Tendances et perspectives du bâtiment Edition 2010

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Tendances et perspectives du bâtiment Edition 2010"

Transcription

1 BÂTIMENT Tendances et perspectives du bâtiment Edition 2010

2

3 Avant -propos Avant-propos Nous sommes heureux de vous présenter la 17 e édition des Tendances et perspectives du bâtiment, élaborée par KPMG à partir d un large échantillon d entreprises clientes du cabinet. Comme les années passées, nous avons cherché à décrypter l actualité et les grands enjeux du secteur en analysant les principaux indicateurs économiques des entreprises et en donnant la parole aux acteurs de la profession. L étude est enrichie cette année par adjonction de ratios sociaux et par une enquête exclusive sur le moral des entrepreneurs en cette rentrée Les premiers nous éclairent sur des aspects clés du bâtiment tels que le recrutement, la fidélisation des salariés ou encore le coût du travail. L enquête d opinion, quant à elle, complète l analyse détaillée des résultats 2009 en révélant les prévisions des professionnels pour la fin 2010 et le début L ensemble permet de dresser un panorama global du secteur du bâtiment. La conjoncture reste mitigée. L activité repart progressivement mais les entreprises sont encore fragilisées par les efforts consentis pour surmonter la crise. Et cela au moment où elles doivent relever les grands défis que constituent le retour à la rentabilité, l adaptation aux nouvelles normes environnementales, la maîtrise des nouveaux matériaux et des nouvelles techniques de construction. Plus que jamais KPMG se tient aux côtés des entrepreneurs de ce secteur clé pour l économie française, pour les écouter et les accompagner dans leurs réflexions. Annie Chauzu Associée KPMG, Directeur Responsable du réseau KPMG Artisans du Bâtiment

4

5 Sommaire Enjeux et perspectives p. 5 Evolution du secteur 2009/2011 p. 6 Perspectives : résultats de l enquête d opinion KPMG p. 10 Les tendances sociales en 2009 p. 23 Méthodologie p. 24 Evolution des effectifs p. 24 Photographie des Ressources Humaines p. 26 Eléments économiques et financiers des Ressources Humaines p. 29 Les tendances économiques en 2009 p. 33 Niveau d activité p. 34 Matériaux p. 35 Charges de personnel p. 36 Résultat p. 37 Production individuelle des salariés p. 38 Autonomie financière p. 40 Délais de paiement p. 41 Synthèse des résultats sectoriels p. 42 Méthodologie p. 44 KPMG en un regard p. 47

6

7 Enjeux perspectives Enjeux et perspectives et Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 5

8 Enjeux et perspectives Evolution du secteur 2009/2011 Plus vraiment la crise, mais pas encore la reprise Le secteur du bâtiment aura connu deux phases en 2010 : une poursuite de la baisse d activité au premier semestre, puis une stabilisation au cours de l été à des niveaux assez faibles. Avec une nuance, cependant : tous les métiers n en sont pas au même stade du cycle économique. Alors que l économie française est repassée dans le vert dès le deuxième trimestre 2009, le bâtiment a connu son point bas fin 2009 et début Un décalage dû à l effet d inertie d un secteur aux cycles longs. Ainsi, l activité des artisans a encore baissé de 6 % entre janvier et mars 2010 avant de marquer une inflexion au cours des trois mois suivants avec une baisse limitée à 2,5 %. Mais c est véritablement à la rentrée que les prémices d une reprise se sont fait sentir. Le bâtiment reprend des couleurs et entame sa convalescence. Pour autant, la guérison totale n est pas encore en vue, résume Didier Ridoret, Président de la Fédération Française du Bâtiment. Malgré tout, l enquête d opinion KPMG réalisée auprès des dirigeants du secteur confirme l optimisme des professionnels sur les mois à venir après deux années très difficiles. Au final, le chiffre d affaires du secteur devrait reculer d environ 3 % pour l ensemble de 2010, et cela par rapport aux 129 milliards d euros enregistrés en Dans le même temps, le BTP pourrait perdre de l ordre de emplois. Légère reprise de la construction de logements neufs La situation reste, par conséquent, fragile. D un côté, le secteur bénéficie d une légère reprise de la construction de logements neufs. Cette tendance devrait se confirmer en 2011 étant donné la hausse des permis de construire constatée depuis le printemps 2010 (+ 5,3 % à fin juillet). En revanche, la construction hors logements reste déprimée avec un très net recul des mises en construction de bureaux et de locaux industriels. L activité dans le secteur public résiste un peu mieux mais enregistre néanmoins une baisse. De même, la situation reste très disparate selon les régions : l Ile-de-France affiche une très légère croissance des carnets de commandes tandis que l Est et le Sud-Est sont toujours en décroissance. Enfin, l Ouest, le Nord, le Sud-Ouest et Rhône-Alpes sont stables. Maintien de la T.V.A. à 5,5 % et création du PTZ+ De son côté, l Etat a clarifié son aide au secteur en la centrant sur deux mesures phares. Après plusieurs mois de débats, le gouvernement a annoncé mi-septembre le maintien de la T.V.A. à 5,5 % pour les travaux de rénovation. Nous savons que c est toute l économie de notre pays qui y gagnera, a aussitôt déclaré Patrick Liébus, Président de la Capeb. Initiée en 1999, la T.V.A. à 5,5 % a généré 3,8 milliards d euros d activité supplémentaire et a permis la création de emplois durables dans le secteur. Parallèlement, l Etat a annoncé la création du PTZ+, nouveau prêt à taux zéro en faveur de l accession au logement, doté d une enveloppe budgétaire de 2,6 milliards d euros. Il devrait contribuer à solvabiliser une frange de la clientèle que la hausse des prix de l immobilier a éloigné du marché. Mais restrictions de budget pour la fiscalité verte La présentation par le ministère de l écologie du budget 2011 a jeté un nouveau froid sur la filière avec l annonce d une réduction du budget global de 2 %. Le crédit d impôt en faveur d équipement pour l isolation thermique est diminué de 10 %, celui sur les installations solaires photovoltaïques chute de 50 % à 25 %. L embellie dans le logement neuf a surtout bénéficié dans un premier temps aux entreprises de gros œuvre, les premières touchées par la crise. A l autre extrémité de la chaîne, les métiers de la finition bénéficieront les derniers de la relance. 6 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

9 Deux priorités : la trésorerie et la démarche commerciale Après deux années de ralentissement, les entreprises que nous avons interrogées soulignent deux priorités : le maintien de la trésorerie et le renforcement de la démarche commerciale. Nombre d entreprises ont en effet puisé dans leurs réserves afin de baisser leurs prix pour maintenir un certain niveau d activité alors que, dans le même temps, leurs fournisseurs raccourcissaient les délais de paiement. Pour faire face, les entreprises ont consenti de gros efforts pour diminuer les frais généraux et les dépenses les moins urgentes, geler les embauches ou réduire les stocks. Parallèlement, la démarche commerciale, nécessaire pour préparer l avenir, se traduit par un effort d accompagnement et de conseil auprès des clients. De ce point de vue, les petites et moyennes entreprises ont des atouts à faire valoir dans la mesure où la relation personnelle et la proximité restent des facteurs-clés dans un environnement tourmenté. Enjeux : transversalité et formation Au premier rang, les nouvelles normes énergétiques. L un des principaux objectifs du Grenelle de l Environnement est notamment de faire passer la consommation moyenne d énergie primaire des bâtiments neufs de 150 kwh/m 2 /an à 50 kwh/m 2 /an d ici Dans le même temps, on assiste à l apparition de nouveaux matériaux et de nouvelles filières comme la construction en bois. Cela implique un effort sans précédent de formation pour les entreprises du secteur. D autant que tous les métiers sont concernés. Par exemple, l isolation dans les bâtiments résulte du travail de plusieurs corps d état : maçon, menuisier, électricien, tous contribuent sur un même chantier à réduire au maximum la déperdition d énergie. D autre part, les clients souhaitent de plus en plus avoir un interlocuteur capable de coordonner leurs différents travaux de rénovation. La transversalité devient un argument important pour les entreprises du bâtiment, qui devront apprendre à penser projet global, au-delà de leur cœur de métier et à construire un réseau de compétences au service de leurs clients. La FFB et la Capeb ont chacune créé un label Les Pros de la performance énergétique, pour la première, et Eco Artisan pour la seconde, dont l objectif est de répondre à la fois aux besoins de formation aux métiers du développement durable et à la nécessité de faciliter les relations avec le client particulier par la création d un relais unique, dûment habilité. Attirer les talents Le deuxième défi réside dans la capacité du secteur à attirer et à garder de nouveaux talents. Beaucoup a été fait depuis une quinzaine d années en termes de rémunération et de conditions de travail. Pourtant, notre enquête révèle encore un fort turn-over dans le bâtiment tandis que les femmes restent encore peu nombreuses. A la veille de profonds bouleversements, la profession a des arguments à faire valoir : besoins récurrents sur le marché du travail, forte diversité des métiers, excellence technique, promotion sociale, opportunité de se mettre à son compte Autant d atouts sur lesquels elle doit continuer à communiquer vis-à-vis de l extérieur. Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 7

10 Interview Didier Ridoret Président de la Fédération Française du Bâtiment KPMG : Comment se porte l activité des entreprises du bâtiment en cette rentrée 2010? Didier Ridoret : Dans le logement neuf, nous constatons une légère reprise même si la situation varie d une région à une autre. Ce frémissement s explique par le besoin persistant de logements en France, la faiblesse des taux d intérêt et une offre soutenue par des dispositifs fiscaux. Dans les autres domaines de la construction commerces, bureaux l activité peine à repartir. Enfin, dans l amélioration-entretien, la situation reste difficile. KPMG : Qu est-ce qui conditionne une sortie de crise dans le bâtiment? D.R. : Les fondamentaux du secteur sont satisfaisants : peu de stocks, des clients potentiels, des taux bas Ce qui manque c est la confiance des Français dans l avenir. La croissance ne repartira vraiment que lorsque cette confiance sera de retour. Il serait utile pour cela que les marchés et les Etats surmontent leurs propres problèmes financiers qui engendrent une certaine morosité. KPMG : Comment les entreprises ont-elles résisté jusqu à présent à la baisse d activité? D.R. : Considérant la sévérité de la crise, leur résistance a été plutôt bonne. Certes, il y a eu contractions du nombre d emplois, de l ordre de postes en moins sont prévus pour 2010, après en Et les marges ont fondu. Cela étant, on n a pas assisté à une explosion des faillites. Les entreprises ont puisé dans leurs fonds propres et ont réduit leurs frais généraux. Toutefois, il n est pas sûr que la situation puisse perdurer ainsi. L outil de production reste en effet surdimensionné, ce qui entraîne une concurrence féroce. KPMG : Quels conseils donneriez-vous aux dirigeants dans cet environnement difficile? D.R. : Il s agit de conseils classiques : se recentrer sur ses points forts, baisser le point d équilibre, limiter les frais généraux Et, bien sûr, échanger avec ses fournisseurs et ses banquiers. 8 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

11 Les ressources humaines restent le nerf de la guerre dans le bâtiment KPMG : A quels défis sont confrontées les entreprises en matière de gestion du personnel? D.R. : Les ressources humaines restent le nerf de la guerre dans le bâtiment. Les entreprises doivent à la fois gérer leurs effectifs au plus près de leurs besoins afin de réduire leur point bas, tout en préparant le futur en embauchant des jeunes et en les formant. C est forcément compliqué en période de décroissance, d autant qu il faut trouver des compétences dans les nouveaux métiers. Les dirigeants doivent, par conséquent, rester proches du terrain et tenir fermement la barre. KPMG : Quels sont les enjeux à venir pour les entreprises du bâtiment? D.R. : Les entreprises doivent prendre en compte les avancées du Grenelle de l Environnement, en particulier tout ce qui touche à la performance énergétique. Les objectifs sont ambitieux et nécessitent un véritable engagement. A cet égard, on voit émerger une transversalité des métiers, les clients souhaitant avoir affaire à un seul interlocuteur pour leurs travaux dans ce domaine. Ensuite, la qualité reste un enjeu permanent pour le bâtiment qu il s agisse des nouvelles techniques ou de la qualité de réalisation. Les entreprises doivent concilier la nécessité de réduire leurs coûts tout en améliorant la qualité de leurs travaux. Enfin, elles doivent gérer la multiplication des normes. KPMG : Avez-vous des attentes particulières vis-à-vis de l Etat? D.R. : La priorité était le maintien de la T.V.A. à 5,5 % pour les travaux de rénovation à domicile. C est absolument indispensable pour les raisons qu on connaît : soutien de l activité des petites entreprises du bâtiment, lutte contre le travail dissimulé, mise à niveau des logements existants Nous nous félicitons donc des annonces faites par le Chef de l Etat en ce domaine. Concernant l accession à la propriété, nous soutenons le nouveau PTZ+. Le doublement du PTZ avait déjà été bénéfique. Nous serons attentifs à ce que les sommes annoncées soient bien là. Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 9

12 Perspectives 2010/2011 Résultats de l enquête d opinion KPMG Méthodologie Cette enquête a été conduite auprès de 458 dirigeants du bâtiment au cours de la période du 30 juillet au 30 août L administration des questionnaires a été réalisée par téléphone par la Junior Entreprises de l EDHEC (EJE), certifiée ISO Réponses obtenues par secteur d activité 12 % 12 % 37 % 20 % 37 % 20 % La représentativité de l échantillon a été assurée par un échantillonnage raisonné sur les quotas en matière de taille salariale, secteur d activité et région. 31 % 31 % Gros Œuvre Gros Œuvre Second Œuvre Second Œuvre Aménagement/Finition Aménagement/Finition Menuiserie/Serrurerie Menuiserie/Serrurerie Réponses obtenues par grandes régions 8 % 8 % Quelle 9 % tranche d effectif correspond à la société? 9 % (avant redressement de l échantillon) 8,3 % 10,7 % 13,8 % 24,5 % 22,5 % 8,1 % 15,7 % 26 % 27 % 1 à 2 personnes 3 à 5 personnes 6 à 9 personnes 10 à 19 personnes 15,5 % 16,6 % 11,4 % 9 % 8 % Nord Ile-de-France Grand Ouest Centre Grand Est Sud-Ouest Rhône-Alpes Sud-Est 10 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

13 Principaux résultats 75 % des dirigeants sont optimistes pour % des entreprises prévoient une hausse de leur bénéfice en 2010/ % des dirigeants comptent embaucher dans les 12 mois à venir. 42 % des dirigeants ont pour principal enjeu en 2011 la démarche commerciale. Mais % des dirigeants s attendent à une hausse des prix des matières premières en Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 11

14 Perspectives 2010/2011 Résultats de l enquête d opinion KPMG 32 % des entreprises ont constaté une baisse d activité en 2009 Une amorce de stabilisation sur des niveaux d activité faibles Presque trois quarts des dirigeants interrogés ont enregistré une stagnation ou une baisse de leur chiffre d affaires au premier semestre 2010 par rapport au second semestre de Seuls 27 % annoncent une hausse. Ces résultats sont le reflet d une conjoncture qui est restée morose au cours de la première moitié de l année. On perçoit néanmoins dans les réponses des dirigeants une amorce de stabilisation sur des niveaux d activité faibles. En comparaison avec le second semestre 2009, vous constatez que votre chiffre d affaires du premier semestre 2010 a : Gros Œuvre 28,8 % 30,3 % 40,9 % En comparaison avec le second semestre 2009, vous constatez que votre chiffre d affaires du premier semestre 2010 a : Second Œuvre 19,6 % 27,1 % 32 % 27 % 53,3 % 41 % Augmenté Stagné Baissé Aménagement/ Finition 33,3 % 33,3 % Cette inflexion est confirmée par les prévisions d activité pour la seconde moitié de l année. Ainsi, les chefs d entreprise sont 34 % à anticiper une hausse de leur chiffre d affaires pour l ensemble de 2010 (par rapport à 2009) contre 25 % à prévoir une baisse. 33,4 % Là encore, une majorité relative fait état d une stagnation. Globalement, ce sont les entreprises de Gros Œuvre et de Menuiserie/Serrurerie qui se déclarent les plus optimistes (respectivement 40 et 67 % anticipent une hausse de leur chiffre d affaires en 2010) par rapport aux entreprises spécialisées dans l Aménagement/Finition (33 %) et dans le Second Œuvre (27 %). Menuiserie/ Serrurerie 33,3 % 66,7 % 32 % 27 % 41 % Augmenté Stagné Baissé 12 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

15 Il convient néanmoins de distinguer les entreprises de 10 à 19 salariés, des entreprises plus petites. Une majorité des premières prévoit une hausse de leur chiffre d affaires en 2010 alors que pour les plus petites d entre elles, seules 25 % des entreprises employant une à deux personnes anticipent une hausse. En comparaison avec le second semestre 2009, vous constatez que votre chiffre d affaires du premier semestre 2010 a : 10 à 19 personnes 52,0 % 28,8 % 19,2 % 6 à 9 personnes 3 à 5 personnes 25,5 % 32,1 % 47 % 27,5 % 45,3 % 22,6 % 1 à 2 personnes 25,0 % 43,2 % 31,8 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Augmenté Stagné Baissé Si on observe, enfin, les résultats par région, on distingue deux groupes. D abord les régions pour lesquelles la tendance globale est à l augmentation au premier semestre 2010 : le Sud-Est, le Sud-Ouest, Rhône-Alpes et le Grand Ouest. A l inverse, la tendance est à la baisse en Ile-de-France, dans le Grand Est, le Nord et le Centre. Ces deux dernières régions sont particulièrement affectées. Cette différenciation se retrouve de la même façon au niveau du résultat net. En comparaison avec le second semestre 2009, vous constatez que votre chiffre d affaires du premier semestre 2010 a : Sud-Est Sud-Ouest Ile-de-France Rhône-Alpes Grand Est Centre Grand Ouest 34,6 % 34,5 % 21,4 % 33,3 % 21,2 % 22,2 % 29,4 % 42,3 % 23,1 % 34,5 % 31,0 % 35,7 % 42,9 % 55,6 % 11,1 % 30,3 % 48,5 % 50,0 % 27,8 % 47,1 % 23,5 % Nord 18,2 % 40,9 % 40,9 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Augmenté Stagné Baissé Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 13

16 Perspectives 2010/2011 Résultats de l enquête d opinion KPMG 31 % des entreprises prévoient une hausse de leur bénéfice en 2010/2011 Les réponses concernant le résultat net des entreprises sont cohérentes avec celles sur le chiffre d affaires. Ainsi, une majorité relative (42,5 %) d entreprises annonce une stagnation du résultat au premier semestre Mais les prévisions sont légèrement plus optimistes pour la deuxième moitié de 2010 puisque 31,5 % des entreprises prévoient une augmentation de leur bénéfice alors qu elles ne sont que 26 % à annoncer une progression au premier semestre Si l optimisme reste modéré, les dirigeants ont tout de même le sentiment que le pire de la crise est derrière eux. Dans un contexte marqué par une légère décroissance au premier semestre, une nette majorité des dirigeants (59 %) déclare que leur trésorerie est restée stable au cours du dernier mois. Quelque 15,5 % perçoivent une amélioration tandis que 25,5 % affichent une dégradation. Clairement, les dirigeants sont encore sous pression malgré l espoir d une embellie au second semestre. Au cours des quatre dernières semaines, votre trésorerie a : En comparaison avec le second semestre 2009, vous prévoyez que votre résultat net de 2010 va : 25,5 % 15,5 % 26 % 31,5 % 26 % 59 % 31,5 % Augmenté Stagné Baissé 42,5 % Augmenter Stagner Baisser Augmenté42,5 % Stagné Baissé Augmenter Stagner La crise étant passée par là, seules Baisser 3,5 % des entreprises interrogées font état d une amélioration des conditions de paiement contre 47 % qui évoquent une dégradation, malgré l entrée en application de la loi LME. Aug Stag Bai 3,5 % En comparaison avec l année 2009, diriez-vous qu en 2010 vos clients vous payent : 3,5 % 47 % 49,5 % 47 % 49,5 % Plus facilement et régulièrement A l identique Plus difficilement ou en retard Plus facilement et régulièrement A l identique Plus difficilement ou en retard 14 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

17 28 % des dirigeants comptent embaucher dans les 12 mois à venir La crise a marqué un coup d arrêt à la politique de recrutement des entreprises du bâtiment. Ainsi, 61 % des dirigeants déclarent ne pas avoir réalisé d embauche en 2010 et 72,5 % ne prévoient pas non plus d embaucher au cours de l année à venir. Avez-vous embauché en 2010? Il s agit là d une conséquence du fort turn-over qui prévaut dans le secteur du bâtiment. Ainsi, même en temps de crise, lorsque l activité baisse, les entreprises doivent gérer le remplacement de certains collaborateurs. Il est d ailleurs intéressant de noter que 91 % des dirigeants pensent conserver leur effectif actuel au cours de l année à venir et 9 % le réduire. Pensez-vous dans les 12 mois à venir : (1) 39 % (1) Question posée aux entreprises qui ne souhaitent pas embaucher dans les 12 mois à venir, soit 72,5 % du panel 61 % 9 % Oui Non Cela étant, malgré la crise, 39 % des entreprises ont tout de même recruté et plus d un quart envisage encore de le faire dans l année à venir. Le pourcentage d entreprises qui ont embauché s accroît avec la taille des entreprises : 11 % de celles qui emploient une à deux personnes ont recruté en 2010 contre 34 % pour la tranche de 3 à 5 personnes, 41 % pour celle de 6 à 9 personnes et 65 % pour celle de 10 à 19 personnes. 27,5 % Avez-vous embauché en 2010? 10 à 19 personnes 39 % 65,4 % 34,6 % 10 à 19 72,5 personnes % 65,4 % 34,6 % 6 à 9 personnes 41,2 % 58,8 % 6 à 9 personnes 61 % 41,2 % Oui 58,8 % 3 à 5 personnes 34,0 % Non 66,0 % 3 à 5 personnes 34,0 % Oui 66,0 % 1 à 2 personnes 11,4 % Non 88,6 % 1 à 2 personnes 11,4 % 88,6 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % Oui Oui Non Non Pensez-vous embaucher dans les 12 mois à venir? 91 % 9 % Conserver l effectif actuel Réduire l effectif On observe, à cet égard, que les dirigeants recherchent prioritairement 91 % des recrues qui ont de l expérience plutôt que des débutants. Ainsi, 53 % des personnes embauchées le seront Conserver l effectif actuel en CDI et seulement 11 % en apprentissage Réduire l effectif ou en contrat de professionnalisation. L objectif n est, semble-t-il, pas de faire des économies et de former des jeunes mais plutôt d intégrer des personnes tout de suite opérationnelles et sur lesquelles appuyer le développement. Quel(s) type(s) de 53 contrat(s) % pensez-vous embaucher? (2) 36 % 36 % 11 % 11 % 53 % CDI (2) Question posée aux dirigeants qui CDDpensent recruter dans les 12 mois Apprenti/Contrat à venir, soit 27,5 % de du panel professionnalisation CDI CDD Apprenti/Contrat de professionnalisation 27,5 % 72,5 % Oui Non Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 15

18 Perspectives 2010/2011 Résultats de l enquête d opinion KPMG 73 % des dirigeants s attendent à une hausse du prix des matières premières en 2011 Les dirigeants d entreprise sont pessimistes quant à l évolution du cours des matières premières d ici la fin Trois quarts estiment que les prix vont augmenter et seul 1 % prévoit une baisse. Ils estiment, apparemment, que la hausse significative des prix depuis un an n est pas terminée. Pour mémoire, les cours des principaux métaux utilisés dans le bâtiment ont augmenté de 52 % en moyenne entre mai 2009 et mai Pensez-vous que d ici la fin de 2010 le prix des matières premières va : 1 % 26 % 73 % Augmenter Rester stable Diminuer 16 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

19 Priorités et enjeux : carnet de commandes et rentabilité des chantiers Les dirigeants d entreprise affichent deux priorités pour la fin 2010 et le début 2011 : accentuer la démarche commerciale et mieux rentabiliser les chantiers. Loin derrière, on retrouve la volonté d optimiser les relations avec les partenaires financiers, le recouvrement des factures et l investissement. Quelles sont vos priorités pour la fin de l année 2010 et le début de l année 2011? 9 % 11 % 8 % 29,5 % 42,5 % La démarche commerciale pour augmenter le carnet de commandes Rentabiliser vos chantiers par une optimisation de votre organisation Optimiser vos relations avec vos partenaires financiers (banques...) Le recouvrement de vos factures De nouveaux investissements L optimisation des relations avec les partenaires financiers reste essentielle aux yeux de 16 à 17 % des dirigeants de structures de moins de 5 salariés. Les échanges réguliers sur l actualité financière de leur entreprise sont la base d une collaboration efficace avec leur banquier et facilitent les démarches d obtention d un financement. Il est vrai que les dirigeants de petites structures, par manque de temps, ont pour certains encore des progrès à réaliser en la matière. L accent mis sur la démarche commerciale n est guère surprenant après près de deux ans de basses eaux qui ont fait fondre les carnets de commande. Sentant un frémissement sur le marché du bâtiment, les dirigeants sont conscients que les mois prochains vont être cruciaux pour engranger des commandes et fournir du travail à leurs équipes. La volonté de mieux rentabiliser les chantiers grâce à une optimisation de l organisation est tout aussi logique. De nombreuses entreprises sont confrontées à une trésorerie plus tendue et ont donc besoin de gérer au cordeau les projets qu ils traitent. 8 % des entreprises privilégient l investissement, ce qui révèle la grande prudence des dirigeants face à une sortie de crise qui s annonce lente. On perçoit malgré tout de réelles divergences selon la taille des entreprises. Ainsi, celles qui emploient entre 10 et 19 personnes sont 17,4 % à considérer l investissement comme une priorité et seulement 36,5 % mettent en exergue la démarche commerciale (contre 42,5 % en moyenne). Cela semble montrer que ces entreprises ont moins de difficultés à engranger de nouvelles commandes et peuvent déjà réfléchir à l étape suivante, à savoir l investissement. Quelles sont vos priorités pour la fin de l année 2010 et le début de l année 2011? 10 à 19 personnes 6 à 9 personnes 3 à 5 personnes 1 à 2 personnes 36,5 % 49,0 % 45,3 % 34,6 % 18,9 % 33,3 % 3,8 % 7,7 % 17,4 % 17,0 % 7,9 % 9,8 % 11,3 % 7,5 % 38,6 % 31,8 % 16,0 % 6,8 % 6,8 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % La démarche commerciale pour augmenter le carnet de commandes Rentabiliser vos chantiers par une optimisation de votre organisation Optimiser vos relations avec vos partenaires financiers (banques...) Le recouvrement de vos factures De nouveaux investissements Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 17

20 Perspectives 2010/2011 Résultats de l enquête d opinion KPMG 76 % des dirigeants sont optimistes pour 2011 Trois quarts des entreprises interrogées se déclarent optimistes pour la fin 2010 et Il est vrai que la construction du neuf repart à la hausse. En conclusion, êtes-vous pour la fin de l année 2010 et le début de l année 2011 Du côté des secteurs, le Gros Œuvre et le Second Œuvre affirment leur optimisme sur l activité des mois à venir. A contrario les dirigeants du secteur Aménagement/Finition restent très partagés sur les perspectives. En effet, si la crise les a touchés plus tardivement, ayant profité des fins de chantier, ils bénéficieront les derniers de la relance. 24 % En conclusion, êtes-vous pour la fin de l année 2010 et le début de l année ,8 % 21,5 % Gros Œuvre Second Œuvre 25,8 % 76 % 74,2 % Optimiste pour fin 2010/début 2011 Pessimiste pour 25,8 fin % 2010/début 2011 Optimiste Pessimiste 74,2 % Cela étant, les réponses varient assez sensiblement selon les régions avec, aux deux extrêmes, la région Rhône-Alpes où 88,9 % des entreprises se disent optimistes et la région Grand Est où ce n est le cas que de 57,6 % des entreprises. Optimiste Pessimiste 25,8 % 78,5 % 74,2 % Optimiste Pessimiste Optimiste Pessimiste 21,5 % 74,2 % 78,5 % Optimi Pessim Optimi Pessim En conclusion, êtes-vous pour la fin de l année 2010 et le début de l année 2011 Aménagement/ Finition Menuiserie/ Serrurerie Sud-Est 88,5 % 11,5 % Sud-Ouest 79,3 % 20,7 % Ile-de-France 33,3 % 61,5 % 38,5 % Rhône-Alpes 66,7 % 88,9 % 11,1 % Grand Est 57,6 % 2442,4 % % 33,3 % Centre 66,7 % Optimiste 33,3 % Pessimiste Grand Ouest 82,4 % 17,6 66,7 76 % Nord 86,4 % 13,6 % 0 % 20 % 40 % 60 % 80 % 100 % 50 % 33,3 % 50 % 66,7 % Optimiste Pessimiste Optimiste pour fin 2010/début 2011 Optimiste Pessimiste pour fin 2010/début 2011 Pessimiste 33,3 % 50 % 66,7 % 50 % Optimi Pessim Optimi Pessim Optimiste pour fin 2010/2011 Pessimiste pour fin 2010/ n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

21 Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 19

22 Interview Patrick Liébus Président de la Capeb KPMG : Après deux années de crise, comment se portent les artisans du bâtiment? Patrick Liébus : Depuis la fin 2008, nos entreprises font le dos rond face à la crise et essaient de maintenir au mieux leur activité et leur personnel, parfois au sacrifice de leurs marges. Un certain nombre ont mis à profit la baisse d activité pour optimiser leur gestion et envoyer en formation leur personnel. Mes collègues constatent, comme moi, un léger mieux depuis la fin du 2 e trimestre Mais je reste prudent car cette situation n est pas homogène sur tout le territoire : l Est et le Sud-Est affichent encore une baisse des carnets de commandes tandis que l Ile-de-France est très légèrement en croissance. L Ouest, le Nord, le Sud-Ouest et Rhône-Alpes sont stables. Enfin, l activité varie aussi en fonction de la taille des entreprises et des corps de métiers. Alors que les maçons ont souffert début 2010 en raison d un hiver rude et des difficultés dans le neuf, ce sont à présent les électriciens qui connaissent un recul plus important. KPMG : A quels enjeux sont confrontés les artisans du bâtiment en matière de gestion du personnel? P.L. : La caractéristique de l artisanat est de proposer des emplois pérennes et qualifiés. Cela n a malheureusement pas empêché des pertes d emploi en 2009 et 2010, même si le plus souvent il s agissait de CDD en fin de contrat. Cela étant, même au cours de cette période, les artisans du bâtiment sont à la recherche de personnel qualifié pour pallier aux nombreux départs en retraites dans le secteur. Beaucoup de chefs d entreprises vont également partir en retraite, d où des opportunités pour de jeunes talents. KPMG : Quels sont les conseils que vous donnez aux dirigeants pour faire face à la baisse de l activité? P.L. : Le premier conseil en cas de difficulté est de ne pas rester isolé. Les dirigeants doivent se rapprocher de leurs clients et de leur Capeb départementale. Ils peuvent également prendre rendez-vous avec leur banquier et leur expert-comptable, et étudier avec ces derniers un plan de trésorerie si cela s avère nécessaire. Au sein de l entreprise, il leur faut renforcer l organisation, la gestion des chantiers et suivre de très près les devis et les factures. 20 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

23 Ne pas rester isolé KPMG : Les questions environnementales sont devenues un défi majeur pour le bâtiment. Les artisans sont-ils prêts à le relever? P.L. : Les artisans sont depuis longtemps sensibilisés aux questions de développement durable. Par conséquent, nous nous félicitons du réveil des consciences provoqué par le Grenelle de l Environnement. Les mesures qui en sont issues ont été un formidable accélérateur. A cet égard, notre marque ECO Artisan délivrée par Qualibat connaît un vrai succès auprès des artisans, tout comme les formations FEEBAT consacrées aux économies d énergie dans le bâtiment. KPMG : L Etat a finalement maintenu le taux de T.V.A. à 5,5 % pour les travaux de rénovation. Etait-ce important pour les artisans? P.L. : Oui très important. Pour commencer, la T.V.A. à 5,5 % n est pas une niche fiscale! Cette disposition s adresse à tous les ménages et elle s applique à tous les métiers du bâtiment. Elle favorise depuis onze ans le secteur du bâtiment : elle a ainsi accru l activité et elle a créé de nombreux emplois. Elle a également permis une grande modernisation du parc des logements existants et lutté très efficacement contre le travail dissimulé. Dans ces conditions, il était difficile d imaginer qu un gouvernement provoque un relèvement brutal des prix de 14 points. KPMG : Peut-on espérer que 2011 sera l année de la sortie de crise? P.L. : Je le souhaiterais mais je ne le pense pas. Les ménages, qui sont nos principaux clients, ont du mal à joindre les deux bouts et ne libèrent donc pas leur épargne de précaution pour les travaux, préférant la réserver à leur famille. Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 21

24

25 Les tendances sociales en 2009 Les tendances sociales en 2009 Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 23

26 Méthodologie L analyse ratios sociaux porte sur un échantillon d environ entreprises dont la gestion sociale du personnel a été confiée à KPMG Facilio et dont les codes NAF correspondent aux secteurs d activité analysés pour l ensemble de l étude Tendances et perspectives du bâtiment Seuls ont été retenus les salariés pour lesquels au moins un bulletin de salaire a été édité durant l année concernée (les intérimaires n étant pas inscrits à l effectif de l entreprise, ils ne font pas partie de cette étude). Evolution des effectifs Le nombre moyen de salariés par entreprise a baissé de 5,65 % en Ce résultat traduit bien la tendance au niveau national où l on a recensé destructions d emploi. Il s agit d un effet direct de la crise qu a subi le secteur du bâtiment l an dernier. Dans un contexte de recul de l activité, les entreprises ont souvent choisi de ne pas renouveler les contrats à durée déterminée, voire de ne pas remplacer les départs des personnes en contrat à durée indéterminée. Année 2008 Année 2009 Entreprises Salariés Nombre moyen de salariés 7,03 6,63 Sur la base de la population interrogée 24 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

27 Interview Christophe Luce Associé KPMG, Directeur national de KPMG Facilio, service de gestion administrative, sociale et des Ressources Humaines KPMG : Quels sont les principaux enjeux auxquels sont confrontés les dirigeants du bâtiment en matière de gestion sociale? Christophe Luce : La formation et la fidélisation des collaborateurs constituent les plus importants défis pour les entreprises du bâtiment. Or, les deux sont liées. Le turn-over dans le secteur représente en effet un terrible handicap. Les entreprises ont des commandes mais la rotation des effectifs est à l origine de problèmes de qualité. Ce phénomène a plusieurs explications. Pour commencer, le bâtiment est un métier difficile. Ceux qui s y engagent le font parfois par défaut, et quittent le métier dès qu ils en ont l occasion. Ils partent aussi en raison du manque de perspectives professionnelles. Une des solutions, c est la formation. Les entreprises doivent apporter des compétences à leurs collaborateurs afin de les fidéliser. KPMG : On parle beaucoup de GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences), quels sont les enjeux en la matière? C.L. : Votée en 2005, la loi rendant obligatoire une négociation triennale sur la GPEC a réellement pris effet début 2008, au terme de l échéance de la première négociation obligatoire. Elle s applique aux entreprises de plus de 300 salariés mais la problématique qu elle soulève concerne toutes les entreprises, y compris artisanales. Le bâtiment de demain sera très différent de celui d aujourd hui. Nous assistons à une révolution avec l apparition de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux, du green market, etc. Or, le secteur du bâtiment emploie des séniors dont la qualification correspond aux techniques d hier et des jeunes peu formés. La réponse aux besoins futurs, là encore, réside dans la formation. KPMG : Comment suivre toutes les nouveautés sociales? C.L. : Les changements sont incessants dans ce domaine. Il est très difficile, si ce n est impossible, pour un dirigeant de tout suivre, à tel point qu il existe un risque réel de légalité, notamment pour l établissement des bulletins de salaire. Les éléments de la législation évoluant en permanence, ces entreprises ont donc besoin d être accompagnées par des spécialistes qui les guident dans la gestion quotidienne et les aident à optimiser leur gestion sociale. Par exemple, en 2009, KPMG a encouragé ses clients à recourir à certains contrats aidés (notamment le contrat de professionnalisation), afin de réaliser des économies. Nous assistons à une révolution avec l apparition de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux, du green market... Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 25

28 Photographie des Ressources Humaines La pyramide des âges témoigne d une sur-représentation des salariés de moins de 30 ans avec près de 50 % de l effectif total. On constate ensuite un léger creux entre 30 et 40 ans puis à nouveau davantage d effectifs séniors, ouvriers qualifiés ou compagnons. Ce phénomène n est pas sans poser des problèmes aux entreprises. En effet, les jeunes sont le plus souvent peu ou pas qualifiés, et ne sont donc pas autonomes. Ainsi, 70 % des salariés ont entre zéro et quatre ans d ancienneté. De leur côté les séniors, aussi compétents soient-ils, ne sont pas forcément familiers avec des nouveaux matériaux et des nouvelles techniques de pose. Les entreprises sont donc confrontées à une mise à niveau pour ces deux populations. On observe que près de 80 % des effectifs sont des ouvriers : les nécessités de formation et d encadrement sont, là encore, mises en évidence. Enfin, il apparaît que les femmes restent encore très minoritaires dans le bâtiment même si les choses évoluent peu à peu. Pyramide des âges 30 3 > Hommes Femmes < Répartition des effectifs par type de contrat 1 % 1 % 73 % 9 % 16 % Apprentissage CDD CDI CIE Professionnalisation Répartition des effectifs Hommes/Femmes par type de contrat Type de contrat Nombre Femmes Hommes total % total Nombre % Nombre % Apprentissage % 25 < 1 % % CDD % % % CDI % % % CIE 58 1 % 9 < 1 % 49 < 1 % Professionnalisation % 18 < 1 % 84 < 1 % Divers 11 < 1 % 2 < 1 % 9 < 1 % Total % % % 26 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

29 Interview Guy Theillet Directeur de l Ecole Supérieure des Jeunes Dirigeants du Bâtiment (ESJDB) KPMG : Les fédérations professionnelles cherchent à sensibiliser les femmes aux métiers du bâtiment. Constatez-vous une évolution dans ce domaine? Guy Theillet : Le progrès est manifeste. Entre 1998 et 2008, la part des femmes parmi les stagiaires de l ESJDB est ainsi passée de 8 à 23 %. Au total, on recense femmes dans les formations initiales du bâtiment et en reconversion, ce qui est considérable. A l échelon au-dessus, la tendance est similaire puisque 20 % des étudiants en écoles d ingénieur du bâtiment sont désormais des femmes. Leur part parmi les effectifs salariés augmente aussi régulièrement (11 % en 2008). Cette progression est surtout importante dans l encadrement où les femmes représentent plus de 14 % des salariés de cette catégorie. KPMG : Quels freins reste-t-il à lever? G.T. : Nous devons continuer à faire progresser les mentalités à travers des campagnes de sensibilisation visant à la fois le public féminin et les chefs d entreprise. Il convient également de poursuivre l amélioration des conditions de travail. La présence croissante de femmes dirigeantes ou à des postes de direction, devrait permettre d accélérer ce mouvement car elles sont très sensibles aux conditions d intégration des femmes sur les chantiers. Enfin, la profession a signé un accord de branche en 2009 sur la diversité et l égalité professionnelle qui devrait impulser une nouvelle dynamique. La FFB, pour sa part, après 10 ans d initiatives en faveur du recrutement de femmes dans le bâtiment, lance un nouveau plan de mobilisation jusqu en KPMG : Quels métiers du secteur BTP attirent aujourd hui les femmes? G.T. : Les femmes sont présentes dans tous les métiers du bâtiment mais avec, toutefois, une forte prédominance dans les métiers de la finition. Ainsi, 50 % de nos apprentis femmes ont opté pour la peinture. Les femmes sont également attirées par la menuiserie et le carrelage, mais aussi par les fonctions en bureau d études ou de conduite de chantier. La profession a signé un accord de branche en 2009 sur la diversité et l égalité professionnelle Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 27

30 Photographie des Ressources Humaines (suite) Evolution de l ancienneté Evolution de l ancienneté 31/12/ /12/2009 Nombre Taux Nombre Taux 0-4 ans % % 5-9 ans % % ans % % ans % % ans % % ans % % ans 81 1 % 94 1 % ans 33 < 1 % 45 < 1 % ans 12 < 1 % 13 < 1 % ans 2 < 1 % 0 0 % Total % % Taux d entrée par catégorie de personnel Nombre Population de la catégorie % de la catégorie Nombre Population de la catégorie % de la catégorie Agents de maîtrise % % Cadres % % Employés % % dont apprentis % % Ouvriers % % dont apprentis % % Techniciens % % Le taux d entrée représente, au sein de chaque catégorie de personnel, la part des salariés arrivés au cours de l année concernée. En 2009, ce taux a atteint 27 % pour les ouvriers. Chez les apprentis, il s élève même à 34 %. Ces chiffres, qui sont à mettre en relation avec l analyse de l ancienneté, sont riches d enseignement. Ils témoignent, en premier lieu, du très fort turn-over dans le secteur du bâtiment. Les entreprises, notamment les plus petites, éprouvent des difficultés à stabiliser leurs effectifs ouvriers et techniciens. Ainsi, même en période de crise, elles sont confrontées à la nécessité d embaucher. A contrario, on voit que la population cadre est stable. Pour leurs embauches, les entreprises ont privilégié les contrats aidés afin de réduire leurs charges de personnel. Néanmoins, elles sont obligées de former les nouveaux venus, ainsi que nous l avons vu par ailleurs. Pallier la rotation rapide des effectifs, notamment dans les entreprises de petite taille, constitue depuis longtemps l un des défis majeurs de la profession. 28 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

31 Eléments économiques et financiers des Ressources Humaines Taux d activité Femmes Hommes Total Femmes Hommes Total Agents de maîtrise 0,68 0,80 0,76 0,61 0,71 0,67 Cadres 0,77 0,81 0,80 0,82 0,80 0,80 Employés 0,54 0,62 0,57 0,56 0,69 0,61 dont apprentis 0,50 0,61 0,60 0,54 0,61 0,61 Ouvriers 0,54 0,68 0,68 0,47 0,71 0,71 dont apprentis 0,61 0,59 0,59 0,56 0,67 0,67 Techniciens 0,64 0,72 0,72 0,49 0,67 0,65 Total 0,56 0,68 0,67 0,56 0,71 0,70 Le taux d activité dans le bâtiment ressort en 2009 à 0,70. Ce taux représente le temps de travail réel pour un poste de travail donné par rapport à un plein temps. Ainsi, si tous les postes étaient occupés à plein temps toute l année, le taux serait de 1. Ce taux dans le bâtiment est relativement faible en raison de l importance du temps partiel dans le secteur, des contrats à durée déterminée et des contrats de chantier et, enfin, du turn-over. Evolution des taux horaires moyens chargés Catégorie de personnel Progression Agents de maîtrise 25,75 25,46-1,14 % Cadres 37,69 37,22-1,24 % Employés 19,35 20,11 3,95 % dont apprentis 5,11 5,52 7,94 % Ouvriers 16,64 16,85 1,27 % dont apprentis 5,72 6,12 7,07 % Techniciens 24,65 25,43 3,15 % L avis de l expert Evolution du taux de charges patronales Catégorie de personnel Taux moyen de charges patronales * Agents de maîtrise 58,48 % 57,11 % Cadres 61,33 % 59,42 % Employés 53,51 % 54,69 % dont apprentis 14,40 % 12,27 % Ouvriers 49,84 % 48,76 % dont apprentis 19,17 % 19,51 % Techniciens 59,09 % 58,41 % * La rubrique prise en considération comptabilise l ensemble des cotisations patronales (caisse de congés incluse, notamment). On remarque globalement une baisse du taux moyen de charges patronales. Celle-ci peut s expliquer par différents facteurs qui se sont parfois combinés : baisse du taux de cotisation accident du travail et de cotisations (caisse de congés payés, prévoyance ) dans certaines régions ou selon le niveau de garantie choisi par l entreprise. Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 29

32 Eléments économiques et financiers des Ressources Humaines (suite) Accident du travail : taux de charges patronales Evolution * Agents de maîtrise 5,10 % 4,78 % - 0,32 Cadres 4,82 % 4,64 % - 0,18 Aménagement/Finition Employés 4,08 % 3,94 % - 0,14 Ouvriers 5,74 % 5,58 % - 0,16 Techniciens 5,41 % 4,93 % - 0,48 Total Aménagement/Finition 5,42 % 5,25 % - 0,17 Couverture/Plomberie/ Sanitaire/Electricité Agents de maîtrise 4,40 % 4,30 % - 0,10 Cadres 5,13 % 5,06 % - 0,07 Employés 4,55 % 4,46 % - 0,09 Ouvriers 6,47 % 6,43 % - 0,04 Techniciens 4,81 % 4,75 % - 0,06 Total Couverture/Plomberie/Sanitaire/Electricité 6,00 % 5,95 % - 0,05 Agents de maîtrise 5,46 % 5,21 % - 0,25 Cadres 5,40 % 5,18 % - 0,22 Gros Œuvre Employés 4,98 % 4,78 % - 0,2 Ouvriers 7,09 % 6,89 % - 0,2 Techniciens 6,10 % 5,91 % - 0,19 Total Gros Œuvre 6,60 % 6,40 % - 0,20 Agents de maîtrise 3,81 % 3,76 % - 0,05 Cadres 5,52 % 5,38 % - 0,14 Menuiserie/Serrurerie Employés 4,65 % 4,30 % - 0,35 Ouvriers 6,11 % 5,99 % - 0,12 Techniciens 4,75 % 4,63 % - 0,12 Total Menuiserie/Serrurerie 5,75 % 5,59 % - 0,16 Total général 6,12 % 5,97-0,15 * Evolution calculée en points. Les taux de cotisation ont légèrement baissé en 2009, une évolution principalement due à la baisse de l activité au cours de l année, ainsi qu aux dispositifs mis en place par les entreprises, de plus en plus sensibilisées à la sécurité sur les chantiers. A noter : une réforme rendue effective à la parution du décret du 5 juillet 2010 modifie le système de tarification des accidents du travail. Elle entrera en vigueur en 2012 pour une période transitoire et prendra son plein effet en L avis de l expert L entreprise peut bénéficier d une réduction du taux accident du travail pour la catégorie employé administratif, par une demande auprès de la caisse régionale d assurance maladie, compte tenu du peu de risque lié à ce poste. Par ailleurs, le personnel d encadrement qui partage son temps entre le siège social et les chantiers peut bénéficier également du taux réduit bureaux et sièges sociaux si son activité au siège social représente son activité principale. François Vandermeersch Associé, responsable région Nord du réseau KPMG Artisans du Bâtiment 30 n Tendances et perspectives du bâtiment 2010

33 Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 31

34

35 Les tendances économiques en 2009 Les tendances économiques en 2009 Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 33

36 9 Niveau 7 d activité 5 Recul 3 en Après 5 plusieurs années de croissance, l année 2009 a été globalement 2005 médiocre 2006 pour les entreprises 2007 du 2008 bâtiment Les entreprises à l I.S. * subissent une baisse de leur activité quel que soit leur secteur ; le recul étant un peu plus marqué pour les entreprises de Gros Œuvre (- 3,78 %). Pourcentage de variation de l activité I.S Les entreprises à l I.R. **, souvent plus petites, affichent au mieux une Gros décélération Œuvre Menuiserie/Serrurerie Couv. - Plomb. (0 %) - Sanit. et - Élec. Couverture/Plomberie/Sanitaire/Electricité (+ 4,18 %) Améngt - Finition Menuiserie - Serrurerie au pire une décroissance : Gros Œuvre (- 4,97 %) et Aménagement/Finition (- 2,81 %). Pourcentage de variation de l activité I.R Ces résultats s expliquent d abord par la baisse continue des mises en chantier de logements neufs, passées de unités en 2007 (un record) à environ unités en 2009, soit le même niveau qu en 2003! Le recul atteint même 40 % dans le domaine des bâtiments industriels. Et encore, la situation aurait sans doute été pire sans les dispositifs Scellier et Prêt à taux zéro qui ont soutenu la construction de logements neufs. La subsistance de carnets de commandes solides fin 2008 a également permis d atténuer la chute de l activité. Mais, du coup, la baisse d activité s est plutôt accélérée en cours d année. Si les entreprises à l I.R. tirent un peu mieux leur épingle du jeu, c est en raison de leur taille. Elles travaillent davantage pour une clientèle de particuliers qui a continué à consommer en 2009 grâce, notamment, aux aides fiscales mises en place pour les équipements verts. Les entreprises de Couverture/Plomberie/ Sanitaire/Electricité à l I.R. ont clairement bénéficié de ce type de commandes Définition du ratio - 3 Le pourcentage de variation des travaux propres mesure l évolution - 5 du niveau d activité des entreprises. Les travaux 2005 propres 2006 correspondent 2007 au chiffre d affaires 2008 corrigé 2009 de la variation des travaux en cours et diminué du montant de la sous-traitance de compétence. * I.S. : Impôt sur les Sociétés ** I.R. : Impôt sur le Revenu n 5 Tendances et perspectives du bâtiment 2010 Gros Œuvre Améngt - Finition Couv. - Plomb. - Sanit. - Élec. Menuiserie - Serrurerie

37 Matériaux Amélioration 80 de la marge Le 68 taux de marge sur matières est stable voire en augmentation 66 selon les secteurs. Le Gros Œuvre, en particulier, affiche 64 une 62 amélioration de plus de 2 points de son taux de marge. 60 Ces évolutions découlent de la baisse marquée des prix des matériaux de construction dans le sillage de celle des prix des matières premières : pétrole, acier, etc. Cette évolution met fin à plusieurs années consécutives de hausse qui avait pesé sur les comptes des entreprises. Taux de marge sur matière I.S Gros œuvre Améngts - Finitions Couv. - Plomb. - Sanit. - Élec. Menuiserie - Serrurerie La crise économique a sans doute incité aussi les dirigeants d entreprise à davantage négocier les prix des matériaux avec leurs fournisseurs et à mieux gérer les matériaux sur les chantiers Comme les années précédentes, on constate que le taux - 3 de marge est plus élevé dans les secteurs du Gros Œuvre - 5 et des Aménagement/Finition. Ces deux secteurs consomment moins 2005de matériaux 2006 mais utilisent 2007 davantage 2008 de personnel 2009 et 80ont recours à davantage de charges externes que la Menuiserie/ 78Serrurerie et la Couverture/Plomberie/Sanitaire/Electricité Taux de marge sur matière I.R Gros œuvre Couv. - Plomb. - Sanit. - Élec Améngts - Finitions Menuiserie Serrurerie 2009 Définition du ratio La marge sur matière est calculée en retranchant des travaux propres les consommations de matériaux. Gros Œuvre Améngt - Finition Couv. - Plomb. - Sanit. - Élec. Menuiserie - Serrurerie Tendances et perspectives du bâtiment 2010 n 35

édito Annie Chauzu Associée KPMG Responsable du réseau Entrepreneurs du Bâtiment

édito Annie Chauzu Associée KPMG Responsable du réseau Entrepreneurs du Bâtiment édito Nous avons le plaisir de vous présenter la 18 e édition des Tendances et perspectives du bâtiment. Vous y retrouverez, comme chaque année, les points clés économiques, sociaux et financiers de la

Plus en détail

Tendances et perspectives du bâtiment. Édition 2012

Tendances et perspectives du bâtiment. Édition 2012 Tendances et perspectives du bâtiment Édition 1 Avec la 19 e édition de l étude Tendances et Perspectives, nous voulons réaffirmer encore un peu plus nos liens continus avec le secteur du bâtiment. Nous

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT DES PAYS DE LA LOIRE 2nd semestre 2013 - Edition Janvier 2014 Au cours du second semestre, l activité a été contrastée. Même si le nombre d artisans déclarant une hausse

Plus en détail

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6

NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE SOMMAIRE. Décembre 2014 - N 6 NOTE DE CONJONCTURE DE L ARTISANAT EN HAUTE-NORMANDIE Décembre 2014 - N 6 ENQUETE DU 2 nd SEMESTRE 2014 SOMMAIRE Tendance générale Tendance par département Tendance par grand secteur Focus sur les conjoints

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 2 ème Trimestre 2014 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT. Bilan des immatriculations / radiations d entreprises artisanales. Solde net 1 002 entreprises 74%

LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT. Bilan des immatriculations / radiations d entreprises artisanales. Solde net 1 002 entreprises 74% n 6 - JANVIER 21 LES CHIFFRES CLÉS DE L ARTISANAT 23 629 c est * le nombre d entreprises 2 inscrites au Répertoire des métiers de l Essonne. dirigeants d entreprise artisanale ont été interrogés à la fin

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes?

Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? 1 Numéro 200, juin 2013 Détention des crédits : que nous enseignent les évolutions récentes? I) Un taux de détention en baisse La détention au plus bas historique A la fin de l année 2012, seulement 48,6%

Plus en détail

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE

UN MARCHE DU RECRUTEMENT DU MARCHE COMPTABLE UN MARCHE DU RECRUTEMENT EN PHASE AVEC l EVOLUTION DU MARCHE COMPTABLE RECRUTEMENT 74% DES EMPLOYEURS ONT RECRUTE SUR L ANNEE 2013/2014 Raisons des recrutements quelles évolutions depuis 3 ans? Le recrutement

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Observatoire de la performance des PME-ETI 16 ème édition avril 2012. OpinionWay Banque PALATINE Pour i>tele Challenges

Observatoire de la performance des PME-ETI 16 ème édition avril 2012. OpinionWay Banque PALATINE Pour i>tele Challenges Observatoire de la performance des PME-ETI 16 ème édition avril 2012 OpinionWay Banque PALATINE Pour i>tele Challenges OpinionWay, 15 place de la République, 75003 Paris. Méthodologie Étude quantitative

Plus en détail

Un climat des affaires conforté

Un climat des affaires conforté JUILLET 2015 Un climat des affaires conforté Même si une part toujours importante de TPE/PME enregistre un recul du chiffre d affaires, le bilan du 2 e trimestre marque une amélioration sensible, confirmée

Plus en détail

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59

Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 Bulletin trimestriel de conjoncture n 59 2 ème trimestre 2013 Repli accentué au 2 ème trimestre (-2%) du volume de travaux d entretienrénovation de logements Cette baisse d activité correspond à une baisse

Plus en détail

Les dirigeants face à l innovation

Les dirigeants face à l innovation Les dirigeants face à l innovation Vague 2 FACD N 111164 Contact Ifop : Flore-Aline Colmet Daâge Directrice d Etudes Département Opinion et Stratégies d'entreprise flore-aline.colmet-daage@ifop.com Mai

Plus en détail

TRAVAUX DE PLOMBERIE SOMMAIRE

TRAVAUX DE PLOMBERIE SOMMAIRE TRAVAUX DE PLOMBERIE SOMMAIRE LE MARCHÉ DES TRAVAUX DE PLOMBERIE... 2 LA RÉGLEMENTATION DES TRAVAUX DE PLOMBERIE... 5 L'ACTIVITÉ DES TRAVAUX DE PLOMBERIE... 8 LES POINTS DE VIGILEANCE DES TRAVAUX DE PLOMBERIE...

Plus en détail

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance

CONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs

Plus en détail

Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique :

Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique : Analyse du processus de décision des propriétaires rhônalpins en matière de rénovation énergétique : des motivations à la réalisation des travaux Le contexte Suite au Grenelle de l Environnement, l Etat

Plus en détail

INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION

INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION SOMMAIRE LE MARCHÉ DE L'INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES ET DE CLIMATISATION... 2 LA RÉGLEMENTATION DE L'INSTALLATION D ÉQUIPEMENTS THERMIQUES

Plus en détail

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers

Synthèse Contrat. d Objectifs. Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées. Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Synthèse Contrat d Objectifs Diagnostic Les services de l automobile En Midi-Pyrénées Réalisation Observatoire régional emploi, formation, métiers Rédaction Christiane LAGRIFFOUL () Nadine COUZY (DR ANFA

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

les travailleurs non-salari

les travailleurs non-salari Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salari salariés, s, la crise et l assurancel pour Note méthodologique Etude réalisée

Plus en détail

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants

CECOP. Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE. Une enquête CECOP/CSA pour Le Cercle des épargnants Centre d études et de connaissances sur l opinion publique LES FRANCAIS ET LEUR RETRAITE Une enquête /CSA pour Le Cercle des épargnants Note d analyse Février 2009 S.A. au capital de 38.112,25 euros Siège

Plus en détail

Electricité - Plomberie

Electricité - Plomberie Electricité - Plomberie 2014-2015 Cette analyse a été réalisée avec les données statistiques de la FCGA et de l ANPRECEGA, membres de l UNPCOGA, et de la base DIANE du Bureau Van Dijk. Sommaire Sommaire

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

BTP 2014 1. Secteur du bâtiment. Étude et analyse Regard d Experts. Édition 2014

BTP 2014 1. Secteur du bâtiment. Étude et analyse Regard d Experts. Édition 2014 BTP 01 1 Secteur du bâtiment Étude et analyse Regard d Experts Édition 01 Éditorial La 1 e édition KPMG des Moyennes Professionnelles du Bâtiment paraît dans un contexte économique fragilisé, où pour la

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier Etude réalisée par Médias sociaux L influence des médias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un

Plus en détail

PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers

PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers PREPARER SA VISITE AUX «COULISSES DU BATIMENT» Livret destiné aux collégiens et lycéens visitant les chantiers et ateliers Rendez-vous le 11 octobre 2012 pour visiter le chantier GROUPE SCOLAIRE ILOT DE

Plus en détail

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE Edition 2013 Perception du risque et comportement d investissement (point 5) 16 octobre 2013 Pourquoi un Observatoire UFF/IFOP de la clientèle patrimoniale?

Plus en détail

COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ

COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ SOMMAIRE LE MARCHÉ DE LA COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ... 2 LA RÉGLEMENTATION DE LA COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ... 5 L'ACTIVITÉ DE LA COUVERTURE ET ÉTANCHÉITÉ... 8 LES POINTS DE VIGILANCE

Plus en détail

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX

MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX MARCHÉ IMMOBILIER DE BUREAUX PERSPECTIVES CONJONCTURE ÉCONOMIQUE LE MARCHÉ DES BUREAUX EN ILE-DE-FRANCE 1 er Semestre 212 PERSPECTIVES Un contexte de marché favorable aux utilisateurs La crise financière

Plus en détail

UN REGAIN D OPTIMISME

UN REGAIN D OPTIMISME 2015 UN REGAIN D OPTIMISME Activité : reprise en pente douce Emploi : renforcement des effectifs Comme pressenti en novembre dernier, les chefs d entreprise de la région Rhône- Alpes anticipent un développement

Plus en détail

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013

Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 Observatoire Crédit Logement / CSA du Financement des Marchés Résidentiels Tableau de bord trimestriel 1 er Trimestre 2013 I. L ensemble des marchés I.1. L environnement des marchés : les conditions de

Plus en détail

Recruter et intégrer des seniors

Recruter et intégrer des seniors Recruter et intégrer des seniors Fiche 5 Enjeux Le recrutement de seniors correspond à des enjeux spécifiques pour les entreprises, que cette action relève d une politique affichée de lutte contre les

Plus en détail

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes

Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Les Très Petites Entreprises du secteur Construction en Rhône-Alpes Un tissu d entreprises en mutation Edition 2012 Septembre 2012 1 SOMMAIRE I. Caractéristiques des Très Petites Entreprises du BTP en

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013

L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES. Tableau de bord. 25 ème rapport annuel. Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 L OBSERVATOIRE DES CRÉDITS AUX MÉNAGES 25 ème rapport annuel Tableau de bord Michel Mouillart Université Paris Ouest 29 Janvier 2013 La photographie des ménages détenant des crédits que propose la 25 ième

Plus en détail

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE Michel MOUILLART Directeur Scientifique de l Observatoire de l Endettement des Ménages

Plus en détail

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr

Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales. kpmg.fr Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales kpmg.fr 1 Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales Les enjeux et clés de succès des entreprises familiales 2 La gestion de la trésorerie,

Plus en détail

Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie

Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie Décembre 2012 Accès au financement des entreprises artisanales en Haute-Normandie La situation financière des entreprises artisanales et le recours aux banques Région Haute-Normandie Depuis novembre 2011,

Plus en détail

FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise

FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise FM/BS N 110157 Contact Ifop: Frédéric Micheau / Bénédicte Simon Département Opinion et Stratégies d'entreprise 35 rue de la gare 75019 Paris Tél : 01 45 84 14 44 Fax : 01 45 85 59 39 pour Les Français

Plus en détail

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus Communiqué de presse 2 ème édition du Baromètre Appel Médical des salaires de la santé Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

OTT Observatoire du Travail Temporaire. L intérim dans le secteur du BTP

OTT Observatoire du Travail Temporaire. L intérim dans le secteur du BTP L intérim dans le secteur du BTP Septembre 2005 Sommaire Introduction page 3 I Données de cadrage du secteur du BTP page 4 A) Evolution du nombre de intérimaires et du taux de recours à l intérim pages

Plus en détail

Propriété de la CNET - Reproduction interdite. Année de référence 2009

Propriété de la CNET - Reproduction interdite. Année de référence 2009 Année de référence 2009 L Observatoire L Observatoire est un outil de la CNET qui permet aux chefs d entreprise de : Avoir une vision claire et précise du marché; Comparer quelques éléments clé de leur

Plus en détail

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires

ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires ENQUETE DE BRANCHE Prothésistes dentaires Données 2012 Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47 20 30 33 http://www.iplusc.com Octobre 2013 1/52 UNIVERS ETUDIE ET RAPPELS METHODOLOGIQUES

Plus en détail

Sommaire. Recruter et intégrer des seniors

Sommaire. Recruter et intégrer des seniors Fiche 5 Bonnes pratiques des entreprises en matière de maintien et de retour en activité professionnelle des seniors. Guide pour l action Recruter et intégrer des seniors Recruter des seniors, c est d

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

Note de synthèse 2012

Note de synthèse 2012 ARTISANAT DU BTP - EDITION N 2 NOVEMBRE 2014 Note de synthèse 2012 DANS CE NUMERO 2 ème publication de l Observatoire des formations à la prévention, cette notre présente les principaux chiffres clés de

Plus en détail

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.

Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success. Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

Enquête bien-être au travail des salariés

Enquête bien-être au travail des salariés Présentation petit déjeuner RH & Com Linking http://labrh.opinion-way.com Enquête bien-être au travail des salariés Décembre 2012 Note méthodologique Echantillon représentatif de 1014 salariés français

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

un Plan d Action Séniors un accord ou d entreprise Construire TRANSPORT & LOGISTIQUE Avec la participation de

un Plan d Action Séniors un accord ou d entreprise Construire TRANSPORT & LOGISTIQUE Avec la participation de Construire un accord ou d entreprise un Plan d Action Séniors TRANSPORT & LOGISTIQUE Direction régionale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle Avec la participation de La loi, les

Plus en détail

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012"

Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France. Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012 Focus sur les pratiques de consolidation des groupes en France Restitution de l étude ESCP-Fidanza 2012" SOMMAIRE 1 Structure de l échan0llon p. 3 4 2 Acteurs comptables p. 5 6 3 Organisa0on et ou0ls de

Plus en détail

Concilier vie privée et vie professionnelle, un enjeu pour tous les acteurs de l entreprise

Concilier vie privée et vie professionnelle, un enjeu pour tous les acteurs de l entreprise Concilier vie privée et vie professionnelle, un enjeu pour tous les acteurs de l entreprise Stabilité de la confiance des dirigeants de PME-ETI Paris, 17 octobre 2013 La Banque Palatine, banque des moyennes

Plus en détail

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148»

«Extrait du cahier de l OPEQ n 148» «Extrait du cahier de l OPEQ n 148» LE CONTEXTE ECONOMIQUE DU PRF 2006-2007 PREQUALIFICATION, QUALIFICATION, ACCES A L EMPLOI En 2007, l emploi salarié privé en région tend à la hausse sur l ensemble des

Plus en détail

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes

Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le 4 ème trimestre 2014 et les tendances récentes Le tableau de bord trimestriel Le bilan de l année 2014 Les taux des crédits immobiliers aux particuliers ENSEMBLE DES MARCHÉS - Prêts bancaires (taux

Plus en détail

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour

COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du

Plus en détail

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF

RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF COMMUNIQUÉ PARIS, LE 12 FEVRIER 2015 RÉSULTATS ANNUELS 2014 DE SNCF Préambule : le présent communiqué s inscrit dans le contexte de la mise en œuvre de la Loi du 4 août 2014 portant réforme ferroviaire

Plus en détail

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002

ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI. Contribuer à la performance de l entreprise. Novembre 1999. GT015-rev octobre 2002 GT015-rev octobre 2002 ENQUETE QUALITE AUPRES DES DIRIGEANTS PME / PMI Enquête IPSOS Novembre 1999 Contribuer à la performance de l entreprise 153 rue de Courcelles 75817 Paris cedex 17 Tél. 01 44 15 60

Plus en détail

Les artisans et leur banque

Les artisans et leur banque Chambre de métiers et de l artisanat de Région Nord - Pas de Calais Les artisans et leur banque Analyse des relations entre les artisans et leur banquier Enquête réalisée en août et septembre 2013 Octobre

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada

Écoutez ce qui se dit sur l épargne-retraite au Canada MARS 2014 ÉCHEC ET MAT! LES RÉGIMES D ÉPARGNE EN MILIEU DE TRAVAIL : UNE SOLUTION GAGNANTE POUR LES CANADIENS EN VUE DE LA RETRAITE Notre 6 e sondage annuel Indice canadien de report de la retraite montre

Plus en détail

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES

ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES ACCORD DISTRIBUTION CASINO FRANCE RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES La Direction de Distribution Casino France, représentée par M. Gérard MASSUS, Directeur des Ressources

Plus en détail

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES

BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1 er et 2 ème trimestres 2010 Note semestrielle N 1 BAROMETRE DE CONJONCTURE DE L HEBERGEMENT D ENTREPRISES 1. CHIFFRE D AFFAIRES TOTAL DES CENTRES D AFFAIRES Chiffre d affaires total / surface totale

Plus en détail

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay

Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Baromètre des courtiers de proximité APRIL/OpinionWay Edition 2012 Toute publication, même partielle de cette étude, est soumise à autorisation de la part d APRIL Courtage Contactez Nathalie RAVET nravet@april.fr

Plus en détail

5 e Baromètre ALMA CG sur l Absentéisme*

5 e Baromètre ALMA CG sur l Absentéisme* Communiqué de presse Gennevilliers, le 05 Septembre 2013 5 e Baromètre ALMA CG sur l Absentéisme* L Absentéisme en France augmente de 18% en 2012, ce qui représente une moyenne de 16,6 jours d absence

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1

Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Considérations sur la crise et le marché intérieur 1 Auteurs : Jacques Potdevin : Président de la Fédération des Experts comptables Européens (FEE - Federation of European Accountants 2 ) de 2007 à 2008.

Plus en détail

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget

Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics. Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget Présenté par Michel Sapin, Ministre des finances et des comptes publics Christian Eckert, Secrétaire d État chargé du budget 1 Une reprise de l activité qu il faut conforter La reprise est en cours : +1,0%

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA)

Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Note détaillée L image des ambulanciers Etude Harris Interactive pour la Chambre Nationale des Services d Ambulances (CNSA) Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 septembre 2013. Echantillon de 985 personnes

Plus en détail

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice.

ENQUÊTE SALARIÉS. VIAVOICE Mieux comprendre l opinion pour agir 178 rue de Courcelles 75 017 Paris + 33 (0)1 40 54 13 90 www.institut-viavoice. Délégation interministérielle à la Famille ENQUÊTE SALARIÉS Baromètre de l Observatoire de la parentalité en entreprise, en partenariat avec la Délégation interministérielle à la famille et l Union nationale

Plus en détail

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE BERCY > LE 27 JANVIER 2010 FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL Quel est l intérêt du dispositif? L EIRL permet la séparation du patrimoine de l entrepreneur,

Plus en détail

Baromètre Ciel de la Création et de l Informatisation des Petites Entreprises

Baromètre Ciel de la Création et de l Informatisation des Petites Entreprises dxhnfjkmdqsjkfgvw Baromètre Ciel de la Création et de l Informatisation des Petites Entreprises Paris, le 05 mai 2010 Pour la 3ème année consécutive, Ciel, N 1 français des logiciels de gestion pour petites

Plus en détail

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015)

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015) Préparée pour les Comptables professionnels agréés du Canada Le 1 er mai 2015 Renseignements sur le sondage Le rapport trimestriel CPA Canada Tendances conjoncturelles

Plus en détail

Les salariés de l économie sociale et solidaire

Les salariés de l économie sociale et solidaire L'Économie sociale et solidaire Les salariés de l économie sociale et solidaire L'EMPLOI SALARIÉ L ESS, un employeur déterminant de l économie régionale 20 Relative précarité de l emploi dans l ESS 22

Plus en détail

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario

Situation financière des ménages au Québec et en Ontario avril Situation financière des ménages au et en Au cours des cinq dernières années, les Études économiques ont publié quelques analyses approfondies sur l endettement des ménages au. Un diagnostic sur

Plus en détail

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance

Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance Panorama sur les femmes entrepreneures et l assurance 2013 Objectifs et méthodologie L'objectif de ce panorama est de mettre en évidence les différences de postures, de comportements et d'image entre hommes

Plus en détail

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014 Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 214 Gwenaëlle FEGAR Direction des Statistiques monétaires et financières Service d Analyse des financements nationaux Après une forte progression

Plus en détail

Dossier de presse. Semaine nationale de la création reprise d entreprises artisanales. Du 18 au 25 novembre 2011

Dossier de presse. Semaine nationale de la création reprise d entreprises artisanales. Du 18 au 25 novembre 2011 Dossier de presse Semaine nationale de la création reprise d entreprises artisanales Du 18 au 25 novembre 2011 2 Semaine nationale de la création reprise d entreprises artisanales - 18 au 25 novembre 2011

Plus en détail

Les compétences des permanents face à la nouvelle activité que constitue le recrutement en CDI et en CDD

Les compétences des permanents face à la nouvelle activité que constitue le recrutement en CDI et en CDD Les dossiers de l Obser vatoire du Travail Temporaire Juillet 2009 Les compétences des permanents face à la nouvelle activité que constitue le recrutement en CDI et en CDD Sommaire 1 Introduction 3 1.1

Plus en détail

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local?

Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Le 3 juillet 2014 Programme de stabilité 2015-2017 Quel impact sur l investissement local? Guy Gilbert * et Alain Guengant ** Les résultats qui suivent sont obtenus sous l hypothèse que les comportements

Plus en détail

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse

Plus en détail

Les Français et l économie Les journées de l économie 2014. Patrick Haas 13 novembre 2014

Les Français et l économie Les journées de l économie 2014. Patrick Haas 13 novembre 2014 Les Français et l économie Les journées de l économie 2014 Patrick Haas 13 novembre 2014 Rappel de la méthodologie Échantillon Mode de recueil Dates de terrain 959 individus âgés de 18 ans et plus Interviews

Plus en détail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail

L obligation de négocier sur la pénibilité dans les entreprises. Premiers éléments de bilan. Direction générale du travail CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 21 novembre 2012 à 14 h 30 «Pénibilité. Transition emploi-retraite. Elaboration de cas-types pour les projections.» Document N 6 Document de travail,

Plus en détail

AU SOMMAIRE DU DOSSIER DE PRESSE

AU SOMMAIRE DU DOSSIER DE PRESSE DOSSIER DE PRESSE Collectif RGE pas comme ça! Lundi 1 er décembre 2014, le Collectif «RGE Pas comme ça!» a demandé au juge des référés auprès du Conseil d État de prononcer la suspension de la mise en

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette

DOSSIER DE PRESSE. FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette DOSSIER DE PRESSE FESTIBAT 2010 22 Octobre 2010 10h00 à minuit Cité des Sciences & l Industrie à La Villette Contact Presse MNRA : Elisabeth MARZAT Tél. : 01 53 21 12 44 06 65 59 61 69 Mail : emarzat@mnra.fr

Plus en détail

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE

UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE 2015 UN 1 ER SEMESTRE EN DEMI-TEINTE Activité : reprise modérée Emploi : contraction des effectifs Contrairement à leurs prévisions de novembre dernier, les PME de la région anticipent un développement

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne

Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Etude réalisée en partenariat avec le réseau de CMA et la CRMA de Bretagne, le syndicat Mixte MEGALIS et la Région Bretagne Cet article présente les principaux résultats de l enquête OPSIS de Marsouin

Plus en détail

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas

Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de

Plus en détail

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée?

Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Crédit à la consommation, un bon outil pour la rentrée? Contexte Empruntis intervient sur le crédit depuis 15 ans 370 000 ménages nous sollicitent chaque année pour leur besoin en crédit à la consommation

Plus en détail

TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE

TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE SOMMAIRE MARCHÉ DES TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE... 2 LA RÉGLEMENTATION DES TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE... 5 L'ACTIVITÉ DES TRAVAUX D INSTALLATION ÉLECTRIQUE...

Plus en détail