ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE

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1 Réalisé par l'observatoire Régional de la Santé d'auvergne M VENZAC, H-G ILLES, S MAQUINGHEN, Pr Y GLANDDIER ÉTAT DES LIEUX DES DROGUES ET DÉPENDANCES EN AUVERGNE Novembre 2011 Observatoire régional de la santé d'auvergne 58 allée du Pont de la Sarre CLERMONT-FERRAND Tél Fax Centre ressources Auvergne addictions Centre Médico-Psychologique B CHU Gabriel Montpied 58, rue Montalembert Clermont-Ferrand

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3 Ce travail a été effectué à la demande et avec le soutien financier du Centre ressources Auvergne addictions (CR2A). L Observatoire régional de la santé d Auvergne tient à remercier tous les acteurs qui ont bien voulu transmettre leurs données ou informations pour la réalisation de ce travail.

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5 Sommaire Introduction... 3 Offre et production... 5 Le Tabac... 7 L alcool Synthèse Consommation en population générale Contexte et méthode Le tabac L alcool Les drogues illicites La polyconsommation Les médicaments psychotropes (1) Les médicaments psychotropes (2) Synthèse Consommation chez les jeunes Le tabac L alcool Les drogues Les médicaments psychotropes Synthèse Conséquences sur la santé Le tabac L alcool Les drogues Synthèse Conséquences judiciaires Contexte et méthode L alcool

6 Les drogues Synthèse Recours aux soins et prise en charge Les dispositifs de prise en charge Recours aux soins Le tabac Activité des Csapa en Activité des consultations jeunes consommateurs en Activité des Caarud en Les traitements de substitution et la réduction des risques Synthèse Prévention Définitions et contexte Bilan des actions de prévention réalisées par les Anpaa Les actions de prévention de l Anpaa dans l Allier Les actions de prévention de l Anpaa du Cantal Les actions de prévention de l Anpaa Haute-Loire Les actions de prévention de l Anpaa Puy-de-Dôme Bilan des actions de prévention réalisées par l Ireps L activité de l antenne Allier de l Ireps sur la période L activité de l antenne Cantal de l Ireps sur la période L activité de l antenne Haute Loire de l Ireps sur la période L activité de l antenne Puy-de-Dôme de l Ireps sur la période Bibliographie Liste des sigles

7 Introduction Le Centre ressources Auvergne addictions (CR2A) est un lieu de ressources qui s intéresse à l ensemble des questions liées aux addictions, aux drogues licites comme illicites. Il est à disposition des chefs de projets et coordonateurs de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT), de l'ensemble des acteurs de la politique publique, des professionnels de la prévention, de la lutte contre le trafic, de l application de la loi, de la prise en charge sanitaire et sociale. Il est organisé autour de trois missions : l information, l observation et le soutien méthodologique. La mission observation du CR2A Auvergne a pour objectif d avoir une vision globale, structurée et multifactorielle des trois volets du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies et de leur mise en œuvre dans la région : prévention, soin, rappel à la loi. Cette mission repose sur la réalisation d un état des lieux régulier des consommations, des ressources locales et des actions menées sur le territoire en retraitant et en complétant les données disponibles collectées par les opérateurs nationaux, les observatoires locaux et les rapports et études existants. La spécificité de ce travail d observation réside dans la confrontation des sources qui apporte une certaine robustesse aux chiffres réputés fragiles sur ces thématiques. L Observatoire régional de la santé d Auvergne (Obresa) a donc été sollicité afin de dresser un état des lieux de la situation des drogues et de son évolution au plan régional et départemental, en rassemblant et valorisant les différentes sources d information disponibles. Cet état des lieux des connaissances disponibles à une période donnée a pour objectif de faire apparaître les particularités régionales, voire infrarégionales dès que possible, les forces et les faiblesses du territoire, les évolutions, afin d être un outil d aide à la décision pour les chefs de projet. Les indicateurs présentés dans cet état des lieux offrent une vision la plus large possible des problèmes d'addictions en abordant la question sous divers angles : offre et production, consommation, conséquences sanitaires, conséquences judiciaires, recours aux soins et prise en charge et prévention. 3

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9 Offre et production Offre et production Le Tabac... 7 Contexte... 7 Les débits de tabac... 8 La vente de tabac... 8 L alcool Contexte Synthèse

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11 Offre et production Le Tabac Contexte La France est le cinquième producteur européen de tabac brut et exporte dans une vingtaine de pays dans le monde (1). Ce sont neuf coopératives qui produisent, sur hectares, tonnes de tabac dont 98 % de variétés blondes et 2 % de tabac brun. Cette activité concerne planteurs et travailleurs saisonniers (1). Il existe une quarantaine de distributeurs des produits du tabac en France, le principal et le plus connu restant Altadis Distribution qui distribue les marques des plus grands cigarettiers (2). Les autres distributeurs sont généralement spécialisés dans la distribution de tabac à pipe ou de cigares. La vente au détail des produits du tabac est régulée par l administration des Douanes. Celle-ci est ainsi en situation de monopole concernant la vente au détail des produits du tabac, fondant son réseau sur les quelques débitants de tabac présents en France métropolitaine (2). Les ventes de cigarettes ont décliné en France, passant de 97,1 milliards d unités en 1991 à 54,8 en Cette baisse est principalement imputable aux fortes augmentations de prix de janvier et d octobre 2003 et de janvier 2004 consécutives aux hausses des taxes sur les produits du tabac. Depuis 2004, on assiste à une stagnation des ventes de cigarettes malgré trois augmentations de 6 % du prix du tabac (août 2007, novembre 2009 et novembre 2010). Toutefois, en réaction à ces augmentations, les ventes de scaferlatis (tabac traditionnel, à pipe, à rouler) ont augmenté (+9 % entre 2004 et 2010 pour le tabac à rouler), ce type de produit étant meilleur marché (2). Rappels législatifs (3) Face aux risques avérés que le tabac représente pour la santé, la promotion et la vente de tabac ainsi que sa consommation dans des lieux publics sont réglementées en France depuis une trentaine d'années. La première loi française contre le tabagisme a été adoptée le 9 juillet 1976 (loi Veil). Elle réglementait notamment la publicité et le parrainage des manifestations sportives. Par ailleurs, elle interdisait de fumer dans les lieux publics. La loi Évin du 10 janvier 1991 renforce le caractère restrictif de la loi de 1976, notamment en termes de santé publique. Elle interdit notamment de fumer dans les lieux à usage collectif sauf dans les emplacements réservés aux fumeurs de plus de 16 ans et mis à disposition à l'intérieur de l'enceinte des lieux public. Elle a également imposé l'affichage d'un nouvel avertissement sanitaire sur les emballages des paquets de cigarettes, sous la mention de "Nuit gravement à la santé". Enfin, la loi Évin a exclu le tabac de la liste de produits de consommation pris en compte dans l'indice des prix, ce qui a permis des augmentations régulières de son prix, mesure qui visait à contribuer à réduire la consommation de tabac. Depuis la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) adoptée le 21 juillet 2009, l'âge d'interdiction de vente de tabac est passé de 16 ans à 18 ans (article L du Code de la santé publique modifié). L'interdiction de vente ne concernait auparavant que les mineurs de moins de 16 ans (depuis la loi du 31 juillet 2003). Par ailleurs, depuis le 1 er février 2007, il est interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts accueillant du public ou qui constituent des lieux de travail, dans les établissements de santé, dans l'ensemble des transports en commun et dans toute l'enceinte des écoles, collèges et lycées publics et privés, ainsi que des établissements destinés à l'accueil, à la formation ou à l'hébergement des mineurs. Depuis le 1 er janvier 2008, il est interdit de fumer dans les débits permanents de boissons à consommer sur place, hôtels, restaurants, débits de tabac, casinos, cercles de jeux et discothèques, sauf aménagement éventuel, d'un emplacement réservé aux fumeurs. Depuis le 20 avril 2011, les paquets de cigarettes doivent obligatoirement comporter, en plus de l'avertissement textuel au recto (présent depuis le 1 er avril 2004), un message sanitaire de type "photographie couleur et texte" sur 40 % du verso, ainsi que le numéro court de la ligne Tabac Info Service. Cette mesure ne concernera les autres produits du tabac (tabac à rouler, cigares, cigarillos, etc.) qu'en avril

12 Pour habitants (tous âges) Offre et production Les débits de tabac En 2010, la région Auvergne compte 976 débits de tabac, soit 73 débits de tabac pour habitants. Le nombre de débits de tabac a diminué ces dernières années, passant de débits de tabac en 2008 à 976 en Cette baisse a été constatée dans tous les départements de la région. Le Cantal, avec 159 débits de tabac recensés en 2010, est le département de la région qui compte le nombre de débits de tabac par habitant le plus élevé. Nombre de débits de tabac pour habitants de 2008 à 2010 en Auvergne et dans les départements Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Sources : Direction régionale des douanes et des droits indirects (DRDDI), Insee Exploitation Obresa La vente de tabac Avec tonnes de tabac vendues en 2009 soit 899 grammes par habitant, la région Auvergne se classe 11 ème région française en termes de ventes de cigarettes. Cette part semble supérieure à celle enregistrée en France (860 grammes de tabac vendus par habitant). Seul le département de la Haute-Loire enregistre une part de cigarettes vendues (en grammes) par habitant inférieure à celle constatée en France. La Haute-Loire se classe d ailleurs parmi les départements français ayant la plus faible part de cigarettes vendues par habitant (71 ème rang). À l inverse, les départements de l Allier et du Cantal sont les départements de la région comptant le plus de cigarettes vendues (en grammes) par habitant en 2009 (respectivement 935 et 952 contre 794 dans la Haute-Loire et 905 dans le Puy-de-Dôme). Ces deux départements se classent respectivement au 29 ème et 24 ème rang des départements français. En termes d évolution, entre 2004 et 2007, les ventes de cigarettes ont légèrement diminué dans la région. Cette baisse s est accentuée entre 2007 et 2008 : en Auvergne comme en France, le nombre de cigarettes vendues (en grammes) par habitant a diminué, passant de 904 en 2007 à 876 en 2008 en Auvergne. Cette baisse fait sans doute suite à la hausse du prix du tabac de 6 % étant intervenue en août En 2009, quel que soit le territoire, le nombre de cigarettes vendues (en grammes) par habitant semble être reparti à la hausse (+2,6 % entre 2008 et 2009 en Auvergne et +2,0 % en France). 8

13 Par habitants (tous âges) Grammes par habitant (tous âges) Offre et production Cigarettes vendues (en grammes) par habitant de 2004 à 2009 en Auvergne et dans les départements Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France Sources : Altadis distribution, OFDT/Iliad, Insee Exploitation Obresa Avec kilos de tabacs roulés vendus en 2009 en Auvergne, soit 172 grammes par habitant, la région Auvergne se classe parmi les régions les plus vendeuses de ce type de produit (6 ème rang). La vente de tabac roulé par habitant (en grammes) est d ailleurs plus importante dans cette région qu en France (114 grammes par habitant). Comme pour la vente de cigarettes, le Cantal, avec 182 grammes de tabac à rouler vendus en 2009, se classe parmi les départements de France comptabilisant la quantité vendue par habitant la plus importante (20 ème rang des départements français). Contrairement aux cigarettes, les ventes de tabac à rouler ont légèrement régressé entre 2008 et 2009 (-0,3 % en Auvergne et -0,4 % en France). Il semble que les augmentations de prix de janvier et de novembre 2009, qui ont augmenté le prix moyen du tabac à rouler de près de 60 centimes, ont interrompu la hausse quasi continue des ventes de cette catégorie de produit (4). Ce résultat ne se vérifie pas dans l Allier et le Cantal qui enregistrent une augmentation continue de la vente de tabac à rouler depuis Tabac roulé (en grammes) vendu par habitant de 2007 à 2009 en Auvergne et dans les départements Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France Sources : Altadis distribution, OFDT/Iliad, Insee Exploitation Obresa 9

14 Offre et production L alcool Contexte En matière d alcool, en 2010, la France est, devant l Italie et l Espagne, le premier producteur mondial de vin (source : Viniflhor). Elle se situe au 5 ème rang européen pour la production de bière (source : Brasseurs de France) et au 3 ème rang européen pour les spiritueux (source : Fédération française des spiritueux) (5). Les quantités d'alcool vendues sur le territoire français ont beaucoup diminué depuis le début des années 1960, cette évolution étant très fortement liée à la baisse de la consommation de vin. Entre 2005 et 2009, les ventes continuent à être orientées à la baisse bien qu'à un rythme assez lent (6). La filière alcool est un secteur contribuant très fortement au solde du commerce extérieur : en 2007, 37 % du chiffre d affaires de la France est réalisée à l étranger. La France se place ainsi dans les premières positions des pays exportateurs de vin, de spiritueux et de bières (7). Sur le plan de l emploi, la production des vins, bières et spiritueux représente environ emplois directs et au total si on prend en compte la commercialisation de ces produits (1). Selon l Insee, le chiffre d affaires de la filière alcool française représentait 15,8 milliards d euros en 2007, dont 7,4 milliards d euros pour le secteur des vins, champagnes et mousseux, 4,8 milliards d euros pour les spiritueux (whisky, rhum ) et les eaux de vie naturelles (cognac, armagnac, etc.) et 2,7 milliards d euros pour la brasserie (5). Rappels législatifs (8) Pour des raisons fiscales et d ordre public, le commerce et la distribution d alcool sont réglementés depuis plusieurs siècles. À partir des années 60, le cadre juridique a été influencé par des considérations de santé publique. La vente et la consommation de boissons alcoolisées, soumises à autorisation, sont principalement réglementées par le Code de la santé publique et la loi du 10 janvier 1991 dite loi Évin. Jusqu'à la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) adoptée le 21 juillet 2009, la vente d'alcool était interdite aux mineurs de moins de 16 ans (ordonnance n du 07/01/1959 ; loi n du 05/07/1974). Depuis la loi HPST, l'ensemble des mineurs est concerné par cette interdiction, jusqu'à l'âge de 18 ans (art. 93 de la loi, article L modifié du Code de la santé publique). La loi Évin interdit toute propagande ou publicité en faveur des boissons alcoolisées supérieures à 1,2, sur les supports qui s'imposent à tous et notamment aux mineurs (télévision, cinéma). De plus, les messages publicitaires doivent indiquer obligatoirement que "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé", en exhortant le public à le "consommer avec modération". Dernièrement, la loi HPST a statué en faveur d'une autorisation de la publicité pour les boissons alcoolisées en ligne, sauf sur des "sites destinés à la jeunesse" (dont la définition n'est pas explicitée : cf. article 97 de la loi). La stratégie gouvernementale en matière de prise en charge de l'alcoolo-dépendance est définie par le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et la toxicomanie Les objectifs généraux affichés dans le Plan consistent à prévenir les "conduites d'alcoolisation massives" des jeunes et modifier les représentations par rapport a l'alcool. Pour répondre aux nouveaux modes d'alcoolisation des jeunes, la loi HPST sonne la fin des open-bars (entrées payantes, dans les discothèques par exemple, avec boissons à volonté) mais les dégustations "dans le cadre de fêtes et de foires traditionnelles déclarées" et autres "stages œnologiques" restent autorisées (article 94). Par ailleurs, la vente d'alcool dans les stations-services n'est pas totalement interdite mais elle est restreinte : auparavant permise entre 6 heures et 22 heures, elle ne l'est plus qu'entre 8 heures et 18 heures. Il est également strictement interdit de vendre des boissons alcooliques réfrigérées dans les points de vente de carburant (article 94). 10

15 Offre et production Synthèse En termes d offre de tabac, la région Auvergne et ses quatre départements ont connu une baisse de leur nombre de débits de tabac depuis 2008, ce dernier évoluant de en 2008 à 976 en En 2009, la région Auvergne se démarque par des quantités (en grammes) de cigarettes ainsi que de tabac à rouler vendues plus importantes que celles constatées en France. L évolution de ces ventes semble par contre similaire entre ces deux territoires. Concernant les cigarettes, leur vente a diminué entre 2004 et 2008 mais semble être repartie à la hausse en Concernant les ventes de tabac à rouler, après une hausse quasi continue ces dernières années, les ventes ont légèrement diminué entre 2008 et 2009 en Auvergne comme en France. Une différence est constatée concernant les ventes de tabac entre les départements de la région. Concernant les ventes de cigarettes, la Haute-Loire se démarque par une faible part de cigarettes vendues par habitant depuis 2004 par rapport à la France et aux autres départements de la région. À l inverse, les départements de l Allier et du Cantal se classent parmi les départements français ayant la part de cigarettes vendues par habitant la plus élevée. Concernant les ventes de tabac roulé, comme pour la vente de cigarettes, le Cantal, avec 182 grammes de tabac à rouler vendus en 2009, se classe parmi les départements de France comptabilisant la quantité vendue par habitant la plus élevée (20 ème rang des départements français). 11

16 Offre et production 12

17 Consommation en population générale Consommation en population générale Contexte et méthode Le tabac L alcool Les drogues illicites La polyconsommation Les médicaments psychotropes (1) Les médicaments psychotropes (2) Synthèse

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19 Consommation en population générale Contexte et méthode Les données présentées ici sont issues du Baromètre santé Le Baromètre santé a été réalisé pour la première fois au début des années 1990 par l Institut national de prévention et d éducation pour la santé (Inpes). Il est réalisé tous les cinq ans et aborde des thèmes variés liés à la santé (addiction, santé mentale, sexualité ). L objectif de cette étude est de décrire les principaux comportements, attitudes et perceptions liés à l état de santé de la population française. Répétées régulièrement, ces enquêtes permettent de suivre les évolutions des comportements de santé et d estimer l impact des politiques de santé et de prévention mises en œuvre. Depuis la fin des années 90, en lien avec la Fédération nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors), le Baromètre santé multithématique national s est décliné en région. Par la constitution d échantillons régionaux, ces déclinaisons permettent de mener des analyses au niveau régional. Cette année, pour la première fois, l Auvergne fait partie des régions ayant une extension régionale. Grâce au soutien financier de l Agence régionale de santé (ARS), un suréchantillon d individus âgés de 15 à 85 ans en Auvergne complète les individus habitant en Auvergne issus de l échantillon national. Les données présentées ici permettent de dresser un état des lieux en région quant à la consommation de tabac, d alcool et de drogues illicites chez les ans. Quel que soit le type d usage, le tabac et l alcool sont les substances psychoactives les plus consommées en France (9). Le tabac est largement expérimenté : en 2010, le nombre de fumeurs réguliers chez les ans est estimé à 13,4 millions en France métropolitaine (10). Le tabac est une substance psychoactive provoquant de lourdes conséquences en termes de santé publique. Il est responsable d environ décès par an (11). L alcool est consommé, au moins occasionnellement, par une très large majorité des Français : en 2010, d après l OFDT (10), 8,8 millions de Français sont des usagers réguliers d alcool et 5,0 millions des usagers quotidiens. L alcool est, plus ou moins directement, à l origine d un certain nombre de pathologies et peut être notamment la cause d accidents, de rixes ou de suicides. En 2007, le nombre de décès annuels attribuables à l alcool en France est évalué à (11). Le cannabis est le produit illicite le plus fréquemment consommé : l OFDT estime que 1,2 millions des ans en consomment régulièrement en France. Les autres drogues illicites sont expérimentées de manière beaucoup plus marginale (10). Le Baromètre est réalisé suivant un sondage aléatoire à deux degrés : le ménage puis l individu à interroger sont déterminés (12). Pour être éligible, la personne devait avoir entre 15 et 85 ans et parler français. L échantillon national comprend individus issus de l ensemble de la France métropolitaine. L échantillon régional est composé de individus. 15

20 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Consommation en population générale Le tabac Définitions Statut tabagique : Un fumeur régulier est une personne qui fume actuellement au moins une cigarette par jour. En deçà de ce niveau de consommation, les fumeurs actuels sont dits «occasionnels». Un ancien fumeur est un individu qui a déjà fumé occasionnellement ou quotidiennement (pendant plus ou moins 6 mois) au cours de sa vie et qui ne fume plus actuellement. Les individus qui ont juste essayé de fumer sont inclus dans la catégorie non fumeur. Nombre de cigarettes fumées : Pour calculer le nombre de cigarettes fumées en moyenne par jour, un système de conversion a été mis en place pour comptabiliser ensemble les différents produits du tabac : une cigarette roulée équivaut à une cigarette manufacturée, un cigarillo équivaut à deux cigarettes, un cigare équivaut à deux cigarettes et une pipe équivaut à cinq cigarettes. Test du mini Fagerström : La mesure de l intensité de la dépendance au tabac dans les enquêtes en population générale se fait couramment par le test du mini Fagerström (Oddoux et al., 2001). Celui-ci repose sur un score établi à partir des deux questions suivantes : "Combien de cigarettes fumez-vous par jour en moyenne?" et "Le matin, combien de temps après votre réveil fumez-vous votre première cigarette?". Près des trois quarts des ans en Auvergne ont déjà expérimenté le tabac 72 % des ans de la région ont déjà fumé du tabac au cours de leur vie. Cette proportion est plus importante chez les Expérimentation de tabac selon l âge et le sexe (n=1 458) 100 hommes (81 %) que chez les femmes 84,8 85,7 87,9 87,4 81,4 (65 %), notamment à partir de 45 ans. La 80 77,6 80,6 64,0 76,9 66,6 part des personnes ayant expérimenté le 73,1 70,5 tabac est plus élevée entre 26 et 54 ans. Une différence est également constatée 60 60,2 65,1 40 selon le groupe socioprofessionnel des 40,5 36,4 individus enquêtés : près des trois quarts 20 des cadres et professions intellectuelles supérieures, des professions 0 intermédiaires, des employés ou des ans ans ans ans ans ans ans ans ouvriers ont déjà fumé au cours de leur vie contre la moitié des agriculteurs. Hommes Femmes Les expérimentateurs de tabac ont fumé pour la première fois en moyenne à 16,6 ans, les hommes en moyenne plus tôt que les femmes (respectivement 16,2 ans contre 17,2 ans). 28 % des ans de la région déclarent fumer Près d un quart fument régulièrement (24 %) et 4 % occasionnellement. Trois individus sur dix sont des anciens fumeurs. Les hommes sont plus souvent des fumeurs réguliers (27 %) et des anciens fumeurs (37 %) que les femmes (respectivement 21 % et 23 %). La part de fumeurs réguliers est plus importante chez les ans : un peu plus de 40 % d entre eux déclarent fumer régulièrement. À partir de 45 ans, la part des anciens fumeurs est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes. La part de personnes ayant un tabagisme régulier semble varier selon le groupe socioprofessionnel des personnes interrogées : un tiers des ouvriers fument régulièrement contre plus de 20 % des artisans, commerçants, chefs d entreprise, des employés, des sans activité professionnelle ou des professions intermédiaires. 18 % des cadres et professions intellectuelles supérieures et 4 % des agriculteurs sont dans cette situation. Chez les ans, la part de fumeurs réguliers est moins élevée chez les étudiants que chez les travailleurs (respectivement 20 % et 47 %). 16

21 % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % % Statut tabagique chez les femmes selon l âge (n=835) ,9 1,7 10,9 66,5 30,9 45,9 37,1 15,4 4,7 31,8 8,7 7,8 16,9 20,8 41,2 38,7 41, ans ans ans ans ans ans ans ans Non fumeur Ancien fumeur Fumeur occasionnel Fumeur régulier 22,2 6,9 29,2 17,3 0,6 34,3 47,9 9,2 24,1 66,7 21,5 78,5 Statut tabagique chez les hommes selon l âge (n=619) ,6 6,9 8,7 72,8 51,8 48,4 8,4 2,8 37,0 7,3 18,2 36,8 7,8 29,9 21,9 20,8 2,0 1,1 49,7 51,4 26,1 25,5 26,4 26, ans ans ans ans ans ans ans ans Non fumeur Ancien fumeur Fumeur occasionnel Fumeur régulier 14,4 2,3 68,2 15,1 3,8 45,0 51,1 14 % des fumeurs réguliers ou anciens fumeurs réguliers ont commencé à fumer régulièrement avant 16 ans, un quart entre 16 et 17 ans et plus de 61 % à 18 ans ou plus. La cigarette est le produit le plus consommé par les fumeurs, suivi du tabac à rouler, des cigarillos, des cigares, des pipes et de la chicha. La part d hommes fumeurs consommant du tabac à rouler, des cigarillos des cigares et des pipes est plus importante que chez les femmes alors que ces dernières semblent fumer davantage des cigarettes. Plus des deux tiers des fumeurs réguliers déclarent fumer 10 cigarettes ou plus par jour en Auvergne En moyenne, les fumeurs déclarent fumer 11,4 cigarettes par jour, avec une différence selon le sexe : 12,8 pour les hommes contre 9,9 pour les femmes. Les fumeurs «intensifs», c est-à-dire déclarant consommer 10 cigarettes ou plus en moyenne par jour, représentent 68 % des fumeurs réguliers et 16 % de l ensemble des personnes interrogées. Les hommes fumeurs réguliers sont plus nombreux à déclarer consommer 10 cigarettes ou plus en moyenne par jour que les femmes (respectivement 75 % contre 59 %). La part de fumeurs réguliers déclarant fumer 10 cigarettes ou plus par jour varie de 42 % chez les ans à 87 % chez les ans. En Auvergne, plus de la moitié des fumeurs réguliers présente des signes de forte dépendance à la nicotine Le test du mini Fageström mesurant l intensité de la dépendance au tabac (cf définitions) montre que 55 % des fumeurs réguliers de la région présentent des signes de forte dépendance : 42 % une dépendance caractérisée moyenne et 13 % une dépendance caractérisée forte. Aucune différence significative n est constatée selon le sexe ou l âge. Plus les fumeurs réguliers ont expérimenté la cigarette à un âge précoce, plus ils semblent présenter des signes de forte dépendance à la nicotine : près des trois quarts des fumeurs réguliers ayant expérimenté le tabac avant 15 ans présentent ces signes contre 44 % des personnes ayant expérimenté le tabac à l âge de 18 ans ou plus. De même, 45 % des fumeurs réguliers présentant 17 Type de tabac consommé par les fumeurs selon le sexe (n=407) 37,5 19,0 Tabac à rouler 81,6 91,6 11,9 10,0 1,5 1,0 3,5 0,4 1,9 1,7 Cigarettes Cigarillos Cigares Pipes Chicha Hommes Femmes

22 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Consommation en population générale Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Source : Baromètre santé Auvergne 201ergne des signes de dépendance caractérisée forte ont fumé leur 1 ère cigarette avant 15 ans contre 32 % de ceux présentant des signes de dépendance caractérisée moyenne et 16 % de ceux ne présentant pas de signe de forte dépendance. Plus d un quart des fumeurs réguliers dépense entre 50 et 100 euros par mois pour leur consommation de tabac Cette consommation coûte plus de 100 euros par mois à 43 % des fumeurs réguliers. En moyenne, les fumeurs réguliers dépensent 95,4 euros par mois pour leur consommation de tabac. Présence de signe de forte dépendance chez les fumeurs réguliers selon l âge d expérimentation du tabac (n=324) ,6 12,5 Plus des deux tiers des fumeurs réguliers de la région ont déjà arrêté de fumer volontairement au moins une semaine Les arrêts manqués du tabagisme concernent 67 % des hommes et 70 % des femmes fumant régulièrement. La part de fumeurs réguliers ayant déjà arrêté de fumer volontairement au moins une semaine augmente progressivement avec l âge. À partir de 35 ans, plus des trois quarts des fumeurs réguliers ont déjà d arrêté de fumer pendant au moins une semaine. 45,6 Avant 14 ans 56,1 13,9 3,7 7,9 43,1 42,1 45,0 14,2 37,7 11,3 27,1 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans Après 18 ans Dépendance caractérisée moyenne Dépendance caractérisée forte Comparaisons avec le reste de la France Une expérimentation de tabac similaire en Auvergne et dans le reste de la France Quels que soient le sexe ou l âge, la part des ans ayant déjà fumé au cours de leur vie est similaire en Auvergne (72 %) et dans le reste de la France (74 %). Les individus de la région semblent par contre être plus nombreux à déclarer avoir fumé leur 1 ère cigarette à ans (35 %) et moins nombreux avant 14 ans (12 %) que ceux du reste de la France (respectivement 29 % et 16 %). Ce résultat se vérifie seulement chez les hommes Comparaison à la situation nationale Âge à la 1 ère cigarette (n=1 053 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) Une part d anciennes fumeuses moins élevée chez les femmes de la région Le statut tabagique des hommes enquêtés de la région semble similaire à celui constaté chez les hommes du reste de la France. Les parts de fumeurs réguliers, occasionnels ou d anciens fumeurs sont équivalentes en Auvergne et dans le reste de la France. Il en est de même pour les fumeurs «intensifs». Le scénario est un peu différent chez les femmes : les femmes de la région déclarent ainsi moins souvent être des anciennes fumeuses que les femmes du reste de la France (23 % contre 26 %). Concernant le tabagisme occasionnel, régulier ou intensif, les femmes de la région ont un profil similaire à celui des femmes du reste de la France ,7 15,7 Avant 14 ans 13,413,2 17,1 18,2 14,4 14,4 10,7 10,1 12,612,2 16,9 19,0 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans Après 18 ans Auvergne Reste de la France 18

23 Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Des signes de dépendance caractérisée forte à la nicotine plus faibles en Auvergne que dans le reste de la France Globalement, les fumeurs réguliers de ans de la région Auvergne présentent davantage de signes de dépendance caractérisée moyenne et moins souvent de signes de dépendance caractérisée forte que les fumeurs réguliers de ans du reste de la France. Ce résultat se vérifie quel que soit le sexe pour la dépendance caractérisée moyenne. Les fumeurs réguliers de la région âgés de 45 à 54 ans présentent également plus souvent des Comparaison à la situation nationale Présence de signes de forte dépendance chez les fumeurs réguliers (n=324 pour l Auvergne et n=6 961 pour le reste de la France) signes de dépendance caractérisée moyenne à la nicotine que ceux du reste de la France. Une part d arrêt manqué chez les fumeurs réguliers similaire en Auvergne et dans le reste de la France Quel que soit le sexe, la part des fumeurs réguliers de ans ayant déjà arrêté volontairement la cigarette pendant au moins une semaine est similaire entre la région et le reste de la France. Seuls les fumeurs réguliers âgés de 26 à 34 ans de la région ont moins souvent arrêté volontairement la cigarette pendant au moins une semaine que leurs homologues métropolitains (respectivement 58 % contre 69 %). 13,4 42,1 Auvergne Dépendance caractérisée moyenne 17,8 34,1 Reste de la France Dépendance caractérisée forte 19

24 % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale L alcool Définitions Types de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois : cette variable est obtenue à partir des fréquences de consommation par type d alcool. Un individu buvant 2 alcools quatre fois par semaine est compté comme buveur quotidien. Test Audit : mis au point par l Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1990, cet instrument simple permet de repérer les sujets ayant des problèmes d alcool : abus ou consommation excessive d une part, et dépendance d autre part. Ce test repère les individus buveurs excessifs à l aide d un score obtenu en sommant les réponses à 10 questions, qui abordent successivement la consommation d alcool (3 premières questions), puis la dépendance, les trous noirs et les conséquences sociales de l alcoolisation (7 questions suivantes). Test Audit-C 1 : ce test se résume aux 3 premières questions du test Audit. Il s agit de recueillir la fréquence des jours de consommation au cours des 12 derniers mois, le nombre de verres bus un jour typique de consommation et la fréquence de consommation d au moins six verres en une seule occasion (qui correspond au binge drinking anglo-saxon et repère les comportements d alcoolisation massive ponctuelle). Ce test ne vise pas à repérer la dépendance proprement dite : il décrit la consommation d alcool et non ses conséquences. Ce test repère 6 types de consommateurs : les «abstinents», les «buveurs sans risque occasionnels» (consomment un jour par semaine au maximum, boivent au total moins que les recommandations courantes (21 verres standards/semaine pour les hommes et 14 pour les femmes) et n ont jamais bu 6 verres ou plus en une occasion), les «buveurs sans risque réguliers» (consomment de 2 à 3 fois/semaine ou tous les jours, mais moins que les recommandations et n ont jamais bu 6 verres ou plus en une occasion), les «buveurs à risque ponctuels» (boivent moins que les recommandations mais absorbent parfois 6 verres ou plus en une occasion), les «buveurs à risque chronique» (boivent plus que les recommandations mais moins de 48 au total et boivent au moins 1 fois/semaine 6 verres ou plus en une occasion) et les «buveurs à risque de dépendance» (boivent plus de 48 verres/semaine ou boivent 6 verres ou plus en une occasion quotidiennement). Ivresses répétées : individus déclarant avoir été ivres au moins 3 fois au cours des 12 derniers mois. Ivresses régulières : individus déclarant avoir été ivres au moins 10 fois au cours des 12 derniers mois. 1 Beck F., Guilbert P., Gautier A. «Baromètre santé 2005». Édition Inpes, Une consommation d alcool plus fréquente chez les hommes que chez les femmes Plus de 9 Auvergnats de 15 à 85 ans sur 10 ont déjà bu de l alcool au cours de leur vie. Les hommes sont plus nombreux dans cette situation que les femmes (respectivement 97 % contre 92 %). La plupart des personnes enquêtées (86 % des 15 à 85 ans) ont bu de l alcool au cours de l année. Comme pour la consommation au cours de la vie, la consommation d alcool au cours de l année est un comportement plus souvent pratiqué par les hommes (91 % contre 82 % chez les femmes). Type de consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe (n=1 459) Le vin est l alcool le plus consommé au cours de l année (84 %), suivi des autres types d alcool (cidre, champagne, porto )(79 %), des alcools forts (64%) et de la bière (56 %). Les hommes déclarent davantage consommer du vin, de la bière ou des alcools forts que les femmes alors que ces dernières s orientent davantage vers d autres types d alcool (cidre, champagne, porto ). 15 % des ans de la région boivent de l alcool tous les jours 32 % des ans ont une consommation hebdomadaire et 39 % une consommation mensuelle ou moins. La consommation quotidienne ou hebdomadaire d alcool est un comportement plutôt ,7 42,6 28,5 9,2 10,3 22,3 49,5 17,8 Hommes Femmes Jamais Mensuel ou moins Hebdomadaire Quotidien 20

25 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Consommation en population générale Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % masculin. La consommation quotidienne d alcool augmente progressivement avec l âge. Inexistante chez les jeunes de ans, elle concerne 35 % des personnes âgées de 65 à 85 ans. La part de consommateurs hebdomadaires est plus importante chez les ans. Une consommation quotidienne d alcool semble plus souvent déclarée par les agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants ou chefs d entreprise et les ouvriers. La consommation hebdomadaire se rencontre davantage chez les cadres, les professions intermédiaires et les ouvriers que chez les employés et les personnes sans activité professionnelle. Les employés se caractérisent plutôt par une consommation mensuelle ou moins. Chez les ans, la consommation quotidienne d alcool est plus fréquente parmi ceux n ayant aucun diplôme (23 %) ou un diplôme inférieur au baccalauréat (21 %) par rapport à ceux ayant le baccalauréat ou un diplôme supérieur (10 %). À l inverse, la part de consommateurs hebdomadaires est plus élevée chez les personnes ayant le baccalauréat, un diplôme équivalent ou plus élevé (41 %) par rapport à ceux n ayant aucun diplôme (24 %) ou un diplôme d un niveau inférieur au baccalauréat (30 %). Enfin, la part de personnes âgées de 26 à 85 ans n ayant jamais bu d alcool au cours des 12 derniers mois est plus élevée chez les non diplômés (22 %). Une consommation massive ponctuelle d alcool qui n est pas rare Plus d un tiers des ans de la région ont bu six verres ou plus en une même occasion au cours des 12 derniers mois. 18 % ont eu un tel comportement moins d une fois par mois, 13 % une fois par mois, 4 % une fois par semaine et 0,4 % tous les jours ou presque. Une consommation massive ponctuelle d alcool est déclarée majoritairement par les hommes. La classe d âge des ans est la plus concernée. Ce comportement diminue Type de consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon l âge (n=1 459) 0 21,2 60,1 36,9 47,5 18,6 15,5 3,3 4,1 37,4 39,2 47,6 46,9 13,4 36,8 40,1 22,5 34,1 32,8 11,7 9,8 9,7 10, ans ans ans ans ans ans ans ans 31,1 25,9 26,0 17,0 Jamais Mensuel ou moins Hebdomadaire Quotidien Type de consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon la catégorie socioprofessionnelle (n=1 458) % Quotidien Hebdomadaire Mensuel ou Jamais moins Agriculteurs exploitants 23,3 30,9 26,6 19,2 Artisans, commerçants et chefs 25,0 32,5 31,9 10,5 d'entreprise Cadres et professions intellectuelles 14,4 39,5 38,9 7,1 sup. Professions intermédiaires 11,0 37,5 40,7 10,7 Employés 10,0 24,2 49,5 16,3 Ouvriers 19,2 33,7 33,3 13,8 Autres personnes sans activité professionnelle 12,6 17,5 29,5 40,4 Part des personnes déclarant boire six verres ou plus d alcool lors d une même occasion selon la fréquence et le sexe (n=1 459) Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne 0,9 7,1 21,0 22,3 Hommes Moins d'une fois par mois Une fois par semaine 0,5 6,3 14,4 Femmes Une fois par mois Tous les jours 40,5 14,5 20,1 24,9 21

26 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % ensuite avec l âge. La part de personnes ayant été dans cette situation une fois par semaine est plus importante chez les ans (16 % contre moins de 7 % pour les autres tranches d âge). Les ouvriers sont également plus concernés (46 %) que les employés (26 %), les cadres (33 %) ou les artisans (32 %). Les buveurs d alcool à risque nettement plus présents parmi les hommes Selon le test Audit-C 1 (version courte du test Audit complet) permettant de décrire la consommation d alcool, 29 % des ans de la région présentent une consommation «à risque ponctuel», 6 % «à risque chronique» et 0,7 % «à risque dépendant». Les buveurs à risque 2, dont les volumes d alcool ingérés excèdent les recommandations et risquent de mettre leur santé en danger à moyen ou à long terme, sont nettement plus présents chez les hommes (51 %) que chez les femmes (21 %). L usage à risque ponctuel est plus important chez les ans et diminue ensuite avec l âge, au profit notamment des buveurs sans risque régulier. Selon le test Audit complet 1 permettant de repérer l abus-dépendance alcoolique, 11 % des ans ont une consommation à risque et 2 % un risque de dépendance à l alcool. La part de consommateurs sans problème avec l alcool est plus élevée chez les plus âgés. De même, les ouvriers ont plus souvent une consommation problématique d alcool (20 %) que les employés (10 %) ou les cadres (10 %). Plus de la moitié des ans de la région ont été ivres au cours de leur vie Déclarer avoir été ivre au cours de sa vie est plus fréquent chez les hommes (76 %) que chez les femmes (31 %). L expérimentation de l ivresse concerne Répartition des types de buveurs selon le test Audit-C et l âge (n=1 459) ans ans ans ans ans ans ans ans Sans risque occasionnel À risque ponctuel Sans risque régulier À risque chronique ou dépendant Repérage de l abus-dépendance alcoolique selon le test Audit et le sexe (n=1 442) ,3 17,4 Hommes Consommation à risque 0,4 5,2 Femmes Risque de dépendance à l'alcool Âge lors de la 1 ère ivresse selon le sexe (n=723) 3,3 2,3 9,4 8,5 26,2 22,6 34,4 32,2 24,4 23,8 1, ,6 Avant 14 ans ans ans ans ans Après 25 ans Âge lors de la 1 ère ivresse Hommes Femmes 1 Voir l encadré définitions page À risque ponctuel, chronique ou dépendant. 22

27 % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % principalement les personnes âgées de 20 à 54 ans (65 %), les ouvriers (64 %), les cadres et professions intellectuelles supérieures (59 %) et les professions intermédiaires (59 %). Les ans ayant le baccalauréat ou équivalent (61 %) ou un diplôme d un niveau supérieur (63 %) sont également plus nombreux à avoir été ivres au cours de leur vie en comparaison des ans sans diplôme (46 %) ou avec un diplôme d un niveau inférieur au bac (50 %). Un tiers des ans ayant déjà été ivres l ont été pour la 1 ère fois entre 18 et 19 ans, un quart entre 16 et 17 ans et un quart entre 20 et 25 ans. 3 % ont été ivres pour la 1 ère fois avant 14 ans et 9 % entre 14 et 15 ans. Les hommes semblent avoir été ivres pour la 1 ère fois en moyenne plus tôt que les femmes. L ivresse au cours des 12 derniers mois est un comportement plutôt masculin 17 % des ans 3 de la région ont été ivres au cours des 12 derniers mois : 28 % des hommes contre 7 % des femmes. Chez les hommes, l ivresse est essentiellement déclarée par les ans et décroît ensuite fortement avec l âge. Les ivresses déclarées au cours de l année par les femmes concernent essentiellement les ans. Les ouvriers déclarent également plus fréquemment un tel comportement (26 %). 9 % des ans de la région ont eu des ivresses répétées et 3 % des ivresses régulières au cours des 12 derniers mois Les hommes déclarent plus souvent que les femmes des ivresses répétées 4 ou régulières 4 : respectivement 15 % contre 3 % pour les ivresses répétées et 4 % contre 0,8 % pour les ivresses régulières. Les ivresses répétées sont plus fréquentes chez les ans et Ivresses au cours des 12 derniers mois selon le sexe et l âge (parmi les moins de 76 ans n=1 347) Fréquence des ivresses au cours des 12 derniers mois selon le type de consommateurs d alcool (parmi les moins de 76 ans n=1 347) ,7 10,8 Fréquence des ivresses au cours des 12 derniers mois selon l âge (parmi les moins de 76 ans n=1 347) 10,2 8,0 51,0 27,8 2,5 3,5 Consommateurs quotidiens 7,0 49,9 10,7 5,5 13,0 13,1 1,5 9,0 0,5 3,9 0,3 1,1 0, ans ans ans ans ans ans ans Entre 3 et 9 ivresses 40,0 6,8 5,1 14,0 Consommateurs hebdomadaires 22,4 5,6 Entre 3 et 9 ivresses 10 ivresses ou plus 10 ivresses ou plus 2,2 3,5 2, ans ans ans ans ans ans ans Hommes Femmes 1,5 2,2 Consommateurs mensuels ou moins 3 Les questions concernant l ivresse au cours des 12 derniers mois ont été posées seulement aux personnes âgées de moins de 76 ans. 4 Voir l encadré définitions page

28 % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne diminuent ensuite progressivement avec l âge. La part des ivresses régulières diminue également avec l âge, passant de 10 % chez les ans à aucune ivresse régulière déclarée par les 65 ans ou plus. Les ivresses répétées et régulières sont plus fréquemment déclarées chez les consommateurs hebdomadaires d alcool que chez les consommateurs quotidiens ou mensuels. Les personnes à risque de dépendance à l alcool (test Audit complet) déclarent plus souvent des ivresses répétées (78 %) et régulières (40 %) que les consommateurs à risque (respectivement 41 % et 13 %), ces derniers déclarant eux-mêmes plus fréquemment de telles consommations que les consommateurs sans problème avec l alcool (2 % pour les ivresses répétées et 0,2 % pour les ivresses régulières). Comparaisons avec le reste de la France Une consommation hebdomadaire d alcool moins fréquente chez les femmes de la région que dans le reste de la France Les femmes de ans de la région Auvergne se distinguent par une consommation d alcool hebdomadaire moins fréquente que les femmes du reste de la France (28 % contre 22 % en Auvergne), tout comme la consommation d alcool au cours de leur vie. Les types de consommation d alcool sont similaires entre les hommes de la région et ceux du reste de la France. En région, la part des ans ayant déjà bu de l alcool au cours de leur vie est moins élevée que dans le reste de la France. La consommation hebdomadaire d alcool est également plus faible chez les ans de la région par rapport aux ans du reste de la France (respectivement 21 % contre 30 %). Une consommation massive ponctuelle d alcool plus fréquente chez les ans de la région Plus de 45 % des ans de la région déclarent avoir bu 6 verres ou plus d alcool en une même occasion au moins une fois au cours de l année contre 36 % des ans du reste de la France. À l inverse, la part des ans de la région déclarant au moins une fois une telle consommation au cours de l année est moins élevée que dans le reste de la France. Comparaison à la situation nationale Type de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois (n=1 459 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) ,9 12,6 32,1 35,4 39,3 37,9 13,7 14, ans ans ans ans ans ans ans ans Un usage à risque ponctuel d alcool Auvergne Reste de la France plus important chez les ans de la région 39 % des ans de la région présentent un usage à risque ponctuel contre 28 % des ans du reste de la France. L usage à risque chronique d alcool semble quant à lui moins fréquent dans la région (6 % contre 8 % dans le reste de la France), notamment chez les hommes (respectivement 10 % contre 13 %), Auvergne Reste de la France Jamais Mensuel ou moins Hebdomadaire Quotidien Comparaison à la situation nationale Part des personnes déclarant avoir bu au moins une fois au cours de l année six verres ou plus d alcool lors d une même occasion par âge (n=1 459 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) ,6 49,0 48,1 48,5 44,9 46,5 45,4 38,7 37,2 34,8 23,7 28,8 19,4 15,8 12,3 8,9 24

29 Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne les ans (respectivement 2 % contre 12 %), les ans (respectivement 6 % contre 10 %) et les ans (respectivement 1 % contre 7 %). À l inverse, les jeunes de ans de la région présentent une proportion d usage à risque chronique (18 %) plus importante que celle enregistrée chez les du reste du territoire (5 %). D après le test Audit, la consommation à risque d alcool est moins présente chez les femmes enquêtées dans la région (5 %) que dans le reste du territoire (7 %). Ce résultat se vérifie également chez les ans (respectivement 7 % contre 11 %). Comparaison à la situation nationale Fréquence des ivresses au cours des 12 derniers mois selon le sexe (parmi les moins de 76 ans) (n=1 347 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) L ivresse : un comportement plus 10 8 fréquent chez les hommes de la 6 5,4 région 4,5 3,6 4 3,0 L expérimentation de l ivresse est plus 2 0,8 1,0 importante chez les hommes de la 0 Ivresses répétées Ivresses régulières Ivresses répétées Ivresses régulières région : 76 % de ces derniers déclarent Homme Femme avoir été ivres au moins une fois au Auvergne Reste de la France cours de leur vie contre 69 % des hommes du reste du territoire national. De plus, les hommes de la région déclarent plus fréquemment des ivresses répétées (15 %) que ceux du reste de la France (13 %). Ce résultat est également constaté chez les ans : 11 % déclarent des ivresses répétées en Auvergne contre 6 % dans le reste de la France. La part des ivresses régulières chez les hommes semble comparable entre l Auvergne et le reste du territoire national. Les femmes de la région ont moins souvent déclaré des ivresses au cours de l année que celles du reste de la France (respectivement 7 % contre 11 %). Au niveau de l expérimentation de l ivresse et des ivresses répétées ou régulières au cours de l année, le comportement des femmes de la région paraît analogue à ce qui est constaté dans le reste de la France. 15,0 13,0 25

30 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Consommation en population générale Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Les drogues illicites 5 Définitions Proposition de cannabis : déclarer s être déjà vu proposer du cannabis, du haschisch, de la marijuana, de l herbe, un joint ou du shit. Accessibilité : difficulté ou facilité pour obtenir du cannabis en vingt-quatre heures. Usage récent de cannabis : déclarer avoir consommé du cannabis au cours des trente derniers jours. Usage régulier de cannabis : déclarer avoir consommé du cannabis dix fois ou plus au cours des trente derniers jours. L accessibilité au cannabis jugée plus facile par les hommes 37 % des ans de la région se sont déjà vus proposer du cannabis et 45 % pensent qu il serait assez facile, voire très facile, d en obtenir en 24 heures. Les hommes se sont plus souvent vus proposer du cannabis (44 % d entre eux contre 30 % des femmes) et pensent davantage que les femmes qu il serait très facile d en obtenir en 24 heures. Près des deux tiers des ans se sont vus proposer du cannabis, 54 % des ans, 50 % des ans et 46 % des ans. Après 45 ans, la part de personnes dans ce cas diminue fortement. La part de personnes jugeant qu il est assez facile ou très facile d obtenir du cannabis en 24 heures décroît progressivement avec l âge. Chez les ans, les personnes ayant le baccalauréat, un diplôme équivalent ou supérieur se sont plus souvent vus proposer du cannabis que les autres. Plus d un quart des ans de la région ont déjà fumé du cannabis au cours de leur vie L expérimentation du cannabis est plus pratiquée chez les hommes (33 %) : avec près des deux tiers ayant déjà fumé du cannabis, les hommes âgés de 26 à 34 ans sont les plus concernés. 20 % des femmes de ans de la région ont déjà fumé du cannabis au cours de leur vie. Parmi cellesci, ce sont les femmes âgées de 20 à 34 ans qui sont les plus concernées. Les professions intermédiaires ont plus souvent expérimenté le cannabis (34 %) que les agriculteurs (3 %) et les employés (22 %). De même, les ans ayant le baccalauréat ou un diplôme d un niveau supérieur ont plus souvent déjà fumé du cannabis (respectivement 38 % et 35 %) que les personnes non diplômées (14 %) ou avec Accessibilité au cannabis selon le sexe (parmi les moins de 65 ans n=1 128) 0,6 0,3 4,9 5,1 23,5 28,1 12,8 14,7 15,4 Hommes 12,2 26,8 12,3 13,6 29,7 Femmes Impossible Très difficile Assez difficile Assez facile Très facile NSP Ne veut pas dire Expérimentation du cannabis selon le sexe et l âge (parmi les moins de 65 ans n=1 128) ,7 18,8 52,3 34,9 64,5 32,5 43,1 24,2 13,6 15, ans ans ans ans ans ans Âge Hommes Femmes Âge lors de l expérimentation du cannabis (parmi les expérimentateurs de cannabis de moins de 65 ans n=280) 12,6 % 4,5 % 6,5 % 76,4 % Avant 15 ans 7,2 Entre 15 et 20 ans Entre 21 et 30 ans Après 30 ans 4,4 5 Les questions concernant les drogues illicites ont été posées seulement aux personnes âgées de moins de 65 ans. 26

31 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % un diplôme d un niveau inférieur au baccalauréat (17 %). Les trois quarts des ans de la région ayant déjà fumé du cannabis l ont fait pour la 1 ère fois entre 15 et 20 ans. Près de 7 % ont fumé du cannabis pour la 1 ère fois avant 15 ans. L âge moyen d expérimentation est de 19 ans. 6 % des Auvergnats âgés de 15 à 64 ans ont fumé du cannabis au cours des 12 derniers mois Les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir consommé du cannabis au cours de l année (respectivement 10 % contre 3 %). De même, les ans ont plus souvent fumé du cannabis au cours de l année que les ans, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Un usage régulier de cannabis plus fréquent chez les hommes 3 % des ans de la région ont fumé du cannabis au cours des 30 derniers jours. 2 % de ces derniers ont d ailleurs un usage régulier, c est-à-dire ont déclaré avoir consommé du cannabis dix fois ou plus au cours des 30 derniers jours. Les hommes ont plus souvent un usage régulier (3 %) que les femmes (0,4 %). Les personnes âgées de 15 à 34 ont davantage eu un usage récent de cannabis que celles âgées de 35 à 64 ans. Les ans ont à la fois un usage récent et un usage régulier important : parmi ceux qui ont fumé au cours des 30 derniers jours, 93 % ont un usage régulier. Un quart des ans consommateurs de cannabis ont déjà fumé presque tous les jours pendant au moins un mois La consommation quotidienne ou presque de cannabis durant au moins 30 jours a été déclarée par un tiers des ans ayant déjà fumé du cannabis. Un tel comportement a en moyenne eu lieu la 1 ère fois à 19,7 ans. Deux tiers des consommateurs de cannabis se sont vus offrir leur produit au cours des 12 derniers mois Un peu moins de la moitié en ont acheté et 6 % l ont cultivé. Les hommes sont plus souvent acheteurs que les femmes : 56 % des consommateurs en ont acheté au cours de l année contre 13 % des consommatrices. Consommation de cannabis au cours de l année selon le sexe et l âge (parmi les moins de 65 ans n=1 126) ,9 7,4 22,9 6,2 18,9 7,9 8,6 1,2 0,6 1, ans ans ans ans ans ans Âge Hommes Femmes Consommation de cannabis au cours du mois selon l âge Mode d approvisionnement de cannabis (parmi les consommateurs de cannabis au cours de l année de moins de 65 ans n=60) ,4 6,0 67,3 (parmi les moins de 65 ans n=1 125) 6,4 0,5 2,9 3,7 45,5 1,3 0,9 0,3 0, ans ans ans ans ans ans De 1 à 9 fois 10 fois ou plus offert acheté cultivé 6,2 1,2 0,3 0,0

32 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne 28 % des consommateurs de cannabis au cours de l année ont déjà fumé du cannabis avant midi (de temps en temps, assez souvent ou très souvent), 42 % ont déjà fumé lorsqu ils étaient seuls, 24 % ont déjà eu des problèmes de mémoire quand ils fumaient, 4 % ont déclaré avoir un proche qui leur a dit de réduire leur consommation, 7 % ont déjà essayé de réduire ou d arrêter leur consommation de cannabis sans y arriver et 0,6 % ont eu des problèmes à cause de leur consommation de cannabis. Les consommateurs ayant eu un usage récent de cannabis ont dépensé en moyenne 29 euros au cours du mois pour leur consommation. Aucun consommateur de cannabis enquêté en Auvergne n a demandé de l aide dans l année pour réduire sa consommation de cannabis. 2 % y ont pensé mais aucun ne l a fait. Les hommes plus expérimentateurs d autres drogues illicites (hors cannabis) que les femmes 8 % des ans de la région ont consommé d autres drogues illicites (hors cannabis) au cours de leur vie. Cela concerne 10 % des hommes et 6 % des femmes. Une différence est constatée selon l âge des personnes enquêtées : les ans ont plus souvent expérimenté d autres drogues illicites que les ans. Les consommateurs quotidiens ou hebdomadaires d alcool ont plus souvent expérimenté d autres drogues illicites (respectivement 10 % et 11 %) que les non consommateurs d alcool au cours de l année (2 %). Un quart des ans ayant déjà consommé du cannabis au cours de leur vie ont déjà expérimenté d autres drogues illicites. De plus, plus de la moitié (57 %) des consommateurs de cannabis au cours de l année ont déjà expérimenté d autres drogues illicites. Une consommation d autres drogues illicites (hors cannabis) au cours de l année qui reste marginale Les consommations d autres drogues illicites (hors cannabis) sont relativement rares : 2 % des ans en ont consommé au cours de l année. Cette consommation n est toutefois pas rare chez les fumeurs réguliers de cannabis : 41 % de ces derniers ont consommé une autre drogue illicite au cours de l année. Expérimentation d autres drogues illicites (hors cannabis) selon l âge et le sexe (parmi les moins de 65 ans n=1 128) ,9 7,4 16,8 11,3 20,5 6,9 10, ans ans ans ans ans ans Âge Hommes Femmes Expérimentation d autres substances psychoactives (hors tabac, alcool et cannabis) selon le sexe (parmi les moins de 65 ans n=1 128) % Hommes Femmes Ensemble Cocaïne 3,6 1,3 2,4 Poppers 4,8 3,0 3,9 Champignons hallucinogènes 3,8 1,3 2,6 Autres produits à inhaler 1,8 1,4 1,6 LSD 1,8 0,8 1,3 Héroïne 0,8 0,4 0,6 Subutex 0,4 0,2 0,3 Méthadone 0,2 0,0 0,1 Ecstasy 1,8 0,9 1,3 Consommation d autres substances psychoactives (hors tabac, alcool et cannabis) au cours de l année 7,7 4,1 (parmi les moins de 65 ans n=1 128) % Consommation au cours de l année Cocaïne 0,7 Poppers 1,0 Champignons hallucinogènes 0,1 Autres produits à inhaler 0,1 LSD 0,0 Héroïne 0,1 Subutex 0,1 Méthadone 0,0 Ecstasy 0,0 3,3 4,8 1,4 28

33 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale Les poppers : autre drogue (hors cannabis) la plus expérimentée par les ans Parmi l ensemble des produits, les poppers sont les plus consommés au cours de la vie. Après les poppers, les champignons hallucinogènes et la cocaïne sont les autres drogues les plus expérimentées par les personnes enquêtées. Les hommes ont plus souvent consommé au cours de leur vie de la cocaïne, des champignons hallucinogènes ou encore des poppers. 0,4 % des ans ont eu recours à l injection au cours de leur vie, pour la 1 ère fois en moyenne à 25 ans. Comparaisons avec le reste de la France Une proposition de cannabis moins répandue en Auvergne Ce résultat se vérifie quel que soit le sexe : 44 % des hommes et 30 % des femmes de la région se sont déjà vus proposés du cannabis contre 51 % des hommes et 35 % des femmes du reste de la France. Une part d expérimentateurs de cannabis plus faible dans la région 26 % des ans de la région ont déjà fumé du cannabis au cours de leur vie contre 32 % dans le reste de la France. L âge lors de l expérimentation du cannabis est similaire entre les consommateurs de la région et du reste de la France. Une consommation de cannabis au cours de l année et au cours du mois similaire en Auvergne et dans le reste de la France La part des ans ayant consommé du cannabis au cours de l année est équivalente en Auvergne (6 %) et dans le reste de la France (8 %). Les ans de la région ont également un usage récent et régulier de cannabis au cours des 30 derniers jours comparable à ce qui est constaté dans le reste de la France. Comparaison à la situation nationale Expérimentation du cannabis (parmi les moins de 65 ans) (n=1 128 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) Une part d expérimentateurs et de consommateurs au cours de l année d autres drogues illicites équivalentes en Auvergne et dans le reste de la France En Auvergne, les ans semblent avoir un profil de consommation d autres drogues illicites (hors cannabis) comparable aux ans du reste de la France : 8 % des ans ont expérimenté une autre Champignons hallucinogènes drogue illicite dans la région et 2 % en ont consommé au cours de l année contre respectivement 10 % et 2 % dans le reste de la France. Dans le reste de la France comme en Auvergne, les poppers, la cocaïne et les champignons hallucinogènes sont les produits les plus expérimentés Comparaison à la situation nationale Accessibilité au cannabis (parmi les moins de 65 ans) (n=1 128 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) Auvergne Reste de la France S est déjà vu proposer du cannabis (%) 37,3 43,1 Obtenir du cannabis en 24h ( %) Impossible à obtenir 22,5 21,5 Très difficile à obtenir 14,1 13,8 Assez difficile à obtenir 12,6 12,0 Assez facile à obtenir 27,4 26,1 Très facile à obtenir 17,9 23,3 NSP 5,0 3,2 Ne veut pas dire 0,4 0,2 32,7 Hommes 39,7 Auvergne 20,0 Reste de la France Femmes Comparaison à la situation nationale Expérimentation d autres drogues illicites (hors cannabis) selon le produit (parmi les moins de 65 ans) (n=1 128 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) 25,0 % Auvergne Reste de la France Cocaïne 2,4 3,6 Poppers 3,9 5,2 2,6 3,1 LSD 1,3 1,7 Ecstasy 1,3 2,4 Héroïne 0,6 1,2 Subutex 0,3 0,6 Méthadone 0,1 0,3 29

34 % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne La polyconsommation Définitions Polyconsommation : Le terme polyconsommation désigne le fait de consommer, avec une certaine fréquence, plusieurs substances psychoactives de façon simultanée ou non. Nous nous limiterons ici à l association d alcool, de tabac et de cannabis, la prévalence des usages de la plupart des autres substances étant faible. La polyconsommation régulière est définie ici comme le cumul d au moins deux usages réguliers des trois produits les plus consommés (boire de l alcool au moins 4 fois par semaine, fumer quotidiennement du tabac et avoir consommé au moins 10 fois du cannabis au cours des 30 derniers jours). Alcool et tabac : produits les plus souvent associés En Auvergne, 5,7 % des ans ont déclaré une polyconsommation régulière. Il s agit dans 3,9 % des cas d une consommation régulière de tabac et d alcool mais pas de cannabis, dans 1,2 % des cas de tabac et de cannabis mais pas d alcool et dans 0,6 % des cas d une consommation régulière de tabac, d alcool et de cannabis. Aucune association régulière d alcool et de cannabis sans tabac n est déclarée. La polyconsommation est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes : 8,3 % des hommes âgés de 15 à 64 ans consomment régulièrement au moins 2 produits contre 3,1 % des femmes de cette tranche d âge. Les hommes ont plus tendance que les femmes à consommer régulièrement du tabac et de l alcool. Aucune femme ne consomme régulièrement à la fois du tabac, de l alcool et du cannabis alors que 1 % des hommes de ans sont dans cette situation. Une différence selon l âge est également constatée suivant les produits associés : contrairement aux autres tranches d âge, les jeunes de ans déclarent plutôt une consommation régulière de tabac et de cannabis. Aucun jeune âgé de 15 à 25 ans ne consomme régulièrement du Polyconsommation régulière de drogues licites et illicites chez les ans selon le sexe (parmi les moins de 65 ans n=1 128) Polyconsommation régulière de drogues licites et illicites selon l âge (parmi les moins de 65 ans n=1 128) tabac, de l alcool et du cannabis. Après 25 ans, ce sont surtout le tabac et l alcool qui sont associés régulièrement. 2,3 1,7 2,1 5,2 1,1 Homme 6,4 2,0 1,0 3,3 1,9 0,7 3,3 0,7 0,1 4,8 6,2 0,2 0, ans ans ans ans ans ans Tabac, alcool et cannabis Tabac et alcool Tabac et cannabis 0,4 2,7 Femme Tabac, alcool et cannabis Tabac et alcool Tabac et cannabis 30

35 Source : Baromètre santé Auvergne 2010 Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale % Comparaisons avec le reste de la France Une polyconsommation régulière similaire entre les ans de la région et du reste de la France Quels que soient le sexe et les produits associés, le comportement des ans de la région en termes de polyconsommation paraît proche de celui déclaré chez les ans dans le reste de la France Comparaison à la situation nationale Polyconsommation régulière (parmi les moins de 65 ans) (n=1 128 pour l Auvergne et n= pour le reste de la France) 1,2 0,02 1, ,9 4,9 0 0,6 0,5 Auvergne Tabac, alcool et cannabis Tabac et cannabis Reste de la France Tabac et alcool Alcool et cannabis 31

36 % Source : Baromètre Santé Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre Santé Inpes, ORS Auvergne Source : Baromètre Santé Inpes, ORS Auvergne Consommation en population générale Les médicaments psychotropes (1) 6 Définitions Médicaments psychotropes : médicaments prescrits pour le traitement des maladies psychiatriques. Il existe différents types de médicaments psychotropes ayant des actions différentes. Les antidépresseurs : ils corrigent l humeur dépressive et diminue les troubles d anxiété (angoisse, crises de panique ). Les anxiolytiques : médicaments utilisés contre l anxiété. Les hypnotiques : il s agit de médicaments permettant aux individus de dormir (somnifères). Les thymorégulateurs : médicaments permettant la régulation de l humeur. Les neuroleptiques : les neuroleptiques sont utilisés comme traitements de certaines affections du système nerveux central (schizophrénie, hallucination, délire ). 31 % des Auvergnats ont consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie Près de 45 % des personnes ayant consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie en ont pris durant l année précédant l enquête. Parmi les individus en ayant consommé au cours de l année, 63 % en prenaient au moment de l enquête. Une plus forte consommation de médicaments psychotropes parmi les femmes Qu il s agisse de la consommation durant l année précédant l enquête ou au cours de la période d enquête, les femmes ont une consommation plus importante de médicaments psychotropes que les hommes. La part la plus élevée de consommation de médicaments psychotropes au cours de l année concerne les personnes âgées de 45 ans et plus. Les anxiolytiques : principaux médicaments psychotropes consommés au cours de l année précédant l enquête 9 % des ans enquêtés ont consommé des anxiolytiques au cours de l année. Les antidépresseurs et les hypnotiques sont ensuite les types de médicaments psychotropes les plus consommés : ils sont près de 4 % à déclarer avoir consommé ces produits. Consommation de médicaments psychotropes chez les ans 6 Le questionnaire sur la consommation de médicaments psychotropes a été posé à l ensemble du sur-échantillon régional et à un tiers des individus de l échantillon national (n=998). Les effectifs par catégorie peuvent donc être faibles. % Dans l ensemble de la population (n=998) Au cours de l'année Au moment de l'enquête 13,8 8,7 Parmi les hommes (n=433) 9,6 5,7 Parmi les femmes (n=565) 17,7 11,6 Consommation de médicaments psychotropes au cours de l année précédant l enquête selon l âge (n=998) % ,4 12,4 15,5 15, Type de médicaments psychotropes consommés chez les ans durant l'année précédant l'enquête* (n=998) ,0 3,9 3,7 0 Anxiolytique Antidépresseur Hypnotique Neuroleptique Thymorégulateur *Certaines personnes peuvent consommer plusieurs types de médicaments psychotropes ans 1,4 0,4 32

37 Consommation en population générale Comparaisons avec le reste de la France Un taux de consommation de médicaments psychotropes similaire en Auvergne et dans le reste de la France au cours de la vie et au cours de l année Au cours de l année précédant l enquête, la consommation de médicaments psychotropes suite à des troubles nerveux, émotifs, psychologiques ou de comportement en Auvergne (13,8 %) est identique à celle du reste de la France (14,7 %). Il n existe également aucune différence de consommation au cours de l année et au moment de l enquête selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle de l individu. Aucune différence de consommation n est observée entre l Auvergne et le reste de la France concernant les types de médicaments psychotropes consommés. 33

38 Nb de boîtes remboursées par pers. protégées Consommation en population générale Les médicaments psychotropes (2) Définitions Les données de consommations médicamenteuses sont issues de la Direction régionale du service du contrôle médical Auvergne et concernent les personnes affiliées au régime général de l assurance maladie stricto sensu, soit 75 % de la population de l Allier, 62 % du Cantal, 75 % de la Haute-Loire et 74 % du Puy-de-Dôme. Le régime général stricto sensu exclut les sections mutualistes telles que la mutuelle générale de l Éducation nationale, la mutuelle de la Fonction publique, la mutuelle générale des PTT, les mutuelles étudiantes Ces données ne permettent pas de connaître l'usage qui est fait du médicament après sa délivrance (consommation conforme à la prescription, arrêt du traitement, surdosage...). En 2009, boîtes de médicaments psychotropes 7 ont été remboursées aux personnes protégées en Auvergne, soit 4,2 boîtes remboursées par personnes protégées. Ce nombre de boîtes remboursées par personnes protégées, variant de 4,0 boîtes remboursées dans le Puy-de- Dôme à 4,6 dans le Cantal, semble un peu plus important en Auvergne qu en France métropolitaine en Nombre de boîtes de médicaments psychotropes remboursées par personnes protégées en 2009 en Auvergne pour le régime général Nombre de boîtes remboursées Nombre de boîtes remboursées par personnes protégées Allier ,5 Cantal ,6 Haute-Loire ,2 Puy-de-Dôme ,0 Auvergne ,2 France métropolitaine ,8 Source : Direction régionale du service du contrôle médicale d Auvergne, régime général hors sections mutualistes locales Exploitation Obresa Parmi les boîtes de médicaments remboursées en Auvergne en 2009, 41 % étaient des anxiolytiques, 30 % des antidépresseurs, 20 % des hypnotiques et 9 % des neuroleptiques. Nombre de boîtes de médicaments psychotropes remboursées selon le type de médicaments en 2009 en Auvergne pour le régime général 2,0 1,8 1,6 1,4 1,2 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0,0 1,9 1,3 1,3 0,9 0,4 1,7 1,7 1,0 0,5 1,4 1,2 1,6 0,8 0,8 0,4 1,3 1,7 0,8 0,4 0,4 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France métropolitaine Antidépresseurs Anxiolytiques Hypnotiques Neuroleptiques Source : Direction régionale du service du contrôle médicale d Auvergne, régime général hors sections mutualistes locales Exploitation Obresa 0,9 1,0 0,6 0,3 7 Sont pris en compte ici les antidépresseurs, les anxiolytiques, les hypnotiques et les neuroleptiques. 34

39 Consommation en population générale En 2010, la part des personnes protégées ayant eu au moins une prescription de médicaments psychotropes est plus importante pour les anxiolytiques, quel que soit le département. Concernant les anxiolytiques, type de médicaments psychotropes le plus consommé, l Allier apparait, en 2009 et en 2010, comme le département comptant la part la plus importante de personnes protégées ayant eu au moins un remboursement (18,6 % des personnes protégée ont eu au moins une prescription). Concernant les tranquillisants, la part de personnes protégées ayant eu au moins un remboursement est assez homogène entre les départements de la région, variant de 10,4 % dans le Puy-de-Dôme à 11,2 % dans l Allier en Concernant les hypnotiques, le Cantal et l Allier semblent avoir une part plus importante de personnes protégées ayant eu au moins un remboursement que la Haute-Loire et le Puy-de- Dôme. Enfin, entre 2,5 % et 3,1 % des personnes protégées de la région ont eu au moins un remboursement de neuroleptiques en Quel que soit le type de médicaments, la part de personnes ayant eu au moins un remboursement pour ces produits est restée relativement stable entre 2009 et Part de personnes protégées ayant eu au moins une prescription de médicaments psychotropes en 2009 et 2010 dans les départements de la région Auvergne pour le régime général % Antidépresseurs Anxiolytiques Hypnotiques Neuroleptiques Allier 11,1 11,2 18,6 18,6 8,1 8,1 2,7 2,7 Cantal 10,8 11,1 16,8 16,8 8,9 8,8 3,1 3,1 Haute-Loire 10,9 10,9 16,4 16,5 7,6 7,4 3,1 3,0 Puy-de-Dôme 10,3 10,4 16,6 16,6 7,5 7,4 2,5 2,5 Source : Direction régionale du service du contrôle médicale d Auvergne, régime général hors sections mutualistes locales Exploitation Obresa D après une étude parue en 2000 dans la revue médicale de l assurance maladie (25), le taux standardisé annuel 8 régional de patients ayant eu au moins un psychotrope remboursé au cours de l année était de 24,5 % en Auvergne : ce taux atteignait 18,2 % pour les anxiolytiques, 10,1 % pour les antidépresseurs, 8,2 % pour les hypnotiques et 3,2 % pour les neuroleptiques. En France, 24,5 % des personnes du régime général avaient obtenu le remboursement d un médicament psychotrope : 17,4 % l avaient obtenu pour les anxiolytiques, 9,7 % pour des antidépresseurs, 8,8 % pour des hypnotiques et 2,7 % pour des neuroleptiques (26). 8 Standardisation sur l âge et le sexe de la population France

40 Consommation en population générale Synthèse Un tabagisme régulier similaire en Auvergne et dans le reste de la France En 2010, comme dans le reste de la France, près des trois quarts des ans de la région déclarent avoir déjà fumé du tabac au cours de leur vie. Les hommes ont plus souvent expérimenté le tabac que les femmes, et à un âge plus précoce. La consommation régulière de tabac est également similaire en Auvergne et dans le reste de la France : près d un quart fument régulièrement. Les hommes sont plus souvent des fumeurs réguliers ou des anciens fumeurs que les femmes. De même, les individus âgés de 20 à 34 ans se déclarent plus souvent fumeurs réguliers que les personnes d une autre tranche d âge. En Auvergne, plus de la moitié des fumeurs réguliers présentent des signes de forte dépendance à la nicotine : 42 % des signes de dépendance caractérisée moyenne et 13 % des signes de dépendance caractérisée forte. Par rapport au reste de la France, les fumeurs réguliers de ans de la région présentent davantage des signes de dépendance caractérisée moyenne mais moins souvent des signes de dépendance caractérisée forte à la nicotine. Une consommation d alcool essentiellement masculine La grande majorité des ans de la région ont consommé de l alcool au cours de l année : 15 % ont une consommation quotidienne, 32 % une consommation hebdomadaire et 39 % une consommation mensuelle ou moins. La consommation quotidienne d alcool est inexistante avant 25 ans et augmente ensuite progressivement avec l âge alors que la consommation hebdomadaire est plus importante chez les ans. Quelle que soit la fréquence de consommation, l usage d alcool est plus souvent déclaré par les hommes que par les femmes. En comparaison au reste de la France, les femmes de la région déclarent moins souvent une consommation hebdomadaire d alcool. Plus d un tiers des individus interrogés ont déclaré une consommation massive ponctuelle d alcool au cours des 12 derniers mois : une telle consommation concerne majoritairement les ans et diminue ensuite avec l âge. En comparaison au reste de la France, avoir bu 6 verres d alcool ou plus en une même occasion est plus fréquent chez les individus âgés de 35 à 54 ans de la région. Les ans de la région Auvergne sont à l inverse moins concernés par un tel usage que les ans du reste de la France. Environ 17 % des ans de la région ont été ivres au cours des 12 derniers mois : chez les hommes, l ivresse est essentiellement déclarée par les ans et décroît ensuite fortement avec l âge alors que, chez les femmes, cela concerne surtout les ans. Les ivresses répétées, c està-dire survenues au moins trois fois au cours des 12 derniers mois, sont plus fréquentes chez les ans. Quelle que soit la fréquence de ces ivresses, les hommes sont plus concernés que les femmes. Les hommes de la région déclarent d ailleurs plus souvent des ivresses répétées que ceux du reste de la France. Une part d expérimentateurs de cannabis plus faible en Auvergne Plus d un quart des ans de la région déclarent avoir fumé au moins une fois du cannabis au cours de leur vie et 6 % en ont pris au cours des 12 derniers mois. La consommation de cannabis, qu il s agisse de l expérimentation, de l usage au cours des 12 derniers mois ou de l usage régulier, est principalement masculine. Les ans sont également plus concernés par la consommation de cannabis au cours de l année et au cours du mois. La part d expérimentateurs de cannabis est plus faible en Auvergne que dans le reste de la France. L usage au cours de l année et au cours du mois sont par contre similaires entre les ans de la région et du reste de la France. L usage d autres produits psychoactifs illicites est beaucoup moins courant : 8 % des ans en ont déjà consommé au cours de la vie et 2 % au cours de l année. Les hommes sont encore une fois plus concernés que les femmes, tout comme les personnes âgées de 20 à 44 ans. Après le cannabis, la drogue la plus expérimentée est les poppers, suivis des champignons hallucinogènes 36

41 Consommation en population générale et de la cocaïne. La part d expérimentateurs et de consommateurs d autres drogues illicites est équivalente entre la région Auvergne et le reste de la France. Des consommateurs de médicaments psychotropes plus présents chez les femmes Près d un tiers des ans de la région ont consommé des médicaments psychotropes au cours de leur vie et 13,8 % en ont consommé au cours de l année. En Auvergne, cette consommation au cours de l année semble similaire à celle enregistrée en France. Les femmes ont une consommation de médicaments psychotropes plus importante que les hommes. Les personnes âgées de 45 ans et plus semblent également plus concernées par la consommation de médicaments psychotropes au cours de l année. Que ce soit lors du Baromètre santé 2010 ou lors de l analyse des remboursements de l assurance maladie, les anxiolytiques semblent être les types de médicaments psychotropes les plus consommés, suivis des antidépresseurs, des hypnotiques et des neuroleptiques. 37

42 Consommation en population générale 38

43 Consommation chez les jeunes Consommation chez les jeunes Le tabac L alcool Les drogues Les médicaments psychotropes Synthèse

44 Consommation chez les jeunes 40

45 Consommation chez les jeunes Contexte et méthode (13) Les données présentées ici sont issues de l enquête Escapad Mise en œuvre depuis 2000 par l'observatoire français des drogues et toxicomanie (OFDT) en partenariat avec la Direction du service national (DSN), l'enquête déclarative Escapad 9 consiste en un questionnaire proposé à l'ensemble des jeunes présents lors de la Journée d'appel de préparation à la défense (JAPD). Les jeunes qui participent à cette journée répondent à un questionnaire auto administré anonyme. Cette enquête est centrée sur la santé, les usages de drogues et les modes de vie. Elle renseigne notamment sur les niveaux d usage en termes de produits psychoactifs ainsi que sur les modalités de consommation. Elle présente, par ailleurs, l'avantage d'interroger un échantillon représentatif de tous les jeunes français (garçons et filles), y compris ceux qui sont déscolarisés ou qui travaillent. En effet, les adolescents interrogés, majoritairement âgés de 17 ans, sont pour une grande part encore scolarisés dans l'enseignement secondaire ou en apprentissage, certains d'entre eux étant déjà actifs ou en études supérieures. Cette enquête a été étendue aux DOM en 2001 et aux COM (Polynésie Française et Nouvelle-Calédonie uniquement) en Représentative des adolescents âgés de 17 ans, elle complète de la sorte le dispositif d observation des usages de drogues en population adolescente (HBSC, Health Behaviour in School-Aged Children et ESPAD, European School Survey Project on Alcohol and other Drugs) et adulte (Baromètre santé). Un jour donné, le taux de participation à la JAPD est de l'ordre de 90 % (nombre de présents sur nombre de convocations). Toutefois, au final, le taux de couverture de la JAPD est bien audelà de ce ratio : les appelés sont convoqués à plusieurs dates et ont donc plusieurs opportunités de régulariser leur situation. La JAPD est de fait quasi obligatoire : les participants se voient remettre un certificat nécessaire à l'inscription aux examens soumis à l'autorité publique (permis de conduire, baccalauréat, examens universitaires, etc.). Le taux de participation à l'enquête est supérieur à 99,9 %. En 2008, 240 centres du service national ont été mobilisés (dont 215 en métropole) pour organiser sessions d'enquête (1 130 en métropole). Celles-ci ont eu lieu du 15 au 31 mars en métropole et ont été étendues au mois d'avril pour l'outre-mer. En tout, individus ont été interrogés. Parmi eux, étaient âgés de 17 ans dont résidaient en métropole (50,3 % de garçons et 49,7 % de filles). L'échantillon a été redressé afin de donner à tous les départements leur vrai poids démographique tout en respectant le vrai sex-ratio intra-départemental. En 2008, l échantillon de jeunes de 17 ans résidant en Auvergne atteint 800 individus, dont 377 garçons et 423 filles (14). Définitions L expérimentation désigne le fait d avoir déjà consommé un produit au moins une fois au cours de sa vie (> 1 usage/vie). La notion d usage au cours de la vie (ou expérimentation) englobe des consommateurs mais aussi des adolescents ayant juste essayé ou ayant abandonné leur consommation : elle décrit donc la diffusion du produit dans la population plutôt que son usage. L ivresse répétée désigne le fait de déclarer avoir été ivre au moins trois fois durant les douze derniers mois. L ivresse régulière désigne le fait d avoir connu au moins dix épisodes au cours de l année passée (> 10 usages/an). Les autres indicateurs de consommation portent sur les trente derniers jours : usage récent (au moins un épisode de consommation), usage régulier d alcool ou de cannabis (au moins dix épisodes de consommation), usage quotidien (au moins une fois par jour). Le tabagisme occasionnel qualifie les consommations de moins d une cigarette par jour et le tabagisme intensif celles de 10 cigarettes ou plus par jour. Ces seuils résultent d un choix raisonné mais comportent une part d arbitraire : ils ne rendent pas compte de la totale diversité des rythmes de consommations et distinguent mal des réalités parfois très contrastées. Ils permettent cependant une description simple des pratiques à l adolescence. 9 Enquête sur la Santé et les Consommations lors de l Appel de Préparation À la Défense 41

46 Consommation chez les jeunes Le tabac Un usage quotidien de tabac en baisse accompagné d un usage occasionnel en progression En Auvergne comme en métropole, sept jeunes de 17 ans sur dix ont déjà fumé du tabac au cours de leur vie. Les filles sont autant concernées que les garçons. Cette part n a pas évolué depuis 2005 en Auvergne alors qu elle a diminué en France métropolitaine (72,2 % en 2005). L usage occasionnel de tabac concerne 12 % des jeunes de 17 ans en Auvergne comme en France. Quel que soit le territoire, le tabagisme occasionnel a progressé depuis En Auvergne, 31 % des garçons et 32 % des filles déclarent un usage quotidien de tabac, l écart entre les sexes n étant pas significatif. Ainsi, avec 31 % de fumeurs quotidiens, les jeunes auvergnats de 17 ans ne se distinguent pas de leurs homologues métropolitains (29 % de fumeurs quotidiens). En 2005, la prévalence parmi les Auvergnats était de 37 % : une baisse franche du tabagisme quotidien est donc enregistrée entre 2005 et 2008, cette tendance régionale se révélant comparable à celle observée au plan national (14). Un tabagisme intensif plus présent chez les garçons que chez les filles L usage intensif du tabac (fumer 10 cigarettes ou plus par jour) concerne 9 % des jeunes auvergnats contre 8 % des jeunes métropolitains : la différence entre ces deux territoires n est pas significative. Une différence est remarquée entre les sexes : les garçons de la région comme les garçons de métropole (respectivement 11 % contre 9 %) déclarent davantage un tabagisme intensif que les filles de la région (6 %) et de métropole (6 %). Le tabagisme intensif est resté stable entre 2005 et Usage de tabac chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne (en %) Auvergne 2008 Métropole 2008 Auvergne 2005 Garçons Filles Tous sexes Garçons Filles Tous sexes Tous sexes Évolution Expérimentation Usage occasionnel Usage quotidien ** Usage intensif 11 6** 9 9 6** 8 11 *Les flèches vers le haut ou vers le bas indiquent une évolution significative ** Différence significative selon le sexe Source : Escapad OFDT 42

47 Consommation chez les jeunes L alcool Un usage régulier d alcool en baisse depuis 2005 En 2008, en Auvergne, la grande majorité des jeunes de 17 ans ont déjà bu de l alcool au cours de leur vie. Cette part (95 %) est plus importante que celle constatée en métropole (93 %). La part de jeunes ayant bu de l alcool au cours du mois est également plus importante en Auvergne qu en France métropolitaine (respectivement 81 % contre 77 %). La part de jeunes ayant déjà bu de l alcool au cours de leur vie ou en ayant consommé au cours du mois sont restées stables depuis 2005 en Auvergne alors que l usage récent a diminué en France métropolitaine (79 % en 2005 contre 77 % en 2008). L expérimentation comme l usage récent d alcool sont des comportements pratiqués autant par les filles que par les garçons en Auvergne. L usage régulier (10 consommations ou plus au cours du mois) concerne 9 % des jeunes auvergnats et des jeunes métropolitains. Les garçons déclarent plus souvent une telle consommation que les filles. Que ce soit en France ou en Auvergne, ce type de consommation a diminué depuis 2005 : 14 % des jeunes de 17 ans pratiquaient un usage régulier d alcool en Auvergne et 12 % en France métropolitaine en En Auvergne, cette baisse a concerné seulement les garçons (22 % en 2005 contre 12 % en 2008), l usage régulier d alcool étant resté stable chez les filles entre 2005 et 2008 (respectivement 5 % contre 6 %). L usage quotidien d alcool est très rarement déclaré par les jeunes de 17 ans interrogés : seul 1 % est concerné en Auvergne comme en métropole. Usage d alcool chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne (en %) Auvergne 2008 Métropole 2008 Auvergne 2005 Garçons Filles Tous sexes Garçons Filles Tous sexes Tous sexes Évolution Expérimentation * 94 92** Usage récent * 81 74** Usage régulier 12 6** ** 9 14 Usage quotidien ,2** 1 1 Nb : Les flèches vers le haut ou vers le bas indiquent une évolution significative * Différence significative entre la région et la France métropolitaine **Différence significative selon le sexe Source : Escapad 2008 OFDT Un usage d alcool ponctuel sévère plus souvent déclaré en Auvergne qu en métropole quelle que soit la fréquence En 2008, plus de la moitié des jeunes auvergnats (58 %) ont déclaré avoir bu 6 verres d alcool ou plus au moins une fois au cours des trente derniers jours. Cette part est plus importante que celle déclarée par les jeunes métropolitains (49 %). Les jeunes auvergnats déclarent également davantage des épisodes répétés (au moins trois fois au cours du mois) et réguliers (au moins dix fois au cours du mois) d usage d alcool ponctuel sévère que les jeunes métropolitains. Les garçons déclarent plus souvent avoir bu six verres d alcool ou plus en une même occasion au moins une fois ou au moins trois fois au cours du mois que les filles (respectivement 64 % 43

48 Consommation chez les jeunes % contre 51 % concernant l usage récent (au moins une fois) et 31 % contre 15 % concernant l usage répété). Globalement, depuis 2005, l usage d alcool ponctuel sévère est resté relativement stable en Auvergne, quelle que soit la fréquence alors qu il a enregistré une progression en France métropolitaine. En Auvergne, seules les filles ont enregistré une progression de leur consommation de six verres ou plus d alcool en une même occasion au moins une fois au cours du mois (41 % en 2005 contre 51 % en 2008). Consommation de six verres ou plus d alcool en une même occasion chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne Au moins 1 fois par mois Au moins 3 fois par mois Au moins 10 fois par mois Auvergne France métropolitaine Source : Escapad 2008 OFDT 4 2 Exploitation Obresa Des ivresses davantage déclarées dans la région qu en France métropolitaine quelle que soit la fréquence En 2008, près de sept jeunes auvergnats sur dix ont déclaré avoir déjà été ivres au cours de leur vie. Ils sont 60 % à déclarer avoir eu un tel comportement au cours de l année, un tiers à avoir été ivres au moins trois fois au cours de l année (ivresses répétées) et 11 % à avoir été ivres au moins dix fois au cours de l année (ivresses régulières). Quelle que soit la fréquence, les jeunes de la région déclarent davantage des ivresses que les jeunes de France métropolitaine. Les ivresses concernent également davantage les garçons que les filles : 74 % des garçons ont déjà été ivres au cours de leur vie et 66 % au cours de l année contre respectivement 63 % et 54 % des filles. L écart entre les deux sexes tend tout de même à diminuer depuis trois ans, l expérimentation de l ivresse et l ivresse au cours de l année ayant progressé chez les filles (respectivement 56 % et 46 % en 2005 contre 63 % et 54 % en 2008) alors qu elles se sont stabilisées chez les garçons depuis 2005 (respectivement 72 % et 66 % en 2005 contre 74 % et 66 % en 2008). Les ivresses répétées et régulières sont également davantage déclarées par les garçons : 41 % de ces derniers déclarent des ivresses répétées et 14 % des ivresses régulières contre respectivement 25 % et 8 % des filles. Globalement, les parts d ivresses répétées et régulières déclarées se sont stabilisées en Auvergne. Les ivresses régulières ont diminué chez les garçons depuis 2005 (21 % en 2005 contre 14 % en 2008) mais sont restées stables chez les filles (5 % en 2005 contre 8 % en 2008). En France métropolitaine, globalement, les ivresses répétées sont restées stables (26,0 % en 2005 contre 25,6 % en 2008) alors que les ivresses régulières ont diminué entre 2005 (9,7 %) et

49 Consommation chez les jeunes % (8,6 %). Cette baisse a seulement été constatée chez les garçons (14,2 % en 2005 contre 12,4 % en 2008) Ivresses chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne expérimentation au cours de l'année ivresses répétées ivresses régulières Auvergne France métropolitaine Source : Escapad 2008 OFDT Exploitation Obresa 45

50 Consommation chez les jeunes Les drogues Une consommation de cannabis globalement en baisse en Auvergne depuis 2005 En Auvergne comme en France métropolitaine, 42 % des jeunes de 17 ans ont déclaré avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. Plus d un tiers déclarent en avoir consommé au cours de l année et un quart au cours du mois (usage récent). Aucune différence significative n est constatée entre les garçons et les filles. Depuis 2005, l expérimentation et l usage récent de cannabis ont diminué en Auvergne, passant de 50 % en 2005 à 42 % en 2008 pour l expérimentation et de 29 % en 2005 à 24 % en 2008 pour l usage récent. Ce résultat se vérifie également en France métropolitaine. En 2008, 6 % des jeunes auvergnats de 17 ans ont un usage régulier de cannabis, c est-à-dire en ont consommé au moins dix fois au cours du mois et 2 % ont un usage quotidien. Aucune différence n est constatée entre la région et la France métropolitaine. Les garçons déclarent davantage un usage régulier et un usage quotidien de cannabis que les filles. Comme pour l expérimentation et l usage récent et comme en France métropolitaine, il est constaté une baisse de l usage régulier et de l usage quotidien de cannabis en Auvergne depuis 2005 : 10 % des jeunes déclaraient un usage régulier en 2005 contre 6 % en 2008 et 5 % déclaraient un usage quotidien en 2005 contre 2 % en Usage de cannabis chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne (en %) Auvergne 2008 Métropole 2008 Auvergne 2005 Garçons Filles Tous sexes Garçons Filles Tous sexes Tous sexes Évolution Expérimentation ** Usage au cours de l année ** Usage récent ** Usage régulier 9 4** ** 7 10 Usage quotidien 4 1** Nb : Les flèches vers le haut ou vers le bas indiquent une évolution significative * Différence significative entre la région et la France métropolitaine **Différence significative selon le sexe Source : Escapad 2008 OFDT Les poppers : produit (hors cannabis) le plus consommé en Auvergne En 2008, 15 % des jeunes auvergnats âgés de 17 ans ont déclaré avoir déjà consommé des poppers au cours de leur vie. Les produits à inhaler sont ensuite les drogues les plus expérimentées (9 %). La part de jeunes déclarant avoir déjà consommé des produits à inhaler est d ailleurs plus importante dans la région Auvergne qu en France métropolitaine. En Auvergne, la consommation de ces deux produits, les poppers et les produits à inhaler, a augmenté depuis 2005 : 6 % des jeunes avaient déjà consommé des poppers et 4 % des produits à inhaler en Ils sont respectivement 15 % et 9 % en Les autres produits sont ensuite expérimentés d une manière plus marginale en Auvergne comme en métropole : 3 % ont déjà consommé des champignons hallucinogènes, 3 % de la 46

51 Consommation chez les jeunes cocaïne, 2 % de l ecstasy, 2 % des amphétamines et 1 % de l héroïne. Aucun jeune de la région n a expérimenté le LSD en 2008 en Auvergne. Depuis 2005, la part de jeunes ayant expérimenté ces produits s est stabilisée, sauf pour l expérimentation d ecstasy qui a diminué en Concernant les amphétamines, la cocaïne et l héroïne, ce résultat contraste avec les résultats métropolitains qui constatent une hausse de l expérimentation de ces trois produits depuis 2005 (respectivement 2,2 %, 2,5 % et 0,7 % en 2005 contre 2,7 %, 3,2 % et 1,1 % en 2008). Concernant l ensemble de ces produits, aucune différence significative n est remarquée entre les garçons et les filles. Types de drogues consommées au cours de la vie chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne Poppers Produits à inhaler Champignons hallucinogènes Cocaïne Ecstasy Amphétamines Héroïne LSD Source : Escapad 2008 OFDT % Auvergne France métropolitaine Exploitation Obresa 47

52 Consommation chez les jeunes Les médicaments psychotropes Des antidépresseurs plus souvent expérimentés par les filles de la région que par les garçons En 2008 en Auvergne, 19 % des jeunes interrogés ont déjà consommé des tranquillisants au cours de leur vie, 16 % des somnifères et 9 % des antidépresseurs. Les filles semblent davantage avoir déjà consommé des antidépresseurs que les garçons. Aucune différence significative n est constatée avec les jeunes de France métropolitaine. Consommation de médicaments psychotropes au cours de la vie chez les jeunes de 17 ans en 2008 en Auvergne (en %) Auvergne 2008 Métropole 2008 Garçons Filles Tous sexes Garçons Filles Tous sexes Tranquillisants ** 18 Somnifères ** 15 Antidépresseurs 6 12** ** 7 Les données relatives à l expérimentation de médicaments psychotropes ne sont pas disponibles en 2005 **Différence significative selon le sexe Source : Escapad 2008 OFDT 48

53 Consommation chez les jeunes Synthèse Une consommation de tabac similaire en Auvergne et chez les jeunes métropolitains En 2008, en Auvergne, 12 % des jeunes de 17 ans ont un usage occasionnel de tabac et près d un tiers ont un usage quotidien. Quel que soit le degré de consommation, les jeunes auvergnats de 17 ans ont une consommation de tabac comparable à celle des jeunes métropolitains. La part de jeunes ayant expérimenté le tabac est resté stable depuis 2005 en Auvergne alors qu elle a diminué en France métropolitaine. De plus, il semble que, en Auvergne comme en France, l usage occasionnel de tabac ait augmenté alors que l usage quotidien a diminué entre 2005 et L usage récent d alcool et les ivresses plus souvent déclarés par les jeunes de la région En 2008, huit jeunes auvergnats sur dix déclarent avoir consommé de l alcool au cours des trente derniers jours. Cette part est plus importante que celle constatée en France métropolitaine. L usage régulier, qui concerne 9 % des jeunes interrogés, est plus souvent déclaré par les garçons que par les filles. Cette part a diminué chez les garçons entre 2005 et 2008 alors qu elle est restée stable chez les filles. Les garçons déclarent également plus souvent avoir bu six verres d alcool ou plus en une même occasion au moins une fois au cours du mois que les filles : 64 % des garçons sont dans cette situation contre 51 % des filles. Toutefois, seules les filles ont enregistré une progression de leur consommation ponctuelle sévère d alcool au moins une fois au cours du mois alors que, pour les garçons, cette consommation est restée stable depuis Globalement, quelle que soit la fréquence, l usage ponctuel sévère d alcool est plus souvent déclaré par les jeunes de la région que par les jeunes métropolitains. Six jeunes de 17 ans sur dix ont déclaré avoir été ivres au cours de l année en Auvergne. Cette part est plus importante que celle déclarée par les jeunes métropolitains (51 %). En Auvergne, les ivresses concernent davantage les garçons que les filles : l écart entre les deux sexes tend cependant à diminuer depuis trois ans, l expérimentation de l ivresse et l ivresse au cours de l année ayant progressé chez les filles alors qu elles se sont stabilisées chez les garçons depuis La consommation de cannabis similaire en Auvergne et en France métropolitaine En Auvergne, 42 % des jeunes de 17 ans ont déclaré avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. Plus d un tiers déclarent en avoir consommé au cours de l année et un quart au cours du mois. Globalement, la consommation de cannabis est comparable en Auvergne et en France et est en baisse dans la région depuis Concernant les autres drogues illicites, les poppers sont le produit le plus expérimenté par les jeunes auvergnats : 15 % des jeunes de 17 ans de la région ont déclaré en avoir déjà consommé en Les produits à inhaler sont ensuite les plus consommés par les jeunes auvergnats (9 %). La consommation de ces deux produits, les poppers et les produits à inhaler, a augmenté en Auvergne depuis La consommation de médicaments psychotropes similaire en Auvergne et en France métropolitaine En Auvergne comme en France métropolitaine, les tranquillisants et les somnifères sont les médicaments psychotropes les plus expérimentés par les jeunes de 17 ans. 9 % de ces derniers ont également déjà consommé des antidépresseurs. Les filles ont plus souvent expérimenté ce type de médicaments que les garçons. 49

54 Consommation chez les jeunes 50

55 Conséquences sur la santé Conséquences sur la santé Le tabac Contexte et méthode Mortalité générale liée au tabagisme en Auvergne et dans les départements Mortalité générale liée au tabagisme dans les bassins de santé intermédiaire Mortalité prématurée liée au tabagisme en Auvergne et dans les départements Incidence du cancer du poumon en Auvergne L alcool Contexte et méthode Mortalité générale liée à l alcool en Auvergne et dans les départements Mortalité générale liée à l alcool dans les bassins de santé intermédiaire Mortalité prématurée liée à l alcool en Auvergne et dans les départements Accidents avec alcool en Auvergne Les drogues Contexte et méthode Décès par surdoses Découverte de séropositivité au VIH chez les usagers de drogues entre 2003 et Cas de sida chez les usagers de drogues entre 2004 et Synthèse

56 52

57 Conséquences sur la santé Le tabac Contexte et méthode Les effets de la consommation de tabac sur la santé sont nombreux : le tabagisme augmente le risque de cancer du poumon (en fonction essentiellement de la durée du tabagisme), le risque de maladies respiratoires chroniques (bronchite chronique, emphysème), le risque d insuffisance coronarienne, d accidents vasculaires cérébraux, d artérite des membres inférieurs et les fausses couches chez la femme enceinte. S'ajoutent à cela les risques subis par les nourrissons nés de mères fumeuses (15). Il n y a pas de seuil en dessous duquel la consommation de tabac serait sans danger. Le risque est cumulatif avec l ancienneté et l intensité du tabagisme, mais réversible à l arrêt (1). La consommation de tabac est la première cause évitable de mortalité dans le monde. L OMS lui attribue actuellement 4,9 millions de décès par an et l on s attend à ce que ce chiffre double dans les vingt prochaines années. En France, il serait responsable de plus de décès par an (16). On estime que à décès seraient liés au tabagisme passif (1). La mortalité due au tabagisme est associée à trois causes principales : les cancers de la trachée, des bronches et du poumon, les cardiopathies ischémiques et les bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives. Plus de 80 % des cancers du poumon sont attribuables au tabagisme et le risque est dix fois plus élevé pour un fumeur que pour un non-fumeur (1). Il en est de même pour les bronchites chroniques dont le risque est multiplié par dix chez les fumeurs. Enfin, le risque cardiovasculaire est multiplié par deux à trois chez les fumeurs (1). Définitions Les codes CIM 10 (10 ème révision de la Classification Internationale des Maladies) utilisés pour caractériser la mortalité liée au tabac sont les suivants : - cancers de la trachée, des bronches et du poumon : codes CIM10 = C33-C34 ; - cardiopathies ischémiques : codes CIM10= I20-I25 ; - bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives : codes CIM10= J40-J44, J47, J961. Taux standardisé de mortalité (TSM) : Le taux standardisé de mortalité est le taux que l on observerait dans la région ou le département si ils avaient la même structure par âge que la population de référence (population France entière au recensement 2006). Mortalité prématurée : La mortalité prématurée correspond à l ensemble des décès survenus avant 65 ans. Incidence des cancers du poumon : Les données d incidence proviennent de la base commune des registres du réseau Francim, hébergée dans le service de Biostatistique des Hospices Civils de Lyon. Dans le cadre de ce travail, les données de 17 registres (11 généraux et 6 spécialisés), dont l activité d enregistrement était d au moins 5 années, ont été utilisées. Les premiers registres français ont été créés à partir des années 1975 sur des initiatives individuelles dans un double objectif de surveillance et de recherche. En 1986, la création du Comité national des registres (CNR) a permis d inscrire les registres dans une politique nationale de santé publique et de recherche. Les registres sont regroupés en association au sein du réseau français des registres de cancer, Francim. Ce réseau a pour objectif d harmoniser les pratiques d enregistrement, de coordonner et de faciliter les travaux réalisés par les registres de cancer existants. Les estimations de l incidence régionale sont, par modélisation, le reflet des variations spatio-temporelles de la mortalité. La lecture des résultats repose donc sur la cohérence de la modélisation et des hypothèses sous-jacentes parmi lesquelles on citera l hypothèse d une survie spécifique similaire dans les différentes régions, une tendance évolutive comparable et une qualité identique des certificats de décès. Les estimations régionales doivent donc être considérées comme des ordres de grandeurs de la situation des cancers dans ces régions et être interprétées avec prudence. Le taux d incidence standardisé à la population mondiale est le taux que l on observerait dans la région si elle avait la même structure par âge que la population de référence (population mondiale). 53

58 Âge Conséquences sur la santé Nombre moyen de décès Mortalité générale liée au tabagisme en Auvergne et dans les départements En Auvergne, les trois principales causes de mortalité due au tabagisme ont entraîné décès en moyenne par an sur la période Près des deux tiers de ces décès (63,7 %) sont survenus chez les hommes. Avec décès en moyenne par an, les décès par cardiopathies ischémiques sont les plus fréquents (55,1 % des décès liés au tabagisme). Viennent ensuite les décès par cancers de la trachée, des bronches et du poumon (33,0 %) et les décès par bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives (11,9 %). Nombre annuel moyen de décès pour les trois causes les plus directement liées au tabagisme selon le sexe en Auvergne sur la période Hommes Femmes Ensemble Cancers de la trachée, des bronches et du poumon Bronchites chroniques Cardiopathies ischémiques Source : Inserm CépiDc Exploitation Obresa Sur la période , 14,1 % des décès des personnes domiciliées en Auvergne sont dues aux pathologies directement liées au tabagisme. Cette part est plus importante chez les ans (19,5 %) et atteint 13,6 % chez les 65 ans et plus et 8,5 % chez les ans. Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, la part des cardiopathies ischémiques dans l ensemble des décès est la plus importante parmi les pathologies liées au tabac (8,4 %) alors que chez les ans, les cancers de la trachée, des bronches et du poumon prédominent (13,1 %). Dans la classe d âge des ans, la part des décès liés au tabac dans l ensemble des décès est autant composée des décès par cancers de la trachée, des bronches et du poumon (4,0 %) que des décès par cardiopathies ischémiques (4,1 %). Part de la mortalité liée au tabac dans la mortalité générale par groupe d âge sur la période en Auvergne ans et + 1,9 3,3 8, ans 0,9 13,1 5, ans 0,4 4,0 4,1 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 % Bronchites chroniques Cancers de la trachée, des bronches et du poumon Cardiopathies ischémiques Source : Inserm CépiDc Exploitation Obresa 54

59 Conséquences sur la santé Pour personnes En Auvergne, 120,7 décès liés au tabagisme pour personnes ont été recensés sur la période Ce taux est équivalent à celui enregistré en France métropolitaine (120,4 pour personnes). Avec décès en moyenne par an chez les hommes et 727 chez les femmes, la mortalité liée au tabagisme dans la région Auvergne paraît similaire à celle enregistrée en France métropolitaine, quel que soit le sexe. Sur la période , les départements de l Allier (124,9 décès pour personnes), du Cantal (122,0 décès pour personnes) et du Puy-de-Dôme (124,2 décès pour personnes) connaissent une mortalité liée au tabagisme équivalente à celle enregistrée en France métropolitaine. Seul le département de la Haute-Loire compte une sous mortalité liée au tabagisme par rapport à la France (respectivement 102,4 décès pour personnes contre 120,4). Ces résultats se vérifient quel que soit le sexe. Taux standardisés de mortalité liée au tabagisme selon le sexe sur la période en Auvergne ,0 190,8 175,3 204,3 197,7 199, ,1 73,0 53,7 70,2 67,7 66,1 0 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Homme Femme France métropolitaine homme France métropolitaine femme Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa Quel que soit le sexe, sur la période , la région Auvergne se distingue par une surmortalité par cardiopathies ischémiques par rapport à la France métropolitaine. La région Auvergne se classe au 9 ème rang des régions métropolitaines en termes de mortalité par cardiopathies ischémiques. Globalement, cette surmortalité se retrouve dans tous les départements de la région hormis dans le département de la Haute-Loire qui enregistre une sous mortalité par cardiopathies ischémiques par rapport à la France métropolitaine. Chez les hommes, seuls les départements de l Allier et du Puy-de-Dôme enregistrent une surmortalité significative par cardiopathies ischémiques par rapport à la France métropolitaine alors que chez les femmes, cette surmortalité est constatée dans l Allier, le Cantal et le Puy-de- Dôme. La région Auvergne se classe parmi les régions ayant un taux standardisé de mortalité par tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon la plus faible (4 ème région la plus faible). La période est marquée par une sous mortalité par tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon en Auvergne par rapport à la France métropolitaine. Cette sous mortalité se rencontre seulement chez les hommes. Globalement et chez les hommes, une sous mortalité due à cette cause est également constatée dans le Cantal et la Haute-Loire. Seules les femmes de ce dernier département enregistrent une sous mortalité par rapport aux femmes de France métropolitaine. Dans les autres départements, la situation est comparable à celle de la France métropolitaine. 55

60 Taux pour personnes Conséquences sur la santé Ensemble Femmes Hommes Concernant les bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives, la région Auvergne se caractérise également par une sous mortalité par rapport à la France métropolitaine. Celle-ci est observée uniquement chez les femmes. Quel que soit le sexe, la période est marquée par une sous mortalité par bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives dans le département de l Allier alors qu une sous mortalité due à cette cause est seulement constatée chez les femmes de la Haute-Loire et du Puyde-Dôme. Mortalité liée au tabagisme sur la période en Auvergne Bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives Nb annuel TSM moyen de décès Tumeurs malignes de la trachée, des bronches et du poumon Nb annuel TSM moyen de décès Cardiopathies ischémiques Nb annuel moyen de décès TSM Allier 42 23,2 (1) , ,1 (2) Cantal 27 33, ,4 (1) 78 95,4 Haute-Loire 28 29, ,2 (1) 85 83,3 Puy-de-Dôme 67 27, , ,4 (2) Auvergne , ,5 (1) ,0 (2) France métropolitaine , , ,1 Allier 21 6,7 (1) 42 16, ,2 (2) Cantal 11 7, , ,3 (2) Haute-Loire 11 6,2 (1) 19 13,6 (1) 62 33,8 Puy-de-Dôme 32 7,1 (1) 75 20, ,1 (2) Auvergne 75 6,9 (1) , ,9 (2) France métropolitaine , , ,7 Allier 63 12,6 (1) , ,0 (2) Cantal 38 17, ,6 (1) ,4 (2) Haute-Loire 39 14, ,0 (1) ,1 (1) Puy-de-Dôme 99 14, , ,5 (2) Auvergne ,1 (1) ,6 (1) ,0 (2) France métropolitaine , , ,6 (1) Significativement inférieur à la France métropolitaine (2) Significativement supérieur à la France métropolitaine Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa En France métropolitaine, les taux standardisés de mortalité par cancers de la trachée, des bronches et du poumon ont diminué chez les hommes et augmenté chez les femmes depuis les années Chez les hommes, ce taux est passé de 90,5 décès pour personnes sur la période à 80,7 sur la période alors que chez les femmes, il a évolué de 10,3 décès pour personnes sur la période à 18,5 sur la période Chez les hommes de la région, contrairement à ce qui est constaté en France métropolitaine, la mortalité par cancers de la trachée, des bronches et du poumon a légèrement augmenté depuis 1990 en Auvergne, passant de 70,4 décès pour personnes sur la période à 72,5 sur la période L écart entre la région Auvergne et la France métropolitaine tend donc à diminuer. L évolution paraît différente selon les départements : l Allier et le Puyde-Dôme ont vu cette mortalité augmenter (respectivement 70,6 et 73,3 décès pour personnes en contre 75,8 et 78,0 en ), la Haute-Loire a vu ses taux diminuer (70,3 décès pour personnes en contre 62,3 en ) et le Cantal a connu une stabilisation de cette mortalité depuis Évolution des taux standardisés de mortalité par cancers de la trachée, des bronches et du poumon depuis 1990 en Auvergne selon le sexe * Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. Sources : Inserm CépiDc, Insee, SCORE-santé, Fnors Exploitation Obresa *L année figurant dans le graphique est l année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul. 56

61 Taux pour personnes Conséquences sur la santé Taux pour personnes 1990 (63,2 décès pour personnes en contre 62,7 en ). Chez les femmes de la région et des quatre départements, comme chez les femmes du territoire national, une augmentation de la mortalité par cancers de la trachée, des bronches et du poumon a été enregistrée. Concernant la mortalité par cardiopathies ischémiques, la région Auvergne comme la France métropolitaine ont également enregistré une diminution de leur taux standardisé entre et Cette baisse a été progressive depuis les années 90 et a concerné autant les hommes que les femmes. Chez les hommes, les taux de mortalité par cardiopathies ischémiques ont diminué de 36 % en Auvergne et de 38 % en France métropolitaine alors que, chez les femmes, ils ont baissé de 43 % en Auvergne et de 47 % en France métropolitaine. Évolution des taux standardisés de mortalité par cardiopathies ischémiques depuis 1990 en Auvergne selon le sexe * Concernant la mortalité par bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives, l année 2000 a été retenue comme point de départ pour l étude de l évolution de cette cause de décès, du fait d une discontinuité à Évolution des taux standardisés de mortalité par partir du passage à la codification en bronchites chroniques et maladies pulmonaires CIM 10 (voir encadré ci-dessous). En obstructives depuis 2000 en Auvergne selon le sexe * Auvergne comme en France 35 métropolitaine, les taux standardisés de 30 mortalité par bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives ont légèrement diminué de 2000 à La baisse a été constatée chez les hommes 15 comme chez les femmes : en Auvergne, 10 la mortalité masculine est passée de 30,8 décès pour personnes en à 27,2 en alors que chez les femmes, le taux a évolué de 8,3 décès pour personnes en à 7,0 en Quel Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. que soit le sexe, le même scénario a été constaté dans les quatre départements de la région Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. Sources : Inserm CépiDc, Insee, SCORE-santé, Fnors Exploitation Obresa *L année figurant dans les graphiques est l année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul. Sources : Inserm CépiDc, Insee, SCORE-santé, Fnors Exploitation Obresa *L année figurant dans les graphiques est l année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul. Point de vigilance : le passage à la codification en CIM10 La Classification internationale des maladies (CIM) permet le codage des maladies, des traumatismes et de l'ensemble des motifs de recours aux services de santé. Elle est publiée par l'oms et est utilisée à travers le monde pour enregistrer les causes de morbidité et de mortalité. En 2000, la dixième révision de la CIM (CIM10) a remplacé la neuvième révision (CIM9) utilisée depuis La raison principale de ce changement de révision est le développement des connaissances médicales. La CIM10 constitue une évolution importante de la classification puisqu elle comporte codes alors que la CIM9 en comportait environ L utilisation de la CIM10 permet en particulier de coder des pathologies non incluses dans la CIM9 (sida, mésothéliome...) ou de caractériser plus précisément d autres maladies (hépatites virales, infarctus...). Pour les mêmes raisons, la CIM10 voit également les règles et les directives de sélection de la cause initiale de décès profondément modifiées. En particulier, les rapports de causalité sur lesquels est basé le choix de la cause initiale de décès sont plus détaillés. Des modifications de tendances plus ou moins importantes peuvent donc être observées selon les causes dans la statistique des décès à la suite de ces évolutions. Les maladies de l appareil respiratoire semblent être concernées par ces modifications de tendance du nombre de décès due au changement de révision de la classification. Sources : InVS. Conséquences des changements de codage des causes médicales de décès sur les données nationales de mortalité en France, à partir de l année BEH n 4/2005. Meslé F, Vallin J. Effet de l adoption de la CIM-10 sur la continuité de la statistique des décès par cause. Le cas de la France. Ined population. 2008/2 Vol

62 Conséquences sur la santé Mortalité générale liée au tabagisme dans les bassins de santé intermédiaires Du fait des effectifs de mortalité plus faibles dans les bassins de santé intermédiaires, les taux standardisés de mortalité ont été calculés sur une période de cinq ans sur ces territoires. Sur la période , décès liés à la consommation de tabac ont été comptabilisés en moyenne par an en Auvergne, décès concernaient des hommes (64,4 %) et 735 des femmes (35,6 %). Chez les hommes, trois bassins de santé intermédiaires enregistrent une surmortalité liée à la consommation de tabac par rapport à la France métropolitaine : Vichy, Montluçon et Clermont- Ferrand. À l inverse, deux bassins de santé intermédiaires enregistrent une sous mortalité liée à la consommation de tabac par rapport à la France métropolitaine : Moulins et le Puy-en-Velay. Chez les femmes, trois bassins de santé intermédiaires enregistrent une surmortalité liée à la consommation de tabac par rapport à la France métropolitaine : Montluçon, Issoire et Thiers. À l inverse, le bassin de santé intermédiaire du Puy-en-Velay enregistre une sous mortalité par rapport à la France métropolitaine. Taux standardisés de mortalité liée à la consommation de tabac pour personnes dans les bassins de santé intermédiaires en Auvergne Période France hexagonale : 211 Auvergne : 214 Allier : 213 Cantal : 205 Haute-Loire : 196 Puy-de-Dôme : 226 France hexagonale : 70 Auvergne : 71 Allier : 76 Cantal : 69 Haute-Loire : 59 Puy-de-Dôme : 74 Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa Les quinze bassins de santé intermédiaires de l Auvergne Quelques éléments sur les bassins de santé intermédiaires (BSI) La région Auvergne compte quinze bassins de santé intermédiaires. Leur finalité est d assurer la coordination des offres de prévention, médicosociale, ambulatoire et hospitalière. Ils doivent permettre prioritairement la coordination de la prise en charge de la personne âgée, dans le cadre d un parcours de soins entre l ambulatoire, le sanitaire et le médico-social. Leur construction s est fondée dans un premier temps sur un regroupement de bassins de santé de proximité autour des établissements hospitaliers offrant a minima un accueil des urgences et une prise en charge en médecine polyvalente, (soit 13 établissements) et en prenant en compte leur attractivité. Dans un second temps, les bassins de santé de proximité les plus éloignés des pôles hospitaliers ont été identifiés, en considérant que le temps maximum tolérable est compris entre 30 et 45 mn. Deux bassins supplémentaires ont été créés autour des établissements hospitaliers d Yssingeaux et du Mont-Dore pour améliorer les temps d accès des territoires. 58

63 Conséquences sur la santé Pour personnes de moins de 65 ans Mortalité prématurée liée au tabagisme en Auvergne et dans les départements En Auvergne, les trois principales causes de décès les plus directement liées au tabagisme ont entraîné 427 décès prématurés (décès survenus avant 65 ans) en moyenne par an sur la période Plus des trois quart de ces décès (78 %) ont concerné les hommes. Les deux tiers des décès prématurés liés au tabagisme font suite à des tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon, 29 % à des cardiopathies ischémiques et 4,6 % à des bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives. Globalement, sur la période , 34,1 décès liés au tabagisme pour personnes âgées de moins de 65 ans ont été comptabilisés dans la région Auvergne. Ce taux est équivalent à celui constaté en France métropolitaine (32,9 décès pour personnes de moins de 65 ans). La mortalité prématurée liée au tabagisme est également similaire entre les quatre départements de la région et la France métropolitaine. Ces résultats se vérifient quel que soit le sexe. Taux standardisés de mortalité prématurée liée au tabagisme selon le sexe sur la période en Auvergne 60,0 50,0 54,7 49,0 49,1 55,5 53,5 53,0 40,0 30,0 20,0 10,0 14,6 14,0 12,6 16,3 15,1 13,7 0,0 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Homme France métropolitaine homme Sources : Inserm CépiDc, Insee Femme France métropolitaine femme Exploitation Obresa Sur la période , le taux standardisé de mortalité prématurée par tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon s élève à 22,4 décès pour personnes en Auvergne, 34,4 décès pour hommes et 10,7 décès pour femmes. La mortalité prématurée due à cette cause paraît similaire entre la région et la France métropolitaine. Ce dernier résultat se vérifie également pour la mortalité prématurée par cardiopathies ischémiques et par bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives. Mortalité prématurée liée au tabagisme sur la période en Auvergne Bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives Nb annuel TSM moyen de décès Tumeurs malignes de la trachée, des bronches et du poumon Nb annuel TSM moyen de décès Cardiopathies ischémiques Nb annuel moyen de décès TSM Hommes Auvergne 13 2, , ,1 France métropolitaine 636 2, , ,7 Femmes Auvergne 7 1, ,7 20 3,3 France métropolitaine 207 0, , ,8 Ensemble Auvergne 20 1, , ,1 France métropolitaine 843 1, , ,6 Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa 59

64 Conséquences sur la santé Pour personnes Incidence du cancer du poumon en Auvergne Le nombre de nouveaux cas de cancers du poumon a été estimé à 674 en Auvergne en Près de huit nouveaux cas sur dix (535) concernaient un homme et 21 % une femme (139). En 2005, chez les hommes, 45,5 nouveaux cas de cancers du poumon ont été recensés en Auvergne pour personnes contre 50,5 en France. En Auvergne, ce taux d incidence standardisé n a cessé d augmenter depuis 1980, passant de 37,2 nouveaux cas pour personnes en 1980 à 45,5 en En France, de 1980 à 1995, le taux d incidence standardisé par cancers du poumon a augmenté, passant de 48,3 nouveaux cas pour personnes en 1980 à 52,4 en 1995 mais a ensuite légèrement diminué entre 1995 et Chez les femmes, 10,4 nouveaux cas de cancers du poumon pour personnes ont été enregistrés en Auvergne en 2005 contre 12,6 en France. Dans ces deux territoires, ce taux d incidence standardisé n a cessé de progresser depuis 1980, passant de 3,0 nouveaux cas pour personnes en Auvergne et de 3,6 nouveaux cas pour personnes en France en 1980 à 10,4 nouveaux cas pour personnes en Auvergne et à 12,6 nouveaux cas pour personnes en France en Évolution des taux d incidence standardisés à la population mondiale par cancers du poumon selon le sexe en Auvergne ,3 37,2 50,7 52,0 52,4 51,9 40,2 42,5 50,5 44,3 45,2 45, ,6 9,5 7,3 10 3,6 4,5 5,7 10,4 3,0 3,8 4,7 5,8 7, Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France Femmes France Sources : Francim, Insee Exploitation Obresa 60

65 Conséquences sur la santé L alcool Contexte et méthode La consommation d'alcool provoque des dommages sanitaires et sociaux (17). Elle expose tout d'abord à des risques pour la santé, variables selon les quantités absorbées, et qui, dans certains cas, peuvent conduire au décès. Certaines maladies sont entièrement et exclusivement attribuables à une consommation excessive d'alcool : c'est le cas pour la cirrhose alcoolique du foie, la psychose alcoolique ou la dépendance alcoolique. Pour d'autres pathologies, l'alcool constitue un facteur de risques mais n'est pas le seul en cause. Des méthodes statistiques permettent alors de déterminer quelle est la fraction des cas d'une maladie qui est attribuable à la consommation de cette substance. L'alcool est souvent impliqué dans la survenue de certains cancers (cavité buccale et lèvres, pharynx, larynx, œsophage, colon et rectum, foie, mais aussi cancer du sein), de certaines maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, cardiopathie ischémique), digestives (pancréatite) et des traumatismes et empoisonnements liés aux accidents de la route, aux accidents domestiques et aux suicides. En 2007, environ décès par an sont attribuables à l alcool en France (6). Ce nombre a été récemment actualisé en utilisant les données les plus récentes sur la mortalité et sur l augmentation des risques d être touché par certaines pathologies (cancers, cirrhoses) suivant la consommation d alcool (18). Sont également comprises dans ce décompte les morts violentes liées à l'alcool par accidents de la route, dont le nombre peut être estimé à environ sur une base de décès par accidents de la route en 2007 (18). Pour un conducteur avec une alcoolémie non nulle, le risque d être responsable d un accident mortel de la circulation est multiplié par 8,5 (19). Le nombre global de décès liés à la consommation d alcool est toutefois en diminution (6). Définitions Les codes CIM 10 utilisés pour caractériser la mortalité liée à l alcool sont les suivants : - Cirrhoses du foie : codes CIM10 = K70, K746 - Psychoses alcooliques et alcoolisme : codes CIM10= F10 - Cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) et de l œsophage : ils comprennent les tumeurs malignes des lèvres, de la cavité buccale et du pharynx (codes CIM10= C00-C14), de l œsophage (codes CIM10 = C15), du larynx (codes CIM10 = C32). Taux standardisé de mortalité (TSM) : Le taux standardisé de mortalité est le taux que l on observerait dans la région ou le département si ils avaient la même structure par âge que la population de référence (population France entière au recensement 2006). Mortalité prématurée : La mortalité prématurée correspond à l ensemble des décès survenus avant 65 ans. 61

66 Conséquences sur la santé Nombre moyen de décès Mortalité générale liée à l alcool en Auvergne et dans les départements En Auvergne, 489 décès en moyenne par an ont été causés par les trois principales causes de décès liés à l alcool sur la période Plus de huit de ces décès sur dix (83,4 %) ont concerné des hommes et 16,6 % des femmes. Avec 221 décès en moyenne par an, les décès par cancers des VADS et de l œsophage sont les plus fréquents parmi les décès liés à l alcool (45,2 % des décès liés à l alcool). 37,7 % de ces décès sont des décès par cirrhoses du foie et 17,0 % des décès liés à l alcool sont dus à des psychoses alcooliques ou alcoolismes. Nombre annuel moyen de décès pour les trois causes les plus directement liées à l alcool selon le sexe en Auvergne sur la période Hommes Femmes Ensemble Cirrhose du foie Psychose alcoolique et alcoolisme Cancer des VADS Source : Inserm CépiDc Exploitation Obresa En Auvergne, sur la période , 3,4 % de l ensemble des décès sont dues aux trois pathologies directement liées à l alcool. Cette part est plus importante chez les ans (11,2 %) et atteint 9,4 % chez les ans et 2,0 % chez les 65 ans et plus. En Auvergne, dans la classe d âge des ans, la part des décès liés aux cirrhoses du foie et aux cancers des VADS expliquent 8,7 % de l ensemble des décès des ans. Chez les ans, les décès liés à l alcool sont principalement dus aux cirrhoses du foie (4,2 % de l ensemble des décès), suivis des psychoses alcooliques et alcoolisme (3,4 % de l ensemble des décès) et des cancers des VADS (1,7 % de l ensemble des décès). Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, seuls 2,0 % de l ensemble des décès sont liés à l alcool : 1,1 % sont dus à des cancers des VADS, 0,7 % à des cirrhoses du foie et 0,2 % à des psychoses alcooliques ou alcoolisme. Part de la mortalité liée à l alcool dans la mortalité générale par groupe d âge sur la période en Auvergne ans et + 0,7 0,2 1, ans 4,4 2,5 4, ans 4,2 3,4 1,7 0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0 12,0 % Cirrhose du foie Psychose alcoolique et alcoolisme Cancer des VADS Source : Inserm CépiDc Exploitation Obresa 62

67 Conséquences sur la santé Pour personnes Avec 31,7 décès enregistrés pour personnes sur la période , la mortalité liée à l alcool est équivalente dans la région Auvergne et en France métropolitaine. Ce résultat se vérifie quel que soit le département. Avec 58,4 décès pour personnes, les hommes de la région Auvergne enregistrent une surmortalité significative liée à l alcool par rapport à la France métropolitaine (53,7 décès pour personnes). Cette surmortalité est également vérifiée dans les départements du Cantal et du Puy-de-Dôme. À l inverse, avec 9,6 décès pour personnes, il est constaté une sous mortalité liée à l alcool chez les femmes de la région par rapport aux femmes du territoire nationale (12,6 décès pour personnes). Une sous mortalité liée à l alcool est également constatée dans les départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme Taux standardisés de mortalité liée à l alcool selon le sexe sur la période en Auvergne 56,3 64,3 52,4 60,5 58,4 53, ,3 9,6 8,5 9,1 9,6 12,6 0 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Homme Femme France métropolitaine homme France métropolitaine femme Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa Sur la période , la région Auvergne se caractérise par une surmortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme par rapport à la France métropolitaine (respectivement 5,6 décès pour personnes contre 4,7). Cette surmortalité est seulement constatée chez les hommes. La région Auvergne est la 6 ème région métropolitaine en termes de mortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme chez les hommes. Globalement et chez les hommes, seul le département du Puy-de-Dôme connaît une surmortalité due à cette cause sur la période par rapport à la France métropolitaine. Globalement, avec 12,1 décès enregistrés pour personnes sur la période , la mortalité par cirrhoses du foie en Auvergne semble similaire à celle constatée en France métropiltaine. Un scénario différent est constaté selon le sexe : les hommes connaissent une surmortalité par cirrhoses du foie par rapport aux hommes du territoire national alors qu une sous mortalité par cirrhoses du foie a été constatée chez les femmes de la région par rapport à celles du territoire national. Il est également constaté une sous mortalité par cirrhoses du foie chez les femmes du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire par rapport aux femmes de France métropolitaine. Concernant les cancers des VADS et de l œsophage, avec 3,3 décès pour personnes, seules les femmes de la région enregistrent une sous mortalité par rapport à celles du territoire national. Cette sous mortalité est également vérifiée chez les femmes du département de l Allier. 63

68 Conséquences sur la santé Taux pour personnes Ensemble Femmes Hommes Mortalité liée à l alcool sur la période en Auvergne Cirrhoses du foie Psychoses alcooliques et alcoolisme Cancers des VADS et de l œsophage Nb annuel Nb annuel Nb annuel TSM TSM moyen de décès moyen de décès moyen de décès TSM Allier 43 22,3 17 9, ,0 Cantal 18 20, , ,1 Haute-Loire 22 19,0 8 6, ,8 Puy-de-Dôme 65 20, ,1 (2) 84 28,7 Auvergne ,9 (2) 70 10,0 (2) ,5 France métropolitaine , , ,3 Allier 13 6,0 4 2,3 8 3,0 (1) Cantal 4 4,7 2 2,0 3 3,0 Haute-Loire 4 3,3 (1) 2 1,5 6 3,7 Puy-de-Dôme 15 4,2 (1) 5 1,6 14 3,4 Auvergne 37 4,6 (1) 13 1,8 31 3,3 (1) France métropolitaine , , ,5 Allier 56 13,3 21 5, ,7 Cantal 23 12,4 12 6, ,9 Haute-Loire 26 10,5 10 3, ,4 Puy-de-Dôme 80 11,8 41 6,1 (2) 97 14,2 Auvergne ,1 83 5,6 (2) ,0 France métropolitaine , , ,6 (1) Significativement inférieur à la France métropolitaine (2) Significativement supérieur à la France métropolitaine Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa En Auvergne, les taux standardisés de mortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme ont diminué chez les hommes entre 1990 et 1997, puis ont augmenté entre 1997 et Évolution des taux standardisés de mortalité 2000 pour ensuite fluctuer mais par psychoses alcooliques et alcoolisme globalement diminuer jusqu en depuis 1990 en Auvergne selon le sexe * 16 Dans la région, ce taux est passé de 14 13,4 décès pour personnes sur la 12 période à 10,0 sur la période La France métropolitaine a 8 connu les mêmes variations avec une 6 baisse globale toutefois moins importante 4 (8,9 décès pour habitants en contre 7,9 en ). 0 Chez les femmes, en Auvergne comme en France métropolitaine, les taux standardisés de mortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme sont restés relativement stables entre et Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. Sources : Inserm CépiDc, Insee, SCORE-santé, Fnors Exploitation Obresa *L année figurant dans le graphique est l année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul. Entre 1990 et 2008, quel que soit le sexe, les taux standardisés de mortalité par cirrhoses du foie ont diminué en Auvergne et en France métropolitaine. Ces derniers ont diminué de 38 % chez les hommes auvergnats, passant de 33,6 décès pour personnes sur la période à 20,9 décès pour personnes sur la période Chez les femmes de la région, la mortalité par cirrhoses du foie a diminué de 8,1 décès pour personnes sur la période à 4,6 décès pour personnes sur la période

69 Conséquences sur la santé Taux pour personnes Taux pour personnes Concernant les cancers des VADS et de l œsophage, une baisse importante des taux standardisés de mortalité est constatée chez les hommes de la région comme de la France métropolitaine entre 1990 et En Auvergne, ce taux est passé de 52,5 décès pour personnes sur la période à 27,5 décès pour personnes sur la période chez les hommes. Chez les femmes, une légère baisse est enregistrée entre ces deux périodes, le taux standardisé de mortalité passant de 4,6 décès pour personnes sur la période à 3,3 décès pour personnes sur la période en Auvergne. Évolution des taux standardisés de mortalité par cirrhoses du foie depuis 1990 en Auvergne selon le sexe * Évolution des taux standardisés de mortalité par cancers des VADS et de l œsophage depuis 1990 en Auvergne selon le sexe * Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. Hommes Auvergne Femmes Auvergne Hommes France métro. Femmes France métro. Source : Inserm CépiDc, Insee, SCORE-santé, Fnors Exploitation Obresa *L année figurant dans le tableau est l année centrale de la période triennale utilisée pour le calcul

70 Conséquences sur la santé Mortalité générale liée à l alcool dans les bassins de santé intermédiaires Du fait des effectifs de mortalité plus faibles dans les bassins de santé intermédiaire, les taux standardisés de mortalité ont été calculés sur une période de cinq ans sur ces territoires. Sur la période , 519 décès liés à la consommation d alcool ont été comptabilisés en moyenne par an en Auvergne, 434 décès concernaient des hommes (83,7 %) et 85 des femmes (16,3 %). Chez les hommes, cinq bassins de santé intermédiaires enregistrent une surmortalité liée à la consommation d alcool par rapport à la France métropolitaine : Vichy, Saint-Flour, Mauriac, Thiers et le Mont-Dore. Chez les femmes, huit bassins de santé intermédiaires enregistrent une sous mortalité liée à la consommation d alcool par rapport à la France métropolitaine : Saint-Flour, Aurillac, Issoire, Le Puy-en-Velay, Yssingeaux, Riom, Clermont-Ferrand et le Mont-Dore. Taux standardisés de mortalité liée à la consommation d alcool pour personnes dans les bassins de santé intermédiaires en Auvergne Période France hexagonale : 57 Auvergne : 64 Allier : 67 Cantal : 69 Haute-Loire : 63 Puy-de-Dôme : 60 France hexagonale : 13 Auvergne : 10 Allier : 12 Cantal : 8 Haute-Loire : 9 Puy-de-Dôme : 10 Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa 66

71 Pour personnes Conséquences sur la santé Mortalité prématurée liée à l alcool en Auvergne et dans les départements En Auvergne, les trois principales causes de décès les plus directement liées à l alcool ont entraîné 261 décès prématurés (décès survenus avant 65 ans) en moyenne par an sur la période Plus de huit décès sur dix (84 %) ont concerné les hommes. 40 % des décès prématurés liés à l alcool ont été causés par des cirrhoses du foie, 36 % par des cancers des VADS et de l œsophage et 24 % par des psychoses alcooliques et alcoolisme. Globalement, sur la période , 21,4 décès liés à l alcool pour personnes âgées de moins de 65 ans ont été comptabilisés dans la région Auvergne. Cette part est équivalente à celle constatée en France métropolitaine (21,0 décès pour personnes de moins de 65 ans). Seul le département de la Haute-Loire enregistre une sous mortalité prématurée liée à l alcool par rapport à la France métropolitaine (respectivement 17,5 décès pour personnes de moins de 65 ans contre 21,0). Chez les hommes, la région et les départements semblent avoir une mortalité prématurée liée à l alcool similaire à celle enregistrée en France métropolitaine. Chez les femmes, une sous mortalité prématurée liée à l alcool est enregistrée en Auvergne, dans la Haute-Loire et le Puy-de-Dôme par rapport à la France métropolitaine. Taux standardisés de mortalité prématurée liée à l alcool selon le sexe sur la période en Auvergne ,5 40,8 30,4 37,1 36,0 34, ,7 8,3 4,2 6,4 6,9 8,4 0 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Homme Femme France métropolitaine homme France métropolitaine femme Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa La région Auvergne connaît une surmortalité prématurée par psychoses alcooliques et alcoolisme par rapport à la France métropolitaine sur la période Ce taux atteint 5,2 décès pour personnes en Auvergne, 8,8 décès pour personnes chez les hommes et 1,7 décès pour personnes chez les femmes. Cette surmortalité prématurée se rencontre seulement chez les hommes. Globalement, la mortalité prématurée par cirrhoses du foie et cancers des VADS et de l œsophage paraît similaire en Auvergne et en France métropolitaine. Seules les femmes de la région connaissent une sous mortalité prématurée due à ces deux causes par rapport aux femmes de France métropolitaine. 67

72 Conséquences sur la santé Mortalité prématurée liée à l alcool sur la période en Auvergne Cirrhoses du foie Psychoses alcooliques et alcoolisme Cancers des VADS et de l œsophage Nb annuel Nb annuel Nb annuel TSM TSM moyen de décès moyen de décès moyen de décès TSM Hommes Auvergne 82 13,5 52 8,8 (2) 85 13,7 France métropolitaine , , ,6 Femmes Auvergne 22 3,6 (1) 10 1,7 10 1,6 (1) France métropolitaine , , ,2 Ensemble Auvergne 104 8,5 62 5,2 (2) 95 7,6 France métropolitaine , , ,3 (1) Significativement inférieur à la France métropolitaine (2) Significativement supérieur à la France métropolitaine Sources : Inserm CépiDc, Insee Exploitation Obresa 68

73 Conséquences sur la santé Accidents avec alcool en Auvergne Définitions Accidents corporels avec alcool (Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière (ONISR)) : Nombre d accidents dans lesquels au moins un des conducteurs impliqués a un taux d alcoolémie 0,5 g/l de sang, rapporté au nombre d accidents corporels. Biais de couverture : - certains Bulletins d Analyse d Accidents Corporels (BAAC) ne sont pas remplis ou ne sont pas transmis à l'onisr - l'alcoolémie (dépistage - résultat) n'est pas forcément connue (prise de sang impossible du fait de la gravité de l'accident, résultat de la prise de sang inconnu, refus (rare)) Limites : la comparabilité des données entre départements ou régions repose sur l hypothèse que les accidents avec alcoolémie inconnue se répartissent de façon identique entre alcoolémie positive et négative sur tout le territoire. En Auvergne, en 2009, 183 accidents dans lesquels au moins un des conducteurs impliqués avait un taux d alcoolémie supérieur ou égal à 0,5 g par litre de sang ont été comptabilisés. 43 % de ces accidents ont eu lieu dans le Puy-de-Dôme, 31 % dans l Allier, 20 % dans la Haute-Loire et 6 % dans le Cantal. Nombre d accidents corporels avec alcool sur la période en Auvergne Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France Sources : Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) OFDT/Iliad En 2009, 14,0 % des accidents corporels, pour lesquels l alcoolémie était connue, sont des accidents avec alcool en Auvergne. Cette part classe l Auvergne au 7 ème rang des régions françaises. La part des accidents avec alcool a enregistré un pic en Auvergne en 2007, la région se classant 3 ème région française en termes d accidents corporels avec alcool (15,1 % des accidents corporels pour lesquels l alcoolémie était connue). Cette part a ensuite diminué en 2008 (12,2 % des accidents corporels pour lesquels l alcoolémie était connue) pour augmenter à nouveau en Avec 19,9 % des accidents corporels incluant le facteur alcool, l Allier fait partie des dix départements français ayant enregistré le plus d accidents avec alcool (9 ème rang des départements français) en Les accidents corporels avec alcool ont fortement augmenté dans ce département depuis 2006 (16,2 % d accidents corporels avec alcool), et notamment entre 2008 (16,1 % d accidents corporels avec alcool) et Le département du Cantal est le seul département de la région à avoir connu une baisse des accidents corporels avec alcool entre 2008 et En 2009, ce département compte 13,1 % d accidents corporels avec alcool, ce qui le classe au 48 ème rang des départements français. Dans le département de la Haute-Loire, 16,7 % des accidents corporels au taux d alcoolémie connu comprennent le facteur alcool. Ce département est le 22 ème département français concernant la part d accidents corporels avec alcool. Comme dans la région, la Haute-Loire a enregistré un pic de ces accidents en 2007, puis une diminution en 2008 pour augmenter à nouveau en Enfin, le département du Puy-de-Dôme, avec 10,9 % d accidents corporels avec alcool, se classe au 69 ème rang des départements français et compte la plus faible part des accidents corporels avec alcool de la région. 69

74 Conséquences sur la santé % Part des accidents corporels avec alcool parmi l ensemble des accidents au taux d alcoolémie connu (en %) sur la période en Auvergne Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne France Sources : ONISR OFDT/Iliad Exploitation Obresa Limites Il convient d être prudent dans l interprétation des résultats départementaux, car il s agit souvent de petits chiffres. Ces chiffres s avèrent également très volatils compte tenu du caractère aléatoire des accidents de la circulation routière et de leur gravité. Ainsi, le nombre de personnes tuées dans un département peut présenter des variations importantes d une année sur l autre. De plus, si la comparaison de ces indicateurs entre départements peut être pertinente dans l élaboration d un diagnostic de sécurité, elle est néanmoins délicate car très sensible à un certain nombre de paramètres propres à chaque département notamment la géographie, le nombre d habitants, la densité de population L accidentologie par région donne des indicateurs plus significatifs. En 2009, parmi les personnes tuées dans un accident, 36 % ont été tués dans un accident à facteur alcool dans la région Auvergne, ce qui classe la région parmi les quatre régions de France métropolitaine ayant une part de tués dans un accident mortel en présence du facteur alcool la plus importante. L Allier et le Puy-de-Dôme, avec plus d un tiers de tués dans un accident à facteur alcool parmi l ensemble des personnes tuées dans un accident, se classent parmi les départements ayant une part de tués dans les accidents dus à l alcool la plus importante de France métropolitaine. À l inverse, le Cantal fait partie des départements français comptabilisant la plus faible part de tués dans des accidents à facteur alcool parmi l ensemble des tués (moins de 24 %). Enfin, parmi l ensemble des tués dans un accident, le département de la Haute-Loire compte entre 30,3 % et 36,9 % de tués dans un accident à facteur alcool. Proportion de tués dans les accidents à facteur alcool parmi les tués en 2009 Source : Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR) La sécurité routière en France. Bilan de l année

75 Conséquences sur la santé En cumulant les résultats sur cinq ans, il est estimé en France que l alcool est présent dans 28,7 % des accidents mortels. La répartition varie selon les départements de la région : les départements de l Allier, du Cantal et de la Haute-Loire comptent moins d un quart des accidents mortels dans lesquels l alcool est impliqué alors qu entre 25 % et 29,9 % des accidents mortels incluaient le facteur alcool dans le Puy-de-Dôme. Source : ONISR Fichier des accidents - La sécurité routière en France. Bilan de l année

76 Conséquences sur la santé Les drogues Contexte et méthode Les effets sanitaires et sociaux de la consommation de drogues illicites sont différents selon les produits concernés et leur mode de consommation. Le nombre de consommateurs étant bien plus faible que pour l'alcool et le tabac, l'importance des dommages dans la population est moins perceptible. Les risques sanitaires et sociaux sont les surdoses, les effets toxiques, les troubles du comportement, les risques infectieux liés à l'injection ou au «sniff», ainsi que les situations de précarité et d'exclusion sociale (1). La mortalité des toxicomanes est plus élevée que celle des personnes du même âge pour la quasi-totalité des causes de décès (1). Selon une étude de l Observatoire français des drogues et toxicomanie (OFDT), les hommes interpellés pour usage d'héroïne, de cocaïne ou de crack ont un risque de décès multiplié par 5,2 et les femmes un risque multiplié par 9,5 (27). La mortalité due à la consommation de drogues est estimée à quelques centaines de décès par an. Elle baisse depuis 10 ans du fait de la réduction des décès par surdose (564 en 1994, 69 en données OCRTIS) et par sida. Cette baisse est aussi attribuée à la baisse de la consommation d'héroïne et à la mise en place des programmes de substitution par la méthadone et la buprénorphine haut dosage (BHD) (1). Le cannabis est le produit illicite le plus consommé (1). Des études montrent l impact de la consommation de cannabis sur la santé dans plusieurs domaines (20) : les accidents de la route, certains cancers, certaines pathologies de l appareil circulatoire et respiratoire et certaines pathologies mentales. Les effets peuvent être liés soit au principe actif du cannabis (Delta9-THC) soit aux substances résultant de sa combustion (goudrons). Définitions Nombre de décès par surdose : Cela comprend tout décès par surdose de drogues illicites et médicaments ainsi que les accidents divers directement et immédiatement liés aux conditions d administration de la substance, constatés par un service de police ou de gendarmerie sur le territoire national. Taux brut de mortalité par surdose : Cela correspond au nombre de décès par surdose rapporté à la population âgée de 20 à 39 ans multiplié par Limites : les données de l OCRTIS ne couvrent que les décès qui sont portés à la connaissance des services de police ou des unités de gendarmerie. En principe, le constat d un décès non expliqué ou dans lequel des substances illicites peuvent être impliquées doit entraîner l ouverture d une procédure judiciaire. Il semble cependant avéré que les services de police n ont pas connaissance de tous les décès par surdose. Par ailleurs, les décès par surdose des ressortissants français constatés à l étranger ne sont pas comptabilisés. Mise en garde : Les résultats sur les conséquences sur la santé d un usage de drogues doivent être interprétés avec prudence du fait de la faiblesse des effectifs. 72

77 % Conséquences sur la santé Décès par surdoses Compte-tenu de l absence de pathologies spécifiques aux drogues illicites et de la faible proportion des consommateurs à risque dans la population générale, il est difficile de recueillir des indicateurs de mortalité liée à la consommation de drogues illicites. Sur l année 2009, 6 décès par surdose ont été recensés en Auvergne, soit 1,9 décès par surdose pour personnes âgées de 20 à 39 ans. Le nombre de décès par surdose semble être resté relativement stable depuis 2007 en Auvergne. Nombre de décès et taux brut de mortalité par surdoses pour personnes de 20 à 39 ans entre 2007 et 2009 en Auvergne Nombre Taux brut Nombre Taux brut Nombre Taux brut Allier 4 5,2 3 4,0 2 2,7 Cantal 0 0,0 0 0,0 1 3,2 Haute-Loire 0 0,0 0 0,0 0 0,0 Puy-de- Dôme 3 1,8 5 3,1 3 1,8 Auvergne 7 2,1 8 2,5 6 1,9 France 264 1, , ,7 Source : OCRTIS, OFDT/Iliad Découverte de séropositivité au VIH chez les usagers de drogues entre 2003 et 2010 Sur la période , 342 Auvergnats ont découvert leur séropositivité au VIH. Parmi ces contaminations, 6 soit 1,8 % se sont faites par usage de drogues. La fréquence de la contamination par usage de drogues a beaucoup varié en Auvergne entre 2003 et En 2005, 2006, 2008 et 2010, aucune nouvelle contamination n a été recensée par usage de drogues. Fréquence de la contamination par usage de drogues parmi les nouveaux séropositifs au VIH en Auvergne, de 2003 à 2010 (en %) 6,0 5,6 5,0 4,0 3,8 3,0 2,7 2,3 2,0 1,0 0,0 0,0 0, * 2010 * Source : InVS, Surveillance du VIH - données au 31/12/2010 non corrigées pour la sous déclaration * Données provisoires non redressées pour les délais de déclaration 0,0 0,0 73

78 Conséquences sur la santé % Cas de sida chez les usagers de drogues entre 2004 et 2010 Depuis la mise en place de la surveillance du sida en 1994, 634 nouveaux cas ont été découverts en Auvergne. Parmi ces contaminations, 118 soit 18,6 % se sont faites par usage de drogues. Comme pour les modes de contamination parmi les découvertes de séropositivité au VIH, la fréquence de la contamination par usage de drogues parmi les cas de sida varie fortement en Auvergne d une année à l autre. Fréquence de la contamination par usage de drogues parmi les cas de sida en Auvergne, de 2004 à 2010 (en %) 18,0 16,0 14,0 13,3 15,4 14,3 12,0 10,0 8,0 6,0 5,6 7,7 4,0 2,0 0,0 0, * 2010 * Source InVS Surveillance du SIDA - données au 31/12/2010 non corrigées pour la sous déclaration * Données provisoires non redressées pour les délais de déclaration 0,0 74

79 Conséquences sur la santé Synthèse Une mortalité liée au tabagisme globalement similaire en Auvergne et en France métropolitaine Sur la période , décès dus aux trois principales causes de mortalité liées au tabagisme ont été enregistrés en moyenne par an en Auvergne, soit 120,7 décès pour personnes. Plus de la moitié de ces décès sont dus aux cardiopathies ischémiques, un tiers aux cancers de la trachée, des bronches et du poumon et 12 % aux bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives. La mortalité liée au tabagisme est responsable de 14 % de l ensemble des décès enregistrés chez les personnes domiciliées dans la région. Globalement, la mortalité liée au tabagisme paraît comparable entre la région Auvergne et la France métropolitaine. Quel que soit le sexe, sur la période , la région Auvergne se distingue par une surmortalité par cardiopathies ischémiques par rapport à la France métropolitaine. En Auvergne comme en France métropolitaine, la mortalité par cardiopathies ischémiques a diminué depuis les années 90. Concernant les tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon, la région enregistre une sous mortalité par rapport à la France métropolitaine. Chez les hommes, l écart entre la région Auvergne et la France métropolitaine tend toutefois à diminuer, la mortalité par tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon ayant légèrement augmenté en Auvergne alors qu elle a diminué en France métropolitaine. Chez les femmes de la région comme du territoire national, une augmentation de la mortalité par tumeurs de la trachée, des bronches et du poumon a été constatée depuis Concernant les bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives, la région Auvergne se caractérise également par une sous mortalité par rapport à la France métropolitaine. Chez les hommes comme chez les femmes, la mortalité due à cette cause semble avoir légèrement diminué depuis En 2005, 674 nouveaux cas de cancers du poumon ont été estimés en Auvergne, la plupart étant constatés chez les hommes. Ces derniers comptent 45,5 nouveaux cas pour personnes (contre 50,5 pour personnes en France) et les nouveaux cas de cancers du poumon ont augmenté progressivement depuis les années 80. Cette augmentation est également constatée chez les femmes de la région. Une surmortalité masculine liée à l alcool par rapport à la France métropolitaine en Auvergne Sur la période , 31,7 décès dus aux trois principales causes de décès liés à l alcool pour personnes ont été enregistrés en moyenne par an en Auvergne. Un peu moins de la moitié de ces décès sont dus aux cancers des VADS et de l œsophage, 38 % aux cirrhoses du foie et 17 % aux psychoses alcooliques et alcoolisme. La mortalité liée à l alcool représente 3 % de l ensemble des décès enregistrés chez les personnes domiciliées dans la région. Globalement, la mortalité liée à l alcool paraît comparable entre la région Auvergne et la France métropolitaine. Ce résultat est différent selon le sexe : les hommes de la région comptent une surmortalité significative par rapport aux hommes de la France métropolitaine alors que les femmes de la région enregistrent une sous mortalité liée à l alcool par rapport aux femmes du territoire nationale. Chez les hommes de la région, une surmortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme et par cirrhoses du foie est constatée par rapport à la France alors qu aucune différence n est enregistrée concernant les cancers des VADS et de l œsophage. La mortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme a fluctué depuis les années 90, diminuant entre 1990 et 1997 pour augmenter jusqu en 2000 et diminuer légèrement ensuite jusqu en Chez les hommes, la mortalité par cirrhoses du foie et par cancers des VADS et de l œsophage a globalement diminué depuis les années

80 Conséquences sur la santé Chez les femmes de la région, une sous mortalité par cirrhoses du foie et par cancers des VADS et de l œsophage a été constatée alors que la mortalité par psychoses alcooliques et alcoolisme semble similaire par rapport à la France métropolitaine. La mortalité due à cette dernière pathologie et aux cancers des VADS et de l œsophage est restée relativement stable en Auvergne depuis 1990 alors que la mortalité par cirrhoses du foie semble avoir légèrement diminué depuis En 2009, la région Auvergne se classe parmi les régions de France où la part d accidents avec alcool est une des plus élevées. Ce constat est également effectué concernant la part de tués dans un accident mortel en présence du facteur alcool. Six décès par surdoses enregistrés en Auvergne en 2009 Sur l année 2009, 1,9 décès par surdose pour personnes âgées de 20 à 39 ans ont été enregistrés en Auvergne. Le nombre de décès par surdose semble être resté relativement stable depuis 2007 en Auvergne. 76

81 Conséquences judiciaires Conséquences judiciaires Contexte et méthode L alcool Interpellations pour ivresse sur la voie publique Dépistages d alcoolémie positifs Permis suspendus suite à une alcoolémie excessive Les drogues Interpellations des usagers de cannabis Interpellations des usagers d héroïne, de cocaïne, d ecstasy Synthèse

82 Conséquences judiciaires 78

83 Conséquences judiciaires Contexte et méthode En France, la législation distingue les drogues licites (tabac et alcool) dont la consommation, la production et la vente sont réglementées, des stupéfiants ou drogues illicites (cannabis, héroïne, cocaïne, LSD, ecstasy ) dont la détention, la consommation, la vente et la production sont prohibées (1). Concernant l alcool, il est nécessaire de différencier les infractions dans lesquelles l'alcool est explicitement en cause des autres infractions. En ce qui concerne la première catégorie d'infraction, près de personnes ont été interpellées pour ivresse publique et manifeste en Cette même année, on comptait environ dépistages positifs de l'alcoolémie routière, soit 3,3 % de l'ensemble des dépistages (17). En 2006, les tribunaux ont prononcé plus de condamnations pour conduite en état alcoolique, pour blessures involontaires par conducteur en état alcoolique et 271 pour homicide involontaire par conducteur en état alcoolique (17). La consommation d'alcool peut également être associée à d'autres types d'infractions, notamment aux violences commises à l'égard des personnes. Les travaux menés à partir des procédures judiciaires font apparaître que les problèmes d'alcool sont fréquemment mentionnés chez les auteurs de violences conjugales (21). Sur environ 700 affaires judiciaires de violences conjugales enregistrées dans un parquet de la région parisienne, il était indiqué dans 28 % des cas que l'auteur consommait régulièrement des quantités importantes d'alcool. Concernant les stupéfiants, en 2009, les interpellations pour usage de cannabis, au nombre de , restent les plus fréquentes et représentent 91 % des interpellations d'usagers (20). La tendance globale est à la hausse depuis plus de 20 ans, bien qu on observe une baisse de 6,2 % entre 2008 et Les usagers interpellés sont plus jeunes pour le cannabis que pour les autres produits (23,73 ans en 2009). Par rapport aux autres usagers interpellés, ils sont donc plus fréquemment étudiants ou lycéens (20,6 % d'entre eux) mais moins souvent sans profession et de statut professionnel indéterminé (41 %) ou ouvriers (20,6 %). On enregistre des interpellations pour usage de cannabis dans tous les départements français mais les régions les plus concernées demeurent : l Île-de-France, avec 31,4 % des interpellations d'usagers de cannabis en 2009, suivie par la région PACA (10,9 %), Rhône-Alpes (9,3 %) et Nord-Pas-de-Calais (6,6 %) (20). Définitions Interpellations pour ivresses sur la voie publique : L ivresse publique manifeste (Article L (ex L.76 du CDB)) est définie comme "une personne trouvée en état d'ivresse dans les rues, chemins, places, cafés, cabarets ou autres lieux publics, est, par mesure de police, conduite à ses frais au poste le plus voisin ou dans une chambre de sûreté, pour y être retenue jusqu'à ce qu'elle ait recouvré la raison". 79

84 Conséquences judiciaires Pour habitant de 20 à 70 ans L alcool Interpellations pour ivresse sur la voie publique Avec interpellations en 2009 soit 12,5 pour personnes de 20 à 70 ans, la région Auvergne se classe au 21 ème rang des régions françaises en termes d interpellations pour ivresse sur la voie publique. Le nombre d interpellations pour ivresse sur la voie publique pour personnes de 20 à 70 ans est resté stable entre 2004 et 2006 en Auvergne, a fortement augmenté entre 2006 et 2008 pour diminuer à nouveau en Globalement, cette évolution est comparable avec celle constatée en France : la part d interpellations pour ivresse sur la voie publique a augmenté entre 2004 et 2007 sur ce territoire puis a diminué entre 2007 et Interpellations pour ivresse sur la voie publique pour personnes de 20 à 70 ans en Auvergne de 2004 à ,0 22, ,7 18,0 18,9 20,3 22,1 19, ,7 16, , Auvergne France Sources : Direction générale de la police nationale (DGPN), Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) OFDT/Iliad Exploitation Obresa Les quatre départements de la région font partie des départements français ayant une faible part d interpellations pour ivresse sur la voie publique en 2009 : le département du Puy-de-Dôme se classe au 72 ème rang des régions françaises, l Allier au 75 ème rang, la Haute-Loire au 86 ème rang et le Cantal au 98 ème rang. En Auvergne, comme dans tous les départements de la région, cette part d interpellations a diminué entre 2008 et Dans l Allier et le Cantal, cette baisse a même débuté dès Interpellations pour ivresse sur la voie publique pour personnes de 20 à 70 ans par département de 2007 à 2009 Nombre Taux pour habitants de 20 à 70 ans Nombre Taux pour habitants de 20 à 70 ans Nombre Taux pour habitants de 20 à 70 ans Allier , , ,1 Cantal , ,0 68 7,4 Haute-Loire , , ,8 Puy-de-Dôme , , ,9 Auvergne , , ,5 France , , ,1 Sources : DGPN, DGGN-OFDT/Iliad Exploitation Obresa Limites Comme toutes les statistiques d activité, ces données sont susceptibles de varier en fonction des priorités des services en charge de cette activité. Devant toute variation importante et brusque des données, il importe de s interroger sur l existence de causes tenant aux politiques suivies nationalement ou localement par les administrations concernées. 80

85 Conséquences judiciaires % Dépistages d alcoolémie positifs En 2006, sur dépistages d alcoolémie effectués en Auvergne, soit 2,5 % étaient positifs. Cette part de dépistages positifs est légèrement plus faible que celle constatée en France métropolitaine (3,1 %). Le département de l Allier, avec 3,7 % de dépistages d alcoolémie positifs, a un taux légèrement supérieur à la France métropolitaine. À l inverse, les départements du Cantal, du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire ont un taux de dépistages d alcoolémie positifs inférieur à celui enregistré en France métropolitaine. Part des dépistages positifs parmi le nombre total de dépistages de l alcoolémie effectués en 2006 en Auvergne Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Métropole Nombre de dépistages d alcoolémie Nombre de dépistages positifs Taux de positivité (en %) 3,7 2,1 1,7 2,1 2,5 3,1 Source : Rapport du comité des experts de la sécurité routière. L alcool sur la route : état des lieux et propositions. Juillet 2007 Permis suspendus suite à une alcoolémie excessive Les conduites sous l emprise d un état alcoolique représentent le motif principal des suspensions administratives du permis de conduire. En 2008, parmi les permis suspendus en Auvergne, soit 83,4 % ont été suspendus suite à une alcoolémie excessive. En France, 79,3 % des permis suspendus en 2008 l ont été à cause d une alcoolémie excessive. En Auvergne comme en France, la part des permis suspendus suite à une alcoolémie excessive a légèrement diminué entre 2006 et Dans l Allier et la Haute-Loire, plus de neuf permis suspendus sur dix le sont à cause d une alcoolémie excessive. Cette part atteint 80 % dans le Puy-de-Dôme et 72 % dans le Cantal en Part des permis suspendus suite à une alcoolémie excessive en Auvergne Allier Cantal Haute-Loire Puy de dôme Auvergne France entière Source : Bilan du comportement des usagers de la route Ministère de l intérieur, de l outre-mer et des collectivités territoriales Exploitation Obresa 81

86 Conséquences judiciaires Pour personnes de 15 à 44 ans Les drogues Interpellations des usagers de cannabis En 2009, interpellations pour usage de cannabis ont été enregistrées en Auvergne, soit 27,9 interpellations pour personnes âgées de 15 à 44 ans. Ce taux est plus faible que celui constaté en France (49,0 interpellations pour personnes de 15 à 44 ans). La région Auvergne se classe d ailleurs parmi les régions de France où le taux d interpellations pour usage de cannabis est le plus faible (22 ème rang des régions françaises). Le taux d interpellations pour usage de cannabis est resté stable entre 2004 et 2009 en Auvergne, avec cependant un pic enregistré en Globalement, cette évolution est comparable à celle constatée en France. Interpellations pour usage de cannabis pour personnes de 15 à 44 ans en Auvergne de 2004 à ,1 49, ,7 36,2 32,8 38,1 41, ,3 25,7 24,9 22,6 27, Auvergne France Sources : Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants OCRTIS -OFDT/Iliad Exploitation Obresa Le département de l Allier se démarque des autres départements de la région concernant les interpellations pour usage de cannabis en 2009 : 46,5 interpellations ont été effectuées pour personnes de 15 à 44 ans dans l Allier contre 23,3 dans le Puy-de-Dôme, 22,6 dans le Cantal et 18,6 dans la Haute-Loire. Interpellations pour usage de cannabis pour personnes de 15 à 44 ans par département de 2007 à 2009 Nombre Taux pour habitants de 15 à 44 ans Nombre Taux pour habitants de 15 à 44 ans Nombre Taux pour habitants de 15 à 44 ans Allier , , ,5 Cantal , , ,6 Haute-Loire 99 12, , ,6 Puy-de-Dôme , , ,3 Auvergne , , ,9 France , , ,0 Sources : Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants OCRTIS -OFDT/Iliad Exploitation Obresa Limites Le nombre de faits constatés en matière d Infractions à la Législation des Stupéfiants (ILS) dépend en partie de l activité des services de police, de gendarmerie et des douanes et ne reflète que partiellement l ampleur du phénomène. 82

87 Conséquences judiciaires Pour habitants de 20 à 39 ans Interpellations des usagers d héroïne, de cocaïne, d ecstasy La région Auvergne recense, en 2009, 88 interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy soit 2,8 pour personnes de 20 à 39 ans, ce qui classe la région Auvergne au 22 ème rang des régions françaises. Le taux d interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy est resté stable entre 2004 et 2009 en Auvergne, avec toutefois un pic constaté en Le scénario semble différent en France où le taux d interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy a augmenté entre 2006 et Interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne, d ecstasy pour personnes de 20 à 39 ans en Auvergne de 2004 à ,6 7,7 6, ,8 5,2 5,1 5, ,7 2,6 2,8 3,0 2, Auvergne France Sources : Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants OCRTIS -OFDT/Iliad Exploitation Obresa Les quatre départements de la région font partie des départements français ayant un faible taux d interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy en 2009 : le département de l Allier se classe au 60 ème rang des régions françaises, le Puy-de-Dôme au 77 ème rang, la Haute- Loire au 81 ème rang et le Cantal au 95 ème rang. Interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne, d ecstasy pour personnes de 20 à 39 ans par département de 2007 à 2009 Nombre Taux pour habitants de 20 à 39 ans Nombre Taux pour habitants de 20 à 39 ans Nombre Taux pour habitants de 20 à 39 ans Allier 39 5,1 27 3,6 25 3,4 Cantal 5 1,5 11 3,4 4 1,3 Haute-Loire 26 5,1 17 3,4 13 2,6 Puy-de-Dôme 101 6,1 42 2,6 46 2,8 Auvergne 171 5,2 97 3,0 88 2,8 France , , ,7 Sources : Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants OCRTIS -OFDT/Iliad Exploitation Obresa Limites Le nombre de faits constatés en matière d Infractions à la Législation des Stupéfiants (ILS) dépend en partie de l activité des services de police, de gendarmerie et des douanes et ne reflète que partiellement l ampleur du phénomène. 83

88 Conséquences judiciaires Synthèse Un taux d interpellations pour ivresses sur la voie publique plus faible en Auvergne qu en France métropolitaine en 2009 En 2009 en Auvergne, avec 12,5 interpellations pour ivresses sur la voie publique pour personnes de 20 à 70 ans, l Auvergne se classe parmi les régions françaises ayant le plus faible taux d interpellations pour ivresses sur la voie publique. En 2009, les quatre départements de la région font d ailleurs partie des départements français ayant un faible taux d interpellations pour ivresse sur la voie publique. Ce taux d interpellations a beaucoup évolué depuis En Auvergne en 2008, 83 % des permis suspendus l ont été suite à une alcoolémie excessive : cette part atteint 79 % en France. Un taux d interpellations pour usage de drogues illicites plus faible en Auvergne qu en France métropolitaine Avec 28 interpellations pour usage de cannabis pour personnes de 15 à 44 ans en 2009, la région Auvergne se classe parmi les régions de France pour lesquelles le taux d interpellations pour usage de cannabis est le plus faible. Le département de l Allier se démarque des autres départements de la région concernant les interpellations pour usage de cannabis en 2009 : le taux d interpellations est beaucoup plus élevé dans ce département que dans le Puy-de-Dôme, la Haute-Loire ou le Cantal. Concernant les interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy, la région Auvergne se classe également parmi les régions françaises ayant un faible taux d interpellations. Les quatre départements de la région font d ailleurs également partie des départements français ayant un faible taux d interpellations pour usage d héroïne, de cocaïne et d ecstasy en

89 Recours aux soins et prise en charge Recours aux soins et prise en charge Les dispositifs de prise en charge Offre de prise en charge médico-sociale Offre de prise en charge hospitalière Les réseaux Les consultations de tabacologie Recours aux soins Le tabac Les traitements pharmacologiques d aide à l arrêt du tabac Activité des Csapa en Les personnes accueillies au sein des Csapa Les actes réalisés au sein des Csapa L équipe des Csapa Activité des consultations jeunes consommateurs en Les personnes accueillies au sein des consultations jeunes consommateurs Les actes réalisés au sein des consultations jeunes consommateurs Les produits consommés par les personnes reçues au sein des consultations jeunes consommateurs L équipe des consultations jeunes consommateurs L orientation des personnes accueillies dans les consultations jeunes consommateurs Activité des Caarud en L équipe des Caarud Les modalités, les lieux d interventions et la file active des Caarud Les services proposés par les Caarud Les produits les plus consommés par les personnes accueillies dans les Caarud Les actes réalisés au sein des Caarud Mise à disposition de matériel de prévention au sein des Caarud La médiation sociale par les Caarud Le dispositif de veille

90 Recours aux soins et prise en charge Les traitements de substitution et la réduction des risques Vente de kits de prévention Vente de Subutex Vente de Méthadone Synthèse

91 Recours aux soins et prise en charge Les dispositifs de prise en charge En France, la prise en charge des addictions est assurée par les secteurs sanitaire et médicosocial (1). Il s'agit de l'accompagnement global de la personne, depuis son accueil, l'évaluation de sa situation, son encadrement thérapeutique, jusqu'à la réinsertion sociale. Il existe de grandes disparités régionales des dispositifs de prise en charge encore très liée aux différents produits (1). Les données présentées ci-après prennent en compte l offre de soins ambulatoire proposée par les structures hospitalières ou médico-sociales mais pas celle proposée par les médecins généralistes libéraux. Cette vision est donc incomplète dans la mesure où il est impossible d appréhender dans quelles proportions interviennent le secteur libéral et le secteur médico-social et hospitalier dans la prise en charge ambulatoire des patients souffrant de problèmes d addictions. Offre de prise en charge médico-sociale Les centres de soins d accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) La circulaire N DGS/MC2/2008/79 du 28 février 2008 stipule que «les Csapa, inscrits au 9 de l article L du CASF, ont été créés par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l action sociale et médico-sociale. Jusqu ici les Csapa n avaient pu se mettre en place faute d une disposition prévoyant leur financement et d un décret fixant leurs missions. Dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2007, il est désormais prévu que les Csapa sont financés par l assurance maladie. Par ailleurs, le décret du 14 mai 2007 fixe les missions obligatoires et facultatives des Csapa. Enfin, le décret du 24 janvier 2008 complète le décret précité.» Les Csapa sont la réunion des Centre de Soins Spécialisés en Toxicomanie (CSST) avec ou sans hébergement et des Centres de Cure Ambulatoire d Alcoologie (CCAA) sous une même dénomination d addictologie (22). Chaque Csapa assure la prise en charge et la réduction des risques soit pour toutes les addictions, de façon plus spécialisée pour l alcool, ou pour les drogues illicites. Lorsqu une spécialisation est retenue par un Csapa, celui-ci doit cependant prendre en charge l ensemble des consommations de ses patients (polyconsommation fréquente), y compris le tabac, de préférence directement, soit en lien avec une autre structure. En 2010, la procédure de transformation des CCAA et des CSST en Csapa s est achevée en Auvergne. La région Auvergne dispose donc de sept Csapa : - Dans l Allier : o un Csapa généraliste géré par l Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (Anpaa) de l Allier et situé à Moulins. Ce Csapa dispose de deux antennes généralistes à Montluçon et Vichy et d une antenne spécialisée alcool/tabac à Moulins. Ce Csapa dispose également de consultations de proximité à Dompierre sur Besbre, Bourbon l Archambault, Lurcy Lévis, Buxières les Mines, Noyant (secteur de Moulins), à Commentry (secteur de Montluçon), à Saint- Pourçain-sur-Sioule, Varennes-sur-Allier, Lapalisse et Gannat (secteur de Vichy) ; o un Csapa spécialisé toxicomanie et addictions sans substance géré par le centre hosptalier de Moulins et situé à Moulins. Ce Csapa dispose de consultations de proximité à Dompierre-sur-Besbre, Bourbon l Archambault et Saint-Pourçain-sur- Sioule. - Dans le Cantal : o un Csapa spécialisé alcool/tabac géré par l Anpaa du Cantal et situé à Aurillac. Ce Csapa dispose de deux antennes à Saint-Flour et à Mauriac. Ce Csapa dispose 87

92 Recours aux soins et prise en charge également de consultations de proximité à Riom-ès-Montagnes, Condat, Ydes, Saignes, Massiac et Maurs. o un Csapa spécialisé toxicomanie géré par l association Accueil prévention toxicomanie (APT) et situé à Aurillac. Ce Csapa dispose de deux antennes à Saint- Flour et à Mauriac. - Dans la Haute-Loire : o un Csapa spécialisé alcool/tabac géré par l Anpaa de la Haute-Loire et situé au Puy-en-Velay. Ce Csapa dispose de deux antennes à Brioude et Yssingeaux. Ce Csapa dispose également d une consultation de proximité à Monistrol-sur-Loire. o un Csapa spécialisé toxicomanie géré par le centre hospitalier Émile Roux et situé au Puy-en-Velay. Ce Csapa dispose de deux antennes à Brioude et Yssingeaux et d une consultation hospitalière d addictologie dans les hôpitaux locaux de Langeac et Craponne-sur-Arzon. - Dans le Puy-de-Dôme : o un Csapa généraliste géré par l Anpaa du Puy-de-Dôme et situé à Clermont- Ferrand. Ce Csapa est composé de deux pôles : un pôle alcoologie et un pôle toxicomanie. Ce Csapa dispose de quatre antennes à Issoire, Sancy/Combrailles, Thiers et Ambert et d une consultation de proximité à Cournon et à Riom. Les centres d accueil et d accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogues (Caarud) La réduction des risques fait partie intégrante des politiques de santé publique dans le domaine des addictions depuis 2004 (22). Des centres d accueil et d accompagnement à la réduction des risques (Caarud) ont vu le jour à partir de 2005 apportant ainsi un cadre juridique aux équipes de terrain. Les missions des Caarud sont l accueil collectif et individuel, l information et le conseil personnalisé pour usagers de drogues, le soutien aux usagers dans l accès aux soins, aux droits, au logement et à l insertion ou la réinsertion professionnelle, la mise à disposition de matériel de prévention des infections (en particulier celles liées à l'utilisation commune du matériel d'injection), l'intervention de proximité à l extérieur du centre, en vue d établir un contact avec les usagers et le développement d actions de médiation sociale (22). La région Auvergne compte quatre Caarud, soit un dans chaque département : un est situé à Montluçon, un à Clermont-Ferrand, un à Aurillac et un au Puy-en-Velay. Les consultations jeunes consommateurs Depuis 2005, un réseau de consultations spécifiques a été mis en place dans l ensemble des départements (22). Ces consultations, gratuites et anonymes, sont destinées aux jeunes consommateurs de substances psychoactives (cannabis, alcool, drogues de synthèse, cocaïne, polyconsomation). Elles peuvent également accueillir les familles, sans leur enfant, afin de les conseiller et de les aider à trouver une démarche pouvant inciter leur enfant à dialoguer ou à consulter. Ces consultations sont rattachées à des structures médico-sociales (Csapa) et sont composées de professionnels formés aux spécificités de l approche des jeunes. Les consultations jeunes consommateurs sont des consultations pour les moins de 25 ans qui ressentent une difficulté en lien avec leur consommation ou en lien avec un comportement addictif et qui sont accueillis pour une information, une évaluation et/ou une prise en charge brève et une orientation si nécessaire. À contrario, un jeune dépendant aux opiacés adressé par un médecin n a pas vocation à être reçu dans le cadre de ce dispositif mais à être pris en charge dans un Csapa. Dans l Allier, une consultation jeunes consommateurs est rattachée au Csapa spécialisé toxicomanie et addictions situé à Moulins. Une consultation est rattachée au Csapa spécialisé 88

93 Recours aux soins et prise en charge toxicomanie d Aurillac dans le Cantal, au Csapa spécialisé toxicomanie du Puy-en-Velay et au Csapa généraliste de Clermont-Ferrand. Offre de prise en charge hospitalière Les structures hospitalières tendent à mettre en place une organisation qui s appuie sur trois niveaux : de proximité, de recours, de référence (22). Le niveau de proximité comprend une consultation hospitalière d addictologie sans hébergement qui regroupe notamment les consultations de tabacologie, d alcoologie, de toxicomanie et d addiction sans substance et une équipe hospitalière de liaison entre les différents services et pour l accueil des usagers de drogue aux urgences. Le niveau de recours est constitué par des services d'hospitalisation bénéficiant de personnels formés à l addictologie et proposant des prises en charge spécifiques. Elles accueillent des patients dont l état de santé nécessite une prise en charge spécialisée en hospitalisation. Ils 89

94 Recours aux soins et prise en charge proposent, en complément de la consultation et de l'équipe de liaison du niveau de proximité, un hôpital de jour, des hospitalisations complètes pour sevrage simple (séjour d environ 7 jours) ou complexe (séjour prolongé). Le niveau de référence est constitué par des pôles hospitalo-universitaires d addictologie. D autres services hospitaliers non spécialisés en addictologie tels que les services de psychiatrie (patients ayant un double diagnostic) ou les services de médecine interne ou d infectiologie (patients séropositifs pour le VIH ou le VHC) participent aux soins délivrés aux personnes toxicomanes. La région Auvergne compte 16 consultations hospitalières d addictologie : quatre dans l Allier, une dans le Cantal, deux en Haute-Loire et neuf dans le Puy-de-Dôme. Huit équipes de liaison en addictologie sont également présentes sur le territoire : trois dans l Allier, une dans le Cantal, une en Haute-Loire et trois dans le Puy-de-Dôme. Les centres hospitaliers d Aurillac et de Clermont- Ferrand disposent également de lits dédiés. Enfin, deux soins de suite et de réadaptation (SSR) sont présents à Tronget et au Chambon-sur-Lignon. 90

95 Recours aux soins et prise en charge Les réseaux La circulaire du 2 mars 2007 relative aux orientations de la DHOS et de la Cnamts en matière de réseaux de santé définit des orientations en matière d évolution de ces réseaux de santé. La circulaire du 16 mai 2007 précise que «les réseaux de santé ont pour mission de favoriser l accès aux soins, la coordination des soins et de la prévention dans un contexte d interdisciplinarité des prises en charge. Les réseaux de santé en addictologie comme le reste de la filière d addictologie sont inscrits dans une dynamique d organisation territoriale.» En d autres mots, les réseaux ont vocation à coordonner les actions et favoriser l accès aux soins sans toutefois être réseaux de soins. Trois réseaux de santé en addictologie existent en Auvergne : le Resaa 03 (Réseau addictologie Allier) dans l Allier, le réseau Parad (Patients en difficulté avec l alcool à risques, abuseurs et dépendants) dans le Puy-de-Dôme et le Resaad 43 (Réseau de santé addictions Haute-Loire) dans la Haute-Loire. Les consultations de tabacologie La prise en charge de la dépendance au tabac est assurée par des consultations spécialisées ouvertes dans différentes structures (établissements hospitaliers, centres de cure ambulatoire en alcoologie...) et également en médecine de ville. En Auvergne, plusieurs services de consultations de tabacologie sont recensés sur le territoire : - dans l Allier : o quatre consultations hospitalières de tabacologie sont recensées au Centre hospitalier de Vichy, de Moulins-Yzeure, de Montluçon et au Centre médical départemental de Tronget. Une consultation de tabacologie est également présente à la maternité du Centre hospitalier de Vichy ; - dans le Cantal : o deux consultations hospitalières de tabacologie sont présentes au Centre hospitalier d Aurillac et de Saint-Flour. Une consultation de tabacologie est également présente à la maternité du Centre hospitalier d Aurillac ; o deux services de consultations de tabacologie sont présents à l Anpaa d Aurillac et de Saint-Flour ; - dans la Haute-Loire : o une consultation hospitalière de tabacologie est présente au Centre hospitalier Émile Roux du Puy-en-Velay ; o un service de consultation de tabacologie est présent à l Anpaa du Puy-en-Velay ; o une consultation de tabacologie est présente au Centre médical spécialisé du Chambon-sur-Lignon ; - dans le Puy-de-Dôme : o six consultations hospitalières de tabacologie sont recensées au Centre hospitalier universitaire Gabriel Montpied de Clermont-Ferrand, au Centre médicopsychothérapique Sainte-Marie de Clermont-Ferrand, au Centre de lutte contre le cancer Jean Perrin de Clermont-Ferrand, à la clinique de cardio-pneumologie de Durtol. Deux médecins référents diplômés en tabacologie sont également présents au Centre hospitalier du Mont-Dore et au Centre hospitalier de Riom. Une consultation de tabacologie est également présente à la maternité du Centre 91

96 Recours aux soins et prise en charge hospitalier universitaire Estaing de Clermont-Ferrand ainsi qu à la maternité du Centre hospitalier d Issoire ; o des consultations de sevrage tabagique sont dispensées au Dispensaire Émile Roux de Clermont-Ferrand ; o deux services de consultations de tabacologie sont présents à l Anpaa de Clermont-Ferrand et de Riom, en médecine préventive universitaire de Clermont- Ferrand et au centre de circonscription d Issoire. En plus de ces services, sont recensés un médecin référent en tabacologie à Issoire et un médecin référent en tabacologie à Thiers. Lieux de consultations de tabacologie en Auvergne Structures ou professionnels Source : Dispensaire E. Roux, Clermont-Ferrand Exploitation Obresa 92

97 Recours aux soins et prise en charge File active Recours aux soins Le tabac Les personnes accueillies dans les consultations de sevrage tabagique Limites Les données présentées ici concernent uniquement les patients accueillis au dispensaire Émile Roux. Le dispensaire Émile Roux est un service du Conseil général gratuit, ouvert à tous et né de la loi de décentralisation de À sa mission historique de lutte contre la tuberculose, les maladies sexuellement transmissibles et la mise en place des programmes de vaccination, se sont ajoutés le dépistage des maladies respiratoires, du VIH, de l hépatite C ainsi que le sevrage tabagique. En 2010, personnes ont été reçues pour une consultation de sevrage tabagique au dispensaire Émile Roux à Clermont-Ferrand. Le nombre de personnes accueillies lors de ces consultations semblent avoir diminué depuis Nombre de personnes accueillies dans les consultations de sevrage tabagique Source : Dispensaire Émile Roux Exploitation Obresa La moitié des personnes accueillies lors des consultations de sevrage tabagique sont des hommes et la moitié sont des femmes. La majorité de ces personnes sont âgées de 40 à 59 ans (un tiers sont âgées de 50 à 59 ans, plus d un quart de 40 à 49 ans), 17 % de 30 à 39 ans et 16 % de 60 ans et plus. Aucun jeune accueilli dans ces consultations n a moins de 18 ans. Âge des personnes accueillies dans les consultations de sevrage tabagique 0,9 % 5,0 % 16,2 % 17,2 % 32,9 % ans ans ans ans ans 60 ans et plus 27,8 % Source : Dispensaire Émile Roux Exploitation Obresa 93

98 Recours aux soins et prise en charge En 2010, pour plus de six personnes reçues sur dix, la raison pour laquelle elles sont venues consulter pour un sevrage tabagique n est pas connue. La raison la plus souvent évoquée par les personnes est le fait de «faire cesser l esclavage» : 11,5 % des personnes sont venues consulter dans le but de ne plus être esclave de leur tabagisme. 7,8 % des personnes sont venues consulter sur le conseil de leur médecin et 6,3 % par peur de la maladie. Une différence semble apparaître selon le sexe de la personne accueillie : les hommes avancent comme raison principale le conseil d un médecin et le fait de cesser d être esclave de leur tabagisme, suivis de la peur de la maladie. Les femmes évoquent quant à elles d abord le fait de cesser d être esclave de leur tabagisme, puis la peur de la maladie, le fait de souhaiter une meilleure qualité de vie et des raisons médicales. Motivations avancées par les personnes accueillies dans les consultations de sevrage tabagique Non déterminé Conseil médecin Faire cesser l'esclavage Peur de la maladie Coût trop élevé Pour aider autrui à ne pas fumer Raisons médicales Meilleure qualité de vie Source : Dispensaire Émile Roux % Hommes Femmes Exploitation Obresa En 2010, pour environ un quart des personnes reçues pour une consultation de sevrage tabagique au dispensaire Émile Roux, l origine de ces personnes n est pas connue. Près de 40 % des hommes et des femmes accueillies sont venus au dispensaire de manière spontanée. Le médecin traitant ou un spécialiste sont ensuite évoqués par les personnes reçues comme à l origine de cette consultation. Provenance des personnes accueillies dans les consultations de sevrage tabagique Spontané Non déterminé Médecin traitant Spécialiste Convoqué par E Roux Divers Médecine du travail Médecin de prévention Pneumologue Hommes Femmes Source : Dispensaire Émile Roux Exploitation Obresa 94

99 Recours aux soins et prise en charge janv fev mars avril mai juin juil aout sept oct nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout sept oct nov dec janv fev mars avril mai juin juil aout sept Nombre de boîtes vendues Les traitements pharmacologiques d aide à l arrêt du tabac Attention Les données présentées ici concernent uniquement les médicaments délivrées par l organisme de distribution de produits pharmaceutiques OCP de Clermont-Ferrand. Elles concernent donc les ventes de médicaments effectuées en Auvergne par cette structure, ce qui représentent environ la moitié des ventes de médicaments en Auvergne. De même, deux antennes de l OCP existent à Aurillac et au Puy-en-Velay : les ventes effectuées par ces structures ne sont pas prises en compte ici. Définition : Les deux médicaments d aide au sevrage tabagique les plus utilisés et analysés ici sont le Champix et le Zyban. Le Champix est un médicament commercialisé en France dès le 12 février Ce composé agit directement sur les mêmes récepteurs que la nicotine et se révèle ainsi capable d'inhiber la sensation de plaisir décrite par les fumeurs après la prise d'une cigarette. Une action capable d'augmenter le taux d'abstinence. Mis sur le marché en France depuis septembre 2001, le Zyban est indiqué comme aide au sevrage tabagique accompagné d'un soutien de la motivation à l'arrêt du tabac chez les patients présentant une dépendance à la nicotine. En 2009, boîtes de médicaments d aide au sevrage tabagique (Champix et Zyban ) ont été vendues aux pharmacies de la région par l OCP de Clermont-Ferrand (environ la moitié des ventes de la région). Ce nombre de boîtes vendues est de en Il semble être enregistré une légère baisse des ventes en De même, une périodicité des ventes semble exister, avec une augmentation durant l automne et notamment des pics de ventes constatés en octobre de chaque année, suivie d une diminution au printemps et durant l été. Évolution des ventes de médicaments d aide au sevrage tabagique (Champix et Zyban ) en Auvergne depuis 2009 (en nombre de boîtes vendues) Source : OCP de Clermont-Ferrand Exploitation Obresa Le décret n du 15 novembre 2006 (JO du 16 novembre 2006) est venu compléter le cadre de lutte contre le tabagisme institué par la loi du 10 janvier 1991 et le décret du 29 mai Plusieurs mesures d'accompagnement ont été définies dans la circulaire ministérielle d'application (circulaire du 29 novembre 2006, JO du 5 décembre 2006). Parmi elles, la mise en place d'une prise en charge forfaitaire par l'assurance maladie pour l'achat des traitements d'aide à l'arrêt du tabac. Ce dispositif d'accompagnement, en place depuis le 1 er février 2007, concerne les substituts nicotiniques et certains médicaments utilisés pour le sevrage tabagique. Un forfait à hauteur de 50 euros par an est versé à chaque assuré qui adresse à sa caisse une prescription médicale dédiée à l'achat de ces médicaments en officine de ville. 95

100 Recours aux soins et prise en charge D après la Direction régionale du service du contrôle médical Auvergne, en 2010, assurés du régime général stricto sensu ont bénéficié de cette aide forfaitaire en Auvergne, soit 81 pour assurés. En 2010, assurés ont perçu cette aide dans l Allier, 838 dans le Cantal, dans la Haute-Loire et dans le Puy-de-Dôme. 96

101 Recours aux soins et prise en charge % Activité des Csapa en 2010 Les personnes accueillies au sein des Csapa La file active En 2010, personnes ont été vues par les équipes des huit Csapa de la région (y compris l entourage et la famille) : parmi celles-ci, sont comptabilisés patients 10 vus au moins une fois au cours de l année. Le taux de recours aux Csapa atteint donc 5,8 recours pour personnes âgées de 20 à 70 ans en Auvergne. Le Csapa généraliste de l Allier a accueilli patients, les Csapa spécialisés Alcool/tabac en ont vus et les Csapa spécialisés toxicomanie en ont reçus Le taux de recours varie de 8,6 pour personnes âgées de 20 à 70 ans dans la Haute-Loire à 3,9 dans le Puy-de-Dôme. 44,7 % des patients vus étaient des nouveaux patients et 11,7 % ont été vus une seule fois. Patients vus au moins une fois au cours de l année dans les Csapa de la région selon la spécialisation en 2010 Csapa généraliste Csapa spécialisé Alcool/tabac Csapa spécialisé toxicomanie Total Taux de recours pour personnes de 20 à 70 ans Allier ,7 Cantal ,0 Haute-Loire ,6 Puy-de-Dôme ,9 Auvergne ,8 Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Les caractéristiques de la file active En 2010, la grande majorité des personnes vues dans les Csapa de la région sont des hommes : 80,6 % sont des hommes et 18,8 % sont des femmes. Les patients accueillis sont dans 44 % des cas âgés de 30 à 49 ans, dans 29 % des cas âgés de 20 à 29 ans, dans 17 % des cas âgés de 50 ans ou plus et dans 7 % des cas âgés de moins de 20 ans. 3,4 % des patients vus sont âgés de moins de 18 ans. Âge des patients vus au moins une fois au cours de l année dans les Csapa de la région en ,8 20, ,2 15,3 13,7 10 6,9 5 3,5 2,6 0 Moins de 20 ans ans ans ans ans ans 60 ans et plus Non renseigné Âge Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa Dans plus de huit cas sur dix (88,3 %), les patients accueillis viennent du même département que celui d implantation de la structure. Seuls 2,2 % viennent de la même région mais d un autre département et 3,8 % viennent d une autre région. 10 Un patient est une personne en difficulté avec sa consommation de substances psychoactives qui a pu bénéficier d au moins un acte de prise en charge (médicale, psychologique, sociale ou éducative). 97

102 Recours aux soins et prise en charge La majorité des patients (82,0 %) habitent un logement durable, 6,5 % un logement provisoire et 1,4 % sont sans domicile fixe. 3,8 % des patients ont été vus dans un établissement pénitentiaire. Près de la moitié des patients accueillis (45,6 %) ont comme origine principale de leur ressource un revenu de l emploi (y compris retraite ou pension d invalidité), un quart (24,5 %) touchent une prestation de Pôle Emploi, le revenu minimum d insertion (RMI) ou le revenu de solidarité active (RSA), 6,1 % reçoivent l allocation adultes handicapés (AAH), 4,3 % perçoivent des ressources provenant d un tiers, 2,2 % reçoivent d autres prestations sociales et 8,7 % déclarent d autres ressources. Origine de la demande de consultation Dans plus d un tiers des cas, les patients se sont rendus au Csapa de leur propre initiative ou à l initiative d un proche. La justice est une raison souvent évoquée : la demande de consultation fait suite dans 15,3 % des cas à une obligation de soins, dans 7,5 % des cas à une injonction thérapeutique, dans 5,2 % des cas à un classement avec orientation et dans 7,1 % à une autre mesure administrative ou judiciaire. Les médecins de ville et les institutions ou services sociaux orientent également respectivement 8,2 % et 6,6 % des patients vers un Csapa de la région. Enfin, dans 4,4 % des cas, les équipes de liaison addictologie sont à l origine de la demande de consultation. Origine de la demande de consultation des patients vus au moins une fois au cours de l année dans les Csapa de la région en 2010 Initiative du patient ou de proches Justice, obligation de soins Médecin de ville Justice, injonction thérapeutique Autres mesures administratives ou judiciaires Institutions et services sociaux Autre hôpital/ sanitaire Justice, classement avec orientation Équipe de liaison addictologie Autre structure spécialisée Ne sait pas Autre Milieu scolaire, universitaire 8,2 7,5 7,1 6,6 5,9 5,2 4,4 1,9 1,8 1,6 0,0 15,3 34, % Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa Pour près de la moitié des patients vus dans un Csapa de la région en 2010 (54,2 %), l alcool est le produit le plus dommageable ou à l origine de la demande de consultation. La consommation d opiacés est ensuite citée (15,6 %), suivie du cannabis (11,7 %) et du tabac (8,1 %). Le produit le plus souvent associé à ces consommations est le tabac puisque ce dernier est cité dans 19,8 % des cas comme le deuxième produit le plus dommageable pour le patient. Viennent ensuite le cannabis (6,1 %) et l alcool (4,6 %). Pour 4,8 % des patients accueillis, il n y a pas de deuxième produit à l origine de la prise en charge. Le cannabis (3,6 %), le tabac (2,2 %), la cocaïne, le crack (1,7 %) et l alcool (1,4 %) sont ensuite les produits cités comme troisième produit à l origine de la prise en charge. Dans 14,2 % des cas, aucun troisième produit le plus dommageable n est cité. 98

103 Recours aux soins et prise en charge Plus de la moitié des patients accueillis (52,7 %) dans ces structures sont en dépendance 11 par rapport au produit principalement à l origine de leur prise en charge. 17,4 % des patients sont en usage nocif par rapport à ce produit, 6,7 % sont en usage et 5,4 % en abstinence. Parmi les patients accueillis dans des Csapa généralistes ou spécialisés toxicomanie, 4,0 % ont utilisé la voie intraveineuse lors du mois précédent, 5,6 % l ont utilisée antérieurement mais pas dans le mois et 25,4 % n ont jamais utilisé la voie intraveineuse. Cette information n est pas connue pour 66,4 % de ces personnes. En 2010, les Csapa de la région ont eu connaissance de 28 décès parmi les patients vus au cours de l année : aucun de ces décès n étaient du à une surdose aux opiacés. Les actes réalisés au sein des Csapa Les actes Les Csapa de la région ont réalisé actes auprès des patients en 2010 : plus d un tiers de ces actes (34,2 %) ont été réalisés par un médecin généraliste, 18,6 % par un infirmier, 16,9 % par un assistant social, 11,1 % par un psychologue et 6,0 % par un psychiatre. Deux tiers des patients accueillis au moins une fois dans ces Csapa ont bénéficié d un acte avec un médecin généraliste. Près de quatre patients sur dix ont eu une consultation avec un infirmier, 32 % avec un assistant social, 19 % avec un psychologue, 9 % avec un psychiatre et 4 % avec un éducateur spécialisé ou un animateur. Un quart de ces patients ont été vus par un autre intervenant, à savoir une secrétaire, une conseillère en économie sociale et familiale ou un superviseur. Intervenants consultés par les patients vus au moins une fois dans les Csapa de la région en 2010 Médecins généralistes 65,1 Infirmiers 38,5 Assistants sociaux 31,8 Autres Psychologues 19,3 24,3 Psychiatres 9,4 Éducateurs spécialisés et animateurs 4, % Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa En moyenne, les patients vus au moins une fois dans les Csapa de la région en 2010 ont bénéficié de 5,0 consultations par personne, les éducateurs spécialisés ou animateurs réalisant en moyenne 4,2 actes tandis que les psychiatres réalisent 6,1 actes en moyenne. Il faut également noter que 684 actes ont été réalisés auprès des personnes de l entourage du patient. 11 En référence à la classification internationale des maladies 10 ème édition (CIM10). 99

104 Recours aux soins et prise en charge Actes réalisés par patient dans les Csapa de la région selon l intervenant en 2010 Nombre d actes réalisés Nombre de patients concernés Nombre d actes par patient Médecins généralistes ,1 Psychiatres ,1 Infirmiers ,7 Psychologues ,5 Assistants sociaux Éducateurs spécialisés et animateurs , ,2 Autres intervenants ,6 Total ,0 Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa Les activités de groupe thérapeutique 12 En 2010, 56 groupes thérapeutiques se sont réunis régulièrement sur une thématique spécifique dans les Csapa de la région Auvergne. Au total, 281 réunions ont été comptabilisées, concernant ainsi 331 patients, soit 6,8 % des patients vus au moins une fois au cours de l année. Les sevrages En 2010, patients, soit plus d un quart des patients accueillis au moins une fois au sein des Csapa, ont bénéficié d un sevrage au cours de l année, que ce sevrage soit réalisé dans le centre ou avec un accompagnement du centre. Plus de sept sevrages sur dix (71,9 %) ont été effectués en ambulatoire et assurés par le centre, 6,2 % ont été réalisés en ambulatoire mais hors du centre et simplement suivis par le centre. Enfin, 13,7 % des sevrages ont été effectués en hospitalisation et suivis par le centre. Les traitements de substitution aux opiacés Parmi les patients accueillis dans les Csapa généralistes ou spécialisés toxicomanie, 20,5 % ont bénéficié d un traitement de substitution de Méthadone et 11,9 % de Buprénorphine haut dosage (BHD), quel que soit le prescripteur. Concernant la Méthadone, la grande majorité de ces traitements (97,2 %) ont été prescrits au moins une fois par le centre et plus de la moitié (57,4 %) ont été initiés par le centre. Concernant le BHD, 84,0 % des traitements ont été prescrits au moins une fois par le centre et 47,1 % ont été initiés par le centre. Pour la majorité (93,5 %) des patients sous traitement de substitution de Méthadone, la dispensation se fait en pharmacie de ville. 3,6 % s effectuent dans le centre et 6,8 % se font seulement en relais dans le centre (vacances ). Concernant le BHD, pour 77,6 % des patients sous traitement de substitution, la dispensation se fait en pharmacie de ville. 8,1 % s effectuent dans le centre et 3,9 % se font seulement en relais dans le centre (vacances ). Les huit centres de la région déclarent seulement 12 patients sous substituts nicotiniques en Sont considérées comme activités de groupe thérapeutique les activités thérapeutiques associant plusieurs patients avec au minimum un soignant. 100

105 Recours aux soins et prise en charge Les activités de prévention collective Les Csapa de la région ont organisé 97 actions de prévention collective en 2010 : heures étaient des actions d information et de sensibilisation et ont concerné personnes : 345 heures ont été dispensées en milieu spécifique et ont concerné 759 personnes, 163 heures ont été réalisées en milieu scolaire, touchant personnes, 4 heures ont été dispensées en entreprise publique, concernant 15 personnes et 82 heures ont été réalisées dans un autre milieu et ont touché 147 personnes heures étaient des actions de formation et ont touché 377 personnes : 2 heures ont été effectuées en milieu scolaire en formation ou insertion et ont touché 80 personnes, 162 heures ont été dispensées en milieu spécifique, touchant 197 personnes et 7 heures ont été réalisées dans un autre milieu et ont touché 100 personnes. Aucune action de prévention collective n a été effectuée auprès des entreprises privées et aucune action de conseil n a été dispensée. Milieu scolaire Milieu spécifique Actions de prévention collective dispensées par les Csapa de la région en 2010 Information/sensibilisation Nombre de Nombre personnes d heures concernées Nombre d heures Formation Nombre de personnes concernées Primaire et secondaire Formation ou insertion Social Santé Milieu entreprise Public Autre Total Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa L équipe des Csapa Les huit Csapa de la région Auvergne emploient 52,3 équivalents temps plein (ETP) en La plupart de ces ETP sont salariés (50,9 ETP) et seuls 1,4 sont mis à dispostion. Les Csapa situés dans le département de l Allier compte plus d ETP que les Csapa des autres départements de la région, suivi du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal. Équipes des Csapa de la région en équivalent temps plein en 2010 Salariés Mis à disposition Total Allier 16,1 1 17,1 Cantal 9,3 0,4 9,7 Haute-Loire 10,8 0 10,8 Puy-de-Dôme 14,7 0 14,7 Auvergne 50,9 1,4 52,3 Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa Les secrétaires, comptables ou agents administratifs sont les professionnels les plus représentés dans ces structures puisqu ils représentent près d un quart des ETP recensés (12,3 ETP). Les psychologues, avec 7,4 ETP comptabilisés, sont ensuite les plus représentés, suivis des médecins généralistes (7,0 ETP) et des infirmiers (6,8 ETP). Près de 10 % des ETP recensés sont des assistants de service social (5,0 ETP) et 8 % un directeur, chef de service ou assistant de direction (4,1 ETP). D autres professionnels sont aussi présents dans les structures : conseillères en économie sociale et familiale (3,3 ETP) et visiteuses sociales (2 ETP). 101

106 Recours aux soins et prise en charge Répartition des équipes des Csapa de la région selon le type de professionnels en 2010 Secrétaire/comptable 23,6 Psychologue Médecin généraliste Infirmier 13,4 13,0 14,2 Autres Assistant de service social 9,6 10,6 Directeur/assistant de direction 7,8 Autre médecin spécialiste 4,5 Éducateur spécialisé Psychiatre 1,9 1,4 Agent d'entretien 0,1 0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 % Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa La composition de l équipe des Csapa diffère selon les départements de la région : ceux de la Haute-Loire comptent par exemple plus d équivalents temps plein d infirmiers que les Csapa des autres départements. De même, les Csapa du Puy-de-Dôme comptent plus de médecins généralistes que les autres départements. Équipes des Csapa de la région en équivalent temps plein en 2010 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne Secrétaire/comptable 4,7 1,9 2,3 3,5 12,3 Psychologue 2,5 1,2 1,3 2,5 7,4 Médecin généraliste 2,1 1,1 0,0 3,8 7,0 Infirmier 2,2 0,3 2,5 1,8 6,8 Assistant de service social 0,0 1,0 2,0 2,0 5,0 Directeur/assistant 0,9 1,7 0,6 0,9 4,1 de direction Autre spécialiste 0,0 0,2 2,2 0,0 2,4 Éducateur spécialisé 1,0 0,0 0,0 0,0 1,0 Psychiatre 0,5 0,0 0,0 0,2 0,7 Autres 3,2 2,4 0,0 0,0 5,6 Source : Analyse des rapports d activité 2010 des Csapa - ARS Auvergne Exploitation Obresa 102

107 Recours aux soins et prise en charge Activité des consultations jeunes consommateurs en 2010 Les personnes accueillies au sein des consultations jeunes consommateurs En 2010, 565 consommateurs ont été reçus (au moins un contact en face à face) dans les quatre consultations jeunes consommateurs présentes dans la région Auvergne. Près de la moitié de ces personnes ont été accueillies dans le département du Puy-de-Dôme, un quart en Haute- Loire, 15 % dans l Allier et 12 % dans le Cantal. File active des consultations jeunes consommateurs de la région en 2010 Source : Analyse des rapports d activité 2010 des consultations jeunes consommateurs Exploitation Obresa En Auvergne, 6,5 % des consommateurs accueillis ont été reçus accompagnés d une ou plusieurs personnes de l entourage. Pour 1,9 % des consommateurs, seules des personnes de l entourage ont été reçues dans la consultation. Les actes réalisés au sein des consultations jeunes consommateurs En 2010, entretiens individuels avec le consommateur (avec ou sans la présence d un membre de l entourage) ont été réalisés. 22 entretiens individuels ont eu lieu avec un ou plusieurs membres de l entourage mais en l absence du consommateur. Aucune séance de groupe n a été organisée pour les consommateurs ou pour l entourage en Auvergne en Actes réalisés au sein des consultations de la région en 2010 Allier Cantal Haute-Loire Puy-de-Dôme Auvergne avec le Entretiens consommateur individuels avec l entourage Source : Analyse des rapports d activité 2010 des consultations jeunes consommateurs Exploitation Obresa Les produits consommés par les personnes reçues au sein des consultations jeunes consommateurs Plus de la moitié des consommateurs accueillis au sein des consultations jeunes consommateurs de la région consomment principalement du cannabis. Un consommateur sur cinq consomme principalement du tabac, 6,9 % de l alcool, 2,8 % des opiacés. 0,7 % sont reçus pour des addictions sans substances. 103

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