Que faire si demain vous devez alerter rapidement vos citoyens? Brochure d information aux autorités locales
2 Information aux autorités locales Dans de nombreuses situations d urgence, une alerte efficace et univoque est élémentaire. Les possibilités d alerter la population via les sirènes ou via les véhicules avec haut-parleurs sont en pratique assez limitées au niveau géographique, technique et humain. C est la raison pour laquelle la Direction générale Centre de Crise (SPF Intérieur) travaille à la modernisation des canaux d alerte afin que vous puissiez les utiliser en situation d urgence. Le projet BE-Alert permettra à toutes les autorités compétentes en matière de gestion de crise d utiliser via une approche intégrée tous les canaux d alerte disponibles. Qu est-ce que BE-Alert? A côté du réseau de sirènes utilisé pour l alerte nucléaire, biologique ou chimique, BE-Alert est un nouveau système d alerte mis à la disposition des bourgmestres et des gouverneurs. Il permet aux utilisateurs d activer des scénarii préalablement définis via des moyens de communication couramment utilisés, pour ensuite alerter et informer la population, dans une zone déterminée, en utilisant les moyens de communication existants ou à venir. BE-Alert au service de tous les citoyens Dès février 2014, les Gouverneurs de Province et le Centre de crise National disposeront d un accès à BE-Alert. BE-Alert sera opérationnel dans le courant du premier trimestre 2014. BE-ALERT est voué à se développer en continu. Au niveau communal, ce premier module de base sera tout d abord testé par une trentaine de communes. Celles-ci ont été sélectionnées sur base de leur localisation géographique, la densité de leur population ou les risques sur leur territoire. Dans les mois et années à venir, et après évaluation et analyse de l outil actuellement disponible, BE-Alert sera mis à disposition de tous les Bourgmestres. A ce moment, d autres technologies pourraient aussi être intégrées (comme le Cell broadcast ou le Location Based Service). A cet effet, des initiatives législatives sont déjà à l étude.
Information aux autorités locales 3 Les avantages de BE-Alert A l heure actuelle, la manière dont la population peut être alertée est très différente eu égard aux canaux disponibles au niveau communal, provincial ou national. Les canaux d alerte sont souvent limités aux frontières des communes ou des provinces, ou situés autour d un site spécifique. Pourtant, un risque peut aussi avoir un impact sur un territoire plus étendu. Le projet BE-Alert veut développer et améliorer les canaux d alerte existants. Des instruments complémentaires, souvent avec des messages dont le contenu peut être plus riche qu un simple signal d alerte, répondent à la nécessité d avertir et d informer rapidement et clairement la population directement concernée. Les avantages de BE-Alert sont donc nombreux : une procédure d achat simplifiée : pas de cahier des charges nécessaire, une simple convention à souscrire (cf. document annexe à cette brochure) des prix de télécommunication et de frais de développement moins élevés une méthode de travail et une harmonisation uniformes de l alerte (dans la communication entre les différentes communes pour les permanences, dans le passage à un niveau supérieur,...) un large choix de modules, à utiliser selon ses besoins soutien et une formation adéquate une intégration des améliorations sur base des expériences d utilisation
4 Information aux autorités locales Activation de BE-Alert Pour activer l alerte (de manière immédiate ou différée), les autorités disposeront de plusieurs moyens d accès à l interface web sécurisée : via un ordinateur, une tablette ou un smartphone. En back-up, il est encore possible d activer le système via le service Alerte du Centre de Crise. Canaux d alerte Les messages urgents pour l alerte de la population peuvent être envoyés via différents canaux : Message vocal sur téléphone fixe ou mobile Message écrit via SMS Message écrit via courriel (avec ou sans fichier attaché) Message écrit vers FAX Message spécifique via Facebook et Twitter (ou autre média social) de l autorité compétente La solution permet l envoi de messages selon la langue du destinataire : les 3 langues nationales (NL/FR/DE) et l anglais sont disponibles en synthèse vocale, appelée également TTS (Text-To-Speech). Le module GIS de la solution permet de sélectionner les zones concernées sur une carte (possibilité de prédéfinir des zones). Des rapports sur l alerte envoyée (combien de messages, vers qui, réception effective ou pas, ) sont disponibles en temps réel, visibles sur l interface web sécurisée et exportables dans différents formats (CSV, XLS, ) exploitables par les outils de bureautique classiques. Pour diffuser les messages, BE-Alert dispose, pour cette phase, de 360 lignes sortantes et de 60 lignes entrantes.
Information aux autorités locales 5 Thalès : partenaire de BE-Alert Sur base d un marché public, la société THALES Belgium a été choisie pour mettre sur pied un premier module de base, et ce, pour les deux années à venir. THALES Belgium s est associé à la société UMS Norway, spécialisée dans les solutions d alerte et qui a développé l interface utilisée par NL-Alert aux Pays-Bas. Conditions financières Au cours de cette phase pilote et dans le but d apporter des points d amélioration, les services fédéraux des Gouverneurs testeront BE-Alert gratuitement. Toutefois, en cas d utilisation réelle de BE-Alert, l autorité responsable de l alerte devra payer les coûts strictes d utilisation (0,05 euro par sms ou par appel vocal sur un numéro fixe ou mobile). Inscription préalable des citoyens Pour que le système fonctionne, il faut qu au préalable une banque de données, reprenant les coordonnées utiles, soit constituée. Sans cela, les personnes concernées ne pourront pas recevoir de message d alerte dans cette phase du projet (OPT-IN). Afin de compléter cette banque de données de base, il sera demandé aux citoyens de s inscrire : Via le site web be-alert.be (formulaire en ligne) Pour les personnes qui ne disposent pas d accès à Internet, d autres alternatives seront mises en place en concertation avec les autorités concernées En outre, les autorités locales seront invitées à intégrer dans BE-Alert des banques de données existantes à leur niveau (de collectivités, ou de citoyens). En pratique Afin d opérationnaliser BE-Alert, chaque service fédéral des Gouverneurs et communes sont invités à participer à une formation qui aura lieu, pour le premiers, dans la semaine du 13 au 16 janvier 2014, et dans le courant du mois de février pour les seconds. Les citoyens seront quant à eux invités à s inscrire dans le système via la page web www.be-alert.be E.R. : J. Raes, Direction générale Centre de Crise - Rue Ducale 53-1000 Bruxelles