LA SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE CARDIAQUE ET OSSEUSE : AIDE A L OMNIPRATICIEN



Documents pareils
Médecine Nucléaire : PET-scan et imagerie hybride

Farzin Beygui Institut de Cardiologie CHU Pitié-Salpêtrière Paris, France. Probability of cardiovascular events. Mortalité CV

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

IMAGERIE SCINTIGRAPHIQUE. Formation Générale en Sciences Médicales 2 année

S o m m a i r e 1. Sémiologie 2. Thérapeutique

Épreuve d effort électrocardiographique

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Comment évaluer. la fonction contractile?

Nouvelles caméras CZT cardiaques: une seconde vie pour le thallium 201?

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

Pierre OLIVIER - Médecine Nucléaire

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la scintigraphie osseuse et le TEP-SCAN

Prise en charge de l embolie pulmonaire

De la chirurgie du nodule aux ganglions

Cas clinique: Mr A.M A.M A.M. 1940;Resynchro avant-après. Resynchronisation avant et après 12 mois: RX thorax.

PET/CT et Sarcoïdose. Daniel O Slosman

Les bonnes indications de l ECG d effort. Méthodologie et dépistage de l insuffisance coronaire. F DAVID AMMPPU METZ 14 février 2013

Intérêt de la TEP-FDG dans les cancers de l ovaire

Bases physiques de l imagerie en

Marchés des groupes à affinités

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

PLACE DE L IRM DANS LE BILAN D EXTENSION DU CANCER DU RECTUM. Professeur Paul LEGMANN Radiologie A - Cochin Paris

Écho-Doppler thyroïdien : impact sur la prise en charge des hyperthyroïdies iodo-induites. Hervé Monpeyssen AHP

Cancer du sein. Du CA15-3 à la tomographie à émission de positons.

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

Imagerie des tumeurs endocrines Le point de vue de l imagerie moléculaire

Prise en charge du patient porteur d un dispositif implantable. Dr Philippe Gilbert Cardiologue CHU pavillon Enfant-Jésus

Infections Ostéo Articulaires : Imagerie Nucléaire

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

Qu est-ce qu un sarcome?

Le compte rendu de scanner et d IRM du cœur. DIU Imagerie CV 2007

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

La santé bucco-dentaire au cabinet OMS. Problèmes majeurs. Santé bucco-dentaire et santé générale. Santé. Déterminants sociaux et santé bucco-dentaire

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

La mesure de la réserve coronaire

MONITORING PÉRI-OPÉRATOIRE DE L'ISCHÉMIE CARDIAQUE. Dary Croft 9 mai 2013

Les tests thyroïdiens

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

UN PATIENT QUI REVIENT DE LOIN. Abdelmalek AZZOUZ GRCI 29/11/2012 Service de Cardiologie A2 CHU Mustapha. Alger Centre. Algérie

PROGRAMME. Qu est ce que la sélection? Médicale Non médicale. Tarification et compensation Mortalité, surmortalité Loi des grands nombres

Troubles thyroïdiens

SOMMAIRE RECOMMANDATIONS DE LA SFC I. ÉVALUATION DU RISQUE D ÉVÉNEMENTS APRÈS IDM 698 II. THÉRAPEUTIQUES MÉDICAMENTEUSES 705

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Guide du médecin traitant. L invalidité. dans le Régime de rentes du Québec. Édition 2015

Leucémies de l enfant et de l adolescent

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Troubles du rythme ventriculaire graves chroniques

Apport de l IRM dans la

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

Dr Pierre-François Lesault Hôpital Privé de l Estuaire Le Havre

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

J. Goupil (1), A. Fohlen (1), V. Le Pennec (1), O. Lepage (2), M. Hamon (2), M. Hamon-Kérautret (1)

Document d information dans le cadre de l installation d un cyclotron. à Saint-Louis

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Module digestif. II. Prévention du reflux gastro-œsophagien :

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Quel apport de l imagerie dans les traitements anti-angiogéniques?

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

Incontinence anale du post-partum

DE SCINTIGRAPHIE MYOCARDIQUE DE PERFUSION :

Le cancer de la thyroïde GRAND PUBLIC

Apport de la TDM dans les cellulites cervico-faciales

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

GROUPE CLINIQUE DU MAIL

Tronc Artériel Commun

Les différentes maladies du coeur

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Insuffisance Cardiaque de l Adulte.

F-FLUORODÉOXYGLUCOSE EN ONCOLOGIE Expérience en Ile de France

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

Innovations thérapeutiques en transplantation

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

IRM du Cancer du Rectum

Découvrez L INSTITUT UNIVERSITAIRE DU CANCER DE TOULOUSE

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

MÉDECINE FAMILIALE. Préparer des médecins de famille pour le Québec de demain. Objectifs du stage de médecine familiale (abrégés)

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Parcours du patient cardiaque

LITHIASE URINAIRE USAGER PRÉSENTANT UNE LITHIASE URINAIRE OC-091. Uroscan. Rx abdominal

Transcription:

LA SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE CARDIAQUE ET OSSEUSE : AIDE A L OMNIPRATICIEN Isabelle Raingeard (endocrinologue) Francis Blotman (rhumatologue) François Roubille (cardiologue) Denis Mariano-Goulart (médecin nucléaire)

La scintigraphie thyroidienne Hyperthyroïdies Nodules thyroïdiens

Hyperthyroïdies indication de la scintigraphie thyroïdienne TSH Hyperfixation SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE ( 99m Tc ou 123 I) Hypofixation homogène focale Basedow Nodule toxique Thyroïdite Sub-aigüe Surcharge iodée alimentaire iatrogène

Hyperthyroïdies iodo-induites Hypofix HETEROGENE TRAK négatifs hypervascularisation et écho. hétérogène Amiodarone sur thyroïde pathologique (Basedow, goitre MHN) Dépassement de l effet Wolff Chaikoff Autonomisation des foyers hyperplasiques: synthèse T3,4 (durable) TSH ET HYPOFIXATION SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE Scintigraphie BLANCHE Pas d hypervascul. écho Hypoécho. et homogène Amiodarone sur thyroïde saine Destruction des follicules thyroïdiens Libération des T3, T4 pré-formées (bref) Type 1 (67 %) : Métabolique / fonctionnel Type 2 (33 %) : toxique / lésionnel

Hyperthyroïdies iodo-induites Hypofix. hétérogène TRAK négatifs hypervascularisation et écho. hétérogène ATS KCl O 4 TSH ET HYPOFIXATION SCINTIGRAPHIE THYROIDIENNE Scintigraphie blanche Pas d hypervascul. écho Hypoécho. et homogène corticoïdes Type 1 (67 %) : Métabolique / fonctionnel Arrêt de l amiodarone ou de l apport iodé Type 2 (33 %) : toxique / lésionnel

Nodules thyroïdiens SR = 2/3 femmes 5% de cancers FR = irradiation - < 15 ans - dose > 100 mgy K thyroïde (France) : - 3 500 nvx. cas/an - 300 décès/an - > 80 000 suivis Mazzaferri EL. N Engl J Med. 1993 Feb 25;328(8):553-9.

Nodule thyroïdien froid plus de 90% des nodules froid 1 cancer /10 cancers froid Sensible Non spécifique

Nodule thyroïdien chaud moins de 10% des nodules chaud bénin Scintigraphie thyroïdienne : Indication dans le diagnostic étiologique (thyrotoxicose?)

Nodule thyroïdien Echographie et TSH TSH ou goitre multinodulaire nodule > 1cm ou suspicion écho. nodule 1cm sans suspicion écho. chaud scintigraphie thyroïdienne froid Suivi 6 mois 131 I ou ATS chirurgie Endocrinologist 1991;1:194-202 (9119 patients) - N Engl J Med. 1993 25;328(8):553-9 Eur J Endoc. 2006;154:787-803

Nodule thyroïdien Echographie et TSH TSH ou goitre multinodulaire nodule > 1cm ou suspicion écho. nodule 1cm sans suspicion écho. chaud scintigraphie thyroïdienne froid 11% indéterminé aspiration à l aiguille fine 11% NC 4% malin 74 % bénin Suivi 6 mois chirurgie 131 I Endocrinologist 1991;1:194-202 (9119 patients) - N Engl J Med. 1993 25;328(8):553-9 Eur J Endoc. 2006;154:787-803

Nodule thyroïdien Echographie et TSH TSH ou goitre multinodulaire nodule > 1cm ou suspicion écho. nodule 1cm sans suspicion écho. Suivi 6 mois Endocrinologist 1991;1:194-202 (9119 patients) - N Engl J Med. 1993 25;328(8):553-9 Eur J Endoc. 2006;154:787-803

Scintigraphie thyroïdienne : synthèse seulement pour les nodules > 1 cm pas pour les kystes indiquée dans l hyperthyroïdie ± bilan d un goitre multinodulaire Pas dans la plupart des bilans de nodule: TSH, échographie et cyto-ponction Coût : 110

SCINTIGRAPHIES CARDIAQUES CAS CLINIQUE SCINTIGRAPHIE MYOCARDIQUE DE PERFUSION SCINTIGRAPHIE MYOCARDIQUE A LA MIBG VENTRICULOGRAPHIE ISOTOPIQUE

Patient de 56ans, présentant plusieurs facteurs de risque: VIH depuis quelques années, HTA,dyslipidémie dyslipidémie,, tabac Il vient vous voir pour un dépistage de la maladie coronaire. Pour évaluer le risque cardiovasculaire,, vous demandez: 1. Un test d effort 2. Une scinti? 3. Echocardiographie dobutamine 4. Echocardiographie simple 5. ECG seul 6. Coronarographie directe 7. Scintigraphie myocardique 8. Epreuve d effort 9. Autres (lequel) 10. Rien

? =? =

Patient de 56ans, présentant plusieurs facteurs de risque: VIH depuis quelques années, HTA,dyslipidémie dyslipidémie,, tabac Il vient vous voir pour un dépistage de la maladie coronaire. J Am Coll Cardiol 2002;39:991-8 - Clin Nucl Med 2009;34(10) :731-3

Scintigraphie myocardique de perfusion 201 Tl Traceurs de perfusion myocardique IRRADIATION scintigraphie = 2 ou 7 msv coronarographie = 5 msv coroscanner = 10 à 15 msv

Améliorations en sensibilité et spécificité Sensibilité > 90 % Stress mixte Spécificité > 80 % ACQUSITION : Procubitus ± decubitus; scanner X couplé INTERPRETATION : Epaississement systolique Quantification DIASTOLE SYSTOLE EJNM 2005;32(7) - Semin Nucl Med 2005;35:37-51 J Nucl Cardiol 2009;16(4):590-596 - J Nucl Cardiol 2002;9:183-187 - Semin Nucl Med 2005;35:37-51 G. Mowatt. Health Technology Assessment 2004; 8(30):1-222 (3032 patients)

?

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS Examen normal ES > 30 %

normal Sans correction + scanner X Sans correction

En pratique, pour des sténoses > 50% Links 2002 : N=66 (32 CA) TSM + ES + ATT + ES + ATT Sensibilité % 85 78 93 96 Taux de normalité % 54 62 77 85 Bateman 2005: N=116 CA / Xu 2010: N=650 CA Mowatt: N=3032 (méta) BMI < 30 BMI > 30 Tous patients ECG d effort Sensibilité (%) NC 90 87 ATT 90 82 88 86 64 Spécificité (%) NC ATT 64 82 41 76 50 79 77 J.M. Links J Nucl Cardiol 2002;9:183-187 - T.M. Bateman. Semin Nucl Med 2005;35:37-51 G. Mowatt. Health Technology Assessment 2004; 8(30):1-222 (3032 patients)

En pratique, pour des sténoses > 50% Combined quantitative analysis of attenuation corrected and non-corrected myocadial perfusion SPECT: Method development and clinical validation. Y Xu, M Fish,J Gerlach, M Lemley, DS Berman, G Germano, PJ. Slomka, J Nucl Cardiol 2010 650 coro ; 345 faibles prévalences; source de gadolinium

Exemple: dépistage chez HIV J Am Coll Cardiol 2002;39:991-8 - Clin Nucl Med 2009;34(10) :731-3

dépistage chez HIV: sténose Cx 80% EFFORT VTD/VTS=99/49 ml Fe = 51 % ES(apico-inf) = 11-17% REPOS VTD/VTS=101/47 ml Fe = 54 % ES(apico-inf) = 32-42 %

«Spirale ischémique» STRESS REPOS REDISTRIBUTION FONCTION DIAGNOSTIC N HYPO N HYPO N HYPO N Normal ± N ± N ± N HYPO REMODELAGE HYPO N N N ISCHEMIE HYPO ± N ± N HYPO SIDERATION HYPO HYPO N HYPO HIBERNATION HYPO HYPO HYPO HYPO NECROSE + Etude possible de la réserve contractile ( fonction sous 5 µg/kg/min de dobutamine)

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Fonction ventriculaire gauche volumes Épaississement systolique fraction

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Intérêt clinique de la FE et du VTS FE et VTS : x 4 x 2 2 seuls prédicteurs indépendants de mort ou d IDM x 2 x 3 T. Sharir. Circulation 1999;100:1035-42, J Nucl Med 2001;42:831-7 - J Nucl cardiol 2006;13(4):495-506

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Intérêt clinique de la fonction VG T. Sharir. J Nucl cardiol 2006;13

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Indications en Scintigraphie myocardique JACC 2009;53(23):2201-2229

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Coronaropathie : Diagnostic et suivi Douleur thoracique aiguë (ECG n, BBG, pace) Après un syndrôme coronarien aiguë RCV (M3), ponts, stents à (M6), aggravation clinique Contrôle après un examen douteux Troponine, Épreuve d effort, coronarographie ou coroscan si lésion douteuse du point de vue hémodynamique si Agatston > 400 ou 100 si fort RCV

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Coronaropathie: dépistage Bilan pré-opératoire si 1 FRCV Bilan initial après découverte de Dysfonction systolique VG Tachycardie ventriculaire Syncope avec FRCV intermédiaire ou élevés Facteurs de RCV(10 ans)>20%, dont Coronariens connus, artériopathie périphérique Diabète > 40 ans

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Diabète et ischémie myocardique silencieuse 1. Identifier les forts risques Diabétiques : Se identique a TSM anormale risque x 7 b-e IMS/TSM : 20 à 60 %! On recommande de dépister : Artériopathie f,g Rétinopathie, néphropathie f,g 2 FRCV f,g 2. les traiter différemment 3. augmenter leur survie DNID asymptomatique Ischémie sévère/ TSM survie si pontage h a Am Heart J 1999;137(5):949-57 b Am J Cardiol 2002;90:827-832 c Eur Heart J 2004;25:543-550 - d Diabetes Care 2004;27:1954-61 - e Circulation 2005;112:I311-6 - f Diabetes Métab 2004;30 g Circulation 2002;106:1883-1892 - h Eur Heart J 2006;27:713-21

Scintigraphie de perfusion myocardique : synthèse peu irradiant (2 ou 7 msv) sensible et spécifique ( > 85%) quantifie une ischémie myocardique apporte une information pronostique coût : 77 (épreuve d effort) Scintigraphie : 495 (effort) et 332 (repos)

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) SCINTIGRAPHIE DE L INNERVATION SYMPATHIQUE CARDIAQUE 15 min et 4h Normes : RCM(4h)> 1.75 WO < 20± 10%

HYPERTHY. NODULES PERF. MYOC. FCT. MYOC. MIBG VENTRICULO OS INDICATIONS (#, ART., OSSIF, INF. NEO) Indication Visualisation de l innervation sympathique cardiaque chez l insuffisant cardiaque Survie 290 sujets, HCM à 4h RCM > 1.75 à visée pronostique IC en France: p=500 k; 120 k cas/an; 30 k morts/an Greffe, défibrillateur implantable? RCM < 1.75 Mois D. Agostini J Nucl Med 2007;48:4-11

VENTRICULO GRAPHIE SD < 3%

Ventriculographie isotopique planaire AVANTAGES Simple et automatique SD inter-opérateur = 2-3% Analyse segmentaire possible Etalon or pour le SUIVI des FEVG LIMITES Cardiotoxicités médicamenteuses, FEVG sous estimée si hypertrophie auriculaire FEVD seulement au premier passage Débits et volumes ventriculaires non mesurables

TOMO-VENTRICULOGRAPHIE VTD FE VTS TFS Mariano-Goulart et al.ejnm 1998;22 et EJNM 2001;28- Daou et al. JNM 2001;42

ANALYSE 3D DE CTA LOCALES VD VG FE TES Mariano-Goulart, JBMN 05; Vilain, J Nucl Cardiol 01

Ex: DYSPLASIE ARYTHMOGENE VD FE DVDA locales: σ TES > 80 ms Se = 100% VPN = 100% σ -TES Sp = 81 % VPP = 80% VD VG D. Mariano-Goulart et al. JNM 2007;48

Scintigraphie à la MIBG et ventriculographie : synthèse MIBG:pronostic d une insuffisance cardiaque Ventriculographie isotopique Étalon or pour le suivi de la FE VG Fonctions systoliques VD et VG : pronostic Explorations d arythmies intra-ventriculaires Coût : MIBG = 180 Ventriculographie = 279 (suivi) ou 414 (rythmologie)

Les scintigraphies osseuses 1 Evolutions récentes de techniques 2 Indications - Fractures, neuroalgodystrophie, ostéonécrose - Arthrose, arthrites inflammatoires, Paget, - ostéopathies hypertrophiantes et métaboliques - Infections, cancers Scintigraphie de l appareil locomoteur. Paycha F et Richard B. EMC Appareil locomoteur. 14-001-Q-10, 2002,21 p.

Scintigraphie γ (SPECT) 99 43 Tc BP γ 99 43 Tc γ HMPAO PN γ 67 31 Ga citrate Acti. ostéoblastique Infection Inflammation

Scintigraphie β + (TEP) 18-FNa 18-FDG Na Na 18 8 O G G 18 8 O 18 9 F γ Act.ostéoblastique e + e - γ 18 9 F Cancers, inflammation γ e + e - γ

SPECT-CT & PET-CT SPECT(PN)-CT SPECT(BP)-CT PET(FDG)-CT

Déroulement d un examen SPECT IV* TEP Consultation Attente * * 1 h en TEP, 2-3h en SPECT Reprise à 24 h : PN et Ga ½ h acquis. Coût : BP ou Ga : 200-300 PN : 350-500 FDG : 1000 Dose efficace : 5 msv + CT nd 5 msv Pour comparaison, CT diagnostique : 10-20 msv / acquisition

FRACTURES (Rx normales) BP

SILVERMAN FNa BP

# DE STRESS DU CUBOIDE G Précoces G Tardifs Douleur pied G chez un marcheur Fracture de stress du cuboïde G arthropathie cuboïde-cunéiforme latéral D BP

SYNTHESE SUR LES FRACTURES Sensibilité = 100 % Spécificité > 80 % (ostéonécroses) Améliorée par la SPECT-CT Devant toute suspicion clinique à Rx normale. Fracture de stress : 80 % de radio normales Silvermann : + 25 à 50 % de fractures versus la radiologie Pour éviter douleur chronique et algodystrophie

ALGODYSTROPHIE Se = 96 % Sp = 98 % BP

OSTEONECROSE / OSTEOCHONDRITE Tête ou condyle fémoral interne Plateau tibial interne Talus, calcaneus Semi-lunaire Extrémité interne de la clavicule Se = 87 ± 3 % IRM Sp = 90 ± 10 % = IRM Se = Sp = 95 % Pronostic (J Nucl Med 2003; 44) BP

ARTHROSE 67 ans, dorsalgie Acromégalie Atcd: Spondylodiscite L5-S1 BP

OSTEO-ARTHRITES PRECOCE TARDIF Ostéo-arthrite infectieuse Maladie de Crohn BP

OSTEOPATHIES METABOLIQUES Tc BP MIBI-Tc FDG

PAGET / OAH BP

SPONDYLODISCITE ET SPONDYLITE BP Pas d indication de PN car Se 50 % MO + encapsulation FDG Brucella Se = 100 % Sp = 75 % (Sdiscite) Sp = 90 % (Site) FDG > SPECT (Ga,BP) FDG > IRM

INFECTIONS DE PROTHESES SPECT-CT: PN+Colloïdes Se = 100% Sp = 96 ± 4 % H3 PET-CT FDG: critères? Se = 90% Sp = 89 % (PTH) Sp = 72 % (PTG) J1 FDG Colloïde FDG

OSTEOMYELITE Se = 91 ± 4 % ; Sp = 86 % (+CT) ou 99 % (+PN) Radio normale < M1 BP FDG-PET : Se = 97 ± 3 % ; Sp = 93 ± 7 %

OSTEOMYELITE DU PIED DIABETIQUE 3h Ostéite de l hallux gauche. 24h PN 3h PN : Se = 80 ± 8 % ; Sp = 80 ± 11 % FDG : Se = 100 % ; Sp = 86 % 24 h Neuroarthropathie FDG Résolution Moins sensible à la MO Normalisation en 3 mois El-Haddad. Semin Nucl Med. 2004; 34:313-329. De Winter. J Bone Joint Surg Am. 2001 83A;651-660. Morrison WB. Radiology 1995; 196(2):557-64

INFECTIONS OSSEUSES : SYNTHESE Tc-HDP Tc-Colloïdes Tc-PN Ga-Citrate F-DG SPONDYLITES SPONDYLODISCITES + ++ - - +/- ++ + INFECTION DE PROTHESE ++ - + OSTEOMYELITE ++ +/- ++ PIED DIABETIQUE +/- - ++ SACRO-ILEITE ++ - - - +/-

OSTEOME OSTEOIDE Se = 100 % Sonde per-opératoire Idem ostéoblastome BP

BP FDG BP fin de ttt d Ewing : K5 SARCOMES Diagnostic : clinique, radio, biopsie FDG : guidage des biopsies (S. des tissus mous) Bilan d extension métastatique : métastase pulmonaire: Se(FDG) < CT Ostéosarcome : Se(BP) > FDG? Ewing : Sp(FDG) > BP Efficacité thérapeutique, récidives: FDG > BP (Flare), CT et IRM FDG à M3 après #

CANCER DU SEIN BP FNa

CANCER DE PROSTATE BP Se (DP) >> Se(FDG) 18FDG-PET + si méta agressive FDG

METASTASES OSSEUSES : SYNTHESE prostate, carcinoïde, CMT (ostéocondensant) Thyroïde (lytique, sauf rein), MH, LMNH agressif ou folliculaire, myélome Sarcomes (BE, suivi) poumon, sein, col de l utérus, ovaire, testicule, digestif Résolution Tissus mous Flare, fractures Tc-HDP ou FNa + +/- + (Se sein?) 1 cm - sauf ossification 6 mois F-DG FN sauf si agressif + + + (Sp?) ½ cm + 3 mois

Merci de votre attention