Conférence Baromètre de la Faim 2015

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1 Conférence Baromètre de la Faim 2015 Sud/Nord : Comment favoriser les échanges pour une lutte efficace contre la faim et le changement climatique au niveau global? Mardi 1 er décembre 2015, 11h15-12h45 Espace Génération Climat, salle 2 COMPTE-RENDU MODERATEUR Sébastien Treyer, directeur des programmes de l IDDRI INTERVENANTS (par ordre alphabétique) Arnaud Clevy Chargé de mission hygiène, Sécurité des aliments et développement durable à la Fédération française des Banques Alimentaires Abraham Ghanaba Directeur Caritas Diocésaine et Développement (CDD) de Natitingou Bénin Philippe Levêque Directeur général de CARE France Carole Fonta Directrice développement durable à l Association nationales des industries agro-alimentaires (ANIA) DOCUMENT DE SUPPORT (disponible sur demande) Baromètre de la faim 2015 Préserver l environnement et le climat pour lutter contre la faim Ce compte-rendu retranscrit les propos tenus par les intervenants de manière synthétique et ne saurait être exhaustif. 1

2 GRAND DEBAT SUD/NORD : COMMENT FAVORISER LES ECHANGES POUR UNE LUTTE EFFICACE CONTRE LA FAIM ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE AU NIVEAU GLOBAL? Rappel des enjeux : Démontrer l importance de favoriser un dialogue, des échanges d expertise et le partage de solutions Sud/Nord pour avoir un impact au niveau global et local dans la lutte contre la faim et le changement climatique ; Mettre en avant les différences d impacts, de constat, de vocabulaire utilisé concernant les enjeux liés au changement climatique et à la sécurité alimentaire dans les pays du Nord et les pays du Sud, et identifier les points de blocage pour un accord commun ; Favoriser la démultiplication de la logique du Baromètre de la Faim qui vise à mettre autour de la table un maximum d acteurs Sud/Nord pour un impact global dans la lutte contre la faim. Introduction des débats par Sébatien Treyer, directeur des programmes de l IDDRI Le Baromètre de la Faim 2015 prouve qu il existe de nombreuses initiatives locales aussi bien dans les pays du Nord que dans les pays du Sud, pouvant être dupliquées afin de lutter à la fois contre le changement climatique et l insécurité alimentaire. L Accord de Paris doit donner des moyens ambitieux pour lutter contre le changement climatique dans une logique où tous les pays de la planète font des efforts selon leur situation respective ; il s agit donc de créer des ponts et de développer la coopération. Avec une plus grande coopération, l ambition pourra être rehaussée notamment sur les enjeux de l adaptation et l atténuation qui sont des piliers dans les discussions sur le changement climatique. Il est donc intéressant d envisager les questions de sécurité alimentaire et du changement climatique comme une lutte conjointe et créant des ponts entre les échelles locales et globales reliant le Nord et le Sud. Comment traiter les questions de sécurité alimentaire dans un pays déjà lourdement affecté par le changement climatique? Abraham GHANABA, Directeur Caritas Diocésaine et Développement (CDD) de Natitingou Bénin «Préparer les populations locales aux effets du changement climatique au Bénin» Je commencerai par dresser un bilan de la situation écologique et climatique du Bénin : l agriculture est un véritable défi pour les paysans car elle est de moins en moins maîtrisée. Le coton, 1 ère production agricole du Bénin est une production lourde en conséquence car désormais, les sols sont habitués aux engrais qui représentent un coût pour les paysans, et les pesticides affectent les arbres et les abeilles. Mais les paysans sont réticents à l idée de cultiver autre chose que le coton car le prix de vente est inférieur. Or il s agit d une culture très gourmande en eau et qui ne participe pas à assurer une production agricole alimentaire nécessaire. Il y a également le problème des feux de brousses, qui permettent le nettoyage rapide et efficace des champs après les récoltes, mais qui détruisent beaucoup de forêts et certaines habitations. Nous devons aussi faire face à la montée de la mer qui envahit les terres cultivables. Se pose aussi le problème des transports puisque les routes sont envahies par les taxi-motos qui polluent et qui vident les villages de leurs forces humaines, les jeunes préférant la profession de taxi-moto à celle d agriculteur. 2

3 Depuis plusieurs années, la population se plaint de la faim. Le problème est que les arbres, même fruitiers, sont abattus pour produire et vendre du charbon et du bois. Face à ça, CARITAS agit avec les populations locales en luttant contre la désertification des sols. Au Bénin, la culture du plantage n est pas très répandue, c est pourquoi il a fallu commencer par un travail d éducation sur le reboisement. Cela commence à marcher, puisque les agriculteurs cultivent des espèces qui leur permettent de continuer à travailler leurs champs, de sorte que les feux de brousse n ont plus d utilité à leurs yeux, et que le coton n est plus la seule possibilité. Nous cherchons aussi à préserver les techniques comme l alternance des cultures sur les terres d année en année, le compostage, le traitement et le soin des plantes avec des produits naturels. Il s agit donc de tenir compte de ce bilan environnemental, mais aussi d aller vers une autosuffisance alimentaire afin de gérer ce que la population récolte, notamment grâce à une formation à la création de banques alimentaires. Il ne s agit plus uniquement de vendre car la banque permet une solidarité dans le village. Nous œuvrons aussi pour que les agriculteurs aient un accès direct aux informations météorologiques afin qu ils puissent anticiper leurs cultures. Les résultats sont encourageants et les populations commencent à adhérer. Au sein d'une organisation comme les Banques Alimentaires, comment est prise en compte la dimension climatique? Arnaud CLEVY, Chargé de mission hygiène, Sécurité des aliments et développement durable chez Fédération française des Banques Alimentaires En chiffres, la Fédération des Banques Alimentaires compte 70 banques en France et dans les DOM, 5000 bénévoles, 470 salariés, tonnes de denrées récupérées auprès des grandes surfaces, des agriculteurs et des consommateurs avant d être triées et stockées. Cela permet la distribution de 3 milliards de repas par an via plus de 5000 associations françaises d aide aux démunis. Puisqu il s agit d un mécanisme vaste, nous nous sommes demandé quel était notre impact climatique et comment le réduire. Nous avons donc mené une étude dans laquelle il ressort que les émissions de gaz à effet de serre liées à l activité des Banques Alimentaires sont principalement dues à l usage du produit fini (la cuisson des denrées), au déplacement des usagers vers les Banques Alimentaires et à la fin de vie des denrées par la production de déchets. Mais qu en serait-t-il sans les Banques Alimentaires? Toutes ces denrées seraient en grande partie perdues et le taux de CO2 rejeté serait multiplié par 10. Cela représente un évitement de consommation en électricité d une ville d un million d habitants. Les Banques Alimentaires ont donc utilité sociale, par lutte contre la faim en France, mais aussi une utilité environnementale. Comment ces enjeux de changement climatique sont-ils pris en compte par l'ania et les entreprises qu'elle représente? Quel engagement le secteur privé doit-il prendre pour soutenir un accord ambitieux? Carole FONTA, Directrice développement durable à l ANIA L ANIA regroupe à peu près entreprises agro-alimentaires, dont la très grande majorité sont des PME. Le secteur de l agroalimentaire représente 30% de l impact écologique global. Les entreprises ont donc un rôle important à jouer en leur qualité d acteurs et de responsables de ce phénomène. A ce titre, l ANIA a édité un Livre Vert en amont de la COP21 qui recense les mesures prises par les entreprises membres. On y trouve toute une série d actions, notamment la gestion de l approvisionnement, le choix d achats responsables (cacao, café, bois ) auprès de filières responsables ainsi que la contribution au développement et à la création de ces filières. Les entreprises favorisent l utilisation d énergies renouvelables, n emballent pas la marchandise et veillent à ce qu elle soit transportée de façon écologique. Ces entreprises luttent activement contre les pertes et le 3

4 gaspillage alimentaire qui ont un lourd impact écologique en France, et qui représente 400 euros par foyer et par an. Cette lutte s illustre notamment par un travail de pédagogie et d information auprès des consommateurs, mais aussi par des dons de produits sous conditions de responsabilité. En tant qu'ong très mobilisée dans les négociations, quelles difficultés pour un accord avec des enjeux différents dans les Etats? Quelle stratégie pour assurer une place importante de la sécurité alimentaire dans l'accord? Philippe LEVÊQUE, Directeur général de CARE France «Les problématiques locales impactent le reste du monde» On retrouve des problématiques liées aux enjeux climatiques et de sécurité alimentaire communes dans les pays du Nord et les pays du Sud (transports, stockage ). Il devrait paraître évident que les questions de faim et de climat devraient être liées, pourtant il y a tellement d intérêts divergents et difficilement conciliables : entre les différents lobbys (agricoles, agro-alimentaires, distributeurs) et entre les Etats. Prenons l exemple de l Argentine qui représente un frein dans les accords ; l exportation de viande a un poids économique important pour ce pays qui ne veut donc pas voir la consommation de viande limitée. L agriculture représente un poids économique important pour la France ou l Allemagne, réticentes à accepter les contraintes dans ce secteur. Enfin, la sécurité alimentaire et le changement climatique sont très liés à la démocratie et au dynamisme de la société civile. La sécurité alimentaire n a ainsi pas encore la place qu elle mérite dans l Accord, alors qu en septembre les Etats ont adopté les Objectifs pour le développement durable (ODD) dont l ODD2 est consacré à la lutte contre la faim. La mobilisation continue donc sur ce point. Sébastien TREYER souligne qu il est difficile d affirmer qu il existe vraiment des solutions gagnantgagnant, mais des efforts sont faits et des convergences se créent aussi bien dans l action internationale que dans l action locale. Peut-on s inspirer les uns les autres? Par exemple, la gestion des sols telle que mise en place au Bénin est-elle à promouvoir et à mettre en avant, malgré la spécificité climatique dans laquelle ce travail a pris place? Abraham GHANABA explique que le recours aux techniques traditionnelles n est pas une régression mais une aide pour lutter contre l insécurité alimentaire. Les sols deviennent pauvres et les paysans continuent de les travailler. La modernisation de l agriculture est une bonne chose mais on ne peut pas attendre les aides du gouvernement. Les techniques traditionnelles sauvent les populations mais je ne sais pas si cela fonctionnerait partout. De son côté, Arnaud CLEVY ajoute que pour répondre au trop grand gaspillage en France, les banques alimentaires développent des ateliers de cuisine pour apprendre à minimiser les pertes. Il s agit peutêtre d une initiative facilement transposable. Sébastien TREYER interroge également Philippe LEVÊQUE et Carole FONTA sur les actions qui peuvent être menées auprès du consommateur pour une meilleure prise en compte des enjeux de sécurité alimentaire et de changement climatique, sur le travail qui peut être fait sur la demande. Philippe LEVÊQUE souligne qu il faut effectivement agir sur le volet de la demande et porter une attention très particulière à la question de la gouvernance qui est primordiale. Par exemple, aux Comores, un cargo de riz peut ne pas être déchargé pendant des jours et des jours car il appartient à la famille royale, et pendant ce temps, le prix du riz augmente en ville. Il y a beaucoup à faire afin que le prix soit juste pour les producteurs et les consommateurs. Par ailleurs, travailler sur la demande c est aussi veiller à ne pas transformer le mode de consommation, comme c est le cas avec la surconsommation de sucre qui cause des problèmes d obésité en Amérique centrale, encouragée par les multinationales. Du point de vue des entreprises agroalimentaires, Carole FONTA ajoute que les petites entreprises n ont pas les mêmes moyens que les grandes entreprises mais agissent et se mobilisent pour prendre en compte la dimension environnementale dans leurs activités. 4

5 Sébastien TREYER demande aux intervenants quelles formes de collaborations entre tous ces acteurs peuvent être envisagées afin de favoriser la sécurité alimentaire tout en préservant le climat. Arnaud CLEVY avance que le modèle des banques alimentaires européennes ne peut être transposé directement dans les Suds, mais la communication de savoir-faire et les échanges de bonnes pratiques seraient une bonne chose. Abraham GHANABA souligne qu en effet, le partage d expérience est possible et il formule? déjà une demande d aide à l information sur la méthode de mise en œuvre des banques alimentaires dans les villages. Par ailleurs, Philippe LEVÊQUE pointe l importance de la gouvernance et des institutions dans la préservation du climat et la bonne prise en compte de la sécurité alimentaire. Il faut apprendre sur les questions de gouvernance, de politique et dans le choix du modèle agricole. QUESTIONS DU PUBLIC QUESTION à Carole FONTA : Comment identifiez-vous les lobbys qui peuvent freiner les avancées en matière de changement climatique et de lutte pour la sécurité alimentaire? Et concernant les démarches de RSE menées sur ces sujets, s agit-il de marketing ou y a-t-il une vraie sincérité pour faire face aux grands lobbys? Carole FONTA: Nous ne sommes pas présents à la COP21, nous n avons pas de stand Nous faisons le choix de l action. Les entreprises ne communiquent pas vraiment sur ce qu elles font mais nous sommes dans le concret. Nous avons encore des difficultés à trouver notre place dans les grosses négociations internationales, l agro-alimentaire rencontre donc encore des difficultés à faire passer les messages. QUESTION : Si on est riche, on peut vaincre la faim, si on est pauvre, c est compliqué. Quelles sont les moyens ici au Nord qui ont permis de vaincre la faim? Philippe LEVÊQUE : La Révolution. La faim dans les campagnes a donné lieu au changement des systèmes. Puis au XIX e siècle, le choix a été fait de privilégier le développement industriel dans les villes au détriment des campagnes. Mais il n y a pas encore de bonne réponse pour nourrir les villes et payer un juste prix aux paysans. Il y a aussi eu l émancipation et la libération des femmes qui a permis la production de richesses Arnaud CLEVY : La révolution industrielle a donné les moyens à une population locale d acquérir un pouvoir d achat et l agriculture a produit pour cette clientèle urbaine. Abraham GHANABA: Plus généralement, notamment dans les pays du Sud, il faut avoir le souci du paysan et l aider dans sa tâche, par exemple en lui donnant accès aux informations météorologiques, sans quoi il reste dans l insécurité alimentaire. Remerciements : Arnaud Clévy, Abraham Ghanaba, Carole Fonta, Philippe Lévêque, Sébastien Treyer ; Aux membres du Comité de pilotage du Baromètre de la Faim ; Aux équipes d ACTED et Convergences ; Aux participants à ce Grand Débat. *** 5

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