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Transcription:

Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 23 Février 2015 L'économie espagnole a retrouvé en 2014 une orientation haussière. Pour l'ensemble de l'année sa croissance a été de 1.4% mais du 4 ème trimestre 2013 au 4 ème trimestre 2014 il a progressé de 2%. Le PIB en violet sur le premier graphe est encore, comme la plupart de ses composantes au-dessous de son niveau d'avant crise. Il est -5.8% sous son niveau d'avant crise. Le profil des principales composantes de ce PIB montre qu'à l'exception de la construction et des dépenses gouvernementales, les indicateurs sont repartis à la hausse. Les exportations progressent rapidement et la demande interne repart à la hausse soutenue par la consommation et l'investissement productif. C'est la demande interne qui soutient la reprise. La courbe bleue sur le deuxième graphe s'est inversée de façon significative. En revanche, la courbe rouge de la contribution des dépenses publiques à la croissance s'est inversée depuis 2011. La reprise de l'économie espagnole s'est accompagnée d'une hausse des importations, de telle sorte que la contribution du commerce extérieur n'est pas en rupture à la hausse comme le laisserait imaginer le profil des exports. Pour 2015 l'espagne profitera de sa dynamique interne et de l'amélioration attendue de la conjoncture en zone Euro. Sa croissance va s'accélérer fortement. Les autres éléments marquants Le moral des ménages français repart à la hausse depuis novembre. L'amélioration est significative et s'accompagne en décembre et janvier d'une accélération des dépenses de consommation. Les entreprises européennes n'ont pas encore une perception homogène de leur environnement. L'ensemble de la zone Euro s'améliore mais à très court terme, la France (INSEE) freine alors que l'italie (IStat) s'envole. L'Allemagne (IFO) est en avance. Le taux d'inflation américain a franchement reculé en janvier à -0.1% en raison de la baisse du prix de l'énergie. En revanche dans les pays européens en Février (Allemagne, Italie et dans une moindre mesure en Espagne) le taux d'inflation est remonté légèrement en raison de la hausse de l'énergie. Lors de son intervention au Congrès, Janet Yellen, la présidente de la Federal Reserve américaine n'a pas dévoilé de signaux sur la date d'un éventuel relèvement des taux. Les "guidances" vont être retirés afin de laisser à la Fed toute latitude dans la gestion de sa politique. La Banque Centrale de Chine a abaissé ses taux d'intérêt de 25 points de base avec effet le 1 er mars. Le taux de prêt à un an s'inscrit désormais à 5.35% et celui des dépôts à 2.5%. Une baisse avait déjà eu lieu le 22 novembre. Les points marquants de la semaine du 2 Mars L'élément clé sera la réunion de la BCE avec certainement des détails sur l'opération de quantitative easing qui débutera en mars (jeudi 5) Mario Draghi soulignera certainement l'inflexion à la hausse de l'inflation, qui restera négative, après le -0.6% de janvier (publication lundi) mais aussi de l'activité si les indices PMI/Markit pour février sont cohérents avec les estimations avancées (lundi). Il ne renoncera pas pour autant à sa stratégie Les ventes de détail de la zone euro pourraient aussi accentuer cette perception d'un changement de tendance (mercredi). Le profil du taux de chômage en janvier pourrait accentuer cette perception (L) L'autre élément clé sera la publication vendredi du chiffre de l'emploi américain pour février. Le nombre d'emplois créés et l'évolution du taux de salaire seront scrutés pour peut-être faciliter la lecture de la politique monétaire à venir Vendredi également le PIB détaillé de la zone Euro pour le T4 2014 et l'ensemble de 2014 Page 1 sur 6

Chronique Hebdomadaire Plusieurs points à retenir cette semaine Le premier est le renouveau de l économie espagnole. Sa croissance de 0.7% au dernier trimestre 2014 et la progression de son PIB de 2% sur un an à la fin de l année reflète une reprise significative mais aussi des dynamiques complexes. Après la chute brutale de son activité suite à l éclatement de la bulle immobilière, tout est parti à vau-l eau. La récession a été sévère et longue, le taux de chômage a progressé très vite et les finances publiques si vertueuses jusque-là se sont déréglées. Les déficits se sont creusés et la dette publique a augmenté de façon spectaculaire. Les espagnols se sont pris en main pour retrouver de la compétitivité. Cet effort s observe lorsque l on compare les exportations espagnoles à celles de l Allemagne, de l Italie ou de la France. Les exportations ibériques sont celles qui ont le plus progressé des 4 pays et de loin. Progressivement l économie s est stabilisée avec une contribution des exportations qui continuait de s accroitre créant une impulsion positive sur l activité. En outre, les alertes de 2012 sur le statut de l Espagne dans la zone Euro se sont calmées avec l intervention de la BCE. Progressivement, le choc immobilier n a plus été une source de dégradation supplémentaire, les exportations ont provoqué une impulsion et l environnement européen s est stabilisé. Dès lors l incertitude qui affectait les comportements en Espagne s est réduite. L Espagne avait des atouts et pouvait désormais se créer un avenir. Ce retournement a été observé en 2014. Malgré des salaires qui continuent de se contracter mais avec une inflation négative, le consommateur retrouve modestement le chemin de la dépense et l entreprise celui de l investissement. La demande privée redevient le moteur de la croissance espagnole. L Etat lui a adopté une stratégie neutre. Si la situation européenne est stabilise en 2015 en raison de l absence de chocs supplémentaires qu ils soient d origine externe ou fiscal alors l économie en Espagne pourrait disposer d une croissance bien au-delà de 2%. C est une dynamique dans une phase de rattrapage puisque le niveau du PIB est encore 5.8% au-dessous de son niveau d avant crise et parce que le taux de chômage est encore au-delà de 23%. Mais la dynamique s installe et permettra à l Espagne de trouver des solutions pour disposer d un modèle de croissance efficace. Le deuxième point à souligner est le changement de comportement des consommateurs français depuis la fin de l année 2014. A partir de novembre les indicateurs de confiance décollent ; les ménages n arrivaient pas à se construire un futur, cela change et leur horizon économique gagne en profondeur. Dans le même temps les dépenses de consommation repartent à la hausse. Entre octobre 2014 et janvier 2015 elles ont progressé au rythme annualisé de 10%. Cela n était pas arrivé depuis février 2012 et à l époque de façon très furtive. La France s inscrit dans un environnement européen où le consommateur reprend progressivement sa place. Cela s explique probablement en grande partie par la baisse du prix de l énergie. Page 2 sur 6

Les enquêtes auprès des chefs d entreprise sont encore hétérogènes lorsque l on compare la France, l Allemagne et l Italie. En France, l enquête sur le climat des affaires de l INSEE a stagné en Février alors que l IFO allemand restait à un niveau élevé, supérieur à sa moyenne historique. La surprise est venue de l Italie avec des chefs d entreprise beaucoup plus optimistes. L indice pour l ensemble des entreprises est repassé au dessus de sa moyenne de long terme pour la première fois depuis 2012. Le quatrième point est le repli rapide de l inflation américaine qui imite en cela l évolution des indices de prix européens qui, en janvier, avaient rapidement chuté aussi. En revanche, sur les premières estimations de février, le taux d inflation en Allemagne et en Italie notamment se redresse probablement en raison de la hausse constatée en février du prix du pétrole. Dans son intervention au Congrès, Janet Yellen n a pas donné de détails sur la vitesse à laquelle la Fed pourrait changer l orientation de sa politique monétaire. Elle a simplement signalé son souhait et la volonté de la Fed de faire disparaitre les guidances, ces éléments qui pouvaient indiquer l orientation possible de sa politique monétaire. Le terme de patience, qui était apparu récemment en remplacement de la phrase indiquant que les taux resteraient très bas pour une période étendu, va disparaitre pour laisser davantage de marges de manœuvre à la Fed. La probabilité d une non action en 2015 me parait significative. Au Japon, les ventes de détail sont réparties à la baisse en janvier. La demande interne reste fragile. La hausse de la production industrielle de 3.7% en janvier est probablement à relier à la hausse rapide des exportations évoquée la semaine dernière. L impulsion au Japon viendra de l extérieur. On notera aussi que l inflation hors effets fiscaux n est que de 0.2% en janvier, bien loin de l objectif de 2% de la BoJ. Dernier point avec la baisse des taux de la banque centrale de Chine. La conjoncture chinoise est plus faible comme en témoigne l indice PMI officiel sous le seuil de 50 pour le 2ème mois consécutif en février alors que l inflation se réduit rapidement. Le taux d inflation est de 0.8% en Janvier et les prix de production se contractent au rythme de -4.3%. Peu de croissance et un risque de déflation, ces mesures de politique monétaire étaient attendues après la détente des taux déjà observée en novembre et la réduction des taux de réserves en janvier. D autres mesures sont à venir, monétaires et fiscales, pour soutenir l activité. Bonne semaine. Page 3 sur 6

MARCHÉ DES ACTIONS AU 27 FÉVRIER 2015 Cours Sur un an (clôture) Var. en monnaie locale Variation en euro 31/12/14 27/02/15 Min Max 1 an YTD 1s 1 an YTD 1 s CAC 40 4272.75 4830.90 3918.62 4833.28 10.92 13.06 1.50 DAX 9805.55 11050.64 8571.95 11050.64 14.89 12.70 0.80 EuroStoxx 3146.43 3490.53 2874.65 3490.53 11.82 10.94 1.25 FTSE 6566.09 6915.20 6182.72 6915.20 1.50 5.32 0.61 12.96 10.51 0.76 SNP 500 2058.90 2110.30 1815.69 2110.30 14.70 2.50 0.63 38.35 9.10 0.94 Nasdaq 4736.05 4955.97 3999.73 4955.97 16.13 4.64 1.27 40.08 11.38 1.57 Nikkei 225 17450.77 18332.30 13910.16 18332.30 26.87 5.05 2.34 31.84 12.89 2.57 MSCI Emerging 956.31 984.42 909.98 1100.98 3.56 2.94-0.23 24.91 9.57 0.07 USD MSCI World USD 1709.67 1768.09 1592.60 1768.09 6.77 3.42 0.91 28.78 10.08 1.21 Banque Centrale MARCHÉ DES TAUX D'INTÉRÊT AU 27 FÉVRIER 2015 Taux d'intérêt au 27 Février 2015 Niveau 3 mois* 10 ans Variation sur la semaine 3 mois 10 ans Banque Centrale Taux de référence 31 Décembre 2014 3 mois USA 0-0.25 0.262 0.66 2.03 0.00-0.01-0.10 0-0.25 0.26 0.67 2.17 Zone Euro 0.05 0.039-0.218 0.257-0.01-0.01-0.08 0.05 0.08-0.07 0.54 UK 0.5 0.53 0.56 1.736 0.00 0.04-0.05 0.5 0.53 0.51 1.76 Japon 0.1 0.172 0.012 0.340 0.00-0.02-0.05 0.1 0.18-0.03 0.33 ECART DE TAUX 3 mois* (27/02/15) (27/02/15) 10 ans (27/02/15) 3 mois (31/12/13) (31/12/13) 10 ans 10 ans (31/12/13) USA Zone Euro 0.22 (0.22) 0. 88 (0.88) 1.77 (1.79) -0.04 0.19 1.1 UK Zone Euro 0.49 (0.48) 0.78 (0.73) 1.48 (1.45) 0.24 0.37 1.09 * Le taux à 3 mois est le taux interbancaire, semaine précédente MARCHÉ DES CHANGES, OR ET PRIX DU PÉTROLE AU 27 FÉVRIER 2015 Cours Variation 31/12/2014 27/02/15 1 Semaine YTD 1 an Euro Dollar (var. + hausse de l'euro) 1.210 1.122-1.34-7.31-18.02 Euro Yen (var. + hausse de l'euro) 145.079 134.088-0.69-7.58-4.00 Euro Sterling (var. + hausse de l'euro) 0.779 0.728-0.95-6.56-11.28 Dollar Yen (var. + hausse du dollar) 120.550 119.270 0.14-1.06 16.49 Dollar Sterling (var. + hausse sterling) 1.559 1.545 0.54-0.89-7.30 Dollar Yuan (var. + hausse du dollar) 6.206 6.270 0.23 1.02 2.30 Prix du baril de Brent Prix de l'once d'or Dollar 55.84 60.43 0.35 8.22-44.58 Euro 46.15 53.88 1.71 16.75-32.40 Dollar 1186.33 1216.57 0.82 2.55-8.80 Euro 980.39 1084.62 2.18 10.63 11.25 Page 4 sur 6

Indicateurs Financiers au 27 Février 2015 Sources DataStream; Natixis AM; philippewaechter.nam.natixis.com Page 5 sur 6

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