L Afrique du Sud : le territoire et ses nations Benoît Antheaume, directeur de recherche à l IRD

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1 L Afrique du Sud : le territoire et ses nations Benoît Antheaume, directeur de recherche à l IRD A paraître dans La question nationale (sous la dir. de Joao Medeiros), Editions de l'institut Choiseul, Paris, octobre 2010) Le mot nation «a acquis ses lettres de noblesse, et parfois la majuscule pour désigner une population qu unissent une histoire et une culture communes, qui vit le plus souvent sur le même territoire» (Brunet, Ferras & Théry, 1992). Cette acception largement avalisée, même s il en existe d autres, semble être en parfaite opposition avec la réalité de l Afrique du Sud, où des groupes souvent antagoniques se sont historiquement et culturellement affrontés, pour user d un euphémisme, sur un territoire qui fut souvent disputé, scindé, et absurdement cloisonné, dans un pays dont les politiques publiques superposaient, jusqu à 1990, injustice sociale et injustice spatiale. Dans ces conditions, quelle est la pertinence d envisager l existence même d une nation sud-africaine, si ce n est de vouloir trahir une réalité toujours prégnante et de cultiver le paradoxe? L Afrique du Sud, dont le nom doit son origine à un emprunt fait à la république du Transvaal (qui portait également ce toponyme) existe sur la mappemonde, certes, mais qu en est-il des Sud-Africains? «C est au XIX ème siècle que les habitants du sud de l Afrique deviennent, de force plus que de gré, des Sud-Africains» (Fauvelle- Aymard, 2006, p.33), mais il n a pas toujours été entendu qu il existait des Sud Africains et si ce terme désigne aujourd hui les ressortissants d un pays aux frontières internationalement reconnues, et si la Charte de la Liberté, programme politique de l ANC (African National Congress) et des partis associés définissait en 1955 les Sud-Africains comme «peuples de l Afrique du Sud, Noirs et Blancs ensemble, égaux, compatriotes» En furent exclus, à partir de 1976, tous ceux qui se virent octroyer la citoyenneté de l un des dix bantoustans, entités fantoches, où ils étaient contraints de résider. Etaient donc Sud-Africains les Blancs et une partie seulement des populations non blanches (Fauvelle- Aymard, 2006, p.35), L objectif atteint à 55 % en étant qu à terme, il n y ait plus un seul Noir porteur de la citoyenneté sud-africaine! La carte de la nation Que de chemin parcouru depuis! Les recompositions des espaces et des identités qu a connues récemment ce pays, dans un temporalité particulièrement courte au regard de l histoire, autorise réellement à s interroger sur l émergence d une nation sud-africaine, et sur les éléments factuels qui ont autorisé une réelle, quoique non linéaire, continuité entre le passé, le présent et l avenir. L auteur étant géographe, cet exercice mobilisera des exemples tirés du territoire, défini comme «espace de vie et maille administrative que se disputent des groupes humains pour leur contrôle», et de la territorialité humaine, entendue comme «le rapport collectif à un territoire», sans négliger la perspective historique qui permet de mettre en relation les différents nations sud-africaines Et dont le temps long de l avenir dira si elles se fondront un jour en une seule. Le continent africain compte une cinquantaine de pays aux frontières internationalement reconnues. Il compte trois Guinées et deux Congos, mais aussi deux pays dont la toponymie fait clairement référence à leur appartenance continentale : la Centrafrique et l Afrique du Sud! Une appellation qui permet de les positionner sur la carte du continent comme leur nom l indique : au centre pour le premier et au sud pour le second. Toutes les autres appellations incluant le mot «Afrique» : Afrique du Nord, Afrique de l Ouest, Afrique de l Est, Afrique des grands lacs, qu affectionnent les géographes et autres professionnels de la géopolitique ne désignent pas des pays mais des sous-régions ou des ensembles régionaux. Un ensemble régional : c est ce qu était à l origine «Le sud de l Afrique qui ne devient l Afrique du Sud qu au prix d une histoire de violences faites aux hommes et aux femmes, aux espaces, aux mots» or «Le nom, c est la façon de s afficher devant l autre qui se joue à l échelle des Etats comme à celle des individus (Fauvelle-Aymard, 2006, p.48)». Cette troublante remarque qui émane d un historien, François-Xavier Fauvelle-Aymard (qui l a auto-expérimentée, puisqu au fil de ses publications, il a lui-même enrichi son propre nom) et auquel ce chapitre a déjà beaucoup emprunté, s applique bien évidemment à l Afrique du Sud, dont le nom, le toponyme, semble avoir traversé, dans son état originel, les 150 dernières années de l histoire contemporaine. Pourtant, ce nom a longtemps été associé au système de l apartheid, on pourrait même écrire qu Il représentait l archétype même du pays paria des années 1960 à 1980, un qualificatif qu on attribue volontiers aujourd hui à l un de ses voisins, le Zimbabwe!

2 L Afrique du Sud, dont la population est estimée à 48 millions d habitants en 2008, composés à 79.5% de Noirs, 9.5% de Blancs, 8.5% de Colorés (appelés aussi métis) et 2.5% d'indiens, est considérée comme un pays riche à l aune du continent africain. Elle dispose d infrastructures économiques solides. C est le seul pays «émergent» du continent, alors que l Asie en compte plusieurs, même si opulence et pauvreté s y côtoient toujours sur des métriques très courtes, notamment dans les métropoles (Antheaume, 1999 ; Butler, 2004). Produit d'une histoire tourmentée, faites de guerres, de domination, de ségrégation, d exclusion, sortie de façon quasi miraculeuse d'une impasse où l'avaient placée des politiques publiques non seulement raciales mais ouvertement racistes, l'afrique du Sud a démantelé, sous la houlette de l ANC, incarné par Nelson Mandela, l'arsenal des règlements -grands et petits- qui régissaient le système de l'apartheid pour devenir une démocratie multiraciale, une «nation arc-en-ciel». Elle applique désormais le droit international et affiche son respect pour les valeurs universelles et les droits de l Homme. Sa constitution prône la diversité et reconnaît officiellement des droits à tous, pas seulement dans le domaine de la «race», comme la charte de la Liberté (le programme de l ANC) le stipulait dès 1955, mais également dans celui de la culture, de la langue, du genre, de la religion, du handicap et même de l orientation sexuelle. Sans forcer le trait, on doit souscrire aux propos de François-Xavier Fauvelle-Aymard : quand l histoire de ce pays a été «relancée dans la dernière décennie du XX ème siècle, c est pour livrer au monde un invraisemblable scénario de transition démocratique et de mobilisation nationale qui prend de court toutes les prédictions, quand les leçons de l histoire invitaient sans risque, au catastrophisme. Comme un défi à son passé, l Afrique du Sud continue à s inventer» (op. cit., 2006, p.34) et la Nation sud-africaine à réellement se construire, pourrait-on ajouter! On aurait donc pu croire, que les dirigeants politiques de la transition, à partir des années 1990, puis ceux du régime post-apartheid, à partir des années 2000, définitivement libres de leurs décisions, auraient rapidement voulu se défaire de cette tache originelle qu était l appellation «Afrique du Sud», un toponyme national si encombrant et si connoté avec le système de l apartheid, au même titre qu ils se sont progressivement défait des autres symboles illustrant la Nation et la souveraineté de l ancienne Afrique du Sud : le drapeau, l hymne et plus tardivement, l identifiant gouvernemental, version sud-africaine de la «semeuse» à la française, que l on retrouve sur les papiers à en-tête officiels et aux verso des pièces de monnaie! Les nouveaux dirigeants du pays se sont bien gardé de tout changement et aucun acteur politique majeur de l ère post-apartheid, hormis le groupuscule du PAC (Panafrican Congres Party) qui avait suggéré de rebaptiser le pays Azanie, n a songé à l éradiquer. Alors qu au crépuscule du colonialisme, une ou deux décennies auparavant, entre les années 1960 et 1980, la plupart des pays d Afrique australe alentours ont quasiment tous changé d image en africanisant leur toponyme (Lesotho, Namibie, Botswana, Zambie, Zimbabwe, pour n en citer que quelques uns...), un changement considéré comme un véritable acte fondateur, et dont la fonction première était d exorciser le passé colonial, une forme de renaissance africaine! Certes, le poids économiques du pays et les enjeux qui lui sont liés intègrent depuis longtemps l Afrique du Sud au système monde (elle fait partie du G20, en 2009), du fait d un capitalisme ancien et endogène. Et cette permanence dans le nom traduit sans doute et trahit en fait l idée d un continuum dans l existence même d un espace et d une identité sud-africaines, qu on ne retrouve pas forcément dans les pays voisins, qui va au delà des clivages historiques, mais qui sont peut-être partagées par toutes les composantes d une population sud-africaine restée, du fait de l histoire, pourtant très composite, voire hétéroclite. La nouvelle Afrique du Sud s identifie, se projette et se perçoit dans son territoire, qui n est pas aussi immuable qu on voudrait le croire, mais qui n est pas non plus qu un cadre naturel et factuel, ni seulement un support physique, où s enracineraient lieux d habitat et activités économiques. Comme tout territoire, le territoire sud-africain relève de la «construction» raisonnée et délibérée, qui renvoie l image d un pays et désormais d une nation, une image parfois déformée par rapport à la réalité. Si le toponyme «Afrique du Sud» est resté ancré de manière indélébile sur la carte du monde, les dirigeants post apartheid ont, en revanche, joué et jouent toujours, sur les noms des cartes à moyenne et à grande échelle (dans l acception d un géographe et contrairement à l acception commune : les cartes régionales et locales) et notamment sur celles des 9 nouvelles provinces, qui représentent le maillon fédéral, situé juste sous la maille nationale, ou celles des municipalités et de certaines aires métropolitaines, situées aux échelons inférieurs. La toute première recomposition territoriale, qui prend place au début des années 1990, imbrique les dix anciens bantoustans considérés comme les espaces noirs- dans les quatre anciennes provinces considérées comme les espaces blancs dans une nouvelle carte administrative du pays, homogène et unifiée. Le Transvaal a

3 disparu au profit du Gauteng, du Limpopo et du Mpumalanga et l Etat Libre d Orange ne fait plus référence à la dynastie d Orange Nassau. Il est devenu l Etat Libre tout court. Les changements de noms portent également sur certains des nouveaux territoires métropolitains (pas tous! Johannesburg et Le Cap qui sont des «World Class Cities» (Sassen, 2006) préservent et organisent l intangibilité de leur appellation respective, tandis que personne n est désormais capable de situer sur une carte de l Afrique du Sud, les villes de Tschwane (ex-pretoria) ou de ethekwini (ex-durban), qui n étaient pourtant pas des bourgades. A l aube du troisième millénaire, sous l autorité du Demarcation Board, et sous la direction d un universitaire géographe, Mike Sutcliffe, une seconde vague de recomposition territoriale particulièrement volontariste, permet de redessiner la maille supra-locale et locale, composée respectivement de municipalités de district et de municipalités locales, et des 6 aires métropolitaines, évoquées plus haut, (environ 250 mailles au total) dont les contours sont complètement nouveaux. L an 2000 fut donc une sorte d année fondatrice sur le plan du territoire sud-africain, une année des «longs ciseaux» qui permit, une formidable création quasiment ex nihilo, sur des critères convergeant avec ceux affichés par la nouvelle Afrique du Sud : mixité, diversité et équité sociale et territoriale. Au prix de consultations sans fin! Qui ne pouvaient satisfaire les intérêts contradictoires de toutes les parties prenantes, en particulier ceux des chefs traditionnels, ayant parfois collaboré avec l ancien régime et dont la position s accordait mal avec la légitimité démocratique fraîchement retrouvée. Cette œuvre absolument colossale de re-découpage des mailles provinciales puis des territoires supra-locaux et locaux, dont la progression s affichait en temps réel sur le site Internet du Demarcation Board, n a eu pour équivalent à notre avis- que la création des départements français en 1790, lors de la Révolution, avec les bouleversements que ces nouveaux découpages ont engendrés. Ce «big-bang territorial» s est accompagné d un très large exercice de néo-toponymie (Guillorel, 2003, Giraut, Guyot & Houssay-Holszschuch, 2008) qui a donné lieu à une floraison de noms, d appellations et de toponymes nouveaux, faisant largement appel à une innovation onomastique suggestive, et redressant symboliquement les déséquilibres du passé en privilégiant l histoire de la population majoritaine au détriment des toponymes d origine anglaise et hollandaise. L appellation Afrique du Sud (qui ne traduit finalement que l orientation d un espace, par rapport à l aiguille d une boussole) a donc traversé le temps et les vicissitudes historiques des 150 dernières années. Si elle a été jalousement conservée en l état, ce n est pourtant pas faute de réajustements internes et de recompositions identitaires. En faisant appel à l histoire, on tentera de montrer sur quelles bases composites et au prix de quelles difficultés, la nation sud-africaine a pu se construire dans le cône sud de l Afrique, par addition, soustraction et division de populations, d abord cloisonnées et ségréguées, jusqu à l absurde parfois, puis finalement brassées et mixées, ou du moins tentant de le faire, dans une renversante figure de l inversion. La nation Zoulou En 1889, un observateur perspicace, le comte de Hübner, diplomate d origine autrichienne voyage à travers l empire britannique : il véhicule ses préjugés de race et de classe mais sa relative neutralité lui donne le recul nécessaire pour décrire objectivement ce qu il observe. A l occasion de sa visite dans la ville du Cap, il écrit «Nous pénétrons dans la région des affaires. Ici le Blanc prédomine, mais le Noir ne disparaît pas. Jamais et nulle part, vous ne le perdez de vue complètement. Il est le maître du continent. J ignore s il le sait ou s il le sent, mais par sa présence, il vous le prouve. Ne l oubliez pas messieurs les Blancs. Si vous l oubliez tant pis pour vous» (de Hübner, 1889, p.20). Et lorsqu il commence à tirer un bilan de sa visite sous la forme d un «aperçu politique», il constate : «Nous nous trouvons en présence de trois éléments. Ce sont les Noirs, les Hollandais, les Anglais, et encore par-dessus tout les Noirs Numériquement, les hommes de couleur dépassent les Blancs dans d énormes proportions. Et notons le bien, leur nombre s accroît, tandis que celui de Blancs reste stationnaire : ce qui veut dire que relativement, ils décroissent. Dans l Amérique du Nord et dans toute les autres colonies anglaises (de peuplement), l homme de couleur, par le contact du Blanc, s efface et disparaît : ici, c est le contraire qui a lieu... Il y a donc dans l Afrique du Sud l élément noir qui augmente, l élément hollandais qui reste, l élément anglais qui passe» (de Hübner, 1889, p.118) Dans les grands pays de colonisation (Australie, Canada, Afrique du Sud), et jusqu à très tardivement, l antériorité de l arrivée des Blancs était à peine discutée sous le prétexte que la qualité d hominidés des Aborigènes australiens ou des Hottentots sud-africains, présents sur place depuis des lustres, y était déniée! En Afrique du Sud, au-delà des chiffres et de l évidence, celle de l écrasante supériorité numérique de la population noire, restée constante au fil des siècles, l antériorité de la présence des

4 Noirs y est bien historiquement attestée et scientifiquement prouvée depuis la fin du XIX ème siècle et chacun s accorde pour admettre que l histoire ne commence donc plus avec l arrivée des Blancs. Même si elle «reste la clé de voûte, le moment fort où germent la succession des conflits et de formes de résistance, des épisodes d expropriation territoriale et de dominations sociales» (Fauvelle-Aymard, 2006, p.27) Mais il ne s agissait pas seulement de comptabiliser les populations premières souvent nomades, aux chefferies acéphales, constituées de chasseurs-cueilleurs, dont l empreinte sur l espace restait faible ou celles de pasteurs itinérants, poussant leur bétail au gré de la disponibilité des pâturages naturels, plus rarement d agriculteurs. Il s agissait d admettre une réalité historique autrement plus prégnante pour les premiers et rares étrangers témoins, celle de la présence de grandes civilisations déjà en place bien avant l arrivée des Blancs, comme celle du Grand Zimbabwe, ou celle plus récente de véritables Etats s appuyant sur une formation sociale, politique, économique et militaire noire, à l exemple de celle constituée, au XIX ème siècle sous l autorité du célèbre souverain zoulou, Chaka, dans l est de l actuelle Afrique du Sud. Certes, ce dernier a régné par la violence, a usé de la force brute, du massacre et du pillage. Il est abondamment décrit comme tyrannique, cruel et sanguinaire par tous les observateurs. Mais la violence légitime, imposée par cet Etat zoulou émergeant, est très largement partagée à travers tous les âges historiques et tous les continents et ne saurait être considérée comme une spécificité africaine. Cette formation politique zoulou, centralisée, qui a modifié en profondeur la société et «court-circuité au profit du souverain la circulation des biens, des femmes et du bétail» (Fauvelle-Aymard, 2006), avait confisqué les jeunes adultes pour les besoins d une conscription militaire nécessaire a son expansion (dont les causes sont multiples : pression sur la ressource, sécheresse, etc.) à travers le «Mfecane» la guerre permanente, dont l art a été profondément bouleversé dans le domaine de l armement, de la mobilité et du commandement et à une formidable domination territoriale, conduite entre 1816 à Cet épisode sanglant, considéré à la fois comme un «grand écrasement» de toutes les populations alentour, contraintes à la fuite et au refuge et à un «grand maraudage», porté à des extrêmités inouïes. Il façonna le royaume zoulou, passé d un agrégat de chefferies éparses au rang de véritable puissance régionale en Afrique australe, voire d Etat aux pouvoirs régaliens. «Force est d admettre que le Mfecane est un temps de mémoire, sujet à des interprétations diverses, contradictoires, changeantes et qui ont un rapport étroit avec la façon qu ont les discours historiques de définir les communautés en présence et d envisager la nation sud-africaine» (Fauvelle-Aymard, 2006, p.200). Cette mémoire a été exaltée par l Inkhata Freedom Party, mouvement politico-culturel zoulou, destiné à s opposer utilement au régime de l apartheid, dans un premier temps, puis à s allier avec lui dans un second temps. Elle reste entretenue et utilisée à des fins plus contemporaines pour bâtir un véritable référent historique, à usage politique, contre cette fois, l ethnie Xhosa, à laquelle appartenaient les deux précédents présidents élus de l ère post-apartheid (N. Mandela puis T.Mbeki). Si l Afrique du Sud a donc été le berceau d une véritable nation zoulou, sa mémoire et son histoire ont été mobilisées, plus fortement encore, et avec succès, avec l élection de Jacob Zuma, candidat de l ANC, élu président de la République en mai 2009, et qui est le premier chef de l Etat sud-africain zoulou. Seul l avenir pourra dire si le parallèle s arrête là! La nation afrikaner Christophe Colomb n avait pas encore découvert l Amérique, qu un navigateur portugais, Bartolomeu Dias reconnaissait, quatre années auparavant, en 1488, le Cap de Bonne Espérance, un épisode fondateur de l arrivée des Blancs. Dix années plus tard, Vasco de Gama, autre navigateur portugais, passait son chemin et le poursuivait en direction des Indes orientales, initiant un système commercial exigeant haltes, havres, postes, entrepôts etc., un système à l origine de l acte fondateur de la présence hollandaise au Cap mais qui ne débute qu un siècle et demi plus tard en La compagnie hollandaise des Indes orientales, bien connue sous l acronyme VOC, y crée en effet un poste-étape, Le Cap, situé sur la route des Indes hollandaises, qu elle place, dix années durant, sous l autorité d un marchand Jan van Riebeeck. Il ne s agissait pas d une affaire d Etat, mais simplement de l établissement d une plate-forme logistique, nécessaire à la réussite d un commerce des épices mondialisé puisque producteurs et consommateurs étaient fort éloignés. Le contact avec les premiers occupants, appelés Hottentots par les Européens, dégénéra rapidement du fait d une ponction de plus en plus violente exercée sur la ressource matérielle disponible et d une volonté de spoliation de la ressource foncière. Plus grave encore, à la suite de cette extorsion, la mise en valeur de l espace conquis faisait appel à une main d oeuvre servile d esclaves arrachés tant aux lointaines terres de l intérieur qu aux îles et continents ultra-marins. Ce nouveau système n avait qu un lointain rapport

5 avec le commerce des épices. Puisque les nouveaux habitants venus d Europe ne se limitaient donc plus à assurer leur rôle initial de shipchandler. Le nombre des Blancs, fortement incités à l immigration (passage gratuit, allocation de terres) augmenta sensiblement. Ils explorèrent l hinterland du Cap et en repoussèrent les frontières devenues trop étroites, et d une façon qui s est toujours pratiquée dans les pays «neufs» de peuplement, au point d en incarner une valeur (le mythe de la frontière sans cesse repoussée). En 1688, parmi les immigrants peuplant le Cap, figurèrent quelques centaines de familles françaises huguenotes initialement poussées à l exil en direction de la Hollande par la révocation de l Edit de Nantes, quelques années auparavant. Cet afflux d étrangers non bataves, mus par une foi ardente, interpella le gouverneur de la colonie du Cap, Simon van der Stel. Tout en les éloignant du poste-étape du Cap, celui-ci veilla à leur intégration. En intercalant leurs fermes entre plusieurs rangs de colons hollandais, il s agissait de les obliger à parler, à prier et surtout à communiquer en néerlandais avec les autorités (Davenport & Saunders, 2000) et surtout à éradiquer toute résurgence de communautarisme. Cette assimilation fut si radicale qu en moins de trois générations, l usage de la langue française disparut complètement (hormis dans l usage des patronymes). Les apports allogènes, français, allemands, scandinaves en particulier, furent consubstantiellement agrégés à la majorité hollandaise pour devenir par fusion, le moule d un «nouveau» peuple afrikaner, parlant une langue propre l afrikaans, porteur d une foi religieuse calviniste encore plus ardente, communiant dans la peur du païen et arborant une très forte identité, à l origine d une véritable nation afrikaner (Houssay-Holszschuch, 1995) En 1970, le géographe Pierre Gourou insiste précisément sur le paradoxe historique qui consista à transformer les colons initialement hollandais, issus d'une nation de petites gens, d agriculteurs rompus aux pratiques intensives, de marins, de commerçants, de pêcheurs, de bâtisseurs de digues en éleveurs extensifs dont la figure emblématique, le "trekboer" se précise dès le XVIIIème siècle. «Travailleur à ses heures, confiant à des Hottentots la garde des troupeaux et le soin des petits champs, il est fort occupé à écouter -matin et soir- la lecture de la Bible par celui de ses membres qui n'est pas analphabète». De fait, il nous invite à réfléchir sur le comportement initial de ces colons de petite origine, habitués au travail manuel, mais transformés en propriétaires d'esclaves, en exploiteurs de la force de travail, ayant droit de vie et de mort sur autrui et sur une «tendance ségrégationniste qui touche tous les aspects de la vie, publique ou privée» s abreuvant non seulement aux sources de la Bible, d où une propension à se penser comme un «peuple élu» de Dieu mais traduisant «une façon de vivre, dans une conception du monde partagée par les esprits les plus frustres comme les plus cultivés» et toujours prompts à «s enkyster dans le particularisme» (Gourou, 1970 ; Antheaume, 2000) La roue de l histoire tourna. A la fin du XVIII ème siècle, la Grande-Bretagne délogea l administration hollandaise du Cap et abolit d abord la traite des esclaves puis l esclavage, accélérant encore la mise en mouvement et l éparpillement du peuple afrikaner vers l intérieur des terres, dans un mouvement migratoire, plus ou moins structuré, giratoire parfois, aléatoire souvent, qui toucha quinze mille personnes environ. Cette saga, fut transformée en une geste héroïque et mythique (le grand trek), leurs acteurs (voortrekkers) en héros de légendes magnifiques, et leur campement défensif fait d un cercle de chariots à boeufs (laager) en figure symbolique de la résilience à toute forme de contamination extérieure. Le mouvement de migration des Afrikaners avait toutefois débuté avant la légende. Les faits d armes, les guerres, les batailles contre les Zoulous, contre les Anglais, en fait contre tous ceux qui leur barraient la route se succédèrent jusqu à la moitié du XIXème lorsqu émergèrent progressivement, et souvent dans la confusion, les deux républiques boers du Transvaal (ou d Afrique du Sud) en 1852 et de l Etat libre d Orange en 1854, reconnues par la puissance britannique qui tenait les rivages, mais s arrogeait une sorte de suzeraineté (paramountcy) sur l Afrique australe. Les découvertes minières notamment de l or dans la république du Transvaal allaient susciter des migrations de populations extérieures (uitlanders) avides de s enrichir et déclencher des bouleversements insoupçonnés qui devaient bousculer la rigidité des républiques boers, essentiellement rurales, religieuses et ségrégationnistes où la citoyenneté était exclusivement réservée aux Blancs, même si les Noirs constituaient les deux-tiers de la population des deux républiques (Davenport & Saunders, 2000). Cette contradiction devait entraîner à terme, après de nombreuses péripéties, tout le pays dans une des premières conflagrations des temps modernes : la «guerre des Boers» qui opposa Afrikaners et Anglais, et usa, trois années durant ( ), de «techniques de guerre modernes» dont le «succès» ne se démentira pas, hélas, tout au long du XX ème siècle : l emploi de l artlllerie lourde, la tactique de guerilla, l importance de la logistique, l engagement international des deux côtés, les camps de concentration sans oublier les pertes de

6 populations civiles, beaucoup plus importantes que celles des militaires, qui constitue l indicateur de choix de la modernité en la matière. La nation anglaise Au tournant du XIX ème siècle, les Anglais gouvernaient les mers (Britannia rules the waves). A l aise sur les côtes, ils s emparèrent du Cap vers 1800 puis progressivement de son arrière-pays, ils prirent pied à Port Elizabeth vers 1820, dans le but de coloniser l intérieur des terres par le biais de petits colons (settlers) alléchés par les conditions offertes par des compagnies coloniales à chartes, mais la progression fut difficile, face à la résistance de la population africaine en butte à la pénétration européenne. Et cela, à l issue d innombrables épisodes, marqués par les «guerres des frontières» successives, puis ils fondèrent Port-Natal (Durban), vers Une progression lente mais continue, s opérant à partir des côtes alors que les Boers progressaient, dans le même temps, plus profondément dans l intérieur des terres. Hormis la petite colonisation terrienne, exaltée par le monument aux Settlers de Grahamstown, la geste rurale du peuplement d origine anglaise apparaît relativement pauvre, en comparaison de celle des Boers, tandis que l histoire militaire anglaise est riche de morceaux de bravoure et de sanglantes défaites. Les grands batailles livrées essentiellement contre les Zoulous (et parfois perdues, comme celle de Isandwana) à la frontière du Natal et du Zululand, plus tard, à l orée du XXème siècle, contre les Boers, livrées avec l aide et le soutien de contingents originaires de tout l Empire britannique (Gandhi fut brancardier à cette occasion), jalonnent la progression de l Empire britannique, plus soutenue par des acteurs privés (industriels entreprenants, capitalistes et investisseurs miniers comme avait pu l être Cecil Rhodes) que par la puissance publique. En 1910, La Grande-Bretagne, à l issue d une lente progression qui s étend sur plus d un siècle, réunit en un seul dominion les quatre entités blanches qui se partagent le sud du continent : les deux colonies britanniques d une part, Le Cap et Natal et les deux ex-républiques Boers de l autre, l Etat Libre d Orange et le Transvaal, qui ont perdu leur indépendance. L Angleterre avait bâti un pays, elle n avait pas construit une nation. On baptisa d Union sud-africaine cet improbable assemblage territorial, dont les diverses composantes s étaient affrontées sans relâche Mais en 1948, la composante afrikaner, conduite par un pasteur, D.-F. Malan, dont le programme politique explicite était le développement séparé, l apartheid, sort vainqueur d élections, dont les seuls électeurs étaient Blancs. Le pays deviendra la République sud-africaine 13 ans plus tard en 1961, après son exclusion du Commonwealth, appellation qu elle conservera jusqu à maintenant, malgré les changements de régime et de constitution La nation arc-en-ciel L histoire de l Afrique du Sud ne devrait-elle se limiter qu à un collage d histoires séparées, comme il en a été fait mention dans les trois paragraphes ci-dessus? Ou alors, peut-on évoquer l Afrique du Sud contemporaine en associant Blancs et Noirs, autrefois victimes d un projet politique de séparation, aujourd hui auteurs et acteurs d une réconciliation historique? (Fauvelle-Aymar, 2006). Peut-on relier le passé et le présent dans un continuum historique dont le référent serait un territoire commun dont les frontières intérieures qui le lardent ont été sans cesse redessinées et recomposées? Comment évoquer la «nation arc-en ciel», expression empruntée à Mgr Tutu, ancien archevêque anglican du Cap, Prix Nobel de la Paix (le pays en compte 4!), sans galvauder une réalité d exception (Sparks, 1995)? Comment parler sans superlatifs de ce pays devenu démocratique et multiracial, où les Noirs votèrent pour la première fois de leur vie en 1994, et où il fallut expliquer à la majorité de la population le modus operandi électoral : ce qu étaient une urne, un isoloir, le libre choix du candidat dont le nom devait être coché d une croix, la confidentialité du vote, etc. (Antheaume & Deliry-Antheaume, 1999))? Comment ne pas être stupéfait de la rapidité avec laquelle le pays a tenté de se réconcilier avec lui-même et d exorciser son passé à travers l exercice de la «commission vérité et réconciliation» (Truth and Reconciliation Commission : TRC), où presque toutes les parties prenantes sont venues témoigner, avec une rapidité surprenante, entre 1996 et 2000, des atrocités commises des deux côtés et dans certains cas, solliciter le pardon de leurs anciens ennemis (Pons, 2000)? Certes, l Afrique du Sud post apartheid tente de panser les plaies du passé et de construire une nation mais ne «faudra-t-il (pas) récrire l histoire afin de faire saillir les épisodes de coopération, de métissages de convergences culturelles et ainsi livrer une autre version héroïque, celle de l avènement, par delà les divergences de destins collectifs, de l Afrique du Sud multiculturelle et heureuse de l être? (Fauvelle-Aymard, 2006, p.24)». En attendant cette ré-écriture, l'afrique du Sud, est devenue une démocratie, comme la majorité des Etats de la planète, mais cette démocratie, conjuguée à la première économie du continent, sont-elles si banales?

7 L Afrique du Sud fait à nouveau partie du concert des Nations et a réintégré toutes les arènes régionales et internationales, en matière de politique, sport, économie, etc. d'où elle avait été exclue. Elle est redevenue un pays comme les autres. Ce retour sur la scène africaine et internationale et la fin de l embargo sur les produits sud-africains ont toutefois occasionné des dégâts considérables aux économies des pays voisins, malgré les investissements sud-africains omni-présents en Afrique dans des domaines aussi variés que les mines, la téléphonie mobile, le tourisme, la banque, etc. Sur le plan intérieur, les pouvoirs publics se sont attelés sans y parvenir, les attentes étant considérables- à la satisfaction des immenses besoins de la majorité de la population, tant dans le domaine du logement et des raccordements aux réseaux d eau, d électricité et de téléphone, que dans celui de l'éducation et de la santé de base. Et pourtant, malgré les apparences, la situation de l'afrique du Sud n'est pourtant pas aussi banale que ses récentes transformations le laisseraient croire : Un double mouvement migratoire s est développé : d une part, l immigration en provenance des pays voisins s est amplifiée tandis que, d autre part, l émigration, voire l'exode, de Blancs environ entre 1994 et 2006 contredisait ouvertement l'idée de retrouvailles entre les différentes composantes du pays dans le creuset de la nation arc en ciel, Le niveau de violence et de criminalité, s il reste stable, manifeste, depuis très longtemps, des ratios très élevés en comparaison avec le reste du monde, Le sida, longtemps dénié par les pouvoirs publics, gangrène véritablement la population sud-africaine dont on estime qu entre 5 à 6 millions de personnes sont contaminées, qu elles soient séropositives ou infectées, ayant fait passer l'espérance de vie de la population à la naissance de 64 ans en 1990 à 43 ans en 2008, une chute statistique impressionnante. Ces trois éléments ne contribuent naturellement pas à l'émergence d une nation qu unissent une histoire et une culture communes, fussent-elles faites de séquences, ni à la poursuite d'un dessein collectif voire d un rêve partagé. Et pourtant, su un pays fait encore rêver, à l aune des conflits non résolus de la planète, c est bien l Afrique du Sud! Epilogue Membre de l ANC, le Président de la République, Thabo Mbeki, désavoué par son parti, était démis de son poste en septembre Il avait visiblement perdu la «bataille pour l âme de l ANC» (Gumede, 2005). Comme Nelson Mandela en 1994, il avait été démocratiquement élu en 1999 et réélu en 2004 à la présidence de la République. Sa fonction le contraignait à représenter, sans principe partisan, l ensemble de la nation, pas forcément à défendre les intérêts d un parti. Il était remplacé par un intérimaire jusqu aux élections d avril 2009, qui ont porté au pouvoir Jacob Zuma. Personnalité autodidacte, dotée d un indéniable charisme, mais fortement controversée. Jacob Zuma ne peut être totalement jugé à l aune de ses comportements antérieurs, sachant combien la raison d Etat peut transformer un homme politique. Plus que tout autre Etat, la nation arc-en-ciel mérite bien cette transformation attendue et lui en serait reconnaissante. Bibliographie Antheaume B. (dir.), 1999, L Afrique du Sud, n spé cial, l'espace géographique, T. XXIX, 2, Belin, Paris Antheaume B., 2000, L Afrique du Sud revisitée in «Un géographe dans son siècle, actualité de Pierre Gourou», Nicolaï H., Pélissier P. et Raison. J.-P. (dir.), Karthala-Géotropiques, Paris Antheaume B., 2004, La francophonie en Afrique du Sud, Hermès ; cognition, communication, politique, n spécial Francophonie et mondialisation (dir. T. Bambridge, H. Barraquand, A.-M. Laulan, G. Lochard, D.Oillo), 40, Antheaume B & Deliry-Antheaume E., 1999, Cartes d identité ; les murs peints des villes d Afrique du Sud, Mappemonde, 53-1, Brunet R., Ferras R. & Théry H., 1992, Les mots de la géographie, dictionnaire critique, La documentation française, Paris Butler A., 2004, Contemporary South Africa, Palgrave Macmillan, New York, coll. Contemporary states and societies Davenport R. & Saunders C., 2000, South Africa, a modern history, Macmillan Press, Londres

8 De Hübner C., 1889, A travers l Empire britannique, Hachette, Paris, 2t. Fauvelle-Aymar F.-X., 2006, Histoire de l Afrique du Sud, Le Seuil, Paris coll. L univers historique Giraut F., Guyot S. & Houssay-Holszschuch M., 2008, Enjeux de mots : les changements toponymiques sud-africains, L espace géographique, T. XXXVII, 2, , Belin, Paris Gourou, P, 1970, L Afrique, Hachette, Paris Guillorel F., 2003, Toponymie et politique. L exemple de l Afrique du Sud, Communication au 19 e congrès mondial de l Association Internationale de Science Politique, Durban 29 juin-4 juillet, 34 p. Gumede W., 2005, Thabo Mbeki and the battle for the soul of the ANC, Zebra Press, Cape Town Houssay-Holszschuch M., 1995, Mythologies territoriales en Afrique du Sud, CNRS Editions, Paris Pons S., Apartheid, l aveu et le pardon, Bayard, Paris Sassen S., 2006, Cities in a world economy, Pine Forge Press, Thousand Oaks, California Sparks A., 1995, To morrow is annoter country : the inside story of South Africa road of change

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