Le GFE 17 «Hôtellerie Restauration Tourisme Loisirs Animation Sport»



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Le GFE 17 «Hôtellerie Restauration Tourisme Loisirs Animation Sport» Les données actualisées et premiers repérages statistiques des évolutions de la formation, de l emploi et sur le marché du travail

Dans le cadre de la préparation du Plan régional de développement des Formations professionnelles, le Conseil régional Poitou-Charentes a demandé la réactualisation des éléments présentés dans les cahiers des Groupes formation emploi (GFE). Ce travail participe à la réflexion générale autour des questions sur la relation emploi formation. Pour l ARFTLV, il s est agi de rassembler un ensemble de données par GFE, de les analyser puis, par un travail de comparaison entre les données de 2002 avec celles de 2007, de faire un premier repérage statistique des changements intervenus sur la formation, l emploi et le marché du travail. La temporalité de 4-5 ans semble être le «pas de temps minimal» permettant de faire apparaitre statistiquement des évolutions. Connaitre l emploi dans une entreprise, un secteur ou un GFE revient à repérer le plus finement possible un ensemble de caractéristiques permettant de décrire les actifs occupés et les emplois. Les critères les plus connus pour les salariés sont l âge, le genre et le niveau de formation. Quant aux emplois, ils se décrivent à partir d informations sur l entreprise, la catégorie socioprofessionnelle, la nature des contrats... Or la seule source rassemblant ces informations est le recensement général de la population de 1999. En attendant les résultats prévus pour mi 2009 et dans le but d estimer la situation au plus près de 2008, il apparait incontournable d appliquer des tendances repérées dans des études et de confronter l image obtenue à partir des statistiques régionales. Cette méthode de travail montre cependant des limites : il est impossible d avoir une lecture profession par profession. Toutefois, afin de compléter l approche statistique, l ARFTLV a repéré un ensemble de travaux et études, documents exploités sur la partie emploi. Les principales sources statistiques mobilisées sont : Les données de l Enquête emploi 2005 de l Insee ainsi que les nombreuses informations disponibles sur le site internet Les données des Assédic Limousin-Poitou-Charentes sur l emploi salarié ainsi que les résultats des l enquête BMO 2008 Les enquêtes de la DARES Les travaux du CEREQ Afin de compléter les statistiques, les commentaires s appuient également sur les résultats suivants : Le rapport du groupe «Prospective des métiers et qualifications», Les métiers en 2015, Centre d analyse stratégique Les travaux de l Observatoire du FAFIH pour l Hôtellerie restauration Les notes sectorielles de la mission OREF de l ARFTLV. Les cartes ont été réalisées par l IAAT.

I Chiffres clés Le GFE 17 (Groupe Formation Emploi) s organise autour des savoirs technologiques visant à accueillir, écouter et satisfaire les demandes du public liées aux notions de loisir et de plaisir. En Poitou-Charentes, selon les résultats du recensement de la population réalisé en 1999, les professions les plus représentées dans ce GFE sont : Les serveurs et commis de restaurants ou de cafés (34 %), Les animateurs socioculturels et de loisirs (13 %), Les patrons de petits restaurants et de cafés-restaurants (11 %), Les employés de l hôtellerie (8 %), Les moniteurs et éducateurs sportifs et les sportifs professionnels (7 %). Ce qui situe ce GFE au 10 ème rang en termes d actifs occupés : 3,4 % de la population active régionale. Les principaux secteurs d activité employant (en 1999) les 25 746 professionnels de ce GFE sont : Les hôtels et restaurants (64 %), Les activités récréatives, culturelles et sportives (7 %), La santé et l action sociale (7 %), Les activités associatives (6 %).

I.a. La formation professionnelle en 2008 et ses évolutions depuis 2002/2003

Etablissement Commune Formation proposée Effectif NIVEAU 2 UFR STAPS POITIERS LIC PRO ACTIVITES SPORTIVES TOURISME SPORTIF 24 NIVEAU 3 CFA CIPECMA CHATELAILLON-PLAGE 2BTS2 ANIMATION GESTION TOURISTIQUES LOCALES ALLEMANDS 42 IREO de Bressuire BRESSUIRE 2BTS2A SERVICES EN ESPACE RURAL 23 LEAP "Roc-fleuri" de Ruffec RUFFEC 2BTS2A SERVICES EN ESPACE RURAL 18 LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CORDOUAN ROYAN 2BTS2 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 27 LYCEE GEN.ET TECHNOL.PRIVE LES FEUILLANTS POITIERS 1BTS1 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 7 2BTS2 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 27 LYCEE POLYVALENT EMILE ROUX CONFOLENS 2BTS2 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 7 2BTS2 ANIMATION GESTION TOURISTIQUES LOCALES ESPAGNOLS 7 2BTS2 HOTEL.REST.OP_A:MERCATQ GEST.HOT. 42 LYCEE POLYVALENT HOTELIER LA ROCHELLE 2BTS2 HOTEL.REST.OP_B:ART CUL.TABL.SERV 51 CM_NIV MISE A NIVEAU STS HOTEL.RESTAUR. 36 LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT JOSEPH L'AMANDIER SAINT-YRIEIX-SUR-CHARENTE 2BTS2 HOTEL.REST.OP_B:ART CUL.TABL.SERV 13 CM_NIV MISE A NIVEAU STS HOTEL.RESTAUR. 17 NIVEAU 4 CFA CCI 16 L'ISLE-D'ESPAGNAC TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 7 CFA CCI 17 SAINTES TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 13 CFA CCI 86 POITIERS TERPRO RESTAURATION OPT SERVICE 25 TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 13 CFA CM 17 JONZAC JONZAC 2BP2 RESTAURANT 4 CFA CM 79 NIORT 2BP2 RESTAURANT 7 1ADBTN HOTELLERIE 20 LYCEE POLYVALENT HOTELIER LA ROCHELLE TERM TECHNO HOTELLERIE 80 TERPRO RESTAURATION EUROPEENNE 22 LYCEE POLYVALENT PRIVE FENELON LA ROCHELLE TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 9 LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT JOSEPH L'AMANDIER SAINT-YRIEIX-SUR-CHARENTE TERM TECHNO HOTELLERIE 8 TERPRO RESTAURATION 19 LYCEE PROFESSIONNEL DE L'ATLANTIQUE ROYAN TERPRO RESTAURATION 20 LYCEE PROFESSIONNEL HOTELIER POITIERS TERPRO RESTAURATION 23 LYCEE PROFESSIONNEL JEAN CAILLAUD RUELLE-SUR-TOUVRE TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 18 LYCEE PROFESSIONNEL LE DOLMEN POITIERS TERPRO SERV.ACC.ASSIST.CONSEIL EUROPEENN 2 TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 11 LYCEE PROFESSIONNEL LES TERRES ROUGES CIVRAY TERPRO RESTAURATION 5 TERPRO RESTAURATION OPTION CUISINE 5 LYCEE PROFESSIONNEL THOMAS JEAN MAIN NIORT TERPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 6 SA ATLANTIQUE ROYAN TERPRO RESTAURATION OPTION CUISINE 11 TERPRO RESTAURATION OPT SERVICE 8 NIVEAU 5 CFA CCI 16 L'ISLE-D'ESPAGNAC 2CAP2 RESTAURANT 8 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 31 2CAP2 RESTAURANT 18 CFA CCI 86 POITIERS 2CAP2 SERVICES EN BRASSERIE CAFE 14 MC SOMMELLERIE (MC5) 9 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 43 CFA CM16 CHASSENEUIL CHASSENEUIL-SUR-BONNIEURE 2CAP2 RESTAURANT 3 CFA CM16 COGNAC COGNAC 2CAP2 RESTAURANT 10 2CAP2 RESTAURANT 37 CFA CM 17 LA ROCHELLE 2CAP2 SERVICES EN BRASSERIE CAFE 12 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 33 CFA CM 17 JONZAC JONZAC 2CAP2 RESTAURANT 41 2CAP2 METIERS DU FOOTBALL 4 2CAP2 RESTAURANT 19 CFA CM 79 NIORT 2CAP2 SERVICES EN BRASSERIE CAFE 11 2CAP3 METIERS DU FOOTBALL 4 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 22 CFA CM 86 SAINT-BENOIT 2CAP2 AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 12 2CAP2 SERVICES HOTELIERS 4 ETAB.REGIONAL ENSEIGNT ADAPTE FRANCOISE DOLTO SAINT-AUBIN-LE-CLOUD 2CAP2E AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 6 LYCEE GEN.ET TECHNOL.PRIVE LES FEUILLANTS POITIERS MC TELEBILLETT. SERVICES VOYAG.(MC4) 7 2CAP2 RESTAURANT 9 LYCEE POLYVALENT HOTELIER LA ROCHELLE MC EMPLOYE BARMAN (MC5) 12 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 67 LYCEE POLYVALENT PRIVE FENELON LA ROCHELLE 2CAP2 AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 4 LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT JOSEPH L'AMANDIER SAINT-YRIEIX-SUR-CHARENTE MC SOMMELLERIE (MC5) 9 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 36 LYCEE POLYVALENT PRIVE ST JACQUES DE COMPOSTELLE POITIERS FCNIV5 DO334 FORM.PERS.RESTAU.MIN.DEFENS 15 LYCEE PROFESSIONNEL DE L'ATLANTIQUE ROYAN TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 41 LYCEE PROFESSIONNEL HOTELIER POITIERS TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 59 LYCEE PROFESSIONNEL LE DOLMEN POITIERS 2CAP2 AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 12 FCNIV5 DO334 FORM.PERS.RESTAU.MIN.DEFENS 15 LYCEE PROFESSIONNEL LES GRIPPEAUX PARTHENAY TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 21 LYCEE PROFESSIONNEL LES TERRES ROUGES CIVRAY 2CAP2 RESTAURANT 8 TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 23 LYCEE PROFESSIONNEL MARC GODRIE LOUDUN TERBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 39 MFR BOESSE BOESSE 2CAP2 RESTAURANT 5

Il y avait 1 400 élèves, apprentis et étudiants inscrits en 2007/2008 en dernière année de formation. Entre 2002/2003 et 2007/2008, les effectifs ont augmenté de 8 %. Evolution des effectifs en formation par voie scolaire ou apprentissage selon le niveau de formation entre 2003 et 2008 800 700 600 500 400 300 200 100 0 2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008 Niveau 5 Niveau 4 Niveau 3 Niveau 2 Apprentissage 308 340 73 124 15 56 Voie scolaire 411 383 238 212 228 261 20 24 Sources: Rectorat, DRAF, Région (2007/2008) La part des effectifs en formation de niveau V s est réduite au profit des formations de niveau III. Cependant, les formations de niveaux V restent encore majoritaires, représentant 51 % des effectifs en 2007/2008. La voie scolaire reste la voie de formation privilégiée dans ces formations (63 % des élèves), mais connait un certain recul par rapport à 2002 de 6 points. Le nombre de filles inscrites dans ces formations est important, elles représentent 57 % des effectifs tous niveaux confondus. Les formations de niveaux III semblent plus ouvertes aux femmes, en effet on dénombre 70 % de filles dans ces formations. Le département de la Charente-Maritime concentre près de la moitié des effectifs. Les établissements de ce département regroupent une part importante des effectifs en formation de niveau IV (56 %) et III (62 %). A l inverse, le département des Deux-Sèvres représente une faible part des effectifs en formation (9 %) et se concentre principalement sur les formations de niveau V. La formation de niveau II est uniquement dans le département de la Vienne. Près d'un élève sur deux est originaire d une autre zone d emploi que celle de l établissement. La mobilité des élèves est donc assez élevée et s est accrue depuis 2002. Cette mobilité est d autant plus importante que le niveau de la formation est élevé. En effet, 63 % des élèves suivant une formation de niveau II proviennent d une autre région.

Les évolutions de la carte Entre les années scolaires 2002/2003 et 2007/2008, la carte des formations a connu quelques évolutions. Les changements ont essentiellement porté sur les niveaux V et les niveaux IV avec notamment la transformation du CAP en un an agent polyvalent de la restauration qui est passé en deux ans et l'ouverture de nombreux Bacs Professionnels. Rentrée 2007/2008 Formation initiale sous statut scolaire MC (niv 4) Organisateur de réception Ouverture : +12 Lycée Professionnel Hôtelier, Poitiers Formation initiale par apprentissage CAP Services en Brasserie Café Ouverture : +15 CIFOP, L Isle d Espagnac Rentrée 2008/2009 (prévisions) Formation initiale sous statut scolaire PrePro Restauration Fermeture : -24 1 Bac Pro en 3 ans Restauration Ouverture : +24 BTS Hébergement Ouverture : +12 Bac Pro Restauration Fermeture : -24 1 Bac Pro en 3 ans Restauration Ouverture : +30 BEP Métiers de la restauration et de l hôtellerie Diminution : -24 2 Bac Pro en 3 ans Restauration Ouverture : +15 Bac Pro Restauration Fermeture : -15 1 Bac Pro en 3 ans restauration Ouverture : +18 Lycée Polyvalent Hôtelier, La Rochelle Lycée Professionnel Hôtelier, Poitiers Lycée Professionnel privé Saint Joseph l Amandier, Saint Yrieix Capacité d accueil Pour les formations sous statut scolaire Effectifs à la rentrée 2007 Charente Charente-Maritime Deux-Sèvres Vienne Poitou-Charentes Capacité d'accueil 2007 Effectifs à la rentrée 2007 Capacité d'accueil 2007 Effectifs à la rentrée 2007 Capacité d'accueil 2007 Effectifs à la rentrée 2007 Capacité d'accueil 2007 Effectifs à la rentrée 2007 1CAP2 AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 11 12 11 12 1CAP2E AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 8 8 8 8 1CAP2 RESTAURANT 10 12 12 12 22 24 SECBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 118 120 24 24 130 132 272 276 1ADBTN HOTELLERIE (BAC TECHNO) 20 24 20 24 PREPRO RESTAURATION 24 24 24 24 48 48 PREPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 15 18 15 15 30 33 1BTS2 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 30 30 30 30 1BTS2 HOTELLERIE RESTAURATION1E AN.COM 102 108 102 108 Ensemble du GFE 15 18 304 318 32 32 192 195 543 563 Capacité d'accueil 2007 Source: Rectorat - rentrée scolaire 2007/2008 A 20 places près, les formations professionnelles initiales sous statut scolaire sont complètes.

Orientation Insertion Taux de pression et taux d'attractivité Enseignement Public Spécialité, diplôme,niveau Taux de pression Attractivité par niveau CHARENTE- POITOU- CHARENTE DEUX-SEVRES VIENNE Niveau 5 Niveau 4 Niveau 3 MARITIME CHARENTES CAP EN 2 ANS 1CAP2 AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 167 167 4,0% 1CAP2E AGENT POLYVALENT DE RESTAURATION 238 238 3,8% 1CAP2 RESTAURANT 167 67 117 5,6% BEP SECBEP METIERS RESTAURATION HOTELLERIE 189 188 119 155 86,5% BAC PRO PREPRO RESTAURATION 238 208 223 63,7% PREPRO SERVIC.ACCUEIL ASSISTANCE CONSEIL 111 140 124 24,4% PREMIERE ADAPTATION 1ADBTN HOTELLERIE (BAC TECHNO) 83 83 11,9% BTS EN 2 ANS 1BTS2 HOTELLERIE RESTAURATION1E AN.COM 144 144 65,4% 1BTS2 ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALES 273 273 34,6% Total CAP EN 2 ANS 167 238 117 152 13,5% Total BEP 189 188 119 155 86,5% Total BAC PRO 111 238 182 183 88,1% Total PREMIERE ADAPTATION 83 83 11,9% Total BTS EN 2 ANS 172 172 100,0% Total Niveau 5 187 200 119 155 100,0% Total Niveau 4 111 160 182 160 100,0% Total Niveau 3 172 172 100,0% Total Toutes Formations 111 176 200 131 160 GFE N 17 Source: Rectorat, pour la rentrée 2007 / 2008 Taux de pression: (nombre de v oeux 1 dans la spécialité / capacité d'accueil dans la spécialité) * 100 Ce taux dépend de la demande ; il est directement lié au v olume de l'of f re de f ormation (capacité d'accueil) Taux d'attractiv ité: nombre de voeux 1 dans la spécialité / nombre total de v oeux 1 Ce taux dépend de la demande, il est indépendant du volume de l'off re de formation (capacité d'accueil) On constate que le niveau de sélectivité des formations par voie scolaire reflète la situation sur ce GFE. Il y a plus de vœux d orientation que de places disponibles dans des formations sous statut scolaire, en effet en Deux-Sèvres on compte le double de vœux d inscription par rapport au nombre de places disponibles. Ce sont les formations de niveaux III qui attirent principalement les jeunes, notamment le BTS animation, gestion touristique locales qui recueille près de 3 candidats pour 1 place offerte. Le même indicateur montre également un engouement important des jeunes pour le Bac Pro «restaurant» avec plus de 2 voeux pour une place, quel que soit le lieu de formation. Extrait de l enquête IVA 2007 - L insertion dans la vie active en Poitou-Charentes On peut regrouper spécialités et filières dans des «groupe formation emploi», ou GFE. Le GFE est un assembleur de nomenclatures qui identifie des proximités entre savoirs reçus en formation, savoirs mis en œuvre dans l emploi et savoirs échangés sur le marché du travail. Chaque GFE regroupe des professions, des métiers et des formations sous un même intitulé. La nomenclature GFE est utilisée dans l analyse régionale pour les grandes orientations du schéma des formations. C est aussi un des outils de pilotage de l offre de formation utilisés par l académie de Poitiers.

Dans l académie, 19 GFE sur les 24 existants sont représentés par des filières de formations. Parmi ceux-ci, certains présentent des effectifs très réduits de formés et de sortants. On distingue des GFE très féminisés, ou plus féminisés que les autres : il s agit en général des GFE appartenant au secteur des services. A l inverse, les GFE les plus masculins sont presque tous du secteur de la production. Deux exceptions notables, et opposées : - dans les services, le GFE «Transport, logistique, conduite, manutention, magasinage» qui compte 87% de garçons parmi les 134 sortants, et dont le taux d emploi est le plus élevé de tous les GFE ; - en production, le GFE «Textile, habillement, cuir», pour lequel 95 % des sortants sont des filles, et qui affiche le taux d emploi le plus faible. Le deuxième GFE en terme d insertion est le GFE du «Bâtiment : gros œuvre, génie civil, extraction» : 70 sortants dont 10 filles, et dont le taux d emploi a progressé de 2006 à 2007. L autre GFE dédié au bâtiment : «Bâtiment : équipement et finitions» comporte la même proportion de filles, un taux d emploi plus faible mais en progression depuis 2006. Les GFE pour lesquels le taux d emploi des sortants a progressé depuis 2006 sont : «Mécanique et automatismes», «Travail des métaux», «Transport, logistique, conduite, manutention, magasinage», et «Paramédical, travail social, soins personnels».

Résultat aux examens Réussite aux examens Diplôme Présents Reçus Taux de réussite CAP AGENT POLYVALENT DE RESTAURATI 75 71 95 % CAP AGT ACCUEIL CONDTE ROUT.TRP.VOYAG. ns ns ns CAP RESTAURANT 131 97 74 % CAP SERVICES EN BRASSERIE-CAFE 43 39 91 % BEP METIERS RESTAURATION HÔTELLERIE 407 346 85 % MC5 SOMMELLERIE 14 9 64 % MC5 EMPLOYE BARMAN 11 11 100 % MC4 TELEBILLETTERIE-SERVICES VOYAGES 16 12 75 % BACPRO RESTAURATION 110 98 89 % BTS HOTEL.RESTAUR.OP_A: GESTION HOTEL 49 40 82 % BTS HOTEL.RESTAUR.OP_B: ARTS CULINAIR 42 29 69 % BTS ANIMAT.GESTION TOURISTIQ. LOCALE 87 65 75 % GFE N 17 Source: Rectorat, Session 2007 Globalement, le taux de réussite aux examens est en augmentation sur ce GFE, il atteint plus de 83 % en 2007. Ce taux est néanmoins plus faible sur les formations de niveaux III (75 % de réussite).

La formation continue bénéficiant de financement sur fonds publics Il y avait en 2006 330 personnes en formation bénéficiant d un financement public. Les effectifs ont nettement baissé entre 2002 et 2006. Cette baisse est très sensible sur les formations de plus de 300 heures. PRF : 6 actions financées par le Conseil régional N.B : Les informations relatives au Programme régional des formations (hors Chèque individuel) présentées dans ce paragraphe portent sur les marchés engagés au cours de l année 2007. Le programme peut donc être pluriannuel. Agent polyvalent de restauration 4 actions 1 par département Taux de certification disponible que pour une action, en emploi autour de 40% sauf une action Taux d abandon élevé sur certaines actions Ternir compte de la saisonnalité des emplois Réceptionniste d hôtel bilingue 1 action en 17 (Royan) Taux de certification 50 %, en emploi autour de 40% BEESAN ou BPJEPS Activités aquatiques 1 action nouvelle à lancer suite suppression dispositif chèque sport et besoins de formation dans les piscines et centres nautiques de la région Nouveau dispositif BNSSA mis en place en septembre 2008 permettra de former des jeunes lycéens. Dans le domaine de l hôtellerie-restauration, il conviendra d apporter un regard attentif sur : les taux de prescription, les résultats en emploi et en certification

L offre de formation de l AFPA Intitulé de l action Niveau Centre Garçon ou serveur de restaurant V Rochefort Gouvernante en hôtellerie V Futuroscope Réceptionniste en hôtellerie IV Futuroscope La VAE Certification (passage en jury) Niveau Nombre GFE Garçon ou serveuse de restaurant V 1 17 Agent de restauration V 3 17 BPJEPS Activités AGFF IV 6 17 Réceptionniste en hôtellerie IV 17 BPJEPS Activités Physiques pour tous IV 0 17 BEES 1 Handball IV 1 17 BEES 1 Natation (BEESAN) IV 1 17 BPJEPS Animation sociale IV 1 17 BPJEPS Animation culturelle IV 2 17 BEES Hacumèse (Session nationale) IV 3 17 BEES 1 Football IV 3 17 BPJEPS Loisirs Tous Publics IV 3 17 BPJEPS Activités Equestres IV 4 17 BEATEP IV 6 17 BEES 1 Judo (Session nationale) IV 9 17 BEES 1 Tennis (Session nationale) IV 14 17 BEES 2 Tennis (Session nationale) II 5 17 Les valideurs sont la Direction de la jeunesse, des sports et Ministère du travail et de l emploi. 62 passages devant jury en 2007. BEATEP : Brevet d État d Animateur Technicien de l Éducation Populaire et de la jeunesse BPJEPS : Brevet professionnel - jeunesse - éducation - populaire du sport BPJEPS LPT : Brevet professionnel - jeunesse - éducation - populaire du sport LOISIRS TOUS PUBLICS

I.b. L emploi et ses évolutions Selon les résultats des estimations, le GFE 17 accueillerait en 2005 entre 19 et 20 000 actifs, soit une diminution de 8 % sur l ensemble de la période 1999-2005. Cette diminution est à l image nationale qui voit le nombre d actifs occupés dans ce GFE sur la même période de référence, diminuer de 7,7 %. Le nombre d actifs occupés diminue dans les secteurs de l hôtellerie restauration, le tourisme et l animation alors qu à l inverse il augmente dans l accueil et la gestion hôtellerie- restauration. Les professions du GFE 17 connaissent une élévation de la qualification des actifs. Les cadres et les professions intermédiaires de la fonction publique voient leurs effectifs augmenter (respectivement + 44 % et + 24 %). Cependant, les employés qualifiés restent largement majoritaires et concentrent prés de 46 % des actifs occupés en 2005. Les actifs disposant d un CAP/BEP représentent la part la plus importante, soit 36 % en 1999 des effectifs, en diminution en 2005 au niveau national. Les diplômés de l enseignement supérieur (bac + 2 et plus) sont quant à eux plus importants en 2005 qu en 1999, passant de 13,4 % en 1999 à près de 18 % en 2005. En 2005 plus d un actif sur deux, disposant d une ancienneté de moins d un an est titulaire d un niveau de qualification IV ou V. Le nombre de femmes dans le GFE est en très légère diminution sur la période 1999-2005 passant de 57,8 % de la population active occupée à 56,2 %. Secteurs d'activité ( NAF 60 ) Nombre d'établissements des secteurs d'activité clés Nombre total d'établissements dans la branche Répartition par taille Part des établissements de 0 salariés Part des établissements de 1 à 9 salariés Part des établissements de 10 à 49 salariés Part des établissements de 50 salariés et plus Part des établissements à effectifs inconnus Activités associatives 6702 72% 22 % 3 % 0% 2 % Activités récréatives, culturelles et sportives 7292 65% 29 % 2 % 0% 3 % Administration publique 3348 20% 42 % 13 % 3% 22 % Hôtels et restaurants 6978 34% 53 % 6 % 0% 7 % Santé et action sociale 10654 54% 25 % 7 % 2% 11 % GFE N 17 Source: INSEE, SIRENE - 31 Décembre 2006 Une majorité des entreprises des secteurs sont de petite taille.

Ce que disent les observatoires et centres d études Les Serveurs et commis de restaurants ou de cafés (34 %) Le CAP restaurant ou le BEP hôtellerie-restauration sont les diplômes de base pour travailler en salle. Mais on peut aussi débuter avec un niveau supérieur, bac pro restauration afin d augmenter ses chances d évoluer plus rapidement. FAFIH Certifications principales CAP et/ou BEP Restaurant CQP Serveur(se) de restaurant Titre professionnel du Ministère du Travail : Serveur(se) de restaurant L accès direct est possible aux personnes n ayant pas encore d expérience professionnelle. Les Animateurs socioculturels et de loisirs (13 %) Profession réglementée, prise en compte de certains diplômes fédéraux Création du BAPPAT (Brevet d Aptitude Professionnelle d Assistant Animateur Technicien de la Jeunesse et des Sports) de niveau V, BPJEPS de niveau IV Saisonnalité et turn-over important. BMO Recrutement de 673 personnes en 2008 Des emplois dans des secteurs d activité variés Les Patrons de petits restaurants et de cafés-restaurants (11 %) 37 % titulaire CAP/BEP, pas de débutant il faut disposer d expérience, recrutement de 26 000 personnes chaque année. CAS A l horizon 2015, suppressions nettes d emploi de 25 000 personnes. Les Employés de l hôtellerie (8 %) Personnes poly-compétentes

Connaissance en informatique, langue et hygiène Maîtrise des langues, rigueur et disponibilité sont les atouts essentiels BMO 2943 projets de recrutement dans la Région Poitou-Charentes Dont 663 à La Rochelle, 203 à Niort, 877 en Saintonge Maritime et 265 à Angoulême Certifications principales CAP «service hôtelier» CQP Stage qualifiant Les Moniteurs et éducateurs sportifs et les sportifs professionnels (7 %) Métier du sport en constante évolution, avec une diversification importante, renforcement de la polyvalence et reconversion des personnels encadrant Extrait de m intervention du représentant d l Observatoire du FAFIH, mars 2008, Commission «emploi et développement économique», CCREFP Poitou-Charentes Les besoins annuels de nouveaux professionnels 250 200 150 100 50 0 Cuisinier, Commis de cuisine Cuisine tradit. (autres emplois) Emplois spécifiques de collectivité Commis de restaurant, Serveur Garçon de restaurant, café-rest., brasserie Service des boissons Service / Distribution restauration de coll. Employé d'hôtellerie - Réception hôtelière Employé d'hôtellerie - Hall (autre) Employé d'hôtellerie - Etage traditionnel Employé d'hôtellerie - Etage (autre)

I.c. Le marché du travail et ses évolutions Offres et demandeurs d'emploi inscrits à l'anpe DEFM Catégories 1 et 6 Offres durables (CDI et CDD > 6 m ois) Offres tem poraires (CDD< 6 m ois) Offres occasionnelles (CDD< 1 m ois) Total des offres en 2007 Métiers (ROME) DEFM en Mars 2008 Personnel des services adm inistratifs 182 487 86 755 Agent d'accueil 766 28 % - 57 Personnel des services com m erciaux 5 5 Technicien/Technicienne de production du tourisme 21 43 % - 3 Personnel de l'hôtellerie 145 361 42 548 Employ é/employée d'étage 220 24 % 17 5 3 8 Employé/Employée du hall nd nd 159 202 6 367 Réceptionniste en établissement hôtelier 163 37 % 3 17 8 25 Gouvernant/Gouvernante en établissement hôtelier 13 15 % - 3 1 1 Concierge d'hôtel nd Part des m oins de 30 ans (en %) Evolution entre m ars 2007 et m ars 2008 13 1 14 Chef de réception 11 36 % - 1 16 6 1 23 Directeur/Directrice d'hébergement 75 11 % - 4 Exploitant/Exploitante d'hôtel 11 9 % 2 Personnel de la restauration 1 063 584 112 1 759 Employ é poly valent/employ ée polyv alente de restauration 334 42 % 2 1 014 1 186 281 2 481 Serv eur/serveuse en restauration 643 60 % - 60 3 2 5 Sommelier/Sommelière 6 33 % - 1 60 167 6 233 Barman/Barmaid 158 46 % - 18 37 12 5 54 Maître d'hôtel 48 13 % - 2 13 8 21 Responsable de restauration de collectivité 40 5 % 2 39 2 41 Directeur/Directrice de restaurant 42 2 % - 14 12 2 14 Exploitant/Exploitante de restaurant 37 16 % - 7 Personnel de café, bar-brasserie 106 105 9 220 Employ é/employée de caf é, bar-brasserie 144 47 % - 19 6 1 1 8 Exploitant/Exploitante de café, bar-brasserie 33 12 % - 28 Professionnels du spectacle 13 8 2 23 Employ é/employée des jeux 8 63 % nd 1 4 5 Exploitant/Exploitante d'équipement de loisirs et de sport 9-5 Professionnels de l'intervention sociale et culturelle 188 1 008 242 1 438 Animateur/Animatrice généraliste de loisirs 492 58 % 10 175 251 28 454 Animateur/Animatrice spécialiste d'activ ités culturelles et techniques 279 38 % 3 119 254 12 385 Animateur/Animatrice spécialiste d'activ ités sportives 319 43 % - 31 13 2 15 Prof essionnel/prof essionnelle d'activ ités sportives 39 44 % 9 Professionnels de l'inform ation et de la com munication 19 9 5 33 Traducteur/Traductrice, interprète 55 27 % - 17 Personnel d'accom pagnem ent du transport 20 36 25 81 Accompagnateur/Accompagnatrice tourisme 115 49 % 19 Personnel navigant commercial de l'aviation civ ile 17 47 % - 8 182 487 86 755 Personnel des serv ices administratif s 766 28 % - 57 5 5 Personnel des services commerciaux 21 43 % - 3 356 581 49 986 Personnel de l'hôtellerie 498 26 % 13 2 241 1 963 404 4 608 Personnel de la restauration 1 308 47 % - 98 112 106 10 228 Personnel de caf é, bar-brasserie 177 40 % - 47 14 12 2 28 Prof essionnels du spectacle 17 29 % 2 495 1 515 282 2 292 Prof essionnels de l'interv ention sociale et culturelle 1 129 48 % - 9 19 9 5 33 Prof essionnels de l'inf ormation et de la communication 55 27 % - 17 20 36 25 81 Personnel d'accompagnement du transport 132 48 % 11 3 444 4 709 863 9 016 Total offres et demandeurs d'emploi 4 103 41 % - 205 Source : DRTEFP - Année civile 2007 et mars 2008 En 2008, 4 103 personnes sont inscrites comme demandeur d emploi dans un des métiers du GFE 17, ce qui représente une diminution de 18 % par rapport à 2004. Une demande d emploi jeune et féminisée La part des jeunes de moins de 30 ans parmi ces demandeurs d emploi est de 41 % en 2008, contre 42 % en 2004. C est dans les métiers suivant que la part des jeunes demandeurs d emploi est la plus importante : Serveur / serveuse en restauration (60 %) Animateur /animatrice généraliste de loisirs (58 %) Accompagnateur / accompagnatrice du tourisme (49 %) La part des plus de 50 ans a augmenté faiblement, passant de 10,7 à 12,4 %. On les retrouve principalement dans les métiers des services administratifs, de l'hôtellerie et du spectacle. A l inverse ils sont pau nombreux à rechercher un emploi dans la restauration.

La part des femmes demandeurs d emploi est très importante (plus de 66 %), elles se concentrent majoritairement dans certains domaines professionnels : Personnel des services administratifs (90 % sont des demandeurs d emploi sont des femmes), Personnel des services commerciaux (90 %), Personnel de l hôtellerie (80 %).

Le niveau de formation des demandeurs d'emploi Niveau de formation des demandeurs d'emploi selon l'âge 46 ans et plus IV : Bac-BTN-BT-BP Vbis et VI 25 à 45 ans III : Bac+2 Moins de 25 ans V : BEPC-BEP-CAP 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Moins de 25 ans 25 à 45 ans 46 ans et plus Vbis et VI 9,5 % 9,2 % 23,8 % V : BEPC-BEP-CAP 45,3 % 39,5 % 40,8 % IV : Bac-BTN-BT-BP 34,9 % 27,1 % 20,9 % III : Bac+2 6,4 % 13,3 % 8,2 % I-II : Bac+3 ou bac+4 3,9 % 10,9 % 6,3 % Source: DRTEFP au 31 mars 2008 Les demandeurs d emploi sont qualifiés pour 41 % d'entre eux au niveau V (CAP/BEP). Elévation cependant des niveaux de qualification ces dernières années notamment dans la classe d âge des 25 à 45 ans. En effet, un demandeur sur 4 est qualifié au niveau III et plus dans cette tranche d'âge.

L offre d emploi L ANPE a enregistré, en 2007, 9 016 offres d emploi pour des postes du GFE, soit une augmentation de 16,6 % du nombre d offres par rapport à 2003. Cette hausse est plus rapide que sur l'ensemble des GFE (+ 15 %). 51 % des offres concernent le domaine du personnel de la restauration et 25 % le domaine des professionnels de l intervention sociale et culturelle. La part des offres occasionnelles (CDD < 1 mois) a diminué, passant de 13,6 % en 2003 à 9,6 % en 2007. Cette baisse s'est faite au bénéfice des offres d'emploi durables (CDI et CDD > 6 mois) qui représentent en 2007 plus de 38 % des offres déposées.

Tension sur le marché du travail Les métiers pour lesquels l offre d emploi est plutôt peu satisfaite sont : Les employés polyvalents de la restauration, les employés des jeux. Les offres concernant les métiers de maître d hôtel, chef de réception, employé d étage, agent d accueil n ont pas de difficulté à être satisfaites. L analyse du graphe des métiers (DRANPE Poitou-Charentes) permet de préciser les difficultés apparentes. Une première lecture du graphe indique une bonne satisfaction de l offre d emploi déposée sur ces métiers. Il ne semble ainsi ne pas y avoir de difficulté apparente sur les métiers d employé polyvalent de la restauration, de réceptionniste d hôtel ou encore d animateur généraliste de loisirs. En revanche, l ANPE considère qu il faut élargir le champ de recherche d emploi pour les demandeurs positionnés sur les métiers d agent d accueil ou d employé d étages ainsi que sur le métier d animateur spécialisé en activités culturelles et techniques.

SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ARGOS A. CONTEXTE ET ENJEUX Une population active plutôt jeune en moyenne, mais dichotomique Ce GFE est celui dont la population active jeune est la plus importante. La part des moins de moins de 30 ans est considérable (40 %). Cependant, ce chiffre recouvre une dualité entre plusieurs professions. Certaines professions, sont, pour l essentiel, exercées par des jeunes. Ce sont les professions de : serveurs et commis de restaurant ou de café (58% de moins de 30 ans) ; agent et hôtesses d accompagnement (54 %) ; animateur socio-culturels et de loisir (49 %) ; moniteur et éducateur sportif, sportif professionnel (42 %) D autres professions sont exercées par des actifs plus âgés. C est le cas de l ensemble des professions regroupées sous l intitulé «commerçant «, c est-à-dire tous les patrons de café restaurant, hôtels 67 % d entre eux ont plus de 40 ans. A noter que ces derniers ne sont pas des salariés et peuvent créer eux-mêmes leur emploi. Des nombreuses professions soumises à des conditions d exercice difficiles Les professions soumises à des conditions d exercice difficiles sont, le plus souvent occupées par des jeunes. a) Horaires décalés La nature même des métiers exercés par les professionnels du GFE 17 (serveurs et commis de restaurants ou de cafés (34 %), animateurs socioculturels et de loisirs (13 %), patrons de petits restaurants et de cafés-restaurants (11 %), employés de l hôtellerie (8 %), moniteurs et éducateurs sportifs et les sportifs professionnels) induit une organisation du travail en décalage avec les autres actifs. Que ce soit à l échelle de la journée (horaire décalés), de la semaine (travail le weekend) ou sur l année (saisonnalité), ces actifs travaillent pendant les périodes de repos de la majorité des actifs. b) La prégnance de la saisonnalité Les professions regroupées dans ce groupe sont marquées par de fortes variations saisonnières d activité. En Poitou-Charentes, les problèmes de recrutement se concentrent pendant les pics d activités de l été. c) Statuts contrats précaires (CDD, temps partiels) Les contrats de courte durée, à temps partiel et les «emplois jeunes «sont nombreux dans ces professions. Ils participent à la précarisation d une partie des actifs et à la construction d une

image d emplois d attente mais qui offrent la possibilité d une première expérience Ce GFE est ouvert aux diplômés comme aux non diplômés (pour les professions non soumises à réglementation liée à la sécurité). Il joue un rôle d insertion professionnel indéniable en offrant à de nombreux jeunes actifs leur premier emploi que ce soit par des contrats en apprentissage, des contrats à durée déterminé ou indéterminé. Ces emplois ont donc une fonction sociale, dans la mesure où ils peuvent offrir une première expérience professionnelle à des jeunes, y compris à des jeunes peu ou pas diplômés. Une professionnalisation des actifs L évolution de la réglementation (par exemple renforçant la sécurité dans les métiers de l animation et du sport), nécessite de professionnaliser des personnels qui intervenaient parfois de manière bénévole, ou sans qualification particulières (animation ). Ces qualifications, identifiées par des agréments sont désormais nécessaires pour assurer certaines fonctions (responsabilité de groupe, encadrement d activités sportives ). Plus globalement, on assiste dans ce groupe professionnel à un mouvement de professionnalisation des acteurs. Le champ des «petits boulots «se restreint. Cette évolution correspond à la fois à une attente des patrons et des salariés, et sans doute aussi des clients. B. PISTES DE PROGRÈS Fidélisation des actifs La répartition par âge de la population active dans les professions du GFE est structurelle, et les actions qui pourront être conduites pour fidéliser les plus jeunes et éviter leur départ vers l âge de 30 ans ne pourront avoir des conséquences qu à la marge. Toutefois, certaines initiatives participant à une amélioration de l environnement d exercice des emplois, méritent d être soutenues. Elles pourraient participer à limiter ce flux. Le développement des groupements d employeurs qui permet de pérenniser des emplois en CDI, favorise les démarches de formation continue et les parcours de Valorisation des Acquis de l Expérience (VAE). Il peut concourir à la régression de la précarité en associant des activités diversifiées qui ont des contraintes temporelles différentes ; Un effort pourrait être porté sur l amélioration des conditions de logements des actifs embauchés pour des saisons estivales ; Les approches territoriales dans les espaces les plus fortement touchés par les activités saisonnières (littoral) visant à développer les compétences des populations résidentes pourraient également favoriser l activité de ces personnes et ainsi limiter les mobilités et les problèmes de logement ; La diffusion d information sur les droits des salariés en termes de formation continue et de VAE, ainsi qu un accompagnement personnalisé permettrait aux actifs d inscrire leur expérience professionnelle dans un parcours individuel et d envisager un déroulement de carrière motivant.

L accompagnement par la formation des réorientations professionnelles Les besoins de formation sont variables selon les professions et les moments d une carrière professionnelle. a) Formation initiale Les pistes de progrès concernant la formation initiale concernent essentiellement : Le renforcement de savoirs comportementaux (qualité de l accueil des clients, savoir gérer des situations inattendues ) et la maîtrise de langues étrangères. Notons que les compétences à renforcer participent de la culture générale des individus et seront facilement transférables dans d autres métiers, notamment en cas de reconversion. Le développement, la valorisation et l encadrement de l apprentissage. Ainsi il est nécessaire de travailler à l accueil dans l emploi et à reconnaître et valoriser le rôle du tuteur et/ou du maître d apprentissage. De plus, une attention particulière devrait s attacher à encadrer les pratiques dans le respect d une éthique revalorisant le statut de l apprenti en le reconnaissant comme étant en période de formation. Ces mesures pourraient participer à la réduction des taux de rupture de contrats d apprentissage. b) Formation continue La «rupture des 30 ans «, résultat, de la part des actifs, d un souhait de modifier les conditions d exercice de leur activité, nécessite souvent de se tourner vers un nouveau métier, valorisant leurs compétences leur expérience et leur maturité. C est ainsi que des serveurs et commis de restaurant s installent patrons de restaurant, que des moniteurs ou animateurs, dont les compétences en pédagogie et animation de groupe sont indéniables, choisissent l enseignement, la responsabilité d équipements sportifs ou de loisirs Les métiers choisis présentent l avantage de réduire la précarité et de proposer des conditions d exercice plus conciliables avec une vie de famille. Dans ces cas de réorientation, la formation professionnelle continue doit pouvoir accompagner les actifs dans l acquisition de compétences nouvelles et complémentaires. Développer le recours à la formation continue pourrait également se faire en amont du seuil critique des 30 ans, permettant à certains actifs d anticiper et préparer leur reconversion. Pour faciliter l accès à la formation continue, certains modes d organisation de la formation pourraient être soutenus, comme la formation ouverte à distance, qui, par des modules d autoformation, permet aux actifs de se former sans que l activité de l entreprise ne soit trop perturbée. La diffusion d information sur les bilans de compétences et un soutien au financement de ces actions pourraient aider certains professionnels à mieux cerner les possibilités d évolution dont ils disposent. L un des éléments identifié comme étant un obstacle au développement du recours à la formation continue est la lourdeur du montage financier des actions de formation. Plusieurs témoignages recueillis lors du groupe témoin expriment les difficultés rencontrées lorsque les publics relèvent de statuts ou fonds (OPCA) différents. Dans certains cas, ces difficultés hypothèquent le déroulement de la formation prévue.

Dans un contexte où les entreprises sont de petite taille, les professions peu structurées, et les domaines d activités (tourisme, sport, loisir, restauration, hôtellerie, animation) très inter dépendants, il pourrait être profitable d aider à la mise en place de plates-formes territoriales permettant de décloisonner les dispositifs. Ainsi, des démarches transversales, initiées par des acteurs du terrain, pourraient être soutenues par des professionnels qui viendraient en appui aux chefs d entreprises souhaitant mettre en œuvre des actions de formation. Les professionnels de ces plates-formes pourraient également accompagner des actifs en quête d informations et de conseils. L intérêt de ces plates-formes pourrait aller jusqu à l identification des compétences utilisées par les uns et les autres ainsi que des pistes de mutualisation ou de partage dans la mise en œuvre de ces mêmes compétences. En conséquence, certaines pistes de développement du type emplois partagés ou groupements d employeurs, pourraient être mises en exergue. c) La fidélisation des jeunes formés en Poitou-Charentes Pour les métiers de l animation, sujets à une réglementation (exigences de sécurité ) une attention particulière devrait porter sur la fidélisation des jeunes formés en Poitou-Charentes. En effet, on constate aujourd hui, que de nombreux jeunes formés quittent la région pour exercer leur profession dans des régions qu ils considèrent comme plus attractives. Là, les actions identifiées ci-dessus pour fidéliser les actifs, associées à un effort portant sur les salaires de ces personnels pourrait endiguer une partie des fuites observées. Notons que cette problématique freine parfois l essor d activités économique qui ne peuvent pas être développées en raison des contraintes réglementaires obligeant les professionnels à avoir des personnes formées pour la prise en charge de groupes et d activités. Faire évoluer la formation vers un système modulaire Pour faciliter les reconversions, une évolution du système de formation (initiale ou continue), vers un système de modules ou unités capitalisables permettrait de créer des passerelles entre les secteurs ou entre les métiers et faciliterait ainsi les parcours individuels. Cette organisation, déjà en place dans certains ministères (Ministère de l Agriculture, Ministère de la Jeunesse et des Sports et dans une certaine mesure, l Education Nationale ), présente les avantages suivants : Rendre plus lisibles les compétences acquises par chacun. La définition des diplômes repose sur l acquisition d un ensemble de compétences. Certaines personnes qui ne peuvent pas valider l ensemble des disciplines, pourraient cependant voir des modules validés ; Renforcer les spécialisations à partir d un corpus général de savoirs. Les individus pourraient se spécialiser, en validant des modules complémentaires à un tronc commun correspondant au «cœur de métier», et définir des parcours de formation individualisés en fonction des centres d intérêts, des opportunités, des projets de chacun. Faciliter les parcours de VAE. Dans un système modulaire, les individus souhaitant faire reconnaître leurs acquis, identifieraient plus facilement les modules nécessaires à la reconnaissance d un diplôme ou de compétences. Exploiter les opportunités de la VAE Les points de progrès du dispositif VAE résident à la fois dans l harmonisation des outils de repérage des expériences (passeport formation, relevé d acquis de l expérience, attestation d activité ) et dans la communication et l accompagnement des actifs. La diffusion de la VAE pourrait faciliter les évolutions de carrière a conditions que les expériences professionnelles, parfois courtes mais nombreuses, soient reconnues comme étant autant de situations professionnelles formatrices. Il apparaît que la VAE ait à la fois, un rôle de clarification des

compétences des individus, un rôle de précision des conditions de transférabilité desdites compétences et également un rôle d identification des besoins de formation complémentaires. Tous ces éléments sont bien susceptibles d apporter des éléments de réponse aux problématiques spécifiques des métiers couverts par le GFE 17. Accompagner les chefs d entreprises a) pour une meilleure gestion des ressources humaines Dans un contexte démographique peu favorable, les professionnels, qui ont actuellement largement recours à une population jeune, devront changer leurs pratiques de recrutement en investissant dans le travail de définition des besoins (compétences nécessaires) se donnant ainsi les moyens d élargir le spectre des candidats potentiels. b) et un recours plus large à la formation continue On constate(5) aujourd hui que 20 % des entreprises seulement ont recours à la formation continue pour le dirigeant ou ses salariés. Une sensibilisation sur les enjeux et apports de la formation en termes de qualité du service rendu devrait être menée. L effort devrait également permettre de valoriser le rôle de tutorat des jeunes formés, puisqu on constate que l encadrement des nouveaux formés est facteur d une meilleure intégration dans l entreprise et une amélioration de la qualité du travail. L accompagnement devrait aussi porter sur l ingénierie de formation qui permet à la fois de faire une analyse des besoins, de repérer les organismes susceptibles de dispenser la formation et de construire le montage financier. Une prise de conscience collective de la nécessité, pour un grand nombre de professionnels du GFE, de se reconvertir vers l âge de 30 ans, pourrait permettre de préparer ce changement bien en amont en incitant les chefs d entreprises à réfléchir avec leur salariés, aux projets professionnels envisageables. Des actions de formations seraient alors mises en place. Les branches professionnelles pourraient alors proposer des évolutions de carrière et des perspectives d évolutions (internes ou externes) aux actifs, ce qui les rendrait plus attractives et contribuerait à réduire les difficultés de recrutement. C. PISTES A APPROFONDIR Des zones d ombre subsistent aux frontières de ce diagnostic. Des études pourraient être menées pour : Mieux cerner les parcours et passerelles qui peuvent être repérés d un métier à l autre ou d un secteur d activité à un autre. Quantifier le nombre des actifs de ce GFE qui se réorientent professionnellement vers l âge de 30 ans? Décrire la façon dont les actifs en reconversion valorisent les compétences acquises. Identifier les principales difficultés rencontrées par les actifs en reconversion.

Résumé du Cahier du GFE 17 Formation La professionnalisation des métiers de la restauration et de l hôtellerie tout comme ceux du sport, de l animation et du tourisme est liée à une augmentation du degré d exigence des clients en matière de prise en charge et de sécurité. La maîtrise des langues étrangères et de l informatique est devenue nécessaire pour une meilleure qualité de service auprès de la clientèle. Ainsi, la mobilité des jeunes en formation est encouragée dans certains établissements notamment dans le cadre de programmes européens (léonardo da vinci ) et demande à être plus développée. En raison des conditions de travail que connaissent les actifs (horaires décalés, emplois saisonniers, contrats précaires, temps partiels ), les carrières sont souvent courtes, ce qui, ajouté aux difficultés de recrutements observés dans ces métiers, conduit les chefs d entreprises à mener des actions qui favorisent la fidélisation de leur main d œuvre (développement de groupements d employeurs, qualification du personnel..). Dans les cas de réorientation professionnelle, la formation continue doit pouvoir accompagner les actifs dans l acquisition de nouvelles compétences et l organisation des formations sur la base d unités capitalisables qui facilite les transitions professionnelles et/ou la validation des acquis répondent bien aux besoins de mobilité professionnelle des actifs. Le recours à la formation continue est peu développé, jugé complexe à mettre en place par les professionnels (difficultés pour le remplacement du personnel parti en formation, montages financiers des projets ). Un appui logistique par des acteurs de terrain pourrait appuyer les professionnels et les aider dans leurs démarches de mise en place de formations. Des dispositifs de formation à distance ou d autoformation pourraient être expérimentés. Demandeurs d emploi Certains métiers du GFE 17 (serveurs et commis de restaurants ou de café, employé de l hôtellerie ) sont accessibles sans qualification et sont souvent occupés par des étudiants lors des périodes estivales. Néanmoins, l évolution de la réglementation dans certaines professions (animateur socioculturel et de loisirs, moniteur et éducateur sportif ), conduit à une demande de qualification très précise ce qui écarte, pour ces métiers, le recours aux demandeurs d emploi sans qualification. Compte tenu des difficultés de recrutement, les professionnels de la restauration et de l hôtellerie utilisent parfois la méthode de recrutement par habileté. Le recrutement des personnes se fait moins sur leurs diplômes que sur leurs compétences et aptitudes. Souvent, les agents de l ANPE constatent que les employeurs définissent mal les profils de poste dont ils ont besoin et on constate qu un accompagnement par des professionnels permettrait de mieux cerner les besoins et d élargir les bases des recrutements. Accueil, Information, Orientation Les professionnels connaissent des difficultés de recrutement aigües sur le littoral. Cette situation est jugée préoccupante par les financeurs des formations qui investissent dans la région et constatent parfois que les jeunes diplômés partent exercer leur activité professionnelle dans d autres régions jugées plus attractives. Afin de palier à cette situation, des approches territoriales seraient sans doute à développer comme des formations de population résidentes en lien avec les activités économiques locales.

Le caractère saisonnier des activités pourrait être mis à profit pour former les professionnels en basse saison. Dans cet objectif et pour améliorer la qualité de l emploi, certaines collectivités ont mis en place des partenariats permettant d employer des personnels sur des périodes complémentaires. Ces actions posent néanmoins des problèmes de mobilité géographique pour les individus. L apprentissage Dans le domaine de l hôtellerie restauration, la voie de l apprentissage est très appréciée. Elle permet très souvent d obtenir une première expérience professionnelle sur le terrain. Néanmoins certains apprentis sont parfois perçus comme une main d œuvre peu chère et des dérives peuvent exister. Des ruptures de contrat au bout de six mois ne sont pas rares. En revanche, ceux qui terminent leur cursus n ont aucune difficulté dans leur insertion professionnelle. Pour améliorer la relation entre patron et apprenti, la branche professionnelle mène des réflexions sur l accueil des stagiaires et souhaite mettre en place une charte d engagement qualité au niveau régional pour les maîtres d apprentissage. Si certains professionnels du secteur déplorent le manque d apprentis, d autres au contraire indiquent que les employeurs potentiels se raréfient, quel que soit le contrat (apprentissage ou contrat de professionnalisation).