Logique - Calcul propositionnel

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Logique 1/ 6 Logique - Calcul propositionnel En mathématiques, les théorèmes sont des propriétés très importantes. Ils s écrivent le plus souvent à l aide de liens logiques liant entre elles des propositions. «Si x 0 et y 0 alors xy 0» est un théorème. «Si... alors» est le lien logique principal. Il relie deux propositions : «xy 0» est la deuxième proposition. «x 0 et y 0» est la première proposition, elle même issue de deux propositions : «x 0» suivie de «y 0» et séparée par le lien logique "et". 1 ) Les liens logiques On parle de lien logique ou de connecteur logique pour désigner un terme venant se placer entre deux propositions pour en former une troisième qui a alors un sens propre. Implication Définition : Relation entre deux propositions telle que l exactitude de la première entraîne celle de la seconde. Le symbole se note. «A B» se traduit en français par «Si A alors B» «Si x et y sont de même signe alors xy 0» «Si x 0 et y 0 alors xy 0» peut s écrire «(x 0 et y 0) xy 0» Et - Définition : Conjonction servant à marquer l addition entre deux propositions. En mathématiques, on note aussi, c est l intersection. Ou - Définition : Conjonction servant à marquer l union de deux propositions. En mathématiques, on note aussi, c est la réunion. Avec ces trois connecteurs logiques, on a construits à partir de deux propositions, une troisième. Quand la troisième est-elle vraie? C est la lecture des tables de vérité qui nous l indique : Si on considère deux propositions A et B qui peuvent être Vraies (V) ou Fausses (F), alors on a alors les tables de vérité suivantes : A B «A et B» Vrai Vrai Vrai Vrai Faux Faux Faux Vrai Faux Faux Faux Faux A B «A ou B» Vrai Vrai Vrai Vrai Faux Vrai Faux Vrai Vrai Faux Faux Faux Attention, en mathématiques le OU n implique pas forcément un choix exclusif! Dans un jeu de 52 cartes, on tire une carte. A = «la carte tirée est un coeur» et B = «la carte tirée est un as». Si on tire un as de coeur alors A est Vraie et B est Vraie. Donc la proposition «A et B» est Vraie. La proposition «A ou B» est Vraie. Si on tire un roi de coeur alors A est Vraie et B est Fausse. Donc la proposition «A et B» est Fausse. La proposition «A ou B» est Vraie. Dans un jeu de 52 cartes, on tire une carte. On considère les propositions suivantes : A = «la carte tirée est un coeur» et B = «la carte tirée est un as».

Logique 2/ 6 Exprimer tous les tirages correspondant à la proposition «A et B» et à la proposition «A ou B» «A et B» : «A ou B» : On lance un dé à 6 faces. On considère les propositions suivantes : A = «le numéro est pair» et B = «le numéro est un multiple de 3». Donner tous les lancers possibles correspondant à la proposition «A et B» De même, donner tous les lancers possibles correspondant à la proposition «A ou B» «A et B» : «A ou B» : 2 ) Négation d une proposition Si A est une proposition, alors non(a) est la négation de A. En logique, toute proposition est soit vraie soit fausse. C est à dire que non(a) est vraie lorsque A est fausse, et non(a) est fausse lorsque A est vraie. Si A est la proposition «le triangle est rectangle» alors sa négation non(a) est la proposition «le triangle n est pas rectangle». Soit A est vraie et non(a) est fausse, soit c est l inverse : A est fausse et non(a) est vraie. Compléter le tableau suivant : Proposition A «x 0» «x > 0» «D 1 et D 2 sont deux droites parallèles disjointes» «D 1 et D 2 sont deux droites distinctes» «n est un entier pair» non(a) 3 ) Réciproque d une implication, équivalence entre propositions À l aide de ce qui précède, on peut définir deux notions importantes en logique : Réciproque et Équivalence. Réciproque Définition : Proposition réciproque d une implication Proposition qui se déduit d une proposition initiale lorsqu on permute l hypothèse et la conclusion. La réciproque de A B est B A. La réciproque de «Si ABC est rectangle en A alors BC 2 = AB 2 + AC 2» est la proposition «Si BC 2 = AB 2 + AC 2 alors ABC est rectangle en A» Écrire la proposition réciproque de : «Si x et y sont de même signe alors xy 0» : «Si x 0 et y 0 alors xy 0» : Attention, la réciproque d un théorème vrai ne l est pas nécessairement! par exemple Équivalence Définition : Relation entre deux propositions telle que l exactitude de la première entraîne celle de la seconde et

Logique 3/ 6 que réciproquement l exactitude de la seconde entraîne celle de la première. C est à dire que l équivalence est une double implication. Le symbole se note. «A B» se traduit en français par «A si et seulement si B» ou «A équivaut à B» Pour A = «x et y sont de même signe» et B = «xy 0», on a A B. Pour A = «x 0 et y 0» et B = «xy 0», on n a pas A B car A B ; mais B A. 4 ) De l usage d exemples et de contre-exemples La méthode du contre-exemple est une méthode utilisée en mathématiques pour prouver que certaines affirmations, prétendant à un certain caractère de généralité, sont fausses : Un exemple sert à illustrer une proposition, qui n est à priori ni vraie ni fausse. Un contre-exemple sert à montrer qu une proposition est fausse. Si A est la proposition «x 0 et y 0», alors «x = 2 et y = 3» est un exemple illustrant cette proposition. Cette proposition A n est à priori ni vraie ni fausse. Elle énonce une propriété. Si B est la proposition «Si xy 0 alors x 0 et y 0», alors cette propriété est fausse car «x = 1 et y = 2» est un contre-exemple. Trouver un contre-exemple à la proprosition A revient à trouver un exemple niant la proposition A. Une proposition A est soit vraie soit fausse, et si elle est fausse c est qu on peut (en théorie) trouver un contre-exemple. Exemple historique : Pierre de Fermat (1601-1665) conjectura que tous les nombres F n = 2 2n +1 sont premiers, où n est un entier naturel quelconque (ils sont appelés nombres de Fermat). En effet, il avait constaté que les nombres F 0, F 1, F 2, F 3 et F 4 l étaient. Fermat déclare dans une lettre envoyée à un autre savant (Frénicle) : " je n ai pas de démonstration exacte du fait que F 5 soit premier, mais j ai exclu si grande quantité de diviseurs par démonstrations infaillibles que j aurais de la peine à me dédire..." Euler prouva que cette conjecture était fausse en exhibant le contre-exemple suivant : il calcula tout simplement F 5, qui vaut F 5 =4 294 967 297 et il montra qu il est divisible par 641 : F 5 = 641 6 700 417. 5 ) Démonstration par l absurde On admet que si A est une proposition, alors A et non(a) ne peuvent être vraies toutes les deux. On dit que la théorie est non contradictoire. Pour démontrer certains théorèmes, on utilise une démonstration par l absurde : il s agit de supposer que la négation de la proposition est vraie, et montrer par une suite de raisonnements qu elle est aussi fausse. On aboutit alors à une contradiction puisque la théorie est non contradictoire. Exemple de raisonnement par l absurde : Montrer que 2 est un nombre irrationnel. On suppose 2 rationnel, alors il existe deux nombres entiers naturels a et b, b 0 tels que 2 = a b et tels que la fraction a b est irréductible. Alors on montrera que l on peut encore simplifier cette fraction. D où une contradiction. On a encore un résultat très important issu du principe de démonstration par l absurde : raisonnement par contraposée : la proposition «A B» est vraie ssi «non(b) non(a)» l est aussi Pour A = «x est un multiple de 4» et B = «x est un multiple de 2» Comme la proposition «A B» est vraie, cela implique par contraposée que «x n est pas un multiple de 2 implique x n est un multiple de 4»

Logique 4/ 6 Dans ABC triangle, si on a les propositions suivantes : A = «(IJ) est la droite des milieux» et B = «(IJ) est parallèle à l un des côtés du triangle» Comme la proposition «A B» est vraie, cela implique par contraposée que : «si (IJ) n est parallèle à aucun des côtés du triangle alors (IJ) n est pas une droite des milieux» Dans un triangle ABC, d après le théorème de Pythagore : si ABC est rectangle en B alors AC 2 = AB 2 + BC 2. Donc par contarposée, si AC 2 AB 2 + BC 2, alors ABC n est pas rectangle en B. donnez un exemple 6 ) Quantificateur universel et quantificateur existentiel Quel que soit Définition : On appelle quantificateur universel de la propriété P(x) la proposition : «la propriété P(x) est vraie pour toutes les valeurs de x prises dans un ensemble E» se note «x E P(x)» Il existe Définition : On appelle quantificateur existentiel de la propriété P(x) la proposition : «il existe (au moins) un élément x, prises dans un ensemble E, tel que P(x) est vraie» se note «x E P(x)» La propriété A = «x R, x 2 0» est vraie. Elle se lit : "Pour tout x réel, x 2 est positif ou nul." La propriété B = «x R, x 2 = 1» est vraie. Elle se lit : "Il existe (au moins) un réel x, tel que x 2 = 1". En effet, x = 1 convient, et x = 1 aussi. La négation d un quantificateur universel est un quantificateur existentiel, et réciproquement : la négation de «x E, P(x)» est «x E, non(p(x))» la négation de «x E, P(x)» est «x E, non(p(x))» La propriété A = «x R, x 2 0» est vraie. Sa négation non(a) = «x R, x 2 < 0» est fausse. Elle se lit : "Il existe x réel, tel que x 2 est strictement négatif." La propriété B = «x R, x 2 = 1» est vraie. Sa négation non(b) = «x R, x 2 1» est fausse. Elle se lit : "Pour tout x réel, x 2 est différent de 1." La propriété C désigne : «il a plu tous les jours». Sa négation non(c) désigne : «il existe (au moins) un jour où il n a pas plu», et non pas "il n a jamais plu" comme le pensent certains... 7 ) Logique avancée Pour pouvoir affirmer la véracité ou la fausseté d une proposition complexe, on a besoin de connaître les relations entre tous les connecteurs logiques définis précédemment. Ainsi, on a l équivalence entre : Proposition Proposition équivalente «non( A et B )» «non(a) ou non(b)» «non( A ou B )» «non( A B )» «non( A B )» «non( Pour tout A on a B )» «non( Il existe A tel que B )»

Logique 5/ 6 Dans un jeu de 52 cartes, on tire une carte. On considère les propositions suivantes : A = «la carte tirée est un coeur» et B = «la carte tirée est un as». Exprimer à l aide d une phrase «non( A et B )» et «non( A ou B )» On lance un dé à 6 faces. On considère les propositions suivantes : A = «le numéro est pair» et B = «le numéro est un multiple de 3». Donner tous les lancers possibles correspondant à la proposition «non( A et B )» De même, donner tous les lancers possibles correspondant à la proposition «non( A ou B )» A = «x 0» et B = «y 0». Exprimer les propositions suivantes : «non( A et B )» «non( A ou B )» 8 ) Exemples d application Exercice : Écrire la négation des propositions suivantes : A : «Tous les élèves de la classe sont des garçons» B : «Il n y a un seul jour où je n ai pensé à vous» C : «C est une fille blonde» D : «s il pleut alors mon jardin est mouillé» Exercice : À l aide d un contre-exemple, montrer que les propositions suivantes sont fausses : «La somme de cinq entiers consécutifs est toujours un nombre premier» «Seuls sept nombres décimaux appartiennent à l intervalle ]13,2;13,9[» «Un polynôme admet toujours une racine» «Pour tout entier naturel n, n 2 +n+41 est un nombre premier» (Indication : esayer n = 1; n = 2... et n = 40). Exercice : Écrire la négation des propositions suivantes ; puis, à l aide d un contre-exemple, regarder si c est la proposition P ou sa négation non(p) qui est vraie : P : «tous les lapins mangent des carottes» Q : «tous les mangeurs de carotte sont des lapins» R : «parmi le groupe d animaux, exactement un mangeur de carotte est un lapin» S : «tous les mangeurs de carotte sauf un sont des lapins» T : «tous les élèves sont des garçons ou sont blonds» U : «l animal est un lapin ou est une marmotte» V : «si un renard rencontre un lapin alors il le mange» Exercice : Hier j affirmais : «S il pleut, alors je ne viendrais pas». Je ne suis pas venu, A-t il plu? Hier j affirmais : «S il pleut, alors je ne viendrais pas». Je suis venu. A-t il plu? Arnaud possède une voiture. Il affirme : «ma voiture est une Renault blanche». Mais Arnaud ment. Puis-je affirmer que : «Arnaud n a pas de voiture» «La voiture d Arnaud n est pas blanche» «La voiture d Arnaud n est pas blanche et n est pas une Renault»

Logique 6/ 6 Bertrand me donne l itinéraire pour me rendre chez lui. Il y a trois routes : une en face, une à gauche et une à droite. Il affirme : «tu dois prendre à gauche ou à droite». Mais il ment. Sait-on quelle route prendre? Arnaud dit à Bertrand : «Tous les élèves de ta classe ont les yeux bleus». Bertrand lui dit que c est faux car lui même a les yeux verts. Charles qui écoute la conversation dit à Bertrand qu il n a pas contredit ce que disait Arnaud car il faudrait lui opposer qu aucun élève n a les yeux bleus. La remarque de Charles est-elle exacte? Bertrand avait-il raison. Exercice : Hier j affirmais : «S il pleut ou si mon réveil tombe en panne, alors je ne viendrais pas». Je ne suis pas venu. Que s est-il passé? Hier j affirmais : «S il il y a grève et si mon réveil ne fonctionne pas, alors je ne viendrais pas». Je suis venu. Y avait-il des grèves? Hier j affirmais : «S il pleut ou si mon réveil tombe en panne, alors je ne viendrais pas». Je suis venu. Que s est-il passé? Exercice : Question de Lewis Carroll : que peut-on conclure de ces affirmations a) 1- tout individu sain d esprit peut devenir logicien. 2- aucun malade mental ne peut devenir avocat. 3- aucun de vos fils ne peut devenir logicien. b) 1- aucun enfant de moins de douze ans n est accepté comme interne dans cette école. 2- tous les enfants studieux ont les cheveux roux. 3- aucun des externes n apprend le grec. 4- seuls des élèves de moins de douze ans sont paresseux.