RECUEIL DE QUESTIONNAIRES À CHOIX MULTIPLES POUR LA PRÉPARATION DU CONCOURS D INTERNAT EN MEDECINE



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Transcription:

Dan-Mihai Alexandrescu Alexandru Lăcătuș Ovidiu Mitu Cristian Pristavu RECUEIL DE QUESTIONNAIRES À CHOIX MULTIPLES POUR LA PRÉPARATION DU CONCOURS D INTERNAT EN MEDECINE IAȘI 2013

Auteurs: Dr. Ovidiu Mitu (coord.) médecin interne cardiologie Dr. Dan-Mihai Alexandrescu médecin interne cardiologie Dr. Alexandru Lăcătuș médecin interne pédiatrie Dr. Cristian Pristavu médecin interne ATI PAO: Dr. Ovidiu Mitu Couverture: Tudor Voloșeniuc 2013 2

SOMMAIRE Préface... 4 Avant-propos...Error! Bookmark not defined. Méthodologie de calcul du score... 7 QCM I... 8 Chapitre: Cardiologie QCM II... 37 Chapitres: Pneumologie, Réanimation Médicale, Neurologie, Maladies infectieuses, Hépato-gastroentérologie QCM III... 62 Chapitres: Chirurgie viscérale, Gynécologie-obstétrique, Rhumatologie, Chirurgie orthopédique, Ophtalmologie, Chirurgie ORL, Gériatrie, Psychiatrie, Psychiatrie pediatrique QCMIV... 88 Chapitres: Pédiatrie, Médecine interne, Radiologie, Dermatologie, Endocrynologie- Diabète-Maladies métaboliques, Chirurgie urologique, Néphrologie, Hématologieoncohématologie, Oncologie QCMV... 120 Tous les chapitres de la thématique de l internat RÉPONSES... 150 QCM I... 151 QCM II... 154 QCM III... 157 QCM IV... 160 QCM V... 163 3

Préface Le concours d internat en est un examen décisif pour la profession de médecin, la «clef» d un bon début dans la carrière professionnelle, en couronnant l expérience et les connaissances accumulées pendant les études universitaires. Afin d assurer les prémisses de la réussite au concours d internat en, il faut que l étudiant se prépare et s instruise depuis la dernière année de faculté déjà. L existence de guides et d instruments d apprentissage est extrêmement importante pour familiariser celui-ci avec la méthodologie d examen et pour le faire développer les compétences nécessaires à l évolution avec succès vers l étape suivante. Il existe à présent, évidemment, plusieurs instruments utiles de ce type, mais ce qui distingue le présent recueil de tests par rapport aux autres c est un élément inédit, à savoir qu il a été rédigé par ceux qui ont mené cette bataille et ont gagné, en bénéficiant, également, des références dans le domaine. Puisque créé par ceux qui ne savent que très bien ce que l apprentissage systématique comporte et ce que le déroulement du concours d internat en signifie, le présent ouvrage offre par cet élément particulier l ingrédient pour entrer dans la possession de la «clef» du succès. Je considère que cet instrument est extrêmement utile pour la préparation du concours d internat en et en tant que tel je le recommande à tous les étudiants qui veulent se préparer en vue de celui-ci. Je vous souhaite beaucoup de succès, à tous! Prof. Dr. Vasile Astărăstoae, Recteur de l Université de Médecine et de Pharmacie Grigore T. Popa Iași 4

Chers collègues, Avant-propos Le présent livre est apparu comme une nécessité et une impulsion pour se préparer aussi sérieusement que possible pour, disons-nous, l examen le plus important dans la vie d un étudiant en, à savoir le concours d internat. Nous le considérons comme le plus important parce qu à la suite de cet examen vous allez choisir la spécialité que vous désirez le plus, en ayant ainsi la possibilité d accomplir vos rêves et de voir couronner six années d étude intense. Il est apparu comme une nécessité parce que nous, qui venions de terminer la faculté, en nous préparant intensément pour le concours d internat en, nous avons ressenti l absence d un matériel écrit, correct, facile à parcourir, à l aide duquel nous vérifions nos connaissances et qui nous rende conscients quelles sont les informations bien acquises et sur lesquelles il fallait insister encore. De plus, Book des ECN a été introduite pour la première fois en 2012, étant traduite, par endroits avec de petites inadvertances, d après un ouvrage pour la préparation des Épreuves Classantes Nationales en France et présenté de manière succincte et schématique ; tout cela n a fait qu accentuer davantage l absence d un instrument censé vérifier et approfondir les connaissances. C est la raison pour laquelle le recueil inclut 1000 questions, reparties dans cinq Questionnaires à choix multiples, dont chacun comprend 200 questions, tout comme au concours d internat en (50 à complément simple / réponse unique et 150 à complément multiple / réponses multiples). La thématique est distribuée de manière équilibrée dans les premiers 4 QCM, tandis que le cinquième comprend des questions couvrant tous les chapitres de la thématique, en vue d une vérification générale des connaissances. Ainsi structurés, les questionnaires s avèrent être un instrument efficace de contrôle immédiatement après la lecture des chapitres, un à un, étant bien utiles pour la fixation des informations accumulées. De même, la mise en page est réalisée de sorte qu on puisse calculer facilement le score pour chaque test, tandis que le renvoi à la page d origine de chaque question vient à l appui de la vérification et de l approfondissement des informations. De plus, nous avons considéré que nous, en tant que participants récents au concours d internat en 2012, et ayant obtenu des scores supérieurs à 800, nous sommes préparés à élaborer ce recueil, vu que chacun d entre nous a parcouru intégralement la matière pour au moins cinq fois, en parfaite connaissance des erreurs, de manière que ces questionnaires ne soient pas discutables et, la chose la plus importante, pour qu ils vous aident à préparer aussi consciencieusement que possible cet examen. Notre initiative n aurait pas été possible sans l appui offert par l Université de Médecine et de Pharmacie «Grigore T. Popa» Iași par l intermédiaire de M. le Recteur, Prof. Univ. Dr. Vasile Astărăstoae, qui a prouvé un intérêt constant pour la rédaction de matériels médicaux de qualité et qui nous a offert un permanent appui. Nos remerciements s adressent également à Mme le Doyen de la Faculté de Médecine, Prof. Univ. Dr. Doina Azoicăi, qui a encouragé dès le bon début la réalisation de ce projet, offrant elle aussi un appui constant et motivant dans la rédaction du présent ouvrage. Vu que c est un matériel nécessitant énormément d attention et de patience dans la formulation des questionnaires, et que nous avons mis tout notre effort et notre concentration pour réaliser un ouvrage de qualité et impeccable, veuillez accepter au préalable nos excusez pour les éventuelles petites erreurs on non-concordances que vous allez découvrir en résolvant les questionnaires. 5

Dans l espoir que le présent ouvrage vous sera vraiment utile pour préparer le concours d internat en, nous vous souhaitons beaucoup de succès et, peut-être encore plus important que le score obtenu, nous vous souhaitons que vous réussissez à choisir finalement la spécialité que vous désirez le plus! Les auteurs 6

Méthodologie de calcul du score Le format et le calcul du score pour chaque questionnaire sont réalisés en conformité avec les méthodologies des concours d internat en les plus récents (y compris celui de 2012). Chaque questionnaire inclut 200 questions à choix multiples. Chaque question comprend 5 variantes de réponses. Le score maximal possible est de 950. Les 50 premières questions sont des questions du type à complément simple / à réponse unique, avec une seule réponse correcte possible. Si l on coche plus ou moins d une seule réponse, on annule la question (0 points). Chaque question à réponse correcte est notée de 4 points. Donc, le maximum de points si l on répond correctement à toutes les questions du type complément simple est de 200. Les 150 questions suivantes sont des questions du type à complément multiple / à réponses multiples, avec 2-4 réponses correctes. Si l on coche moins de 2 réponses ou plus de 4 réponses, on annule la question (0 points). Chaque question qui a toutes les réponses correctes est notée de 5 points. Donc, le maximum de points si l on répond correctement à toutes les questions du type complément multiple est de 750. Exemples de notation pour la question de type complément multiple: A B C D E réponses correctes A C E - Si l on coche comme variantes correctes A C E, on reçoit le maximum de 5 points, comme il suit: A B C D E X X X 1 1 1 1 1 = 5 points - Si l on ne coche pas comme variantes correctes que A et C, on reçoit 4 points, comme il suit: A B C D E X X 1 1 1 1 0 = 4 points - Si l on coche comme variantes correctes A, B, D, on reçoit 1 point, comme il suit: A B C D E X X X 1 0 0 0 0 = 1 point Nous vous conseillons également d accorder au moins 1 heure sur les 4 de l examen pour l action effective de cocher les réponses correctes. Ceci étant dit, bon travail et bon succès au concours d internat en! 7

QCM I Chapitre: Cardiologie Auteur: Dan-Mihai Alexandrescu COMPLÉMENT SIMPLE 1. Laquelle des affections suivantes NE représente PAS une cause neurologique de la perte de connaissance de courte durée: (27) A. L épilepsie B. La narcolepsie C. Le vertige D. Drop-attack E. Un AIT dans la région vertébro-basilaire 2. Le syndrome de Brugada se caractériser par: (32) A. Bloc de branche droit très typique avec sur-dénivellation évidente du segment ST dans V1-V2-V3 B. Risque d apparition de la torsade de pointe, de la fibrillation ventriculaire ou de la mort subite C. Cause inconnue, formes familiales D. Mutation identifiée sur le canal sodique, formes familiales E. Mutation sur le canal potassique pour les formes familiales 3. L onde Q dans V1,V2,V3 apparaît dans: (36) A. Pré-excitation ventriculaire avec faisceau de Kent droit B. Pré-excitation ventriculaire avec faisceau de Kent gauche C. Hypertrophie ventriculaire droite D. Infarctus inférieur E. Bloc de branche droit 4. Le traitement curatif de la fibrillation peut se réaliser avec: (40) A. Amiodarone dose de charge, ensuite dose d entretien B. Aspirine 250 mg/j ou rien si CHADS=0 C. Cardioversion combinée (Choc après la dose de charge avec amiodarone) D. Anticoagulants à long terme E. Ablation percutanée par cathéter 5. Le bloc atrioventriculaire de deuxième degré (BAV 2) de type 2 se caractérise par: (41-42) A. Le blocage d une onde P après le prolongement progressif de l intervalle PR B. Les ondes P sont bloquées de façon intermittente tandis que les intervalles PR sont de durée constante C. Un blocage permanent de la conduction atrioventriculaire, nulle onde P n est pas suivie par de QRS D. Le ralentissement de la conduction ne se produit qu au niveau hissien E. Est souvent symptomatique isolé 6. Dans le traitement de l hypertension artérielle à la suite d un infarctus de myocarde on NE recommande PAS la classe de médicaments: (55) A. IEC B. Diurétiques thiazidiques C. Bêtabloquants D. Sartans (ARA II) E. Diurétiques Antialdostéroniques 7. Laquelle des variantes suivantes NE représente PAS une cause de l HTA secondaire: (56-57) A. La consommation de substances toxiques (alcool, cocaïne, amphétamines) B. Le phéochromocytome 8

C. Le pseudohyperaldostéronisme induit par glycol D. L acromégalie, l hyperthyroïdisme, L hypercalcémie E. La coarctation d aorte 8. Dans le traitement de l HTA essentielle on utilisera de première intention les classes suivantes de médicaments à l exception de: (54) A. Antihypertensifs centraux B. Diurétiques C. Bêtabloquants D. Antagonistes des récepteurs de l angiotensine II (ARA II) E. Inhibiteurs calciques 9. L HTA sévère III e degré se caractérise par: (52) A. TAd 100-105 mm Hg B. TAs >180 mm Hg C. TAs > 220 mmhg D. TAd < 110 mmhg E. TAd 90-99 mmhg 10. Laquelle des variantes suivantes relatives aux caractéristiques de la douleur thoracique aigüe ou chroniques est vraie: (59) A. Douleur de type lancinant dans la péricardite B. Douleur à irradiation intermittente depuis l épigastre jusqu au cou dans l angor C. Douleur dont le mode d apparition et d arrêt est lié à l effort dans la pleurésie D. Douleur au siège retro- et médiosternal dans la barre ou cervical dans l angor E. Douleur avec diminution des symptômes dans l antéflexion (dissection d aorte) 11. La troponine peut augmenter dans les affections suivantes à l exception de: (61) A. Dissection d aorte B. Myopéricardite virale C. Angor instable compliqué par un infarctus rudimentaire D. Embolie pulmonaire (souffrance du ventricule droit) E. Dans tous les cas d ischémie fonctionnelle 12. Ce sont des causes vasculaires des lipothymies et des syncopes les affections suivants à l exception de : (27) A. L hypotension artérielle B. La dysautonomie neurovégétative C. La syncope vasovagale D. L hypersensibilité sinocarotidienne E. Le vol sous-clavier 13. L affirmation suivante sur la tachycardie ventriculaire est vraie: (31) A. Tachycardie aux QRS larges > 120 ms et irrégulière B. La fréquence <100/min ou > 250/min C. Non-soutenue ou soutenue (± 15 secondes) D. Présence d une dissociation atrioventriculaire, des phénomènes de capture ou de fusion E. Activité atriale organisée et régulière avec des atriogrammes rétrogrades (négatifs dans DII DIII et avf) 14. L hypertrophie atriale gauche se caractérise par: (35) A. L onde P biphasique et négative en V6 B. L onde P biphasique et négative en V1 C. L onde P 120 ms en V3 D. L onde P biphasique et positive en V1 E. L onde P biphasique et positive en DII 15. Dans le cas d un patient à fibrillation artérielle, avant 9

d effectuer la cardioversion, on aura en vue: (39) A. D éviter une embolie par anticoagulation à l héparine pendant une semaine B. D éviter une embolie par la réalisation d une échographie trans-thoracique C. Dans le patient déjà anticoagulé correctement on effectue immédiatement la cardioversion D. La cardioversion ne nécessite pas des mesures spéciales, il faut l effectuer toujours au plus vite afin d établir le rythme sinusal du patient E. Les variantes A, B, C sont correctes 16. L hémibloc postérieur inférieur gauche (HBPG) se caractérise par: (43) A. QRS réduit > 120 ms B. Aspect Q1S3 C. Axe QRS >120 D. On le rencontre souvent chez le patient âgé E. Représente une indication formelle pour l implantation d un pacemaker 17. Laquelle des affirmations suivantes relatives à la scintigraphie au Dipyridamole/Persantine est vraie: (66) A. Implique un effort réalisable B. N a pas de valeur de localisation C. N est pas interprétable si l ECG basal est anormal D. A une bonne sensibilité E. A une bonne spécificité 18. Le niveau cible du LDL cholestérol dans le traitement de l angine pectorale est: (66) A. <1 g/l B. <1.6 g/l C. >1 g/l D. >1.6 g/l E. Aucune des variantes n est correcte 19. L'étiologie la plus fréquente de l angor stable est: (64) A. Fonctionnelle (tachycardie, bradycardie, anémie, hypoxémie) B. L athérosclérose coronaire C. Le spasme coronaire D. La coronarite E. Des malformations congénitales 20. Le concept de viabilité myocardique ou d hibernation se réfère à: (68) A. La présence d une quantité significative de myocytes «survivants» après la revascularisation B. La présence de tous les myocytes «survivants» après six-douze heures depuis l infarctus si la revascularisation se produit avant 90 minutes C. Le concept de viabilité myocardique n existe pas s il s agit d un SCA avec surdénivellation permanente du segment ST D. La présence d une quantité significative de myocytes «survivants» après six-douze heures dans le cadre d une zone nécrosée E. La présence d une quantité significative de myocytes «survivants» après une embolie pulmonaire 21. L infarctus antéro-septal est visible sur l ECG dans les dérivations suivantes: (69) A. V1, V2, V3, V4 B. DII DIII avf C. V1, V2, V3 D. V1, V2, V3, DII, DIII, avf E. V3, V4 22. Dans laquelle des situations suivantes on recommande la fibrinolyse de première intention, en 10

tant que modalité de traitement du SCA ST+: (70) A. La durée de déplacement vers la salle de coronarographie est trop longue (plus de 90 minutes) B. L infarctus du myocarde s accompagne de choc cardiogénique C. L infarctus est diagnostiqué après plus de 12 heures depuis son apparition D. Le patient est allergique à la streptokinase E. La variante B est la seule fausse 23. Lequel des médicaments suivants est contre-indiqué en cas d infarctus du ventricule droit: (70) A. Morphine B. Anxiolytiques C. Trinitrine D. Héparine standard ou LMWH efficace ou bivalirudine E. IEC 24. Parmi les troubles de rythme qui peuvent apparaître comme complications précoces de l infarctus, on ne peut pas compter le suivant: (70) A. La tachycardie ventriculaire B. La fibrillation ventriculaire C. La dissociation électromécanique D. Le bloc atrioventriculaire E. La bradycardie 25. Laquelle des affirmations suivantes relatives au traitement du SCA STest vraie: (73) A. On effectue la coronarographie après une semaine B. La fibrinolyse ne présente nul intérêt C. On administrera aux patients à bas risque de l anti-gpiib/iiia D. On utilise des analgésiques pour stopper la douleur E. On ne traitera pas les facteurs de risque 26. C est l investigation suivante qui constitue l examen de référence préthérapeutique mais non de monitorage dans le cadre du diagnostic de l anévrisme d aorte abdominale: (75) A. L échographie abdominale B. IRM abdominal C. CT abdominal D. L aortographie E. L échographie de Doppler des troncs supra-aortiques 27. Laquelle des affirmations suivantes sur la thrombo-angéite de Buerger est fausse: (77) A. La maladie affecte avec prépondérance l homme sous l âge de 40 ans grand fumeur B. Affecte les membres supérieurs C. N est pas parmi les causes rares de l ACOMI D. N associe pas de troubles trophiques E. A une évolution bruyante avec occlusion aigüe 28. L ACOMI compensée comporte une valeur de l IPS de: (78) A. 0,9-1,3 B. 0,75-0,9 C. 0,4 0,75 D. <0,4 E. >35 mm Hg 29. Laquelle des variantes suivantes relatives à la physiopathologie de l ischémie aigüe des membres est fausse: (81) A. L oblitération artérielle provoque une anoxie tissulaire B. L ischémie provoque une lyse cellulaire (rabdomyolyse, nécrose tubulaire aigüe) C. L ischémie provoque une libération de potassium intracellulaire (hypokaliémie) D. L ischémie provoque une libération d ions H+ (acidose 11

métabolique) E. Les cellules les plus sensibles sont les cellules nerveuses 30. Si l on a affaire à un patient qui présente l abolissement des pouls de la cheville, l occlusion est le plus probablement localisée au niveau de: (82) A. L artère iliaque B. L artère fémorale superficielle C. L artère fémorale commune D. L artère poplitée E. Les artères de la gambe 31. Le facteur natriurétique atrial a les actions suivantes sauf une seule exception: (84) A. Module la libération de rénine B. Diminue la sécrétion d aldostérone C. Augmente la sécrétion d arginine D. A un effet vasodilatateur E. A un effet diurétique 32. Dans l insuffisance cardiaque sévère la modification biologique suivante apparaît : (87) A. Hyponatrémie B. Hypernatrémie C. Croissance du VGM D. Diminution du VGM E. Polyglobulie 33. La FEVG dans l insuffisance cardiaque systolique est: (88) A. < 40 % B. < 45 % C. < 50 % D. <55 % E. < 60 % 34. Le traitement de référence de l insuffisance cardiaque gauche se fait à l aide de: (89) A. Bêtabloquants (Carvédilol) B. Antialdostéroniques C. Furosémide D. IEC E. Il n existe pas un traitement de référence, celui-ci dépend de la cause subjacente 35. Ce sont des facteurs de risque thromboembolique dans les patients porteurs de valves mécaniques les suivants, AVEC UNE SEULE EXCEPTION: (96) A. Remplacement valvulaire mécanique en position mitrale, aortique ou pulmonaire B. Fraction d éjection du ventricule gauche <35% C. État d hypercoagulabilité D. Antécédents d accident thromboembolique artériel (AVC, AIT, ischémie aigüe des membres inférieurs) E. Contraste spontané intense dans l AS 36. Les endocardites tardives, comme complications des porteurs de valve apparaissent plus souvent au niveau: (94) A. Mitral B. Pulmonaire C. Aortique D. Tricuspide E. Mitral et aortique 37. L intervention de Ross comporte: (93) A. Transposer la valve aortique en position pulmonaire, la valve aortique étant remplacée par une hétérogreffe B. Transposer la valve mitrale en position aortique, la valve aortique étant remplacée par une hétérogreffe C. Transposer la valve pulmonaire en position aortique, la valve aortique étant remplacée par une hétérogreffe D. Transposer la valve pulmonaire en position aortique, la valve pulmonaire étant remplacée par une hétérogreffe 12

E. Aucune variante de réponse n est correcte 38. La maladie de Osler est provoquée par: (97) A. S. epidermidis B. Streptocoques viridans C. Streptocoques D D. Streptocoques déficients E. Toutes les variantes sont correctes 39. Laquelle des affirmations suivantes relatives à la prévention de l endocardite infectieuse est vraie: (103) A. Seulement les patients des groupes à haut risque (Groupe A) doivent recevoir un carnet de prophylaxie de l endocardite B. Les recommandations les plus récentes vont dans la direction de l intensification de l antibioprophylaxie systématique chez tous les valvulaires C. Il y a 3 groupes de risque: Groupe A (risque élevé), Groupe B (risque moyen), Groupe C (bas risque) D. On ne recommande l antibioprophylaxie qu aux patients dans les groupes A et B E. Les seules indications d antibioprophylaxie au niveau dentaire sont les procédures avec manipulation de la région périapicale de la dent ou de la région gingivale 40. Laquelle des étiologies suivantes constitue la cause la plus fréquente de la péricardite aigüe: (105) A. Les infections bactériennes autres que la tuberculose B. La tuberculose C. Les néoplasies D. Les infections virales E. La péricardite post-infarctus 41. Le pouls paradoxal de Kussmaul représente: (107) A. La hausse de la pression artérielle lors de l inspiration (>10 mm Hg) B. La baisse de la pression artérielle lors de l inspiration (>10 mm Hg) C. La baisse de la pression artérielle lors de l expiration (>10 mm Hg) D. La hausse de la pression artérielle lors de l inspiration (<10 mm Hg) E. Ne se réfère pas à la pression artérielle 42. Le signe de Musette représente: (109) A. Augmentation de la pression artérielle différentielle B. Souffle double intermittent crural C. Pouls capillaire D. Hippus pupillaire E. Balancement de la tête à chaque battement cardiaque 43. Le traitement médical dans le cas de l insuffisance aortique associée au syndrome de Marfan se fait à l aide de: (110) A. IEC B. Anticalciques: Nifédipine C. Bêtabloquants D. Diurétiques E. Les variantes A et B sont correctes 44. L insuffisance mitrale chronique a les étiologies suivantes à l exception de : (112): A. Dystrophique: Maladie de Barlow B. Dégénérative C. Fonctionnelle D. Ischémique (Dissection aortique) E. Congénitale 45. Représente une indication pour 13

l utilisation de l échographie à la dobutamine en petites doses afin de diagnostiquer la sténose aortique: (117) A. La sténose aortique symptomatique, chez les patients sans dysfonction ventriculaire gauche B. La sténose aortique asymptomatique, chez les patients sans dysfonction ventriculaire gauche C. La sténose aortique symptomatique, chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche D. La sténose aortique asymptomatique, chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche E. Les variantes C et D sont correctes 46. Relativement à l examen physique du patient à l insuffisance veineuse chronique, la technique de Schwartz représente: (121) A. Transmettre la vibration par percussion le long du trajet variqueux qui traduit l incontinence des valves B. Palper les pouls distaux C. Mettre en évidence le syndrome des jambes sans repos D. Lorsqu on passe de la position assise en orthostatisme, les veines restent vides, et si elles se remplissent lorsqu on enlève le garrot placé à la base de la cuisse, les valves sont incontinentes E. Aucune des variantes de réponse n est correcte 47. Le mécanisme physiopathologique par lequel le clopidogrel agit est le suivant: (136) A. Inhibe la voie de la cyclooxygénase et diminue la production de prostaglandine et de thromboxane B. Bloque l agrégation moyennée par l adénosine dyphosphate C. Inhibe la voie finale d agrégation D. Inhibe l action de la thrombine E. Active les récepteurs de GPIIb/IIIa par fibrinogène 48. Lesquelles des classes suivantes de médicaments peuvent conduire à l apparition des œdèmes au niveau des membres inférieurs: (1346) A. Inhibiteurs des canaux calciques B. Bêtabloquants C. IEC D. Antiarythmiques (l amiodarone) E. Antiagrégants plaquettaires 49. Des souffles organiques peuvent apparaître dans les situations suivantes, A L EXCEPTION DE : (1124) A. Communication interatriale B. Persistance canal artériel C. Anémie, fièvre D. Coarctation d aorte E. Tétralogie de Fallot 50. Présentent des indications d administration des inhibiteurs de l anhydrase carbonique les pathologies suivantes, A L EXCEPTION DE : (141) A. Glaucome aigu B. Poussées de cœur pulmonaire chronique C. Glaucome chronique D. Mal des montagnes E. Hypertension intracrânienne (AVC hémorragique) Score complément simple: COMPLÉMENT MULTIPLE 51. Les troubles de rythme conduisant à l apparition des lipothymies et des syncopes sont les suivants: (27) A. La tachycardie ventriculaire 14

B. La fibrillation ventriculaire C. La torsade des pointes D. La dysfonction sinusale E. Flutter 52. Le bilan biologique dans le cadre du diagnostic étiologique des lipothymies et des syncopes peut mettre en évidence les modifications suivantes, A L EXCEPTION DE : (28) A. La dyskaliémie B. La nécrose myocardique C. L intoxication à l éthylène glycol D. L hypocalcémie E. La dysthyroïdie 53. La présence d une phase postcritique prolongée ou une récupération lentement progressive de l état de conscience normale est caractéristique à la syncope de cause: (28) A. Reflexe: La syncope vasovagale B. Vasculaire: Hypotension artérielle C. Cardiaque: Bloc atrioventriculaire de 3 e degré D. Brève perte de connaissance de cause neurologique E. Brève perte de connaissance de cause métabolique 54. Ce sont des explorations de seconde intention dans le diagnostic des lipothymies et des syncopes les suivants : (28,29) A. Électrocardiogramme B. Echographie cardiaque C. Tilt Test D. CT Cérébral E. Massage sino-carotidien après avoir vérifié l absence du souffle carotidien 55. Elle est FAUSSE l affirmation suivante concernant la sensibilité diagnostique de l ECG dans le cadre des syncopes: (28) A. Identifie de manière directe le mécanisme de perte de connaissance à courte durée : dysfonction sinusale ou BAV de I er degré, salves de TV B. Identifie de manière directe le mécanisme de perte de connaissance de courte durée : bloc de branche gauche, bloc alternant, bloc trifasciculaire C. Identifie des signes de cardiopathie ischémique, hypertrophique ou dilatative D. N identifie pas des affections arythmiques spécifiques: Syndrome de Brugada, Syndrome de QT long, Dysplasie arythmogène du ventricule droit, Syndrome WPW E. Identifie des signes d une cardiopathie subjacente (galop, souffle) 56. Flutter atrial se caractérise par: (30) A. Tachycardie régulière B. Foyer d automatisme intra-atrial C. QRS fines à l exception du bloc de branche fonctionnel ou organique D. Activité atriale organisée et régulière avec une fréquence de 300/min E. Macro-rentrée dans le cadre de l atrium gauche 57. Représentent des étiologies des extrasystoles et des tachycardies ventriculaires: (31) A. Des causes cardiaques: cardiopathies ischémiques, dilatatives, valvulaires, hypertrophiques, restrictives, congénitales, épanchement péricardique, postopératoire à une chirurgie cardiaque, cœur pulmonaire B. Parfois idiopathiques C. Stimulation adrénergique: effort, stress, température D. Iatrogènes: digitaliques, 15

hormones thyroïdiens E. Causes rare: Syndrome de Brugada, Dysplasie arythmogène de ventricule droit, Syndrome QT long 58. Ce sont des troubles de rythme atrial les suivants: (31) A. Les extrasystoles atriales B. La fibrillation atriale C. Le flutter atrial D. La tachycardie sinusale E. La tachycardie de Bouveret 59. Les extrasystoles ventriculaires bénignes se caractérisent par les éléments suivants à l exception de : (34) A. La stimulation ventriculaire négative B. L exploration positive des potentiels tardifs C. Un couplage tardif (phénomène R/T ) D. L existence de la lipothymie, de la syncope ou de la mort subite E. En mesure plus réduite des extrasystoles ventriculaires s aggravant à l effort 60. Les explorations de première intention utilisées dans le diagnostic des palpitations sont les suivantes, à l exception de: (33-34) A. L échographie cardiaque B. L ECG C. ECG d effort avec une excellente contribution D. L angiographie ventriculaire droite E. L exploration électrophysiologique 61. En présence d une TV ou d une arythmie maligne l attitude thérapeutique typique est la suivante : (34) A. Traitement médical (amiodarone, bêtabloquants) B. Traitement de la cardiopathie de fond C. Implantation d un pacemaker D. Dépistage familial dans le cadre des arythmies ventriculaires congénitales E. Traitement médical avec ajmaline ou flécainide 62. Un patient se présente chez le médecin en accusant des palpitations. Après avoir effectué les investigations de première intention (ECG), celles-ci ne sont pas documentées. Les investigations supplémentaires sont nécessaire s il existe: (33) A. Un milieu familial, professionnel ou sportif sans risque B. Des troubles de rythme ventriculaire (ESV, salves de TV) C. Des arguments cliniques ou électrocardiographiques pour une cardiopathie de fond ou pour une arythmie maligne D. Une faible tolérance E. Des symptômes invalidants 63. Lesquelles des suivantes représentent des causes de croissance du segment QT: (37) A. L hypercalcémie B. L hyperkaliémie C. L iatrogénie (antiarythmiques, macrolides, antihistaminiques) D. Le syndrome de Romano-Ward E. Le syndrome de Jerwell-Lange- Nielsen 64. Des modifications diffuses de repolarisation apparaissent dans : (37) A. La péricardite B. Le bloc de branche C. L hypertrophie ventriculaire D. Rarement ischémiques (à l exception de la souffrance circonférentielle sur une sténose de tronc commun) E. La préexcitation 16

65. On NE rencontre PAS l axe à gauche (-30 ) dans les affections suivantes: (36) A. Hypertrophie ventriculaire gauche B. Infarctus latéral C. Cœur verticalisé (BPOC) D. Hémibloc postérieur gauche seul ou avec bloc de branche droite E. Hémibloc antérieur gauche seul ou avec bloc de branche droite 66. L affirmation suivante sur l intervalle PR est vraie : (36) A. Le PR normal varie entre 100-220 ms, constant d un cycle à l autre B. PR >200 ms stable sans ondes P bloquées dans le BAV de I er degré C. PR>200 constant dans le BAV 2 Wenckebach D. Le prolongement du PR dans le syndrome WPW E. La diminution du PR dans le syndrome WPW 67. Représentent des causes cardiaques de la fibrillation atriale les suivantes: (38) A. Les valvulopathies: surtout mitrales B. L HTA: la cause no. 1 seulement si accompagnée par l hypertrophie ventriculaire gauche C. Coronaropathies D. Hyperthyroïdisme, phéochromocytome, éthylisme aigu E. FiA idiopathique 68. Les variantes suivantes relatives aux indications des anticoagulants dans la fibrillation artérielle sont vraies: (40) A. CHADS 2: AVK avec INR entre 2 et 3 B. CHADS=1: AVK avec INR entre 1 et 2 ou Aspirine 250 mg/j en cas de risque hémorragique ou traitement avec AVK dans le patient noncompliant C. CHADS=0: Aspirine 250mg/j ou rien D. Dans peu de temps, on remplacera les AVK par de nouveaux antithrombotiques ne nécessitant pas le contrôle de l INR (Dabigatran) E. L anticoagulation est toujours continuée pendant un mois après la conversion 69. Le score CHADS inclut: (39) A. Âge 75 ans B. Diabète C. Hypotension D. Cardiomégalie E. AVC 70. Parmi les complications de la fibrillation atriale on compte: (39) A. L insuffisance cardiaque B. Récidives: rares C. La maladie arythmique atriale: l hyperexcitabilité associée à la bradycardie D. Complications iatrogènes E. AVC ischémique 71. Ce sont des affirmations FAUSSES relatives aux modalités de baisse de la fréquence cardiaque dans la fibrillation atriale: (39) A. L objectif est une fréquence cardiaque 80 au repos et 110 à l effort B. L objectif est une fréquence cardiaque 60 au repos et 100 à l effort C. En cas d urgence on recourt aux bêtabloquants D. À la distance des bêtabloquants ou des digitaliques orientés selon la fonction systolique E. On réalise la baisse de la fréquence cardiaque à l aide des anticoagulants 17

72. Les affirmations suivantes relatives au bloc trifasciculaire sont vraies: (43) A. Peut avoir une étiologie dégénérative ou il peut apparaître sur le fond d une cardiopathie avancée B. Associe BBD + HBAG ou BBD + HBPG à un BAV 1 ou 2 C. La conduite à suivre dans la plupart des cas - implanter un stimulateur cardiaque D. Associe BBG + BBD ou BBD + HBPG/HBAG à un BAV 1 ou 2 E. Représente un trouble de conduction atrioventriculaire 73. Les suivantes représentent des étiologies des blocs atrioventriculaires: (42) A. La syncope vasovagale B. L hypokaliémie C. Congénitale (l absence de la connexion entre le nœud atrioventriculaire et le fascicule de His) D. Le syndrome coronarien aigu E. Iatrogène: les digitaliques, les bêtabloquants, les sartans 74. Le bloc atrioventriculaire de premier degré (BAV 1) se caractérise par: (41) A. Le prolongement de l intervalle PR au-dessus de 200 ms sans ondes P bloquées B. Le ralentissement de la conduction à tout étage (nodal, hissien, infrahissienn) C. Le BAV 1 est souvent symptomatique D. Un BAV 1 peut traduire un ralentissement nodal bénin aussi bien qu un bloc distal évoluant vers BAV3 E. Occasionnellement des ondes P bloquées apparaissent 75. Le bloc de branche droite est évident sur l électrocardiogramme par les signes suivants A L EXCEPTION DE : (42) A. Retard de l apparition de la déflexion intrinsécoïde >50 ms B. Aspect S1Q3 C. Anomalies de repolarisation en V2, V3, V4 (sur-dénivellation ST et ondes T positives) D. La disparition de l onde Q en DI, avl, V5, V6 E. L axe QRS est toujours dévié vers la droite 76. Ce sont des troubles de conduction intraventriculaire les suivants: (43) A. Le bloc de branche droit B. Le bloc de branche gauche C. L hémibloc antérosupérieur gauche D. L hémibloc postéroinférieur gauche E. BAV tip 3 77. L HTA «de la blouse blanche» est définie par: (52) A. MAPA au domicile <125/80 mmhg B. Automesurée <135/85 mmhg C. HTA au cabinet >160/100 mmhg D. Ne représente pas une HTA isolée E. Les variantes B et D sont correctes 78. On considère comme des facteurs de risque cardiovasculaire les suivants, A L EXCEPTION DE: (53) A. L âge >45 ans chez l homme et > 55 ans chez la femme B. Diabète, seulement si non-traité C. LDL> 1,60 g/l (4,1 mmol/l) HDL-cholestérol<0,40g/l (1 mmol/l) D. Arrêt de fumer depuis moins de 3 ans E. Existence d un syndrome métabolique 18

79. Ce sont des signes paracliniques de retentissement de l HTA les suivants: (53) A. L hypertrophie atriale gauche B. La protéinurie>300mg/24 ore C. L augmentation discrète de la créatinine et/ou de la clearance créatinine < 60 ml/min D. L épaisseur intime-moyenne > 0.9 mm ou plaque carotidienne E. Infarctus du myocarde 80. Les examens recommandés pour chercher une étiologie curable (HTA secondaire), afin de détecter les autres facteurs de risque cardio-vasculaire et de dépister une affection des organes cible sont les suivants, A L EXCEPTION DE: (54) A. L acide urique sérique B. Micro-albuminémie C. ECG à l effort D. Fond d œil si l HTA est sévère E. Kaliémie sans garrot 81. Lesquelles des affirmations suivantes représentent des conseils hygiéno-diététiques indiqués dans le traitement de l HTA essentielle: (54) A. Réduire la consommation de lipides non-saturés B. Diminuer l apport de sel C. Diminuer la consommation de l alcool et du thé D. Normaliser le poids en cas de surcharge volémique E. Dépister et traiter les autres facteurs de risque (sevrage tabagique, gestion du diabète, traitement de la dyslipidémie) 82. Le traitement médicamenteux recommandé de l HTA essentielle dans le sujet jeune peut se faire à l aide des médicaments suivants: (55) A. Bêtabloquants B. Diurétiques C. IEC D. Anticalciques E. Alpha-bloquants 83. L HTA secondaire iatrogène peut être induite par les médicaments suivants: (57) A. AINS B. Amphétamines C. Corticoïdes D. Estro-progestatifs E. Cocaïne 84. Lesquelles des affirmations suivantes sur le phéochromocytome sont FAUSSES: (56) A. Signes évocateurs: la triade céphalée-transpirationspolypnée avec flush cutané B. Traitement chirurgical sous captopril C. C est une tumeur à cellules chromaffines, maligne dans 90% des cas, qui secrète des catécholamines, de siège médulosurrénal dans 90% des cas D. Confirmation parfois difficile par le dosage des métanéphrines et des normétanéphrines urinaires par 24 h, si possible pendant une poussée de tension E. On effectue des explorations morphologiques par scanner ou IRM surrénal, scintigraphie à la MIBG 85. Ce sont des signes évocateurs pour les hyperaldostéronismes primaires les suivants: (56) A. L hyperkaliémie sévère B. L hypokaliémie sévère C. L alcalose métabolique D. La kaliurèse importante E. L acidose métabolique 86. La crise aigüe hypertensive est définie par: (57) A. Augmentation brutale de la pression artérielle au-dessus des valeurs régulières, en pratique, une TAs 180 mmhg et/ou 19

TAd 110 mmhg B. Augmentation brutale de la pression artérielle au-dessus des valeurs régulières, en pratique, une TAs 220 mmhg et/ou TAd 130 mmhg C. Apparaît chez un patient généralement normotensif (spontané ou sous l effet d un traitement antihypertensif) D. Augmentation brutale de la pression artérielle au-dessus des valeurs normales, en pratique, une TAs 180 mmhg et/ou TAd 110 E. Apparaît chez un patient dont les valeurs de l HTA sont en permanence élevées (HTA résistante) 87. Dans laquelle des situations suivantes on aura en vue le diagnostic d HTA secondaire (55): A. HTA chez le sujet 65 ans B. HTA chez le sujet jeune C. HTA résistante D. HTA maligne E. HTA avec apparition et aggravation rapides 88. Lesquelles des affirmations suivantes relatives au traitement médicamenteux de l HTA sont FAUSSES: (54) A. On commence le traitement en cas de persistance des valeurs élevées de la TA après 3-6 de suivi strict des règles hygiénodiététiques B. Si l on n obtient pas la TA cible dans au moins 15 jours, il faut quelquefois recourir à la bithérapie, la tri-thérapie, même la quadri-thérapie C. Les 5 classes thérapeutiques à utiliser de première intention sont : les diurétiques, les bêtabloquants, IEC, les inhibiteurs calciques et les antagonistes des récepteurs de l angiotensine III (IEC) D. Commence par monothérapie seule E. On utilisera de 2 nde intention l aliskiren, les alphabloquants et les antihypertensifs centraux 89. Le pouls paradoxal apparaît dans les affections suivantes: (59) A. Tamponnade B. Infarctus du ventricule droit C. Embolie pulmonaire sévère D. Coarctation d aorte E. Défaut septal interventriculaire 90. L ECG est difficilement interprétable ou non-interprétable dans les situations suivantes: (60) A. Si le patient est porteur d un stimulateur cardiaque B. Si le patient est sous sédation C. Si un bloc de branche gauche est présent D. Si le patient a une hypertrophie ventriculaire gauche majeure E. Si l on administre des digitaliques au patient ou s il présente aussi d autres troubles métaboliques (dyskaliémie) 91. Lesquelles des affirmations suivantes sur les douleurs «fonctionnelles» sont vraies: (63) A. Ne représentent pas un diagnostic d élimination B. Ce sont des précordialgies sousmammaires pongitives C. Sont fréquentes dans la jeune femme neurotonique D. Apparaissent chez les patients avec prolapsus valvulaire mitral E. Apparaissent chez les patients avec sténose mitrale 92. Les modifications de l ECG apparaissant dans l anévrisme du ventricule gauche sont les suivantes: (37) A. La sur-dénivellation ST discrète, fixe, non-évolutive 20

B. L onde Q n apparaît pas C. L onde T géante apparaît D. La sur-dénivellation ST corrigée par la trinitrine E. L onde Q apparaît le plus souvent en V2V3V4 93. Le déséquilibre du rapport apport/consommation d oxygène du myocarde (MVO2) dépend de: (64) A. Le niveau de stress B. La médication C. La fréquence cardiaque D. La tension pariétale du myocarde E. Le sexe du patient 94. Lesquelles des pathologies suivantes représentent des contreindications des tests d ischémie: (65) A. L insuffisance cardiaque sévère B. Infarctus du myocarde datant de moins de 5 jours C. La cardiomyopathie obstructive symptomatique D. Troubles de rythme atrial E. La sténose aortique étroite symptomatique 95. Dans laquelle des dérivations suivantes apparaissent des modifications en cas d infarctus antérieur étendu: (69) A. V1, V2, V3 B. V7, V8, V9 C. DI, avl D. V4, V5, V6 E. V3R, V4R, VE 96. Lesquelles des variantes suivantes concernant l augmentation du CPK-MB sont vraies: (69) A. Se positive toutes les 2 heures B. Le pic à 12-24 heures C. Se normalise au 2 ème jour D. Se normalise au 3 ème jour E. Se positive toutes les 12 heures 97. Sur les indications du traitement à bêtabloquants dans le syndrome coronarien aigu avec sur-dénivellation permanente du segment ST les affirmations suivantes sont vraies : (70) A. Le traitement est indiqué si le patient présente une HTA sévère B. Le traitement est contre-indiqué en cas d infarctus du ventricule droit C. Le traitement est indiqué en cas d infarctus inférieur D. Le traitement est contre-indiqué dans le cas du choc cardiogénique E. On n administre pas des bêtabloquants en cas de tachycardie ventriculaire soutenue 98. Conformément à la classification internationale de Killip, le stade II présuppose l existence des modifications suivantes: (71) A. Râles sibilants ne dépassant pas la moitié des champs pulmonaires B. Infarctus du myocarde sans complications C. Œdème pulmonaire D. Râles crépitants ne dépassant pas la moitié des champs pulmonaires E. Mortalité dans la phase aigüe: 30% 99. L infarctus du ventricule droit bénéficie des principes suivants de traitement: (71) A. Coronarographie d urgence en vue d une angioplastie B. On administre des substances inotropes C. On recommande d administrer des diurétiques D. On effectuera le remplissage vasculaire (colloïdes) E. On évitera les dérivés nitrés 100. Ce sont des complications précoces de l infarctus du myocarde: (71) 21

A. La mort subite par fibrillation ventriculaire, asystolie, bradycardie ou dissociation électromécanique B. Syndrome de Dressler C. Insuffisance mitrale par rupture ou dyskinésie de pilier D. Choc cardiogénique E. Anévrisme ventriculaire 101. Lesquelles des pathologies suivantes NE représentent PAS des étiologies rares de l anévrisme d aorte abdominale: (75) A. La dystrophie de la moyenne: la maladie de Marfan, Elher Danlos B. La maladie de Horton C. L athérosclérose D. La thrombangéite de Buerger E. La maladie de Takayasu 102. Parmi les complications de l anévrisme d aorte abdominale, le syndrome de fissuration se caractérise par les signes et les symptômes suivants : (76) A. Douleur abdominale spontanée, violente avec contracture abdominale B. Douleur abdominale accompagnée d hémorragie digestive supérieure C. Masse battante et douloureuse à la palpation, parfois avec augmentation du volume D. Collapse généralement modéré E. Collapse rapide mortel 103. Lesquelles des variantes suivantes représentent des indications de traitement curatif dans le cas d un patient avec anévrisme d aorte abdominale: (76) A. Anévrisme volumineux (diamètre supérieur ou égal à 5 cm) B. Anévrisme à évolution rapide (+1 cm dans un an) C. L anévrisme est symptomatique ou compliqué D. Anévrisme volumineux (diamètre supérieur ou égal à 1 cm) E. Anévrisme à évolution lente (+1 cm dans 2 ans) 104. L artérite diabétique présente les caractéristiques suivantes: (77) A. Est plus fréquente B. Est plus tardive C. Associe des troubles trophiques distaux D. Est plus diffuse E. N est pas influencée par la présence de l athérosclérose 105. Le diagnostic différentiel de l ACOMI en présence de la claudication intermittente se réalise par rapport aux affections suivantes: (78) A. Varices compliquées B. Coarctation d aorte C. Anévrisme artériel D. Canal lombaire étroit E. Dissection d aorte 106. Lesquelles des variantes suivantes NE constituent PAS des indications de traitement dans l ACOMI stade II: (80) A. Traitement antiagrégant plaquettaire + statines + IEC B. On initiera des procédures de rééducation de la marche C. En cas d amélioration on va effectuer un contrôle tous les 2 ans D. Revascularisation plus précoce en cas de lésion distale E. Administration de prostaglandines i.v. 107. L ischémie aigüe des membres par mécanisme embolique peut être provoquée par les pathologies suivantes: (81) A. La sténose mitrale B. Le myxome 22

C. La dissection aortique D. La cardiomyopathie obstructive E. L anévrisme artériel 108. Ce sont des signes neurologiques constituant un indicateur de sévérité dans l ischémie aigüe des membres les suivants : (82) A. L anesthésie B. Le déficit moteur C. L hypoesthésie D. L hyperesthésie E. Des troubles trophiques cutanés 109. Lesquels des éléments suivants orientent le diagnostic vers l ischémie aigüe des membres par thrombose athéromateuse: (82) A. L ischémie moins sévère B. L ischémie sévère franche C. Tous les autres pouls sont présents D. Début aigu E. Des images de thrombose sur les artères pathologiques 110. Du point de vue physiopathologique la gravité de l ischémie aigüe des membres dépend de : (81) A. L état du réseau artériel préexistant B. Ne dépend pas de la présence d une thrombose veineuse associée C. La quantité d ions de H+ libérée D. Le siège de l obstruction E. La vitesse d installation 111. Lesquelles des variantes suivantes représentent des mécanismes compensatoires au niveau périphérique qui apparaissent dans l insuffisance cardiaque chez l adulte: (84) A. L activation du système rénineangiotensine-aldostérone B. L activation de la sécrétion d endothéline C. L inactivation de la sécrétion de prostaglandines D. L activation de la sécrétion d arginine, de vasopressine E. La dilatation et l hypertrophie du ventricule gauche 112. Les effets négatifs, nuisibles, de l activation adrénergique comme mécanisme compensatoire dans l insuffisance cardiaque chez l adulte sont les suivants: (84) A. La tachycardie B. L augmentation de la précharge C. L effet arythmogène D. L augmentation de la postcharge E. L augmentation du travail cardiaque 113. Des endocrinopathies avec affection du myocarde qui produisent l insuffisance ventriculaire gauche par l altération de la fonction musculaire sont les suivantes : (85) A. Le syndrome de Conn B. Le phéochromocytome C. L acromégalie D. Le diabète E. Le syndrome de Cushing 114. L insuffisance cardiaque systolique à haut débit N apparaît PAS dans: (85) A. L anémie chronique B. La carence de la vitamine B6 C. La thyréotoxicose D. La fistule artério-veineuse congénitale ou acquise E. La communication interventriculaire congénitale ou acquise 115. Un patient avec insuffisance cardiaque systolique peut présenter lors de l auscultation cardiaque les signes suivants: (86) A. Tachycardie B. Signe de Carvalho C. Galop protosystolique D. Galop télésystolique 23

E. Bruit 2 accentué dans le foyer de la pulmonaire, prouvant une HTAP associée 116. La dyspnée est très probablement d origine cardiaque si: (87) A. BNP < 400pg/ml B. NT-proBNP>2000 pg/ml C. BNP > 400pg/ml D. NT-proBNP<2000 pg/ml E. NT-proBNP< 400pg/ml 117. Lesquelles des investigations suivantes sont effectuées de façon systématique pour le patient adulte avec insuffisance cardiaque systolique: (87) A. L hémoleucogramme B. Le dosage de l uricémie, de la calcémie et de la phosphorémie ne présentent pas d intérêt C. Sérologie VIH 1-2 si le sujet est jeune D. Bandelette urinaire E. Bilan hépatique complet 118. Ce sont des facteurs de décompensation de l insuffisance cardiaque systolique chez l adulte les suivants: (88) A. Le traitement bradycardisant ou inotrope négatif B. La poussée d hypertension C. La surinfection bronchique ou la pneumonie D. La présence des varices au niveau des membres supérieurs E. La consommation excessive de nicotine 119. Ce sont des facteurs de pronostic négatif biologiques de l insuffisance cardiaque systolique chez l adulte les suivants: (89) A. Le bas niveau de BNP B. L hyponatrémie C. L insuffisance rénale D. L hyperbilirubinémie E. La polyglobulie 120. Les bêtabloquants qui sont autorisés à être commercialisés dans l insuffisance cardiaque sont: (89) A. Bisoprolol B. Aténolol C. Propranolol D. Labétalol E. Carvédilol 121. Le traitement de l œdème pulmonaire aigu avec TAs < 100 mmhg se fait à l aide de: (92) A. Furosémide 1mg/kg iv répété, pour obtenir une diurèse d environ 2-3 l /24h B. Dérivés nitrés par voie intraveineuse C. Oxygénothérapie nasale D. Amines à l activité inotrope: la dobutamine E. Anticoagulation préventive ou efficace en fonction de la cardiopathie subjacente et des facteurs déclenchants 122. Constituent des indications d implantation d un défibrillateur implantable, comme modalité de traitement non-pharmacologique de l insuffisance cardiaque gauche systolique les suivants: (90) A. Arrêt cardiaque par FV ou TV sans cause aigue ou réversible B. Patient dans les classes NYHA III-IV sous traitement médical optimal qui présente une cardiopathie avec ventricule gauche dilaté (DTDVG>30mm/m 2 ) et FEVG 35%, dans le rythme sinusal et un QRS large ( 120ms) C. Les patients coronariens dans la classe NYHA II-III avec une FEVG 30% mesurée après au moins un mois depuis l infarctus ou à 3 mois après un geste de revascularisation (chirurgie ou angioplastie) 24

D. TV soutenue spontanée, mal tolérée, en l absence de l anomalie cardiaque pour laquelle un traitement médical ou une ablation sont impossibles ou ils n ont pas eu succès E. L apparition d une TV ou d une FV dans la phase aigüe d un SCA 123. Constituent des moyens d assistance circulatoire qu on peut utiliser pendant les poussées de choc cardiogénique, réfractaire au traitement pharmacologique, les suivants: (91) A. L implantation d un pacemaker tricaméral B. L assistance circulatoire externe biventriculaire C. Le cœur artificiel total D. La contrapulsation aortique E. La contrapulsation de la veine cave 124. Le patient avec insuffisance cardiaque diastolique peut présenter sur la radiographie thoracique les modifications suivantes: (91) A. Cardiomégalie (ICT> 0.7) B. Épanchements pleuraux C. Hypertrophies atriales et ventriculaires gauches souvent marquées D. La cardiomégalie est absente E. La surcharge pulmonaire n apparaît pas 125. En ce qui concerne l administration de digitaliques dans le traitement de l insuffisance cardiaque systolique les affirmations suivantes sont FAUSSES: (90) A. Améliore la mortalité B. Ne réduit pas le nombre d hospitalisations C. On la recommande en cas de fibrillation atriale permanente avec transmission ventriculaire lente D. N améliore pas la mortalité E. Réduit le nombre d hospitalisations 126. La transplantation cardiaque est contre-indiquée dans les situations suivantes: (91) A. Âge> 60-65 ans B. HTA précapillaire C. Existence de l athérosclérose D. Existence d un néoplasie E. État psychique compatible 127. Ce sont des facteurs de pronostic négatif cliniques de l insuffisance cardiaque systolique les suivants: (89) A. Prise de poids involontaire B. Cardiopathie ischémique C. Antécédents de mort subite ressuscitée D. Lipothymies, syncopes E. Le stade NYHA III/IV 128. Le traitement étiologique de l insuffisance cardiaque systolique se réfère à: (89) A. L administration de IEC B. La revascularisation en cas de coronaropathie C. Le remplacement valvulaire en cas de valvulopathie D. La vaccination antigrippale et antipneumococciques E. L implantation de pacemaker 129. Les affirmations suivantes relatives au traitement de l insuffisance cardiaque systolique avec des inhibiteurs de calcium sont vraies: (90) A. Ne modifie pas le pronostic B. Réduit la mortalité C. Réduit le nombre d hospitalisations D. On les recommande en tant qu antihypertensifs de première intention E. On les utilise en tant qu antihypertensifs si l HTA persiste après le traitement avec des diurétiques, des IEC et des bêtabloquants 25