L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE"

Transcription

1 ÉDITION

2 2 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

3 SOMMAIRE INTRODUCTION...4 LES PRINCIPALES DONNÉES MOBILISÉES...5 LES CHIFFRES CLÉS DE LA BRANCHE EN LES EFFETS DE LA CRISE ÉCONOMIQUE ET DE LA SUPPRESSION DES 15 POINTS LA SITUATION DE LA BRANCHE EN L emploi à domicile hors garde d enfants La garde d enfants à domicile LES DERNIÈRES TENDANCES DE LA BRANCHE EN L ACCOMPAGNEMENT DU VIEILLISSEMENT À DOMICILE : UN VIVIER D EMPLOIS LA POLITIQUE DE PROFESSIONNALISATION DE LA BRANCHE L offre de formation Des projets innovants...22 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 3

4 INTRODUCTION Depuis 2010, l activité de la branche Salariés du particulier employeur se contracte sous l effet conjugué de la crise économique et de la suppression, au 1 er janvier 2011, du dispositif des 15 points dont bénéficiaient les particuliers employeurs qui déclaraient leurs salariés au réel. Cette nouvelle édition du rapport de branche montre que les ajustements ne concernent plus uniquement l emploi à domicile hors gardes d enfants : pour la première fois en 2012, l activité de garde d enfants est, elle aussi, en repli. En outre, les données relatives à la première partie de l année 2013, publiées par l Acoss, viennent non seulement confirmer cette tendance mais révèlent également, au premier trimestre, après la suppression du forfait intervenue au 1 er janvier 2013, le plus fort décrochage de l activité enregistré depuis le 1 er trimestre Dans ce contexte difficile, la FEPEM et les partenaires sociaux s engagent plus que jamais dans le dialogue social, notamment en créant les conditions de sa prolongation dans de nouvelles instances sur les territoires, et également en accompagnant des expérimentations et des projets innovants visant à professionnaliser les salariés de la branche et à améliorer leurs conditions d emploi et leur protection sociale (loi Cherpion sur l alternance, développement des relais assistants de vie, classification des emplois, négociation paritaire Santé au travail...). La FEPEM agit ainsi au niveau national et local pour faire valoir le rôle économique et les problématiques de ceux qui, aujourd hui, créent les deux tiers de l activité du champ des services à la personne (soit emplois équivalents temps plein) : les particuliers employeurs. Début 2014, la FEPEM s engage, en créant le «Pacte Emploi Domicile», à préserver et développer des emplois dans le secteur des particuliers employeurs, en contrepartie de la pérennisation des dispositifs socio-fiscaux, condition indispensable pour permettre aux particuliers de générer des emplois déclarés, dans le respect de leurs salariés, et ce malgré des budgets familiaux de plus en plus contraints. 4 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

5 LES PRINCIPALES DONNÉES MOBILISÉES LES PRINCIPAUX INDICATEURS Quatre grands indicateurs permettent d assurer le suivi statistique de l activité de la branche Salariés du particulier employeur : - le nombre de particuliers employeurs, - le nombre de salariés, - le nombre d heures rémunérées, - le montant des salaires versés. Conformément aux recommandations du Conseil national de l information statistique (CNIS), le rapport s appuie sur des indicateurs annuels pour analyser la situation de la branche en 2012 et mesurer l évolution par rapport à l année précédente. Il mobilise par ailleurs des données trimestrielles pour suivre les évolutions les plus récentes de la branche au cours de l année Les données annuelles prennent en compte l ensemble du particulier et des salarié qui ont été, au moins une fois dans l année, particuliers employeurs ou salariés du particulier employeur, tandis que le décompte trimestriel s opère sur une période plus courte (le trimestre) et donne à voir, par conséquent, des volumes moins importants. Ainsi, sur l année 2012, l Acoss décompte 2,5 millions de particuliers employeurs dans la branche mais, à l échelle du trimestre, ce chiffre est de l ordre de 2 millions. LES PRINCIPALES SOURCES L Ircem est le principal opérateur gestionnaire des fichiers des salariés du particulier employeur et, par conséquent, l unique source mobilisée pour les données relatives aux effectifs de salariés du particulier employeur. La masse salariale nette et le volume horaire rémunéré sont transmis par l Acoss, qui dispose du salaire rémunéré par les particuliers employeurs, ce qui permet d avoir une vision précise de la masse salariale, même en cas de déclaration au forfait. Afin d accroître la cohérence entre les indicateurs utilisés, l Acoss a été mobilisée pour les salaires, le nombre d heures rémunérées et le nombre de particuliers employeurs qui sont à l origine de ces volumes d activité. L effectif annuel de particuliers employeurs retenu dans cette édition du rapport de branche a donc été produit par l Acoss. Enfin, les données relatives à la professionnalisation dans la branche sont transmises par AGEFOS PME et IPERIA l Institut. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 5

6 LES CHIFFRES CLÉS DE L ANNÉE 2012 BRANCHE SALARIÉS DU PARTICULIER EMPLOYEUR Volume Évolution 2011/2012 2,5 1, MILLIONS DE PARTICULIERS EMPLOYEURS MILLION DE SALARIÉS MILLIONS D HEURES DÉCLARÉES EMPLOIS ÉQUIVALENTS TEMPS PLEIN -0,6 SALD EUROS DE MASSE SALARIALE NETTE -1,6% -2,1% -3,3 % -3,3 % % 5,2 MILLIARDS +2,8 % 9,37 TAUX HORAIRE NET MOYEN EN EUROS * ** Champ : France entière. Sources : Acoss pour le nombre de particuliers employeurs, le nombre d heures et les salaires ; Ircem pour le nombre de salariés. Observatoire FEPEM pour le calcul des emplois équivalents temps plein. Données annuelles hors «autres emplois familiaux». * Les emplois équivalents temps plein sont ici calculés sur la base d un plein temps de heures annuelles [(nombre d heures rémunérées * 0,9)/1607]. ** Le taux de salaire horaire net correspond à la masse salariale nette rapportée au nombre d heures rémunérées. 6 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

7 1. LES EFFETS DE LA CRISE ÉCONOMIQUE ET DE LA SUPPRESSION DES 15 POINTS Entre 2008 et 2012, les salariés du particulier employeur hors gardes d enfants - qui représentent 96 % des emplois de la branche - ont vu leur nombre chuter de 8,2 %. A l inverse, les effectifs de gardes d enfants à domicile ont connu une croissance de 15,1 %, qui s accompagne néanmoins depuis 2011 d une baisse annuelle du volume horaire déclaré de 1,2 % 1. La progression de la crise économique a amené un nombre croissant de particuliers employeurs de la branche à réduire le volume horaire de leur(s) salarié(s), voire à s en séparer. La suppression, au 1 er janvier 2011, du dispositif des 15 points pour les particuliers employeurs qui déclaraient leurs salariés au réel a amplifié le phénomène. Ainsi, depuis la suppression du dispositif, le nombre d heures déclarées par les seuls particuliers employeurs «non fragiles» (c est-à-dire ceux qui bénéficiaient des «15 points») a fortement diminué, après une quasi-stagnation en 2009 et 2010 : -9,2 % entre 2010 et 2012, ce qui représente une perte, sur la période, de emplois équivalents temps plein (ETP). L évolution à la baisse de l activité déclarée par les particuliers employeurs «fragiles» (qui ne sont pas concernés par la suppression des «15 points») est différente. Non seulement elle commence plus tôt (dès 2008) mais elle est aussi moins forte (- 3 % en 2011 et -2,8 % en 2012, après une baisse de 0,8 % en 2008, de 2,1 % en 2009 et de 2,2 % en 2010) que la chute observée du côté des employeurs «non fragiles» qui ont perdu le bénéfice de l abattement. Ainsi, les volumes horaires rémunérés par les particuliers concernés par la modification du dispositif social diminuent nettement plus fortement, depuis 2011, que ceux des particuliers employeurs «fragiles». Bien que touchés par la crise, ces derniers bénéficient toujours des mêmes exonérations, ce qui montre bien un effet propre de la suppression du dispositif des 15 points sur l emploi déclaré (graphiques 1 et 2). 1 F. Piot, «Travailler pour des particuliers : essor des métiers de la garde d enfants», Insee Première, n 1472, novembre L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 7

8 GRAPHIQUE 1 ÉVOLUTION DES HEURES DÉCLARÉES PAR LES PARTICULIERS EMPLOYEURS DITS «NON FRAGILES» (HORS EXONÉRATIONS SPÉCIFIQUES : APA, 70 ANS ET PLUS, PCH, ACTP, AEEH) 8% 6% 4% 2% 0% 2% - 4% - 6% - 1,3% 1 er janvier 2006 : mise en place de l'abattement "15 points" 3,1% 5,6% 3,7% 0,5% 0,2% er janvier 2011: suppression de l abattement "15 points" -4,9% -4,5% Millions Champ : France entière. Source : Acoss. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. GRAPHIQUE 2 ÉVOLUTION DES HEURES DÉCLARÉES PAR LES PARTICULIERS EMPLOYEURS DITS «FRAGILES» (AVEC EXONÉRATIONS SPÉCIFIQUES : APA, 70 ANS ET PLUS, PCH, ACTP, AEEH) 4% 3% 2% 1% 0% 1% 2% 3% 4% 3,5% 2,4% 1,5% -0,8% -2,1% -2,2% -3,0% -2,8% Millions Champ : France entière. Source : Acoss. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 8 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

9 2. LA SITUATION DE LA BRANCHE EN 2012 Amorcée en 2010, la baisse du nombre de particuliers employeurs de la branche se poursuit en 2012 (-1,6 % contre -1,9 % en 2011) mais elle demeure moins forte que celle du volume horaire déclaré : -3,3 % entre 2011 et 2012 contre -3,1 % entre 2010 et Pour la seule année 2012, cette chute des heures déclarées représente près de emplois équivalents temps plein (ETP) détruits (graphique 3). GRAPHIQUE 3 ÉVOLUTION DE LA BRANCHE SALARIÉS DU PARTICULIER EMPLOYEUR ENTRE 2008 ET % 2 % Nombre d ETP détruits % 0% -1% -2 % Évolution % Nombre d ETP détruits Évolution du nombre de particuliers employeurs Évolution des volumes horaire déclarées Évolution de la masse salariale nette -4% Source : Acoss, données annuelles. En 2012, l activité de la branche est en recul dans la quasi-totalité des départements (carte 1), tout particulièrement dans la Somme (-9,2 %), la Haute-Saône (-7,6 %), la Lozère et l Oise (-7,2 %). Seuls deux départements ont continué à créer des emplois dans la branche en 2012 : Paris et la Guyane (respectivement 93 et 16 ETP créés). Conséquence logique de cette baisse quasi généralisée de l activité : en 2012, le montant des salaires nets versés par les particuliers employeurs de la branche est en repli (-0,6 %), mais cette baisse demeure relativement contenue par les deux revalorisations du Smic intervenues au 1 er janvier et au 1 er juillet Le salaire horaire net moyen augmente ainsi de 2,8 % en 2012 (contre +2,4 % en 2011), ce qui porte le taux horaire net moyen de la branche à 9,37 euros, avec des différences importantes selon les emplois et les territoires considérés (cf. infra). Le nombre de salariés du particulier employeur, estimé à 1,26 million, recule aussi entre 2011 et 2012 (-2,1 %). L emploi à domicile hors garde d enfant, qui représente l essentiel des emplois de la branche, contribue le plus au recul global du nombre de salariés avec un repli annuel de 2,4 % (contre + 0,3 % pour le nombre de gardes d enfants à domicile). L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 9

10 BRANCHE SALARIÉS CARTE 1 ÉVOLUTION DES VOLUMES HORAIRES RÉMUNÉRÉS DANS LA BRANCHE ENTRE 2011 ET 2012 DOM de 0% à 3,1% de -3,3% à 0% de -5% à -3,3% de -7% à -5% de -9,2% à -7% Champ : France entière. Source : Acoss, données trimestrielles, 2011 et Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 2.1 L EMPLOI À DOMICILE HORS GARDE D ENFANTS 2,4 1, Volume Évolution 2011/2012 MILLIONS DE PARTICULIERS EMPLOYEURS MILLION DE SALARIÉS MILLIONS D HEURES DÉCLARÉES ÉQUIVALENTS SAL TEMPS PLEIN (ETP) * 4,7 MILLIARDS -1,7% -2,4% -3,6 % -3,6% SALD EUROS DE MASSE SALARIALE NETTE -0,8% 9,51 TAUX SAL HORAIRE NET +2,8% MOYEN EN EUROS ** En 2012, la baisse du nombre Volume de particuliers employeurs Évolution 2011/2012 hors garde d enfants à domicile se poursuit pour la deuxième année PARTICULIERS consécutive 118 mais 220 semble se stabiliser EMPLOYEURS autour de -1,7 % après +0,8% une chute de 2,2 % en SALARIÉS MILLIONS D HEURES +0,3% -1,2 % -1,2 % Ce recul est particulièrement marqué dans l Orne, la Sarthe, le Lot-et-Garonne et dans le quart nord-est (excepté le Haut-Rhin) (carte 2). A l inverse, 70,6 dans 10 départements, notamment en Guyane (+5,1 %), en Martinique DÉCLARÉES (+2,1 %) et en Haute-Savoie (+1,4 %), le nombre de particuliers employeurs augmente. Mais EMPLOIS cette croissance n est pas suffisante SAL ÉQUIVALENTS pour tirer à la hausse le volume horaire déclaré. La tendance globale * de l activité est TEMPS PLEIN toujours à la baisse et à la diminution du nombre d heures moyen rémunérées par particulier employeur (202 en 2012 contre 206 en 2011). 592 MILLIONS SALD EUROS DE MASSE SALARIALE NETTE +1,4% SAL 8,39 TAUX HORAIRE NET +2,6 % En 2012, le volume d heures rémunérées par les particuliers employeurs hors garde d enfants MOYEN à domicile EN EUROS chute ** de 3,6 % contre -3,8 % en La Haute-Saône, la Guadeloupe, le Territoire de Belfort et la Picardie (sauf l Aisne) sont les territoires les plus touchés par le repli du volume d heures rémunérées par ces particuliers employeurs (entre -7 % et -9,2 %). La Guyane est le seul département qui enregistre une croissance de son activité * Les emplois équivalents temps sont ici calculés sur la base d un plein temps de heures annuelles [(nombre d heures rémunérées * 0,9)/1607]. ** Le taux de salaire horaire net correspond à la masse salariale nette rapportée au nombre d heures rémunérées. 10 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

11 (+2,6 %) (carte 3). Au total, ce sont emplois équivalents temps plein qui ont été détruits dans cette catégorie d emploi en 2012, ce qui représente 95 % des ETP détruits dans la branche. Le recul du nombre de salariés hors garde d enfants, observé au niveau national (-2,4 % en 2012), se constate dans la quasi-totalité des départements (carte 4). Globalement, dans les départements touchés par un fort repli du nombre de particuliers employeurs (carte 2), le nombre de salariés recule également : la Haute-Saône (-6,3 %), l Orne (-5,4 %), les Deux-Sèvres (-5,1 %), la Côte-d Or (-5 %). A l inverse, la stabilisation du nombre de particuliers employeurs à Paris, en Essonne et dans les Hauts-de-Seine (carte 2, entre +0,1 % et +0,5 %), va de pair avec une évolution similaire du nombre de salariés dans ces mêmes départements. CARTE 2 ÉVOLUTION DU NOMBRE DE PARTICULIERS EMPLOYEURS HORS GARDE D ENFANTS ENTRE 2011 ET 2012 DOM de 0% à 5,1% de -1,7% à 0% de -3% à -1,7% de -4% à -3% de -6,2% à -4% Champ : France entière. Source : Acoss, données trimestrielles, 2011 et Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. CARTE 3 ÉVOLUTION DES VOLUMES HORAIRES RÉMUNÉRÉS HORS GARDE D ENFANTS ENTRE 2011 ET 2012 DOM de 0% à 2,6% de -3,6% à 0% de -5% à -3,6% de -7% à -5% de -9,2% à -7% Champ : France entière. Source : Acoss, données annuelles, 2011 et Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 11

12 CARTE 4 : ÉVOLUTION DU NOMBRE DE SALARIÉS DU PARTICULIER EMPLOYEUR HORS GARDE D ENFANTS ENTRE 2011 ET 2012 de 0% à 1,1% DOM de -2% à 0% de -5% à -2% de -8,9% à -5% Champ : France entière. Source : Ircem, données annuelles, 2011 et Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. Le volume de la masse salariale nette pour l emploi à domicile hors garde d enfants, estimée en 2012 à plus de 4,6 milliards d euros, recule moins fortement qu en 2011 (-0,8 % contre -1,3 %). En un an, le taux de salaire horaire net moyen des salariés du particulier employeur hors garde d enfants a augmenté de 2,8 % (contre +2,6 % en 2011), ce qui porte le taux horaire net moyen à 9,51 euros en Ce taux varie de 8,14 euros en Martinique à 11,16 euros dans les Yvelines (carte 5). Les taux de salaires les plus faibles concernent les départements situés dans le quart-nord-est (sauf en Alsace), dans le Nord-Pas-de-Calais, le Limousin, l Auvergne et en Martinique. A l inverse, la Savoie, la Haute-Savoie, les Alpes-Maritimes et l (excepté la Seine-Saint-Denis), affichent les taux de salaires horaires nets moyens les plus élevés (supérieurs à 10 euros). Salariés du particulier employeur hors garde d enfants SELON L ACOSS, EN 2012 Le salaire horaire net moyen des salariés du particulier employeur hors garde d enfants, s élevait à 9,51 euros. La moitié des salariés du particulier employeur hors garde d enfants percevait moins de 9,06 euros nets de l heure (salaire médian) 2. Le Smic horaire net moyen s élevait à 7,16 euros 3. Dans l emploi hors garde d enfants, la durée moyenne déclarée par employeur est de 202 heures en 2012, soit bien moins que la durée moyenne de travail des gardes d enfants à domicile (597 heures en 2012), pour lesquelles le taux de salaire moyen est en revanche inférieur (cf. infra). Outre la nature différente des besoins auxquels ces deux catégories d emploi répondent, des rapports distincts à l activité peuvent être avancés pour expliquer les différences observées en termes de temps travaillé : pour 42,2 % des salariés du particulier employeur hors garde d enfants, l activité au domicile des particuliers employeurs n est pas leur activité principale mais une source secondaire de revenus. Autrement dit, ces salariés «complètent» leur revenu principal, tiré d une autre activité professionnelle, en travaillant quelques heures pour des particuliers employeurs. En revanche, seuls 26,5 % des gardes d enfants sont dans cette logique de complément de revenus/d heures 4, ce qui peut contribuer à expliquer des durées de travail plus longues que celles observées pour les autres salariés du particulier employeur. Néanmoins, l Insee souligne que même lorsque l activité au domicile du particulier employeur est exercée à titre principal, les gardes d enfants à domicile ont des durées de travail annuelles moyennes plus longues que les autres salariés du particulier employeur. 2 Le taux de salaire horaire médian correspond au salaire pour lequel la moitié des salariés de la population considérée gagne moins et l autre moitié gagne plus. 3 Le Smic horaire net était de 7,10 euros au 1 er janvier 2012 et de 7,22 euros au 1 er juillet 2012 (dans le cas d un Smic net sur la base du salaire au réel). Le Smic horaire net moyen en 2012 correspond à la moyenne pondérée des Smic horaires en vigueur sur la période. Les taux de salaires horaire de la branche sont calculés en rapportant la masse salariale nette aux volumes horaires rémunérés sur l ensemble de l année avec une majoration de 10 % correspondant aux congés payés. Ce dernier peut ensuite être comparé au Smic horaire net. 4 F. Piot, op.cit. 12 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

13 CARTE 5 SALAIRES HORAIRES NETS MOYENS DES SALARIÉS DU PARTICULIER EMPLOYEUR HORS GARDE D ENFANTS EN 2012 DOM de 10 euros à 11,16 euros de 9,51 euros à 10 euros de 9 euros à 9,51 euros de 8,50 euros à 9 euros de 8,14 euros à 8,50 euros Champ : France entière. Source : Acoss, données annuelles, Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. Méthodologie : les taux sont calculés en divisant la masse salariale par le nombre d heures déclarées. 2.2 LA GARDE D ENFANTS À DOMICILE , Volume Évolution 2011/2012 SAL PARTICULIERS EMPLOYEURS SALARIÉS MILLIONS D HEURES DÉCLARÉES EMPLOIS ÉQUIVALENTS TEMPS PLEIN 592 MILLIONS +0,8% +0,3% -1,2 % -1,2 % SALD EUROS DE MASSE SALARIALE NETTE +1,4% SAL 8,39 TAUX HORAIRE NET +2,6 MOYEN EN EUROS ** * % L activité de garde d enfants à domicile est marquée, pour la première fois en 2012, par un repli du nombre d heures rémunérées (-1,2 % contre +2,3 % en 2011). Ce recul inédit est dû à deux événements concomitants : - le ralentissement important de la croissance du nombre de parents employeurs de gardes d enfants : seulement +0,8 % en 2012 contre +5,3 % en la baisse du nombre moyen d heures rémunérées par employeur (597 heures sur l année 2012 contre 609 heures en 2011), qui se traduit de fait par une baisse du revenu moyen des gardes d enfants à domicile. En outre, l évolution globale de l activité de garde d enfants à domicile est fortement liée aux évolutions observées à Paris, dans les départements situés dans le sud-ouest de l Ilede-France (Yvelines, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne) et dans le Rhône, qui concentrent 65,4 % de l activité réalisée par les gardes d enfants à domicile et 48,5 % de l effectif de parents employeurs (carte 6). Dans ces départements, en 2012, les parents employeurs rémunèrent en moyenne davantage d heures sur l année que sur les autres territoires : 874,5 heures * Les emplois équivalents temps sont ici calculés sur la base d un plein temps de heures annuelles [(nombre d heures rémunérées * 0,9)/1607]. ** Le taux de salaire horaire net correspond à la masse salariale nette rapportée au nombre d heures rémunérées. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 13

14 CARTE 6 RÉPARTITION DES PARENTS EMPLOYEURS DE GARDE D ENFANTS À DOMICILE EN 2012 de 14% à 19,9% DOM de 4% à 14% de 1% à 4% inférieur à 1% Champ : France entière. Source : Acoss, données annuelles, Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. à Paris, 821 heures dans les Hauts-de-Seine et 692 heures dans le Val-de-Marne, par exemple, contre 597 heures au niveau national. Aussi, la chute annuelle du nombre moyen d heures rémunérées par particulier employeur, observée dans les Hauts-de-Seine (-3,1 %), le Val-de-Marne (-3,4 %) et à Paris (-1,3 %), a-t-elle eu de fortes incidences sur le repli de l activité globale (ces départements concentrent près de 55 % des heures rémunérées sur ce champ particulier de la garde d enfants à domicile). Le volume horaire annuel (70,6 millions d heures en 2012) recule dans 82 départements contre 65 en Le repli de l activité particulièrement remarquable en Essonne (-9,8 %), dans les Yvelines (-5,3 %), dans le Val-d Oise (-3,7 %) et le Rhône (-6,2 %), tire l activité globale à la baisse. A l opposé, le dynamisme toujours important de l activité de garde d enfants à Paris (+4,1 %) - qui concentre 30 % des heures de garde d enfants à domicile rémunérées - permet de modérer la baisse générale observée. En 2012, le nombre de parents employeurs de garde d enfants, estimé à plus de , a légèrement augmenté (+0,8 %) par rapport à Mais il est en recul dans un nombre croissant de départements (58 contre 25 en 2011), malgré la progression toujours dynamique du nombre de parents employeurs de gardes d enfants dans les Hauts-de-Seine (+2,1 %), le Val-de-Marne (+4,1 %) et à Paris (+5,5 %), qui concentrent à eux seuls près de 40 % de l effectif (carte 6). Du côté des gardes d enfants à domicile, au nombre de en 2012, l effectif croît très légèrement : +0,3 % par rapport à 2011 au niveau national, avec une baisse dans de nombreux départements et une augmentation plutôt dynamique dans ceux où les parents employeurs sont toujours plus nombreux : +3,8 % à Paris, +2,4 % dans les Hauts-de-Seine et +3,7 % dans le Val-de-Marne. Le repli de l activité et la stabilisation du nombre de parents employeurs de gardes d enfants à domicile contribuent à expliquer le ralentissement de la croissance de la masse salariale : +1,4 % en 2012 contre +4,4 % en Comme pour l emploi à domicile hors garde d enfants, les deux revalorisations du Smic (au 1 er janvier et au 1 er juillet 2012) ont permis de compenser en partie les effets du repli de l activité. Les salaires horaires nets des gardes d enfants à domicile ont augmenté de 2,6 % entre 2011 et 2012 (contre 2,1 % entre 2010 et 2011), pour atteindre en moyenne 8,39 euros en L Insee estime qu entre 2008 et 2012, «le revenu moyen des personnes gardant des enfants à domicile a diminué de 7,9 %, en lien avec le recul de leur durée annuelle de travail (-11,7 %)». SELON L ACOSS, EN 2012 Le salaire horaire net moyen des gardes d enfants à domicile s élevait à 8,39 euros. Gardes d enfants à domicile La moitié des gardes d enfants à domicile percevait moins de 8,20 euros nets de l heure (salaire médian). Le Smic horaire net moyen en 2012 s élevait à 7,16 euros. 5 Revenu salarial net annuel en euros constants. 14 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

15 3. LES DERNIÈRES TENDANCES DE LA BRANCHE EN 2013 Les données trimestrielles de l Acoss permettent de suivre l activité récente de la branche Salariés du particulier employeur jusqu au 3 ème trimestre Le suivi des indicateurs, trimestre après trimestre depuis début 2004, met en perspective les évolutions récentes en les analysant aussi au regard de la tendance générale des dernières années. Jusqu au 1 er janvier 2013, les particuliers employeurs de la branche pouvaient choisir de payer les cotisations sociales soit sur la base du Smic (déclaration au forfait), soit sur la base du salaire net versé au salarié (déclaration au réel). La loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 a supprimé la déclaration au forfait afin que les salariés puissent bénéficier des prestations sociales à hauteur de leur salaire réel (retraite, chômage, invalidité, arrêts de travail). Dès lors, les particuliers employeurs sont tenus de déclarer leur salarié sur la base du salaire qui leur est réellement versé. En compensation, le particulier employeur bénéficie d une déduction forfaitaire de 0,75 euros par heure de travail effectuée 6. Cette modification du régime social des particuliers employeurs a entraîné, dès le 1 er trimestre 2013, le recul trimestriel le plus important de la branche depuis 2004 : diminution de 3,2 % du volume d heures rémunérées, baisse de 2,2 % du nombre de particuliers employeurs et de 3,9 % du montant de la masse salariale nette versée. Le recul important des heures rémunérées et du nombre de particuliers employeurs, enregistré au 1 er trimestre 2013, poursuit une dégradation installée depuis 2010 (malgré quelques légères hausses trimestrielles) (graphiques 4 et 5). Les données provisoires de l Acoss au 2 ème et au 3 ème trimestre semblent montrer un retour à une relative stabilisation du nombre de particuliers employeurs (+0,1 % au 2 ème trimestre et au 3 ème trimestre) et des heures rémunérées (0 % au 2 ème trimestre puis -0,4 % au 3 ème trimestre). La masse salariale nette connaît une très légère reprise de 0,5 % au 2 ème trimestre, puis une stabilisation au 3 ème trimestre 2013 (0 %). GRAPHIQUE 4 ÉVOLUTION TRIMESTRIELLE DU NOMBRE DE PARTICULIERS EMPLOYEURS DE LA BRANCHE DEPUIS LE 1 ER TRIMESTRE Champ : France entière. Source : Acoss, données trimestrielles. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 6 Article 1 er du décret n du 31 décembre L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 15

16 Cependant, dans le contexte économique actuel, il est difficile de dire si cette stabilisation est durable. De plus, les ajustements concernent différemment l emploi à domicile hors garde d enfants et l emploi de garde d enfants à domicile. Cette dernière catégorie recule moins fortement au 1 er trimestre 2013 (-2,2 %) que l emploi à domicile hors garde d enfants (-3,4 %). Et les premières baisses successives des heures rémunérées de la garde d enfants datent du 2 ème trimestre 2012, alors que le recul de l activité pour l emploi à domicile hors garde d enfants est plus ancien (4 ème trimestre 2009). La garde d enfants apparaît moins réactive aux évolutions des dispositifs sociaux, dans la mesure où elle couvre des besoins peu compressibles. GRAPHIQUE 5 ÉVOLUTION TRIMESTRIELLE DU VOLUME HORAIRE DÉCLARÉ PAR LES PARTICULIERS EMPLOYEURS DE LA BRANCHE DEPUIS LE 1 ER TRIMESTRE Champ : France entière. Source : Acoss, données trimestrielles. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. GRAPHIQUE 6 ÉVOLUTION TRIMESTRIELLE DE LA MASSE SALARIALE NETTE VERSÉE PAR LES PARTICULIERS EMPLOYEURS DE LA BRANCHE DEPUIS LE 1 ER TRIMESTRE Champ : France entière. Source : Acoss, données trimestrielles. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 16 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

17 4. L ACCOMPAGNEMENT DU VIEILLISSEMENT À DOMICILE : UN VIVIER D EMPLOIS L activité liée à l accompagnement du vieillissement à domicile millions d heures sur l année représente près de la moitié (48 %) de l emploi à domicile hors garde d enfants. Les particuliers employeurs fragilisés par l avancée en âge consomment, de fait, un volume d aide plus important que les particuliers employeurs plus jeunes : 50 heures trimestrielles en moyenne pour ceux âgés de moins de 40 ans, contre 73 pour les 70 ans et plus 8. En outre les besoins d aide au quotidien vont croissant avec l avancée en âge : les particuliers employeurs âgés de 80 à 84 ans rémunèrent leurs salariés en emploi direct à hauteur de 68 heures trimestrielles en moyenne et les ans à hauteur de 85 heures ; la consommation d aide moyenne atteint ensuite 111 heures pour les ans, et 160 heures en moyenne par trimestre pour les 95 ans ou plus 9. Si, en 2012, les emplois à domicile consacrés à l accompagnement du vieillissement apparaissent, eux aussi, en repli par rapport à 2011, avec une baisse de 3,6 % du volume d heures déclaré par les particuliers employeurs bénéficiaires de l APA et de l exonération de charges patronales pour les 70 ans et plus, les métiers de l accompagnement du vieillissement et de la dépendance à domicile n en ont pas moins d importantes perspectives de développement au cours des décennies à venir 10. En effet, en moyenne sur l ensemble du territoire, 15 % des personnes âgées de 80 ans ou plus emploient un salarié à leur domicile pour les aider dans leur quotidien, soit particuliers employeurs au premier trimestre 2013 ; or selon le scenario central de l Insee, le nombre de personnes âgées de 80 ans ou plus sera pratiquement multiplié par deux à l horizon CARTE 7 TAUX DE RECOURS À L EMPLOI DIRECT DES 80 ANS ET PLUS EN 2013 DOM de 20% à 27,8% de 15% à 19,9% de 10% à 14,9% de 2,1% à 9,9% Source : Insee, Acoss. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 7 On considère ici le volume horaire rémunéré par les particuliers employeurs bénéficiaires de l APA et de l exonération de charges patronales pour les 70 ans et plus. 8 K. Berche et alii «Les particuliers employeurs en 2011, le recul de l emploi à domicile hors garde d enfants se confirme», Acoss Stat, n 167, février S. Bressé, I. Puech : «Qui sont les particuliers employeurs en perte d autonomie et leurs salariés?», Observatoire FEPEM, décembre En 2013, dans le cadre d un appel à projets du Conseil Régional et de la DIRECCTE Bretagne, l Observatoire FEPEM des emplois de la famille a réalisé une étude sur les besoins de compétences pour l accompagnement des personnes dépendantes en Bretagne à l horizon L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 17

18 En outre, le taux de recours à l emploi direct 11 de cette population varie fortement d un département à l autre (carte 7) : on trouve les extrêmes dans deux départements d outre-mer, avec seulement 2 % de particuliers employeurs de 80 ans ou plus en Guyane et jusqu à 28 % à la Réunion. Dans 9 départements, moins d une personne de 80 ans ou plus sur dix est particulier employeur ; à l inverse, dans 15 départements, au moins une personne sur cinq, dans ce groupe d âge, emploie un salarié à son domicile. En se référant aux projections de population par âge réalisées par l Insee pour estimer la population de 80 ans ou plus dans chaque département, en 2020, 2030 et 2040 (cartes 8), et en appliquant à cette population le taux de recours à l emploi direct qui y est observé début 2013, dans l hypothèse neutre d un recours à l emploi direct constant, on est en mesure de proposer une estimation du nombre de particuliers employeurs de 80 ans ou plus dans chaque département à ces échéances. Le simple effet mécanique des évolutions démographiques joue très fortement sur les effectifs à venir de particuliers employeurs âgés et garantit un très fort potentiel de développement pour ces métiers de l accompagnement de la dépendance en emploi direct. Par exemple, en Charente-Maritime, où 21 % des personnes de 80 ans ou plus sont particuliers employeurs et où la population de cette tranche d âge devrait augmenter de 101 % d ici 2040, le nombre de particuliers employeurs très âgés pourrait passer de en 2013 à en En Seine-et-Marne, où le taux de recours est pourtant bien plus faible en 2013 (12 %), mais où la population des 80 ans ou plus devrait voir son effectif multiplié par 131 % d ici 2040, le nombre de particuliers employeurs de 80 ans ou plus devrait passer dans l intervalle de à Si on projette les volumes horaires déclarés par les particuliers employeurs de 80 ans ou plus dans chaque département, en faisant l hypothèse qu ils évolueront dans les mêmes proportions que les effectifs de particuliers employeurs eux-mêmes, on peut également proposer une estimation des volumes de travail, convertis en emplois équivalents temps plein (ETP), qui seront nécessaires demain et après-demain pour assurer l accompagnement à domicile des personnes âgées dépendantes en emploi direct, et ainsi ouvrir des pistes pour une réflexion en termes de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur les territoires. A l échelle de la France dans son ensemble, les besoins d aide aux personnes âgées de 80 ans ou plus en emploi direct devraient générer d ici 2040 un peu plus de ETP supplémentaires, à ajouter aux ETP que cet accompagnement représente déjà (carte 9). Aujourd hui, parmi les particuliers qui proposent ces emplois, ceux qui ne bénéficient pas d une allocation spécifique telle que l APA sont très largement majoritaires (76 %). On observe notamment, dans de très nombreux départements, que le nombre de personnes âgées d au moins 80 ans ne bénéficiant d aucune allocation, et employant directement leur salarié, est parfois deux ou trois fois supérieur à celui des particuliers employeurs bénéficiaires de l APA. Ainsi, quelle que soit la politique d orientation des conseils généraux (emploi direct/prestataire), ces emplois sont amenés à se développer fortement. Or la fragilité potentielle de ces personnes nécessite que les pouvoirs publics encouragent le développement, via la formation, d interventions à domicile de qualité, en respectant le choix de ces personnes de se faire accompagner en emploi direct, ou mandataire. 11 Ici le terme «emploi direct» englobe aussi l emploi mandataire. 18 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

19 CARTE 8 PROJECTIONS DU NOMBRE DE PERSONNES DE 80 ANS ET PLUS EN 2013, 2020, 2030 ET moins de (7 départements) de à (38 départements) moins de (4 départements) de à (36 départements) de à (33 départements) de à (12 départements) de à (29 départements) de à (17 départements) de à (7 départements) de à (3 départements) de à (10 départements) de à (4 départements) moins de (3 départements) de à (23 départements) moins de (1 département) de à (16 départements) de à (31 départements) de à (18 départements) de à (22 départements) de à (21 départements) de à (16 départements) de à (9 départements) de à (17 départements) de à (23 départements) Source : Projections départementales appliquées aux zones d emploi, Insee. Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 19

20 CARTE 9 ACCOMPAGNEMENT DES PARTICULIERS EMPLOYEURS DE 80 ANS ET PLUS EN ETP, EN 2013 ET 2040 ETP en 2013 ETP en 2020 moins de 300 (14 départements) de 300 à 999 (52 départements) moins de 300 (2 départements) de 300 à 999 (24 départements) de à (23 départements) de à (8 départements) de à (35 départements) de à (17 départements) plus de (de à 7 948, 3 départements) plus de (de à , 16 départements) Source : Projections départementales appliquées aux zones d emploi, Insee-Acoss, T Traitement : Observatoire FEPEM des emplois de la famille. 20 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

21 5. LA POLITIQUE DE PROFESSIONNALISATION DE LA BRANCHE Tout particulier employeur cotise au titre de la formation professionnelle et tout salarié de la branche a la possibilité de se former pour développer ses compétences. C est AGEFOS PME, Organisme Paritaire Collecteur Agréé (OPCA), qui est chargé de gérer la contribution patronale Formation Professionnelle collectée par l Acoss. Lorsque le salarié d un particulier employeur suit une formation, le coût de celle-ci et la rémunération du salarié peuvent être pris en charge, dans le respect des règles fixées par les partenaires sociaux. En 2012, la collecte pour la branche Salariés du particulier employeur atteint 12,9 millions d euros, soit une diminution de 1,1 % environ par rapport à l année précédente due à la baisse de l activité enregistrée dans la branche. Les dépenses engagées pour l année s élèvent à plus de 5,1 millions d euros, ce qui représente une légère augmentation de 0,7 % par rapport à l année précédente. 5.1 L OFFRE DE FORMATION La branche professionnelle s emploie depuis plusieurs années à organiser et structurer la relation de travail entre l employeur et le salarié et à installer une véritable filière de professionnalisation. Pour cela, elle s attache à valoriser et à faire reconnaître les métiers d employé familial, de garde d enfants et d assistant de vie - dépendance, qui correspondent à des titres professionnels de niveau V, inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles. En 2012, un travail de réinscription de ces titres de la branche auprès de la Commission Nationale des Certifications Professionnelles (CNCP) a été réalisé. Dans ce cadre (certification pour le compte de la branche professionnelle), une évaluation de la qualité des parcours de certification a été mise en place par IPERIA l Institut, organisme qui accompagne la branche dans la définition et la mise en œuvre de la politique de professionnalisation du secteur. Les résultats de ces évaluations montrent que, pour 76 % des répondants, la certification a permis de trouver un métier correspondant au titre préparé. En 2012, candidats se sont présentés devant un jury après avoir suivi un programme de formation (en présentiel ou à distance) ou entrepris une démarche de validation des acquis de l expérience (VAE). Au total, près de 300 sessions de jurys (contre 328 en 2011) ont été réalisées sur l ensemble du territoire pour évaluer les candidats. Les cursus les plus fréquemment suivis correspondent aux titres «assistant de vie-dépendance» (1 744) et «employé familial» (1 005). Ils représentent au total 88,5% des certifications. Ces parcours sont généralement couronnés de succès, puisque près de 94 % des personnes qui se sont présentées sur l un des trois titres par le biais de la formation ont acquis en totalité ou partiellement leur diplôme. Pour les salariés déjà en emploi, la formation continue demeure l une des clés pour les accompagner tout au long de la vie dans le développement de leurs compétences. En 2012, ce dispositif a permis à salariés de se spécialiser dans différents domaines. Les trois modules de formation continue les plus suivis sont : «garde d enfants jusqu à 3 ans» (531 personnes), «améliorer sa pratique du français dans le cadre professionnel» (490 personnes) et «assistant de vie auprès d une personne atteinte de la maladie d Alzheimer» (373 personnes). Au total, en 2012, personnes ont été formées dans la branche professionnelle des salariés du particulier employeur. L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE 21

22 5.2 DES PROJETS INNOVANTS Un parcours certifiant : le français compétence professionnelle (FCP) Le secteur de l emploi entre particuliers contribue à insérer ou réinsérer des personnes éloignées de l emploi, notamment des personnes d origine étrangère. C est pourquoi les branches Salariés et Assistants maternels du particulier employeur ont développé un programme complet sur l acquisition des compétences langagières qui vise à améliorer la maîtrise du français en situation professionnelle. Une réflexion sur la création d un référentiel de compétences spécifiques au secteur a récemment été engagée. Ce référentiel aurait vocation à venir renforcer et enrichir les trois titres professionnels de niveau V portés par la branche et ouvrirait donc la voie à la certification de compétences langagières. L expérimentation des contrats de professionnalisation chez le particulier employeur La branche s ouvre à de nouvelles modalités de formation, notamment à travers l expérimentation des contrats de professionnalisation. C est ainsi que l application de la loi dite «Cherpion» relative à l alternance permet désormais aux particuliers employeurs, dans le cadre d un protocole d accord paritaire et expérimental, de pouvoir accueillir des salariés en alternance. Deux expérimentations sur le métier de garde d enfants à domicile sont en cours dans le Nord et à Paris. Les relais assistants de vie Pour répondre à la croissance des besoins d accompagnement à domicile des personnes âgées dans les prochaines décennies, la branche professionnelle des salariés du particulier employeur a lancé en 2012, avec le soutien de la CNSA 12, une expérimentation relative à la mise en place de relais assistants de vie. Ces derniers sont des lieux uniques d échange, de formation et d analyse des pratiques professionnelles pour les assistants de vie, auprès de personnes âgées en perte d autonomie ou de personnes en situation de handicap, dont ils sont salariés. Après information et accord de leur employeur, les assistants de vie s inscrivent dans le cadre de la formation continue pour un cycle de 5 séances de 3 heures réparties sur un trimestre environ. La rémunération du salarié, pendant sa participation au relais assistants de vie, est prise en charge dans le cadre de la formation continue. Plus de 40 cycles ont ouvert en 2012 et près de 60 en EN 2012, PERSONNES ONT ÉTÉ FORMÉES DANS LA BRANCHE SALARIÉS DU PARTICULIER EMPLOYEUR 12 Caisse nationale de solidarité pour l autonomie. 22 L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE

23

24 : Imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement. PEFC/ / Conception et réalisation : Visuelab L OBSERVATOIRE FEPEM DES EMPLOIS DE LA FAMILLE Le Centre d Études et de prospective de la Fédération des particuliers employeurs de France 79 rue de Monceau Paris contact : observatoire@fepem.fr Fepem Avril 2014 / Ref _0002 / ISSN

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile

fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile fiche pratique Les salaires de votre salarié à domicile (Hors assistant maternel agréé) Vous recrutez un(e) salarié(e) pour vous aider à entretenir votre domicile et repasser votre linge. Vous souhaitez

Plus en détail

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009.

+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009. Chiffres clés 21 Créée en 24, la CNSA contribue au financement des politiques d aide à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle consacre en particulier une grande part de son

Plus en détail

Particulier. employeur. Juin 2012. Tout. savoir. sur le. Cesu. [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! www.cesu.urssaf.

Particulier. employeur. Juin 2012. Tout. savoir. sur le. Cesu. [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! www.cesu.urssaf. Particulier employeur Juin 2012 Tout savoir sur le Cesu [ Chèque emploi service universel ] L essayer, c est l adopter! Le Chèque emploi service universel (Cesu) L essayer, c est l adopter! Qui n a pas

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014

Pacte de responsabilité et de solidarité. Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 Pacte de responsabilité et de solidarité Observatoire de l économie de Seine-et-Marne Melun, le 16 juin 2014 1 2 Le Pacte : quels bénéficiaires? Les entreprises Toutes les entreprises, quelle que soit

Plus en détail

D o s s i e r D e P r e s s e

D o s s i e r D e P r e s s e D o s s i e r D e P r e s s e Ouverture à Lyon de la première Maison des Emplois de la Famille La Maison des Emplois de la Famille Le Groupe IRCEM La FEPEM IPERIA, l Institut Maison des Emplois de la Famille

Plus en détail

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL

SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL SECTEUR SANITAIRE ET SOCIAL Etat du tissu associatif et bilan de l emploi du secteur non lucratif en 2013 En bref Le Centre de ressources DLA (CRDLA) du champ social, médico-social et santé poursuit son

Plus en détail

N 13 S É N A T. 30 octobre 2014 PROJET DE LOI

N 13 S É N A T. 30 octobre 2014 PROJET DE LOI N 13 S É N A T SESSION ORDINAIRE DE 2014-2015 30 octobre 2014 PROJET DE LOI relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral. (procédure

Plus en détail

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE

SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurances sociales des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 6 juin 2014 AGEN Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 6 juin 2014 AGEN 5 années de croissance perdues 1 850 Volume de la production nationale en milliard d'euros constants (valeur 2005) 1 800 1 750 1 700

Plus en détail

AVANTAGES EN NATURE 4 AVANTAGE EN NATURE REPAS 4 TITRES - RESTAURANT 4 AVANTAGE EN NATURE LOGEMENT (EVALUE FORFAITAIREMENT) 4

AVANTAGES EN NATURE 4 AVANTAGE EN NATURE REPAS 4 TITRES - RESTAURANT 4 AVANTAGE EN NATURE LOGEMENT (EVALUE FORFAITAIREMENT) 4 LETTRE D ACTUALITE SOCIALE GROUP S MANAGEMENT SERVICES DONNEES ET CHIFFRES CLES POUR 2015 SOCIAL : GENERALITES ET ELEMENTS DE COTISATIONS 2 SMIC ET MINIMUM GARANTI 2 PLAFOND DE LA SECURITE SOCIALE 2 FORFAIT

Plus en détail

Le Pacte de responsabilité et de solidarité

Le Pacte de responsabilité et de solidarité Le Pacte de responsabilité et de solidarité La France est à un moment décisif. Depuis plus de dix ans, l appareil de production s est affaibli, la compétitivité s est détériorée et le niveau de chômage

Plus en détail

Le pacte de responsabilité et de solidarité

Le pacte de responsabilité et de solidarité Le pacte de responsabilité et de solidarité Direccte CENTRE Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l emploi Qu est ce que le pacte de responsabilité

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

PACTE DE RESPONSABILITÉ

PACTE DE RESPONSABILITÉ PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ Loi de finances rectificative pour 2014 Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 10 septembre 2014 1 LES PRINCIPALES MESURES SOCIALES DU

Plus en détail

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION

SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier Pacte de responsabilité et de solidarité Réunions des 16, 19 et 26 juin 2014 à Digne-les-Bains, Castellane, Barcelonnette et Forcalquier 1 2 INTERVENTION DE MONSIEUR MICHEL JOUVENOT DIRECTEUR DE LA BANQUE

Plus en détail

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage

Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Programme «financement» - Partie I Données de cadrage Indicateur n 4 : Évolution de la structure des recettes du régime général et des régimes d assurance sociale des administrations de sécurité sociale

Plus en détail

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti?

Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? Quelles sont les conditions de travail de l apprenti? L apprenti est un salarié à part entière. À ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle ou de l entreprise

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION

- Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION - Document d analyse - MARS 2012 OBSERVATOIRE DES SERVICES À LA PERSONNE DES CHIFFRES-CLÉS SUR L EMPLOI ET LA FORMATION PRÉAMBULE Le secteur des services à la personne a connu une croissance très rapide

Plus en détail

Limites d exonération des allocations forfaitaires. Nature de l indemnité 2011

Limites d exonération des allocations forfaitaires. Nature de l indemnité 2011 ÉDITION JANVIER 2011 Annexes Frais professionnels Limites d exonération des allocations forfaitaires (Arrêté du 20 décembre 2002 modifié) Nature de l indemnité 2011 Indemnité de restauration sur le lieu

Plus en détail

LA RÉPARTITION DES SERRURIERS EN FRANCE http://www.1serrurier.fr/

LA RÉPARTITION DES SERRURIERS EN FRANCE http://www.1serrurier.fr/ LA RÉPARTITION S EN FRANCE http://www.1serrurier.fr/ Les tableaux suivants permettent de retrouver les données détaillées de la répartition des entreprises de serrurerie en France métropolitaine et en

Plus en détail

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013

L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 Février 2015 - N 15.004 L EMPLOI INTERMITTENT DANS LE SPECTACLE AU COURS DE L ANNÉE 2013 En résumé : En 2013, l emploi intermittent du spectacle concerne 254 000 salariés, 111 000 employeurs relevant du

Plus en détail

LA RÉPARTITION DES PROFESSIONNELS DU RACHAT DE CRÉDIT EN FRANCE http://www.1rachat-crédit.com/

LA RÉPARTITION DES PROFESSIONNELS DU RACHAT DE CRÉDIT EN FRANCE http://www.1rachat-crédit.com/ LA RÉPARTITION DES DU RACHAT DE CRÉDIT EN FRANCE http://www.1rachat-crédit.com/ Les tableaux suivants permettent de retrouver les données détaillées de la répartition des entreprises de rachat de crédits

Plus en détail

LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043

LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043 PARIS, le 26/02/2007 ACOSS DIRECTION DE LA REGLEMENTATION DU RECOUVREMENT ET DU SERVICE DIRRES LETTRE CIRCULAIRE N 2007-043 OBJET : Bulletins de salaire établis par les particuliers employeurs à compter

Plus en détail

L ESSEnTiEL. Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013. www.strategie.gouv.fr. Un secteur fragmenté et plurivoque

L ESSEnTiEL. Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013. www.strategie.gouv.fr. Un secteur fragmenté et plurivoque Note réalisée par : Hélène Garner et Frédéric Lainé, département Travail Emploi Services à la personne : constats et enjeux SEPTEMBRE 2013 Les Services à la personne (SAP) se sont fortement développés

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du date Ville Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du date Ville 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national : début de reprise économique, mais chômage encore trop fort Dans notre région, une problématique

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Arrêté du 21 décembre 2012 relatif au tarif annuel et aux modalités de publication des annonces judiciaires

Plus en détail

Tout savoir sur le Cesu

Tout savoir sur le Cesu Tout savoir sur le Cesu PARTICULIER EMPLOYEUR 2015 www.cesu.urssaf.fr LE CESU, L ESSAYER C EST L ADOPTER! Qui n a pas eu un jour envie d une aide pour le ménage, les devoirs des enfants, des travaux de

Plus en détail

Édition du 3 mars 2014

Édition du 3 mars 2014 1 Édition du 3 mars 2014 LES AIDES À L EMBAUCHE D UN APPRENTI EN FAVEUR DES EMPLOYEURS 2 TOUT SAVOIR SUR LES AIDES À L EMBAUCHE D UN APPRENTI EN FAVEUR DES EMPLOYEURS SOMMAIRE Ce qui est dû à l apprenti

Plus en détail

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux.

Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques sociaux. R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES R4 = SÉCURITÉ SOCIALE, CMU, ABUS ET FRAUDES DÉFINITION : Ensemble des mécanismes de prévoyance collective pour faire face aux conséquences financières des risques

Plus en détail

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens

Dépendance et rayonnement. des établissements franciliens ILE -DE- FRANCE études études Mai 2006 Dépendance et rayonnement des établissements franciliens Document réalisé dans le cadre du Schéma Directeur Régional de l'ile-de-france Julie Roy Insee Ile-de-France

Plus en détail

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP

L indispensable à la croissance de votre entreprise LE VRP MULTICARTE! Petit aujourd hui forcément grand demain CCVRP CCVRP 7 et 9 rue Frédérick-Lemaître 75971 PARIS CEDEX 20 Téléphone : 01 40 33 77 77 Télécopie : 01 47 97 75 44 Site : www.ccvrp.com Mail : accueil@ccvrp.com Petit aujourd hui forcément grand demain Organisme

Plus en détail

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale

MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES. Convention collective nationale MINISTÈRE DE L EMPLOI, DE LA COHÉSION SOCIALE ET DU LOGEMENT CONVENTIONS COLLECTIVES Brochure n o 3257 Convention collective nationale IDCC : 1601. BOURSE (3 e édition. Juin 2004) ACCORD DU 8 JUILLET 2005

Plus en détail

Heures supplémentaires

Heures supplémentaires Heures supplémentaires Présentation et évolutions des allégements Tepa La loi du 21 août 2007 en faveur du travail, de l emploi et du pouvoir d achat a créé au 1er octobre 2007, une exonération d impôt

Plus en détail

Panorama. de l économie sociale et solidaire

Panorama. de l économie sociale et solidaire Panorama de l économie sociale EN FRANCE ET DANS LES RÉGIONS Réalisée par l Observatoire National de l Economie Sociale et Solidaire, cette nouvelle édition du «Panorama de l économie sociale en France

Plus en détail

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME

FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME ENTREPRISES, INVESTISSEZ DANS VOTRE AVENIR AVEC LA FORMATION PROFESSIONNELLE. FORMATION PROFESSIONNELLE GUIDE PRATIQUE DE LA RÉFORME 1 SOMMAIRE INTRODUCTION

Plus en détail

Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales 2015

Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales 2015 Flash du RSI Bretagne aux experts comptables Envoi de l'échéancier de cotisations et contributions sociales Les cotisants artisans, industriels et commerçants, reçoivent à partir du 15 décembre 2014 l

Plus en détail

Le statut de votre conjoint

Le statut de votre conjoint Le RSI est votre interlocuteur social unique pour toute votre protection sociale personnelle obligatoire. votre CaissE Édition : Caisse nationale du RSI - Mise à jour : Parimage - Dépôt légal : février

Plus en détail

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé

Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de

Plus en détail

La France face à la pénurie de maisons de retraite

La France face à la pénurie de maisons de retraite OBSERVATOIRE 2014 CAP RETRAITE La France face à la pénurie de maisons de retraite Situation actuelle et à venir, à l échelle régionale et départementale OBSERVATOIRE 2014 CAP RETRAITE La France face à

Plus en détail

À quoi servent les cotisations?

À quoi servent les cotisations? À quoi servent les cotisations? [ Le réseau Urssaf vous rend des comptes À quoi servent les cotisations? ] Depuis 1945, la France a fait le choix d une Sécurité sociale protégeant solidairement l ensemble

Plus en détail

XXVI E ASSISES DE LA TRADUCTION LITTÉRAIRE

XXVI E ASSISES DE LA TRADUCTION LITTÉRAIRE XXVI E ASSISES DE LA TRADUCTION LITTÉRAIRE COLLOQUES TRADUIRE ÉROS 73 TRADUCTION / ÉDITION : ÉTAT DES LIEUX DELPHINE RIVET 86 COLLOQUES QUI sont les traducteurs aujourd hui? Comment leur rémunération a-t-elle

Plus en détail

I. Compte courants d associés : taux maximal d intérêts déductibles

I. Compte courants d associés : taux maximal d intérêts déductibles NOTE D INFORMATION 2014/01 du 02 janvier 2014 Charges sociales 2014 SMIC 2014 - intérêts comptes courants 2013 I. Compte courants d associés : taux maximal d intérêts déductibles Le taux maximal d'intérêts

Plus en détail

AIDES à l APPRENTISSAGE. 1 /Aide à l'accueil des jeunes mineurs en apprentissage pour les entreprises de moins de 11 salariés

AIDES à l APPRENTISSAGE. 1 /Aide à l'accueil des jeunes mineurs en apprentissage pour les entreprises de moins de 11 salariés AIDES à l APPRENTISSAGE 1 /Aide à l'accueil des jeunes mineurs en apprentissage pour les entreprises de moins de 11 salariés Cette aide permet de prendre en compte l'investissement de l'entreprise sur

Plus en détail

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1

Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées. Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Tableau synthétique des différentes aides au bénéfice des personnes handicapées Document réalisé par la MDPH 04 Mise à jour : mai 2013 1 Prestations financières pour adultes handicapés Prestation financière

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Stratégie du Développement Durable" Diplôme d'etat de Niveau I enregistré au Registre National des Certifications Professionnelles JO du 14 Avril 2012 2 2013 / 2014 Groupe

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation Le contrat de professionnalisation Objectif Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est l insertion ou le retour à l emploi des

Plus en détail

SOMMAIRE. Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée?

SOMMAIRE. Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée? SOMMAIRE Comment suis-je informé(e) de mes droits? Quel sera le montant net de ma retraite? Comment ma retraite est-elle versée? Que dois-je déclarer aux impôts? Est-il possible de reprendre une activité?

Plus en détail

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

L intergénérationnel, un enjeu pour tous www.limousin.gouv.fr 1 2 L intergénérationnel, un enjeu pour tous 3 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE SYNTHESE page 4 CONTEXTE page 6 Le contrat de génération en Limousin L appui-conseil au contrat de génération

Plus en détail

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO

«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO «La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale

Plus en détail

SITUATIONS CONTRASTÉES POUR LES ENTREPRISES LORS DU PASSAGE AUX ALLÉGEMENTS DE LA LOI FILLON

SITUATIONS CONTRASTÉES POUR LES ENTREPRISES LORS DU PASSAGE AUX ALLÉGEMENTS DE LA LOI FILLON ACO S S STA T SITUATIONS CONTRASTÉES POUR LES ENTREPRISES LORS DU PASSAGE AUX ALLÉGEMENTS DE LA LOI FILLON N - JANVIER 5 Le 1er juillet 3, une réduction unique des cotisations patronales de Sécurité sociale

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

Mise à jour 17/04/2012

Mise à jour 17/04/2012 Mise à jour 17/04/2012 Le maintien de salaire Incidence sur le bulletin de paye CCB 21 mai 2010 En application des dispositions de la convention collective du 21mai 2010 Note de synthèse réalisée par les

Plus en détail

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33

Code du Travail, Art. L6222-23 à L6222-33 F I C H E P R A T I Q U E N 2 R E M U N E R A T I O N E T A I D E S L I E E S A U C O N T R A T D A P P R E N T I S S A G E L apprenti est titulaire d un contrat de travail de type particulier : il est

Plus en détail

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS

LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS LES PREMIÈRES ÉTAPES DU PACTE DE RESPONSABILITÉ ET DE SOLIDARITÉ EN SEINE-SAINT-DENIS Edition 2014 SOMMAIRE Editorial de Monsieur le préfet. 1 Le pacte est au service des entreprises et des ménages 2-3

Plus en détail

ETUDE LE CONTRAT D APPRENTISSAGE

ETUDE LE CONTRAT D APPRENTISSAGE Etude ETUDE LE CONTRAT D APPRENTISSAGE Le contrat d apprentissage offre l opportunité à l entreprise de transmettre ses savoirs et former les générations futures tout en bénéficiant d un encadrement législatif

Plus en détail

L Agence MD vous présente

L Agence MD vous présente L Agence MD vous présente 4 Millions d emails BtoB disponibles Focus sur les professions libérales Mise à jour de septembre 2014 1 La Meg@baseB2B 4 Millions d emails de décideurs disponibles L Agence MD

Plus en détail

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.

Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. 27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations

Plus en détail

Lexique de la CIMR. Les termes les plus courants sur la retraite et leur définition

Lexique de la CIMR. Les termes les plus courants sur la retraite et leur définition Lexique de la CIMR Les termes les plus courants sur la retraite et leur définition Plus d informations sur 0522 424 888 ou sur www.cimr.ma - www.cimrpro.ma EDITO Pour vous aider à comprendre les termes

Plus en détail

La protection sociale des professions indépendantes

La protection sociale des professions indépendantes La protection sociale des professions indépendantes Artisan Commerçant Industriel Janvier 2009 1 SOMMAIRE 1. L organisation des Régimes 2. Les cotisations 3. Les cas particuliers 4. Les formalités 5. Les

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Comité d'entreprise > Vos salariés - Vos cotisations > Base de calcul Base de calcul En votre qualité d employeur, vous devez déclarer à l URSSAF toutes les sommes payées et tous les avantages consentis à vos salariés. Ces éléments constituent la base de calcul des cotisations

Plus en détail

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle...

MODE D EMPLOI LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... MODE D EMPLOI Valérie Coutteron LOI POUR LE POUVOIR D ACHAT : Rachat de jours de repos, déblocage anticipé de la participation, prime exceptionnelle... LA LOI N 2008-111 DU 8 FÉVRIER 2008 pour le pouvoir

Plus en détail

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Guide juridique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations de sécurité sociale

Plus en détail

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014

RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION. INC - 27 janvier 2014 RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION INC - 27 janvier 2014 DIAGNOSTIC DU RÉSEAU INSTITUTIONNEL DE FORMATION SOMMAIRE La formation et le RIF : constats Les engagements de la COG Ucanss 2013-2016 La création

Plus en détail

Questions générales sur le Pacte

Questions générales sur le Pacte QUESTIONS-RÉPONSES Questions/réponses sur le pacte de responsabilité et de solidarité Questions générales sur le Pacte QUAND CES MESURES SERONT-ELLES TRADUITES DANS LA LOI? Certaines mesures entrent en

Plus en détail

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES

REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES REGLEMENT D INTERVENTION BOURSES D ETUDES POUR LES FORMATIONS SANITAIRES ET SOCIALES Septembre 2008 1 Direction Générale Adjointe Solidarités Formations tout au long de la vie Direction des Solidarités

Plus en détail

la création d entreprise en nord-pas de calais

la création d entreprise en nord-pas de calais Nord-Pas de Calais N 184 SEPTEMBRE 2014 la création d entreprise en nord-pas de calais Près de 24 000 créations d entreprise en 2013 en Nord-Pas de Calais En 2013, les créations ont légèrement baissé en

Plus en détail

Droits d enregistrement et taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d immeubles et de droits immobiliers.

Droits d enregistrement et taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d immeubles et de droits immobiliers. DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Droits d enregistrement et taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d immeubles et de droits immobiliers. Taux, abattements et exonérations

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Février 2014 DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES MOUVEMENTS D EMPLOI D DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012) Délégation au DéveloppementD Économique, à l Emploi, à la Formation

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Paris, le 12 juin 2014 Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Délibération n CONS. 13 12 juin 2014 Projet de loi de financement rectificative de la

Plus en détail

Demande d aide au retour à domicile après hospitalisation

Demande d aide au retour à domicile après hospitalisation Demande d aide au retour à domicile après hospitalisation > Action sociale Vivre chez soi Cette notice a été réalisée pour vous aider à compléter votre demande L aide au retour à domicile après hospitalisation

Plus en détail

La protection sociale en France

La protection sociale en France 18 La protection sociale en France FONCTIONNEMENT La protection sociale peut fonctionner selon trois logiques. LA LOGIQUE D ASSURANCE SOCIALE La logique d assurance sociale a pour objectif de prémunir

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Achats Internationaux & Supply Chain" Diplôme d'etat de Niveau I enregistré au Registre National des Certifications Professionnelles JO du 14 Avril 2012 2 2013 / 2014 Groupe

Plus en détail

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites

Note de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n

Plus en détail

Le versement transport (VT)

Le versement transport (VT) Le versement transport (VT) Textes de référence : Articles L2333-64 et L2531-2 du code général des collectivités territoriales Lettre circulaire Acoss n 2006-116 du 9 novembre 2006 Lettre circulaire Acoss

Plus en détail

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement

Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement Le projet de loi relatif à l adaptation de la société au vieillissement DOSSIER PRESSE Mars 2015 Contact : cab-fpa-presse@sante.gouv.fr www.social-sante.gouv.fr Introduction Le projet de loi relatif à

Plus en détail

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat

Aide au recrutement, à l accueil et à l intégration des nouveaux entrants Professionnalisation et fidélisation d un salarié Tutorat Objectifs : Être au plus près des entreprises et de leurs salariés en proposant des services et outils adaptés à leurs besoins. 12 fiches «service» synthétiques, répertoriées en 5 grands thèmes : PROFESSIONNALISATION

Plus en détail

Dossier d information. DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application

Dossier d information. DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application DROITS RECHARGEABLES Elargissement de l accès au droit d option pour prendre en compte les difficultés d application MARS 2015 DROITS RECHARGEABLES Mars 2015 SOMMAIRE Une application problématique dans

Plus en détail

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité

Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité vous guider Avec la MSA, préparez votre retraite en toute tranquillité n Non-salariés agricoles www.msa.fr Sommaire Comprendre votre retraite Votre carrière 4 Vos cotisations 4 Le droit à l information

Plus en détail

Plus de 43 000 recrutements et deux concours externes

Plus de 43 000 recrutements et deux concours externes Plus de 43 000 recrutements et deux concours externes 2013 marque le début de la refondation de la formation initiale des enseignants > Pour remplacer les départs des enseignants en 2013, 22 100 postes

Plus en détail

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS

Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Fiche pratique REGIMES COMPLEMENTAIRES DE RETRAITE ET PREVOYANCE : CONDITIONS D EXONERATION DE COTISATIONS Boite à outils - Juridique Cette fiche vous présente le régime juridique des exonérations de cotisations

Plus en détail

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement

Site portail des Urssaf www.urssaf.fr Employeurs > Dossiers réglementaires > Dossiers réglementaires > L'intéressement L'intéressement Textes de référence : Loi n 2001-152 du 19 /02/2001 Lettre circulaire Acoss n 2001-056 du 10 avril 2001 rappelant les modifications apportées aux mécanismes de l épargne salariale Circulaire

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Management de l Environnement" Diplôme d'etat de Niveau I enregistré au Registre National des Certifications Professionnelles JO du 13 octobre 2007 2 2013 / 2014 Groupe Sup

Plus en détail

Formation en Alternance

Formation en Alternance Formation en Alternance BACHELOR BUSINESS " Banque / Assurances" 2011 / 2012 2 Groupe Sup de Co La Rochelle - N d agrément : 54170112617 - www.esc-larochelle.fr Le programme BACHELOR BUSINESS En associant,

Plus en détail

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région?

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région? www.frontalierslorraine.eu www.espaceculturelgr.eu Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, Novembre 2011 2 Introduction Le CRD EURES Lorraine est une association

Plus en détail

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014

11 juin 2014. Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 11 juin 2014 Dossier de presse à l occasion de la présentation du PLFR 2014 - 2 - Sommaire Le Pacte de responsabilité et de solidarité pour la croissance et l emploi... 5 Les dates clés du pacte de responsabilité

Plus en détail

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 %

Mesures évaluées 46 68 % 35 324 % Niches fiscales et sociales Un inventaire à la Prévert Il a fallu un an au comité d évaluation (une douzaine de hauts fonctionnaires), au ministère du budget, pour sortir un très gros rapport qui inventorie

Plus en détail

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015 DIECCTE DR Pôle emploi et Îles du Nord Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en février 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A,

Plus en détail

Bulletin de paie commenté

Bulletin de paie commenté EXTRAIT GRATUIT DU GUIDE PRATIQUE RESPONSABLE & GESTIONNAIRE PAIE Bulletin de paie commenté Les aides à l embauche Le bulletin de paie en cas d embauche de jeunes (aides et exonérations) Référence Internet

Plus en détail

MBA Spécialisé en Alternance

MBA Spécialisé en Alternance MBA Spécialisé en Alternance "Stratégie Internationale des Entreprises" 2 2013 / 2014 Groupe Sup de Co La Rochelle N d agrément : 54170112617 N SIRET 348 768 508 00015 www.esc-larochelle.fr Le programme

Plus en détail

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE

MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE MODE D EMPLOI CONTRAT D APPRENTISSAGE Mise à jour : 02/03/15 1 CONDITIONS GENERALES POUR ETRE APPRENTI p. 2 2 - ENREGISTREMENT DU CONTRAT p. 2 3 DEFINITION DU CONTRAT D APPRENTISSAGE p. 5 4 - EXECUTION

Plus en détail

Dares Analyses. Les bas salaires en France entre 1995 et 2011

Dares Analyses. Les bas salaires en France entre 1995 et 2011 Dares Analyses OCTObre 2012 N 068 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Les bas salaires en France entre 1995 et 2011 En 2011, sur 22,3 millions de

Plus en détail

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité

ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité Observatoire des Métiers de la Prévention et de la Sécurité ENQUÊTE DE BRANCHE Prévention - Sécurité Données 2013 Version définitive Institut I+C 11 rue Christophe Colomb - 75008 Paris Tél.: 33 (0)1 47

Plus en détail

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale

Le salaire des internes en DES de Médecine Générale Le salaire des internes en DES de Médecine Générale *************** «Le salaire est la contrepartie du travail fourni» Guide pratique du droit au travail, La Documentation Française. **************** (I)

Plus en détail

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE COMMUNICATION PREPAREE PAR M. BRUNO ROBINE AU NOM DE LA COMMISSION DE L EMPLOI ET DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 4 MAI 2004 LA SITUATION DE L EMPLOI ET DE LA CONJONCTURE ECONOMIQUE EN REGION D ILE-DE-FRANCE

Plus en détail

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE»

Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE MISSION FORMATION «POLE ALTERNANCE» GUIDE DES STAGIAIRES DE LA FORMATION CONTINUE Le contrat de professionnalisation à l Université Paul Sabatier MISSION FORMATION CONTINUE ET APPRENTISSAGE «POLE ALTERNANCE» LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION

Plus en détail