Accord sur l électricité Suisse-UE : le temps presse, pourtant les négociations s enlisent

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Accord sur l électricité Suisse-UE : le temps presse, pourtant les négociations s enlisent"

Transcription

1 Case postale Sion Tél Bulletin septembre 2013 version longue Accord sur l électricité Suisse-UE : le temps presse, pourtant les négociations s enlisent L accord sur l électricité entre la Suisse et l Union européenne (UE) est extrêmement important pour notre pays, pour de multiples raisons. Or, nous en sommes à la septième année de négociation sans avoir encore abouti. L UE souhaite avoir parachevé son marché intérieur de l énergie à la fin Si la Suisse veut en faire partie, le temps presse. Outre quelques points de contenu, ce sont surtout les grandes questions institutionnelles qui retardent la conclusion de l accord. Depuis cette année, il semblerait que l on aborde enfin ces questions. Mais la résistance est déjà de mise. Le risque est de voir l accord sur l électricité encore repoussé, avec des conséquences négatives pour la Suisse. Déjà sept années de négociation 2 Pourquoi cet accord sur l électricité est-il important pour la Suisse? 3 Pourquoi un accord sur l électricité est-il important pour l UE? 5 De grands changements sur le marché suisse 6 Les obstacles à l accord sur l électricité (1) questions de contenu encore en suspens 7 Les obstacles à l accord sur l électricité (2) Les questions institutionnelles, une épée de Damoclès 9 Bilan 11

2 Déjà sept années de négociation Le déclencheur des négociations sur un accord sur l électricité avec l Union européenne (UE) fut la panne italienne de C est à la suite de cette panne du 28 septembre 2003, qui avait paralysé une grande partie de l Italie, que l UE avait abordé la Suisse avec le projet de mettre en place une meilleure coopération entre les marchés afin d empêcher qu un tel incident ne puisse se reproduire. On pensait que les négociations étaient nécessaires aussi au vu de la libéralisation du marché européen de l électricité et représenteraient un plus pour les deux parties. Des entretiens exploratoires furent menés en et ce n est qu en 2006 que les mandats de négociation furent octroyés par les deux parties. S ensuivirent dans la période entre 2007 et 2009 trois rondes de négociation au niveau du Conseil fédéral ainsi que plusieurs rencontres de groupes de travail. Les années 2010 et 2011 furent plutôt marquées par des débats techniques. En outre, à l automne 2010, en raison de développements du droit européen, le Conseil fédéral étendit le mandat de négociation de la Suisse, afin de poursuivre les négociations sur la base du troisième volet de mesures sur le marché intérieur de l énergie 1 et de prendre en compte la directive européenne sur l électricité d origine renouvelable (directive RES), pour pouvoir conclure enfin cet accord sur l électricité. A long terme, celui-ci devait être complété par l intégration d autres thèmes (efficacité énergétique, infrastructures énergétiques, mécanismes de crise dans le domaine du gaz). L accord sur l électricité représente par conséquent le premier chapitre d un accord sur l énergie. Ainsi, cela fait déjà sept (!) années que la Suisse négocie un nouvel accord sur l électricité avec l UE, afin de se voir octroyer l accès au marché intérieur européen de l électricité. Au début de l année 2011 comme en 2012, la Conseillère fédérale Doris Leuthard et le Commissaire européen à l énergie Günther Oettinger avaient annoncé la conclusion de l accord sur l électricité pour la fin de l année en cours. Les deux fois, l objectif ne fut pas atteint. En avril 2013, Mme Leuthard a indiqué qu un projet de contrat écrit devait être élaboré jusqu en juillet de cette année, sur la base duquel seraient ensuite débattues les questions en suspens au cours du second semestre. Une autre rencontre avec M. Oettinger avait également été annoncée pour le mois de juillet D après ce que l on sait, cette rencontre aura lieu en septembre 2013 et devrait être suivie d une quatrième grande ronde de négociation afin que l accord puisse être conclu d ici fin Le troisième volet de mesures sur le marché intérieur de l énergie prévoit les mesures suivantes : 1) la séparation des réseaux (c est-à-dire la séparation entre l exploitation du réseau pour l électricité et le gaz et les activités de production et de livraison de l énergie) ; 2) la protection du consommateur (notamment vis-à-vis de l obligation des Etats membres en ce qui concerne les mesures pour les consommateurs vulnérables, pour l imposition de méthodes de facturation transparentes et pour la mise à disposition d informations relatives aux contrats pour les consommateurs ainsi que pour la création d un guichet central et d un office de conciliation) ; et 3) le renforcement de l indépendance et l harmonisation des compétences des autorités de régulation nationales. 2

3 Pourquoi cet accord sur l électricité est-il important pour la Suisse? Le marché de l électricité de l UE évolue à grande vitesse. Bien que n étant pas membre de l UE, notre pays se situe en plein cœur de l Europe et ne peut donc pas vivre en totale autarcie. Cela s applique d autant plus au secteur de l électricité, dans lequel la Suisse possédait jusqu à présent une position clé qu elle pourrait toutefois également perdre très rapidement. Si les avantages d un accord sur l électricité avec l UE sont nombreux, les inconvénients sont eux aussi multiples et sérieux. > Le commerce de l électricité est très important pour la Suisse depuis des décennies. Cela se traduit dans les chiffres statistiques de la dernière décennie comme dans ceux de l année passée. Tandis que l année dernière, nous consommions 59 TWh d électricité, nous en avons importé dans la même période 86,8 TWh et en avons exporté 89 TWh. Ce solde de commerce extérieur positif de la Suisse s est monté en 2012 à 771 millions de francs, millions de francs. Les activités commerciales suisses n ont cessé de croître ce qui souligne l importance du commerce de l électricité pour la Suisse. En raison de ces gros volumes commerciaux, de bonnes conditions cadres pour notre pays sont impératives. La Suisse souhaite continuer, à l avenir, à pouvoir tirer profit du négoce et de la vente de son électricité. Sans accord notre pays pourrait subir des répercussions négatives, p. ex. sous forme de taxes sur le commerce transfrontalier du courant. D un point de vue économique, un tel accord est donc très important. En outre, la décision de principe du Conseil fédéral du 25 mai 2011 de sortir du nucléaire nécessite une nouvelle orientation de notre approvisionnement. Cette décision de principe entraînera indubitablement une densification des échanges d électricité avec l étranger, car cette sortie du nucléaire ne saura se faire sans importations. La sécurisation des importations futures doit donc être considérée comme un objectif majeur. > De même, le transport de l électricité par notre pays n est pas de moindre importance pour l économie nationale. Environ 10 à 20 pour cent (selon la source) de la totalité de l électricité européenne transite par la Suisse. Notre pays occupe ainsi traditionnellement une position de «plaque tournante de l électricité». Si la Suisse veut consolider cette position à l avenir, l accord sur l électricité est primordial car c est sur cette base uniquement que nous pourrons garantir le maintien de nos prestations de transport et être correctement rétribués pour celles-ci. > Au cours de ces dernières années, d importants investissements ont été réalisés dans l énergie hydraulique (notamment dans les centrales de pompage-accumulation). Si jusqu à récemment, ces installations étaient principalement utilisées pour mettre à disposition de l énergie de pointe (majoritairement autour de midi), elles jouent aujourd hui un rôle crucial dans le stockage des nouvelles énergies renouvelables qui arrivent d Europe de façon stochastique et en grande quantité. Ce changement de situation est notamment imputable au tournant amorcé dans la politique énergétique de l Allemagne, où depuis la catastrophe du réacteur de Fukushima, des milliards d euros de subventions ont été injectés dans l énergie solaire et éolienne. Avec ces nouveaux investissements dans l énergie hydraulique et dans les installations déjà existantes, la Suisse peut prendre une fonction importante de «batterie» de l Europe, en stockant l énergie «excédentaire» issue de la production renouvelable et en la réinjectant dans le réseau ultérieurement en fonction du besoin. Sans accord, l industrie hydraulique suisse risque ne plus être utilisée comme «batterie», ou seulement de façon limitée. 3

4 > Les décisions futures concernant le développement des réseaux de transport et la configuration des régulations du marché sont prises dans les instances européennes que sont ENTSO-E (instance de l UE des gestionnaires de réseau européens / en Suisse : Swissgrid) et ACER (instance de l UE des régulateurs nationaux de l énergie / en Suisse : commission de l électricité ElCom). Dans le cas de l aboutissement de l accord sur l électricité, la Suisse pourrait elle aussi siéger dans ces instances et ainsi participer à l élaboration et à l approbation des développements du marché intérieur européen de l électricité. > Un aspect très important pour les investisseurs locaux est l accès au marché européen de l électricité ou l accès libre mutuel au marché. Les entreprises suisses ont ainsi les mêmes chances sur le marché que leurs concurrents de l UE, peuvent consolider leur position dans l espace européen et ont accès à de nouveaux clients. Si l accord échoue, la Suisse risque d être traitée par l UE comme un Etat tiers sans accès au marché. Sans un accord, pour garantir la sécurité d approvisionnement, plusieurs centrales énergétiques supplémentaires seraient requises, le prix des importations d électricité pourrait fortement augmenter et les exportations seraient plus difficiles. Tout cela aurait des conséquences négatives sur nos prix de l électricité ainsi que sur notre sécurité d approvisionnement, c est pourquoi cet accord sur l électricité avec l UE semble essentiel. Un tel accord permettra à la Suisse d échanger librement de l électricité avec l étranger. Une intégration dans le réseau d approvisionnement d électricité européen permettra de garantir un approvisionnement fiable de la Suisse en électricité et un niveau de prix stable sans inconvénients de concurrence, et d assurer les débouchés pour nos capacités de stockage flexibles. > Pour relever les défis de l avenir, les investissements dans l infrastructure (réseaux et production) sont primordiaux. En cas d échec de l accord, des investissements importants pourraient être abandonnés pour des raisons d insécurité juridique. 4

5 Pourquoi un accord sur l électricité est-il important pour l UE? L UE souhaite d ici 2014 harmoniser toutes les principales règles relatives au marché de l électricité. Le principal objectif est de garantir la sécurité d approvisionnement et de proposer une énergie «abordable». Etant donné qu aux Etats-Unis, les prix de l énergie baissent massivement grâce au boom du gaz de schiste, l UE craint de se laisser distancer dans la concurrence internationale en raison de prix de l énergie croissants. La création d un marché intérieur libéralisé de l énergie doit permettre de conserver des prix «abordables» et concurrentiels pour les consommateurs et les entreprises. Pour atteindre cet objectif, l énergie doit pourvoir transiter et être commercialisée sans problème entre tous les Etats de l UE. Située en plein cœur de l Europe, ce n est qu avec la participation de la Suisse que l UE pourra créer un marché intérieur de l énergie réellement complet et régulé de façon uniforme. L accord sur l électricité prévu doit permettre d harmoniser les marchés de l électricité en Suisse et dans l UE et d accroître la sécurité d approvisionnement des deux parties. Cela requiert une harmonisation des standards de sécurité et d exploitation, afin d éviter autant que possible les surcharges dans le réseau et ainsi les incidents tels que la panne italienne mentionnée ci-avant. D autre part, une quantité suffisante d électricité doit toujours être disponible pour pouvoir couvrir la demande et garantir la stabilité des réseaux. Sur ce point, la Suisse présente également un intérêt pour l UE en raison des capacités de stockage de ses centrales hydrauliques et des voies de transport plus courtes qui traversent le pays. Les centrales de pompage-accumulation suisses sont très précieuses pour l UE. Avec ses capacités d accumulation et de production de courant flexibles et extrêmement peu polluantes, la Suisse peut rapidement mettre à disposition de l énergie de pointe (énergie d ajustement) et soutenir l UE dans ses objectifs majeurs et prioritaires (sécurité d approvisionnement, concurrence et durabilité). Ainsi, pour l UE également, un tel accord ne présenterait que des avantages. Toutefois, pour la Suisse les inconvénients liés à une absence d accord seraient très négatifs, voire catastrophiques, alors que pour l UE une absence d accord présenterait bien sûr quelques inconvénients, mais somme toute assez mineures à l échelle du continent. 5

6 De grands changements sur le marché suisse Le marché suisse de l électricité connaît en ce moment des bouleversements importants. La législation suisse s efforce par des mesures d ajustement de s adapter aux changements qui se profilent sans entraver une future intégration. Afin de comprendre les moteurs des changements en Suisse, il est intéressant de considérer tout d abord brièvement la situation du marché de l électricité dans l UE. L ouverture du marché UE : pas si simple Depuis le milieu de l année 2007 déjà, l UE a ouvert ses marchés nationaux, jusqu aux ménages privés. Les principales étapes du processus de libéralisation européen ont été le droit de passage, la régulation de l accès au réseau, la séparation des gestionnaires du réseau et des producteurs d électricité ainsi que le libre choix du fournisseur pour les consommateurs. Ce processus de libéralisation doit s achever avec le grand projet de création d un marché unique de l électricité en Europe, qui comprendra d ici 2014 environ 500 millions de consommateurs. L UE souhaite se tenir à cet objectif, bien que le projet, selon une estimation de la Commission européenne d octobre 2012, ne tienne pas parfaitement son cap. En effet, les directives de l UE ne sont parfois pas transcrites en directives nationales, ou seulement de façon très hésitante. Pour y remédier, la Commission de l UE souhaite désormais mettre en place des procédures d infraction. Concrètement, il reste toujours de nombreux consommateurs qui ne sont pas suffisamment informés ou ne sont pas en mesure d utiliser les possibilités d un marché libre. L application du «troisième volet de mesures sur le marché intérieur de l énergie», qui définit la structure du marché intérieur de l énergie, connaît des retards considérables en raison des initiatives nationales individuelles. En Suisse : Séparation fourniture et réseau Dans le cadre des mesures d adaptation suisses mentionnées, on peut citer l entrée en vigueur en avril 2008 de la Loi sur l approvisionnement en électricité (LApEI), qui a marqué le début de la mise en œuvre échelonnée de la libéralisation du marché suisse de l électricité. Cette loi ne concerne que la fourniture d électricité, pas le réseau. Toutefois, pour attribuer à tous les participants du marché un accès à cet unique réseau électrique, chaque consommateur final et producteur d électricité a droit à un accès au réseau sans discrimination et a également le droit d injecter de l électricité dans le réseau. Cette séparation a eu pour résultat la fondation de la société nationale d exploitation du réseau Swissgrid. Compétente pour le réseau suisse à haute tension elle garantit à tous les participants du marché un accès non discriminatoire. Swissgrid a également permis de satisfaire à une exigence centrale de l UE, l existence d une société nationale d exploitation du réseau de ce type. Au final, cette libéralisation du marché de l électricité, en pleine éclosion, peut être considérée comme le plus grand changement survenu en Suisse sur le marché de l électricité depuis ses débuts. Ouverture progressive La libéralisation du marché de l électricité est également une condition de base à la conclusion d un accord sur l électricité avec l UE. C est pourquoi le 1 er janvier 2009, une première étape vers la libéralisation a été franchie : les gros clients ayant une consommation annuelle supérieure à KWh/an peuvent depuis cette date choisir librement leur fournisseur. Cette nouvelle règlementation concerne 53 pour cent du marché suisse. Cinq ans plus tard (2014), dans le cadre d une deuxième étape vers la libéralisation, le libre choix du fournisseur devrait être élargi à tous les clients, c est-à-dire désormais également aux petites entreprises et aux ménages privés. Mais la libéralisation totale pourrait n intervenir qu à partir du 1 er janvier L ouverture totale du marché de l électricité est en effet très contestée en Suisse. Les syndicats et partis de gauche ont déjà annoncé leur intention de lancer 6

7 un référendum. C est pourquoi la possibilité, en variante, d une libéralisation en trois étapes plutôt qu en deux est envisagée. Du point de vue de la politique intérieure, cela pourrait représenter une voie intelligente et pragmatique, mais ce nouveau retard ne serait sûrement as du goût de l UE, d autant plus que l ouverture totale du marché est considérée à Bruxelles comme une condition sine qua non pour la conclusion d un accord sur l électricité. La porte-parole du Commissaire de l UE l a réaffirmé en des termes parfaitement clairs : «Nous avons besoin d une ouverture totale du marché suisse de l électricité afin de pouvoir conclure un accord sur l électricité. Il s agit d une condition de base. Nous l avons toujours affirmé, et notre position à ce sujet n a pas changé.» Les obstacles à l accord sur l électricité (1) questions de contenu encore en suspens En ce qui concerne les questions encore en suspens dans l accord sur l électricité, la Conseillère fédérale Doris Leuthard, à la suite de sa rencontre avec le Commissaire européen M. Oettinger en avril 2013, cite les prescriptions de l UE sur l électricité d origine renouvelable, les contrats de fourniture à long terme, les prescriptions de transparence de l UE dans le commerce de gros de l énergie et les aides d Etat. La libéralisation totale en Suisse reste également encore un sujet ouvert, car le programme de mise en œuvre n est pas encore clair. > Directive sur l électricité d origine renouvelable (directive RES) : l UE exige de la Suisse, pour la conclusion d un accord sur l électricité, non seulement une ouverture totale du marché suisse de l électricité mais également la reprise de la Directive pour la promotion des énergies renouvelables (directive RES). Si la Suisse accepte ces conditions, cela lui permettrait de se rallier au réseau et de se positionner à l échelle de l Europe entière, et de gagner ainsi de nouveaux domaines d activité. La directive impliquerait également la reconnaissance mutuelle des garanties d origine pour l électricité issue d énergies renouvelables. Néanmoins, avant que la valeur cible maximale, ses conséquences pour la Suisse ainsi que la répartition sur les différents secteurs ne soit définitivement déterminés, la retenue reste de mise sur le sujet, du point de vue suisse. L idéal serait que l UE accepte de faire une concession en fixant pour la Suisse une valeur cible de la part d énergies renouvelables sur la consommation d énergie totale d ici 2020 plus basse que celle de l UE. > Contrats à long terme : l accord doit également trouver une solution en ce qui concerne les contrats de fourniture d électricité à long terme qui existent entre les producteurs d électricité français et les entreprises suisses. Pour l approvisionnement en électricité de la Suisse, ces contrats d approvisionnement à long terme avec des centrales nucléaires françaises étaient essentiels. Les contrats à long terme doivent désormais être transposés dans la nouvelle règlementation de l UE, que ce soit au moyen de droits de transport financiers, de droits de transport physiques ou d une forme mixte (modèle hybride). Pour répondre à cette problématique, une solution semble aujourd hui se dessiner, comme l expliquait en avril 2013 la Conseillère fédérale Doris Leuthard, sans toutefois donner plus de détails. > Régulation des marchés du commerce de gros de l énergie (règlement REMIT) : l UE a promulgué fin 2011 le règlement sur la transparence et l intégrité des marchés européens du commerce de gros pour l électricité et le gaz. 7

8 Ce règlement interdit le délit d initié et la manipulation du marché et vise à garantir la transparence dans les transactions. C est pourquoi les fournisseurs d électricité ayant des activités commerciales doivent transmettre leurs données aux autorités européennes. A ce sujet, le Conseil fédéral a mandaté en juin 2013 le DETEC pour étudier d ici fin février 2014 la manière dont les règles de l UE doivent être reprises dans la législation suisse. > Un autre point non encore élucidé concerne la possibilité de règlementations exceptionnelles en ce qui concerne la concurrence dans la production d électricité. La Suisse ne veut pas que cela signifie une obligation de mise en concurrence pour les concessions de droit d eau. Une solution possible serait une règlementation exceptionnelle pour empêcher l accès d entreprises étrangères à l utilisation de la force hydraulique en Suisse. > Aides d Etat : Dans le contexte d une libre concurrence dans le marché intérieur, l UE interdit à ses membres de verser de telles aides d Etat, car celles-ci sont susceptibles de fausser la concurrence. Dans ce contexte, notre concurrence fiscale pose problème à l UE, qui y voit des aides d Etat. Pour l instant, rien de permet de dire comment cette problématique vis-à-vis de l UE peut être résolue. La Conférence des gouvernements cantonaux a proposé en septembre 2012 «d étudier cette question en profondeur une fois que l on aura déterminé quelle solution institutionnelle doit être appliquée pour la configuration des relations futures entre la Suisse et l UE». > Une autre différence existante concerne la protection du client ; dans l UE, celle-ci est définie de façon bien plus détaillée que jusqu à présent en Suisse. En principe, on peut cependant présupposer que pour toutes les questions encore suspens des solutions existent ; la thématique des aides d Etat ainsi que la problématique des questions institutionnelles représentent les plus grands défis. > Libéralisation totale du marché : la libéralisation du marché ne représente pas un gros obstacle. Même si la Suisse ouvrira complètement son marché au plus tôt en 2015, ce retard ne devrait pas poser de problème. L important est que l EU puisse reconnaître les progrès dans ce processus en direction d une libéralisation totale du marché suisse de l électricité. Si l ouverture totale du marché, par contre, devait échouer, la réaction de l UE est difficile à anticiper. 8

9 Les obstacles à l accord sur l électricité (2) Les questions institutionnelles, une épée de Damoclès L accord sur l électricité a longtemps été perçu comme l un des nombreux accords de secteur conclus entre la Suisse et l UE. Le secteur de l électricité a toujours plaidé une négociation indépendante des autres dossiers, afin que les intérêts des autres dossiers ne se règlent pas au détriment de l accord sur l électricité. Aujourd hui l UE ne souhaite plus conclure d accords sectoriels et insiste sur une résolution préalable des fameuses questions institutionnelles. Tandis que pour l UE, la voie bilatérale ne peut pas être davantage aménagée, la Suisse souhaiterait vivement poursuivre de cette manière. Mais selon les objectifs de l UE, les Etats tiers ne doivent pas être privilégiés par rapport aux membres de l UE. En d autres termes, l UE considère la résolution des questions institutionnelles comme une condition à la signature d un accord sur l électricité. Ces questions concernent fondamentalement la définition de la coopération future au sein des différents contrats. Concrètement, il convient de définir quelle institution dispose de l autorité à quel moment, et quelles sont les procédures qui doivent être appliquées. Invoquant l argument d une incertitude juridique persistante, l UE souhaiterait clarifier les quatre points suivants : a) Adaptation du droit : les procédures de reprise du nouveau droit doivent être définies de manière standard. L UE souhaiterait que la Suisse autorise une adaptation dynamique du droit de l UE (Acquis Communautaire). b) Surveillance : l UE exige une autorité indépendante qui surveillerait l application conforme de l accord. c) Interprétation : l UE exige une interprétation unique de l Acquis Communautaire en Suisse, analogue à l interprétation dans l UE. d) Processus d arbitrage : en cas de litige entre l UE et la Suisse, celui-ci doit pouvoir être résolu selon une procédure définie et par l instance convenue. Ce dernier aspect est particulièrement important, notamment en ce qui concerne la question de l instance juridique compétente à qui revient la décision en cas de litige. L UE souhaite que ce rôle incombe à la Cour européenne de justice, tandis que cette variante ne semblait pas envisageable pour la Suisse ces dernières années. Celle-ci proposait plutôt l EFTA ou une instance nationale indépendante. Dans ce contexte, le Conseiller fédéral Didier Burkhalter s était fixé pour objectif début 2012 d élaborer l accord sur l électricité comme projet pilote pour la résolution des questions institutionnelles. Celui-ci devait faire office de test. Si cela se révélait efficace, le cadre institutionnel de base pourrait alors être appliqué aux autres dossiers et contrats. L idée a fait long feu etle Conseil fédéral a transmis à l UE en juin 2012 de nouvelles propositions de résolution des questions institutionnelles. Dans les entretiens qui suivirent avec la Commission européenne, différentes options ont été débattues. En juin 2013, le Conseil fédéral a mandaté le DFAE d établir d ici août 2013 un projet pour un mandat de négociation. Afin que les négociations puissent effectivement débuter, un mandat comparable de l UE est également nécessaire, ce qui pourrait demander un peu de temps. L accord institutionnel prévu, s il est conclu, sera valable horizontalement, c est-à-dire pour tous les accords d accès au marché existants et futurs. L option aujourd hui sélectionnée se base sur l idée que les questions d interprétation du droit européen sont soumises à la cour européenne de justice. Des commissions mixtes doivent ensuite trouver une solution sur la base de cette 9

10 interprétation. Cette solution renvoie à différentes questions nouvelles, p. ex. ce qui se passerait si les commissions mixtes ne parvenaient à aucun accord. Dans tous les cas, une reprise automatique du droit européen par le Conseil fédéral reste exclue. Celui-ci souhaite plutôt aborder les questions institutionnelles avec une stratégie à moyen terme et en plusieurs étapes. Dans une première étape, il faudrait aborder les questions institutionnelles et rassembler les décisions s y rapportant. Dans une deuxième étape, ces décisions devraient être testées à l aide de cas concrets comme l accord sur l électricité. Le débat autour des questions institutionnelles est donc en plein mouvement. Pour finir, le parlement et la population devront également se prononcer sur les questions institutionnelles vis-à-vis de l UE. Et dans ce domaine, on s attend déjà à coup sûr à des débats houleux et interminables sur la reprise automatique du droit européen. Ainsi, l UDC a déjà annoncé qu elle se mobiliserait contre une éventuelle régulation avec des «juges étrangers». En outre, le système constitutionnel suisse (y c. le droit au référendum) ne peut pas être facilement contourné. Il est donc largement dans l intérêt de la Suisse de clarifier le plus rapidement possible ces aspects ouverts sur les questions institutionnelles. S il se posait en effet des problèmes de mise en application ou si l on prenait du retard dans l adaptation du droit européen, il est fort probable que la conséquence en serait un accès limité au marché européen de l électricité, une discrimination des acteurs suisses et un flou juridique. Dans toute cette affaire, il existe un conflit de base fondamental lourd de conséquences : d une part, le besoin de souveraineté nationale de la Suisse et d autre part, son besoin d accéder au marché intérieur européen. Pour l instant, on ne sait pas encore comment ces deux ambitions pourront être conciliées. Il semble seulement être dans la nature des choses qu il nous faille céder une partie de notre souveraineté pour pouvoir participer à une règlementation ou à une législation supérieure. Les années à venir nous diront à quel point notre souveraineté nous est chère, notamment en regard d éventuels dommages économiques. 10

11 Bilan La Suisse, tout comme l Union Européenne, a un intérêt majeur à conclure un accord commun sur l électricité. Les avantages sont évidents pour les deux parties. La Suisse obtiendrait un accès au marché européen de l électricité, ce qui ouvrirait de nouvelles perspectives intéressantes à la fois pour les fournisseurs d électricité et pour les consommateurs. L UE, pour sa part, pourrait intégrer le château d eau de l Europe dans son marché intérieur, ce qui constitue un avantage sérieux au regard des fortes variations de production des nouvelles énergies renouvelables. En ce qui concerne les inconvénients possibles dans le cas d un échec des négociations, la situation, à l inverse, s annonce très inégale. Pour l UE, une mise à l écart de la Suisse serait certes fâcheuse, car il faudrait renoncer à de précieuses capacités de stockage. Néanmoins, il serait nettement plus facile pour les Etats membres de se les procurer que d accepter des conditions spéciales pour un non-membre. La Confédération, pour sa part, serait toutefois confrontée à une situation entièrement nouvelle en cas d échec de l accord sur l électricité. Un approvisionnement en électricité qui ne dépendrait quasiment que de sa propre production serait inévitablement inflexible, incertain et plus coûteux que l intégration dans un système. En outre, sans accès au marché pour la Suisse, le commerce pourrait devenir compliqué et les importations éventuelles très chères. Au vu de ces risques économiques importants, la direction des négociations suisse se doit d estimer précisément combien de temps nous pouvons encore maintenir notre position de blocage dans les discussions autour des questions institutionnelles. Liens utiles sur le sujet :

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie «La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie Kurt Rohrbach, Président de l Association des entreprises électriques

Plus en détail

Questions fréquemment posées au sujet de la sortie du nucléaire en Allemagne

Questions fréquemment posées au sujet de la sortie du nucléaire en Allemagne Traduction Questions fréquemment posées au sujet de la sortie du nucléaire en Allemagne Pour quelles raisons décisives le gouvernement fédéral veut-il sortir complètement du nucléaire d ici à 2022? Décisif

Plus en détail

Position du secteur électrique français

Position du secteur électrique français 16 novembre 2010 ENERGIE 2020 Position du secteur électrique français L UFE, Union Française de l Electricité, est l association professionnelle du secteur de l électricité. Elle représente les employeurs

Plus en détail

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle Florence Chapuis et Nicolas Goldberg Souvent présenté comme un modèle, le programme allemand de développement des énergies renouvelables

Plus en détail

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS

ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude concernant l assurance-litige en matière de brevets, par CJA Consultants Ltd Janvier 2003 V4a.fin ASSURANCE-LITIGE EN MATIÈRE DE BREVETS Étude réalisée pour la Commission européenne concernant la

Plus en détail

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document

Plus en détail

Argumentaires Contre

Argumentaires Contre Parlamentsdienste Services du Parlement Servizi 13.095 del Parlamento Servetschs dal parlament Argumentaires Contre Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l énergie. Initiative populaire

Plus en détail

Sans données mesurées, rien n est possible!

Sans données mesurées, rien n est possible! Sans données mesurées, rien n est possible! Des exigences élevées sont posées aux gestionnaires de réseau de distribution en matière de gestion des données mesurées 2009 sera l année de la nouveauté pour

Plus en détail

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse 23 OCTOBRE 2012 FICHE THEMATIQUE : PENURIE D ELECTRICITE un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse Le Conseil fédéral et le Conseil national souhaitent sortir du nucléaire à

Plus en détail

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses

Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Tribune Paris, le 19 janvier 2015 Continent africain / Evaluation de préjudice Les économistes apportent des réponses à 360 degrés lors des procédures litigieuses Par Gildas de Muizon (Directeur associé)

Plus en détail

Evolution de la LAPEL et incidence pour les entreprises

Evolution de la LAPEL et incidence pour les entreprises Evolution de la LAPEL et incidence pour les entreprises Roger Nordmann Conseiller National, membre de la Commission de l environnement, de l aménagement du territoire et de l énergie du Conseil national

Plus en détail

Énergie et Mondialisation

Énergie et Mondialisation Énergie et Mondialisation Il est fréquent d affirmer que de nombreuses questions énergétiques ou environnementales ne peuvent être posées correctement qu au niveau mondial. Résolument ancré dans le réseau

Plus en détail

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données

Impartition réussie du soutien d entrepôts de données La force de l engagement MD POINT DE VUE Impartition réussie du soutien d entrepôts de données Adopter une approche globale pour la gestion des TI, accroître la valeur commerciale et réduire le coût des

Plus en détail

Transition énergétique : l expérience de l Allemagne

Transition énergétique : l expérience de l Allemagne Transition énergétique : l expérience de l Allemagne Une analyse de l APERe, rédigée par Jean Cech et Christophe Haveaux Version du 07/03/2013 1. L expérience de l Allemagne 1.1. Quelles leçons tirer de

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine 5 mars 2012 Au cours de la première semaine de la session, le Conseil national a renvoyé le projet du Conseil fédéral demandant la modification de

Plus en détail

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005. Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005. Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation 2005 Summary in French Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005 Résumé Le soutien accordé aux producteurs

Plus en détail

Tournant énergétique indispensable, défis immenses

Tournant énergétique indispensable, défis immenses Communiqué de presse Position des Académies suisses à l approvisionnement suisse en électricité Tournant énergétique indispensable, défis immenses Berne/Zurich, 9 août 2012. La transition vers des énergies

Plus en détail

Rapport de Stage Energie Service Deutschland

Rapport de Stage Energie Service Deutschland Rapport de Stage Energie Service Deutschland Année 2010-2012 Master Pro Economie et Gestion de l environnement Université Bordeaux 4 Thomas Mauss 1 Table des matières I. Energie Service Deutschland AG.

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE Nicolae Cochinescu Juge à la Cour constitutionnelle de la Roumanie CONSIDÉRATIONS SUR LA MISE EN ŒUVRE DES DÉCISIONS DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE 1. Conformément à l article 146 de la Constitution de la

Plus en détail

LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES

LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES LIBRE CIRCULATION DES MARCHANDISES La libre circulation des marchandises, la première des quatre libertés fondamentales du marché intérieur, est garantie par la suppression des droits de douane et des

Plus en détail

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix?

REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? REER, CELI ou prêt hypothécaire : comment faire le bon choix? Jamie Golombek L épargne est une pratique importante. Elle nous permet de mettre de côté une partie de nos revenus actuels afin d en profiter

Plus en détail

Document d information n o 1 sur les pensions

Document d information n o 1 sur les pensions Document d information n o 1 sur les pensions Importance des pensions Partie 1 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition, que

Plus en détail

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM

ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE EURO-MÉDITERRANÉENNE GROUPE DE TRAVAIL SUR LE FINANCEMENT DE L ASSEMBLÉE ET LA RÉVISION DU RÈGLEMENT DE L APEM DMED_PV(2010)1202_1 PROCÈS-VERBAL de la réunion du 2 décembre 2010

Plus en détail

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010)

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010) Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel (Université de Nancy 21 octobre 2010) Le Conseil constitutionnel a fêté, il y a deux ans, son cinquantième anniversaire. Cet événement

Plus en détail

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002

COMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002 Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité

Plus en détail

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque

Plus en détail

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39

NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 Comité préparatoire de la Conférence des Parties chargée d examiner le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en 2010 NPT/CONF.2010/PC.III/WP.39 15 mai 2009 Français Original : anglais Troisième

Plus en détail

Commission de Surveillance du Secteur Financier

Commission de Surveillance du Secteur Financier COMMUNIQUE DE PRESSE 13/20 PUBLICATION DU RAPPORT D ACTIVITES 2012 DE LA COMMISSION DE SURVEILLANCE DU SECTEUR FINANCIER (CSSF) Même si cela peut paraître surprenant par des temps aussi mouvementés, l

Plus en détail

Les obstacles : Solutions envisageables :

Les obstacles : Solutions envisageables : 1. Quels sont les obstacles auxquels les citoyens européens doivent faire face dans l exercice de leurs droits? Que pourrait-on faire pour alléger ces obstacles? Les obstacles : Tout d abord, il y a un

Plus en détail

Programme des Nations Unies pour l'environnement

Programme des Nations Unies pour l'environnement NATIONS UNIES EP Programme des Nations Unies pour l'environnement Distr. Restreinte UNEP/OzL.Pro/ExCom/40/5 19 juin 2003 FRANÇAIS ORIGINAL: ANGLAIS COMITÉ EXÉCUTIF DU FONDS MULTILATÉRAL AUX FINS D APPLICATION

Plus en détail

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle

1 A noter que le Règlement 864/2007 du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations non contractuelle Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) 7, rue Alcide de Gasperi Boite Postale 3024 L-1030 Luxembourg Numéro d'identification au registre des représentants d intérêts : 82936193787-44 Livre vert de

Plus en détail

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique 30 mars 2015 Numéro 3 Initiative sur les bourses d études L «Initiative sur les bourses d études», déposée

Plus en détail

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012

La transition énergétique L Energiewende allemande. 7 Conclusions clés. Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 7 Conclusions clés La transition énergétique L Energiewende allemande Par Craig Morris et Martin Pehnt Une initiative de la Fondation Heinrich Böll Publié le 28 novembre 2012 www. 7 Conclusions clés La

Plus en détail

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE

CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE CHARTE DES UNIVERSITÉS EUROPÉENNES POUR L APPRENTISSAGE TOUT AU LONG DE LA VIE European University Association Association Européenne de l'université Copyright 2008 par l Association Européenne de l Université

Plus en détail

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié

Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Exercice 2010 Seul le discours prononcé fait foi Assurer l avenir avec un parc de production diversifié Discours de M. Hermann Ineichen, chef du secteur d activité Energie Suisse, dans le cadre de la conférence

Plus en détail

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011

LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE. Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 LE MARCHE FRANCAIS ET EUROPEEN DE L ELECTRICITE Conférence Centrale Energie, 19 Janvier 2011 SOMMAIRE 01. Les enjeux du marché de électricité 02. L ouverture du marché de l électricité en Europe 03. Le

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

R È G L E M E N T I. Agence

R È G L E M E N T I. Agence R È G L E M E N T I Agence IKO Centre de renseignements sur le crédit à la consommation Badenerstrasse 701 Case postale 1108 8048 Zurich Tél. 043 311 77 31 Fax 043 311 77 33 E-mail: info@iko.ch www.iko-info.ch

Plus en détail

Acronymes. Introduction

Acronymes. Introduction Société civile et observation indépendante de la mise en application de la loi forestière et de la gouvernance (OI-FLEG) en République du Congo : progrès, leçons tirées et ouverture sur l avenir Juin 2009

Plus en détail

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Rapport du Secrétaire général Résumé Lors du Sommet mondial de septembre 2005, les dirigeants des pays

Plus en détail

Axpo réalise un résultat opérationnel solide dans un contexte difficile

Axpo réalise un résultat opérationnel solide dans un contexte difficile Communiqué de presse Baden, le 19 décembre 2014 Axpo réalise un résultat opérationnel solide dans un contexte difficile Le faible niveau des prix sur le marché de gros de l'électricité en Europe a continué

Plus en détail

Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles

Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles 08.520 Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles Rapport de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats du 4 mai 2010 Madame la Présidente,

Plus en détail

La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité. Marie Pierre ROUSSEAU

La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité. Marie Pierre ROUSSEAU La pertinence du choix français de la question préjudicielle de constitutionnalité Marie Pierre ROUSSEAU Avec l existence du seul contrôle a priori des lois l ordre juridique français n a jusqu à présent

Plus en détail

Guide du marquage de l électricité

Guide du marquage de l électricité Département fédéral de l environnement, des transports, de l énergie et de la communication DETEC Office fédéral de l énergie OFEN Division Economie Guide du marquage de l électricité Aide à l exécution,

Plus en détail

Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE)

Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE) Conditions pour la location de matériel de chantier (Les présentes conditions ont été élaborées par des délégations de VSBM et SBI/SSE) 1. Généralités Les conditions énoncées ci-après sont valables pour

Plus en détail

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse

L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse L action du gouvernement espagnol et de l Institut de la jeunesse concernant le Pacte européen pour la jeunesse Institut de la jeunesse Madrid Les débuts de toute chose sont toujours petits. Cicéron La

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa.

L interchange. Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. L interchange Ce que c est. Comment ça fonctionne. Et pourquoi c est fondamental pour le système des paiements Visa. Il n y a pas si longtemps, les consommateurs n avaient d autre choix que d utiliser

Plus en détail

Stratégie pour L approvisionnement

Stratégie pour L approvisionnement Stratégie pour L approvisionnement de la Suisse en électricité dans le contexte européen --------------------------------------------------- Urs Meister (Traduction : Jan Marejko) ---------------------------------------------------

Plus en détail

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable

devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable VERSION DÉFINITIVE Allocution prononcée par Anthony Ariganello, CGA Président-directeur général CGA-Canada devant le Conseil de surveillance de la normalisation comptable Toronto (Ontario) Le 20 octobre

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE TRANS/WP.5/2003/7/Add.4 8 juillet 2003 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE COMITÉ DES TRANSPORTS INTÉRIEURS Groupe

Plus en détail

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse

Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Universität Zürich Institut für Politikwissenschaft Forschungsbereich Policy-Analyse & Evaluation Evaluation du Réseau Santé Psychique Suisse Sur mandat de l Office fédéral de la santé publique Thomas

Plus en détail

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS,

CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, CHAPiTRE 2 LE SYSTÈME ÉLECTRIQUE FRANCAIS, ( Le système ÉLECTRIQUE français Le nouveau groupe de production qui serait implanté à Flamanville s inscrit dans l ensemble du système électrique français dont

Plus en détail

1 von 5 07.05.2013 11:59. Vie numérique Dimanche5 mai 2013

1 von 5 07.05.2013 11:59. Vie numérique Dimanche5 mai 2013 1 von 5 07.05.2013 11:59 Vie numérique Dimanche5 mai 2013 Par Propos recueillis par Mehdi Atmani «Je pars en guerre contre le Big Data» Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence,

Plus en détail

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur

F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S. sur F RSE Plan d action A04 Bruxelles, le 14.09.2006 MH/JC/LC A V I S sur L AVANT-PROJET DE PLAN D ACTION EN MATIERE DE RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISES EN BELGIQUE *** 2 Dans sa lettre du 10 juillet

Plus en détail

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge

L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge L énergie nucléaire au sein du mix énergétique belge 1. Sécurité d approvisionnement Le taux de dépendance énergétique de la Belgique est plus important que la moyenne européenne. Ainsi en 2011, le taux

Plus en détail

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Bilan électrique français ÉDITION 2014 Bilan électrique français ÉDITION 2014 Dossier de presse Sommaire 1. La baisse de la consommation 6 2. Le développement des ENR 8 3. Le recul de la production thermique fossile 9 4. La baisse des émissions

Plus en détail

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let.

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. d OB) Rapport explicatif Juillet 2008 Résumé La réglementation en vigueur

Plus en détail

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur,

Editorial. Chère lectrice, cher lecteur, Version de : juillet 2013 Le point sur... Informations fournies par le ministère fédéral des Finances Les mécanismes européens de stabilité Sur la voie de l Union de la stabilité 1 2 3 4 ème volet Editorial

Plus en détail

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements Société canadienne de la sclérose en plaques Juin 2009 Table des matières Contexte... 3 1.0 Mission de la Société canadienne de la sclérose en

Plus en détail

Analyse de la position allemande

Analyse de la position allemande Note du Réseau Action Climat - Mars 2013 Analyse de la position allemande Super crédits : le diable se cache dans les détails Contexte En juillet 2012, la Commission publie sa proposition de révision du

Plus en détail

Le fonctionnement du CHSCT

Le fonctionnement du CHSCT Le fonctionnement du CHSCT La personnalité civile du CHSCT La qualité à agir du CHSCT La capacité d ester en justice La prise en charge des frais de justice La capacité d acquérir et de contracter La responsabilité

Plus en détail

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation

TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation TAFTA: Une attaque camouflée sur la démocratie et les normes de règlementation La coopération réglementaire, une menace pour la capacité démocratique des pouvoirs publics à régule Il y a de bonnes raisons

Plus en détail

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE

LE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE 5 ème conférence européenne des entreprises publiques locales organisée par la Commission entreprises locales du CEEP Bruxelles - 29 octobre 2002 Comité économique et social européen ******** LE PARTENARIAT

Plus en détail

Les cantons, vu les art. 15, 16 et 34 de la loi fédérale sur les loteries et les paris professionnels du 8 juin 1923 1, arrêtent:

Les cantons, vu les art. 15, 16 et 34 de la loi fédérale sur les loteries et les paris professionnels du 8 juin 1923 1, arrêtent: Convention intercantonale sur la surveillance, l autorisation et la répartition du bénéfice de loteries et paris exploités sur le plan intercantonal ou sur l ensemble de la Suisse adoptée par la Conférence

Plus en détail

Débats et Prospectives

Débats et Prospectives Débats et Prospectives CONSOLIDATION DE LA TVA : UNE PREMIERE ETAPE VERS LE «GROUPE TVA» Très tôt dans le droit communautaire de la TVA est apparue la notion de «groupe», consistant à considérer comme

Plus en détail

Conditions générales de AgenceWeb SA. I. Dispositions générales

Conditions générales de AgenceWeb SA. I. Dispositions générales Conditions générales de AgenceWeb SA I. Dispositions générales Art. 1 Champ d application 1.1 Les présentes conditions générales s appliquent à l ensemble des prestations de services Internet de AgenceWeb

Plus en détail

Maintien des prix et l affaire Visa / Master Card

Maintien des prix et l affaire Visa / Master Card Maintien des prix et l affaire Visa / Master Card Denis Gascon Associé Norton Rose Fulbright Canada S.E.N.C.R.L., s.r.l. 15 novembre 2013 Centre d études en droit économique, Université Laval PLAN DE LA

Plus en détail

Contribution des industries chimiques

Contribution des industries chimiques Contribution des industries chimiques au débat national sur la transition énergétique Les entreprises de l industrie chimique sont des acteurs clés de la transition énergétique à double titre. D une part,

Plus en détail

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Mise à jour du Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Réseau de conciliation

Plus en détail

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export

Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Les réformes se poursuivent en faveur d une économie française plus compétitive et d un appui renforcé aux entreprises à l export Depuis 2012, un ensemble d actions est engagé au service du renforcement

Plus en détail

RAPPORT MUNICIPAL N 99 AU CONSEIL COMMUNAL

RAPPORT MUNICIPAL N 99 AU CONSEIL COMMUNAL RAPPORT MUNICIPAL N 99 AU CONSEIL COMMUNAL Réponse à la motion de M. le Conseiller communal Tefik Rashiti "Nyon zone hors AGCS" Délégué municipal : Monsieur Daniel Rossellat Nyon, le 4 mai 2009 Monsieur

Plus en détail

Proposition de directive relative au timeshare 1

Proposition de directive relative au timeshare 1 Proposition de directive relative au timeshare 1 - Avis de l ULC - Les sollicitations et engagements de timeshare concernant les consommateurs luxembourgeois s effectuent essentiellement à l étranger d

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité

Stratégie nationale en matière de cyber sécurité Stratégie nationale en matière de cyber sécurité 1 INTRODUCTION Le fonctionnement de notre société est aujourd hui étroitement lié aux infrastructures et systèmes de communication et de traitement de l

Plus en détail

Le rôle du courtier principal

Le rôle du courtier principal AIMA CANADA SÉRIE DE DOCUMENTS STRATÉGIQUES Le rôle du courtier principal Le courtier principal (ou courtier de premier ordre) offre aux gestionnaires de fonds de couverture des services de base qui donnent

Plus en détail

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure

Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Ce projet est cofinancé par l Union européenne 2 Europe Une saisie européenne des avoirs bancaires Éléments de procédure Prise de position

Plus en détail

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe

Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Compétences, qualifications et anticipation des changements dans le secteur de l électricité en Europe Un cadre d action commun des partenaires sociaux européens du secteur de l électricité I. Introduction

Plus en détail

Statuts de «pr suisse»

Statuts de «pr suisse» Statuts de «pr suisse» Art. 1 L'Association Sous le nom «Association Suisse de Relations Publiques», «Schweizerischer Public Relations Verband», «Associazione Svizzera di Relazioni Pubbliche», «Swiss Public

Plus en détail

Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières

Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières Michael Kunz Banques ou négoces virtuels en valeurs mobilières Création et exploitation du point de vue de la CFB [1] En Suisse, des dispositions légales spécifiques font jusqu à présent défaut pour réglementer

Plus en détail

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme

Commentaires. Michael Narayan. Les taux de change à terme Commentaires Michael Narayan L étude de Levin, Mc Manus et Watt est un intéressant exercice théorique qui vise à extraire l information contenue dans les prix des options sur contrats à terme sur le dollar

Plus en détail

Choc de simplification

Choc de simplification Choc de simplification Le choc de simplification souhaité par le Président de la République rejoint les besoins identifiés par le Syndicat des énergies renouvelables qui a défini six grands axes de modernisation

Plus en détail

Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études

Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études Version de consultation du 25 octobre 2007 Accord intercantonal sur l harmonisation des régimes de bourses d études du I. Dispositions générales A. Objectifs et principes Art. 1 But de l accord Le présent

Plus en détail

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées.

Nom. les. autres États. n de l aviation. Organisation. ATConf/6-WP/49 14/2/12. Point 2 : 2.2. Examen de. des accords bilatéraux. consultées. Nom Organisation n de l aviation civile internationale NOTE DE TRAVAIL ATConf/6-WP/49 14/2/12 SIXIÈME CONFÉRENCE MONDIALE DE TRANSPORT AÉRIEN Montréal, 18 22 mars 2013 Point 2 : 2.2 Examen de questions

Plus en détail

SECTION NATIONALE DU DROIT DES ASSURANCES DE L ASSOCIATION DU BARREAU CANADIEN

SECTION NATIONALE DU DROIT DES ASSURANCES DE L ASSOCIATION DU BARREAU CANADIEN Mémoire sur : Les relations entre assureurs et intermédiaires Document de consultation SECTION NATIONALE DU DROIT DES ASSURANCES DE L ASSOCIATION DU BARREAU CANADIEN Septembre 2005 TABLE DES MATIÈRES

Plus en détail

CE : comment obtenir vos budgets

CE : comment obtenir vos budgets Droit en du pratique CE Pour fonctionner ou proposer des ASC aux salariés, le CE a forcément besoin de moyens financiers! Or sa principale ressource en la matière, c est l employeur, puisque c est lui

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Consultation publique

Consultation publique Consultation publique Paris, le 15 juillet 2010 Consultation publique de la Commission de régulation de l énergie sur la structure des tarifs d utilisation des réseaux publics d électricité 1. Contexte

Plus en détail

ITIL V3. Transition des services : Principes et politiques

ITIL V3. Transition des services : Principes et politiques ITIL V3 Transition des services : Principes et politiques Création : janvier 2008 Mise à jour : août 2009 A propos A propos du document Ce document de référence sur le référentiel ITIL V3 a été réalisé

Plus en détail

Assemblée générale de l OMPI

Assemblée générale de l OMPI F WO/GA/40/10 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 21JUIN 2011 Assemblée générale de l OMPI Quarantième session (20 e session ordinaire) Genève, 26 septembre 5 octobre 2011 COOPÉRATION DANS LE CADRE DES DÉCLARATIONS

Plus en détail

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document:

DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT. accompagnant le document: COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 22.4.2015 SWD(2015) 88 final DOCUMENT DE TRAVAIL DES SERVICES DE LA COMMISSION RÉSUMÉ DE L'ANALYSE D'IMPACT accompagnant le document: Rapport de la Commission au Parlement

Plus en détail

Le ministre wallon de l Energie travaille sur la manière dont le vert doit trouver sa place en Wallonie. Entretien (Le Soir mis en ligne 5 mars 2015).

Le ministre wallon de l Energie travaille sur la manière dont le vert doit trouver sa place en Wallonie. Entretien (Le Soir mis en ligne 5 mars 2015). ! Le ministre wallon de l Energie travaille sur la manière dont le vert doit trouver sa place en Wallonie. Entretien (Le Soir mis en ligne 5 mars 2015). «L éolien offshore est un non-sens» Dans son tour

Plus en détail

DOCUMENT DE CONSULTATION

DOCUMENT DE CONSULTATION COMMISSION EUROPÉENNE Bruxelles, le 10.4.2015 C(2015) 2303 final DOCUMENT DE CONSULTATION Première phase de consultation des partenaires sociaux au titre de l article 154 du TFUE concernant une consolidation

Plus en détail