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Transcription:

ORIENTATIONS & S T R A T É G I E LETTRE MENSUELLE DE LA FRANÇAISE GAM N 156 - Avril 2015 Achevée de rédiger le 07 04 2015 Regard sur les marchés Le 1 er trimestre 2015 se termine dans la continuité des tendances fortes observées depuis le début de l année, avec la confirmation de la prééminence boursière des zones développées encore sous haute dose de QE. En effet, pénalisées par la force du Dollar US et des bénéfices attendus en repli au T1, les actions américaines sous-performent en mars (-1,74 % pour l indice S&P500 vs +1,68 % pour le STOXX Europe 600). En Europe, la progression des indices est en particulier alimentée par la nette surperformance des valeurs de croissance de qualité, dopées par le niveau des taux longs et dont la valorisation intègre des hypothèses conservatrices sur la dynamique des profits en 2015 (+5 % désormais vs +10/12 % en début d exercice). Dans la sphère Value, le secteur bancaire zone euro bénéficie également d une dynamique très porteuse depuis l annonce du programme d assouplissement de la BCE, il superforme en effet d environ 7 % l indice STOXX Europe 600 depuis le 23 janvier. La Grèce et ses créanciers discutent pourtant âprement des réformes à mener, avec encore de nombreuses zones de désaccord sur les retraites, le marché du travail ou le rythme des privatisations, et à la clef le déblocage progressif de la tranche d aide de 7,2Mds. Les marchés ont toutefois choisi d ignorer le stress induit par les échéances à refinancer à court terme et se focalisent sur l inflexion très favorable des indicateurs économiques avancés, avec des PMI Allemagne et zone euro au-dessus des attentes et au + haut depuis mai 2011. La BCE revoit à la hausse ses prévisions de croissance pour 2015 et 2016. La Fed, du fait de données encourageantes sur le marché du travail, devient moins «patiente», en tout cas dans ses déclarations, mais le débat sur le tempo de la normalisation monétaire se poursuit d autant que les surprises économiques se sont fortement dégradées au T1 aux Etats-Unis. Les taux américains à 10 ans repassent ainsi sous le seuil des 2 % et le FOMC révise vers le bas les perspectives d inflation, de croissance et souligne sa préoccupation face à la hausse du dollar les marchés font donc logiquement une lecture accommodante du communiqué. Le Dollar US, après un trend majeur depuis l été 2014, notamment versus euro, a stoppé son mouvement haussier autour de 1,0450 courant mars, dans un contexte devenu plus volatil. Avec des taux zone euro à de nouveaux planchers historiques depuis le coup d envoi du vaste programme d achat de dettes par la BCE, les investisseurs européens plébiscitent la dette US (flux trimestriels records dans les ETF européens investis en obligations US). Les investisseurs américains font preuve de plus de scepticisme, témoin la demande lors des adjudications en bons du trésor à 5 ans au plus bas depuis 2009. Les actions zone euro enregistrent des flux nets acheteurs depuis 10 semaines désormais, tout comme le Japon, tandis que les allègements concernent les actions américaines et surtout les marchés émergents. Dans ce contexte, alors que le bal des publications trimestrielles va bientôt débuter (première baisse trimestrielle des bénéfices par action des sociétés américaines depuis 6 ans, largement expliquée, il est vrai, par le secteur énergie), nous avons maintenu le curseur de risque actions de notre portefeuille proche de son plus bas, les attentes sur les sociétés européennes devant être confirmées pour justifier une poursuite de leur ascension boursière. Les positions sur le haut rendement européen et les dettes d état périphériques ont été, pour leur part, maintenues dans la continuité du programme de QE de la BCE. On en coasse

SCÉNARIO ECONOMIQUE Les indicateurs avancés de l activité ne suggèrent pas de rupture du rythme de l expansion mondiale au cours des prochains trimestres mais un certain rééquilibrage entre les régions du monde. Dans les pays émergents, le ralentissement se confirme depuis l automne dernier, y compris en Chine et en Inde. Aux Etats-Unis la reprise se poursuit, mais les données récentes sont assez mitigées (baisse des mises en chantier, des commandes de biens durables, des investissements du secteur énergétique). Le cycle américain est dans sa sixième année d expansion, le taux de chômage est proche de 5,5 % et le taux d utilisation des capacités de production industrielles est revenu à sa moyenne passée. La Fed en a tiré la conclusion que la patience n était plus le principe de base de sa politique monétaire sans montrer pour autant d impatience. Elle prépare les marchés à une hausse très progressive du taux des Fed Funds. La zone euro, dont la conjoncture était depuis 2010 restée décalée de celle du reste du monde, donne depuis peu quelques signaux un peu plus positifs. Le principal d entre eux est la remontée marquée des ventes au détail et de la consommation des ménages. Ce regain de consommation est surtout dû au coup de chance de l effondrement du prix du pétrole. Nous prenons en compte ces données nouvelles en révisant à la hausse notre estimation du taux de croissance pour 2015 de la zone euro à 1,5 %. La question principale porte sur la suite du mouvement. A court terme, on peut s attendre à une confirmation de l amélioration conjoncturelle grâce entre autres à la période d euphorie créée par le QE, de la BCE de sorte que le taux de croissance moyen de 2016 serait encore proche de celui de 2015. Cependant, le QE n a pas supprimé les freins qui brident la croissance dans la plupart des pays de la zone euro : ralentissement démographique, diminution des gains de productivité, déficits publics à résorber, lenteur des réformes structurelles, poursuite des divergences européennes. Le plus probable est qu une fois l effet pétrolier passé, probablement à partir de la mi-2016, la zone euro retombera à un étiage de croissance plus faible, de l ordre de 1 % l an. L inflation restera faible, mais elle reviendra progressivement vers 1,0 % à 1,5 % en Europe (2 % aux Etats-Unis). Les taux longs core s orienteront alors vers les taux de progression du produit intérieur nominal, à un horizon encore lointain, que nous situons au-delà de 2016. Il faut souligner que la situation économique actuelle est à de nombreux égards très atypique : tassement des gains de productivité qui bride la croissance potentielle dans les pays développés, épargne élevée, liquidités surabondantes, sous l effet des politiques monétaires, baisse des taux d intérêt à des niveaux inconnus dans le passé, difficultés de la croissance à redémarrer franchement. Sous l effet de politiques monétaires extrêmes, nous sommes aujourd hui dans des territoires économiques nouveaux, inconnus jusqu ici quelle que soit la période. Plus de 1 500 milliards de dollars d obligations européennes se négocient avec un taux de rendement négatif, chiffre qui double si on ajoute le Japon. Nous privilégions dans notre scénario de référence, une sortie sans heurts de cette situation. D autres scénarios plus inattendus et plus heurtés sont évidemment possibles. Scénario de référence pour 2015-2016 2014 2015 2016 Taux de croissance* États-Unis 2,4 3,1 2,6 Zone euro 0,9 1,5 1,5 Nous révisons légèrement en hausse États-Unis 1,6 0,8 2,0 la croissance de la zone euro. Dans Taux d inflation* un contexte de croissance en légère Zone euro 0,4 0,4 1,1 accélération mais d inflation faible, les taux d intérêt resteraient bas, avec toutefois l amorce très progressive Fed 0,25 0,5 1,25 d un cycle de hausse aux États-Unis Taux d intérêt centraux** au deuxième semestre 2015. BCE 0,05 0,05 0,05 *Taux d accroissement annuel (moyenne 2014 /moyenne 2015/moyenne 2016) ** Taux en fin d année - 2 -

En un clin d œil NOS CONVICTIONS DE GESTION par classe d actifs à travers La Française, JKC et Tages Mars Avril Fixed Income = = Taux A l exception de la zone euro et du Japon où des programmes d achat d actifs viennent biaiser les niveaux de marché, les taux des pays développés sont proches de leurs niveaux d équilibre. - - Pays Core Le mouvement d aplatissement de la courbe core nous semble excessif. A ce prix, les échéances longues n offrent plus de valeur et les niveaux atteints ne sont pas en ligne avec l amélioration de la conjoncture européenne. + + Pays Périphériques Si les spreads périphériques se sont fortement resserrés à l annonce du QE, ils sont quasiment restés stables au mois de mars. Nous restons toujours positifs sur cette classe d actif pour le mois prochain, avec des remboursements importants couplés aux achats de la BCE même si les négociations avec la Grèce peuvent amener de la volatilité. + + Inflation Mars aura été le dernier mois d une série de cinq mois consécutifs de portage négatif sur les obligations indexées sur l inflation. Nous préférons aujourd hui les titres indexés aux titres à taux fixe. = + Emergents Les politiques monétaires des pays émergents sont très accommodantes dans leur grande majorité, par conséquent de meilleurs résultats économiques sont attendus à partir du deuxième semestre. Quantitative easing et baisse des taux doivent mécaniquement profiter aux obligations des pays émergents. + + Crédit L environnement de taux bas constitue toujours un soutien important, même si le primaire devrait freiner le resserrement des spreads. + + Investment Grade De nombreux émetteurs US ont déséquilibré l offre et la demande, provoquant une tension sur les marges. Nous anticipons moins de primaire et donc des resserrements de marges. + + Subordonnées Les hybrides corporates et subordonnées d assurances ont souffert du primaire très important. Nous sommes largement positionnés sur les CoCo s, moins en risque car plus généreuses en spreads. =/+ =/+ High Yield L action de la BCE et l amélioration progressive de la macro européenne soutiennent la classe d actifs, même s il ne faut pas exclure un possible retour de la volatilité (Grèce et prix du pétrole). =/+ =/+ Convertibles Réouverture du marché primaire, légère baisse des valorisations OC, directionnel actions toujours favorable : la classe d actifs conserve de l intérêt. - 3 -

Mars Avril Actions + + Europe Les indicateurs de confiance témoignent de la poursuite du redémarrage lent de l activité. L amélioration soutient la hausse des actions (+16 % ce 1 er trimestre). Cette hausse a été alimentée par la baisse de la prime de risque et en anticipation d une croissance soutenue des bénéfices, alors que le consensus n anticipe que de 6 % de croissance pour 2015. Les publications du 1 er trimestre (mi-avril) doivent permettre une amélioration de la tendance. Prudence à l égard du marché anglais avant les élections du 7 mai. La dichotomie des performances en faveur de l Europe vs. Etats-Unis se creuse en mars. Le marché américain = = US est affecté par le renforcement du dollar et la baisse des cours du pétrole, les deux pesant sur la croissance bénéficiaire. Nous restons neutres sur le marché américain, l essentiel des attentes négatives pour le 1er trimestre nous parait intégré dans les prix. Le Japon reste ferme (+2,2 % en mars et +10,1 % sur le trimestre) malgré un yen stable et contrairement aux + + Japon autres régions, des révisions en hausse de BPA. A l approche de la fin d année fiscale au Japon, le marché affiche ainsi 3 années consécutives de hausse à 2 chiffres. Nous restons positifs. = = Emergents Position neutre maintenue : poursuite de la détérioration des conditions en Amérique Latine, notamment au Brésil ; normalisation en Chine de la croissance entre 6,5 %/7 % (intervention PBOC favorable et un plan infrastructure) ; poursuite des réformes en Inde. La valorisation de ces marchés est attractive et le risque de révision en baisse des résultats (hors change) faible. Mars Avril Actions + + Chine + + Asie En mars les marchés chinois ont vu une nouvelle décorrelation entre actions A et H. Les actions A ont eu une forte progression (13 %) suite aux annonces relatives aux réformes du prochain plan quinquennal et aux mesures financières assainissant le bilan des banques. Les actions H ont eu une progression modeste (MSCI China 2,4 %) sur fond d annonces de résultats mitigés par les entreprises. La Corée du sud a entamé une politique d assouplissement monétaire reflétant des inquiétudes quant à la faiblesse de la reprise domestique et à celle du Yen. En Indonésie le risque sur la devise est fort dans un contexte de matières premières faible. Les Philippines poursuivent sur leur bonne lancée et pourraient devenir l économie à la meilleure croissance d Asie pour cette année. Mars Avril Stratégies alternatives + + Global Macro + + Long/Short Equity + + Event Driven La stratégie continue de bien se comporter. Les gérants ont bien profité du mouvement sur le USD, le CHF ou l AUD. Ils ont aussi joué les marchés actions européens et bénéficie là aussi du QE en Europe. Les perspectives restent bonnes sur ce segment. L Europe doit rattraper son retard sur les autres marchés développés. La faiblesse du pétrole, de l euro devraient profiter aux entreprises de la zone et favoriser la consommation. Nous restons positifs sur l Europe. Nous investissons aussi sur le Japon et les Abenomics. Sur les USA, nous sommes plus prudents et réduisons les fonds très directionnels. Pas de changement sur la stratégie et des perspectives qui restent très positives. La zone Europe devrait là encore surperformer la zone US. Le secteur santé continue d être très actif avec l annonce en février du deal Salix / Valeant. Le profil risque / rendement de la classe d actifs reste peu attractif, en particulier aux USA. Le crédit en Europe a été soutenu par le QE et a bien bénéficié à certains fonds exposés sur les financières. Nous favorisons des fonds opportunistes à biais variables. - - Arbitrage Credit Les secteurs énergie / métaux précieux continuent de peser sur la stratégie avec des performances mitigées = = Distressed sur le début d année. Nous restons peu exposés en attendant plus de visibilité sur l impact de la baisse des matières premières et sur la situation de la Grèce. - 4 -

Baromètre DE NOS ALLOCATIONS à travers notre fonds* diversifié de Gestion Flexible Patience de la Fed mère des vertus? Accompagnant les marchés dans leurs trajectoires très différentiées selon les zones, nous avons poursuivi notre arbitrage entre les classes d actifs : nous avons réduit les actions sur les zones ayant bien performé (européennes et japonaises) en faveur des obligations d Etat, principalement périphériques, l assouplissement quantitatif européen restant très favorable à la classe d actifs. Nous avons privilégié les segments les plus sensibles au QE selon nous, à savoir le High Yield européen et les subordonnées bancaires. Nous avons continué notre trading sur les taux italiens via le contrat future BTP maturité 10 ans. Enfin, nous avons quasiment soldé nos positions devises EUR/USD mais nous continuons en revanche à intervenir tactiquement, la volatilité sur cette classe d actifs ayant nettement augmenté récemment. Actions Europe 19 % Actions (30 %) 1 Actions États-Unis Actions Japon Actions émergentes 3 % 4 % 4 % Prise de profits partielle sur les actions japonaises (-2 % du portefeuille) Léger renforcement sur les actions américaines (+2 % du fonds) Réduction d une partie de nos actions européennes (-4 %) Dette États Core -31 % Dettes États périphériques Indexées inflation Crédit Investment Grade Dettes subordonnées Crédit High Yield Dettes émergentes Alternatif 4 % 1 % 9 % 11 % 12 % 1 % 47 % Obligations (53 %) 1 Renforcement de notre position short sur les taux américains 10 ans Augmentation de notre allocation sur les subordonnées bancaires Hausse de notre exposition sur le High Yield européen par le biais de 2 fonds Réduction de notre position sur les taux émergents en devises locales Solde de notre position sur la dette irlandaise échéance 2024 Solde de notre position sur le crédit court européen Trading sur la dette italienne échéance 10 ans Dollar américain - 2 % Diversification (-1 %) 1 1 En exposition *La Française Patrimoine Flexible Les informations contenues dans ce document ne sauraient constituer un conseil en investissement, une proposition d investissement ou une incitation quelconque à opérer sur les marchés financiers. Les appréciations formulées reflètent l opinion de leurs auteurs à la date de publication et sont susceptibles d évoluer ultérieurement. Le Groupe La Française ne saurait être tenu responsable, de quelque façon que ce soit, de tout dommage direct ou indirect résultant de l usage de la présente publication ou des informations qu elle contient. La présente publication ne peut être reproduite, totalement ou partiellement, diffusée ou distribuée à des tiers, sans l autorisation écrite préalable du Groupe La Française. - 5 -

PERFORMANCES des Fonds Phares La Française GAM Au 27 février 2015 Actif Performance cumulées Vol.52 Date de net semaines création m 2015 1 an 3 ans 5 ans Création Cross-Asset La Française Allocation Part R 6,93 % 14,81 % 20,71 % 20,73 % 29,53 % 5,62 % 07.12.2005 333 Part I 7,06 % 15,35 % 23,01 % 24,81 % 65,20 % 5,61 % 24.10.2003 La Française Patrimoine Flexible Part R 10,41 % 14,67 % 32,76 % 30,16 % 83,34 % 9,76 % 05.04.2001 406 Part I 10,53 % 15,19 % 34,53 % 32,46 % 9,76 % 29.11.2010 La Française PEA Flex Part R 16 9,34 % 12,05 % 13,80 % 8,79 % 11.02.2014 La Française Séréni Flex Part R 183 6,36 % 8,77 % 21,04 % 20,11 % 62,15 % 5,12 % 08.01.1998 Tages Global Alpha Selection Part R 83 3,24 % 0,75 % 6,92 % 3,55 % 20.02.2012 Fixed-Income La Française Rendement Global Part R 2,65 % 1,59 % 17.09.2014 86 2022 Part I 2,76 % 1,86 % 17.09.2014 La Française Rendement Global Part R 2,10 % 0,99 % 8,34 % 3,59 % 24.09.2013 147 2020 Part I 2,20 % 1,40 % 9,09 % 3,59 % 23.09.2013 La Française Multistratégies Obligataires Part I 263 3,72 % 10,11 % 21,52 % 19,97 % 76,57 % 2,25 % 10.01.2001 LFP R2P Global Credit Part I 89 2,43 % 6,70 % 11,27 % 2,68 % 01.10.2012 LFP R2P Global High Yield Part I 65 2,57 % 1,67 % 27.10.2014 La Française Sub Debt Part C 750 4,96 % 11,23 % 41,58 % 29,96 % 85,31 % 5,16 % 20.10.2008 La Française Obligations Part R 1,32 % 0,69 % 1,03 % 9,96 % 44,68 % 6,13 % 12.10.2005 133 Émergentes Part I 1,38 % 0,94 % 1,73 % 11,24 % 61,57 % 6,13 % 24.12.2004 Equity La Française Inflection Point Actions Euro Part I 211 21,70 % 15,70 % 42,41 % 44,21 % 123,78 % 18,18 % 04.06.2003 FCP Mon PEA Part R 86 19,88 % 15,21 % 65,47 % 83,95 % 15,52 % 27.05.2010 LFP-JKC China Value Part I 124-0,07 % -7,38 % 17,16 % -7,48 % 14,10 % 01.10.2010 LFP-JKC Asia Value Part I 41 5,69 % -0,05 % 12,36 % -1,31 % 10,89 % 01.07.2011 La Française Inflection Point Global Equity Part I 70 15,98 % 20,53 % 15.12.2014 LFP Forum Securities Global Part R 6,28 % 16,56 % 15,85 % 4,37 % 28.02.2014 111 Income Real Estate Part I 6,49 % 17,45 % 16,80 % 4,37 % 28.02.2014 Money-Market La Française Trésorerie Part I 3 271 0,07 % 0,37 % 1,58 % 3,61 % 8,47 % 0,02 % 15.04.2008 Risques associés : gestion flexible et diversifiée à caractère discrétionnaire, effet de levier, surexposition, gestion dissymétrique, taux, crédit, actions, change, matières premières, défaut, inflation, arbitrage, alternatifs, volatilité, perte en capital, contrepartie, risque lié aux investissements en titres spéculatifs, en obligations convertibles et lié à l investissement sur les marchés émergents. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. L ensemble des risques portés par les produits figure dans la documentation légale et commerciale. La Française recommande aux clients souhaitant souscrire au fonds de prendre connaissance des documents contractuels et notamment de la section détaillant les risques associés sur www.lafrancaise-am.com et de se rapprocher de leurs intermédiaires financiers habituels afin de s'assurer que ce produit est adapté à leurs attentes. La Française AM Société par Actions Simplifiée au capital de 17 696 676 - RCS PARIS B 314 024 019 - Adresse : 173, boulevard Haussmann 75008 Paris - France - Société de gestion de portefeuille agréée par l AMF sous le n GP 97-076 (www.amf-france.org). La Française Inflection Point Société par Actions Simplifiée au capital de 500 150 - Adresse : 173, boulevard Haussmann 75008 Paris - France - RCS PARIS 412 382 632 - Société de gestion de portefeuille agréée par l AMF sous le n GP 97055 le 30/06/1997 JK Capital Management Limited Montant du capital social (au 31/10/2010) : 11.385.799 HK$ Numéro d'immatriculation au Companies Registry of Hong Kong: 542867 - Date de constitution le 21/03/1996 Siège social : Suite 1101, 11/F., Chinachem Tower, 34-37 Connaught Road Central, Hong Kong SAR. Tages Capital Llp. Société de droit anglais enregistrée auprès de la Companies House (N OC364873) et agréée par lan Financial Conduct Authority (FRN 563369). Siège social : 39 St. James s Street, London SW1A 1JD, United Kingdom Publications éditée par La Française, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 73 368 840 - RCS : 480 871 490. Directeur de la publication : Pascale Auclair. Responsable de la rédaction : Pascale Cheynet. Chef d édition : Claudine Prêtre Procida. Maquette : Sylvia Chadi. Photos/illustration : Fotolia. Impression : SB Grafic - 01 60 35 10 35. www.lafrancaise-group.com 173, bd Haussmann 75008 Paris - France Tél. +33 (0)1 44 56 10 00 - Fax +33 (0)1 44 56 11 00 480 871 490 RCS PARIS - www.lafrancaise-group.com XX2105 - Avril 2015 - Service Marketing et Communication de La Française. Rédaction Gilles Mainard et Michel Didier. Conception graphique et impression La Française