) sont orthogonales.. On sait que (BC) et (SA) sont orthogonales et (BC) et (AB) sont orthogonales (ABC triangle rectangle en B) Et (SA) et (AB) sont deux droites sécantes du plan (SAB) Or si une droite D est orthogonale à deux droites sécantes d un plan P alors D est orthogonale au plan P. Donc (BC) est orthogonale au plan (SAB) De plus, (BC) est orthogonale au plan (SAB) et (SB) (SAB) Or si une droite D est orthogonale à un plan P alors D est orthogonale à toute droite du plan P. Donc (BC) et (SB) sont orthogonales. Or (BC) et (SB) sont sécantes en B donc (BC) et (SB) sont perpendiculaires et le triangle SBC est rectangle en B. 3. a) Le plan P est orthogonal à (AB) et (HI) P, donc (AB) et (HI) sont perpendiculaires. D autre part, on sait que : (BC)et (AB) sont perpendiculaires. Les droites (AB), (BC)et (HI) sont incluses dans le plan (ABC). Or, dans un plan, si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième alors elles sont parallèles entre elles. Donc (HI) et (BC) sont parallèles. b) Les plans (SBC) et (IHJ) sont sécants suivant la droite (KJ). On sait que (HI) et (BC) sont parallèles. Donc d après le théorème du toit : (KJ) est parallèle à (BC) et (HI). c) Les droites (HK) et (IJ) sont parallèles et (HI) et (KJ) sont parallèles. Ainsi HIJK est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles deux à deux. Donc HIJK est un parallélogramme.

De plus, (HI) est parallèle à (BC) et (BC) est orthogonale au plan (SAB) Donc (HI)est orthogonale à (SAB) or (HK) (SAB) Donc (HI) est perpendiculaire à (HK). Donc HIJK est un parallélogramme ayant un angle droit, HIJK est donc un rectangle. d) Construction. e) SA et HK sont colinéaires ; BC et HI sont colinéaires. Or les vecteurs HI, HK et HJ sont coplanaires. (plan P) Donc les vecteurs SA, HJ et BC sont coplanaires. K J I