Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie des nombres

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Transcription:

Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie s nombres JEAN MAROT Sur les anneaux universellement japonais Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie s nombres, tome 28, n o 1 (1974-1975), exp. n o 24, p. 1-6 <http://www.numdam.org/item?id=sd_1974-1975 28_1_A18_0> Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie s nombres (Secrétariat mathématique, Paris), 1974-1975, tous droits réservés. L accès aux archives la collection «Séminaire Dubreil. Algèbre et théorie s nombres» implique l accord avec les conditions générales d utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d une infraction pénale. Toute copie ou impression ce fichier doit contenir la présente mention copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/

24-01 Séminaire P. DUBREIL (Algèbre) 28e année, 1974/75, n 24, 6 p. 12 mai 1975 SUR LES ANNEAUX UNIVERSELLEMENT JAPONAIS par Jean MAROT 1. Introduction. Dans EGA IV, n (7.4.8) [3], A. GROTHENDIECK pose la question suivante : "Soient A un anneau Zariski complet, et J un idéal définition un P-anneau, en est.»il même A, Si A/3 est A?" Dans le cas particulier où P est la propriété s fibres formelles d être géométriquement réduites, le problème posé est le suivant : "Soient A un anneau Zariski complet, et F un idéal définition A. Si les fibres formelles A/3 sont géométriquement réduites, en est-il même celles A?" Dans cet exposé, nous montrons que la réponse est affirmative lorsque A est semi-local, puis nous donnons quelques applications. 2. Le résultat essentiel. Nous allons établir la proposition suivante. PROPOSITION 1. - Soient A un anneau noethérien semi-local, et 3 un idéal A ; on suppose que A est séparé et complet pour la topologie 3-adique. Alors, si les f ibres formelles A/3 sont géométriquement réduites, il en est même s fibres formelles A. Compte tenu du théorème suivant dû à Zariski et Nagata, THEOREME (EGA IV, n (7.6.4) [3]). - Soit A un anneau semi-local noethérien. Les assertions suivantes sont équivalentes : 1 Pour toute A-algèbre finie réduite C, le com lété C est un anneau réduit, 2 Les fibres formelles A sont géométriquement réduites~ 3 L anneau A est universellement japonais tout quotient intègre A est un anneau japonais, ou encore, toute A~algèbre intègre type fini est un anneau japonaise ~ la proposition 1 est un cas particulier du résultat plus général suivant [ qui peut être considéré comme la bonne généralisation du lemme classique TATE (EGA 0 IV, n ((23.1.3) [ 3~ j ~. PROPOSITION 2. - Soient A un anneau Zariski complet, et F un idéal définition A, Alors, si l anneau A/3 est universellement japonais, A est aussi universellement japonais. ~ ~ ~ ~ ~

3. Démonstration la proposition 2.. 3.1 : La démonstration utilise façon fondamentale les ux théorèmes suivants. THÉORÈME Chevalley (EGA 0 n (7.2.7) [2]). - Soient A un anneau Zariski complet, S un idéal définition A,et M un A-module tel que le A- module (canonique) M/3M soit type fini. Alors le A-module M est type fini. THÉORÈME J. Nishimura [5]. - Soit A un annceau Krull tel que, pour tout idéal premier p hauteur 1 l anneau A est noethérien. A, l anneau A/~ soit noethérien. Alors Il suffit montrer que, pour tout élément non nul a A, l anneau A/Aa est noethérien. Désignons par la famille s valuations essentielles A, par la famille correspondante s idéaux premiers hauteur 1 A, et posons v~(a) = ni = 0 pour tout i e I - J ; alors Aa = x ~ A tels que n~ ~ 0. Il existe une partie finie J ~ I telle que ~i~j pi (ni) où est l idéal s ni. Il suffit donc montrer que, pour tout idéal premier p hauteur 1 A et pour tout entier n ~ 1, l anneau A/(n) est noethérien. Soit la valuation associée à vi0 p ; d après le théorème d approximation Krull, il existe x ~ K (corps s fractions A ) tel que Désignons par m n l homomorphisme canonique fini 03C6p : à --> n A[x]/xn àlx] * Pour tout a e Ker 03C6n, il existe un polynôme à coefficients dans A tel que a = P(x). Soit V un anneau valuation K contenant A ; si xe V, b~ x= V ; si x~ V, =a - ~"~b~ x~ appartient à Vxm-1, donc bm x e V. Ainsi bm x appartient à tout anneau valuation K contenant A ; donc bm x appartient à A. En prenant P gré minimal on voit que Ker 03C6n == A n Ax" ; d autre part, en vertu du choix x, A n Ax = p. Ainsi 03C6n induit un homomorphisme injectif fini plus 03C61 est bijectif. Par hypothèse, l anneau est noethérien ; il en est même Af:i], d après le théorème Cohen, donc A/p(n) d après (l) et EGA Or n (6.4.9) [2]. 3.2 : Lemmes préliminaires. - Dans les trois lemmes qui suivent, A est un anneau noethérien intègre corps s fractions K, K K,et A* la fermeture intégrale A dans K. une extension finie

LEMME 1. - Soient Spec A, et = t n A E Spec A. Si l anneau A/p est japonais, alors le (A/p)-module A /p est type fini. Comme K est une extension finie K, il existe une sous-a-algèbre finie B A ayant K comme corps s fractions. L homomorphisme A/p -> B/q, où q = p n B, est injectif et fini ; donc l anneau B/q est japonais comme nous pouvons donc supposer K. Soient k et k les corps s fractions A/p et A /p. (33.10), k est une extension finie k. Le module A /p est contenu dans la fermeture intégrale A/p dans k. Comme l anneau A~~ est noethérien et japonais, le A/p-module est type fini. LEMME 2. - Si, pour l anneau A/p est japonais, alors l anneau At est noethérien. L anneau A est un anneau Krull ; d après le théorème Nishimura, il suffit montrer que est un anneau noethérien pour tout idéal premier p hauteur 1 A. Soit p = p n A ; d après le théorème Cohen-Seinberg, il existe 0. Désignons par C la clôture intégrale A ; les anneaux C et At sont s anneaux Krull. D après la proposition 12 [1] (ch. 7, 1 ~ n 8~, ~ t n C est un idéal premier hauteur 1 C ~ contenant x ; diaprés [4] (33.11), l idéal premier p appartient à L anneau A/p est alors japonais ; on conclut par le lemme 1. LEMME 3. - Soit 3 un idéal A ~ distinct A, tel ue : (i) A est complet pour la topologie J-adique, (ii) l anneau A/3 est universellement japonais, (iii) l anneau A est noethérien. Alors le A-module A est type f ini. L idéal SA A est distinct A, puisque 3 est distinct A, et que A est entier sur A ; soient r sa racine, et (b.l. la i idéaux premiers minimaux, en nombre fini puisque A t e st noethérien. Le A /r est un sous-a-module du A-module d après le lemme 1 ; donc le famille ses A-module A /p! ; ce rnier est type fini, A-module A /r est type fini puisque A est noethérien. Pour tout entier n ~ 1, rnjrn+l est un (A /r)-module type fini puisque A est noethérien, donc un A-module type fini, Comme A est noethérien, la suite exacte A-modules : montre alors par récurrence que A /rn est un A-module type fini, pour tout entier n :> 1. Comme A* est noethérien, il existe un entier p ~ 1 tel que rp G QA* ; le A-module A /SA* est quotient du A-module il est donc type fini. D après le théorème Chevalley, le séparé complété A~ du A-module

~ ~ ~ A pour la topologie 3-adique est un A-module type fini. Le A-module A s est séparé pour la topologie 3-adique, puisque l anneau A est noethérien intégre, et que SA est distinct A. Le A-module A est alors un sous-amodule A ; il est type fini puisque l anneau A est noethérien. 3.3 : Fin la démonstration. - Nous pouvons maintenant démontrer la proposition 2. Il faut établir que l anneau A/p est japonais, pour tout p E Spec A. En vertu du principe récurrence noethérienne, il suffit montrer que l ensemble s p E Spec A tel que A/p est japonais possè la propriété suivante : "Si p E Spec A est tel que A/q est japonais pour tout idéal premier q contenant strictement ~, alors A/p est japonais". Posons B.A~ ; = par hypothèse, l anneau B/q est japonais, pour tout idéal premier non nul q E Spec B. Soient K le corps s fractions B, K t une extension finie K, et B la fermeture intégrale B dans K. D après le lemme 2, l anneau B est noethérien. D autre part, B est séparé et complet pour la topologie JB-adique, d après le théorème 3 (ch. 3, ~3, no 4) ; et l anneau est universellement japonais, puisque tout quotient intègre est un quotient intègre A/3. Le lemme 3 montre alors que B est un B-module type fini ; donc l anneau B est japonais. 4. Applications. PROPOSITION 3. - Soient A un anneau noethérien, J un idéal A, et  le séparé complété A distinct A pour la topologie J-adique. Alors si l anneau A/J est universellement japonais, l anneau  est aussi universellement japonais. Ceci découle la proposition 2, compte tenu l isomorphisme canonique PROPOSITION 4. - Soient A un anneau noethérien semi-local, 3 un idéal A distinct A, A le séparé complété A pour la topologie 3-adique. A sont " géométriquement réduites, il en "--- est Alors, si les fibres formelles même celle A. -" PROPOSITION 5. - Soient A un anneau Zariski complet, et 3 un idéal définition A. Alors, si l anneau A/3 est universellement japonais, tout anneau séries formelles restreintes à un nombre fini variables AfT,..., T) est aussi universellement japonais. Posons A..., T~). D après no (7.5.2) [2], l anneau A est noethérien complet pour la topologie JA -adique. D autre part, l anneau A /3A est isomorphe à l anneau polynômes (A/J)[T1,..., Tn] ; donc, d après l hypothèse et [3] (7.7.2), l anneau A /3A est universellement japonais. La proposition 2 permet conclure.

PROPOSITION 6. - Soit A un anneau noethérien universellement japonais. Alors t out anneau séries formelles à un nombre fini variables est universellement japonais. A~~X, ~..., x n ~~ On applique la proposition 2 à l anne au..., et à l idéal ~X,... ~xi~~x ~...,x~~. Comme rnière application, signalons la variante suivante du lemme classique Tate [3] (23.1.3). On en trouvera la démonstration dans [6]. PROPOSITION 7. - So ient A un anne au noethérien intègre, corps s f ract ions y, p l exposant caractéristique K, xa un idéal principal A, et A la clôture intégrale A. On suppose que (i) A est complet pour la topologie xa-adique. (ii) Pour tout ~ E l anneau A/~ est japonais. (iii) L une s ux conditions suivantes est vérifiée : (a) les idéaux premiers minimaux xa sont principaux, A distinct (b) le s idé aux premiers minimaux xa sont type f ini ~ et (K : +~. Alo rs l anneau A est japonais. 5. Conclusions. Il reste encore s questions ouvertes, en particulier les ux suivantes. Question 1. - Soient A un anneau Zariski complet, et 3 un idéal définition A. Si l anneau Am/JAm est universellement japonais pour tout idéal maximal m A, en est-il même pour tout idéal maximal m A? Une réponse positive permettrait résoudre totalement la question A. GROTHENDIECK. Question 2. - Trouver un anneau universellement japonais, dont les fibres formelles ne sont pas toutes géométriquement régulières. Il n en existe ni dans EGA, ni dans "Local rings" NAGATA. BIBLIOGRAPHIE [1] BOURBAKI (N.). - Algèbre commutative, chap. 1-2, 3-4, 5-6, 7. - Paris, Hermann, 1961-1965 (Act. scient, et ind., 1290, 1293, 1308, 1314 ; Bourbaki, 27, 28, 30 et 31). [2] GROTHENDIECK (A.). - Eléments géométrie algébrique, I [EGA I]. - Berlin, Springer-Verlag, 1971 (Grundlehren r mathematischen Wissenschaften, 166). [3] GROTHENDIECK (A.). - Eléments géométrie algébrique, IV [EGA IV]. - Paris, Presses universitaires France, 1964 ( Institut s Hautes Etus Scientifiques. Publications mathématiques, 20 et 24). [4] NAGATA (M.). - Local rings. - New York Interscience Publishers, 1962 (Interscience Tracts in pure and applied Mathematics, 13).

[5] NISHIMURA (J.). - Note on Krull domains (à paraître). [6] MAROT (J.). - Sur les anneaux universellement japonais, Bull. Soc. math. France, t. 103, 1975, p. 103-111. 24-06 (Texte reçu le 6 juin 1975) Jean MAROT Mathématiques Université Bretagne occintale 6 avenue Victor Le Gorgeu 29283 BREST CEDEX