Session de printemps des Chambres fédérales Présentation

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Session de printemps des Chambres fédérales Présentation"

Transcription

1 Session de printemps des Chambres fédérales Présentation 2 mars 2015 Au cours de la session de printemps, le Conseil national débattra de la loi sur l infrastructure des marchés financiers (LIMF) qui revêt une grande importance pour la compétitivité de la place financière suisse. Aux yeux d economiesuisse, seules quelques adaptations du projet de loi sont nécessaires, de sorte qu il devrait être adopté rapidement. La Chambre basse traitera également un autre projet qui a les faveurs d economiesuisse, la révision totale de la loi sur le transport de marchandises. Afin que le trafic ferroviaire de marchandises soit viable financièrement, il faut cesser de verser des subventions d exploitation. economiesuisse rejette l introduction d un article constitutionnel général sur la desserte de base. Il faut espérer que le Conseil national n entrera pas en matière sur ce projet. Un tel article constitutionnel est inutile et affaiblirait la desserte de base. economiesuisse recommande au Conseil des États de renvoyer en commission l initiative populaire «Pour un financement équitable des transports (initiative vache à lait)». L organisation préconise de la traiter en même temps que le Fonds pour les routes nationales et le trafic d agglomération (FORTA).

2 Présentation, 2 mars Conseil national Loi sur l'infrastructure des marchés financiers (LIMF) Assurer la compétitivité de la place financière Le Conseil fédéral propose d adopter la loi sur l infrastructure des marchés financiers (LIMF) pour réglementer l organisation et l exploitation des infrastructures des marchés financiers ainsi que les obligations des participants au négoce de titres et de produits dérivés. Un des objectifs poursuivis est de regrouper dans cette loi des dispositions actuellement disséminées dans les lois sur les bourses, sur les banques et sur la Banque nationale. À cela s ajoutent de nouvelles prescriptions sur les produits dérivés négociés hors Bourse, qui se fondent sur le droit en vigueur aux États-Unis et l UE. C est le Conseil national, Chambre prioritaire, qui examinera le projet de loi au cours de la session de printemps. Sa Commission de l économie et des redevances (CER-N) l a accepté par 15 voix contre 7. Le projet de loi est réussi et doit entrer en force rapidement. Il faut éviter des normes pénales excessives et des dispositions incompatibles avec des règles internationales. economiesuisse salue l orientation du projet. Les solutions proposées contribuent pour la plupart à une adaptation judicieuse du droit suisse aux législations déjà introduites au niveau international. Ces adaptations sont nécessaires pour que les prestataires de services financiers helvétiques conservent l accès au marché. Dans ces conditions, une mise en œuvre rapide de la nouvelle législation est de la plus haute importance. Aux yeux d economiesuisse, seules quelques adaptations sont nécessaires. Le projet prévoit, par exemple, des normes pénales excessives. Elles sont inutiles et figurent normalement dans le code pénal. Les sanctions prévues en cas d infraction par négligence, en particulier, sont disproportionnées. economiesuisse s oppose expressément à la criminalisation d activités économiques quotidiennes. La réglementation du négoce hors Bourse de produits dérivés dans le cadre la LIMF concerne non seulement les acteurs des marchés financiers, tels que les banques et les assurances, mais également les entreprises commerciales et industrielles. Une minorité de la CER-N demande que ces entreprises soient totalement exclues du champ d application de la loi. Cela créerait une différence problématique avec des réglementations établies à l échelle internationale (UE, États-Unis, Asie). L accès au marché des entreprises suisses ne serait plus assuré pour le négoce transfrontière des produits dérivés. C est pourquoi economiesuisse rejette résolument les propositions concernées Loi sur le transport de marchandises Révision totale Pour un trafic ferroviaire de marchandises rentable sans subventions Le Conseil fédéral, qui propose de réviser la loi sur le transport de marchandises, soumet une nouvelle conception relative au transport ferroviaire de marchandises sur tout le territoire. Le transport de transit à travers les Alpes en est exclu. Le projet se réfère au principe de la viabilité financière. Concrètement, la Confédération souhaite remplacer les subventions d exploitation par des contributions d investissement. Le Conseil fédéral estime cependant que des subventions d exploitation resteraient possibles jusqu en 2027 dans certains cas précis. De plus, le Conseil fédéral propose de mettre en place des plans d utilisation du réseau pour éviter que le transport ferroviaire de mar-

3 Présentation, 2 mars chandises soit évincé par le trafic voyageurs. Les CFF ne doivent plus être tenus de proposer des services de transport de marchandises. Le Conseil national, Chambre prioritaire, entamera les délibérations. Sa Commission des transports et des télécommunications (CTT-N) soutient la présente révision totale par 12 voix contre 10 et 2 abstentions. Elle demande toutefois des subventions importantes et une enveloppe supérieure à celle prévue par le Conseil fédéral. economiesuisse tient à un trafic ferroviaire de marchandises concurrentiel. Pas de nouvelles subventions d exploitation et pas de relèvement du crédit-cadre. economiesuisse soutient cette révision législative. L économie helvétique a besoin d une offre de transport ferroviaire de marchandises efficace et compétitive. Afin que le rail puisse se positionner avec succès sur le marché du transport de marchandises, il a besoin de conditions-cadre concurrentielles et d une marge de manœuvre entrepreneuriale. L introduction du principe de la viabilité financière et le remplacement des subventions à l exploitation par des contributions d investissements vont dans la bonne direction. economiesuisse salue également les plans d utilisation du réseau prévus. Ils sont un bon moyen de garantir au trafic marchandises les conditions nécessaires. Aux yeux des milieux économiques, il est également positif que les CFF soient libérés de leur obligation en matière de transport de marchandises. La commission délibérante s est malheureusement éloignée de la voie de la viabilité financière choisie par le Conseil fédéral. En ce qui concerne le domaine du transbordement de marchandises dans le trafic combiné, elle demande un relèvement des contributions d investissement de la Confédération et des subventions d exploitation supplémentaires, deux mesures qu economiesuisse rejette. Des contributions d investissement trop élevées renferment le risque que les critères d économie de marché ne soient plus décisifs lors de la construction d installations de trafic marchandises. Le maintien de contributions d exploitation est contraire à l objectif du projet et n est pas porteur. Il favorise le maintien d offres inefficaces aux dépens des contribuables. Les financements initiaux prévus par le Conseil fédéral renferment déjà le risque que des recettes fiscales soient utilisées pour des offres qui ne sont pas rentables. Il convient de les éviter également. L objectif de la viabilité financière poursuivi avec le projet ne doit pas être sapé par une extension du crédit-cadre. À défaut, le projet se réduirait à un catalogue de subventions, sans améliorer substantiellement les conditions-cadre permettant d accroître la productivité du trafic ferroviaire de marchandises Desserte de base. Disposition constitutionnelle Non à un article constitutionnel inutile qui menace une desserte de base forte En réponse à une motion, le Conseil fédéral soumet au Parlement trois versions d une disposition constitutionnelle générale sur la desserte de base. Le Conseil fédéral est opposé à la création d un tel article constitutionnel, considérant qu il ne présente guère d intérêt sur le plan pratique. Il estime que les domaines concernés sont trop différents. Au cours de la session d automne 2014, le Conseil des États s est exprimé en faveur d une nouvelle disposition constitutionnelle sur la desserte de base. C est maintenant au tour du Conseil national de se prononcer. Sa Commission des transports et des télécommunications (CTT-N) lui recommande à une courte majorité (13 voix contre 11) d entrer en matière.

4 Présentation, 2 mars Un article constitutionnel n apportera rien, il ne fera qu affaiblir la desserte de base. L empreinte de l'état dans l économie privée doit être restreinte au minimum. economiesuisse s oppose à la création d un article constitutionnel général sur la desserte de base et recommande de ne pas entrer en matière. En Suisse, la desserte de base est assurée dans tous les domaines de la vie courante. Elle fonctionne grâce à des réglementations ciblées et efficaces. Les lois sectorielles peuvent être adaptées rapidement aux évolutions. Des dispositions constitutionnelles, par contre, sont rigides et difficilement adaptables. Un article constitutionnel aurait donc pour effet d'entraver l adaptation de prestations à des besoins et technologies en constante évolution. Il affaiblirait le service universel au lieu de le renforcer ou de le garantir. economiesuisse est favorable à une desserte de base ciblée, svelte et définie par secteur. Une extension de l activité étatique sous couvert de service universel nuirait au développement économique. Il s agit au contraire de promouvoir et de préserver la libre concurrence. En l'absence de ce mécanisme stimulant, l efficacité diminue et les coûts s alourdissent. La desserte de base se renchérirait, mais ne s améliorerait pas. Dans le contexte du franc fort notamment, il importe de renoncer à toute mesure qui alourdit les coûts des entreprises implantées en Suisse Loi fédérale sur le dossier électronique du patient Améliorer l échange électronique de données dans le système de santé Le Conseil fédéral propose d adopter cette loi pour créer les bases en vue de l introduction du dossier électronique du patient. L objectif est que chaque patient puisse autoriser des professionnels de la santé à saisir des données en matière de santé en format électronique et à les consulter. Selon le Conseil fédéral, la possibilité d accéder en tout temps et en tout lieu à des données importantes permettrait d améliorer la qualité des soins, la sécurité des patients et l efficacité du système de santé. L introduction du dossier électronique du patient constitue un pilier de la stratégie de la Confédération en matière de cybersanté. Le Conseil des États a accepté ce projet à l'unanimité lors de la session d été C est maintenant au Conseil national de l examiner. Sa Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSS-N) a adopté la loi sur le dossier électronique du patient par 23 voix contre 1 et une abstention et l arrêté fédéral sur les aides financières par 22 voix contre 1. Encourager l échange électronique de données dans le domaine de la santé. Il est question d obliger tous les fournisseurs de prestations à utiliser le dossier électronique du patient. economiesuisse soutient l introduction du dossier électronique du patient. Il reste beaucoup à faire dans le domaine de la cybersanté. L échange électronique de données n est pas en place dans ce domaine, qui a pris du retard par rapport aux évolutions dans d autres domaines. Deux ingrédients doivent être réunis pour que le progrès technologique puisse s y imposer : la sécurité d investissement pour les entreprises et la confiance de la population. La loi peut contribuer à créer ces deux conditions indispensables au succès. Cela dit, elle est perfectible. Le projet du Conseil fédéral prévoit que l introduction de cet instrument est volontaire pour les patients comme pour les fournisseurs de prestations. Or cet instrument n est utile que s il est adopté par le plus grand nombre possible de personnes. Aussi les milieux économiques soutiennent-ils la proposition majoritaire de la CSSS-N selon laquelle non seulement les hôpitaux et autres cliniques, mais tous les fournisseurs de prestations doivent être contraints d introduire le dossier électronique du patient. Son adoption doit en revanche rester volontaire du côté des patients. Cependant, il convient de

5 Présentation, 2 mars soutenir des incitations financières sous la forme de rabais de prime qui rendront cet instrument plus attrayant. Des aides financières modérées et ciblées plutôt que des investissements inopportuns. economiesuisse est sceptique à l égard des financements initiaux dans le domaine de la cybersanté. Le risque est grand que les ressources soient utilisées sans amener de changement. Au moins les contributions d investissement devraient être consacrées exclusivement à de nouveaux projets promouvant la cybersanté en Suisse. Cela permettrait de réduire les effets d aubaine et de mieux cibler l effet incitatif du financement. Enfin, economiesuisse recommande de suivre le Conseil des États et la majorité de la CSSS-N et de restreindre les aides financières à un crédit unique de 30 millions de francs Protocole de Kyoto. Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Amendement de Doha Nouvelle réduction des émissions de CO 2 : c est possible avec des mesures climatiques à l étranger La Suisse a ratifié le protocole de Kyoto en 2003 en complément de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques. Il est en vigueur depuis En vertu de cet accord, la Suisse s était engagée à réduire ses émissions de CO 2 de 8 % par rapport à 1990, entre 2008 et Avec l amendement de Doha au Protocole de Kyoto, en 2012, la Suisse s est engagée pour une deuxième période, jusqu en L objectif est cette fois de réduire les émissions de CO 2 de 20 % par rapport à Le Parlement doit cependant encore approuver le protocole de Kyoto. Au cours de la session d hiver 2014, le Conseil des États a approuvé les modifications du protocole de Kyoto. C est maintenant au tour du Conseil national de les examiner. Sa Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE-N) lui recommande, par 17 voix contre 7, d adopter le projet. La Suisse doit contribuer à la protection du climat à l échelle mondiale. La Suisse pourra respecter ses engagements à condition de prendre des mesures à l étranger. economiesuisse salue la prolongation du protocole de Kyoto jusqu en Les changements climatiques représentent un défi mondial, qui doit être relevé au niveau international. Le Protocole de Kyoto pose le cadre juridique international. En le ratifiant, la Suisse contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre À l horizon 2020, la Suisse doit avoir diminué ses émissions de 20 %. Il n est possible d y parvenir que si une grande partie des mesures nécessaires sont mises en œuvre dans les pays où se produiront, à l avenir, la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre La Suisse n aura d autre choix que d adapter sa loi sur le CO 2 dans les années à venir. À défaut, elle risque de ne pas atteindre les objectifs fixés pour 2020 et donc de faillir à ses engagements.

6 Présentation, 2 mars Conseil des États Pour un financement équitable des transports. Initiative populaire Initiative vache à lait : à traiter en même temps que FORTA L initiative populaire «Pour un financement équitable des transports», aussi appelée initiative vache à lait, demande que la totalité des recettes de l impôt sur les huiles minérales prélevées sur les carburants soient consacrées à des projets en lien avec la circulation routière. À l heure actuelle, c est le cas de la moitié seulement des recettes générées par cet impôt. Le reste est versé à la caisse générale de la Confédération. En 2013, l impôt sur les huiles minérales prélevé sur les carburants a généré près de 3 milliards de francs au total. Le Conseil des États, Chambre prioritaire, entamera les délibérations sur cet objet. Sa Commission des transports et des télécommunications (CTT-E) lui demande, par 9 voix contre 0 et 4 abstentions, de recommander au peuple de refuser l initiative populaire. Une minorité de la CTT-E préconise de renvoyer l initiative en commission et de la soumettre au Parlement conjointement avec le projet relatif à la création d un Fonds pour les routes nationales et le trafic d agglomération (FORTA). Des infrastructures routières performantes sont essentielles pour l économie et la société. La route est de loin le principal mode de transport, que ce soit pour le trafic voyageurs ou le transport de marchandises. Les investissements nécessaires dans le domaine de la route dépassent les moyens actuellement disponibles. On peut donc se demander comment les projets seront financés à l avenir. Il convient de discuter des possibilités de financement des infrastructures routières dans un contexte global. Le Conseil fédéral souhaite créer le fonds FORTA pour financer de futurs projets. Au sujet du financement de ce fonds, economiesuisse s est exprimée en faveur d une affectation complète des recettes des impôts sur les véhicules ( millions de francs par an). Si on tient compte également des recettes actuellement versées au fonds d'infrastructures ferroviaires qui bénéficieront à la route à partir de 2030, les infrastructures routières disposeront de 700 millions de francs supplémentaires à long terme. L initiative populaire «Pour un financement équitable des transports» offre une solution pour régler les problèmes de financement qui se dessinent dans le domaine des infrastructures routières. Son acceptation aurait cependant aussi pour conséquence de creuser un trou de 1,5 milliard de francs environ dans la caisse générale de la Confédération. En raison du lien évident entre les deux objets, les milieux économiques recommandent de peser les avantages et les inconvénients des deux projets. economiesuisse soutient le renvoi de l initiative à la CTT-E avec pour mandat de la soumettre au Conseil des États conjointement avec le projet FORTA LAMal. Compensation des risques ; séparation de l assurance de base et des assurances complémentaires Maintenir le libre choix des assurés Le Conseil fédéral poursuivait initialement deux objectifs. D une part, il souhaitait améliorer la compensation des différences de coûts entre les compagnies d assurance. C est chose faite, la compensation des risques a été adaptée. D autre part, le projet prévoyait de séparer sur le plan institutionnel, au

7 Présentation, 2 mars sein des compagnies d assurance, l'assurance-maladie sociale des assurances complémentaires. Le Conseil fédéral souhaite une transparence financière accrue ainsi qu'une meilleure protection des données. Le Conseil des États, Chambre prioritaire, examinera cet objet au cours de la session de printemps. Sa Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS-E) lui demande, par 8 voix contre 5, de ne pas entrer en matière sur le projet. Utilité nulle pour les assurés en regard de coûts supérieurs et d une liberté moindre. economiesuisse rejette le projet et recommande de ce fait de ne pas entrer en matière. La séparation stricte de l assurance de base et des couvertures complémentaires compliquerait l utilisation des synergies et entraînerait des frais administratifs supplémentaires pour les assureurs. La protection des données, déjà garantie par la loi, ne s en trouverait pas améliorée. À l heure actuelle, les assurés ont le choix : ils peuvent conclure l assurance de base et des couvertures complémentaires auprès du même assureur ou auprès de deux unités séparées sur le plan institutionnel. Ce choix disparaît en cas de séparation institutionnelle. Quelque 80 % des assurés au bénéfice d une couverture complémentaire ayant leur assurance de base dans la même institution y perdraient. En revanche, les personnes qui souhaitent cette séparation peuvent déjà contracter une assurance de base et des couvertures complémentaires auprès d institutions distinctes. Personne n y gagne et nombreux sont les perdants. Mesure impopulaire refusée par le Parlement. De ce fait, la séparation stricte de l assurance de base et des assurances complémentaires ne bénéficie que d un faible soutien au sein de la population. Une initiative populaire similaire a échoué en 2012 au stade de la collecte des signatures. Avec ce projet, le Conseil fédéral reprend un élément du contreprojet qu'il souhaitait opposer à l'initiative sur la caisse unique. En 2013, le Parlement s était exprimé contre le contre-projet et donc contre la séparation de l assurance de base et des assurances complémentaires Iv.pa. Bonhôte Pierre. Pour une protection du consommateur contre les abus du démarchage téléphonique Droit de révocation pour le démarchage téléphonique L initiative parlementaire Bonhôte demande l introduction d un droit de révocation pour le démarchage téléphonique, ce qui revient à instaurer l égalité de traitement avec le démarchage à domicile. De plus, elle double le délai de révocation qui est porté à 14 jours. Le projet se trouve au stade de l élimination des divergences. economiesuisse salue la restriction du droit de révocation au démarchage téléphonique. Dans le premier projet de mise en œuvre, la Commission des affaires juridiques du Conseil des États (CAJ-E) proposait d introduire un droit de révocation général, qui vaudrait aussi pour les contrats en ligne. Le Parlement a refusé ce projet. La CAJ-E soumet à son plénum le projet dans sa forme réduite. economiesuisse recommande de l accepter.

8 Présentation, 2 mars Les deux Chambres Iv. pa. Aubert. Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits Mesures proportionnées contre l endettement À l origine de ce projet, il y a une initiative parlementaire qui souhaite interdire la publicité en faveur des petits crédits et des crédits à la consommation. Le projet de loi, élaboré par la Commission de l'économie et des redevances du Conseil national (CER-N), interdit la publicité agressive en faveur des crédits à la consommation. La branche doit définir elle-même, dans le cadre d une convention, ce qu il faut considérer comme publicité agressive. En cas d échec de l autorégulation, le Conseil fédéral définira ce terme. Le projet se trouve au stade de l élimination des divergences. L ultime divergence entre les Chambres concerne la disposition pénale relative aux infractions à l interdiction de la publicité agressive. Au cours de la session d hiver 2014, le Conseil national a une nouvelle fois refusé d étendre cette disposition pénale aux infractions commises par négligence. La majorité de la Commission de l économie et des redevances du Conseil des États (CER-E) recommande à son plénum de suivre le Conseil national. Seules les infractions intentionnelles à l interdiction de la publicité agressive doivent être punies. economiesuisse soutient des mesures combattant l endettement dans la mesure où elles sont efficaces et proportionnées. Dans ce sens, elle soutient la solution adoptée qui combine des réglementations légales et de l autorégulation. D une manière générale, les mesures visant à limiter la publicité doivent être nécessaires et proportionnées. C est pourquoi le Conseil des États serait bien inspiré de suivre la Chambre basse en ce qui concerne les dispositions pénales et de punir seulement les infractions intentionnelles. Cela évitera des incertitudes importantes Péréquation des ressources et des charges entre la Confédération et les cantons Adaptation appropriée de la péréquation des ressources et des charges La réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches introduite en 2008 (RPT) est l instrument le plus important du fédéralisme financier en Suisse. La RPT comprend trois instruments : la compensation des ressources, celle des charges et celle des cas de rigueur. Le Conseil fédéral estime toujours, au terme de la deuxième période de la RPT, que cet instrument fonctionne. Cependant, comme les objectifs ont été en partie dépassés, il propose de réduire modérément la dotation de la compensation des ressources. Concrètement, il propose que la Confédération et les cantons contributeurs versent respectivement 196 millions et 134 millions de moins au fonds de compensation. Les contributions en faveur de la compensation des charges restent inchangées. Au cours de la session d hiver 2014, le Conseil des États a adopté le projet, mais refusé les adaptations proposées par le Conseil fédéral pour la compensation des ressources. C est au tour du Conseil national de traiter cet objet. Si nécessaire, le Conseil des États examinera ensuite d éventuelles divergences. La Commission des finances du National (CdF-N) recommande à son plénum, par 22 voix contre 1, d'accepter le projet. Une majorité de la CdF-N soutient la

9 Présentation, 2 mars baisse proposée par le Conseil fédéral pour la compensation des ressources. Une autre proposition majoritaire entend affecter les 196 millions de francs économisés à la compensation des charges dues à des facteurs sociodémographiques, en l occurrence à la contribution de la Confédération en sa faveur. La péréquation des ressources et des charges a fait ses preuves. La proposition majoritaire de la CdF-N est un compromis judicieux. Selon economiesuisse, la RPT revêt une grande importance pour l avenir du fédéralisme en Suisse. Ce mécanisme permet de trouver le juste milieu entre concurrence fiscale et besoin de compensation. Ce dispositif dote la concurrence fiscale de bases équitables sans saper la responsabilité individuelle des cantons. Au cours de la deuxième période quadriennale, l objectif concernant la dotation minimale de la compensation des ressources a été dépassé chaque année. Quant aux charges particulières croissantes des villes, elles ne sont pas suffisamment compensées dans le cadre de la RPT. C est pourquoi economiesuisse soutient la baisse des contributions de base à la compensation des ressources ainsi qu à la hausse des ressources pour la compensation des charges sociodémographiques. L extension de la compensation des charges sociodémographiques constitue aussi un moyen de soutenir les cantons et les grandes agglomérations qui seront le plus touchées, sur le plan fiscal, par la réforme de l imposition des entreprises III. Autres sujets traités sous la Coupole economiesuisse recommande aux Chambres fédérales d accepter : Conseil des États Mo. Conseil national (Groupe PDC-PEV). Même financement pour les prestations en milieu hospitalier et les prestations ambulatoires (refuser la suspension) Loi sur l approvisionnement du pays. Révision totale economiesuisse recommande aux Chambres fédérales de refuser : Conseil national Mo. Conseil des États (Bischofberger). Pas de promotion étatique supplémentaire du tourisme d achat Mo. CSEC-N. Mesures pour promouvoir la relève scientifique en Suisse Iv. pa. Leutenegger Oberholzer. Interdire les vols de nuit sur tous les aéroports nationaux pour ménager la santé des riverains Conseil des États Mo. Conseil national (Fuchs/Rickli Natalie). Téléphonie mobile. Tarifs d itinérance corrects pour les appels et les SMS Mo. Conseil national (Wyss Ursula). Halte aux tarifs de mobile prohibitifs à l étranger Mo. Janiak. Quid de l obligation de diffusion à l ère numérique? Mo. Conseil national (Glättli). Inscrire la neutralité du réseau dans la loi sur les télécommunications Mo. Conseil national (Reimann Lukas). Pas de fracturation hydraulique. Protection de l eau potable, de la flore et de la faune du lac de Constance

10 Présentation, 2 mars Pour toute question : carmelo.lagana@economiesuisse.ch ueli.karrer@economiesuisse.ch susanne.brunner@economiesuisse.ch economiesuisse, Fédération des entreprises suisses 1, carrefour de Rive Case postale Genève 3

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine

Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine Session de printemps Compte rendu de la 1 ère semaine 5 mars 2012 Au cours de la première semaine de la session, le Conseil national a renvoyé le projet du Conseil fédéral demandant la modification de

Plus en détail

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014

Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Droits de l enfant au parlement Aperçu de la session d automne 2014 Durant cette session le Conseil national traitera plusieurs infractions concernant les droits de l enfant. Le postulat Bilan de la mise

Plus en détail

Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits

Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits ad 10.467 Initiative parlementaire Prévention de l endettement par l interdiction de la publicité en faveur des petits crédits Rapport du 28 janvier 2014 de la Commission de l économie et des redevances

Plus en détail

Suite aux travaux d une sous-commission de la CER-N, un avant-projet a été élaboré en deux volets :

Suite aux travaux d une sous-commission de la CER-N, un avant-projet a été élaboré en deux volets : Office fédéral de la justice Mme Emanuella Gramegna Bundesrain 20 3003 Berne Lausanne, le 27 septembre 2013 Prise de position concernant la consultation relative à l initiative parlementaire 10.467 Prévention

Plus en détail

Argumentaires Contre

Argumentaires Contre Parlamentsdienste Services du Parlement Servizi 13.095 del Parlamento Servetschs dal parlament Argumentaires Contre Remplacer la taxe sur la valeur ajoutée par une taxe sur l énergie. Initiative populaire

Plus en détail

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse

un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse 23 OCTOBRE 2012 FICHE THEMATIQUE : PENURIE D ELECTRICITE un approvisionnement sûr : un facteur décisif pour l économie suisse Le Conseil fédéral et le Conseil national souhaitent sortir du nucléaire à

Plus en détail

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique

Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique Initiative sur les bourses d études : le mauvais chemin vers l égalité des chances dossierpolitique 30 mars 2015 Numéro 3 Initiative sur les bourses d études L «Initiative sur les bourses d études», déposée

Plus en détail

Table des matières. Rapport annuel ASBCEF 2012

Table des matières. Rapport annuel ASBCEF 2012 2 Table des matières 1. L Association Page 3 1.1. Comité directeur de l ASBCEF Page 3 1.2. Membres de l ASBCEF Page 3 1.3. Secrétariat Page 3 1.4. Présentation d une branche économique Page 4 2. Rapport

Plus en détail

09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni

09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni Ständerat Conseil des Etats Consiglio degli Stati Cussegl dals stadis 09.4089 e Mo. Fetz. Limitation du montant déductible des bonus versés par millions 10.3351 e Mo. CER CE. Traitement fiscal des boni

Plus en détail

la voie bilatérale reste la meilleure option

la voie bilatérale reste la meilleure option WWW.ELECTIONS.CH FICHE THEMATIQUE : SUISSE-UE la voie bilatérale reste la meilleure option L UE est un des principaux partenaires commerciaux de la Suisse. A l inverse, la Suisse est le deuxième partenaire

Plus en détail

Introduction et sommaire

Introduction et sommaire Mémoire de l Association canadienne des professionnels de l insolvabilité et de la réorganisation Introduction et sommaire 277, rue Wellington Ouest Toronto (Ontario) M5V 3H2 Tél. : 416-204-3242 Téléc.

Plus en détail

POLIT FLASH. Recommandation pour la session d été des Chambres fédérales. du 1 au 19 juin 2015

POLIT FLASH. Recommandation pour la session d été des Chambres fédérales. du 1 au 19 juin 2015 POLIT FLASH Recommandation pour la session d été des Chambres fédérales du 1 au 19 juin 2015 Conseillère nationale Daniela Schneeberger Présidente FIDUCIARE SUISSE TABLE DES MATIERES Ordre chronologique

Plus en détail

Plan d action du PDC concernant le franc fort

Plan d action du PDC concernant le franc fort Plan d action du PDC concernant le franc fort Vendredi 20 février 2015, à 16 h 45 Renseignements : Filippo Lombardi, président du groupe et conseiller aux Etats (TI), mobile : 079 620 64 65 Pirmin Bischof,

Plus en détail

Tout savoir sur les accords bilatéraux Suisse-UE

Tout savoir sur les accords bilatéraux Suisse-UE Tout savoir sur les accords bilatéraux Suisse-UE Table des matières 1. Introduction Présentation des 7 accords : Qu est-ce que les Accords bilatéraux et que vont-ils changer? Ce qui ne change pas 2. Libre

Plus en détail

Renforçons la classe moyenne!

Renforçons la classe moyenne! Renforçons la classe moyenne! Précisions sur la résolution du PDC suisse pour une classe moyenne forte. Introduction La classe moyenne est le cœur de notre société : elle inclut les familles, les retraités

Plus en détail

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels

Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels Loi fédérale sur le transfert international des biens culturels (Loi sur le transfert des biens culturels, LTBC) 444.1 du 20 juin 2003 (Etat le 1 er janvier 2012) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

LOI 614.05 du 21 novembre 2006. sur la Cour des comptes LE GRAND CONSEIL DU CANTON DE VAUD

LOI 614.05 du 21 novembre 2006. sur la Cour des comptes LE GRAND CONSEIL DU CANTON DE VAUD LOI 614.05 du 21 novembre 2006 sur la Cour des comptes LE GRAND CONSEIL DU CANTON DE VAUD vu l article 166 de la Constitution du Canton de Vaud du 14 avril 2003 vu le projet de loi présenté par le Conseil

Plus en détail

10.xxx. Mesdames les Présidentes, Mesdames et Messieurs,

10.xxx. Mesdames les Présidentes, Mesdames et Messieurs, 10.xxx Message relatif à l arrêté fédéral concernant un crédit-cadre de cautionnement destiné à l acquisition de moyens d exploitation dans les transports publics du Mesdames les Présidentes, Mesdames

Plus en détail

Loi fédérale sur les banques et les caisses d épargne

Loi fédérale sur les banques et les caisses d épargne Loi fédérale sur les banques et les caisses d épargne (Loi sur les banques, LB) Modification du 3 octobre 2003 L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral du 20 novembre

Plus en détail

Violation du «Transitional Rule Book» (Swiss Blue Chip Segment) de SIX Swiss Exchange et de la «Blue Chip Segment Directive 19» de SIX Swiss Exchange

Violation du «Transitional Rule Book» (Swiss Blue Chip Segment) de SIX Swiss Exchange et de la «Blue Chip Segment Directive 19» de SIX Swiss Exchange Violation du «Transitional Rule Book» (Swiss Blue Chip Segment) de SIX Swiss Exchange et de la «Blue Chip Segment Directive 19» de SIX Swiss Exchange La Commission des sanctions a constaté que le participant

Plus en détail

12.027 é Surveillance de l'assurance-maladie sociale. Loi (Divergences)

12.027 é Surveillance de l'assurance-maladie sociale. Loi (Divergences) Conseil national Session d'automne 04 e-parl 7.09.04 09:4 - -.07 é Surveillance de l'assurance-maladie sociale. Loi (Divergences) Projet du Conseil fédéral Conseil national Conseil national Propositions

Plus en détail

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE

Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Investir dans l action pour le climat, investir dans LIFE Un aperçu du nouveau sous-programme LIFE Action pour le climat 2014-2020 istock Action pour le climat Qu est-ce que le nouveau sous-programme LIFE

Plus en détail

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement

S engager à agir pour le développement durable dans une période de changement Nations Unies Conseil économique et social Distr. générale 13 avril 2015 Français Original: anglais E/ECE/1471/Rev.1 Commission économique pour l Europe Soixante-sixième session Genève, 14-16 avril 2015

Plus en détail

Fiche d information Politique de la santé

Fiche d information Politique de la santé Fiche d information Politique de la santé iv. Questions et réponses relatives à la concurrence dans le système de santé Etat: juillet 2012 La concurrence dans le système de santé 3 Chère lectrice, cher

Plus en détail

AGUR12: historique et perspectives

AGUR12: historique et perspectives Assemblée générale SMS Cully, 6 avril 2014 AGUR12: historique et perspectives Vincent Salvadé, Directeur général adjoint de SUISA 1. La situation de départ - En Suisse, la mise à disposition des fichiers

Plus en détail

par courriel corinne.erne@bag.admin.ch Zurich, 3 juin 2013

par courriel corinne.erne@bag.admin.ch Zurich, 3 juin 2013 par courriel Office fédéral de la santé publique Unité de direction Assurance maladie et accidents Division Surveillance de l'assurance Hessstrasse 27E, 3003 Berne corinne.erne@bag.admin.ch Zurich, 3 juin

Plus en détail

Assurances véhicules à moteur. Assurance occupants pourquoi est-elle nécessaire? Assurance accidents

Assurances véhicules à moteur. Assurance occupants pourquoi est-elle nécessaire? Assurance accidents Assurances véhicules à moteur 68 69 Assurance occupants pourquoi est-elle nécessaire? J entends des avis très contradictoires sur la nécessité de l assurance occupants d un véhicule à moteur. En Suisse,

Plus en détail

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle Mobiliser l épargne pour l investissement productif Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle 18 Juin 2014 1. Introduction La frilosité de l épargnant belge suite

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

152.1. Loi fédérale sur l archivage. (LAr) Dispositions générales. du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008)

152.1. Loi fédérale sur l archivage. (LAr) Dispositions générales. du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008) Loi fédérale sur l archivage (LAr) 152.1 du 26 juin 1998 (Etat le 1 er août 2008) L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu l art. 85, ch. 1, de la constitution 1, vu le message du Conseil fédéral

Plus en détail

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse

Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse Stratégie de la surveillance des assurances en Suisse 1. Base juridique...2 2. Tâches principales...2 3. Conditions d accomplissement des tâches principales...2 3.1. Culture de la responsabilité...3 3.2.

Plus en détail

4 / D. 09.013 ns 2ème phase des mesures de stabilisation conjoncturelle; budget 2009. Supplément Ia; autres mesures

4 / D. 09.013 ns 2ème phase des mesures de stabilisation conjoncturelle; budget 2009. Supplément Ia; autres mesures Conseil national Session de printemps 009 e-parl 09.07.00 - - 6:8 09.03 ns ème phase des mesures de stabilisation conjoncturelle; budget 009. Supplément Ia; autres mesures Projet du du février 009 Propositions

Plus en détail

FAILLITE ET RESTRUCTURATION

FAILLITE ET RESTRUCTURATION 139 FAILLITE ET RESTRUCTURATION Selon la législation constitutionnelle canadienne, le gouvernement fédéral exerce un contrôle législatif exclusif sur les faillites et l insolvabilité. Au Canada, les procédures

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE ECE/TRANS/WP.30/AC.2/2009/6 27 juillet 2009 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE Comité de gestion de la Convention

Plus en détail

Préavis No 22-2006 au Conseil communal

Préavis No 22-2006 au Conseil communal VILLE DE PULLY Municipalité Direction Administration générale, finances et affaires culturelles Préavis No 22-2006 au Conseil communal Fixation du plafond d endettement et du plafond pour les cautionnements

Plus en détail

Conseil économique et social

Conseil économique et social NATIONS UNIES E Conseil économique et social Distr. GÉNÉRALE TRANS/WP.5/2003/7/Add.4 8 juillet 2003 FRANÇAIS Original: ANGLAIS COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L EUROPE COMITÉ DES TRANSPORTS INTÉRIEURS Groupe

Plus en détail

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010)

Réforme de la loi sur les crédits à la consommation. (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Réforme de la loi sur les crédits à la consommation (source : Ministère de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, mars 2010) Introduction Le crédit est utile et nécessaire à la vie des ménages. Ce

Plus en détail

Des soins de qualité à la portée de toutes les bourses? Oui, mais comment?

Des soins de qualité à la portée de toutes les bourses? Oui, mais comment? Des soins de qualité à la portée de toutes les bourses? Oui, mais comment? Congrès du Parti socialiste du canton de Berne Mercredi 30 janvier 2013 à Berne Allocution de Philippe Perrenoud Conseiller d

Plus en détail

Risques juridiques (accrus) dans le cadre des activités financières

Risques juridiques (accrus) dans le cadre des activités financières Point de Presse, 22 octobre 2010, Genève Dr Urs Zulauf General Counsel Membre de la direction Risques juridiques (accrus) dans le cadre des activités financières transfrontières Mesdames, Messieurs, Lors

Plus en détail

Responsabilité pénale de l association

Responsabilité pénale de l association Responsabilité pénale de l association Infractions limitativement définies : Le code pénal prévoit la responsabilité pénale des personnes morales à raison des infractions réalisées pour leur compte et

Plus en détail

Code à l intention des partenaires commerciaux

Code à l intention des partenaires commerciaux Code à l intention des partenaires commerciaux Groupe Axpo Code à l intention des partenaires commerciaux 02 03 Table des matières Introduction... 05 I. Éthique commerciale et intégrité... 07 II. Respect

Plus en détail

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Berne, mai 2007. Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 1 Berne, mai 2007 Questions fréquentes au sujet de l aide sociale 2 Pourquoi la CSIAS en tant qu association privée peut-elle établir des normes en matière d aide sociale? La CSIAS est l association professionnelle

Plus en détail

Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles

Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles 08.520 Initiative parlementaire Suppression des signes distinctifs pour cycles Rapport de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats du 4 mai 2010 Madame la Présidente,

Plus en détail

PDC suisse. Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus

PDC suisse. Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus PDC suisse Etablir la stabilité, protéger les épargnants et endiguer la chasse aux bonus Document de position de la Présidence du PDC suisse du 23 octobre 2008 1 Introduction La Présidence du PDC suisse

Plus en détail

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux

Comprendre les négociations internationales sur le climat. Contexte, historique et enjeux Comprendre les négociations internationales sur le climat Contexte, historique et enjeux Chapitre 1 LE CONTEXTE: L URGENCE CLIMATIQUE La planète s est déjà réchauffée de +0,8 C Les impacts Les impacts

Plus en détail

Département fédéral de l intérieur DFI Département fédéral de l économie DFE

Département fédéral de l intérieur DFI Département fédéral de l économie DFE Département fédéral de l intérieur DFI Département fédéral de l économie DFE Rapport explicatif sur le contre-projet indirect du Conseil fédéral à l initiative populaire sur les bourses d études déposée

Plus en détail

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA

ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA ÉBAUCHE POUR COMMENTAIRE Banque du Canada MODALITÉS RELATIVES AUX ADJUDICATIONS DES OBLIGATIONS À TRÈS LONG TERME DU GOUVERNEMENT DU CANADA 1. Par les présentes, le ministre des Finances donne avis que

Plus en détail

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité

3La charge fiscale effective induite par les. 3Les pouvoirs publics consacrent déjà plus. 3Si nous voulons garantir la compétitivité Quote-part fiscale de la Suisse : des apparences trompeuses dossierpolitique 21 février 2011 Numéro 2 Quote-part fiscale. Dans la statistique annuelle de l OCDE, la Suisse affiche une quote-part fiscale

Plus en détail

Projet. Statuts 1. NOM ET SIÈGE 2. OBJET 3. ACTIVITÉS. Version finale du 29.09.2014

Projet. Statuts 1. NOM ET SIÈGE 2. OBJET 3. ACTIVITÉS. Version finale du 29.09.2014 Version finale du 29.09.2014 1. NOM ET SIÈGE Statuts 3 Les conflits d intérêts entre les membres se résolvent au sein de l association. S il est impossible de parvenir à un accord au sein de l association,

Plus en détail

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Position de la Fédération des Étudiant(e)s Francophones (F.E.F.) discutée puis adoptée lors des Conseils du 25 septembre

Plus en détail

Statuts de la Fédération Européenne de Psychothérapie Psychanalytique Suisse Romande

Statuts de la Fédération Européenne de Psychothérapie Psychanalytique Suisse Romande Statuts de la Fédération Européenne de Psychothérapie Psychanalytique Suisse Romande (en vigueur depuis le 28 janvier 2010) Section Adultes et Section Enfants et Adolescents I. Dispositions générales Art.

Plus en détail

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2

Conseil Interrégional des Chambres des Métiers de la GR 2 Initiative du CICM Proposition au Sommet de la GR "Green Deal en vue d une politique énergétique et climatique efficiente dans la GR en coopération avec les PME de l artisanat" L Artisanat de la Grande

Plus en détail

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement.

Copie préliminaire du texte authentique. La copie certifiée par le Secrétaire général sera publiée ultérieurement. PROTOCOLE ADDITIONNEL À LA CONVENTION DES NATIONS UNIES CONTRE LA CRIMINALITÉ TRANSNATIONALE ORGANISÉE VISANT À PRÉVENIR, RÉPRIMER ET PUNIR LA TRAITE DES PERSONNES, EN PARTICULIER DES FEMMES ET DES ENFANTS

Plus en détail

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet

Cherté des génériques : nécessité d agir sur le marché des substances qui ne sont plus sous brevet Département fédéral de l économie, de la formation et de la recherche DEFR Surveillance des prix SPR Newsletter Date 27.08.2013 Embargo 27.08.2013, 11:00 Nr. 4/13 CONTENU 1. ARTICLE PRINCIPAL Cherté des

Plus en détail

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit!

Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi. Unique et inédit! Conférence de presse du 30 novembre 2011 Session budgétaire de la Région Auvergne* Un Budget 2012 en hausse pour la jeunesse et l emploi Unique et inédit! L Auvergne : 1 ère Région de France à lancer une

Plus en détail

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016

La place bancaire de Zurich. Faits et chiffres Edition 2015/2016 La place bancaire de Zurich Faits et chiffres Edition 2015/2016 Avant-propos Pour la région zurichoise, la place bancaire de Zurich revêt une importance décisive. Elle apporte une contribution significative

Plus en détail

Argumentaire du PS Suisse en faveur de son initiative pour des impôts équitables

Argumentaire du PS Suisse en faveur de son initiative pour des impôts équitables Argumentaire du PS Suisse en faveur de son initiative pour des impôts équitables 2 1. Texte de l initiative Initiative populaire fédérale "Pour des impôts équitables. Stop aux abus de la concurrence fiscale

Plus en détail

4. L assurance maladie

4. L assurance maladie L ASSURANCE MALADIE 73 4. L assurance maladie Comme l assurance maladie est obligatoire, toute personne domiciliée en Suisse doit être convenablement couverte. C est actuellement le cas, avec un très large

Plus en détail

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre?

Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Réduire la pauvreté : comment les collectivités territoriales peuvent-elles être des catalyseurs du développement économique pro-pauvre? Les trois dernières décennies ont été marquées par des progrès impressionnants

Plus en détail

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d

Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d Création d une agence de communication interne _Au cours de ces dernières années, l équipe Marketing-Communication de Galexis a dû faire face à d importants changements. Dans le cadre de la gestion du

Plus en détail

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE

REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE REPONSE SUISSE AU QUESTIONNAIRE RELATIF A LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES ADRESSE AUX GOUVERNEMENTS PAR L'EXPERTE INDEPENDANTE SUR LA QUESTION DES DROITS DE L'HOMME ET L'EXTREME PAUVRETE (i)

Plus en détail

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances

August 2014. ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances August 2014 ASSOCIATION CANADIENNE DE LA CONSTRUCTION MÉMOIRE PRÉBUDGÉTAIRE 2015 Comité permanent des finances Résumé L Association canadienne de la construction (ACC) représente 20 000 entreprises membres

Plus en détail

08.478 n Iv. pa. Hutter Markus. LPP. Rachat pour les indépendants n'exerçant plus leur activité lucrative

08.478 n Iv. pa. Hutter Markus. LPP. Rachat pour les indépendants n'exerçant plus leur activité lucrative Nationalrat Conseil national Consiglio nazionale Cussegl naziunal 08.478 n Iv. pa. Hutter Markus. LPP. Rachat pour les indépendants n'exerçant plus leur activité lucrative Rapport de la Commission de la

Plus en détail

DEPENSE FISCALE N 560104. Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire

DEPENSE FISCALE N 560104. Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire DEPENSE FISCALE N 560104 Taxation à la TSCA au taux de 3,5 % prévue en faveur de certains contrats d assurance maladie complémentaire SOMMAIRE 1. IDENTITE DE LA DEPENSE...1 1.1. Description juridique et

Plus en détail

AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE. 5 mai 2004 Révision : mai 2011

AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE. 5 mai 2004 Révision : mai 2011 AIPCR Association mondiale de la route PIARC World Road Association STATUTS DU COMITE NATIONAL SUISSE 5 mai 2004 Révision : mai 2011 Statuts - révisés 2011 1 PREAMBULE L Association mondiale de la Route

Plus en détail

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID»

MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» MARCHÉ DE L ÉLECTRI- CITÉ : CONCURRENCE ET DÉSENCHEVÊTREMENT DU «SWISS GRID» La Suisse est-elle prête pour la concurrence et pour l Europe? Urs Meister, Avenir Suisse Document de discussion Ce document

Plus en détail

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence

Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence Plan d Action de Ouagadougou contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, tel qu adopté par la Conférence ministérielle sur la migration et le développement. Plan d Action

Plus en détail

1. Le roaming c est quoi?

1. Le roaming c est quoi? 1. Le roaming, c est quoi? 2. Quelques chiffres 3. Fixation des prix: encore beaucoup d interrogations? 4. Plafonnement légal en Europe 5. Situation en Suisse 6. Solutions préconisées par la FRC 7. Action

Plus en détail

(LIPP-V), 22 2000 18 2004 (D

(LIPP-V), 22 2000 18 2004 (D objet 4 Loi modifiant la loi du 22 septembre 2000 sur l imposition des personnes physiques Détermination du revenu net Calcul de l impôt et rabais d impôt Compensation des effets de la progression à froid

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Libéralisation dans l assurance accidents

Libéralisation dans l assurance accidents Libéralisation dans l assurance accidents Exposé de Lucius Dürr, Directeur de l Association Suisse d Assurances, présenté à la conférence de presse du 25 janvier 2006 Mesdames, Messieurs, Ainsi que le

Plus en détail

Le marché suisse des assurances

Le marché suisse des assurances 16 Le marché suisse des assurances Le secteur des assurances favorise la croissance et la prospérité Ces dernières années, le secteur des assurances a sans cesse accru sa contribution à la croissance et

Plus en détail

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale CSSS/14/118 DÉLIBÉRATION N 14/063 DU 2 SEPTEMBRE 2014 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL PAR L

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 1 er janvier 2009) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi

Plus en détail

Un contrôle citoyen avec les entreprises

Un contrôle citoyen avec les entreprises Un contrôle citoyen avec les entreprises mai 2014 2 L objectif du plan d action La grande majorité des entreprises s inscrivent dans une démarche citoyenne et veillent à acquitter correctement leurs impôts.

Plus en détail

IFPI SUISSE. Statuts. Groupe national suisse de l IFPI, International Federation of the Phonographic Industry

IFPI SUISSE. Statuts. Groupe national suisse de l IFPI, International Federation of the Phonographic Industry IFPI SUISSE Statuts Groupe national suisse de l IFPI, International Federation of the Phonographic Industry Version du 8..04 Table des matières I. Dispositions générales... Art. Dénomination et siège...

Plus en détail

Efficacité énergétique de la part des pros

Efficacité énergétique de la part des pros Efficacité énergétique de la part des pros Calcul systématique du potentiel d économies Conventions d objectifs avec la Confédération et les cantons Exemption des taxes sur l énergie et sur le CO 2 Avec

Plus en détail

Ordonnance sur les ressources d adressage dans le domaine des télécommunications

Ordonnance sur les ressources d adressage dans le domaine des télécommunications Ordonnance sur les ressources d adressage dans le domaine des télécommunications (ORAT) Modification du 19 décembre 2001 Le Conseil fédéral suisse arrête: I L ordonnance du 6 octobre 1997 sur les ressources

Plus en détail

Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence pour les datacenter dossierpolitique

Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence pour les datacenter dossierpolitique Schweizerischer Verband der Telekommunikation Association Suisse des Télécommunications Swiss Telecommunications Association Coffre-fort de données : comment la Suisse peut rester un site d excellence

Plus en détail

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution!

L ANI du 11 janvier 2013 : une petite révolution! L ANI du 11 janvier : une petite révolution! Que prévoit l accord? L article 1 er de l Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, prévoit, dans le cadre de la sécurisation de l emploi, la généralisation

Plus en détail

Ligue contre la Violence Routière

Ligue contre la Violence Routière Ligue contre la Violence Routière La Ligue contre la violence routière, notre confrère français, vient de lancer la voiture citoyenne. Elle tient compte aussi bien de la protection de l environnement que

Plus en détail

Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010. Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL

Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010. Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL Réguler les jeux d'argent : Le rôle de l'autorité Bruxelles le 12 octobre 2010 Intervention de M. Jean-François VILOTTE, Président de l ARJEL SOMMAIRE la loi n 2010-476 du 12 mai 2010 la régulation, point

Plus en détail

Statuts de l association i-net innovation networks switzerland

Statuts de l association i-net innovation networks switzerland Statuts de l association i-net innovation networks switzerland 1. Nom et siège «i-net innovation networks switzerland» est une association régie par les présents statuts et subsidiairement par les articles

Plus en détail

immigration conséquences positives pour les assurances sociales

immigration conséquences positives pour les assurances sociales immigration conséquences positives pour les assurances sociales Fiche d information 4 : Assurances sociales L essentiel en bref : Seuls ceux qui cotisent aux assurances sociales peuvent bénéficier de leurs

Plus en détail

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux

Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux Ordonnance relative à la constitution de réserves de crise bénéficiant d allégements fiscaux (OCRC) 823.331 du 9 août 1988 (Etat le 20 juillet 2004) Le Conseil fédéral suisse, vu l art. 22 de la loi fédérale

Plus en détail

Loi fédérale sur la transplantation d organes, de tissus et de cellules

Loi fédérale sur la transplantation d organes, de tissus et de cellules Loi fédérale sur la transplantation d organes, de tissus et de cellules (Loi sur la transplantation) Modification du Projet L Assemblée fédérale de la Confédération suisse, vu le message du Conseil fédéral

Plus en détail

EXPRIMEZ-VOUS LORS DU CHOIX DE VOS PNEUS : EXIGEZ DES PNEUS SÛRS, ÉNERGÉTIQUEMENT EFFICACES ET SILENCIEUX! WWW.ETIQUETTE-PNEUS.CH

EXPRIMEZ-VOUS LORS DU CHOIX DE VOS PNEUS : EXIGEZ DES PNEUS SÛRS, ÉNERGÉTIQUEMENT EFFICACES ET SILENCIEUX! WWW.ETIQUETTE-PNEUS.CH EXPRIMEZ-VOUS LORS DU CHOIX DE VOS PNEUS : EXIGEZ DES PNEUS SÛRS, ÉNERGÉTIQUEMENT EFFICACES ET SILENCIEUX! POUR DE MEILLEURS PNEUS SUR LES ROUTES SUISSES S exprimer lors du choix des pneus? Donner son

Plus en détail

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie

3 e pilier, prévoyance privée. Assurance vie 3 e pilier, prévoyance privée Assurance vie La prévoyance privée est facultative. Elle complète les prestations des 1 er et 2 e piliers et comble les lacunes en matière de prévoyance individuelle. Table

Plus en détail

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective.

Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. Compte d exploitation 2012. Assurance vie collective. 2012 Votre assureur suisse. 1/12 Compte d exploitation Assurance vie collective 2012 2012: des résultats positifs et encore plus de transparence. Chère

Plus en détail

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres

2008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières. applicables à l exécution d opérations sur titres 008 Règles de conduite pour négociants en valeurs mobilières applicables à l exécution d opérations sur titres Table des matières Préambule... 3 A Directives générales... 4 Art. Base légale... 4 Art. Objet...

Plus en détail

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie

Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats. d économie d énergie Octobre 2006 Fiche informative du Réseau Action Climat-France sur les certificats d économie d énergie 1) Origine et objectif : C est en Angleterre, puis en Italie que le dispositif des certificats d économie

Plus en détail

L essentiel sur. Le crédit immobilier

L essentiel sur. Le crédit immobilier L essentiel sur Le crédit immobilier Emprunter pour devenir propriétaire Le crédit immobilier est, pour la plupart des ménages, le passage obligé pour financer l achat d un bien immobilier. C est un poste

Plus en détail

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs

Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs Loi fédérale sur l agrément et la surveillance des réviseurs (Loi sur la surveillance de la révision, LSR) 221.302 du 16 décembre 2005 (Etat le 1 er janvier 2013) L Assemblée fédérale de la Confédération

Plus en détail

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie

«La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie «La sécurité d investissement comme préalable à un approvisionnement fiable» Le 5 octobre 2011 Foire du Valais, Journée de l énergie Kurt Rohrbach, Président de l Association des entreprises électriques

Plus en détail

Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive

Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive 22 mai 2015 IA15087 Libre choix par l assuré de son réparateur et de son expert : le CNPA à l offensive Le combat du CNPA pour rendre pleinement opérationnel de libre choix de son réparateur s amplifie

Plus en détail

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let.

Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. Dépôts auprès de sociétés coopératives, associations et fondations Modification de l'ordonnance sur les banques (Art. 3a al. 4, let. d OB) Rapport explicatif Juillet 2008 Résumé La réglementation en vigueur

Plus en détail

Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche

Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche Un fonds climat énergie au GL? Présentation de la démarche 1 1 1 Contexte et enjeux Un engagement territorial pour le climat Objectifs du plan climat d ici 2020 : les 3x20-20% des émissions de gaz à effet

Plus en détail

Digne de confiance. Règlement. Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3

Digne de confiance. Règlement. Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3 Digne de confiance Édition 2012 Assurance obligatoire des soins Règlement Art. I. Dispositions générales Objet 1 Base 2 Formes particulières d assurance 3 II. III. IV. Rapport d assurance Personnes assurées,

Plus en détail

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES 26, boulevard Haussmann 75311 Paris Cedex 09 Téléphone : 01 42 47 90 00 - Télécopie : 01 42 47 93 11 - Internet : http://www.ffsa.fr 12 juillet 2007 Observations

Plus en détail