Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr"

Transcription

1 Creative commons : Paternité - Pas d Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France

2 Université Claude Bernard Lyon 1 Faculté de Médecine et de Maïeutique de Lyon Sud Site de Formation maïeutique de BOURG EN BRESSE Définition et intérêt de la mesure de la hauteur utérine pour les patientes obèses. Mémoire présenté et soutenu par Estelle en 2014 en vue de l obtention du diplôme d état de Sage-Femme

3

4 Remerciements

5 Je remercie, Madame Nathalie Quérol (directrice de l école de sage-femme) et Florence Chichoux (formatrice de l école de sage-femme), pour les orientations qu elles m ont apportées dans la réalisation de ce mémoire. Mes amies de promotion pour leur soutien tout au long de ce projet d étude. Ma famille et mes amis pour leur disponibilité et l écoute qu ils ont pu m apporter. Leurs encouragements m ont beaucoup aidé à finaliser ce projet.

6 PLAN ABREVIATIONS... 1 INTRODUCTION... 3 PREMIERE PARTIE: REVUE DE LA LITTERATURE... 6 I. 1 LA HAUTEUR UTERINE... 7 I. 1.1 Historique... 7 I. 1.2 Méthode la plus fiable pour mesurer la hauteur utérine... 7 I. 1.3 Normes... 9 I. 1.4 Variabilité inter et intra observateur I. 1.5 Courbes de référence dans la population générale, adaptation des courbes de référence en fonction de certains paramètres I. 1.6 Quels sont les autres paramètres qui font varier la mesure de la hauteur utérine? I. 2 OBESITE I Prévalence de l obésité sur les femmes en âge de procréer I. 2.2 Quelles sont les différentes catégories d obésité? DEUXIEME PARTIE: ETUDE DES DOSSIERS II. 1 BUT DE L ETUDE II. 1.1 Objectif : II. 1.2 Hypothèse II. 2 MATERIEL ET METHODE: II. 2.1 Type d étude : II. 2.2 Population étudiée et critères d exclusion : II. 3 DONNEES RECUEILLIES : II. 4 RESULTATS : II. 4.1 Données générales : arrondies au centième II. 4.2 Résultats affinés : TROISIEME PARTIE: DISCUSSIONS ET PROPOSITIONS III. 1 CRITIQUES DE L ETUDE III. 1.1 Biais et limites : II. 1.2 Comparaison des résultats à ceux de la littérature: III. 2 CONDUITES A TENIR POUR AMELIORER LE DEPISTAGE DES MACROSOMES LORSQU UNE HAUTEUR UTERINE EST EXCESSIVE CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE ANNEXES... 60

7 Abréviations 1

8 Abréviations AG : âge gestationnel AUDIPOG : Association des Utilisateurs de Dossiers Informatisés en Pédiatrie, Obstétrique et Gynécologie cm : centimètre CNGOF : Collège National des Gynécologues-Obstétriciens Français DS : dérivation standard g : gramme HAS : Haute autorité de santé HFME : Hôpital Femme Mère Enfant (Centre Hospitalier de niveau 3 situé à Bron) HU : hauteur utérine ILA : index de liquide amniotique IMC : indice de masse corporelle kg : kilogramme l : litre m : mètre ml : millilitre RCIU : retard de croissance in utéro SA : semaine d aménorrhée 2

9 Introduction 3

10 L étude Obépi de 2012 montre une augmentation de la prévalence de l obésité et du surpoids depuis ces quinze dernières années. Les praticiens sont de plus en plus amenés à accompagner des femmes enceintes obèses. [ 1] L obésité engendre une augmentation des complications maternelles et fœtales. [ 2][ 3][ 36] De plus, le suivi prénatal des patientes obèses est plus compliqué. Selon J. Stuart par exemple, la mesure de la hauteur utérine est moins pertinente chez les patientes obèses. [ 4] La prise en charge de ces patientes obèses présentant des risques de complications doit être adaptée. Dans le cas de patientes obèses, la norme actuelle de mesure de la hauteur utérine (HU) est-elle adaptée? La population obèse présente-t-elle les mêmes corrélations statistiques dans le dépistage des macrosomes par la mesure de la HU que la population générale? 4

11 Pour répondre à ces problématiques, il convient dans un premier temps d étudier la population générale : - de donner la définition de la mesure de la HU. - de décrire les courbes actuellement utilisées issues des études médicales. - de définir les différents facteurs théoriques faisant varier la mesure de la HU. - d établir la corrélation entre le dépistage des macrosomes et l obtention d une mesure excessive de la hauteur utérine. Ces éléments seront utilisés en 3 ème partie pour être comparés aux résultats obtenus dans notre étude pour la population d obèse. A partir de la littérature nous exposerons une synthèse des définitions établies pour l obésité. Puis nous évaluerons la prévalence de l obésité chez les femmes en âge de procréer. L étude des publications permettra de déterminer les différentes catégories d obèse parmi la population étudiée. Dans un deuxième temps, nous réaliserons une étude de dossiers dont l objectif est double. D une part, il s agira de déterminer une nouvelle courbe de mesure de la hauteur utérine adaptée aux différentes catégories d IMC. A partir de ces courbes, il faudra définir quelles sont les limites normales et excessives de la hauteur utérine en fonction de l âge gestationnel (AG). D autre part, nous nous attacherons à définir la sensibilité et la spécificité de la mesure de la hauteur utérine dans la prédiction des macrosomes à la consultation du 9 ème mois, selon les différentes catégories d IMC. Dans une troisième partie seront développés les biais et limites de cette étude. Les résultats obtenus seront comparés aux données retrouvées dans la littérature. Enfin des conduites à tenir seront proposées. 5

12 Première partie : Revue de la littérature 6

13 I. 1 La hauteur utérine. I. 1.1 Historique En 1970, J. Beazley s est intéressé à la méthode permettant de mesurer la hauteur utérine. Il a remarqué que la croissance de l utérus ne devait pas être mesurée à partir de l ombilic ou du xiphoïde. Il contredisait dès lors la littérature de l époque. Il a décrit l augmentation de taille de l utérus à partir de la symphyse pubienne pour chaque mois de grossesse. [ 5] Il est difficile de savoir à quelle époque exactement la hauteur utérine a été instaurée comme moyen de surveillance de la croissance fœtale et d appréciation de la quantité de liquide amniotique. Aujourd hui, la haute autorité de santé (HAS) a inclus la mesure de la hauteur utérine comme examen obligatoire dans le suivi prénatal des grossesses. Une mesure anormale doit conduire à un contrôle échographique du développement du fœtus et de la quantité de liquide. [ 6][ 7][ 30] [ 39] I. 1.2 Méthode la plus fiable pour mesurer la hauteur utérine Pour que la mesure de la hauteur utérine soit la plus fiable possible, A. Fournié a décrit une méthode de mesure de référence. La patiente doit être allongée avec la vessie vide et les bras le long du corps. La position allongée ou semi fléchie des membres inférieurs est sans incidence notable sur la mesure de la HU. Un centimètre ruban est appliqué sur le bord supérieur de la symphyse pubienne. Grâce à la main en amont, le ruban est guidé le long du grand axe de l utérus jusqu au niveau du fond. Deux méthodes sont décrites. Soit le ruban est laissé au contact de la peau et maintenu par le bord cubital de la main. Soit la main supérieure est placée verticalement au niveau du fond utérin, le ruban est tendu entre l index et le majeur. Cette dernière technique de mesure donne des résultats légèrement inférieurs. 7

14 Il est important de bien mesurer la HU dans l axe de l utérus qui est en général oblique en haut et à droite du fait de sa dextrorotation. [ 8] Figure 1 L'extrémité du ruban est maintenue au contact du fond utérin (d'après Fournié A. La mesure de la hauteur utérine dans les grossesses uniques et le dépistage des retards de croissance intra utérins. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 2007, n 36, p 626) Figure 2 Le ruban est maintenu entre index et majeur (d'après Fournié A. La mesure de la hauteur utérine dans les grossesses uniques et le dépistage des retards de croissance intra utérins. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, 2007, n 36, p 626) Jacques Lansac a décrit les principales erreurs de méthode de mesure de la HU qui engendrent un biais sur les résultats obtenus : - L extrémité du mètre n est pas contre la symphyse. - L opérateur mesure la HU au-delà du fond utérin. - La mesure de la HU est réalisée dans l axe ombilico-symphysaire au lieu de l axe utérin. [ 30] 8

15 I. 1.3 Normes Les mesures de hauteur utérine une fois obtenues ne peuvent pas être interprétées sans avoir défini au préalable des normes de hauteur utérine adaptées à l âge gestationnel. Selon A. Fournié, la HU s accroit d un centimètre (cm) par semaine jusqu à 32 semaines d aménorrhée (SA). Après 32 SA, la croissance n est plus que de 1 cm toutes les 2 semaines. Pour lui, entre 18 et 32 SA, la HU doit être égale ou supérieure au nombre de semaines d aménorrhée révolues moins 4, plus 1. [ 8] Pour B. Leroy, les valeurs moyennes en centimètres de la HU (cinquantième percentile de la population) sont : - à 32 SA : 28 cm - à 36 SA : cm - à 40 SA : cm. [ 32] Classiquement en obstétrique, la formule suivante est utilisée. Du 4 ème au 7 ème mois, pour obtenir la mesure de référence en fonction du terme, le nombre de mois est multiplié par 4. A partir du 8 ème mois et jusqu à terme, le nombre de mois est multiplié par 4, le résultat obtenu est retranché de 2 cm. [ 33] [ 39] Il n existe pas de norme pour les grossesses multiples. 9

16 I. 1.4 Variabilité inter et intra observateur Comme il a été décrit au préalable, l interprétation des mesures de hauteur utérine se réalise en fonction de normes établies. Ces normes tiennent compte de la variabilité inter et intra observateur. Si la technique de mesure est adéquate, la reproductibilité des résultats est satisfaisante. La différence moyenne observée entre deux opérateurs ou entre deux mesures effectuées par le même opérateur a été décrite comme inférieure à 2 cm. - Pour JP. Calvert= différence moyenne inter observateur de 1,72cm ; intra observateur de 1,24 cm. [ 9] - Pour SM. Bailey= différence moyenne inter observateur de 1,7 cm. [ 10] - Pour JM. Stuart= différence moyenne inter et intra observateur de 1,5 cm. [ 4] - Pour T. Steingrimsdottir= différence moyenne inter observateur de 1,39 cm [ 11] - Pour JM. Belizan= différence moyenne inter observateur de 0,53 cm. [ 12] La variabilité inter et intra observateur varie en fonction des opérateurs. A. Jelks a ainsi démontré que les biais de mesure de la HU augmentaient avec l IMC seulement si les praticiens avaient moins de deux ans d expérience, mais pas pour les autres praticiens. Il a aussi démontré que les praticiens étaient biaisés dans leur mesure de la HU lorsqu ils connaissaient l âge gestationnel de la grossesse ou lorsqu ils utilisaient un centimètre ruban gradué. [ 13] 10

17 I. 1.5 Courbes de référence dans la population générale, adaptation des courbes de référence en fonction de certains paramètres. a) Courbes de référence JP. Calvert, JM. Belizan et P. Quaranta ont construit des courbes de référence de mesure de la HU rapportée à l âge gestationnel. [ 9] [ 11] [ 14] [ANNEXES 1, 2 et 3] Les courbes sont superposables. Elles montrent que la HU correspond au nombre de semaines d aménorrhée entre 20 SA et 32 SA. Grâce à ces courbes une valeur de la HU en percentile peut être définie en tenant compte de l âge gestationnel considéré. Le suivi de la cinétique des mesures de la HU peut être réalisé. b) Cas particulier des patientes obèses. D autres auteurs, comme RW. Johnson, T. Steingrimsdottir ou K. Challis ont modifié ces courbes en fonction de l obésité. Pour eux, l obésité avec inclusion du panicule adipeux de la femme fausse la mesure de la HU. Pour RW. Johnson, 1 cm doit être ajouté aux valeurs de référence pour la mesure de la hauteur utérine des patientes obèses (>200 pounds soit >90,9 kg). [ 15] Pour T. Steingrimsdottir, il faut rajouter 2 cm aux courbes de référence pour les patientes pesant plus de 79 kg. [ 11] K. Challis a démontré qu il est nécessaire d ajouter 1 cm aux courbes des patientes dont l IMC est important (corrélé à la mesure de la circonférence du bras > 27 cm) par rapport aux patientes dont l IMC est normal. [ 16] c) Cas particulier de la parité. Concernant la parité, les investigateurs sont bien moins accordés sur le fait que la parité modifie les courbes de référence de la mesure de la HU. La multiparité par distension des grands droits augmenterait la mesure de la HU. Cette définition n a pas été retrouvée dans l étude de T. Steingrimsdottir. Il ne retrouve pas de modification des courbes de mesure de la HU selon la parité. [ 11] K. Challis n est pas du même avis, pour lui, il faut retrancher 0,5 à 1 cm aux courbes des multipares par rapport aux courbes de référence des nullipares. [ 16] 11

18 I. 1.6 Quels sont les autres paramètres qui font varier la mesure de la hauteur utérine? Lorsqu une HU est définie comme anormale pour l âge gestationnel, il est intéressant d établir la cause de cette anomalie. JM Thoulon a identifié les paramètres ci-dessous comme modifiant la mesure de la HU. [ 30] Tableau 1: Liste des différents paramètres modifiant la hauteur utérine (D après JM Thoulon. Obstétrique. Paris, Ellipses, 1995, 992p, p 628) HU : Anomalies par excès Erreur de terme Hydramnios Macrosomie Présentation mobile Utérus myomateux Obésité Masse pelvienne (ovarienne) Grossesse multiple HU : Anomalies par défaut Erreur de terme Oligoamnios Hypotrophie fœtale Présentation transverse a) Présentation transverse Selon D. Riethmuller, pour les présentations transverses, le fond utérin est plus bas que ne le voudrait l'âge théorique de la grossesse. L'utérus est décrit comme un utérus carré. Sa limite supérieure est proche de l'ombilic, il est plus large que normalement. [ 17] 12

19 b) L influence de la quantité de liquide Selon X. Codaccioni, deux techniques de mesure de la quantité de liquide amniotique sont retenues. La méthode de Chamberlain est décrite comme la mesure en cm de la plus grande citerne de liquide. Les résultats sont classés en quatre catégories : o o o o Oligoamnios lorsque la mesure est inférieure à 1 cm Volume marginal lorsque la mesure est comprise entre 1 et 2 cm; Volume normal lorsque la mesure est comprise entre 2 et 8 cm; Hydramnios lorsque la mesure est supérieure à 8 cm L index de Phelan est réalisé différemment. Cette technique semble plus précise que la méthode de Chamberlain. La procédure est la suivante : il s agit de diviser l utérus en quatre quadrants en traçant deux droites perpendiculaires verticales et horizontales se croisant au niveau de l'ombilic. La plus grande citerne de chaque quadrant est mesurée en cm, ces quatre mesures sont additionnées. Le résultat obtenu est appelé index de liquide amniotique (ILA). Cinq groupes sont individualisés : - de 0 à 5 cm : oligoamnios ; - de 5,1 à 8 cm : marginal ; - de 8,1 à 18 cm : volume normal ; - index de Phélan compris entre 18,1 et 25 cm : excès ; - index de Phélan supérieur à 25 cm : hydramnios. L'oligoamnios est caractérisé par une quantité de liquide amniotique inférieure à 250 millilitres (ml). La HU est en règle générale très diminuée, inférieure à - 2 dérivations standards (DS) pour l'âge gestationnel. L hydramnios est défini par une quantité de liquide amniotique mesurée en quantité égale ou supérieure à 2 litres (l). Deux types d hydramnios sont définis : L hydramnios aigu survient de manière brutale au cours du 2 ème trimestre de grossesse. L hydramnios chronique apparaît plus tardivement après la 28 ème SA. [ 18] 13

20 X. Codaccioni a classé les différentes étiologies de l hydramnios selon leur prévalence. La majorité des étiologies retrouvées sont fœtales dans 40% des cas, ou maternofœtales dans 20% des cas. De manière moins fréquente, les causes annexielles induisent un hydramnios dans seulement 10% des cas. Enfin dans 30% des cas, l hydramnios est considéré comme idiopathique. Parmi les malformations fœtales, X Codaccioni décrit les malformations du système nerveux central, de l appareil digestif ainsi que d autres malformations moins fréquentes. - 50% des hydramnios avec atteinte fœtale sont engendrés par des malformations du système nerveux central : anencéphalies, spina bifida, hydrocéphalies. - Les anomalies de l'appareil digestif constituent 25 % des hydramnios d origine fœtal : fente palatine, atrésie de l'œsophage, sténose ou atrésie du duodénum, omphalocèle, hernie diaphragmatique. - Enfin 25% des hydramnios d origine fœtale sont dus à diverses malformations cardiaques, pulmonaires, chromosomiques (trisomie 13, 18 ou 21) ou musculaires. En effet, la transposition des gros vaisseaux, l anomalie des arcs aortiques ou certaines masses pulmonaires induisent une compression extrinsèque de l œsophage qui engendre un hydramnios. Concernant les causes materno-fœtales, elles réunissent 20% des diagnostics d hydramnios. Ils sont dus à un diabète mal équilibré, une allo-immunisation fœtomaternelle ou des infections maternelles très rarement en cause (cytomégalovirus, herpès, toxoplasmose, syphilis). [ 18], [ 35] 14

21 c) Hypotrophes et retard de croissance in utéro (RCIU) De nombreux auteurs définissent comme hypotrophes à la naissance les enfants dont le poids de naissance est inférieur au 10 ème percentile des courbes de référence. [ 4] [ 9] [ 11] [ 14] [ 19] Dans l ouvrage «pédiatrie en maternité», les seuils d hypotrophie sont définis en dessous du 10 ème percentile pour les hypotrophies modérées et au dessous du 3 ème percentile pour les hypotrophies sévères. [ 34] Les techniques de dépistage des hypotrophies par la hauteur utérine sont variées. Certains investigateurs se basent sur une seule valeur anormale de la hauteur utérine qui est en dessous du seuil du 10 ème percentile des courbes de référence à un certain âge gestationnel. [ 11] [ 9] Pour d autres, il est très important de considérer la cinétique d évolution de la hauteur utérine en tenant compte de l ascension ou de la chute progressive dans les percentiles. Certaines courbes de hauteur utérine sont considérées comme pathologiques alors que les valeurs mesurées restent dans la norme. S. Cnattingius par exemple établit trois types de mesures anormales de la hauteur utérine : - Décrochage de la courbe de référence : il n y a pas eu d augmentation de la hauteur utérine au cours des trois dernières mesures. - Rattrapage in utéro : Au moins une mesure de la hauteur utérine a été en dessous du seuil de normalité ; néanmoins, la dernière mesure apparaît normale. - Hypotrophie : La dernière mesure est en dessous du seuil de normalité de la mesure de la hauteur utérine. [ 4] [ 14] [ 17] [ 19] [ 20] Les auteurs ne sont pas tous d accord quant au bénéfice de l étude de la cinétique des mesures de la hauteur utérine dans le dépistage des RCIU par rapport à l étude des mesures des hauteurs utérines isolées. [ 9] 15

22 d) Macrosomie Il existe de nombreuses définitions de la macrosomie établies dans la littérature. Dans l ouvrage «Mécanique et Techniques Obstétricales», elle se définit par un poids de naissance supérieur au 95ème percentile des courbes de référence pour l âge gestationnel. Pour des enfants nés de mères non diabétiques un macrosome est caractérisé par un poids de naissance supérieur à 4500 gramme (g) à terme. Les nouveau-nés de mères diabétiques sont considérés comme macrosomes avec un poids de naissance supérieur à 4000 g à terme. [ 32] J. Lepercq a établi une définition de la macrosomie faisant intervenir le poids de naissance mais ne tenant pas compte de l âge gestationnel. Pour lui, un macrosome est un nouveau-né avec un poids de naissance supérieur à 4000 ou 4500 g. Il a ensuite amélioré sa définition initiale du macrosome en corrélant le poids de naissance à l âge gestationnel. Pour cela, il décrit comme macrosome les enfants avec un poids de naissance supérieur au 90 ème percentile des courbes de référence pour une population donnée. [ 23] Le réseau Aurore, B. Personn et A. Wallin ont utilisé ces mêmes normes en définissant comme macrosome tout nouveau-né avec un poids de naissance supérieur au 90 ème percentile ou supérieur à + 2 DS des courbes de référence. [ 21] [ 22] [ 23] Dans l élaboration des courbes de référence du poids néonatal, le dossier Association des Utilisateurs de Dossiers Informatisés en Pédiatrie, Obstétrique et Gynécologie (AUDIPOG) tient compte du sexe de l enfant. [ 40]. Il reprend ainsi les conclusions de l étude de J. Lepers qui a montré une différence dans les poids de naissance des garçons et des filles. Les garçons pèsent en moyenne 175g de plus que les filles. [ 24] Peu d auteurs ont essayé de définir à quel âge gestationnel la mesure de la hauteur utérine a une valeur prédictive maximale dans la détection des macrosomes. De 10% entre 38 SA et 40 SA, le nombre de nouveau-nés macrosomes s élève à 20% entre 41 SA et 42 SA. [ 33] 16

23 Etant donné que la prévalence du nombre de macrosomes double entre SA et entre SA, il est adapté de mesurer la hauteur utérine vers 41 SA pour détecter un maximum de macrosomes. L étude de A. Wallin décrit les mêmes conclusions : la détection des poids de naissance les plus importants (4160g) par la mesure de la HU est réalisée à 42 semaines de développement et plus (soit à 40 SA et plus). [ 23] En se référant aux recommandations concernant le suivi de grossesse, la hauteur utérine est le seul outil permettant de diagnostiquer une macrosomie après l échographie du 3 ème trimestre qui a lieu entre 31 SA et 34SA. Or comme nous l avons vu, la croissance fœtale s accélère entre 38 SA et 42SA. La mesure de la HU est donc essentielle et doit être réalisée avec soin durant cette période pour détecter un maximum de macrosomes. Etant donné que la présence d un macrosome augmente la morbidité néonatale et maternelle associée, la mesure de la HU permet de prévenir cette morbidité. [ 25] A. Wallin et B. Persson ont tous les deux utilisé deux définitions différentes pour caractériser un résultat excessif de la mesure de la HU. Pour A. Wallin, une HU mesurée au dessus de 3 cm par rapport au 50 ème percentile des courbes de référence, ce à plus de 2 occasions, est considérée comme anormale. [ 23] Pour B. Persson, une HU mesurée supérieure ou égale à + 2 DS des courbes de référence est considérée comme anormale. L augmentation du nombre d occasions où la mesure de la HU a été anormale n améliorait pas la valeur prédictive du dépistage des macrosomes en comparaison avec une seule valeur anormale de la HU. [ 22] D autre part, A. Wallin et B. Persson ont essayé de déterminer des valeurs de sensibilité et de spécificité de la mesure de la HU dans la prédiction des macrosomes. Pour A. Wallin la sensibilité de dépistage des macrosomes par la mesure de la hauteur utérine est de 74%, d autre part les valeurs de spécificité sont de 84%. [ 17] B. Persson a trouvé des résultats moins satisfaisants. Pour des mesures de HU > 2 DS, 37,5% des macrosomes sont détectés. La spécificité de la HU dans la prédiction des macrosomes est de 87,9%. [ 22] 17

24 I. 2 Obésité Comme le décrit JM. Thoulon (cf. Tableau 1), l obésité est un des facteurs modifiant la mesure de la HU. Il est donc nécessaire d établir de nouvelles normes de mesure de la HU en fonction de l âge gestationnel pour les patientes obèses. Cet objectif est traité en 2 ème partie. [ 30] Pour connaître les répercussions de la modification de ces normes dans la population féminine en âge de procréer, il est intéressant d estimer la prévalence de l obésité dans cette population, c est ce qui est montré dans la figure 3. D autre part, différentes classes d obèses doivent être établies pour déterminer si les normes de mesure de la HU diffèrent entre ces différentes classes (Cf. Tableaux en suivants). I Prévalence de l obésité sur les femmes en âge de procréer. Selon l étude Obépi réalisée en 2012, L IMC moyen augmente régulièrement avec l âge passant en 2012 de 22,4 ± 4,0 kg/m2 pour les ans à 26,5 ± 4,6 kg/m2 après 65 ans dans la population générale. Cette même étude a décrit la répartition de la population féminine par niveau d IMC et par tranche d âge depuis [ 1] Figure 3: Répartition de la population féminine par IMC et par tranche d âge de 1997 à 2012 (D'après l étude Obépi. Enquête épidémiologique nationale sur le poids et l obésité. 2012) 18

25 D après le graphique ci-dessus. Les affirmations suivantes peuvent être démontrées. En 6 ans, la prévalence du surpoids et de l obésité (IMC supérieur ou égal à 30 kg/m²) a fortement augmenté chez les femmes entre 18 et 44 ans. 13,6% de la population était en surpoids en 1997 contre 18% en 2012 (cela représente une augmentation du surpoids de 1,32 fois). 5,3% de la population était obèse en 1997 contre 11% en 2012 (cela représente une augmentation de l obésité de 2,07 fois) Ces chiffres montrent que les praticiens seront de plus en plus amenés à accompagner des femmes obèses enceintes dans les années à venir. Il est donc nécessaire d adapter le suivi obstétrical à la population obèse. I. 2.2 Quelles sont les différentes catégories d obésité? En obstétrique, deux classements sont classiquement utilisés pour catégoriser l obésité. Selon le réseau périnatal Aurore. [ 26] IMC Catégories selon l OMS Surpoids 25 à 30 Catégorie 1 Obèse 30 à 35 Catégorie 1 Obésité sévère 36 à 40 Catégorie 2 Obésité morbide 41 à 55 Catégorie 3 Obésité super morbide >55 Catégorie 3 Selon l extrait des mises à jour en gynécologie et obstétrique de 2007 présentées par le Collège National des Gynécologues-Obstétricien Français (CNGOF). [ 27] Classification IMC (kg/m²) Normal 18,5-24,9 Surpoids ,9 Obésité de catégorie ,9 Obésité de catégorie ,9 Obésité de catégorie 3 >40 19

26 Deuxième partie : Etude des dossiers 20

27 II. 1 But de l étude. II. 1.1 Objectif : L objectif est double, il est d une part de déterminer une nouvelle courbe de mesure de la hauteur utérine adaptée aux différentes catégories d IMC (IMC compris entre 30 et 35 kg/m² ; IMC supérieur à 35 kg/m²). A partir de ces courbes, il s agira de définir quelles sont les limites normales et excessives de la hauteur utérine en fonction de l âge gestationnel. D autre part, nous nous attacherons à définir la sensibilité et la spécificité de la mesure de la hauteur utérine dans la prédiction des macrosomes à la consultation du 9 ème mois, selon les différentes catégories d IMC. (IMC compris entre 30 et 35 kg/m² et IMC supérieur à 35 kg/m²). II. 1.2 Hypothèses. Les hypothèses initiales sont les suivantes : Les valeurs seuils définissant la mesure de la hauteur utérine comme excessive vont être augmentées proportionnellement à l IMC. La sensibilité et la spécificité de la hauteur utérine dans la prédiction des macrosomes vont diminuer proportionnellement à l IMC. 21

28 II. 2 Matériel et méthode: II. 2.1 Type d étude : Il s agit d une étude descriptive puis cas/témoins à visée de dépistage, réalisée de manière rétrospective sur dossiers. La méthode d enquête a été réalisée à partir d une grille de recueil de données. Les informations ont été collectées à partir des dossiers informatisés de l Hôpital Femme Mère Enfant (HFME) sur le serveur Cristalnet et sont traitées de manière anonyme. Pour les variables qualitatives la méthode statistique du test de chi-2 est utilisée. [ 42] Pour les variables qualitatives avec des petits échantillons, le test de Fisher est utilisé. [ 42] Pour les variables quantitatives, le test de Student a été utilisé. [ 42] Les différences ont été retenues comme significatives lorsque p inférieur ou égal à 0,05. Elles ont été considérées comme étant des tendances pour p compris entre 0,051 et 0,10. II. 2.2 Population étudiée et critères d exclusion : Sur une liste de 668 patientes ayant accouché du 6 mars 2009 au 8 août 2013 à l HFME, seules 544 patientes sont incluses dans l étude. La population initiale est divisée en deux groupes en fonction de l IMC : entre 30 et 35 kg/m² ; supérieur à 35 kg/m². 22

29 Les patientes ci-dessous seront exclues de l étude: - Patiente avec une datation de grossesse incertaine (pas de datation échographique ou une datation échographique avant 11 SA ou après 13+6 SA) [ 29] - Patiente présentant une grossesse multiple (plus d un enfant détecté à la première échographie entre 11 et 13+6 SA) - Patiente présentant un fœtus mort à l accouchement (mort fœtale in utero, fausse couche spontanée/tardive, interruption médicale de grossesse, interruption volontaire de grossesse ) - Patiente présentant un enfant prématuré (naissance avant 37 SA) - Patiente présentant une grossesse molaire (détectée à la première échographie entre 11 SA et 13+6 SA) - Patiente présentant un hydramnios (ILA > 25 cm ou une grande citerne de liquide amniotique mesurée > 8 cm à l échographie du 2 ème et/ou du 3 ème trimestre respectivement entre 20 et 22 SA et entre 31 et 34 SA). [ 18] - Patiente présentant un oligoamnios (ILA < 5 cm ou une grande citerne de liquide amniotique mesurée < 1 cm à l échographie du 2 ème et/ou du 3 ème trimestre respectivement entre 20 et 22 SA et entre 31 et 34 SA). [ 18] - Patiente présentant une rupture prématurée des membranes < 37 SA (Prom test positif). - Patiente présentant une malformation fœtale à risque de retentissement sur la quantité de liquide amniotique (déterminée à l échographie du 2 ème et/ou du 3 ème trimestre respectivement entre 20 et 22 SA et entre 31 et 34 SA). - Malformation du système nerveux central : anencéphalie, spina bifida, hydrocéphalie. - Malformation de l appareil digestif : fente palatine, fente labiale, atrésie de l'œsophage, sténose ou atrésie du duodénum, omphalocèle, hernie diaphragmatique. - Malformation cardiaque. La transposition de gros vaisseaux ou l anomalie des arcs aortiques. - Malformation pulmonaire avec des malformations kystiques. - Signes d appel échographique d une pathologie d origine chromosomique ou marqueurs sériques du premier trimestre de la grossesse définissant un risque > 1/250. [ 18] 23

30 II. 3 Données recueillies : Dans cette étude, ces différents éléments sont recueillis: - La hauteur utérine sera mesurée, en cm à l aide d un centimètre ruban, à chaque consultation prénatale mensuelle à partir du 5 ème mois et ce jusqu au 9 ème mois. - L âge gestationnel, correspondant à la mesure de la hauteur utérine, en semaine d aménorrhée. - L IMC (poids avant la grossesse en kg / taille² en m²). - L âge maternel à l accouchement (en année, défini à partir de la date de naissance). - La parité (incluant chaque fœtus viable né après 22 SA, sans compter la grossesse en cours). - Le terme de naissance (en semaines d aménorrhée, nombre de jours). - Le poids néonatal (en g). - Le sexe de l enfant. - La présence de fibromes ou d une masse pelvienne (définie à partir des antécédents gynécologiques). - La présentation transverse (déterminée à partir de l échographie du 3 ème trimestre entre 31 et 34SA). - Excès de liquide, déterminé à partir de l échographie du 3 ème trimestre entre 31 et 34SA, défini comme 18 cm < ILA< 25 cm. - Présence d une pathologie maternelle à risque de retentissement sur la quantité de liquide amniotique (diabète mal équilibré, allo-immunisation fœto-maternelle). - L allo-immunisation fœto-maternelle sera définie par la présence d anticorps irréguliers (Ceci pour un seul bilan sanguin de la grossesse). [ 28] - Le diabète sera qualifié de déséquilibré si la patiente est hospitalisée pour diabète déséquilibré, si l accouchement est déclenché pour diabète déséquilibré, selon l appréciation du médecin ou de la sage-femme de consultation. 24

31 II. 4 Résultats : II. 4.1 Données générales (arrondies au centième) Tableau 2 : Données générales concernant la hauteur utérine mesurée au cours des cinq dernières consultations prénatales, ce pour toutes les patientes de l étude (c'est-à-dire toutes les patientes de l étude, avec un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m²). Pour toute les patientes de l étude à l HFME (c'est-à-dire pour les patientes dont l IMC est supérieur ou égal à 30 kg/m²). (n=544) Résultats obtenus à la consultation prénatale Résultats obtenus à la consultation prénatale Résultats obtenus à la consultation prénatale Résultats obtenus à la consultation prénatale Résultats obtenus à la consultation prénatale du mois. 5 ème du mois. 6 ème du mois. 7 ème du mois. 8 ème du mois. Hauteur HU minimale mesurée utérine HU maximale mesurée (mesurée en Moyenne des mesures des 22,32 25,82 29,15 32,06 34,29 cm). HU. Ecart type (ou dérivation 2,66 2,53 2,03 2,49 2,26 standard). Nombre de HU mesurée. 329 (60,48%) 406 (74,63%) 460 (84,26%) 466 (85,66%) 462 (84,93%) Nombre de HU non mesurée. (39,52%) (25,37%) (15,44%) (14,34%) (15,07%) AG (en SA, AG minimal ,2 30,6 36 jours). AG maximal. 27,6 31,3 34,1 38,3 41,1 Moyenne des AG. 22,25 26,17 30,22 34,14 37,85 9 ème 25

32 Tableau 3 : Données générales concernant la HU mesurée au cours des cinq dernières consultations prénatales, ce pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². Pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 5 ème mois. 6 ème kg/m², les résultats ont été obtenus à la consultation prénatale mois. des 5 derniers mois. (n=404) 7 ème 8 ème 9 ème mois. mois. mois. HU (en cm). HU minimale mesurée HU maximale mesurée Moyenne des mesures de HU. 22,18 25,61 28,96 31,88 34,21 Ecart type (ou DS). 2,61 2,30 1,98 2,42 2,22 Nombre de HU mesurée. 262 (64,85%) 315 (77,97%) 346 (85,64%) 349 (86,39%) 355 (87,87%) Nombre de HU non mesurée. 142 (35,15%) 89 (22,03%) 58 (14,36%) 55 (13,61%) 49 (12,13%) AG (en SA, AG minimal ,2 30,6 36 jours) AG maximal. 27,6 31,3 34,1 38,3 40,6 Moyenne des AG. 22,24 26,14 30,23 34,16 37,86 Tableau 4 : Données générales concernant la hauteur utérine mesurée au cours des cinq dernières consultations prénatales, ce pour les patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m². Pour les patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m², les 5 ème mois. 6 ème résultats ont été obtenus à la consultation prénatale des 5 mois. derniers mois. (n=140) 7 ème 8 ème 9 ème mois. mois. mois. HU (mesurée en HU minimale mesurée cm). HU maximale mesurée Moyenne des mesures de HU. 22,88 26,56 29,72 32,59 34,59 Ecart type (ou DS). 2,81 3,13 2,07 2,63 2,38 Nombre de HU mesurée. 67 (47,86%) 91 (65%) 114 (81,43%) 117 (83,57%) 107 (76,43%) Nombre de HU non mesurée. 73 (52,14%) 49 (35%) 26 (18,57%) 23 (16,43%) 33 (23,57%) AG (en SA, AG minimal. 19,1 23,1 27,2 31,5 36 jours) AG maximal. 25,4 29,4 33,4 37,3 41,1 Moyenne des AG. 22,29 26,28 30,17 34,10 37,83 26

33 Tableau 5 : Données générales comparant deux catégories de patientes. Celles dont la HU est excessive et les patientes dont la HU n est pas excessive, ce pour toutes les patientes de l étude (c'est-à-dire toutes les patientes de l étude, avec un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m²). Nombre de HU mesurée à la HU non excessive mesurée à HU excessive mesurée à la p consultation du 9 ème mois. la consultation du 9 ème mois. consultation du 9 ème mois. (n=462) (n=388) (n=74) Parité moyenne 0,96 1, Parité Nullipare 140 (36,08%) 14 (18,92%) X Multipare 248 (63,92%) 60 (81,08%) X Age maternel moyen (en années) 30,26 32, IMC moyen (en kg/m²) 36,47 35, Age gestationnel moyen à la 38,20 38, consultation du 9 ème mois (en SA, jours) Nombre de quantité de liquide 321 (82,73%) 55 (74,32%) X amniotique évaluée Nombre de patientes 9 (soit 2,80% des quantités 5 (soit 9,09% des quantités 0,039 présentant un excès de liquide de liquide amniotique évaluées) de liquide amniotique évaluées) Nombre de présentation évaluée 347 (89,43%) 58 (78,38%) X Nombre de présentations 12 (soit 3,46% des 0 (soit 0% des présentations 0,23 transverses présentations évaluées) évaluées) Nombre de fibromes ou myomes 4 (1,03%) 2 (2,70%) 0,25 Poids de naissance moyen des 55,17 68, E-6 enfants (en percentile) Nombre de poids de naissance 386 (99,48%) 74 (100%) X calculés (en percentile) Nombre de macrosomes 63 (soit 16,32% des poids de 26 (35,13% des poids de 0,20 naissance calculés) naissance calculés) Terme moyen de naissance (SA, 39,98 39, jours) Nombre de diabètes 5 (1,29%) 4 (5,40%) 0,040 déséquilibrés Présence d anticorps irréguliers 6 (1,55%) 1 (1,35%) 1 27

34 Le terme de macrosome est défini comme le nombre d enfant dont le poids de naissance (en percentile) est supérieur à 90. Le poids de naissance en percentile a été calculé à partir du site Audipog en fonction du genre de l enfant, du poids de naissance de l enfant (en g), du terme de naissance (en SA+jours). [ 40] Parmi la population étudiée dans le tableau 6, pour deux enfants, il n a pas été répertorié de genre. C est pourquoi quelques poids de naissance n ont pas pu être calculés. Il est à noter qu à la consultation du 9 ème mois, environ 24% des HU n ont pas été mesurées pour les patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m², environ 12% des HU n ont pas été mesurées pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². Environ 15% de la population étudiée n a pas été prise en compte pour établir le tableau cidessus. Il est à noter que les HU ont été mesurées entre 36 et 41,1 SA à la consultation prénatale du 9 ème mois. L âge gestationnel où est mesuré la HU correspond à l âge gestationnel attendu à cette consultation prénatale. Les données du tableau ci-dessus figurant en gras correspondent aux différences significatives entre les deux populations de patientes ayant ou non une hauteur utérine excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois. Les patientes présentant une HU non excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois et les patientes présentant une HU excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois ne sont pas en nombre équivalent. Parmi les différences significatives obtenues dans le tableau 5, les données concernant la répartition de la parité, le nombre de patientes présentant un excès de liquide amniotique et le nombre de diabètes déséquilibrés ne sont pas comparables. Pour pouvoir être comparés les données ci-dessus ont été étudiées sous forme de graphique sectorisé en pourcentage de chaque population (cf. figure 4 et 5). 28

35 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=388) HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=74) Nullipare Multipare 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=388) 4 HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=74) Absence de diabète déséquilibré Présence d'un diabète déséquilibré 100% 80% 60% 40% 20% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=321) 5 HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=55) Quantité normale de liquide amniotique Excès de liquide amniotique Figure 4 : Mise en relation de la parité, du nombre de diabète déséquilibré, du nombre d excès de liquide amniotique mesurés à la 3 ème échographie et de la mesure de la hauteur utérine. Ce pour toutes les patientes de l étude (c'est-à-dire avec un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m²). kg/m². Parmi toutes les patientes de l étude (c'est-à-dire avec un IMC supérieur ou égal à 30 Le nombre de multipares augmente de 63,92% à 81,08% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 5 avec p= Le nombre de diabète déséquilibré augmente de 1,29% à 5,40% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 5 avec p=0.04. Le nombre d excès de liquide amniotique augmente de 2,80% à 9,09% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 5 avec p=0,

36 Tableau 6 : Données générales comparant deux catégories de patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m² : patientes dont la HU est excessive et patientes dont la HU n est pas excessive. Nombre de HU mesurée à la HU non excessive mesurée HU excessive mesurée à la p consultation du 9 ème mois à la consultation du 9 ème mois consultation du 9 ème mois (n=68) (n=355) (n=287) Parité moyenne 1,08 1, Parité 2.31E-7 Nullipare 104 (36,24%) 13 (19,12%) Multipare 183 (63,76%) 55 (80,88%) Age maternel moyen (en années) 30,16 32, IMC moyen (en kg/m²) 32,01 32, Age gestationnel moyen à la 37,76 37, consultation du 9 ème mois (en SA, jours) Nombre de quantité de liquide 243 (84,67%) 52 (76,47%) X amniotique évaluée Nombre de patientes 6 (soit 2,47% des quantités 5 (soit 9,61% des quantités 0,028 présentant un excès de liquide de liquide amniotique évaluées) de liquide amniotique évaluées) Nombre de présentation évaluée 260 (90,59%) 54 (79,41%) X Nombre de présentations 9 (soit 3,46% des 0 (soit 0% des présentations 0,37 transverses présentations évaluées) évaluées) Nombre de fibromes ou myomes 3 (1,04%) 2 (2,94%) 0,25 Poids de naissance moyen des 56,29 73, E-6 enfants (en percentile) Nombre de poids de naissance 286 (99,65%) 68 (100%) X calculés (en percentile) Nombre de macrosomes 42 (soit 14,68% des poids 23 (soit 33,82% des poids de de naissance calculés) naissance calculés) Terme moyen de naissance (SA, 39,94 39, jours) Nombre de diabètes 3 (1,04%) 4 (5,88%) 0,027 déséquilibrés Présence d anticorps irréguliers 5 (1,74%) 1 (1,47%) 1 30

37 100% 80% % 40% 20% Nullipare Multipare 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=287) HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=68) 100% 80% 60% 40% 20% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=287) HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=68) Absence de diabète déséquilibré Présence d'un diabète déséquilibré 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=243) 47 5 HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=52) Quantité normale de liquide amniotique Excès de liquide amniotique 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% HU non excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=286) HU excessive mesurée à la consultation du 9ème mois (n=68) Eutrophe Macrosome Figure 5 : Mise en relation de la parité, du poids de naissance (en percentile), du nombre de diabète déséquilibré, du nombre d excès de liquide amniotique mesuré et de la mesure de la hauteur utérine pour des patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². 31

38 Parmi les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². Le nombre de multipare augmente de 63,76% à 80,88%, parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 6 avec p=2.31e-7. Le nombre de diabète déséquilibré augmente de 1,04% à 5,88% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 6 avec p= Le nombre d excès de liquide amniotique augmente de 2,74% à 9,61% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 5 avec p=0,028. Le nombre de macrosome augmente de 14,68% à 33,82% parmi les patientes dont la HU est respectivement mesurée comme non excessive et excessive. Cette différence est définie comme significative selon le tableau 6 avec p=1.73e-6. 32

39 Tableau 7 : Données générales comparant deux catégories de patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m² : patientes dont la HU est excessive et patientes dont la HU n est pas excessive. Nombre de HU mesurée à la HU non excessive mesurée à HU excessive mesurée à la p consultation du 9 ème mois pour la consultation du 9 ème mois consultation du 9 ème mois (n=6) des patientes dont l IMC est (n=101) supérieur à 35kg/m². (n=107) Parité moyenne 0,84 0, Parité 0.66 Nullipare 36 (35,64%) 1 (16,67%) Multipare 65 (64,36%) 5 (83,33%) Age maternel moyen (en années) 30,35 32, IMC moyen (en kg/m²) 40,94 39, AG moyen à la consultation du 38,66 38, ème mois (en SA, jours) Nombre de quantité de liquide 78 (77,22%) 3 (50%) X amniotique évaluée Nombre de patientes 3 (soit % des quantités de 0 (soit 0% des quantités de 1 présentant un excès de liquide liquide amniotique évaluées) liquide amniotique évaluées) Nombre de présentation évaluée 87 (86,14%) 4 (66,67%) X Nombre de présentations 3 (soit % des présentations 0 (soit 0% des présentations 1 transverses évaluées) évaluées) Nombre de fibromes ou myomes 1 (0,99%) 0 (0%) 1 Poids de naissance moyen des 54,05 63, enfants (en percentile) Nombre de poids de naissance 100 (99,01%) 6 (100%) X calculés (en percentile) Nombre de macrosomes 21 (soit 21% des poids de 3 (soit 50% des poids de 0.13 naissance calculés) naissance calculés) Terme moyen de naissance (SA, 40,01 40, jours) Nombre de diabètes déséquilibrés 2 (1,98%) 0 (0%) 1 Présence d anticorps irréguliers 1 (0,99%) 0 (0%) 1 33

40 En première partie, certains paramètres avaient été identifiés comme modifiant la mesure de la HU : l excès de liquide amniotique, la macrosomie, un utérus myomateux ou fibromateux, l obésité, une présentation transverse. [ 30] Pour toutes les patientes de l étude (c'est-à-dire avec un IMC supérieur ou égal à 30 kg/m²). Dans cette étude, il existe une différence significative entre les deux catégories de patientes avec ou sans HU excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois quant à : la parité, l âge maternel, le poids de naissance moyen des enfants (en percentile), le terme moyen de naissance, l excès de liquide amniotique et le nombre de diabètes déséquilibrés. Il n existe pas de différence significative entre ces deux catégories de patientes pour les autres éléments étudiés dans le tableau 5 ci-dessus. Un IMC plus important n aurait pas d influence sur l obtention d une mesure de la HU excessive. La présence d une macrosomie, la présence d anticorps irréguliers, une présentation transverse du mobile fœtal et la présence de fibrome ou de myome n induiraient pas une augmentation de la mesure de la HU. Pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². Dans cette étude, il existe une différence significative entre les deux catégories de patientes avec ou sans HU excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois quant à : la parité, l âge maternel, le poids de naissance moyen des enfants (en percentile), le nombre de macrosomes, le terme moyen de naissance, l excès de liquide amniotique et le nombre de diabètes déséquilibrés. Il n existe pas de différence significative entre ces deux catégories de patientes pour les autres éléments étudiés dans le tableau 6 ci-dessus. Un IMC plus important n aurait pas d influence sur l obtention d une mesure de la HU excessive. La présence d anticorps irréguliers, une présentation transverse du mobile fœtal et la présence de fibrome ou de myome n induiraient pas une augmentation de la mesure de la HU. 34

41 Pour les patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m². Dans cette étude, il existe une différence significative entre les deux catégories de patientes avec ou sans HU excessive mesurée à la consultation du 9 ème mois quant à : l âge maternel. Il n existe pas de différence significative entre ces deux catégories de patientes pour les autres éléments étudiés dans le tableau 7 ci-dessus. Un IMC plus important n aurait pas d influence sur l obtention d une mesure de la HU excessive. La présence d une macrosomie, la parité, le poids de naissance moyen des enfants (en percentile), le terme moyen de naissance, la présence d une macrosomie, la présence d anticorps irréguliers, la présence de fibrome ou de myome, un excès de liquide amniotique, une présentation transverse du mobile fœtal et l existence d un diabète déséquilibré n auraient pas d influence sur la mesure de la HU. Interprétation Pour chaque catégorie de patientes (pour la totalité des patientes dont l IMC est supérieur à 30 kg/m² ou pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m² ou pour les patientes dont l IMC est supérieur à 35 kg/m²), un âge maternel avancé induit une augmentation de mesure de la HU. Pour la population totale étudiée dont l IMC est supérieur ou égal à 30 kg/m² ou pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m², une multiparité ou la présence d un diabète déséquilibré ou un poids de naissance important de l enfant ou l excès de liquide amniotique sont des facteurs augmentant de manière significative la mesure de la HU. Pour ces mêmes patientes, le terme moyen de naissance est significativement moins important lorsque la HU est excessive. Ceci est sûrement du à un nombre plus important de déclenchement lorsque la HU est excessive. La présence d un diabète déséquilibré augmente de manière significative la mesure de la HU. Ceci s explique car celui-ci induit une augmentation significative du poids de naissance de l enfant (en percentile) qui entraine une augmentation de la HU mesurée à la consultation du 9 ème mois. [ANNEXES 10 et 11]. Pour les patientes dont l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m², la présence d un enfant macrosome induit de manière significative une augmentation de la mesure de la HU. 35

42 II. 4.2 Résultats affinés : Dans un premier temps, un graphique en nuage de points représentant les différentes hauteurs utérines mesurées en fonction de l âge gestationnel pour nos deux populations (IMC compris entre 30 et 35 kg/m²; IMC >35 kg/m²) a été créé. Pour chaque graphique, une courbe de tendance de régression polynomiale de 3 ème degré a été mise en place. 50 y = -0,001x 3 + 0,0784x 2-1,2587x + 22, Hauteur utérine (cm) Age gestationnel (SA,jours) Figure 6 : Evolution de la hauteur utérine en fonction de l âge gestationnel lorsque l IMC est compris entre 30 et 35 kg/m². A partir du nuage de points obtenu, mise en place d une courbe de tendance de régression polynomiale du 3 ème degré. 36

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie

Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Campagne nationale pour l élimination des fistules obstétricales en Mauritanie Contexte de la fistule obstétricale Situation en Mauritanie Progrès au niveau Pays/ Mise en œuvre Défis pour les années à

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Un logo connu mais des activités mal connues!

Un logo connu mais des activités mal connues! Un logo connu mais des activités mal connues! Association des utilisateurs de dossiers informatisés en obstétrique, pédiatrie et gynécologie Date de création? 1980 Création de l Audipog par le Pr. Claude

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE

DROITS A L ASSURANCE MATERNITE I. Ouverture des droits DROITS A L ASSURANCE MATERNITE Les conditions d ouverture des droits tant aux prestations en nature qu aux prestations en espèce de l assurance maternité s apprécient soit au début

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou

F us u ses c ouc u he h s s po p nt n a t né n es J. L J. an sac CHU H T ou Fausses couches spontanées J Lansac CHU Tours Définition Avortement : expulsion produit de conception avant 22SA ou enfant

Plus en détail

Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes

Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes Analyse des mesures anthropométriques et de la composition corporelle des cégépiens et des cégépiennes (PA2002-006) Rapport synthèse 2 Points saillants Luc Chiasson Enseignant-chercheur Cégep de Lévis-Lauzon

Plus en détail

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence)

OBESITE ET EPS. Cf www.sante.fr.(programme national, nutrition santé, courbe de corpulence) OBESITE ET EPS DEFINITION L obésité se définit comme un excès de poids pouvant retentir sur la santé. La mesure générale acceptée de l obésité est l Indice de Masse Corporelle (IMC : poids en kg / taille

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

19 thèmes dans 10 villes

19 thèmes dans 10 villes SATISFAIRE À VOS OBLIGATION DE DPC FACILEMENT GRÂCE AU CNGOF DPC réalisés par le CNGOF et financée par l Agrément CNGOF : 11 75 32 07 175 - FMC 100 098 Indemnité de 345 par jour et prise en charge hôtellerie

Plus en détail

E x t rait des Mises à jour en Gynécologie et Obstétri q u e

E x t rait des Mises à jour en Gynécologie et Obstétri q u e CNGOF_MAJ_TITRES.qxp 17/12/09 17:26 Page 1 (1,1) COL L ÈGE N ATIONAL DES GYNÉ COLOGUES E T OBS TÉ TRICIENS FR A NÇ A IS Président : Professeur J. L a n s a c E x t rait des Mises à jour en Gynécologie

Plus en détail

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et

Evaluation de la Dissémination du Niger. d amélioration des soins obstétricaux et URC/HCI : PROTOCOLE DE RECHERCHE ET D EVALUATION Evaluation de la Dissémination du Niger au Mali des meilleures pratiques de la mise en œuvre du collaboratif d amélioration des soins obstétricaux et néonataux

Plus en détail

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité

ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG. Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Hôpitaux Universitaires de Genève ASPECT ECHOGRAPHIQUE NORMAL DE LA CAVITE UTERINE APRES IVG Dr D. Tasias Département de gynécologie, d'obstétrique et de stérilité Introduction (1) L IVG chirurgicale est

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Université d Angers, UFR des sciences Médicales, Ecole de Sages-Femmes René ROUCHY, Diplôme d Etat de Sage-Femme LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Etude rétrospective réalisée au CHU d Angers. Soutenue

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Parcours médical des nouveau-nés dans leur premier mois de vie :

Parcours médical des nouveau-nés dans leur premier mois de vie : Année : 2010 N : UNIVERSITE PARIS XI FACULTE DE MEDECINE PARIS SUD Thèse pour le Doctorat en Médecine Présentée par Sandra PARETS épouse QUILLARD Née le 12-06-1981 à Chatenay-Malabry (92) Parcours médical

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DONNER NAISSANCE NE DOIT PAS ÊTRE UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT Mise à jour avec rétroinformation technique de décembre 2012 Chaque jour, près de 800 femmes meurent durant la grossesse ou l accouchement

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre Méthode «Recommandations pour la pratique clinique» RECOMMANDATIONS Novembre

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention

Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau

Organisation du suivi dans le cadre d un réseau Organisation du suivi dans le cadre d un réseau Mandovi Rajguru Pédiatre Maternité Hôpital Bichat Claude Bernard Journée des pédiatres de maternité GENIF 04 Juin 2009 Introduction Constitution d un réseau

Plus en détail

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique COL L ÈGE N ATIONAL DES GYNÉ COLOGUES E T OBS TÉ TRICIENS FR A NÇ A IS Président : Professeur F. P u e ch EXTRAIT d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique Publié le 10 décembre 2010 N o t a. Le

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012.

Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. Maladie hémolytique du nouveau né. Dr Emmanuel RIGAL Unité d hématologie transfusionelle GENEVE Présentation du 13 janvier 2012. HISTORIQUE Période de DESCRIPTION : -Ictère, Anasarque 1609 Louyse BOURGEOIS

Plus en détail

ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE

ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE ÉVALUATION DE L INTÉRÊT DU DÉPISTAGE DE L INFECTION À CYTOMÉGALOVIRUS CHEZ LA FEMME ENCEINTE EN FRANCE Septembre 2004 Service évaluation technologique Service évaluation économique Septembre 2004 Évaluation

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte

compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte Influence des paramètres de non compaction ventriculaire gauche sur la fonction ventriculaire chez l adulte C. Defrance, K. Warin-Fresse, G. Fau, P. Guérin, B. Delasalle, P.D. Crochet La non compaction

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive

Les fistules obstétricales sont des communications anormales entre les voies urinaires ou digestives et l'appareil génital. ou d une manœuvre abortive ROLE DE LA SAGE FEMME DANS LA PREVENTION, LE DIAGNOSTIC ET ORIENTATION DES FISTULES Présenté par Mme Atchoumi Annie Hortense Sage-femme DU épidémiologie-bordeaux CHU de Yaoundé Introduction Définition

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées RECOMMANDATIONS

RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées RECOMMANDATIONS RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées RECOMMANDATIONS Mai 2007 L argumentaire scientifique de cette évaluation est téléchargeable

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1.

UEMS - OB/GYN SECTION LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1. UEMS - OB/GYN SECTION Board et Collège Européen de Gynécologie et d' Obstétrique ( EBCOG) LA FORMATION DU SPECIALISTE EN GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE PROPOSITIONS DU GROUPE DE TRAVAIL DE L' EBCOG 1. ADOPTEES

Plus en détail

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport

LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LE SPORT POUR CHACUN! Docteur CASCUA Stéphane Médecin du sport LES FEMMES ET LE SPORT LES FEMMES ONT LE CŒUR MOINS SENSIBLE Moins de maladie cardiovasculaire protection hormonale sauf tabac + pilule LES

Plus en détail

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale

Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale

Plus en détail

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension

Plus en détail

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire

Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire CHAPITRE 3 Relation entre deux variables : estimation de la corrélation linéaire Parmi les analyses statistiques descriptives, l une d entre elles est particulièrement utilisée pour mettre en évidence

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers.

Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Retentissement de la réforme de l'ircantec 2008 sur la retraite des Praticiens Hospitaliers. Dr Raphaël BRIOT ; Dr Jean GARRIC Syndicat National des Praticiens Hospitaliers d'anesthésie-réanimation RÉSUMÉ

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux

ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL. Proposition d assurance Professionnels libéraux ASSURANCES ET MANAGEMENT DES RISQUES / SANTE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL Proposition d assurance Professionnels libéraux Questionnaire de déclaration d activité professionnelle Tous les proposants, quelle

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich Promotion Santé Suisse Editorial Feuille d information 1 Les données de poids de plus de 13 000 enfants et adolescents dans les villes suisses de, et ont été collectées pour l année scolaire 2012/2013

Plus en détail

APPLICATION THOMSON HEALTHCARE GUIDE D UTILISATION

APPLICATION THOMSON HEALTHCARE GUIDE D UTILISATION APPLICATION THOMSON HEALTHCARE GUIDE D UTILISATION Créer son profil 2 Autorisation Health Kit (sous ios 8 uniquement) Autoriser Thomson Healthcare à écrire et à lire des données de santé 3 Création Profil

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES M. BERLAND Université Claude Bernard Lyon 1 Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon Sud Charles Mérieux 1 METHODES

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

Une sage-femme vous accompagne...

Une sage-femme vous accompagne... Département Mère/ Enfant Chef du département: Dr Thomas D. Centre hospitalier Etterbeek-Ixelles Rue Jean Paquot, 63 1050 Ixelles 02/641 41 11 Une sage-femme vous accompagne... Un film sur la maternité

Plus en détail

la grossesse de la grossesse Ce qui a précédé Les débuts Les conditions de «mise en route» de la grossesse

la grossesse de la grossesse Ce qui a précédé Les débuts Les conditions de «mise en route» de la grossesse FICHE ACTION N o 1 Ce qui a précédé la grossesse Les débuts de la grossesse Comprendre pour agir Les conditions de «mise en route» de la grossesse D après l enquête nationale périnatale 2003 (1), quand

Plus en détail

Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l accouchement

Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l accouchement RECOMMANDATIONS DE BONNE PRATIQUE Grossesses à risque : orientation des femmes enceintes entre les maternités en vue de l accouchement ARGUMENTAIRE Décembre 2009 1 Les recommandations et synthèse des recommandations

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS

ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS ECOLE DE SAGES-FEMMES POITIERS SOMMAIRE Présentation de l Ecole p 3 à 9 Localisation p 4 Organigramme p 5 Les ressources matérielles p 7 Les horaires de la formation p 8 La capacité de formation p 9 L

Plus en détail

Programme d assurance-invalidité de courte durée

Programme d assurance-invalidité de courte durée Programme d assurance-invalidité de courte durée Votre trousse de six pages Aperçu Le Programme d assurance-invalidité de courte durée (PAICD) assure un traitement uniforme pour tous les employés lorsqu

Plus en détail

MANUEL DE FORMATION DES RELAIS COMMUNAUTAIRES EN SANTE MATERNELLE ET NEONATALE ET EN TECHNIQUES DE COMMUNICATION

MANUEL DE FORMATION DES RELAIS COMMUNAUTAIRES EN SANTE MATERNELLE ET NEONATALE ET EN TECHNIQUES DE COMMUNICATION REPUBLIQUE DU NIGER Fraternité - Travail - Progrès ----------- MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ----------- DIRECTION GENERALE DE LA SANTE PUBLIQUE ----------- DIRECTION DE LA SANTE DE LA MERE ET DE L ENFANT

Plus en détail

Analyse des incidents

Analyse des incidents Analyse des incidents Formation B-Quanum 26/06/2012 N. Jacques Coordinatrice Qualité CMSE Introduction Contexte Contrat SPF Coordinateur qualité Médecine nucléaire Hôpital = Entreprise à Haut Risque Efficacité

Plus en détail

Évaluation et soins du nouveau-né à terme Item 23 - Module 2

Évaluation et soins du nouveau-né à terme Item 23 - Module 2 Objectifs : Évaluation et soins du nouveau-né à terme Item 23 - Module 2 Réaliser un examen complet du nouveau-né à terme. Reconnaître les situations nécessitants une prise en charge spécialisée. Promouvoir

Plus en détail

L agénésie isolée du corps calleux

L agénésie isolée du corps calleux L agénésie isolée du corps calleux Agénésie calleuse Dysgénésie du corps calleux La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus

Plus en détail

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011

Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 Les petis signes de T21 : comment ça marche et à quoi ça sert? Christophe Vayssière (Toulouse) DIU d echographie 2011 2 types de «petits signes»? Il a 2 types de petits signes de T21 : 1/ les signes suite

Plus en détail

ACCOUCHEMENT À DOMICILE : RISQUE OU MODÈLE?

ACCOUCHEMENT À DOMICILE : RISQUE OU MODÈLE? UNIVERSITE LOUIS PASTEUR FACULTE DE MEDECINE ECOLE DE SAGES-FEMMES DE STRASBOURG ANNEE 2005 ACCOUCHEMENT À DOMICILE : RISQUE OU MODÈLE? MÉMOIRE POUR LE DIPLÔME D ETAT DE SAGE-FEMME Présenté et soutenu

Plus en détail

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE

LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE LES LOIS PHYSIQUES APPLIQUÉES AUX DEUX-ROUES : 1. LA FORCE DE GUIDAGE 2. L EFFET GYROSCOPIQUE Les lois physiques qui régissent le mouvement des véhicules terrestres sont des lois universelles qui s appliquent

Plus en détail

Principe d un test statistique

Principe d un test statistique Biostatistiques Principe d un test statistique Professeur Jean-Luc BOSSON PCEM2 - Année universitaire 2012/2013 Faculté de Médecine de Grenoble (UJF) - Tous droits réservés. Objectifs pédagogiques Comprendre

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Études épidémiologiques analytiques et biais

Études épidémiologiques analytiques et biais Master 1 «Conception, évaluation et gestion des essais thérapeutiques» Études épidémiologiques analytiques et biais Roxane Schaub Médecin de santé publique Octobre 2013 1 Objectifs pédagogiques Connaitre

Plus en détail

I. Une nouvelle loi anti-discrimination

I. Une nouvelle loi anti-discrimination Extrait du Bulletin de Liaison Le Défi n 17, LHFB, Juillet 2004 Discriminations et assurances ; les apports de la Loi du 25 février 2003 et le rôle du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à :

Ma vie Mon plan. Cette brochure appartient à : Ma vie Mon plan Cette brochure est pour les adolescents(es). Elle t aidera à penser à la façon dont tes décisions actuelles peuvent t aider à mener une vie saine et heureuse, aujourd hui et demain. Cette

Plus en détail

Comment mieux informer les femmes enceintes?

Comment mieux informer les femmes enceintes? RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Comment mieux informer les femmes enceintes? Avril 2005 La Haute Autorité de santé diffuse un document réalisé par l Agence nationale d accréditation et d évaluation en

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec

Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec Demande de résumés! 71 e conférence clinique et scientifique annuelle Du 9 au 12 juin 2015 Québec (Québec) Centre des congrès de Québec La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC), l

Plus en détail

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES

UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 TESTS PARAMÉTRIQUES Université Paris 13 Cours de Statistiques et Econométrie I UFR de Sciences Economiques Année 2008-2009 Licence de Sciences Economiques L3 Premier semestre TESTS PARAMÉTRIQUES Remarque: les exercices 2,

Plus en détail

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL A compléter du questionnaire spécifique correspondant à votre spécialité, joint en annexe Contrat en cours : / - date de fin du contrat :

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES

REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et

Plus en détail

COMMENT CONDUIRE DES REVUES DE CAS DE DECES MATERNELS (RDM)

COMMENT CONDUIRE DES REVUES DE CAS DE DECES MATERNELS (RDM) COMMENT CONDUIRE DES REVUES DE CAS DE DECES MATERNELS (RDM) Août 2012 Guide et outils pour les professionnels de santé Auteurs: Pr Vincent De Brouwere, Dr Veronique Zinnen et Dr Therese Delvaux, Institut

Plus en détail

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône

Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Santé travail Maladies chroniques et traumatismes Surveillance des troubles musculo-squelettiques dans les Bouches-du-Rhône Étude du syndrome du canal carpien opéré 2008-2009 Septembre 2011 F. Sillam 1,

Plus en détail

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Avec la participation de : Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Vendredi 14 mars 2003 - Institut Pasteur Paris TEXTE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif?

Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Le montant des garanties constituées aux fins du STPGV est-il excessif? Kim McPhail et Anastasia Vakos* L e système canadien de transfert des paiements de grande valeur (STPGV) sert à effectuer les paiements

Plus en détail

Lecture critique et pratique de la médecine

Lecture critique et pratique de la médecine 1-00.qxp 24/04/2006 11:23 Page 13 Lecture critique appliquée à la médecine vasculaireecture critique et pratique de la médecine Lecture critique et pratique de la médecine Introduction Si la médecine ne

Plus en détail