Rapport pour la commission permanente du conseil régional NOVEMBRE 2014

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1 Rapport pour la commission permanente du conseil régional NOVEMBRE 2014 Présenté par Jean-Paul Huchon Président du conseil régional d'ile-de-france ADOPTION DU PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DU TERRITOIRE DU VAL-DE-BIEVRE CP

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3 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 3 RAPPORT N CP Sommaire EXPOSE DES MOTIFS... 4 ANNEXES AU RAPPORT... 6 PROJET DE DELIBERATION ANNEXES A LA DELIBERATION Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

4 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 4 RAPPORT N CP EXPOSE DES MOTIFS Le présent rapport a pour objet d adopter le nouveau Pacte pour le développement du territoire du Val-de-Bièvre (communes d Arcueil, Gentilly, Kremlin-Bicêtre, Cachan, Villejuif, L Hay-les-Roses, Fresnes situées dans le Val-de-Marne). Pour rappel, le Pacte (cf. CR en date du 16 février 2012) est une démarche de contractualisation triennale entre la Région et ses partenaires, visant à territorialiser les politiques régionales dans les champs de compétences du développement économique, de l innovation, de l emploi, de l apprentissage, de la formation professionnelle, de l enseignement supérieur et/ou de la recherche. Après une première démarche sur la période dans le cadre du dispositif «Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique» et au regard des résultats satisfaisants de ce partenariat (cf. annexe n 1 au rapport), la Communauté d agglomération du Val-de-Bièvre a sollicité la Région Ile-de-France pour renouveler cette démarche d accompagnement territorial dans le cadre du nouveau dispositif régional, le «Pacte pour le développement des territoires». L élaboration de la stratégie se base sur le bilan du premier Pacte, sur la validation du diagnostic réalisé par les organismes associés et partagés de la Région (Institut d Aménagement et d Urbanisme, Défi Métiers, l Atelier) et complété par les partenaires locaux (cf. annexe n 2 au rapport). Cette stratégie est également le fruit de la volonté commune de dresser des passerelles entre les actions engagées dans le cadre du premier Pacte (étude sur la filière numérique notamment) et le cadre d actions renouvelé de la nouvelle démarche Pacte pour le développement du territoire. Enfin, cette stratégie a été élaborée à la lumière du plan d actions du Contrat de développement territorial Campus sciences et santé, conformément aux observations contenues dans l avis régional rendu sur ce contrat (CR 16-13) appelant à «une réflexion sur la coordination des outils d aide au développement des territoires [ ] dans le sens d une plus grande mutualisation des politiques publiques» et notamment «à une articulation entre le CDT et le Pactes pour le développement du territoire». Le Pacte contribue, dans un souci de lisibilité aux actions 1,2,9,10 et 11 du CDT : - «ZAC Cancer Campus : un biocluster» - «Mise en œuvre opérationnelle du bioparc de Cancer Campus» - «Développement endogène des secteurs d activité et maintien de la diversité économique» - «Enjeux numériques» - «Insertion emploi». Aussi, la stratégie du Pacte pour le développement du territoire s articule autour des 4 axes suivants : - Axe 1 : Accompagner la création et le développement endogène d activités et d emplois - Axe 2 : Soutenir le développement de l économie numérique et de la santé ; - Axe 3 : Faciliter l impact positif des grands travaux sur l emploi et l économie locale ; - Axe 4 : Soutenir l économie sociale et solidaire ; - Axe 5 : Agir en faveur de l accès à l emploi et pour l insertion professionnelle des habitants. Ces axes s inscrivent pleinement dans la stratégie régionale de développement économique et d innovation (SRDEI) et contribueront à la conversion écologique et sociale de l économie francilienne. Le montant prévisionnel pour la mise en œuvre du Pacte pour le développement du territoire de Val-de-Bièvre est de dont par le Conseil Régional Ile-de-France, soit 32 % du budget total du Pacte. Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

5 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 5 RAPPORT N CP Les signataires envisagés du Pacte sont : - Le Conseil régional d Ile-de-France ; - le Conseil général du Val-de-Marne ; - la Communauté d agglomération Val-de-Bièvre. Je vous prie de bien vouloir en délibérer. Le président du conseil régional d Ile-de-France JEAN-PAUL HUCHON Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

6 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 6 RAPPORT N CP ANNEXES AU RAPPORT Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

7 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 7 RAPPORT N CP ANNEXE N 1 : BILAN DU PACTE POUR L EMPLOI, LA FORMATION ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DU VAL- DE-BIEVRE ( ) Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

8 8 / 196 PACTE 1 POUR L EMPLOI, LA FORMATION ET LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Communauté d agglomération du Val de Bièvre Bilan

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10 10 / 196 La Communauté d Agglomération de Val de Bièvre a signé en mars 2010 avec le Conseil Régional d Ile-de-France et le Conseil Général du Val de Marne, un Pacte pour l Emploi, la Formation et le Développement économique qui est arrivé à échéance en mars Première action forte de coopération sur ces domaines de compétences entre les trois niveaux territoriaux, ce premier Pacte ambitieux se proposait de répondre aux problématiques et enjeux mis en lumière dans le cadre d un diagnostic partagé du territoire. Le plan d actions prévisionnel s est ainsi articulé autour de 4 axes et plus de 70 actions : Renforcer l accompagnement à la création et au développement des entreprises ; Requalifier et moderniser l environnement des entreprises et développer un immobilier adapté aux besoins des entreprises ; Mettre en œuvre un appui pour le développement des filières de l économie numérique et des sciences du vivant ; Développer des actions pour améliorer l accès des habitants à l emploi et développer les compétences. Malgré l ampleur du projet, les actions de ces 4 axes ont connu un taux de réalisation satisfaisant. L axe 1 a connu un bon taux de réalisation. Il a permis de consolider 4 actions : - Renforcer l accompagnement du parcours du créateur d entreprise ; - Favoriser la connaissance par les TPE/PME du dispositif PM Up ; - Renforcer l appui aux entreprises artisanales ; - Consolider l appui aux réseaux d entreprises. Et de faire émerger 3 actions nouvelles : - La mise en place d une Plateforme RH à destination des TPE / PME; - L appui à l initiative du plan de déplacement interentreprises ; - La réflexion sur l incubation en Val de Bièvre ; Seules 3 actions initialement inscrites dans le PACTE n ont pu être réalisées, pour des raisons liées, soit à la question du financement, soit à d autres opportunités saisies par les trois cosignataires : - la création d un poste d agent de sensibilisation ; - la réalisation d un guichet unique dématérialisé pour les TPE ; - la mise en œuvre d un groupement d employeurs. L axe 2 a connu un taux de réalisation également satisfaisant, certaines pistes d actions restant à concrétiser. Il a permis la consolidation de 6 actions : - le lancement d une étude pour renforcer le potentiel économique dans les quartiers CUCS ; - une réflexion sur l immobilier artisanal ; - la requalification progressive des ZAE du territoire ; - la mise en place d une signalétique économique dans les ZAE ; - un travail sur l accès au très haut débit des entreprises ; - le développement de projets pour l accueil de nouveaux espaces économiques tels que la ZAC Campus Grand Parc ; Il a permis d appuyer l émergence de 2 actions : - la réalisation de l IPHE «La Fabrique» à Cachan ; - Etude du potentiel de l activité économique dans les quartiers CUCS pour y accueillir de jeunes entrepreneurs. L axe 3 a connu un taux de réalisation satisfaisant mais qui reste à consolider. Il a permis d appuyer et de valoriser le potentiel des filières à enjeux de l économie numérique et de la santé en Val de Bièvre, ainsi que de développer le partenariat et le réseau d acteurs locaux : - Etudes sur les filières numériques (en interne) et santé (Sofred) ; - Adhésion au pôle de compétitivité Cap Digital et au réseau CFI ;

11 11 / Financement des incubateurs Télécom et Management SudParis et Efrei Entrepreneurs ; - Mise en place d une animation en faveur des entreprises du numérique ; - Mise en place d un agenda des événementiels économiques et emploi. De plus il a permis d étudier la faisabilité de la création d un espace de coworking à la Fabrique. Au-delà de certaines actions d animation contenues dans cet axe, les actions relatives au développement de la promotion/prospection de la CAVB en partenariat avec l Agence Régional de Développement (ARD) n a pu aboutir ; l ARD ayant choisi de concentrer son intervention sur des territoires prioritaires de rayonnement international (Roissy, Orly, La défense, Saclay, etc.). Il s agira dans le Pacte 2 de consolider cette première étape d appui au développement de ces filières sur le territoire. L axe 4 a connu un taux de réalisation très satisfaisant. Il a permis de mettre en place ou de lancer 7 actions nouvelles : - la création d un Réseau des acteurs de l emploi ; - la mise en place d un partenariat avec l ARACT ; - la création d un guide des pratiques RSE préfigurant la mise en œuvre d une Charte entreprise et territoire ; - le travail de réflexion sur le diagnostic et la stratégie territoriale en faveur de l Economie sociale et solidaire ; - la mise en œuvre d un plan de lutte contre les discriminations ; - la réalisation d un Guide des Formations en Val de Bièvre ; - la mise en place d Actions d initiative pour l emploi destinées à favoriser le retour à l emploi d un public ciblé. Seules 4 actions n ont pu être mises en œuvre : le dialogue social territorial, la réalisation d un site internet emploi (compte-tenu de la refonte du site de la Communauté d agglomération Val de Bièvre et de la création d un site dédié à l économie et à l emploi), le forum des métiers sciences et santé et la convention territoriale ESS (compte tenu de la disparition du dispositif régional). En conclusion, la nouvelle physionomie des «Pactes pour le développement du territoire» votée par le Conseil régional en février 2012, fruit d un travail de bilan de la première génération des Pactes (alors nommé «Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique»), se propose de compacter nettement le plan d actions (15 actions maximum) afin de le rendre plus efficace et lisible.

12 12 / 196 Recettes apportées dans le cadre du PACTE au Val de Bièvre Prévu Réalisé Observations Investissement CRIF CG CRIF CG CAVB Fabrique , , , ,00 VBP , , , ,00 total , ,00 Prévu Réalisé Fonctionnement CRIF CG CRIF CG Financement vers CAVB (Plateforme RH, PDELC, Etude incubateur, Réseau emploi, Diagnostic ESS, Plan LCD) , , , ,00 (1 seule année plateforme RH) (PDELC au lieu de ) (incubateur au lieu de ) ( ACSE DIRRECTE) Financement vers Partenaires Cancer campus 0, ,00 0, ,00 PLATO ,00 0, ,00 0,00 INT , , , ,00 Total , ,93 Ce tableau n est pas exhaustif dans la mesure où tous les fonds alloués au territoire par les partenaires ne le sont pas forcément par le biais de la Communauté d agglomération, d où une difficulté à en comptabiliser la totalité. Note méthodologique : Actions nouvelles : actions initiées dans le cadre du Pacte et représentant la valeur ajoutée de cette contractualisation Région/Département/CAVB. A noter que certaines actions non inscrites initialement au plan d actions mais poursuivant les mêmes objectifs ont été intégrées. Actions valorisées : actions non initiées dans le cadre du Pacte mais ayant bénéficiées d un fort effet de levier dans le cadre de cette contractualisation (soutien supplémentaire, dynamique plus forte ). La majorité des actions valorisées sont inscrites dans le plan d actions. Actions non réalisées : actions inscrites dans le Pacte mais n ayant puent être mises en œuvre pour diverses raisons (financements insuffisants, réorganisation des actions en concertation avec l ensemble des cosignataires ).

13 13 / 196 AXE 1 : «RENFORCER L ACCOMPAGNEMENT A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES» Dans cet axe, 4 objectifs ont été fixés : - Consolider l accompagnement des créateurs d entreprises et développer la sensibilisation à l entreprenariat ; - Pérenniser le suivi post création et renforcer l accompagnement pour le développement des petites entreprises ; - Conforter l appui pour le développement des activités artisanales ; - Soutenir les réseaux d entrepreneurs et développer l offre de services auprès des entreprises. Au total 3 actions nouvelles ont abouties ou sont en cours, 4 ont été valorisées, et 3 actions n ont pu être réalisées. A- LES ACTIONS NOUVELLES 1- Renforcer le développement des petites entreprises par la mise en place d une plateforme Ressources Humaines La plateforme RH intervient sur le principe du «guichet unique», apportant un premier niveau d information RH généraliste et de conseil à la TPE. (Cf. Fiche action n 1 Plateforme RH). En fonction du besoin exprimé, elle assure ensuite un rôle d interface et oriente le dirigeant vers l offre de service partenariale adaptée. Elle intervient de façon plus spécifique sur les thématiques du recrutement (notamment pour la jeune entreprise) et de la formation (notamment l alternance). Les premiers résultats de la Plateforme RH du Val de Bièvre mise en œuvre en janvier 2013 sont très encourageants et montrent l intérêt des TPE pour ce dispositif qui favorise leur développement et celui des emplois sur le territoire. A fin juillet, une cinquantaine d entreprises ont bénéficié d une information, d un conseil RH ou ont participé à un atelier. En 2013, la plateforme RH a un objectif de 100 TPE bénéficiaires du dispositif. 2- Expérimenter la mise en œuvre d un «plan de déplacement interentreprises et de développement durable» Cette action avait pour but d accompagner le club Val de Bièvre Entreprises dans le cadre de la réalisation d une étude de faisabilité d un Plan de Déplacement Entreprise et Développement durable sur un espace économique à définir (Cf. Fiche action n 2 Plan de Déplacement interentreprises). Cet accompagnement intégrait également l appui à l animation, la mise en œuvre du plan d actions, et la promotion de la démarche auprès des entreprises du territoire. Le club n ayant pu porter cette action compte tenu de sa disponibilité, de ses moyens et de la taille des entreprises qui le compose, cette action s est concrétisée par un accompagnement par la CAVB des entreprises Sanofi et Ipsos à Gentilly qui souhaitaient s engager dans cette démarche. Le projet de PDIE est en cours d étude par ces entreprises et sera élargie ensuite à d autres entreprises intéressées. 3- Action innovante : Etude et expérimentation sur le développement de l offre d incubation Afin d accueillir les porteurs de projets de création d entreprises issus des nombreuses écoles du territoire en amont de leur développement, et de leur offrir un accompagnement continu pendant leurs premières années d existence, et ainsi travailler à la sécurisation de leur parcours professionnel, la CAVB a mené une étude sur l opportunité et la faisabilité du développement de l incubation et des projets post incubation sur le territoire. L étude, faisant l objet de financements régionaux dans le cadre d une action innovante du Pacte, a permis de conforter la CAVB dans sa volonté de soutenir l accompagnement des jeunes entreprises à potentiel, notamment à leur sortie de période d incubation. Une expérimentation concluante à la Fabrique au travers du dispositif de «Passerelle incubateur» a permis de tester cet accompagnement notamment post-incubation. En conséquence, une mutualisation des moyens d incubation et un renforcement de la post incubation semblent des pistes d actions pertinentes et seront à développer dans le cadre du Pacte 2.

14 14 / 196 B- LES ACTIONS VALORISEES 1- Accompagner les créateurs d entreprises Le dispositif d appui à la création d entreprises de l agglomération est gratuit et centralisé dans un lieu unique, la Fabrique. Il s appuie sur des professionnels de la création d entreprises et notamment la CMA 94 et la Boutique de gestion ADIL. Il se compose d un parcours du porteur de projet commençant par un atelier collectif sur la création d entreprises et ensuite par un accompagnement individuel adapté au porteur de projet pour l amener de l idée à la création d une entreprise ou d un commerce pérenne. En 3 ans, 846 porteurs de projets qui ont été informés et 509 créateurs ont été accompagnés, essentiellement des demandeurs d emploi. Cette action a permis la création d environ 150 projets. Concernant la couveuse, on constate 37 sorties positives (dont 29 créations d entreprises), ce qui donne un taux de création d environ 80%. Pour cet accompagnement, l agglomération assure une participation financière annuelle de auprès de la CMA pour la création d entreprises, et de par an pour l ADIL dont pour l animation de la couveuse. Le département assure quant à lui un financement de vers la couveuse ADIL. De plus l Agglomération, le Département et la Région ont soutenu l activité de la plateforme d initiative locale Val de Marne Actif Pour l initiative à hauteur de euros/an pour la CAVB En 3 ans, 64 projets ont ainsi été aidés sous forme de prêts d honneur. 2- Informer et communiquer sur les actions en direction des TPE Les partenaires du Pacte ont organisé quatre réunions d information de mars 2010 à mars 2013 (dont deux en collaboration avec la Communauté d agglomération de Sud de Seine depuis 2012) afin de promouvoir et aider les entreprises à monter leur dossier de candidature à l appel à projet PM Up (dispositif régional de financement des projets d innovation des entreprises franciliennes). Ces événements ont permis d informer 56 entreprises du Val de Bièvre. Le nombre de dossiers déposés avec l aide de l agglomération est de 12. Sur les 10 entrepreneurs ayant obtenu un appui de PM up, 6 d entre eux étaient accompagnés par la CAVB dans le montage de leur dossier, soit un taux de réussite de 50% pour les entreprises accompagnées contre 22% pour les entreprises non-accompagnées.

15 15 / Conforter l appui pour le développement des activités artisanales Entre 2010 et 2012, la CAVB a appuyé financièrement à hauteur de par an, les actions de la CMA sur le territoire afin d y renforcer le développement des activités artisanales. En 3 ans, 125 porteurs de projets et entreprises artisanales ont été accompagnés à la création, au développement, à la transmission ou à la modernisation de leur activité. De plus, l agglomération met à disposition un bureau au sein de la pépinière et hôtel d entreprises, la Fabrique, permettant d accueillir une permanence afin d informer les artisans. 4- Soutenir les réseaux d entrepreneurs et développer l offre de services auprès des entreprises Les partenaires du Pacte appuient le développement des réseaux d entrepreneurs. L agglomération a notamment apporté son soutien à la création et au développement du Club Val de Bièvre Entreprises : Le club a bénéficié depuis 3 ans de l appui financier et logistique de l agglomération évalué à par an (6 000 de subvention annuelle, mise à disposition d un bureau à la Fabrique, et appui à l organisation des manifestations). Le club compte aujourd hui plus de 70 adhérents. La mise en œuvre d actions d animations économiques : Une vingtaine d événementiels économiques sur le Val de Bièvre ont été organisés sous la forme de petits déjeuners et rencontres thématiques avec les entreprises Ils ont bénéficié à environ 600 entreprises du territoire entre 2010 et C- LES ACTIONS RESTEES EN SUSPENS 1- Créer un poste d agent de sensibilisation pour renforcer l information et la sensibilisation à l entrepreneuriat Cette action n a pas pu être mise en œuvre, d une part parce que les EPCI ne peuvent être porteurs d un poste d agent de sensibilisation et d autre part parce que les associations susceptibles de porter ce poste ont trouvé le financement insuffisant. 2- Actions de suivi post création et d accompagnement au développement des petites entreprises Création d un guichet électronique unique dans le cadre de l ouverture de la pépinière et de l hôtel d entreprises, la Fabrique Cette action faisant l objet d une réflexion à l échelle de la région Ile-de-France, le projet de guichet unique dématérialisé dédié à la TPE sur le Val de Bièvre n a pas été validé par les partenaires. En conséquence, l action innovante a évolué vers une étude sur l amélioration de l offre d incubation. (Cf. Fiche action n 3) Etude d opportunité et de faisabilité d un groupement d employeurs pour les TPE Malgré la réflexion initiée dans le cadre de l étude sur l Economie Sociale et Solidaire en Val de Bièvre sur cette action (Cf. Axe 4), il a été choisi ne pas créer un groupement d employeurs sur le territoire et de privilégier ceux existants en s y adossant (en particulier le GETEP et Cap Digital), ainsi que de renforcer si nécessaire la mutualisation ou le temps partagé au sein des entreprises de la Fabrique via à la Plateforme RH. En effet, l échelle de l action s est avérée problématique : les groupements d employeurs déjà existants agissent dans un cadre géographique dépassant celui d une agglomération.

16 16 / 196 AXE 2 : «REQUALIFIER ET MODERNISER L ENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES ET DEVELOPPER UN IMMOBILIER ADAPTE AUX BESOINS DES ENTREPRISES» Dans cet axe, deux objectifs ont été fixées : - Renforcer, par un immobilier adapté et par l accompagnement à l implantation, le tissu des jeunes entrepreneurs ; - Favoriser l adaptation des ZAE aux besoins actuels des entreprises afin de fidéliser les entreprises sur le territoire. Le taux de réalisation de cet axe est satisfaisant même si certaines actions sont toujours en cours compte tenu des délais souvent longs et des budgets mobilisés importants afférents aux projets d aménagement économique. A- LES ACTIONS NOUVELLES 1- Création d un nouvel IPHE notamment dédié à l innovation : la Fabrique L ouverture d un nouvel IPHE notamment dédié aux entreprises innovantes fut permise grâce à l appui de la Région et du Département (Cf. Fiche Action n 4 : la Fabrique). Cette structure auparavant à Fresnes et hébergeant une couveuse et une pépinière, a bénéficié de la concordance d un projet d aménagement l obligeant à quitter son premier site et de la disponibilité des locaux de Cachan. Le choix a été alors fait d ouvrir sur une surface de m² une couveuse, une pépinière et un hôtel d entreprises. Ce développement fût aussi l opportunité de rapprocher l IPHE d un quartier CUCS (La Plaine à Cachan) afin de favoriser l entreprenariat local en son sein et de diversifier les fonctions du quartier (intégration de l activité en zone d habitat). La Fabrique s oriente aujourd hui plus spécifiquement vers les jeunes entreprises innovantes (50% de la surface en pépinière y est consacrée). Le taux d occupation global de la Fabrique est d environ 58%. 2- Etude du potentiel de l activité économique dans les quartiers CUCS pour y accueillir de jeunes entrepreneurs Cette étude menée en 2010 et 2011 par l agglomération avait pour objectif la réalisation d un travail de diagnostic et d analyse détaillé sur le tissu économique par quartier permettant notamment d apprécier l insertion urbaine des activités économiques et de connaitre le potentiel économique des locaux en RDC des immeubles. En complément de cette étude, la CAVB a expérimenté son appui à une action de réhabilitation et d introduction d activités économiques menée par la ville du Kremlin-Bicêtre dans le quartier des Barnufles. Cette action concerne trois locaux en rez-de-chaussée au sein d un immeuble appartenant à l OPHLM du Kremlin-Bicêtre. Ces locaux, anciennement destinés à de l habitat, ont été transformés en locaux d activité. Pour le moment deux d entre eux sont occupés par des activités libérales (kinésithérapeute et podologue) et commerciales (institut de beauté). B- LES ACTIONS VALORISEES 1- Les projets de requalification des ZAE Les études de maîtrise d œuvre urbaine et paysagère sur les ZAE de l agglomération, préalables aux travaux d aménagement, ont été réalisées en avec l appui financier du département. Une première requalification de l espace public de la ZAE des Près à Fresnes a pu être mise en œuvre en 2012 pour un total de de travaux. De nouveaux projets de requalification sont prévus sur la ZAE Médicis à Fresnes. A noter que ces requalifications ne bénéficient pas de l appui financier de la Région ou du département. En effet, le soutien de la Région était conditionné à la requalification de ZAE d intérêt régional ce qui n est pas le cas des ZAE des Près et Médicis. 2- La signalétique économique dans les ZAE

17 17 / 196 Une signalétique économique dans chaque ZAE du territoire a été mise en place en 2010, et elle est actualisée chaque année, soit un total de 8 panneaux sur 6 entrées de zones. Cette signalétique permet par un design caractéristique d identifier clairement les ZAE de la CAVB et les entreprises qui y sont localisées. 3- L accès au très haut débit Un important travail de partenariat a été mené avec le Sipperec gérant le réseau Sequantic, et les acteurs du territoire notamment le département pour renforcer l accès au très haut débit des entreprises présentes sur l agglomération. A travers son blog «Très haut débit en Val de Bièvre», la CAVB a engagé un travail d information et de pédagogie auprès des entreprises afin de répondre à leurs questionnements (ce qu elles ont à gagner, à qui s adresser ). La CAVB a également procédé à la pose de matériel dédié lors de travaux sur la voirie, profitant ainsi des tranchées déjà creusés (ex : ZAE des Près), ou la mise en place de la fibre optique pour les entreprises de la Fabrique à Cachan et pour l incubateur Télécom et Management Sud Paris Entrepreneurs à Arcueil. 4- Développer l immobilier artisanal Une méthodologie d étude de l opportunité de développement de locaux artisanaux dans les nouvelles ZAC a été proposée aux villes de l agglomération en charge de l aménagement économique. Cette action amorcée dans le Pacte 1 devrait faire l objet d une action spécifique dans le Pacte 2 compte tenu de l intérêt émis par plusieurs villes de la CAVB. 5-Préserver la croissance du Val de Bièvre en favorisant le développement de nouvelles ZAE Conventionnement des villes de la CAVB avec l Etablissement Public Foncier d Ile-de-France : Des conventions entre l EPFIF et les villes de Villejuif, Arcueil et le Kremlin-Bicêtre ont été signées entre 2010 et 2013 permettant une acquisition des terrains plus rapide. Création de nouvelles ZAC à composante économique : Plusieurs projets d immobilier d entreprise ou de ZAC (Arcueil-Cachan, Louis Aragon ) sont en cours notamment en lien avec l arrivée des gares du Grand Paris Express. De plus, l agglomération a créée en 2011 la première ZAC d intérêt communautaire, «Campus Grand Parc», (Cf. Fiche Action n 5 : Campus Grand Parc). Cette ZAC de 82 hectares s articule autour d une des gares multimodales «phares» du GPE (Institut Gustave Roussy). Campus urbain mais aussi campus d innovation Avec près de m² de surface de plancher, la programmation retenue fait de Campus Grand Parc l'un des plus grands projets urbains à l'échelle de la métropole parisienne. Ce projet occupe une place centrale dans le CDT «Campus Science et Santé», répondant en partie à plusieurs de ses objectifs.

18 18 / 196 AXE 3 : «METTRE EN ŒUVRE UN APPUI POUR LE DEVELOPPEMENT DES FILIERES DE L ECONOMIE NUMERIQUE ET DES SCIENCES DU VIVANT» Dans cet axe, trois objectifs ont été fixées : - Renforcer l implantation et le développement des entreprises de l économie numérique ; - Renforcer l implantation et le développement des entreprises de la santé et des sciences du vivant ; - Consolider et améliorer la promotion et la prospection en valorisant l appartenance du Val de Bièvre à la Vallée Scientifique de la Bièvre (VSB). A noter que cet axe recouvre en partie les actions menées sur un an dans le cadre du Programme de Développement Economique Local Ciblé (Cf. Fiche Action n 6 PDELC). A- LES ACTIONS NOUVELLES 1-Faisabilité de création d un espace de coworking à la Fabrique Initialement non-prévu dans le cadre du plan d actions prévisionnel mais poursuivant les objectifs inscrits de renforcement de l implantation des entreprises de l économie numérique et d appui aux étudiants créateurs d entreprises, la CAVB a souhaité répondre en décembre 2012 à l appel à projet régional «Télécentres et espaces de coworking». La candidature de la CAVB ayant été retenue par la Région, une mise en place effective est envisagée pour le 1 er semestre L agglomération souhaite au travers de cet espace compléter l offre de service de la Fabrique et renforcer l accompagnement des créateurs et des jeunes entrepreneurs dont notamment les étudiants des écoles d enseignement supérieur du territoire, ainsi que de créer des synergies entre eux et l ensemble des acteurs du Val de Bièvre. D une surface de 152 m², cet espace sera composé de lieux conviviaux d échanges et de postes de travail ouverts et fermés. Ce projet impulsé par le Pacte 1 fera l objet d une action spécifique dans le cadre du second Pacte. 2- Renforcer l implantation et le développement des entreprises de l économie numérique et de la santé/sciences du vivant (Cf. Fiche Action n 6 PDELC) Au travers du PDELC, il s agissait pour la CAVB de «territorialiser l excellence» en lien avec les enjeux du SDRIF et permettre une montée en puissance de l écosystème numérique et santé. La mise en œuvre des actions du PDELC s est réalisée dans le cadre d une convention d une durée d un an (mars 2011 mars 2012) et a permis à la CAVB d avoir une action globale, et d amorcer un travail de fond sur ses deux filières. Les objectifs opérationnels étaient les suivants : - Connaître les filières au niveau local et leur positionnement dans le contexte régional (axe 1) ; - Animer de manière coordonnée les filières au niveau local (axe 2) ; - Valoriser les filières santé et numérique (axe 3). Déclinée en 8 actions, la CAVB s est trouvée confrontée à des difficultés de mobilisation de l enveloppe PDELC dans le temps d une année impartie par la convention PDELC mais a pu toutefois réaliser 5 actions dans leur globalité. Dans le cadre du premier objectif, la réalisation en 2011 d une étude interne sur la filière numérique et les différents entretiens avec les acteurs du secteur (entreprises, écoles ) ont permis de dresser une 1 ère cartographie de l écosystème numérique sur le Val de Bièvre. La connaissance de la filière santé s est quant à elle réalisée dans le cadre du projet urbain Campus Grand Parc et de l étude économique menée en 2011 par le cabinet Sofred Consultants pour le compte de la CAVB.

19 19 / 196 Dans la continuité de ce 1 er travail de diagnostic, la CAVB a amorcé en dans le cadre de l axe 2 du PDELC un travail partenarial avec les acteurs clés de la filière (Centre Francilien de l Innovation, Cap Digital, CCI 94 ) permettant notamment la mise en réseau des entreprises du territoire (réseau PLATO, réseau VSB, Futur en Seine à la Fabrique ) Le troisième objectif dédié à la valorisation des filières numérique et santé a abouti à l édition d un guide des formations supérieures en Val de Bièvre incluant de l alternance permettant ainsi un rapprochement entre les entreprises locales et les aux étudiants des deux filières prioritaires. B- LES ACTIONS VALORISEES DANS LE CADRE DU PACTE 1- Renforcer l implantation et le développement des entreprises de l économie numérique Financer l antenne de l incubateur Télécom et Management SudParis Entrepreneurs Télécom & Management SudParis Entrepreneurs est un incubateur rattaché à 3 écoles publiques : Télécom Ecole de Management, Télécom SudParis et l ENSIIE. Créé en 1999 sur le campus de l école d Evry, l Incubateur a accompagné 110 sociétés pour plus de emplois sur ses deux sites d Evry et d Arcueil. Avec un taux de survie de 80% à 3 ans des entreprises et une offre d accompagnement de qualité, l incubateur est considéré comme l un des meilleurs en Ile-de-France et en France. Ouverte début 2009, l antenne d Arcueil située au sein des locaux de la CAVB permet de fournir une aide rapide aux incubés et de renforcer le partenariat avec les porteurs de projets et entreprises innovantes hébergées. Depuis 2011, un renforcement de l appui à l antenne de l incubateur a été entrepris par la CAVB avec une augmentation significative des surfaces dédiées passant de 8 bureaux sur 120 m² à 400 m² permettant l accueil de 15 bureaux, d une salle de réunion et d un espace convivialité. La subvention allouée depuis 2009 par la CAVB a également progressée passant de à en 2011 correspondant à une dizaine de projets appuyés par an. La CAVB appuie également depuis 2010 l incubateur dans l organisation de l événement annuel «Trophée Start-up Numérique» permettant de valoriser l incubateur et d attirer de nouveaux projets à potentiel. Financer l incubateur EFREI Entrepreneurs De plus l agglomération subventionne aussi l incubateur de l EFREI à hauteur de sur trois ans depuis L'Efrei (Ecole d'ingénieur généraliste en Informatique & technologies du numérique) située à Villejuif s'est dotée en 2010 de son propre incubateur technologique "Efrei Entrepreneurs" permettant d accompagner dans leurs projets de créations les étudiants. Il a permis en 3 ans la création d une trentaine d entreprises et d une soixantaine d emplois. Le développement d Efrei Entrepreneurs sur le Val de Bièvre a permis au territoire de proposer un parcours résidentiel complet créant une passerelle entre la détection du projet en école et son développement en pépinière-hôtel d entreprises. La collaboration avec La Fabrique à Cachan s est matérialisée par un hébergement des entreprises à la sortie de l incubateur, un soutien logistique au travers de prêt de salles de réunion et de bureaux de passage ou encore par une implication respective dans les comités de sélection de la Fabrique et de l incubateur. Assurer un appui individualisé aux entreprises innovantes pour leur développement Dans le cadre de l appel à projet régional Pm up, la CAVB a mis en place depuis 2010 un accompagnement individualisé des entreprises candidates (cf. axe 1). Le nombre de dossiers déposé avec l aide de l agglomération est de 12. Sur les 10 entrepreneurs ayant obtenu un appui de Pm up, 6 d entre eux étaient accompagnés par la CAVB dans le montage de leur dossier, soit un taux de réussite de 50% pour les entreprises accompagnées contre 22% pour les entreprises non-accompagnées.

20 20 / 196 Développer des synergies et des partenariats en faveurs des entreprises innovantes (Cf. Fiche Action n 6 PDELC) Le soutien aux entreprises innovantes étant une des priorités de la CAVB, le développement de partenariats et de potentielles synergies pour ces entreprises a été une action importante pour l agglomération. Dans ce cadre, en adhérent à Cap Digital en 2012, la CAVB souhaite affirmer son statut d acteur du numérique en Ilede-France. La participation à des manifestations organisées par les acteurs de l innovation, comme Techinov et Meetinnov ou encore l organisation de l événement Futur en Seine, poursuit aussi cet objectif de partenariat entre les acteurs de l innovation du territoire, en n oubliant pas les entreprises des incubateurs du territoire notamment lors de Futur en Seine. De plus, la CAVB, membre de la Vallée Scientifique de la Bièvre a accueillie des ateliers PLATO en partenariat avec elle. (Financé par la Région, PLATO est un réseau de développement économique au service des PME-PMI fondé sur le parrainage de grandes entreprises. Il apporte aux chefs d entreprises (TPE et PME) des outils et méthodologie adaptés à leurs besoins, des échanges d expériences et de carnet d adresses, ainsi qu une meilleure connaissance du territoire. Porté par la CCI haut de Seine. Depuis 2010, la CCIP a mis en œuvre ce réseau d entreprises sur la Vallée Scientifique de la Bièvre (VSB) en lien avec les territoires des Hauts-de-Seine, et a signé une convention avec la CAVB pour l accueil d ateliers. Au total, 11 ateliers ont été accueillis de septembre 2010 à janvier 2013 sur des thématiques comme les stratégies commerciales, celles d innovations, etc. La CAVB a participé sur les 3 années du Pacte à hauteur de (traiteurs, mise à disposition de salles tel que le théâtre de Cachan, matériels de vidéo projection ), et la Région Ile-de-France à hauteur de au bénéfice direct du réseau. Toujours dans ce sens, la Communauté d Agglomération a adhérée au réseau départemental du Centre Francilien de l Innovation et s est impliquée dans le groupe de travail de l Agence de Développement du Val de Marne. 2- Renforcer l implantation et le développement des entreprises des sciences du vivant Le projet Cancer campus (Cf. fiche action n 5 Campus Grand parc) Lancé en 2006, le projet Cancer Campus vise à développer un pôle de recherche et d innovation dédié à la cancérologie et à la santé autour de l Institut Gustave Roussy, centre de lutte contre le cancer implanté à Villejuif... Partie intégrante de la ZAC Campus Grand Parc, le biocluster «Cancer campus» a vocation à réunir offre de soins, recherche publique et privée, enseignement supérieur et entreprises. Pour accueillir les entreprises un bioparc a été créé avec la pépinière et hôtel d entreprises de Villejuif Bio Park, première de ce bioparc, un projet d incubateur (le hub de l innovation) et la programmation d un parc immobilier. Le pilotage stratégique du projet bioparc est assuré par l'association Cancer Campus créée en L'association dont la CAVB est membre 1 a pour mission de rassembler autour de l'institut Gustave Roussy des compétences médicales et scientifiques, des entreprises et des centres de formation, au service de la lutte contre le cancer pour favoriser l implantation d entreprises biotech dans le bioparc. Cet axe de travail fera l objet d une action plus détaillée dans le pacte 2. Appuyer le projet de pépinière hôtel d entreprises Villejuif BioPark (Cf. Fiche action n 7 Villejuif Bio Park). Ouverte en octobre 2011 grâce à des cofinancements publics (Région, département, Agglomération) et l investissement de la Sadev, SEM départementale qui en est le propriétaire, BVP est animée par la CCI Ses autres membres sont : le Département du Val-de-Marne, la Ville de Villejuif, l Institut Gustave Roussy et l'assistance publique Hôpitaux de Paris, la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, l'université Paris-Sud XI, la Caisse des dépôts, le pôle de compétitivité Medicen et le bio parc Genopole à Evry

21 21 / 196 Villejuif BioPark, rassemble à la fois une pépinière et un hôtel d activités destinés aux entreprises en création et en phase de développement travaillant dans le domaine des sciences de la vie. Le bâtiment, d une superficie totale de m², comprend 2 869m² de bureaux (55%) et m² de laboratoires (45%) à louer. Les lots bureaux sont compris entre 26 m² et 290 m² et les lots de laboratoires entre 47 et 227 m².actuellement le taux d occupation global est d environ 50%. «Première pierre» du Bioparc Cancer Campus, Villejuif BioPark va accueillir le projet piloté par l association Cancer Campus, du «hub de l innovation», espace dédié aux porteurs de projets innovants, Enfin afin de faciliter le parcours résidentiel des entreprises en Val de Bièvre, la CAVB a développé un partenariat étroit avec la CCI 94 et la direction de la Villejuif Biopark en intégrant ces offres disponibles dans la bourse des locaux vacants, et en y orientant les prospects du secteur de la santé (entreprises Theravectys et Néphrocare comptabilisant 60 salariés). C- LES ACTIONS RESTEES EN SUSPENS Consolider et améliorer la promotion et la prospection en valorisant l appartenance du Val de Bièvre à la Vallée Scientifique de la Bièvre La création d un groupe de travail partenarial (Agence Régionale de Développement, Agence de Développement du Val de Marne, Conseil Général 94, Vallée Scientifique de la Bièvre) envisagée dans le cadre du Pacte 1 en vue de définir une politique de promotion et de marketing territorial, n a pu aboutir. En effet, cette action n a pas bénéficié des moyens humains et financiers nécessaires de la part de l Agence Régionale de Développement qui avait orienté son action d appui sur d autres territoires sur cette période. L étude sur le potentiel de développement économique et d emplois du secteur numérique en Val de Bièvre lancée en juin 2013 devrait permettre d alimenter en partie la réflexion de la CAVB, et pourrait faire l objet d une action spécifique dans le cadre du prochain Pacte.

22 22 / 196 AXE 4 : «DEVELOPPER DES ACTIONS POUR AMELIORER L ACCES DES HABITANTS A L EMPLOI ET DEVELOPPER LES COMPETENCES» Les actions du secteur emploi ont pour objectifs de : - Permettre aux habitants du territoire un meilleur accès à l emploi local ; - Agir en faveur du développement des compétences des salariés et des demandeurs d emploi. Le plan d actions est décliné en 5 thématiques : - Pérenniser et renforcer la mutualisation et la professionnalisation des acteurs de l emploi ; - Développer le rapprochement local entre l offre et la demande d emploi ainsi que l implication des entreprises dans les actions emploi ; - Développer l entreprenariat social et solidaire ; - Agir localement contre les discriminations et pour favoriser l égalité en matière d emploi ; - Améliorer l accès à la formation professionnelle, notamment pour les publics les plus fragiles. A- LES ACTIONS NOUVELLES 1- Pérenniser et renforcer la mutualisation et la professionnalisation des acteurs de l emploi en mettant en place le Réseau emploi Val de Bièvre Le territoire du Val de Bièvre est marqué par une structuration complexe du secteur de l accompagnement vers l emploi : pas de Maison de l emploi, ni de PLIE, deux missions locales, trois agences Pôle emploi, et de nombreuses structures associatives qui interviennent sur le champ de l emploi. La Communauté d agglomération a souhaité consolider et développer le maillage territorial, et a pris en charge une animation territoriale des acteurs de l emploi en créant le «Réseau emploi Val de Bièvre». Le «réseau emploi Val de Bièvre» (Cf. Fiche action n 8), constitué des structures au contact du public de demandeurs d emploi permet de réunir et mobiliser les acteurs de ce réseau en proposant un lieu d échanges et de professionnalisation et de co-construire des outils partagés. Entre 2011 et 2013, le réseau s est réuni autour de 5 temps forts auxquels ont participé 96 personnes sur des thématiques diverses : une formation aux outils du web 2.0, un atelier sur les clauses d insertion, et des formations pour les dirigeants de structures associatives : gestion des compétences RH et ingénierie financière. 2- Développer l implication des entreprises dans les actions emploi et mise en place d un partenariat renforcé avec l ARACT Dans le cadre de sa démarche de territorialisation, l Association Régionale pour l Amélioration des Conditions de Travail (ARACT) collabore étroitement avec la CAVB depuis 2011 à l amélioration des conditions de travail et d emploi des entreprises du territoire. Trois actions de sensibilisation à destination des entreprises ont été coorganisées : Deux ateliers Document Unique : 12 avril et 4 juillet Afin de prévenir les risques professionnels et permettre aux TPE de se mettre en conformité avec leurs obligations légales, deux ateliers de sensibilisation à l élaboration du document unique ont été organisés pour les entreprises. A l issue de ces ateliers, les entreprises ont pu bénéficier d un accompagnement personnalisé de l ARACT pour l élaboration de leur Document Unique. Une matinale sur la motivation des salariés : 25 octobre 2012 Comment concilier qualité de vie au travail et efficacité de l'entreprise? Une matinale qui a réuni près d une trentaine de dirigeants de TPE-PME, a permis d aborder les thèmes de la motivation, des leviers de la reconnaissance au travail ou encore de la communication.

23 23 / 196 De plus, la communauté d agglomération et l ARACT ont rencontré en 2012 une vingtaine d entreprises pour identifier leurs bonnes pratiques RSE. L objectif était de réaliser un guide sur des retours d expérience portant sur les thématiques suivantes : - L égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, - L accès et le maintien dans l emploi des travailleurs en situation de handicap, - La lutte contre les discriminations touchant à l origine ou au territoire, - L accès et le maintien dans l emploi des travailleurs seniors. L objectif de ce guide territorial est de permettre aux entreprises du Val-de-Bièvre d identifier les «bonnes pratiques» de leurs homologues et de repérer les conditions de transfert de ces expériences au sein de leur propre entreprise. Grands comptes et TPE y sont représentés. Ce guide a été publié à l été 2013 par la communauté d agglomération. Fin 2013-début 2014, ce guide permettra d initier une charte entreprises et territoire dans le cadre du second Pacte pour le développement du territoire. Cette charte proposera des actions concrètes sur plusieurs grands volets : l emploi-insertion, les liens école-entreprise, le lien avec les TPE/PME et la vie des salariés sur le territoire, la diversité (handicap, seniors, jeunes ). Des déclinaisons locales seront proposées, en fonction de la ville où est située l entreprise. Cette dernière s engagera sur quelques actions qu elle aura à mettra en place dans les trois ans. Loin d être un engagement unilatéral, l entreprise signataire d une charte disposera d un panel de services (mises en relations, outils ) proposés par la Communauté d agglomération et ses partenaires. La Charte constituera un outil de dialogue privilégié entre la collectivité, les entreprises et les partenaires, mais aussi une passerelle entre les entreprises impliquées (structuration d un réseau d entreprises engagées et création de groupe d échanges RSE). 3- Développer l entreprenariat social et solidaire par un état des lieux sur l économie sociale et solidaire Etude diagnostic ESS La dynamique de soutien à l économie sociale et solidaire portée par les partenaires du Pacte s est concrétisée dans un premier temps par la réalisation d une étude sur l ESS en Val de Bièvre (Cf. Fiche Action n 9 Diagnostic ESS). Cette étude, confiée au cabinet Mouvens, et cofinancée par la Région, le FSE, le Département et la Communauté d agglomération portait sur la réalisation d un diagnostic de l économie sociale et solidaire sur le Val-de-Bièvre et l identification des opportunités de création d activités économiques et d emplois sur le territoire dans le cadre des pratiques de l économie sociale et solidaire. L analyse a permis de mieux comprendre les besoins des structures ESS ainsi que les opportunités dans le secteur sur le territoire du Val de Bièvre. Comme décrit dans cette étude, avec 6,3% des établissements employeurs relevant de l ESS (9,5% au niveau national) l ESS se révèle effectivement un levier important de développement d emplois salariés. De même cette étude a permis d identifier les secteurs ou une demande tangible pourrait être comblée par des structures relevant de l ESS. Des événementiels pour promouvoir l ESS - 1er événementiel communautaire dédié à l ESS, le 30 novembre 2010 Initié par l Atelier, dont la CAVB est membre, et la chambre régionale de l Economie Sociale, la CAVB a souhaité participer au «Mois de l ESS», qui regroupe de nombreuses manifestations qui ont pour but de promouvoir et valoriser l ESS. Dans ce cadre, 16 porteurs de projet ont été accueillis et conseillés sur les possibilités d accompagnement et de financement solidaire de leurs projets. Les structures suivantes ont participé à l événement : Val de Marne actif pour l initiative, Le DLA, Proj Aide, les Cigales Ile de France, EGEE, et la pépinière d entreprises du Val de Bièvre. - Rencontre entre porteurs de projet et acteurs de la finance solidaire, le 7 juin 2011

24 24 / porteurs de projet ont été accueillis à la pépinière d entreprises du Val de Bièvre et ont pu rencontrer les adhérents du club cigales «Vents de Bièvre» et une chargée de mission de Val de Marne Actif pour l Initiative. L objectif de cette rencontre était de permettre aux créateurs d entreprise de découvrir les clubs d investisseurs et outils proposés par la finance solidaire. - Journée ESS le 6 octobre 2011 Dans le cadre de l étude sur l Economie Sociale et Solidaire les membres du comité de pilotage ont été conviés à une journée ESS, afin de découvrir des expériences innovantes menées par d autres territoires. Deux temps forts ont rythmé cette rencontre : la visite de la Ressourcerie «2 Mains», au Blanc Mesnil et le témoignage de Rachid Cherfaoui, Président de la SCIC Maison de l économie solidaire en Pays de Bray. 24 personnes (élus et techniciens) ont participé à cette journée. Soutien du chantier d insertion Ohé services La CA Val de Bièvre a soutenu la SIAE Ohé Service, acteur de l ESS du territoire, pour consolider les activités de portage au domicile des personnes âgées, enrichir leur contenu quotidien et améliorer les conditions de professionnalisation, de suivi et d accompagnement vers l emploi des salariés en insertion. Participation à l étude de faisabilité «Ressourcerie» du SIEVD La Communauté d agglomération a pris part à une étude de faisabilité pour la création d une ressourcerie sur le territoire du SIEVD (Arcueil, Fresnes et L Hay les Roses sur la CAVB). Trois porteurs de projet de l association «Chic on ressource» située à Villejuif ont par ailleurs été rencontrés et mis en contact avec le SIEVD. Une recherche de locaux a été effectuée sur l agglomération et la ville de Villejuif a répondu positivement en mettant à disposition de l association un pavillon. Préparation du guide des achats socialement responsables L intégration des personnes en situation de handicap ou de fragilité est un enjeu fort pour la Communauté d agglomération qui s est engagée depuis 2010, dans une dynamique de soutien à l économie sociale et solidaire, et a développé des actions structurantes tant sur le plan économique que sur le plan social. Les Structures d insertion par l activité économique (SIAE) et les Etablissements et services d aide par le travail (ESAT) participent pleinement à l insertion professionnelle des publics en difficulté et permettent de combiner une démarche citoyenne et des prestations professionnelles de qualité. Le dispositif des clauses d insertion permet également à un public éloigné de l emploi de retrouver une activité professionnelle. La Communauté d agglomération a donc souhaité valoriser les dispositifs et les structures de l insertion et a réalisé le guide «pour des achats socialement responsables en Val de Bièvre», destiné aux donneurs d ordres et responsables des achats dans les secteurs public et privé. Cet outil a été publié en Juin Agir localement contre les discriminations et pour favoriser l égalité en matière d emploi Les partenaires de la CAVB ont validé un plan territorial triennal pour lutter contre les discriminations et favoriser l égalité professionnelle en Val de Bièvre (CF. Fiche Action n 10 : Lutte Contre les Discriminations). Ce plan a permis de travailler à la réduction des processus discriminatoires afin d améliorer l insertion professionnelle et les conditions d emploi des personnes susceptibles de subir des discriminations à l emploi. Cette action importante pour la Communauté d agglomération a permis de sensibiliser de nombreux acteurs et des entreprises à la lutte contre les discriminations et à l égalité d accès à l emploi et à l entreprenariat. Ce plan a également mobilisé de nombreux partenaires et notamment l ARACT, l ACSE, La Région Ile de France, les Chargés de mission LCD des villes de l agglomération

25 25 / Améliorer l information pour faciliter l accès des salariés et des habitants à la formation professionnelle Plusieurs actions et événementiels ont permis de porter cet objectif. Des actions de formation professionnelle territorialisée - Actions d initiatives territoriales (AIT) - PAVE (Parcours d Accompagnement Vers l Emploi) En 2010 et 2011, la Communauté d agglomération a participé à 4 AIT qui ont bénéficié à 51 personnes : - Parcours d accompagnement vers l emploi destiné aux seniors dans les métiers administratifs et comptables, organisé par le Greta de Cachan (mars 2010) et l Ifocop de Rungis (sept 2010) : 24 personnes bénéficiaires de ces deux actions. - Parcours d accompagnement vers l emploi assistant(e) de vie aux familles. Cette action a permis de favoriser l insertion professionnelle en mêlant une formation technique sur le métier d assistante de vie aux familles, un stage en entreprise et une aide à la recherche active d emploi. Organisé par BCCA à Gentilly en 2011 : 15 personnes bénéficiaires. Six mois après la fin de la formation, sur les 15 participants, 9 avaient trouvé un CDI, une personne était en phase de création d entreprise, et 5 étaient en recherche d emploi. - Parcours d accompagnement vers l emploi agent de service en nettoyage. L action associait un travail sur les savoir-faire techniques et une formation linguistique, ciblée sur le métier d «agent de service en nettoyage niveau II». Organisé par l AIB de Bagneux et le Greta de Champigny sur Marne (2011) : 14 personnes bénéficiaires, trois mois après la fin de la formation, 3 personnes étaient en CDI, 4 en CDD de moins de 6 mois, 3 en contrats aidés et 4 en recherche d emploi. - Appui financier au fonctionnement de l antenne APP de Villejuif Depuis 2006 l agglomération accompagne et finance le fonctionnement d une antenne de l Atelier pédagogique personnalisé situé à Villejuif. De 2010 à 2012, 220 demandeurs d emploi, habitant en Val de Bièvre, ont été accueillis pour suivre des formations permettant une remise à niveau en mathématiques et en français dans le cadre d un projet professionnel. La ville de Villejuif a par ailleurs dédié une partie des locaux de la structure temps libre à l APP. -Formation «Accompagner les aidants familiaux et professionnels» En lien avec le département, la Communauté d agglomération a favorisé l organisation d une formation destinée aux aidants professionnels et familiaux. Cette action innovante, qui a été suivie par 60 personnes en 2010 et 2011, combinait échanges de pratiques entre aidants familiaux et professionnels, conseils et informations sur l aide à la personne dépendante. Session d information collective sur la Validation des acquis de l expérience La Communauté d agglomération, en partenariat avec le Pôle emploi d Arcueil, a accueilli 30 demandeurs d emploi, en décembre 2010, dans le cadre d une réunion d information sur la VAE dans les métiers de vendeur spécialisé et d employé commercial. SOS Rentrée Alternance A l occasion de la rentrée scolaire 2011, la Communauté d agglomération a proposé d appuyer les structures chargées de déployer l opération «SOS Rentrée», en relayant auprès des entreprises du territoire, les candidatures des jeunes n ayant pas encore trouvé d employeur. Ce sont près de 25 jeunes préparant des formations diplômantes variées (banque, immobilier, comptabilité et gestion des organisations, maintenance informatique, secrétariat, services à la personne, ) qui ont été mis en contact pour «booster» leur recherche sur le territoire. Rencontre Ecoles entreprises en Val de Bièvre La Communauté d agglomération, en partenariat avec le Club Val de Bièvre Entreprises, a organisé le 13 décembre 2011 une matinale : Rencontre Ecoles-Entreprises en Val de Bièvre Des clés pour réussir l alternance. Cet

26 26 / 196 événement, a réuni les écoles du territoire, les entreprises locales ainsi que les partenaires institutionnels. Une tableronde a permis d illustrer les partenariats et de partager différentes expériences de l alternance. Cet événement, qui a réuni plus de 50 participants, a également été l occasion de présenter un nouvel outil : Le Guide des formations en Val de Bièvre (cf ci-dessous). Guide des formations et stages en Val de Bièvre Pour accroitre la visibilité de l offre de formation locale auprès des entreprises, des habitants et des partenaires emploi du Val de Bièvre, le guide «Formations et stages en Val de Bièvre» a été publié et mis en ligne fin Il présente les écoles, les dates de stage ainsi que les modalités de contrats en alternance. Il apporte également des informations pratiques destinées aux entreprises et aux stagiaires (conseils sur la recherche de stages ou contrats d alternance, conseil sur l accueil et l embauche de stagiaires, informations légales, versement de la taxe d apprentissage ). Enfin, il permet de tisser et renforcer les liens entres les étudiants, les écoles et les entreprises. B- LES ACTIONS VALORISEES 1- Pérenniser et renforcer la mutualisation et la professionnalisation des acteurs de l emploi en animant une Plateforme emploi et compétences La «Plateforme du développement des compétences et de l emploi du Val de Bièvre» est un réseau d acteurs de l emploi du territoire mis en place à l automne 2008, qui réunit entre 15 et 20 participants institutionnels (Région, Département, Pole emploi, Missions locales, chambres consulaires, éducation nationale ). La plateforme assure un rôle d information, de coordination et d animation partenariale et territoriale. De 2010 à 2012, cette plateforme s est réunie à 6 reprises. Ces réunions ont permis aux partenaires de développer les échanges, la collaboration et la mutualisation des actions et des informations. En 2011, une déclinaison «opérationnelle» de cette plateforme a été créée avec le réseau emploi Val de Bièvre (cf. actions nouvelles). 2- Développer le rapprochement local entre l offre et la demande d emploi ainsi que l implication des entreprises dans les actions emploi en améliorant l émergence et l identification d offres locales d emploi Diffusion d offres et informations emploi L agglomération diffuse deux à trois fois par mois par mail des offres locales d emploi et des informations (actions des partenaires, formations, sessions d informations collectives, forums ) à plus de 150 contacts du territoire. Ces derniers n ont pas tous pour activité l accompagnement des demandeurs d emploi, mais sont au contact du public, et peuvent relayer les offres et informations du territoire (3 agences Pôle emploi, 2 missions locales, PIJ, CCAS, EDS, Centres socioculturels, épiceries sociales, foyers d hébergement, associations ). Les chartes emploi Trois chartes pour l emploi ont été signées par l agglomération dont deux ont été déployées sur la période du Pacte : celles de Kremlin-Bicêtre et de Villejuif. - Charte emploi du Kremlin Bicêtre : L année 2010 a été consacrée essentiellement à l appui au recrutement pour les enseignes s implantant au centre commercial Okabé, dont l ouverture a eu lieu en mars L agglomération a notamment apporté une aide logistique, en partenariat avec Pôle emploi, lors d importants recrutements des enseignes Auchan et Mc Donalds : 55 sessions d information collective ont permis d accueillir plus de 2800 demandeurs d emploi. Près de 600 personnes ont été embauchées, dont ¼ habitent le Val de Bièvre. Un travail de prospection avec les autres enseignes du centre commercial a permis de récolter et diffuser aux partenaires 90 offres d emploi, pour 26 enseignes. La CAVB a également participé à la mise en œuvre d une clause d insertion pour la construction de la médiathèque du Kremlin-Bicêtre, dont les travaux ont démarré en novembre Au total 5100 heures d insertion ont été réalisées.

27 27 / La charte emploi de Villejuif : Plusieurs chantiers, se sont déroulés de 2010 à 2012 : Louis Aragon/RATP, ZAC Guipons, ZAC Pasteur, ZAC des Barmonts. Au total, heures d insertion ont été réalisées sur ces chantiers (essentiellement sur des métiers du gros œuvre et du nettoyage). Les clauses sociales dans les marchés publics Outre les clauses d insertion développées dans le cadre des chartes emploi (cf. ci-dessus), plusieurs clauses d insertion ont été mises en œuvre dans le cadre des marchés de la CAVB (ordures ménagères, construction de la maison de l environnement, rénovation de la pépinière d entreprises du Val de Bièvre à Cachan ) et dans le cadre de partenariats : bailleurs, convention avec l AP-HP hôpital Paul Brousse, couverture de l autoroute A6B, chantiers de la construction d un foyer de jeunes travailleurs... Au total, sur ces chantiers près de heures d insertion ont été réalisées. De 2010 à 2012, l ensemble des clauses (hors chantiers ANRU) aura permis de réaliser plus de heures d insertion, représentant 28 équivalents temps plein. A noter que sur l ensemble des chantiers, la Communauté d agglomération a fortement incité les entreprises attributaires à avoir recours aux structures d insertion du territoire. Les clauses ont par conséquent également permis aux SIAE Fresnes Services, AEF 94, Janus et Pro emploi intérim de développer leur activité dans le cadre des clauses d insertion. Mise en œuvre ou appui aux événementiels emplois De 2010 à 2012, la Communauté d agglomération a participé à de nombreux événements emploi sur le territoire : - Les événements organisés par les villes : - Forum jeunes organisé par la ville de Gentilly : 7 avril Forum «emploi handicap» organisé par la ville de Gentilly : 11 mai Rencontre avec les chômeurs organisé par la ville de Villejuif: 29 septembre Handicafés organisés par la ville de Cachan : 14 novembre 2011 et 15 octobre Kiosque «job d été» à Arcueil : 27 mars Forum pour l égalité à l Hay les Roses : 20 juin Les forums emploi organisés par la mission locale Bièvre Val de Marne. Chaque année, la mission locale organise un ou deux forums sur l Hay les Roses et Fresnes. La Communauté d agglomération a participé financièrement aux forums et a été présente sur un stand dédié à la CAVB : - 18 novembre 2010 à L Hay les Roses - 24 novembre 2011 à L Hay les Roses - 4 avril 2012 à Fresnes - 21 novembre 2012 à L Hay les Roses C- LES ACTIONS RESTEES EN SUSPENS 1- Renforcer le dialogue social territorial Les modalités de mise en œuvre n étaient pas applicables et de plus, le dispositif régional encourageant cette initiative n a pas été reconduit. 2- Développer le rapprochement local entre l offre et la demande d emploi ainsi que l implication des entreprises dans les actions emploi Il s agissait de : - créer une bourse électronique de l emploi - organiser un forum communautaire des métiers scientifiques et santé

28 28 / 196 Ces actions n ont pas bénéficié des moyens humains et financiers nécessaires à l agglomération pour leur mise en œuvre. 3-Développer l entreprenariat social et solidaire par la définition d une convention territoriale partenariale en faveur de l économie sociale et solidaire Ce dispositif n a pas été reconduit par la Région Ile-de-France. 4-Améliorer l accès à la formation professionnelle, notamment pour les publics les plus fragiles Il s agissait d expérimenter des actions territoriales de formation dans le cadre du Programme Qualifiant Territorialisé sur le Val de Bièvre. Les modalités de mise en œuvre de ce dispositif n ont pas permis de le réaliser.

29 29 / 196 ANNEXES Il est proposé en complément un bilan focalisé sur 10 actions emblématiques du Pacte 1 pour l emploi, la formation et le développement économique entre la communauté d agglomération Val-de-Bièvre et la Région Ile-de-France : - Plateforme RH - PDIE - Etude sur l amélioration de l offre d incubation - La Fabrique - Campus Grand Parc - PDELC - Villejuif Biopark - Réseau Emploi - Etude ESS - LCD

30 30 / 196 Actions BILAN FINANCIER Prévisionnel Réalisé (sauf indication contraire) (sauf indication contraire) CRIF CG94 Autres CRIF CG94 Autres AXE , ,00 0, , ,00 0,00 Plateforme ressources , ,00 0, , ,00 0,00 humaines Incubateur territorial à la Fabrique ,00 0,00 0, ,00 0,00 0,00 AXE , ,00 0, , ,00 0,00 Création d un nouvel IPHE notamment dédié à , ,00 0, , ,00 0,00 l économie numérique Campus Grand Parc 0, ,00 0,00 0, ,00 AXE , , , , , ,00 Renforcer l implantation et le développement des entreprises ,00 0, ,00 Privé ,00 0,00 635,00 Privé de l économie numérique et de la santé (PDELC) Soutien à l'incubateur privé privé T&M SudParis Projet PLATO ,00 0,00 0, ,00 0,00 0,00 Investissement Villejuif BioPark , ,00 0, , ,00 0,00 AXE , , , , , ,00 Réseau emploi , ,00 0, , ,00 0,00 Etude diagnostic ESS , ,00 0, , ,00 0, , ,00 Lutte Contre les (DIRECCTE)+ (DIRECCTE) ,00 0, ,00 0,00 Discrimination , ,00 (ACSE) (ACSE) Totaux , , , , , ,00 Ce tableau n est pas exhaustif dans la mesure où tous les fonds alloués au territoire par les partenaires ne le sont pas forcément par le biais de la Communauté d agglomération, d où une difficulté à en comptabiliser la totalité.

31 31 / 196 Plateforme RH du Val de Bièvre La plateforme RH intervient sur le principe du «guichet unique», apportant un premier niveau d information RH généraliste et de conseil à la TPE. En fonction du besoin exprimé, elle assure ensuite un rôle d interface et oriente le dirigeant vers l offre de service partenariale adaptée. Localisation, périmètre envisagé : Val de Bièvre Pour les entreprises de moins de 20 salariés, tous secteurs d activité, situées à Arcueil, Cachan, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, Villejuif. Pour les entreprises de moins de 20 salariés du numérique et de la santé situées à L Haÿ-les-Roses et Fresnes (la plateforme RH du CBE Sud 94 intervient pour les autres secteurs d activité). Contexte La reconduction du dispositif Plateforme RH par la Région Ile-de-France et la modification des critères ont permis à la Communauté d agglomération de répondre à l appel à projet régional Plateforme RH, et de porter ce projet sur les communes qui n étaient pas couvertes : Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, Arcueil, Cachan et Villejuif ; les communes de L Haÿ-les-Roses et Fresnes étant couvertes depuis 2009 par la Plateforme RH du CBE Sud 94. Lors du premier appel à projet lancé en 2008, les Communautés d agglomération n étaient pas éligibles pour répondre à celui-ci qui ciblait plus les associations. Lors du second appel à projet, la Communauté d agglomération a déposé en juin 2012 un dossier de candidature et obtenu l accord de la Région en janvier 2013, pour une mise en œuvre de janvier 2013 à décembre Un financement de la Région et du FSE a été octroyé pour un montant de sur les trois ans. En parallèle, la CAVB a déposé un dossier auprès du Conseil General du Val de Marne pour un cofinancement à hauteur de par an. En raison de la date de l appel à projet, cette plateforme RH a été mise en œuvre à la fin du premier Pacte territorial. Cette action se poursuivra dans le cadre du prochain Pacte. Enjeux L offre de services en matière RH existe, mais elle est diffuse, parfois incomplète ou non territorialisée et repose sur de nombreux acteurs qui interviennent séparément sur des thématiques RH distinctes : Pôle emploi, missions locales, Opca et Opacif, chambres consulaires, Aract, partenaires sociaux, associations, centres de formation et écoles du territoire En outre, la CAVB est dépourvue de Maison de l Emploi dont le rôle consiste notamment en l articulation et la coordination des acteurs de l emploi et de la formation au niveau local. Pour le dirigeant de la TPE, il est donc parfois complexe de repérer l offre de service, le dispositif et la structure partenaire la mieux adaptée à son besoin, qui ne sont, en outre, pas toujours clairement identifiés. Cette difficulté se trouve accrue lorsque le dirigeant, expert dans son domaine d activité, n a aucune compétence RH, et ne sait pas ce que recouvre cette fonction, qui peut parfois être uniquement limitée à l administration du personnel et à la paie, confiée à un comptable. En se dotant d une plateforme RH, basée à la Fabrique, la CAVB favorise l emploi local et aide au développement des TPE. L offre de service : La plateforme RH a le socle commun à toutes les plateformes RH franciliennes permettant : - d apporter un premier niveau d information RH généraliste et de conseil à la TPE, notamment sur le process de recrutement, - d assurer un rôle d interface et d orienter le dirigeant vers l offre de services des partenaires répondant à son besoin (cf. partenariats).

32 32 / 196 En complément du socle commun, deux axes de spécialisation sont développés par la Plateforme RH du Val de Bièvre : - La formation et l alternance : les TPE sont accompagnées dans la mise en œuvre de contrats en alternance, l aide à la recherche de formations en alternance (en priorisant les écoles du territoire), la diffusion d offres de contrats en alternance au réseau emploi Val de Bièvre (et notamment aux missions locales). - La jeune entreprise : Pour favoriser le développement des jeunes entreprises du territoire créées ou en projet de création (notamment dans les 3 incubateurs et les deux pépinières/hôtels du territoire), la plateforme RH propose un accompagnement spécifique pour aider le futur ou le jeune dirigeant à recruter et manager ses premiers salariés et à envisager le développement RH de son activité. Pilotage C.A Val de Bièvre Partenariats Les partenaires sur ce projet sont nombreux : le service Public de l emploi (Pôle emploi, missions locales, Cap emploi), la CCI 94, la CMA 94, l ARACT, le club Val de Bièvre Entreprises, les OPCA (Opcalia, Agefos PME, notamment), Cap Digital, les partenaires sociaux, les acteurs impliqués dans les grands projets de territoire. Un partenariat étroit est également mis en place avec la plateforme du CBE Sud 94. Evaluation Pour l année 2013, un objectif maximum de 100 entreprises bénéficiaires des services de la plateforme est fixé (information, conseil ou participation à des actions collectives). Fin juillet 2013 la plateforme RH a d ores et déjà bénéficié à une cinquantaine d entreprises. Engagement financier sur 3 ans (prévisionnel ) DEPENSES RECETTES Temps humain (2013) CAVB Frais de fonctionnement Communication Intervention d experts (2013) (2013) Région Département TOTAL (2013) TOTAL (sur 3ans) Dossier suivi par : Valérie Maury, responsable du secteur emploi au sein du Pôle de développement économique de la CAVB Critères et indicateurs d'évaluation gouvernance : Cf. Documents de bilan des plateformes RH

33 33 / 196 Expérimenter la mise en place d un Plan de Déplacement Entreprises et Développement Durable Localisation, périmètre envisagé : les entreprises du Val de Bièvre Contexte Dans une situation où les problématiques d économies d énergies et de préservation globale de l environnement sont devenues sujets à consensus, la CAVB, suivant en cela les directives régionales, a prévu un appui au lancement des Plans de Déplacement Entreprises (PDE) ou des Plans de Déplacement Inter-Entreprises (PDIE). Enjeux : Les enjeux sont sur ce sujet de différentes natures : - écologique en favorisant la réduction d émissions polluantes ; - de qualité de vie en agglomération (amélioration de la qualité de l air, réduction du trafic routier permettant le développement des modes de déplacement doux, réduction des nuisances sonores..) ; - économique en réduisant les coûts de déplacement des salariés ; - territorial en fidélisant les entreprises au territoire et en développant les interactions entre entreprises. Etat d avancement Cette action a débuté dans le cadre du projet de PDIE des entreprises IPSOS et Sanofi à Gentilly. La signature d une charte entre Ipsos, Sanofi et l agglomération le 11 Juin 2013 a permis de formaliser les engagements réciproques. Pilotage C.A.V.B et les entreprises concernées. Partenariats ADVM, Ville de Gentilly. Engagement financier sur 3 ans Entre Mars 2010 et Mars 2013, aucun financement particulier n a été attribué à cette action, en revanche une aide technique a bien été apportée par l agglomération du Val de Bièvre aux entreprises. Cependant celle-ci n a pas été valorisée en termes de temps et de coût dans le cadre du PACTE. Dossier suivi par : Anne Enderlin, Service transport au sein du Pôle territoire de la CAVB. Critères et indicateurs d'évaluation: - Nombre d entreprises impliquées - Nombre de salariés impactés Etude et expérimentation d une offre d incubation Afin d accueillir les porteurs de projets de création d entreprises issus des nombreuses écoles du territoire en amont de leur développement et de leur offrir un accompagnement continu pendant leurs premières années d existence (et ainsi travailler à la sécurisation de leur parcours professionnel), la CA Val de Bièvre a mené une étude sur l opportunité et la faisabilité de l installation d un incubateur territorial au sein de son équipement pépinière et hôtel d entreprises (La Fabrique) ou d un projet de mutualisation des incubateurs existants afin d en optimiser le fonctionnement.

34 34 / 196 Les objectifs étaient les suivants : 1/ Soit d accueillir les porteurs de projets innovants, issus prioritairement de la filière de l économie numérique, principalement en provenance des écoles du territoire du Val de Bièvre et qui n avaient pas d incubateur. 2/ Et /ou de mutualiser et fédérer le travail entre les incubateurs du territoire pour assurer un parcours dédié aux projets innovants, notamment en accueillant les projets à la Fabrique (incubation-pépinière et hôtel). Les écoles du territoire sont sources de projets de création d entreprises qu ils soient portés par leurs étudiants et/ou leurs professeurs, le véritable enjeu pour l agglomération est de pouvoir retenir ces projets innovants sur l agglomération grâce à un parcours d accompagnement complet et résidentiel. A noter que cette action a été une mutation de l action innovante du Pacte 1 «le guichet unique dans le cadre de l ouverture de la pépinière et de l hôtel d entreprises», qui n a pas pu aboutir. Localisation, périmètre envisagé Val de Bièvre : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L Haÿ-les-Roses, Villejuif. Contexte : Un environnement d incubation en mutation En 2012 parmi les écoles supérieures du territoire, l EFREI située à Villejuif a mis en place un incubateur sur son site afin d y accueillir ses porteurs de projets et l EPITECH située au Kremlin-Bicêtre a délégué cette tâche à l initiative privée. De plus, le territoire accueillait aussi l incubateur Télécom Sud Paris (anciennement INT). Les autres écoles du territoire ne disposaient pas d incubateurs pour leurs projets. Même si l EPITA avait néanmoins entamé une réflexion sur la création d un «accélérateur» (Structure d accompagnement de projets innovants en phase d amorçage sur une durée de 6 mois). Cependant entre temps l offre déjà intéressante sur le territoire s est étoffée avec l arrivée de l incubateur Créative Valley et de l accélérateur Start up 42 et enfin avec les projets d incubateur de Sup Biotech, (école des biotechnologies sur le territoire du Val de Bièvre) et du Hub innovation de Cancer Campus. Enjeux : De cette nouvelle donne a émergé une mutation de l action. Etant donné que l offre d incubation s est élargie et que le nombre potentiel de projets à incuber ne change pas (pas de nouvelles écoles), on peut s interroger sur l enjeu du territoire par rapport à l incubation. Cet enjeu n est plus celui de la capacité d accueil des projets, car cette capacité est désormais existante, mais c est plutôt celui de la qualité de cet accueil, de la qualité de l accompagnement et du parcours de développement notamment résidentiel du projet innovant. La création d une structure mutualisée permettrait d assurer la passerelle entre l incubation et la pépinière est apparue comme un enjeu important favorisant la pérennité de ces entreprises grâce à une maturation des projets plus longue et la fidélisation de ces projets au territoire du Val de Bièvre. Etat d avancement Cette étude a été menée en interne par la CAVB et elle a permis d identifier cette piste de renforcement de la période post incubation et de la mutualisation des incubateurs dont certains sont trop petits pour accueillir et accompagner tous les projets susceptibles de s y installer. En conclusion, il est préférable de consolider et de rationaliser des moyens existants pour assurer un meilleur parcours à la jeune entreprise innovante.

35 35 / 196 La conduite de cette étude a permis de rencontrer bon nombre d acteurs des thématiques créations d entreprises et innovation sur le territoire, parmi eux on peut citer l EFREI, l EPITA, StartUp 42, Créative Valley, Cap Digital, et bien sûr les incubés eux-mêmes. Pilotage Pôle de développement économique de la C.A.V.B Partenariats : FSE, CG94, CRIF, incubateurs du territoire, Cap Digital Budget prévisionnel au début de la réflexion (Création Incubateur) Dépenses en Recettes en Libellé Montant Libellé Montant Temps chargé de mission CAVB Temps assistante Région Comités pilotage (salle de réunion, location vidéo, frais de déplacement, postaux, reprographie) Expertise juridique Locaux + entretien 130m² Prestations extérieures pour formation total total Budget réalisé actuellement : Dépenses en Recettes en Libellé Montant Libellé Montant Temps chargé de mission CAVB Temps assistante Région Comités pilotage (salle de réunion, location vidéo, frais de déplacement, postaux, reprographie) Coûts passerelle (Manque à gagner) ( ) total total Dossier suivi par : Axel Ouvrard, CAVB Nathalie Castaignet, CAVB

36 36 / 196 La Fabrique L ouverture d un nouveau IPHE en Val de Bièvre fut permise grâce à l appui de la Région et du département. Localisation, périmètre envisagé Cachan, cette structure est ouverte à tous les porteurs de projets du territoire du Val de Bièvre. Contexte : L agglomération gérée en régie directe depuis 2006 une pépinière située à Fresnes qui était auparavant à Fresnes. Mais cet espace était trop petit (900m2) pour pouvoir trouver un équilibre financier et le parcours en pépinière n était pas toujours suffisant pour assurer la pérennité des jeunes entreprises hébergées. La CA a bénéficié pour le montage du nouvel équipement de la concordance d un projet d aménagement sur son premier site et de la disponibilité des locaux de Cachan pour pouvoir ouvrir une structure d une surface de 3300m² De plus ce déplacement fût l opportunité de rapprocher l IPHE d un quartier CUCS (La Plaine, Cachan) afin de développer l entreprenariat local en son sein. Enjeux : La CA de Val de Bièvre a mis en place depuis 10 ans un dispositif d appui à la création d entreprise qui permet d aider les porteurs de projet de l idée jusqu à la réalisation et même l hébergement en pépinière. Afin de développer le parcours du créateur la CA Val de Bièvre a souhaité se doter d un équipement intégrant un hôtel d entreprises (La Fabrique). En effet, en offrant aux créateurs un accompagnement et un parcours résidentiel complet on sait qu on renforce la pérennité de leur projet estimée à 80%, alors qu elle ne dépasse pas 50% sans accompagnement et hébergement. La Fabrique répond à 4 enjeux majeurs : Encourager la création et le développement des entreprises de l économie numérique ; Appuyer les porteurs de projet du territoire, dans les différentes étapes, de l idée à la création d une entreprise viable et pérenne ; Héberger et accompagner le parcours de la jeune entreprise ; être un lieu ressources dédié aux TPE du Val de Bièvre, accueillant des permanences d experts, des animations économiques, des conférences, le réseau de partenaires, etc. Axes de spécialisation : La Fabrique se veut une pépinière/hôtel d entreprise orientée vers les jeunes entreprises innovantes (50% de la surface en pépinière y est consacrée). Cependant, cet établissement se veut aussi une solution pour les jeunes entreprises d autres secteurs. Etant situé à l entrée d un quartier CUCS, il a aussi ambition d offrir une solution efficace aux jeunes entrepreneurs locaux. Véritable vitrine économique du Val de Bièvre, la Fabrique concentre les permanences des partenaires économiques de l agglomération (CMA, VMAPI, CFI, plateforme RH ) et des animations thématiques régulières (les Rencontres de la Fabrique). Etat d avancement La Fabrique a ouvert ses portes au mois de décembre Pilotage C.A.V.B

37 37 / 196 Partenariats : ADIL, Chambre des métiers, VMAPI, Région Ile de France, CG, CCIP, CFI Engagement financier pour investissement CAVB REGION DEPARTEMENT FEDER dépenses Dossier suivi par : Axel Ouvrard, CAVB Hélène Youlountas, CAVB Evaluation : Actuellement les taux de remplissage sont les suivants : Pépinière Hôtel d entreprise Surface totale 850m² 798m² Taux de remplissage 82,35% 17,12% Soit pour un total de 1437m² de bureaux occupés, soit un taux de remplissage de 58%. A noter que l agglomération a répondu à l AAP de la Région concernant les espaces de coworking/telecentre qui occuperait, une partie de l espace hôtel d entreprise. Les entreprises présentes sur le site de la Fabrique ont permises la création d environ 170 emplois. De plus en 2012, la Fabrique a proposé 23 événements ou animations sur des sujets divers comme le dispositif VMAPI, le dispositif PM up, des conférences dans le cadre du festival Futur en Seine, des rendez-vous avec un expertcomptable ou des sessions de formation sur la sécurité et la valorisation des logiciels.

38 38 / 196 Création de nouveaux espaces économiques : Campus Grand Parc L'opération Campus Grand Parc a pour objectif de développer un campus urbain, intégrant le biocluster Cancer Campus, un parc de recherche et d innovation dédié à la santé et aux biotechnologies. Elle offre également des conditions de vie adaptées aux besoins des habitants du territoire (logements, emplois, transports, cadre de vie, commerces, services) et aux salariés du site. Avec près de m² de surface de plancher, la programmation retenue fait de Campus Grand Parc l'un des plus grands projets urbains à l'échelle de la métropole parisienne. Localisation, périmètre envisagé : La ZAC Campus Grand Parc se situe à Villejuif, elle couvre environ 82 hectares le long de l autoroute A6, autour de l Institut Gustave Roussy et de la future station de métro GPE Villejuif Gustave Roussy. Contexte : S inscrivant dans le cadre du Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique, et celui plus large du CDT Campus Science et santé, le Campus Grand Parc concrétise une dynamique déjà existante autour de la santé et la recherche. Ce projet s appuie sur la renommée internationale de l offre de soins et de la recherche de Gustave Roussy et sur l environnement universitaire, scientifique et de recherche de l ensemble de la Vallée de la Bièvre, sur lequel s adosse en particulier le biocluster Cancer Campus. Enjeux : L opération d urbanisme conduite par la Communauté d agglomération du Val de Bièvre vise à créer un pôle santé de grande envergure et un site de référence international dans l innovation et la lutte contre le cancer, qui sera desservi par la future gare Villejuif IGR du Grand Paris Express. A ce titre, l'association Cancer Campus, dont la CAVB est membre, a pour mission de concevoir, porter, mettre en œuvre et animer le biocluster qui rassemble autour de Gustave Roussy des compétences médicales et scientifiques, des entreprises et des centres de formation, au service de la lutte contre le cancer, domaine où la France et l'île de France disposent de compétences reconnues internationalement, notamment en recherche fondamentale et en essais cliniques. En particulier, Gustave Roussy est parmi les grands centres mondiaux pour les essais cliniques précoces, et offre à ce titre des compétences de premier plan pour les entreprises innovantes. L ambition est de développer le premier biocluster européen dans le domaine de l'innovation en cancérologie. Ainsi le site accueillera une large gamme d'activités et de services autour de l'innovation en santé (imagerie, instrumentation et dispositifs médicaux, nouvelles technologie de l'information et de la communication et télémédecine) ainsi que de nouvelles formations universitaires en santé. Au-delà du volet scientifique, il s agit également de concevoir un campus urbain qui intègre les fonctions de la ville, et plus particulièrement la fonction habitat (1720 logements prévus sur la ZAC), services publics (équipements, transports collectifs publics) et espaces publics (trame viaire, desserte et liaisons avec les autres quartiers de la ville, cheminements doux, ). L enjeu du projet Campus Grand Parc est de s intégrer à l environnement urbain, économique, culturel et environnemental déjà constitué, et de trouver les modalités de son ancrage territorial, notamment au travers de la future interconnexion du métro Grand Paris Express.

39 39 / 196 Axes de spécialisation : Le but affiché de Campus Grand Parc est donc de spécialiser encore davantage le territoire du Val de Bièvre dans la santé, avec en finalité l apparition d un véritable cluster biotechnologies santé. La programmation serait la suivante: Pôle d'activités scientifiques et tertiaires: à m² de surface de plancher Pôle d'enseignement et de formation aux métiers de la santé: à m² de surface de plancher Equipements, commerces, services: à m² de surface de plancher Logements diversifiés: à m² de surface de plancher Etat d avancement : La ZAC Campus Grand Parc a été créée en septembre 2011 et en octobre 2011 a eu lieu l ouverture de Villejuif Bio Park (Pépinière/hôtel d activité première pierre de Cancer Campus). La première phase de concertation a été effectuée début L ouverture de la maison de projet est prévue pour fin 2013 et une nouvelle concertation publique est prévue à l automne Pilotage / Partenariats Le pilotage stratégique du projet est assuré par la Communauté d'agglomération de Val de Bièvre (CAVB) dans le cadre d'un partenariat renforcé avec la ville de Villejuif. L'opération d'aménagement Campus Grand Parc fait par ailleurs intervenir de multiples partenaires tels l'association Cancer Campus, la Conférence Territoriale de la Vallée Scientifique de la Bièvre, l'institut Gustave Roussy et le Département du Val-de-Marne. La CAVB a désigné Sadev 94 aménageur de la ZAC à la fin de l'année Une équipe de maîtrise d'œuvre urbaine a ensuite été retenue. Elle est composée de l'agence d'architectes urbanistes TVK, de l'agence de paysagistes TER et du bureau d'études Ingerop. A noter que les études préalables sont prises en charge par la Sadev 94 et l acquisition du foncier à la charge de l EPFIF. Engagement financier sur 3 ans ( ) CAVB REGION DEPARTEMENT dépenses : création d un poste, frais d installation et frais de fonctionnement et de communication recettes (autofinancement) Dossier suivi par : Emmanuel Jacquot, CAVB Daniel Thery, CAVB Christophe Plainecassagne, CAVB

40 40 / 196 Plan de Développement Economique Local Ciblé (PDELC) L agglomération du Val de Bièvre a participé au Programme de Développement Economique Local Ciblé (PDELC). Ce dispositif est constitué d une aide régionale pour les initiatives locales en matière de développement économique des territoires en Pacte ou ayant des filières spécifiques. C est un programme qui a pour ambition de favoriser l animation économique spécifique aux filières du territoire qui sont ici les filières Santé et Numérique. Localisation, périmètre envisagé Val de Bièvre : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L Haÿ-les-Roses, Villejuif Contexte : Deux filières prioritaires et à potentiel sur la C.A. Val de Bièvre -La filière Santé La filière santé est ancrée de longue date sur Val de Bièvre grâce à ses hôpitaux de renommée, l institut Gustave Roussy et globalement une vingtaine d établissement de santé (le Val de Bièvre accueille 40 % des emplois «Santé» du Val de Marne). La présence de grandes entreprises du secteur (Sanofi, INNOTHERA...) est un atout supplémentaire pour le développement de la filière, l agglomération du Val de bièvre comptant environ emplois privés dans le domaine de la santé. Enfin le potentiel académique du territoire dans ce domaine concours à son potentiel futur avec la présence de l UFR de médecine de l'université Paris Sud XI, le site de l Institut Gustave Roussy accueillant de nombreuses formations initiales et continues reconnues, l école d ingénieurs Sup Biotech et une école d ostéopathie (Ostéobio). Le Val de Bièvre s inscrit dans le territoire de projet qu est la Vallée Scientifique de la Bièvre, démarche reconnue par le Schéma Directeur pour la Région Ile-de-France (SDRIF). La Vallée Scientifique de la Bièvre est un maillon du Cône sud francilien de l innovation, maillon qui représente un point d ancrage de Paris Biotech Vallée. -La filière numérique La filière économie numérique est quant à elle plus récente sur le Val de Bièvre, mais connaît une croissance exceptionnelle depuis la fin des années 1990 avec de grands comptes (IBM, ORANGE ) et représente plus de emplois. Un des points fort du territoire dans ce domaine est son offre de formation très complète avec l IUT de Cachan spécialisé en électronique, informatique et robotique, l EFREI implantée à Villejuif qui forme des ingénieurs aux technologies de l'information et de la communication, l Epita (informatique et technologies avancées), l Epitech (informatique et nouvelles technologies), l Etna (technologies numériques appliquées et ingénierie informatique), l E- Art-Sup (multimédia). Toutes ces écoles essaiment des Start-up sur le territoire et sont globalement des sources de projets, que ce soit dans le numérique et dans la santé. L agglomération a donc mis en place des structures pour capter ces projets, leurs permettre de se développer et les fidéliser sur le territoire. On peut citer la Fabrique qui est une pépinière/hôtel d entreprises orientée vers l innovation et Villejuif bio parc qui est une pépinière orientée comme son nom l indique vers les biotechnologies. De plus les écoles aussi développent ce type de structures avec des incubateurs et autres accélérateurs d entreprises. De plus Sud télécom Paris soutenu financièrement par l agglomération, le département et la région a ouvert une antenne à Arcueil. Enjeux : Le Conseil Régional, par le biais du SDRIF, ayant retenu les sciences de la vie et les contenus numériques parmi les grandes filières prioritaires d Île-de-France, l enjeu pour la Communauté d Agglomération est de «territorialiser

41 41 / 196 l excellence» de ces 2 deux filières sur le Val de Bièvre, c'est-à-dire de permettre aux PME innovantes mais aussi aux PME traditionnelles de se développer ou de se repositionner en lien avec le numérique ou la santé. Dans cette optique les objectifs de l agglomération, au-delà des objectifs opérationnels représentés par chacun des axes de travail présentés ci-dessous sont de : - Renforcer l intervention de la CAVB et de ses villes en faveur des entreprises innovantes de ces filières prioritaires - Renforcer les synergies et les partenariats notamment écoles et entreprises autour de l innovation et en faire bénéficier plus de TPE/PME (transition numérique) - Donner plus de lisibilité et d efficacité à la stratégie du territoire - Se rapprocher et fédérer les acteurs de l innovation en Val de Bièvre Au niveau opérationnel, les objectifs vont dans le même sens : - Connaître les filières au niveau local et leur positionnement dans le contexte régional - Animer de manière coordonnée les filières au niveau local - Valoriser les filières santé et numérique Etat d avancement : La mise en œuvre des actions dans le cadre de la convention PDELC s est effectuée sur une seule année, de Mars 2011 à Mars Cependant des actions amorcées dans le cadre du PDELC continuent, ces filières étant stratégiques pour l agglomération. Le plan d actions du PDELC comportait trois axes et huit actions. Sur ces huit, quatre ont été réalisées : Axe 1 : «Connaître les filières au niveau local» Préalable indispensable aux actions plus opérationnelles, le 1 er axe de connaissance des filières au niveau local a permis d amorcer un travail d analyse du tissu économique et des dynamiques d emploi au travers d une étude interne. La rencontre des différents acteurs du secteur (entreprises, écoles ) a permis de compléter ce travail d analyse et d aboutir à une 1 ère cartographie de l écosystème numérique sur le Val de Bièvre. La connaissance de la filière santé s est réalisée dans le cadre du projet urbain de Campus Grand Parc et de l étude économique menée par le cabinet Sofred Consultants. Dans la continuité de ce 1 er travail de diagnostic, la CAVB a amorcé un travail partenarial avec les acteurs clés de la filière (CFI, Cap Digital, CCIP) permettant notamment de monter les actions Futur en Seine, ou d accompagner les entreprises vers le dispositif régional PM up. Axe 2 : «Animer de manière coordonnée les filières au niveau local» Le temps d actions court de la convention PDELC n a malheureusement pas permis de valoriser les actions lancées dans le cadre du PDELC mais se déroulant plus tard comme la conférence sur les outils numériques en faveur de la compétitivité des TPE/PME traditionnelles organisée par la CAVB dans le cadre de l accueil du Festival Futur en Seine 2012 à la Fabrique, ou le travail partenarial d animation avec le Centre Francilien pour l Innovation (CFI) ou bien encore les partenariats avec la CCIP dans le cadre de l accueil de cycle d ateliers de la VSB sur la thématique de la propriété intellectuelle en collaboration avec l INPI. Axe 3 : «Valoriser les filières santé et numérique» Cet axe s est traduit par l édition d un guide des formations supérieures en Val de Bièvre permettant autant aux entreprises des deux filières qu aux étudiants s y intéressant de disposer d une information complète sur l offre de formation sur le territoire. Les actions de promotion envisagées dans le cadre de cet axe se sont cependant heurtées aux réorientations des actions de soutien de l ARD sur d autres pôles régionaux.

42 42 / 196 Ce qui ressort de cette première expérience de PDELC est qu il est nécessaire d adapter le programme d actions initialement prévu pour 1 an sur 2 ans. Cela se justifie par le fait que certaines actions sont assez novatrices et leur mise en place est plus longue, de même le contexte budgétaire tendu et le manque de ressources humaines amènent à penser qu une action sur deux ans serait plus facilement réalisable. Perspectives : Le travail de positionnement sur ces 2 filières de 2010 à 2013 doit permettre d amorcer une phase plus opérationnelle à partir de 2014 (Pacte 2) : - PDELC a amorcé un travail de fond sur les filières à potentiel de la CAVB nécessitant toutefois à ce stade une structuration plus efficiente. - L étude sur le potentiel de développement de l économie numérique en cours doit permettre d aboutir à un plan d actions opérationnel et pragmatique. - La poursuite des travaux sur la ZAC Campus Grand Parc et son entrée dans un volet plus opérationnel va impulser une nouvelle dynamique et renforcer les actions en cours. - Le CDT et SDT ont conforté se positionnement. Pilotage : C.A.V.B Partenariats : CRIF, CG, CCI 94 et CCI 92, CFI, ADVM, Ecoles d ingénieurs sur la CAVB, Cap Digital Engagement financier : Dépenses Ressources PREVU REALISE PREVU REALISE Charges directes Ressources propres Equipe d'animation PDELC Subventions publiques (dont la subvention régionale demandée) Intervenants / consultants extérieurs Frais (communication / moyens généraux) Mécénats, partenariats privés (prêt de salle) Autres produits TOTAL TOTAL Montant total de la dépense subventionnable : Montant total de la subvention régionale : Soit X % de la dépense subventionable 37,27% 37,27% NB : Certaines actions ayant nécessité la valorisation de temps humain important (étude, travail de terrain, réseautage ) n ont pas été intégrées au solde des subventions perçues. Dossier suivi par : Nicolas MUCZYNSKI, CAVB Nathalie CASTAIGNET, CAVB Hélène YOULOUNTAS, CAVB

43 43 / 196 Villejuif Bio Park Première pierre de l opération Campus Grand Parc, Villejuif Bio Park, pépinière / hôtel d activités est destiné à accueillir de jeunes entreprises de développement technologique notamment dans le domaine de la biotechnologie Cette réalisation, située sur la ZAC des Barmonts, a une surface utile de m², dont m² d espaces locatifs. Ces derniers se divisent en modules de 40 à 50 m² que les entreprises peuvent regrouper suivant leurs besoins. Le rezde-chaussée dispose d espaces communs tels que les salles de réunion, des locaux techniques et de maintenance ainsi que des espaces spécialisés. Chiffres clés : - Surface utile: m² m² de surface locative : 50 % laboratoires / 50% bureaux - 2 étages Localisation, périmètre envisagé Villejuif, cette structure est ouverte à tous les porteurs de projets ciblés. Contexte : Villejuif Bio Park est au cœur de la Vallée Scientifique de la Bièvre : maillon du cône sud francilien de l innovation (230 laboratoires de recherche, 8 établissements industriels de recherche, 13 établissements d enseignement supérieur ). Dans son environnement immédiat on compte l hôpital universitaire Paul Brousse, l INSERM, le CNRS, l Institut Gustave-Roussy,... Enjeux : Dans ce contexte il était important de pouvoir offrir des conditions adaptées pour pouvoir accueillir ces projets de biotechnologies sur le territoire, et faire en sorte qu ils puissent s y développer. L appui à la création ayant toujours été un enjeu fort pour l agglomération. Celle-ci a souhaité renforcer son action participant à la création d une nouvelle structure de pépinière et hôtel d activités ouverte aux jeunes entreprises innovantes, ainsi que de participer au comité d agrément de l établissement. L objectif est donc de développer l activité des domaines santé et biotechnologies sur le territoire. Globalement, un véritable lieu «ressources» au service des porteurs de projet et des jeunes entrepreneurs du domaine, Villejuif Bio Park répond à 4 enjeux majeurs : - Encourager la création et le développement des entreprises des sciences du vivant - Appuyer les porteurs de projet du domaine dans les différentes étapes de la création d une entreprise viable et pérenne - Héberger et accompagner le parcours de la jeune entreprise Axes de spécialisation : Villejuif Bio Park se veut une pépinière/hôtel d activité orientée clairement vers les jeunes entreprises des sciences du vivant. Avec comme dit précédemment un territoire riche en formation, recherches et activités dans ce domaine, il offre une solution adéquate aux problématiques spécifiques des jeunes entreprises du domaine sur le territoire. Etat d avancement : Ouverte depuis octobre 2011, Villejuif Bio Park accueille une dizaine de sociétés dont : VigiCell, Eviagenics, Tech2Market, Esprimed, Anaconda Pharma, AISA Pharmaceutics, Nodea Medial, Theravectys... Pilotage : SADEV 94, animation SIEGE

44 44 / 196 Partenariats : CAVB, Région Ile de France, Conseil Général du Val de Marne, CDC, Campus Grand Parc, CCI94, Ville de Villejuif, SCIEGE, Agence du Développement du Val de Marne Evaluation : Actuellement les taux de remplissage sont les suivants : Pépinière Hôtel d activité Villejuif Bio Park Taux de remplissage 5,9% du total 42,3% du total 48,2% Soit pour un total de 5340m² de surface à louer, une occupation de 2574 m² Engagement financier pour investissement : CAVB CR IDF CG 94 SADEV 94 Montant 0,5 M 3,5M 2,5M 12,1M Pourcentage du total 3% 19% 13% 65% Le cout total du projet est de l ordre de 18,6 M Dossier suivi par : Hélène Youlountas, CAVB Maxence Kalfleche, CAVB

45 45 / 196 Réseau Emploi Val de Bièvre Le «réseau emploi Val de Bièvre», est constitué de structures œuvrant sur le champ de l accompagnement à l emploi ou au contact d un public de demandeurs d emploi. Il est la déclinaison opérationnelle de la Plateforme pour l emploi et le développement des compétences qui existe depuis 2008 et qui regroupe principalement des acteurs institutionnels. En créant ce réseau, la CAVB fournit ainsi aux acteurs locaux de l emploi, de la formation et de l insertion un lieu d information, d échanges et de production, en capitalisant méthodes et expériences, pour favoriser une cohérence régionale des méthodes d intervention. Localisation, périmètre envisagé : Val de Bièvre : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L Haÿ-les-Roses, Villejuif Contexte : Au moment du démarrage de cette action (2011) le Val de Bièvre connait un contexte économique contrasté. Le fort potentiel de développement lié au secteur de la santé et des nouvelles technologies ne doit pas faire oublier la précarité d une partie de la population. Entre 2008 et 2011, on constate une forte augmentation des demandeurs d emploi (+2822 personnes inscrites, soit + 47%), touchant l ensemble des profils et surtout les jeunes et les seniors. Cette augmentation est plus accentuée que sur le reste du Val de Marne (+32%). La part de demandeurs d emploi de longue durée (+ de 12 mois) et des bénéficiaires de minima sociaux est également importante puisqu elle représente respectivement 31,6 % et 28 % (contre 29,7 % et 26,41 dans le Val de Marne). Par ailleurs, on observe une inadéquation entre les emplois offerts sur le territoire et le niveau de formation relativement faible des demandeurs d emploi (en 2011, 46% des demandeurs d emploi ont un niveau V ou infra V, données équivalentes à celles du département). De plus, en Val de Bièvre, il n y a que 0,75 emploi pour un actif (mais il existe une forte disparité entre les communes, certaines ayant un ratio égal ou supérieur à 1). Le territoire de Val de Bièvre est également marqué par une structuration à la fois faible et complexe du secteur de l accompagnement vers l emploi. La multiplicité des acteurs et des dispositifs emploi rendent la lecture de l action sur le territoire difficile. Il est donc important de renforcer la politique de coordination territoriale et partenariale de l agglomération, de pérenniser et développer la mutualisation et de professionnaliser les acteurs au contact du public de demandeurs d emploi. Enjeux : L enjeu majeur du projet «réseau emploi Val de Bièvre», est de permettre de réunir et mobiliser les acteurs de ce réseau en proposant un lieu d échanges et de professionnalisation et de co-construire des outils partagés. Il répond à plusieurs objectifs : - Permettre aux structures de se rencontrer et d échanger sur les bonnes pratiques, capitaliser les expériences et se professionnaliser ; - Se familiariser avec les nouveaux outils collaboratifs du web 2.0 et co-construire des outils partagés et notamment un «réservoir de ressources», dédié aux membres du réseau ; - Renforcer les synergies et les complémentarités entre structures, et trouver le cas échéant des possibilités de coopération ou de mutualisation ; - Identifier les informations qui seront mises en ligne sur le futur portail internet emploi/formation de la CAVB et qui permettront de rendre mieux visible «Qui fait quoi dans l emploi».

46 46 / 196 Le réseau emploi Val de Bièvre s articulera autour de trois actions complémentaires : - l organisation de sessions de professionnalisation et d échanges de pratiques ; - la construction d outils permettant de rendre mieux visible «qui fait quoi dans l emploi» ; -la rédaction de rubriques emploi sur le site internet de la CAVB (pages développement économique). Etat d avancement : 1) Les formations et ateliers d échanges de pratiques. Entre 2011 et 2013, le réseau s est réuni autour de 5 temps forts, auxquels ont participé 96 personnes : -8 décembre 2011 : Formation Ingénierie financière- plan égalité : 13 participants Cette formation, organisée en partenariat avec l ARACT, et animée par le cabinet Spratley, a permis aux dirigeants de structures associatives d identifier les dispositifs de financement sur les thématiques du plan égalité et de comprendre les modalités pour les mobiliser. Plusieurs financeurs sont intervenus pour présenter leurs appels à projet : la Direccte, la Région Ile de France, le Conseil Général du Val de Marne, et le Fongep. Par ailleurs, le DLA, Val de Marne actif pour l initiative (VMAPI) et le crédit coopératif ont également présenté leur offre d accompagnement ou de financement des associations. -27 mars 2012 : Formation outils collaboratifs : 15 participants L un des objectifs du réseau emploi Val de Bièvre est de co-construire des outils partagés, pour mettre en place et/ou développer le travail et les échanges à distance, la rédaction collective, la mutualisation et le partage de ressources (informations, savoirs, contacts, calendrier...). Cette formation a permis de mieux connaitre quelques outils du web 2.0 et leurs applications possibles (notamment un réservoir de ressources «Netvibes» réseau emploi et un outil de liens favoris «Pearltrees»). -26 juin Atelier clauses d insertion : 18 participants Depuis 2008, la CAVB a mis en œuvre des clauses d insertion sur différents projets et à fin 2012, plus de heures d insertion ont été réalisées sur le territoire (soit près de 56 emplois équivalent temps plein). Cet atelier a permis de faire découvrir ou mieux connaitre les clauses d insertion, d échanger sur les pratiques, et de réfléchir ensemble pour une bonne organisation territoriale permettant de répondre aux futurs besoins du territoire. Le questionnaire de satisfaction a été très positif. Il a également permis de repérer que 40 % des participants ne connaissait pas le dispositif et n orientait aucun public. -18 décembre : Réunion «emplois d avenir» : 42 participants Cette réunion, a été organisée en partenariat avec les acteurs locaux de l emploi : la Direccte, les 3 agences Pôle emploi, les 2 missions locales, le Cap emploi et le DLA du Val de Marne. Cette réunion a permis de présenter le dispositif, les acteurs du Val de Bièvre en charge de sa mise en œuvre, et de répondre aux questions des associations janvier 2013 et 8 février 2013 Compétences RH : 8 participants La Communauté d agglomération a organisé deux journées de formation sur la GRH, destinées aux dirigeants de structures associatives, en partenariat avec le DLA Val de Marne. Cette formation, animée par le cabinet Org Intégra, avait pour thème la gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences au sein des structures intermédiaires de l emploi. La deuxième journée traita plus spécifiquement de la formation professionnelle : Comment développer dès aujourd hui les compétences nécessaires pour demain?

47 47 / 196 2) Les outils développés dans le cadre du projet réseau emploi Val de Bièvre. A l issue de la journée de formation sur les outils du web 2.0, deux outils collaboratifs ont été réalisés par la Communauté d agglomération : - un outil de favoris «Pearltrees» qui permet de regrouper par thématiques les sites internet à connaitre sur le champ de l emploi, la formation, l insertion. - un réservoir de ressources «Netvibes», outil de veille informationnelle et documentaire (facilitée par l'accès aux flux d'informations), spécifique aux questions d emploi, de formation ou d insertion. Par ailleurs, lors de l atelier sur les clauses d insertion, il a été constaté que 40 % des structures présentes ne connaissaient pas le dispositif des clauses d insertion et connaissaient peu les structures de l IAE et les ESAT/EA du territoire. Pour permettre aux structures de mieux se connaitre entre elles, mais également de les faire connaitre à l extérieur (notamment auprès des donneurs d ordre publics et privés) la CAVB a publié un nouvel outil : - le guide «Pour des achats socialement responsables en Val de Bièvre», qui s articule en deux parties : Un livret qui présente le dispositif des clauses d insertion et leurs applications concrètes, le secteur de l Insertion par l Activité Economique et le secteur adapté et protégé. Dix fiches des structures d insertion par l activité économique (SIAE), Etablissements et services d aides par le travail (ESAT) et entreprises adaptées (EA) du Val de Bièvre, pour faire mieux connaitre leur offre de service. 3) La rédaction de rubriques emploi sur le site internet de la CAVB Le projet initial prévoyait un portail emploi CAVB. En raison de la refonte totale du site internet de la Communauté d agglomération, le projet de portail emploi a été annulé, et remplacé par des pages internet sur le portail dédié au développement économique. Dans ce cadre, l emploi a été développé sous la rubrique «Agir pour l emploi», qui présente plusieurs pages sur trois thématiques : - les acteurs de l emploi - Se former et trouver un emploi - Recruter et s impliquer De nombreuses informations figurent dans ces rubriques et les outils développés par la Communauté d agglomération sont téléchargeables en ligne : guide des formations et stages en Val de Bièvre, annuaire des acteurs de l emploi, guides des achats socialement responsables, guide «retours d expériences RSE» Une rubrique actualités permet également de mettre en avant les événements du territoire. Pilotage : C.A.V.B Partenariats : Les partenariats financiers : - Cofinancement Communauté d agglomération de Val de Bièvre / Conseil régional d Ile de France/ Conseil Général du Val de Marne dans le cadre du PACTE

48 48 / 196 Les partenariats techniques : - Communauté d agglomération de Val de Bièvre - Référent territorial du Conseil régional d Ile-de-France - Référent territorial du Conseil général du Val de Marne - Référent territorial de la DIRECCTE du Val de Marne - Services emploi des villes - Directeurs des Trois agences Pôle emploi du territoire (Arcueil, Villejuif, L Hay les Roses) - Directeurs des Deux Missions Locales du territoire (INNOVAM et Bièvre Val de Marne) - Education Nationale - Chambre de commerce et d industrie de Paris Val de Marne - Chambre des métiers et de l artisanat du Val de Marne - L ARACT Ile de France - Val de Marne Actif, ADIL Boutique de gestion - Structures territoriales ou extra territoriales ayant une action sur le Val de Bièvre : Prestataires de Pôle emploi ou du conseil général, accompagnant les demandeurs d emploi : Free association, Solidarité et Jalons pour le travail, itinéraires, Espace dynamique d insertion, Rédige assistance Structures d'accueil de proximité : CCAS, PIJ, centres sociaux culturels, cyber espaces SIAE : Ohé services, Fresnes Services, AEF 94 Associations : Clubs de prévention, CBE Sud Val de Marne, foyers d hébergement Centres de formation : Greta Géforme Cachan, AIFP, Ifocop Espaces de solidarité : Fresnes, Gentilly, L Hay les Roses, Villejuif Organisations syndicales et patronales Engagement financier sur 3 ans : CAVB REGION DEPARTEMENT Dépense Recettes (autofinancement) Critères et indicateurs d'évaluation gouvernance : Méthode et indicateurs d évaluation de la gouvernance - Comités de pilotage de lancement : Rédaction et diffusion aux participants d un relevé de décision Nombre de participants - Analyse des questionnaires de satisfaction des sessions de professionnalisation

49 49 / Bilan d activité - Comité de pilotage de bilan : Rédaction et diffusion aux participants d un relevé de décision Nombre de participants Méthode et indicateurs d évaluation des actions : 1) Outil collaboratif : - Nombre de participants à la journée de formation - Questionnaire de satisfaction Taux de satisfaction - Création des outils 2) Sessions de professionnalisation - Nombre de questionnaires de co-construction renvoyés par les structures - Nombre de sessions organisées - Nombre de participants aux sessions de professionnalisation - Questionnaire de satisfaction Taux de satisfaction - Actions de mutualisation ou de coopération mises en place 3) Portail internet Le portail a été annulé et remplacé par des pages emploi sur le site internet CAVB). Dossier suivi par : Valérie Maury, CAVB Hélène Youlountas, CAVB

50 50 / 196 Etude Economie sociale et solidaire La dynamique de soutien à l économie sociale et solidaire portée par l agglomération se concrétise par la réalisation d une étude diagnostic sur l ESS en Val de Bièvre, confiée au cabinet Mouvens, et cofinancée par la Région, le FSE, le département et la Communauté d agglomération. Localisation, périmètre envisagé : Val de Bièvre : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L Haÿ-les-Roses, Villejuif Contexte : Dans le cadre du Pacte et d une réflexion quant au devenir des interventions communautaires en matière d emploi sur la période et compte tenu des valeurs politiques soutenues en Val de Bièvre, les élus de la Communauté d Agglomération ont décidé de s engager dans une dynamique de soutien à une économie sociale et solidaire qui permette de développer des actions structurantes tant sur le plan économique que sur le plan de la création d emploi. Enjeux : Cette analyse devait permettre d identifier des opportunités de développement de l économie sociale et solidaire, cela avec deux enjeux majeurs : -Celui du développement de l emploi en faveur des habitants du Val de Bièvre, notamment ceux éloignés de l emploi (Inadéquation de la formation au marché du travail, chômage de longue durée, problématiques de garde d enfants liées aux couts du service, à sa disponibilité ou à ses horaires, absence de solution de transport liée à des horaires spécifiques). -Et celui du développement de l activité économique sur le territoire avec la création et l essor de services et activités s inscrivant dans le cadre de l ESS, c'est-à-dire ayant une utilité sociale ainsi que du développement économique potentiel, induisant la création de valeur ajoutée au service des usagers et des entreprises de la Communauté d agglomération. Etat d avancement : L étude, qui a démarré en février 2010 comportait trois phases : - Un diagnostic quantitatif et qualitatif de l ESS en Val de Bièvre : mars à juin Une étude d opportunité pour la création d activités et d emplois : septembre 2010 à juin L élaboration de préconisations d actions : septembre 2011 à février 2012 Pilotage : C.A.V.B Partenariats : FSE, Conseil général du Val de Marne, Région Ile de France Evaluation /Résultat : L analyse a permis de mieux comprendre les besoins des structures ESS ainsi que les opportunités dans le secteur sur le territoire du Val de Bièvre. Comme décrit dans cette étude, avec 6,3% des établissements employeurs relevant de l ESS (9,5% au niveau national) l ESS se révèle effectivement un levier important de développement d emplois salariés.

51 51 / 196 De même cette étude a permis d identifier les secteurs ou une demande tangible pourrait être comblée par des structures relevant de l ESS. Cette étude qui a abouti à des préconisations de plan d actions amorce une phase plus opérationnelle en direction de l économie sociale et solidaire et devrait prendre forme lors du second Pacte territorial. Il était donc primordial de réaliser cette étude pour comprendre les problématiques de ce secteur et pour pouvoir préconiser un plan d actions cohérent. Engagement financier : L étude ayant couté au global ,87 voici la répartition du financement : CAVB REGION DEPARTEMENT FSE (Via Région) , , , , , , , , ,28 Total 17066, , ,81 Dossier suivi par : Valérie Maury, CAVB Hélène Youlountas, CAVB

52 52 / 196 Lutte Contre les Discriminations (LCD) La Communauté d agglomération a défini, avec les principaux acteurs locaux, un plan territorial triennal pour lutter contre les discriminations et favoriser l égalité professionnelle en Val de Bièvre. Les trois années de ce plan ont permis de travailler à la réduction des processus discriminatoires afin d améliorer l insertion professionnelle, en donnant une nouvelle ampleur aux initiatives existantes déjà engagées et en montant de nouvelles actions pour favoriser l égalité professionnelle en Val de Bièvre. Localisation, périmètre envisagé : Val de Bièvre : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L Haÿ-les-Roses, Villejuif Contexte : La réflexion sur la lutte contre les discriminations est un axe important pour le Val de Bièvre, inscrit à la fois dans le CUCS et dans la politique emploi menée par la Communauté d agglomération dont l objectif d agir prioritairement sur les publics les plus fragiles pour faciliter leur insertion professionnelle. Les chiffres du chômage en hausse se traduisent par des difficultés accrues pour accéder à un emploi et pénalisent certains publics déjà souvent discriminés. Par ailleurs une étude réalisée en 2009 par la HALDE et l'oit montre qu'un nombre croissant de salariés du privé et du public disent avoir été victimes de discriminations. D un point de vue socioéconomique, les sept communes de la CAVB présentent une même diversité de population et des quartiers prioritaires en matière de chômage, d insertion, d intégration ou d habitat social. Dès 2008, le diagnostic dressé avec l Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l Egalité des Chances a permis de comprendre les ressorts conduisant aux discriminations et de constater un certain creusement entre l offre d emploi présente sur le territoire et l accès à cette offre pour une partie de la population, notamment pour les quartiers CUCS ayant faiblement accès à cet emploi. Dans ce contexte économique et social dégradé, la problématique des discriminations à l'embauche mais également dans l'emploi est une priorité de la Communauté d'agglomération de Val de Bièvre. Une réflexion avec l Agence nationale pour la cohésion sociale et l égalité des chances (Acsé) a donc été initiée en Le plan d'actions est le résultat d'une démarche de sensibilisation et de concertation des acteurs locaux en matière de lutte contre les discriminations. Pendant plus de 6 mois, une série de séminaires a sensibilisé et formé les participants pour leur permettre de repérer les discriminations et comprendre comment elles s exercent. Au terme de ce travail, un plan d actions triennal a été élaboré. Enjeux : Tout l enjeu de cette action est de pouvoir permettre aux populations ayant le moins accès à l emploi de retrouver le chemin vers celui-ci et de faire en sorte que ce même emploi leur soit ouvert. Cela implique la mobilisation des acteurs et la prise de conscience de chacun sur les processus à l origine des discriminations. L enjeu est également de valoriser les initiatives des villes et des associations qui s inscrivent dans cette démarche. Enfin, il s agit de diversifier et objectiver les recrutements en sensibilisant les employeurs publics et privés et ainsi faciliter l insertion professionnelle des publics les plus fragiles. Axes de spécialisation : Le plan territorial de lutte contre les discriminations et pour favoriser l'égalité professionnelle en Val de Bièvre définit des orientations ainsi que des actions de prévention en matière de discriminations à l'emploi sur la période de Il se veut global, c'est à dire agir sur l'ensemble du système d'acteurs, de façon à combattre les discriminations directes et indirectes et sera en relation avec le pendant aide aux victimes développé via la permanence HALDE de Maison de Justice et du Droit.

53 53 / 196 Il repose sur 3 piliers : - sensibilisation - égalité d accès à l emploi et à l entreprenariat - animation du partenariat Etat d avancement : Sensibiliser et professionnaliser sur la prévention et la lutte contre les discriminations à l emploi, l égalité professionnelle et la diversité. Cet axe s est décliné sous la forme d actions de formation à destination des partenaires locaux notamment les intermédiaires de l emploi et les agents de la fonction publique et d actions d information et de sensibilisation sur les discriminations en matière d emploi de 3 cibles : entreprises locales, demandeurs d emploi et grand public. - Exposition «Discriminations, Qui? Comment? Pourquoi?" La CAVB a acquis une exposition originale et interactive sur le thème des idées à combattre en termes de discriminations. Cette exposition a été présenté aux élus, techniciens, partenaires et visiteurs, notamment l occasion des représentations de la pièce «entretiens d embûches». - Pièce de théâtre «Entretiens d embûches» La pièce «Entretiens d embûches», cofinancée par GrDF dans le cadre du mécénat, jouée par la Compagnie Hercub de Villejuif a permis d informer de façon ludique et de promouvoir les avantages de recrutements diversifiés. Huit représentations ont été organisées entre 2009 et En tout, environ 415 personnes ont assisté à une représentation, très souvent suivie d un débat ou d échanges avec des professionnels. La pièce de théâtre a permis de sensibiliser un public très varié à la lutte contre les discriminations. - Formation «Interculturalité» Les agents des services publics sont confrontés à la diversité socioculturelle des usagers. 41 agents des 7 communes et de la Communauté d agglomération ont été formés à l interculturalité (services enfance, jeunesse, affaires scolaires, centres de loisirs, logement, état civil, CCCAS, etc.) sur 4 journées. En , 54 agents ont été formés. Les agents interrogés estiment que la formation a eu des effets sur leurs pratiques professionnelles, en fonction de leurs missions respectives. - Formation «sensibilisation à l emploi et l accueil d agents en situation de handicap» Cette formation permet d appréhender les différents types de handicaps et leurs conséquences dans l emploi. Elle aborde les notions de perception, de représentation, d attitude face à une personne en situation de handicap dans le contexte professionnel. 13 personnes ont été formées en 2011, dont la chargée de mission emploi. -Ateliers sur l égalité professionnelle animés par l ARACT Dans le cadre de sa démarche de territorialisation, l Association Régionale pour l Amélioration des Conditions de Travail (ARACT) collabore étroitement avec la Communauté d agglomération. Les 29 septembre et 4 octobre 2011, deux ateliers destinés aux entreprises de plus de 50 salariés, soumises à de nouvelles obligations légales en 2012, ont abordé la notion de pénibilité et ses liens avec l usure professionnelle (8 entreprises) ainsi que les enjeux d une démarche d égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (7 entreprises). Les entreprises ont pu engager la réflexion, comprendre les enjeux et obligations de la nouvelle réglementation et préparer la mise en œuvre d actions.

54 54 / 196 -Formation «Ingénierie financière Plan égalité» en partenariat avec l ARACT Le 8 décembre 2011, la Communauté d agglomération a organisé en partenariat avec l ARACT, une journée de formation, ayant pour thème «l ingénierie financière», dans le cadre des actions du «réseau emploi Val de Bièvre». Cette formation, animée par le cabinet Spratley, a permis à 13 dirigeants de structures associatives du territoire d identifier les dispositifs de financement Lutte contre les discriminations sur les thématiques du plan égalité et de comprendre les modalités pour les mobiliser. Plusieurs financeurs sont intervenus pour présenter leurs appels à projet et leur offre d accompagnement ou de financement (la Direccte, la Région, le CG, le Fonge, le DLA, Vmapi). -Parution de 2 Guides socialement responsables La Communauté d agglomération a souhaité valoriser les structures et les initiatives socialement responsables sur son territoire, en créant deux guides pédagogiques et concrets. «Pour des achats socialement responsables en Val de Bièvre» Clauses d insertion, ESAT, EA, SIAE. Que cachent ces sigles? Des structures et des dispositifs qui permettent de favoriser l accès ou le retour à l emploi de personnes qui en sont éloignées. Le «Guide des achats socialement responsables», permet d y voir plus clair et de découvrir l étendue des services proposés par les structures solidaires du territoire. «Retours d expériences des entreprises du Val de Bièvre» Egalité Homme/Femme, handicap, discriminations liées à l origine, seniors : autant de champs investis par les entreprises du Val de Bièvre pour favoriser l égalité professionnelle et lutter contre les discriminations. Le Guide «Retours d expériences des entreprises du Val de Bièvre», réalisé en partenariat avec l ARACT, met en lumière les actions menées par 15 entreprises, grands comptes mais aussi TPE, et constitue une véritable source d inspiration et d idées pour toute entreprise qui souhaite s aventurer sur le vaste champ de la RSE. Agir pour une plus grande égalité professionnelle sur le Val de Bièvre -Clauses d insertion et chartes emploi Des «Chartes emploi», et des clauses d insertion, notamment dans le cadre de la rénovation urbaine, ont permis de réaliser, heures en 2010, plus de heures en 2011, et heures d insertion professionnelle en 2012 sur une trentaine de chantiers du territoire, au bénéfice d un public éloigné de l emploi : Projets ANRU (Vache Noire et Chaperon Vert), Pépinière de Cachan, charte emploi d Arcueil, du Kremlin-Bicêtre et de Villejuif, convention avec l APHP, ou encore travaux de l A6B... -Information collective dans le cadre des recrutements MRS Cyclocity La Communauté d agglomération, en partenariat avec Pôle emploi a organisé une session d information collective, dans le cadre de recrutements de techniciens cycle pour l entreprise cyclocity (Velib) située à Cachan. Une cinquantaine de demandeurs d emploi du territoire ont participé à cette session d information qui s est tenue le 22 février La méthode de recrutement par simulation (MRS) permet d objectiver les recrutements en se basant uniquement sur les compétences. - Soutien financier aux projets associatifs en faveur de la lutte contre les discriminations à l embauche La CAVB a cofinancé plusieurs projets présentés par des structures associatives du territoire : - Mission locale Innovam : CV Vidéo (en 2010) ; - Créations Omnivores : «Jeunes diplômés : boostez votre recherche d emploi» (en 2011 et 2012) ;

55 55 / 196 Action d accompagnement vers l emploi destinées aux jeunes diplômés résidant en quartiers prioritaires ou susceptibles d être discriminés ; - Free Compétences : Clip Vidéo réalisé par des demandeurs d emploi handicapés pour sensibiliser aux difficultés rencontrées lors d une recherche d emploi (en 2011). - Soutien d événements Dans le cadre du plan de lutte contre les discriminations, la Communauté d agglomération a participé de nombreux événementiels emplois sur le territoire : -Le forum «Emploi Handicap» de Gentilly : 11 mai Les «Handicafé» de Cachan : 14 novembre 2011 et 15 octobre Atelier «Cap Diversité», en partenariat avec la CCIP 94 : 3 avril Le Forum des acteurs pour l égalité et le vivre ensemble à l Hay les Roses : 20 juin «Un jour, un métier en action» : 15 novembre 2012, accueil de personnes handicapées dans les locaux de l agglomération. -Le montage d actions de formation (AIT) Partenaire de la Région, la Communauté d agglomération a mis en place une action en 2011 qui avait pour objectif de favoriser l insertion professionnelle en mêlant une formation technique sur les métiers du nettoyage (Titre pro. AS2), un stage en entreprise et une aide à la recherche active d emploi. L action avait pour particularité d associer une formation linguistique. 14 personnes habitant le Val de Bièvre ont intégré cette formation en A noter, qu en 2010, une formation destinée aux seniors avait permis de former 15 personnes aux métiers administratifs. -Mise en réseau des chargés de mission des villes Une réunion organisée dans le cadre de la préparation du forum handicap a permis de mobiliser le réseau des chargés de mission Lutte contre les discriminations (LCD) ou Handicap des villes dans le cadre des actions LCD. Pilotage : Afin d assurer la gouvernance du plan et maintenir la mobilisation des acteurs, plusieurs réunions ont été organisées par la CAVB : - Six Comités politique a eu lieu en présence des élus de l agglomération. Ces réunions ont permis de valider les orientations du plan, ainsi que les budgets. - Sept réunions de la plateforme pour l emploi regroupant une quinzaine d acteurs du territoire (Pôle Emploi, les missions locales, les services emploi des villes, le CG, etc.) ont permis de présenter les actions du plan pour les années 2010 à comités de pilotage plan LCD, à l issue de 3 plateformes pour l emploi, se sont réunis les financeurs du plan LCD pour suivre l avancement du plan et évaluer les actions mises en œuvre. - Plusieurs réunions organisées pour la programmation de la pièce «entretiens d embuches» et des forums Emploi- Handicap et Handicafés ont permis de mobiliser le réseau des chargés de mission LCD ou Handicap des villes dans le cadre des actions LCD. Critères d évaluation : Globalement, les indicateurs d évaluation utilisés ont été les suivants : Nombre de personnes sensibilisées, nombre de personnes formées, nombre de personnes embauchées dans le cadre des chartes ou des clauses d'insertion ou aidées dans le cadre des projets associatifs financés par le Communauté d'agglomération.

56 56 / 196 Il est parfois difficile d évaluer qualitativement l impact qu ont eues ces actions sur le recul des phénomènes discriminatoires, mais les échanges initiés dans le cadre de ce plan se sont révélés extrêmement riches. Partenariats : Les partenaires sur ce projet sont nombreux : ARACT, ACSE, La Région Ile de France, les Chargés de mission LCD et handicap des villes de l agglomération, la Compagnie de théâtre Hercub de Villejuif, les missions locales et les associations travaillant sur cette thématique, les référents politique de la Ville. Financement sur trois ans : CAVB REGION Direccte 94 ACSE dépenses : création d un poste, frais d installation et frais de fonctionnement , recettes ,08 (autofinancement) Dossier suivi par : Marie Advielle CAVB, Valérie Maury CAVB, Hélène Youlountas, CAVB

57 CONSEIL REGIONAL D ILE DE FRANCE 57 RAPPORT N CP ANNEXE N 2 : DIAGNOSTIC PARTAGE DU TERRITOIRE DU VAL-DE-BIEVRE Projet rapport Pacte Val de Bièvre renouvellement v1 17/10/14 16:10:00

58 58 / 196 PACTE POUR LE DEVELOPPEMENT DES TERRITOIRES Communauté d agglomération de Val de Bièvre Eléments de diagnostic

59 59 / 196 Avant-propos méthodologique Depuis 2004, les sept villes qui composent la Communauté d agglomération du Val de Bièvre ont transféré à la communauté d agglomération la compétence économique. Si les communes assurent toujours la gestion du commerce de détail et des marchés forains, l agglomération permet une mutualisation des compétences économiques pour développer le territoire et accueillir de nouvelles entreprises. Cette démarche, opérée avec de nombreux partenaires, s inscrit dans un cadre contractuel précis. Ainsi, afin de faire suite à une première démarche de contractualisation entre 2010 et 2013 dans le cadre du dispositif du «Pacte pour l emploi, la formation et le développement économique»», conçu en partenariat avec le conseil général du Val de Marne et le conseil régional d Ile de France, l agglomération a souhaité renouveler cette démarche d accompagnement territorial dans le cadre du nouveau dispositif régional du «Pacte pour le développement des territoires». En vue de l élaboration de ce nouveau plan d actions, et dans un souci d uniformité avec les autres Pactes franciliens, le conseil régional d Ile de France a confié la réalisation du diagnostic à l Institut d Aménagement et d Urbanisme (IAU). Les données utilisées sont essentiellement issues des dernières sources INSEE disponibles (recensement, REE, CLAP, ) présentant l avantage d être des sources légales et donc facilement comparables. Néanmoins, certaines de ces données ont fait l objet d un traitement spécifique par l IAU, c est pourquoi elles peuvent être relativement différentes de celles présentes dans les fichiers INSEE. L agglomération du Val de Bièvre a apporté des compléments qui lui semblaient nécessaire pour l identification et la compréhension des enjeux auxquels elle est confrontée.

60 60 / 196 I Analyse thématique A) Présentation générale du territoire Caractéristiques intercommunales et territoriales UN RETOUR DE LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE A LA FIN DES ANNEES 1990 Avec habitants en 2010 sur 20 km², la CAVB est la plus grande agglomération du Val-de-Marne, avec une densité assez forte de 98 hab./ha, supérieure à la moyenne de la petite couronne (67 hab./ha) Evolution de la population (graphique base 100) Val de Bièvre Val-de-Marne Région durant la décennie 2000, signe d une attractivité résidentielle retrouvée. Sources : IAU îdf, INSEE RP exploitation principale Entre 1999 et 2010, la population de la CAVB a fortement augmenté, inversant un mouvement de décroissance démographique qui avait démarré (comme dans d autres territoires de petite couronne) au milieu des années 1970 (près de habitants en moins entre 1975 et 1999). Cette croissance, en ligne avec celle du Val-de- Marne, est uniquement due au solde naturel (+0,9% sur cette période), avec un taux de natalité en progression et une poursuite de la baisse de la mortalité. Mais il faut également noter que le solde migratoire, qui était négatif depuis environ 40 ans, est revenu à l équilibre Comme dans l ensemble de la région, la taille des ménages diminue (de 2,35 personnes en 1999 à 2,29 en 2010). Jusqu en 1999, le poids relatif des moins de 20 ans sur les plus de 60 ans était plus faible que la moyenne régionale (indice de jeunesse de 134 contre 152 en IDF). Cependant, entre 1999 et 2010, alors que l indice de jeunesse régional a continué de décroître, celui de la CAVB a au contraire augmenté et se rapproche des moyennes départementale et régionale signe d un réel rajeunissement de la population de la CAVB. Occupation du sol simplifiée Rural Urbain ouvert Urbain construit % ha Source : IAU îdf, MOS 2008 Densité de population et densité humaine Val de Bièvre 94 - Val- de- Marne Densité population (hab./km 2 ) Densité humaine (P+E/km 2 ) Région Source : IAU îdf Source : IAU îdf, MOS 2008, INSEE RP 2010 Groupement Type de groupement Création Nb de communes CAVB CA

61 61 / 196 Comparativement aux tendances observées à l échelle du département et de la région, le territoire du Val de Bièvre connaît des migrations résidentielles plus importantes, signe d une mobilité des ménages plus forte. Par ailleurs, il est à noter que ces mutations résidentielles se sont majoritairement accompagnées d une augmentation de la proportion de cadres et de professions intellectuelles supérieures.

62 62 / 196 Revenu médian : Ecart à la médiane régionale LA CAVB, UN TERRITOIRE MIXTE ET CHARNIERE Bien que le revenu médian de la CAVB ait crû de 6% entre 2001 et 2009 (le revenu médian, corrigé de l indice des prix, était de en 2001), celui-ci est de par UC en 2009 soit un niveau sensiblement inférieur à la médiane régionale ( ). La CAVB se caractérise par un profil social «moyen» et par une mixité de peuplement qui reste importante. Elle est située à la charnière entre deux types de territoires de la proche couronne très contrastés socialement: - A l Est, l OIN ORSA, territoire dont les revenus sont largement en-dessous du revenu régional et où les écarts à la médiane régionale se sont globalement accrus entre 2000 et lorsqu il reste négatif. Les populations résidentes y sont de plus en plus aisées. - A l Ouest (92), au Nord (Paris 13 e ) et au Sud (communes du nord de l Essonne), les tendances sont au contraire positives : l écart de revenus à la médiane régionale s accroît pour la plupart des communes, ou se réduit Potentiel financier moyen par habitant (en euros) Val de Bièvre Val-de-Marne Région Sources : DGIFP, Potentiel financier 2011 et population DGF 2012, IAU îdf continue de s accroître. Entre les deux, la CAVB reste l un des rares territoires de la petite couronne à offrir encore une réelle mixité sociale. A l échelle communale, on note cependant des dynamiques contrastées entre des communes dont l écart à la médiane régionale est négatif et continue de s accroître entre 2000 et 2009 (Villejuif, Arcueil, Gentilly), et des communes dont l écart est positif même s il se réduit (Fresnes, L Haÿ-les-Roses). Cachan est la seule commune dont l écart positif

63 63 / 196 Géographie prioritaire et taux de logements sociaux Compétence obligatoire de la Communauté d agglomération, la mise en œuvre de la Politique de la ville en Val de Bièvre se fait de manière partagée avec les villes dans le cadre du projet urbain de cohésion sociale dont les objectifs sont la lutte contre les exclusions et les inégalités entre les territoires, qui fait l objet d un CUCS sur la période quartiers sont identifiés comme prioritaires (aucune ZUS) représentant ¼ de la population du territoire vivant dans un tissu urbain diffus et varié dans lequel l habitat social est fortement représenté. 2 opérations de rénovation urbaine sont mises en œuvre sur des quartiers dérogatoires dits article 6 de la loi du 1 er août 2003 (Le Chaperon Vert à Gentilly et Arcueil / La Vache Noire à Arcueil). Un projet d ORU 2 est en cours d élaboration sur les quartiers sud de Villejuif et Est de L Haÿ-Les-Roses. Dans un contexte de réforme de la politique de ville et de fin prochaine du CUCS, un important travail de réactualisation du diagnostic, avec la mise en place d un observatoire de la cohésion sociale, et de redéfinition d un projet de développement social urbain est en cours. Source : CAVB Le taux de logement social est important (34% en moyenne) et se maintient. Il est plus élevé que celui du Val-de-Marne (27%) et de l Île-de-France (22%). Le territoire de la CAVB comporte de nombreux logements sociaux répartis en grands ensembles (La Plaine à Cachan, Le Chaperon Vert à Arcueil et Gentilly, Les Quartiers Sud à l Haÿ-les-Roses et Villejuif, etc.) et de nombreux «moyens ensembles», plutôt bien intégrés dans le tissu urbain. Sources : IAU îdf, INSEE RP, EPLS (DRIEA) Visiau Habitat et ville

64 64 / 196 Réseau routier et de transports collectifs (hors bus) - projet GPE / plan de mobilisation des Transports AU CŒUR DU SYSTEME DE MOBILITE REGIONAL Le territoire est bordé au Nord par le boulevard périphérique parisien, et au Sud par la rocade francilienne A86. Il est traversé en son centre par l A6a/A6b, qui permet de relier Paris au MIN de Rungis et à l aéroport d Orly via l A106. Les voies structurantes radiales du réseau départemental qui encadrent et desservent le territoire (RD920 à l Ouest et RD7 à l Est) constituent localement des coupures mais relient de manière directe et efficace la CAVB à Paris et au reste du territoire francilien. Des travaux de requalification sont en cours ou prévus sur ces voiries. La desserte ferroviaire du territoire s effectue par le RER B sur la partie Nord- Ouest du territoire, et la ligne 7 du métro à l Est. A proximité du territoire, d autres lignes de transports structurants assurent une desserte complémentaire : le RER C à Ivry et Vitry/Seine ainsi qu à Rungis, et la ligne 4 avec son prolongement prévu à Bagneux. De plus, la mise en service du tramway T7 entre Villejuif-Louis-Aragon et Athis-Mons dessert notamment le MIN de Rungis et l aéroport d Orly, avec un prolongement à la gare RER de Juvisy-sur-Orge à l'horizon La nouvelle offre régionale proposée par le Grand Paris Express (GPE) A horizon 2030, la CAVB sera la seule intercommunalité qui sera desservie par 5 stations du GPE : - La gare Villejuif-IGR, qui deviendra un pôle de correspondance d envergure régionale entre la ligne 15 Pont de Sèvres Noisy-Champs (fin 2020) et le prolongement de la ligne 14 jusqu à Villejuif (2023) puis Orly (horizon 2027); - Deux autres stations de la ligne 15, également connectées au réseau régional (M7 et RER B) : Villejuif-Louis-Aragon et Arcueil-Cachan (fin 2020), - Deux autres stations de la ligne 14 : Kremlin-Bicêtre (horizon 2023) et Chevilly-Trois-Communes (horizon 2027). L arrivée du GPE améliorera nettement la desserte de ce territoire avec un renforcement du maillage, qui permettra d éviter des correspondances et des passages vers ou depuis Paris.

65 65 / 196 Positionnement du territoire dans la planification stratégique régionale UN TERRITOIRE AU CROISEMENT DES DYNAMIQUES TERRITORIALES DU SUD FRANCILIEN Territoire dense de petite couronne faisant le lien entre Paris et le pôle d Orly-Rungis, entre le périphérique parisien et l A86, la CAVB est un élément clé du «Cône sud francilien», appelé aussi «Paris Biotech Vallée». Territoire engagé dans la Vallée Scientifique de la Bièvre depuis plus de 10 ans, la CAVB est également partie prenante du Grand Paris : elle est au cœur du Schéma de développement territorial (SDT) et de sa déclinaison opérationnelle le Contrat de développement territorial (CDT) Campus-Sciences et Santé, signé le 28 octobre évrier 2013 Le SDT de la Vallée Scientifique de la Bièvre porte sur un ensemble composé des CA du Val de Bièvre (94), Sud-de-Seine, Hauts-de- Bièvre et de la communauté de communes Châtillon-Montrouge (92), soit 18 communes. Le CDT-Campus Sciences et Santé porte, quant à lui, sur le périmètre de 8 communes intégrant la CAVB et la ville de Bagneux. Il associe l ensemble de la CA Sud-de-Seine pour les projets qui concernent la ville de Bagneux. C est un secteur repéré comme stratégique grâce à la présence d hôpitaux, d établissements de recherche développement, et de grandes écoles, à mi-chemin entre Paris et Saclay. Les principaux enjeux du CDT sont : - Le développement du Campus Santé (projet Campus Grand Parc 1 à Villejuif et projet de Centre interdisciplinaire de Santé). - Le développement de la vocation scientifique et technologique : PME / PMI, renforcement de l université. - La préservation de la diversité économique et sociale passant notamment par le développement d un immobilier mixte et adapté aux besoins des TPE/PME/PMI, l équilibre emploi/habitat, une offre de logements diversifiée, la qualité des services et des espaces publics, la qualité paysagère, la durabilité des aménagements urbains. Le CDT porte également un objectif de construction de 1700 logements par an entre 2013 et 2020, ainsi qu une augmentation du taux d emploi 2 de 0,75 à 1 au terme des 15 ans du CDT. Enfin, selon le projet de Schéma directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) d octobre 2012, le secteur de la Vallée de la Bièvre Campus Sciences et Santé est «un point d accroche et de développement autour du grand projet de Campus Grand Parc. 1 Cf. Détail du projet Campus Grand Parc dans II-A Santé et biotechnologies 2 Au sens du CDT, taux d emploi = nombre d emplois/population active ans

66 66 / 196 B) Dynamique de l emploi et marché du travail Dynamiques, types et spécialisation des emplois UN POLE D EMPLOI DU VAL-DE-MARNE EN FORTE CROISSANCE L indice de concentration d emploi (ICC) de la CAVB (rapport emplois/actifs occupés du territoire) a peu progressé au cours des trois dernières décennies (0,85) et reste nettement inférieur à la moyenne francilienne (1,06). Si le territoire a accueilli plus de emplois supplémentaires en 11 ans, le nombre de nouveaux actifs a augmenté encore plus vite. Un élément à noter également est la disparité entre des communes à forte concentration d emplois comme Arcueil (ICC de 1,81) et des communes plus résidentielles comme l Haÿ-les-Roses (ICC de 0,40). La CAVB se caractérise également par un fort poids de la sphère présentielle publique, qui regroupe 1/3 des emplois salariés en 2009 contre ¼ dans le Val-de-Marne et 1/5 en Île-de-France. Ceci s explique notamment par la présence de deux grands hôpitaux de l AP/HP fortement pourvoyeurs d emplois : l Hôpital de Bicêtre (4 800 emplois) et l Hôpital Paul Brousse (2 500 emplois). Si les activités non-présentielles privées ne représentent encore que 22% de l emploi salarié contre 29% dans le Val-de-Marne et 35% en Île-de-France, elles connaissent une forte progression depuis le milieu des années 2000 en lien avec la tertiairisation du territoire, avec notamment l installation de grands comptes sur le territoire (Orange à Arcueil, LCL à Villejuif ) qui ont apporté plusieurs milliers de nouveaux emplois privés. Emplois 1999 Nombre total d'emplois et évolution Emplois 2010 Evolution Evolution en % Val de Bièvre , Val-de- Marne ,1 Région ,5 Sources : IAU îdf, INSEE RP exploitation principale Indice de concentration d'emploi (emplois / actifs occupés) Val de Bièvre 0,84 0, Val-de-Marne 0,86 0,86 Région 1,05 1,06 Sources : IAU îdf, INSEE RP exploitation principale UN FORT POIDS DE LA SANTE ET DES TIC, FAIBLE PRESENCE DE L INDUSTRIE ET DE LA LOGISTIQUE Sources: IAU îdf, CLAP 2010 La CAVB se distingue par l importance des emplois dans le secteur de la santé, puisqu ils représentent 15,6% de l emploi salarié total, un niveau trois fois supérieur à la moyenne francilienne. Outre les deux hôpitaux de l AP/HP, le territoire accueille le Groupe Hospitalier psychiatrique Paul Guiraud (2 300 emplois), l Institut Gustave Roussy (près de emplois), ainsi que des établissements privés de la filière «santé-biotechnologies», tel que Sanofi par exemple. Le secteur de l information-communication, et plus largement des TIC est également fortement pourvoyeurs d emplois avec 9,8% de l emploi salarié du Val de Bièvre contre 7% en Ile-de-France. Cette concentration s explique par la présence notamment du siège social d Orange France à Arcueil. Notons également une forte représentation de l enseignement (10,4% de l emploi salarié contre 7,3% en Île-de-France). A l inverse, certains secteurs sont sous-représentés et peu pourvoyeurs d emplois : - Les services aux particuliers : 1,2% de l emploi salarié contre 2,7% en Île-de-France ; - Le transport-entreposage : 2,2% de l emploi salarié contre 6,8% en Île-de-France ; - l hébergement-restauration : 3,4% de l emploi salarié contre 5,1% en Île-de-France ; - le commerce de gros : 3,9% de l emploi salarié contre 5,5% en Île-de-France ; - l industrie : 3,5% de l emploi salarié contre 7,2% en Île-de-France.

67 67 / 196 ZOOM SUR L EMPLOI SALARIE PRIVE 3 Ce focus sur l emploi salarié privé met ainsi en évidence les grandes tendances par secteur entre 2000 et 2010 (dernière année disponible). A noter que ces tendances sont conformes aux dynamiques du tissu économique. On constate globalement une dynamique plutôt saine, puisque presque tous les gros secteurs pourvoyeurs d emplois connaissent une croissance positive sur la décennie 2000 : Les secteurs spécifiques en gains d emplois : - Le commerce/réparation auto est le premier secteur en 2010 avec près de emplois (+ 24%) et un indice de spécificité de 1,14 ; - Viennent ensuite les activités de services administratifs et de soutien, qui emploient salariés privés (+37%, indice de spécificité de 1,25). Plus de la moitié de ces emplois relèvent du «nettoyage courant des bâtiments» - On retrouve ensuite les secteurs de la santé-action sociale et de l information-communication, à la fois fortement spécifiques au territoire et pourvoyeurs d emplois, avec cependant des dynamiques différenciées : en forte croissance pour l information-communication (emplois multipliés par 2 en 10 ans), mais en quasi-stagnation pour la santé-action sociale (+4% en 10 ans) ; Les secteurs non spécifiques en gains d emplois : - Plusieurs secteurs sont encore peu spécifiques au territoire mais en forte croissance : c est le cas de l hébergementrestauration (+62% en 10 ans) et des activités financières et d assurance (+80%) ; Un secteur spécifique en perte d emplois : L industrie manufacturière est le seul secteur d importance (près de emplois en 2010) qui subisse une forte perte d emplois sur la décennie 2000 (-60%) ; Un secteur non spécifiques en perte d emplois : Enfin, le secteur des transports-entreposage est à la fois peu spécifique au territoire, peu pourvoyeur d emplois (661 emplois salariés privés en 2010) et en dynamique négative (-4% de 2000 à 2010). Source : Pôle Emploi, traitement IAU. Le diamètre des sphères est proportionnel au nombre d emplois en L utilisation des données Pôle Emploi permet, sur le champ des salariés du privé, une analyse en dynamique que ne permet pas le fichier CLAP sur l emploi salarié total.

68 68 / 196 Marché du travail 4 DES TENDANCES D EVOLUTION CONFORMES AUX ECHELLES DEPARTEMENTALE ET REGIONALE Demandeurs d'emplois en fin de mois (catégorie A) Inscrits % Inscrits Inscrits % Inscrits depuis depuis plus TOTAL -25 ans % -25 ans + 50 ans % + 50 ans depuis depuis plus plus de de plus d'1 an d'un an 2 ans 2 ans Val de Bièvre ,7% ,8% ,5% ,5% Val-de- Marne ,7% ,3% ,0% ,8% Région ,5% ,7% plus vite que le rythme constaté à l échelle de la région (+10,6%). D après les derniers chiffres disponibles de la DIRECCTE (2 ème trimestre 2013), le territoire comptait demandeurs d emploi (catégorie A), représentant, depuis 2000, une proportion toujours stable de la demande d emploi départementale et régionale (près de 15% pour la première et de 1,7% pour la seconde). Ainsi, on assiste à une croissance continue du nombre de demandeurs d emploi (+ 11,1% soit une croissance de demandeurs d emploi) soit légèrement Les demandeurs d emploi de longue durée représentent plus d 1/3 des demandeurs d emploi alors que ceux de très longue durée (+ 2 ans) représentent 17,5% de la demande d emploi. De même, l ancienneté d inscription a tendance à augmenter : +18% pour les demandeurs d emplois inscrits depuis plus d un an, +26,35% pour les inscriptions de plus de deux ans. Néanmoins, les taux d évolution du territoire restent moindres par rapport à la moyenne départementale. Caractéristiques de la demande d emploi Au 2 ème trimestre 2013, la part des moins de 25 ans est égale ou sensiblement supérieure à celles du département et de la région alors que la part des seniors est, quant à elle, moins importante (-0,5 points par rapport au Val-de-Marne et -0,9points par rapport à l Ile-de-France) Evolution du nombre de demande d'emploi par catégorie d'âge T T T T T T T T T T T T T Jeunes (-25 ans) Seniors (+ 50ans) On peut constater que le chômage des seniors est en progression constante avec une augmentation totale de 28 points entre 2010 et Le chômage des jeunes, qui après une augmentation de 34 points entre le 1 er trimestre 2012 et le 1 er trimestre 2013, connaît un repli relativement important (-10 points) au 2 ème trimestre Il convient de signaler que ces tendances sont globalement conformes aux évolutions de l ensemble du Val de Marne et de l Ile-de-France. 4 Source : DIRECCTE

69 69 / 196 Concernant le niveau de formation et de qualification des demandeurs d emploi (au 2 ème trimestre 2013), 22% d entre eux ont le niveau du Baccalauréat et 19% n ont pas ou peu de formation. Enfin, 32% des demandeurs d emploi ont un niveau égal ou supérieur à l équivalent du BTS. La répartition est assez stable avec une légère augmentation des DEFM les moins diplômés. Ces éléments sont également en correspondance avec ceux constatés au niveau départemental.

70 70 / 196 C) Population active et emploi Caractéristiques de la population active ACCROISSEMENT DE LA POPULATION ACTIVE La population active 5 de la CAVB a connu une croissance soutenue entre 1999 et 2010 : près de actifs en plus, soit une évolution de +10,6% supérieure à celle du département (9,7%) et de la région (9,9%). A 74,1%, le taux d activité reste cependant sensiblement inférieur aux taux départemental (75,5%) et régional (75,4%). résidentialisation au sud (taux d emploi inférieurs à 1). Sources: RP et REE, Traitement CAVB Il est à noter que la croissance de la population active a été supérieure à celle des emplois. Si à l échelle communautaire le taux d emploi 6 s élève à 0,75 (signe d une part plus importante d actifs résidents que d emplois), on observe deux tendances distinctes sur le territoire : une tertiairisation au nord (avec des taux d emploi supérieur à 1) et une Par ailleurs, la CAVB se caractérise par un taux d activité des femmes relativement élevé (73,1% contre 72,3% en moyenne régionale en 2010), même si l écart positif avec les taux départemental et régional tend à se réduire. A titre d exemple, si le taux départemental stagne entre 2009 et 2010, celui de la région augmente de 0,3 points alors que celui de la CAVB diminue de 0,2 points. La part des actifs de moins de 25 ans comme celle des actifs de plus de 50 ans sont légèrement supérieures aux moyennes départementales et régionales. Effectif 1999 Nombre d'actifs résidents Effectif 2010 Evolution annuelle moyenne Taux d'évolution (%) Val de Bièvre ,6% 94 - Val-de-Marne ,7% Région ,9% Sources : IAU îdf, INSEE RP exploitation principale Taux d'activité (A)/(P) en % Taux d'activité des femmes en % Val de Bièvre 74,1 73, Val-de-Marne 75,5 73,0 Région 75,4 72,3 Sources : IAU îdf, INSEE RP 2010 exploitation principale Sources: IAU îdf, INSEE RP 2010 exploitation principale 5 La population active regroupe la population active occupée et les chômeurs. Au sens du recensement, elle comprend les personnes qui déclarent exercer une profession (salariée ou non) même à temps partiel ; aider une personne dans son travail (même sans rémunération) ; être apprenti, stagiaire rémunéré ; être chômeur à la recherche d un emploi ou exerçant une activité réduite ; être étudiant ou retraité mais occupant un emploi. A noter que l âge fixé est de 15 à 64 ans. 6 Ratio emplois/actifs

71 Artisans, commerçants, chef Cadres et PI supérieurs Professions inter. Employés Ouvriers Artisans, commerçants, chef Cadres et PI supérieurs Professions inter. Employés Ouvriers 71 / 196 Mise en regard des actifs et des emplois du territoire PROPORTION D EMPLOIS ET D ACTIFS RESIDENTS RELEVANT MAJORITAIREMENT DE LA CATEGORIE DECISIONNELLE 7 35,0% 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% 0,0% Artisans, commerçants, chef d'entreprises Comparaison actifs/emplois pour chaque CSP Cadres et PI supérieurs Actifs Professions inter. Emplois Employés Ouvriers Une analyse sous l angle des catégories socio-professionnelles montre que le profil social des actifs de la CAVB est proche de celui du Valde-Marne : - une surreprésentation sensible des actifs employés (31,6% des actifs contre 27,6% en moyenne régionale) ainsi que des professions intermédiaires (26,9% contre 26,4%), - et à l inverse, une sousreprésentation des actifs cadres (23,5% contre 26,7%), ainsi que dans une moindre mesure, des actifs ouvriers (14,3% contre 14,9%). Part des actifs résidents et des emplois 35,0% 30,0% 25,0% 20,0% 15,0% 10,0% 5,0% CAVB 0,0% Val-de-Marne Ile de France Actifs Emplois Du côté des emplois, on constate également une surreprésentation sensible des employés (28,9% des emplois contre 26,4% en Île-de- France) et des professions intermédiaires (28,4% contre 26,6%). A 28,3%, la part des emplois de cadres est égale à la moyenne régionale mais très supérieure à la moyenne départementale (21,9%). En revanche, les emplois d ouvriers sont sousreprésentés : 10,8% contre 16,6% dans le Val-de-Marne et 14% en Île-de-France. Sources : IAU îdf, INSEE RP 2010 exploitation complémentaire Les évolutions entre 1999 et 2010 montrent que dans la CAVB, la part des cadres et professions intellectuelles supérieures a augmenté de façon significative mais moins rapidement que dans l ensemble de l IDF et du Val-de-Marne (+5,1 points pour la CAVB, +5,2 points pour le Valde-Marne, +5,4 points pour l Île-de- France) ; tandis que la part des actifs ouvriers baissait de 3,2 points et celle des employés de 2,6 points. Ceci traduit l évolution du peuplement au profit de ménages plus aisés. En définitive, le nombre d actifs est supérieur au nombre d emplois pour toutes les CSP, mais cela est particulièrement vrai des employés, où le différentiel entre actifs et emplois s élève à près de Il existe une forte correspondance entre les types d emplois existants sur un territoire et le niveau de qualification des populations résidentes. Pour en rendre compte, un découpage par notions de métiers décisionnels (cadres, professions intermédiaires, etc.) et de métiers d exécution (employés, ouvriers, etc.) a été mis en place.

72 72 / 196 Mobilités liées à l emploi OU VONT TRAVAILLER LES ACTIFS DE LA CAVB? Lieu de travail des actifs résidant dans la CAVB Paris est le premier lieu d emploi des actifs occupés de la CAVB : en 2007, 32,4% de l ensemble des actifs de la CAVB. Les transports en commun représentent le mode de déplacements domicile-travail (DDT) majoritaire pour ces actifs, puisqu ils sont 73% à les emprunter pour aller travailler à Paris. Un peu plus de 28% des actifs de la CAVB ont leur emploi au sein de la CAVB, avec Villejuif comme première commune de destination. Pour ces actifs, les TC viennent en 3 e position des modes de DDT, avec 24% contre 35% pour la voiture et 27% pour la marche à pied. Viennent ensuite les pôles d emploi proches du territoire que sont Orly-Rungis (plus de emplois), Ivry-Vitry (3 200 emplois), Antony (1150 emplois). Les pôles d emplois plus éloignés attirent assez peu d actifs de la CAVB, à l exception de La Défense, qui emploie près de actifs de la CAVB. Au total, les TC représentent 46% des déplacements domicile-travail des actifs de la CAVB, contre 37% pour la voiture. D OU VIENNENT LES ACTIFS OCCUPANT UN EMPLOI DANS LA CAVB? Lieu de résidence des actifs travaillant dans la CAVB Le bassin d habitat de la majorité des actifs venant travailler dans la CAVB est relativement resserré autour du territoire de la CAVB : - Un tiers des emplois de la CAVB sont occupés par des actifs résidant dans la CAVB. Sources : IAU îdf, INSEE RP Visiau Mobilité La voiture reste le mode de DDT privilégié avec 45% contre 37% pour les transports en commun. - Viennent ensuite des actifs résidant dans les communes proches, notamment Vitry, Ivry, Chevilly- Larue, Antony, Thiais, ainsi que les 13 e et 14 e arrondissements de Paris. Au total, plus de la moitié des emplois de la CAVB sont occupés par des actifs résidant soit dans la CAVB, soit dans les communes et arrondissements parisiens limitrophes.

73 73 / 196 D) Dynamiques du tissu économique 8 Caractéristiques générales du tissu économique UNE PROGRESSION IMPORTANTE DU NOMBRE D ETABLISSEMENTS EN VAL DE BIEVRE Le tissu économique du territoire connaît une dynamique relativement forte : entre 2007 et 2011, le nombre d établissements du secteur marchand a crû de 25,1% pour s établir à établissements, contre une croissance de 22,4% dans le Val-de-Marne et 19,8% en Île-de-France. Cette dynamique se retrouve dans le taux de création des établissements, qui est supérieur de 3,5 points à la moyenne régionale en Conformément aux dynamiques sectorielles de l emploi, l agglomération se caractérise par une forte représentation des activités de services aux entreprises, commerce de détail, enseignement santé et action sociale, etc. Si les services aux entreprises sont le secteur regroupant le plus d établissements, sa part dans le total des Sources: REE, Traitement CAVB établissements est cependant moindre que par rapport à la moyenne régionale (19,2% des établissements contre 23,8% en Île-de-France). Deux secteurs se distinguent par leur poids relatif : - Le commerce de détail qui regroupe 16,3% des établissements de la CAVB contre 13,1% en moyenne régionale ; - L enseignement, santé et action sociale : 11,9% des établissements contre 9,9% en moyenne régionale. A l inverse, des secteurs comme le commerce de gros ou les activités financières et immobilières sont fortement sous-représentés. Ets 2007 Ets 2008 Nombre d'établissements Ets 2009 Ets 2010 Ets 2011 Evolution en % Val de Bièvre , Val-de-Marne ,4 Ile de France ,8 Sources : IAU îdf, INSEE REE Répartition des établissements existants par secteur d'activité 25% 20% 15% 10% 5% 0% Val de Bièvre Val de Marne Région 8 La source utilisée pour cette analyse est celle du Répertoire des Entreprises et des Etablissements de l INSEE qui ne tient pas compte des collectivités territoriales, des autres personnes morales de droit public, des personnes morales de droit privé mais chargées de la gestion d un service public, des organismes de droit privé à but non lucratif, des structures d insertion.

74 Industrie Energie Construction Commerce de détail et réparation Commerce de gros Transports et entreposage Hébergement et restauration Information et communication Activités financières et immobilières Services aux entreprises Administration publique et défense Enseignement, santé et action sociale Activités récréatives Services aux personnes 74 / 196 UN TISSU MAJORITAIREMENT COMPOSE DE TPE/PME En termes de taille des établissements, le territoire se trouve dans une situation médiane entre la moyenne du Val-de-Marne, qui présente relativement moins d établissements sans salariés mais une surreprésentation des établissements de 1 à 49 salariés, et l ensemble de la région francilienne qui présente le profil inverse. On note également une légère surreprésentation des établissements employant plus de 50 salariés. Répartition des établissements du secteur marchand par taille 0 salariés 1 à 9 salariés 10 à 49 salariés 50 à 99 salariés 100 à 249 salariés 250 à 499 salariés Plus de 500 salariés Nb Ets % Nb Ets % Nb Ets % Nb Ets % Nb Ets % Nb Ets % Nb Ets % Val de Bièvre , , ,2 63 0,7 44 0,5 16 0,2 9 0, Val-de- Marne , , , , ,1 57 0, Région , , , , , Sources : IAU îdf, INSEE REE Total CREATIONS D ETABLISSEMENTS ET CREATIONS D ENTREPRISES 9 Créations d établissements Nombre et taux de création des établissements Création 2011 Tx moyen de création ( ) Val de Bièvre ,1 % 94 - Val-de-Marne ,7 % Région ,6 % Sources : IAU îdf, INSEE REE En termes de création, le secteur de l information et de la communication et celui de l enseignement, santé et action sociale se distinguent par leur dynamique supérieure aux niveaux départemental et régional. Part des établissements crées par secteur d'activité 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% Val de Bièvre Val de Marne Région 9 La notion d entreprise comprend les établissements principaux (pour les entreprises individuelles) et les sièges sociaux (pour les sociétés). La notion d établissement comprend ces mêmes éléments ainsi que les établissements secondaires.

75 75 / 196 Origine des créations d établissements : créations «pures» et mouvements/transferts d entreprises Parmi les établissements «créés» en 2011, 85% d entre eux font l objet d une première immatriculation et/ou une reprise de fonds, et 15% sont en réalité créés suite à un changement d adresse. Ainsi, on remarque que 29% des établissements créés suite à un changement d adresse proviennent de Paris et 29% suite à un changement d adresse intra-agglomération. Source : Altarès, Observatoire économique CAVB, données au Sources: Observatoire économique, données 2011, CAVB Focus sur la création d entreprise : une dynamique à relativiser Nombre et taux de création des entreprises Tx moyen Création 2011 de création ( Part des autoentrepreneurs 2011) Val de Bièvre ,4 63% Val-de- Marne ,1 58% Région ,7 51% Sources : IAU îdf, INSEE REE Sources: CAVB, INSEE REE Le Val de Bièvre enregistre une dynamique de création d entreprises supérieure au département et à la région. Toutefois, il convient de noter la proportion d auto-entrepreneurs qui y est plus importante (+63% contre +58% et +51%). Aussi, si l on exclue les auto-entrepreneurs des dynamiques de créations, on constate une diminution du nombre de créations d entreprises par rapport à 2006 sur l ensemble des territoires et plus particulièrement sur le Val de Bièvre qui a connu une baisse relativement plus forte (-8,8% contre -8,7% pour le Val de Marne et -3,6% pour l Ile de France).

76 76 / 196 Par ailleurs, le taux de survie des entreprises à 3 ans et à 5 ans du Val de Bièvre se situe dans la moyenne départementale. Si le taux de survie des entreprises à 3 ans est supérieur au département, celui des entreprises à 5 ans est quant à lui égal, signe d une survie «plus difficile» pour les entreprises entre 3 et 5 ans sur le territoire du Val de Bièvre. Sources: CAVB, INSEE REE UN TAUX DE RENOUVELLEMENT DU TISSU IMPORTANT Entr. de moins d un an en 2011 Entr. de 1 à 5 ans en 2011 Entr. de moins de 5 ans en 2011 Entr. de 6 à 9 ans en 2011 Entr. de moins de 10 ans en 2011 Entr. de 10 ans ou plus en 2011 Val de Bièvre 18% 36% 54% 13% 67% 33% 94 - Val-de-Marne 16% 37% 53% 13% 66% 34% Région 14% 36% 50% 14% 64% 36% Source : INSEE REE 2011 (version définitive de juin 2013) Sur les entreprises recensées au 1 er janvier 2011, 67% ont moins de 10 ans et 54% ont moins de 5 ans. A l image des tendances régionales et départementales, cette «jeunesse» témoigne à la fois d une bonne dynamique de créations, et d un taux de renouvellement 10 du tissu important. Sources: CAVB, INSEE REE En effet, on constate que pour entreprises, le Val de Bièvre recense 212 créations (contre 190 pour le département et 163 pour la région). 10 Taux de renouvellement pour entreprises. = (nombre de créations / stock d entreprise) x 1 000

77 77 / 196 E) L appareil de formation Formation initiale et apprentissage SEPT LYCEES SUR LE VAL DE BIEVRE, UNE POLYVALENCE DE SPECIALITES Sept lycées sont implantés sur le Val de Bièvre. 4 lycées polyvalents (Darius Milhaud, Pierre Brossolette, Frédéric Mistral, Gustave Eiffel), 2 lycées professionnels (Val de Bièvre, Foyer de Cachan), 1 lycée d enseignement général et technologique (Maximilien Sorre). Cachan et le Kremlin-Bicêtre rassemblent les deux tiers des effectifs présents dans des lycées publics. En , 42% des jeunes du Val de Bièvre avaient un niveau IV (Bac). Les principales spécialités des formations proposées par les filières professionnelles de ces établissements sont «commerce-vente», «sanitaire et social» et «comptabilité et gestion». Une spécificité que l on retrouve dans l enseignement secondaire avec les Bacs professionnels et dans l enseignement supérieur avec les BTS (qui dépendent également des lycées). La forte présence des spécialités «travail social» et «sanitaires et social» s explique en partie par la présence de l hôpital du Kremlin-Bicêtre et de l Institut Gustave Roussy. On notera que le secteur de la santé a connu une augmentation de 19%. Viennent ensuite les spécialités «Electricité Electronique - Informatique» fortement représentées notamment par les Bac professionnels et BTS proposés par le lycée Gustave Eiffel à Cachan. Répartition des effectifs en formation initiale professionnelle par spécialité de formation sur le territoire de Val de Bièvre Spécialités de formation (NSF) (les 10 spécialités les plus importantes à en termes d effectifs) Effectifs Val de Bièvre (2010) Répartition Val de Bièvre (2010) Répartition Ile-de-France (2010) Evolution des effectifs Indice de spécificité Commerce, vente % 19% 6% 1,1 Spécialités plurivalentes sanitaires et sociales % 5% 49% 3,5 Comptabilité, gestion % 11% -24% 1,2 Electricité, électronique (non compris automatismes, productique) 269 9% 10% 11% 0,9 Nettoyage, assainissement, protection de l'environnement 239 8% 0% 87% 19,3 Secrétariat, bureautique 169 6% 6% -49% 0,9 Travail social 145 5% 1% -3% 3,9 Santé 143 5% 3% 19% 1,5 Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission des données 138 5% 1% -26% 3,9 Spécialités pluritechnologiques matériaux souples 42 1% 0% 5% 6,6 Total des 10 premières spécialités % 58% - - LA MONTEE EN PUISSANCE DE L APPRENTISSAGE Entre 2005 et 2011, le nombre d apprentis a triplé tandis qu il a augmenté de 7% à l échelle régionale. Sur le Val de Bièvre, le volume des jeunes formés sous statut apprentissage a certes fortement augmenté, pour autant les apprentis ne représentent que 15% des effectifs en formation professionnelle initiale alors qu ils sont 25% sur l ensemble de la région. Les apprentis sont majoritairement engagés dans une formation dans le domaine du service. La présence du CFA propreté de l INHNI (Institut National de l hygiène et du nettoyage industriel) situé à Villejuif y est pour beaucoup, comme le montre ci-dessus la hausse de 87% des effectifs dans le secteur du nettoyage, assainissement», formations du CAP au Bac+3 exclusivement en apprentissage via le CFA Propreté. Les apprentis du CFA propreté représentent la moitié des apprentis du territoire. Le secteur «électrique informatique électronique» est également fortement représenté en apprentissage. Cela s explique par la présence de l IUT de Cachan (Université Paris Sud 11) qui propose une offre de formation en apprentissage via le CFA Union dans les domaines de l informatique industrielle et de la logistique Le niveau de formations des apprentis du Val de Bièvre est majoritairement de niveau III (41% sur le Val de Bièvre contre 23% au niveau régional), on y retrouve les BTS de l INHNI, les DUT de l IUT de Cachan, mais aussi le diplôme de Conducteur de travaux proposé par l ESTP (Ecole spéciale des travaux publics) avec le CFA PME apprentissage. Les formations en apprentissage tendent donc à se généraliser également dans l enseignement supérieur public mais aussi privé (c est le cas des écoles d ingénieurs du Val de Bièvre, comme souligné un peu plus loin).

78 78 / 196 UNE OFFRE DE FORMATION SUPERIEURE ORIENTEE SUR LES FILIERES ECONOMIE NUMERIQUE ET SANTE-BIOTECH Formations en informatique et NTIC : Le Val de Bièvre est marqué par la présence d écoles d ingénieurs de renom, ce qui en fait un lieu de forte innovation numérique. Le Val de Bièvre abrite plusieurs écoles privées du Groupe IONIS au Kremlin-Bicêtre et à Villejuif : - L EPITA (Ecole pour l informatique et les techniques avancées), école d ingénieur en 5 ans, reconnue par l Etat et délivrant un enseignement supérieur dans les technologies de l information et de la communication. L école compte près de 1300 étudiants au Kremlin- Bicêtre et à Villejuif. - L EPITECH (Ecole pour l informatique et les nouvelles technologies), école d'informatique qui délivre un titre d'expert en Technologies de l'information (Bac+5), homologué Niveau 1. - E-artsup, l école supérieure de la création numérique qui forme en 5 ans après-bac dans les domaines suivants : game design, design interactif, design & communication et design motion. - Sup Internet, l école supérieure des métiers de l internet qui forme en 3 ans des professionnels du webdesign, de l e-business et des technologies d Internet. L EFREI, Ecole d Ingénieur des Technologies de l Information et de la Communication, est installée à Villejuif depuis Elle forme des ingénieurs en électronique, informatique et télécommunications. Il s agit d une école privée sous contrat d association avec l Etat. Elle accueille depuis 2012 l école Ingénieur en informatique et télécommunications ESIGETEL. L école accueille 1200 étudiants et forme de futurs ingénieurs en informatique et technologies du numérique. Les écoles d ingénieur développent de plus en plus des formations en apprentissage (EPITA/ CFA Sup 2000, EFREI/ CFA Afia). C est le cas de la petite dernière : l EFREITECH («Académie du numérique»). Adossée à l école d ingénieur Efrei, l EFREITECH offre des formations exclusivement en alternance dédiées à une expertise double, à la fois managériale et technologique, aux métiers du marketing et du web. Formations dans le domaine de la santé : Le Val de Bièvre compte deux centres hospitaliers universitaires : Le CHU de Bicêtre et l Hôpital Paul-Brousse. - Le CHU de Bicêtre abrite l UFR de médecine de Paris Sud 11, ainsi qu un Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ; - L Hôpital Paul-Brousse abrite l Institut André Lwoff de recherche sur les cellules souches et le cancer (Paris-Sud 11 / Inserm), l Institut du Cancer et d Immunogénétique, et un IFSI. L Etablissement Public de Santé Paul-Guiraud à Villejuif comprend également un troisième IFSI. L institut de cancérologie Gustave-Roussy 11 (IGR) à Villejuif, est un établissement de santé privé à but non lucratif et de caractère hospitalo-universitaire. Il héberge des équipes de recherche de l Inserm, du CNRS ainsi que des laboratoires propres. On retrouve également dans le secteur de la santé deux écoles privées : - L école Sup Biotech (Groupe Ionis) à Villejuif qui forme en cinq ans aux métiers des biotechnologies - L école Osteobio qui délivre en cinq ans un Titre en Ostéopathie Il est à noter qu un projet de Pôle Universitaire de Santé (PUIS) de l Université Paris Sud est envisagé dans le cadre de l opération Campus Grand Parc, avec une ouverture programmée pour la rentrée Celui-ci permettrait l accueil du centre de formation universitaire paramédicale, l école des sciences du cancer et le développement de l école Sup Biotech et permettrait ainsi l accueil d environ étudiants. Les filières numériques et santé sont les plus développées au niveau de l enseignement supérieur sur le Val de Bièvre. 11 Nouvelle dénomination : Gustave Roussy - Cancer Campus - Grand Paris»

79 79 / 196 Il convient aussi de noter que le domaine du Génie Civil est bien représenté sur le territoire avec la présence à Cachan et Arcueil de deux écoles : L ESITC (Ecole Supérieure d Ingénieurs des Travaux de la Construction) et le CHEC (Centre des Hautes Etude de la Construction) formant des ingénieurs en génie civil et en bâtiment capable de concevoir, aménager et entretenir notre cadre de vie. L appareil de formation continue conventionnée (à destination des demandeurs d emploi) GRANDES CARACTERISTIQUES DE L OFFRE DE FORMATION CONTINUE CONVENTIONNEE La formation professionnelle continue permet d acquérir de nouvelles compétences durant sa vie active pour le retour ou le maintien dans l emploi et pour sécuriser ou optimiser les parcours professionnels. Elle s adresse aux demandeurs d emploi comme aux salariés à travers divers dispositifs. La formation continue conventionnée financée sur fonds publics s adresse aux demandeurs d emploi. Le Conseil régional est le principal financeur de formations conventionnées, suivi par Pôle Emploi. En 2011, le nombre de places de formation conventionnée sur le territoire du Val de Bièvre s élevait à 329, soit 1% de l offre régionale. Cependant, l offre disponible sur un périmètre élargi (périmètre qui se compose des communes à 45 minutes en transports en commun du point central du territoire Pacte) est très importante puisqu elle s élève à 40% de l offre régionale en raison de la présence dans le périmètre de la ville Paris et de ses nombres organismes de formation. Il convient de noter la part des offres financées par les CG de Paris et de Seine-St-Denis. Celles financées dans le cadre du Programme Départemental d Insertion 93 sont exclusivement destinées aux bénéficiaires du RSA résidant le département, celles du Programme Départemental d aide à l emploi (PDAE) de Paris peuvent être attribuées au cas par cas à des personnes venant d autres départements. De plus, toutes les actions individuelles de formation, par exemple les actions de formation de Pôle Emploi (AIF, AFPR, POEI) ne sont pas comptabilisées dans la base Kélios, ainsi que certaines préparations opérationnelles à l emploi collectives (POEC) en fonction de l OPCA qui a effectivement financé. Enfin, le nombre de places citées ici ne correspond pas au réalisé. Les quatre premières spécialités de formation rassemblent plus d un tiers des places disponibles sur le périmètre élargi. Il s agit du travail social, de l accueil-hôtellerie-tourisme, du commerce-vente et de l informatique-traitement-réseau. L accueil-hôtellerie-tourisme et l informatique-traitement-réseaux sont surreprésentés par rapport à la région alors que le transport manutention, magasinage est sous-représenté. Spécialités de formation (hors développement personnel) Répartition Val de Bièvre Répartition Périmètre élargi Ile-de-France Indice de spécificité Travail social 0% 13% 12% 1,1 Accueil, hôtellerie, tourisme 0% 13% 8% 1,5 Commerce, vente 24% 6% 6% 1,0 Informatique, traitement de l'information, réseaux de transmission des données 0% 6% 4% 1,8 Transport, manutention, magasinage 0% 5% 16% 0,3 Secrétariat, bureautique 34% 5% 5% 1,0 Electricité, électronique (non compris automatismes, productique) 0% 5% 5% 0,9 Langues vivantes, civilisations étrangères et régionales 0% 5% 3% 1,5 Sécurité des biens et des personnes, police, surveillance (y compris hygiène et sécurité) 0% 4% 4% 1,0 Nettoyage, assainissement, protection de l'environnement 0% 4% 3% 1,5 Total des 10 principales spécialités 58% 66% 66% -

80 80 / 196 Sur le périmètre élargi, 43% des formations conventionnées sont accessibles sans niveau de formation spécifique ou un niveau infra CAP/BEP contre 52% au niveau régional. Par conséquent, une partie du public peut ne pas pouvoir entrer sur les dispositifs de formations par manque de prérequis. Ainsi, les formations dont le niveau minimum requis est le BEPC, CAP, BEP arrivent en tête (31%). A l entrée, l offre est proportionnellement plus importante sur les niveaux supérieurs au Bac dans le Val de Bièvre que sur l ensemble de la région (26% contre 19%). Concernant le niveau de sortie de ces formations, la tendance est comparable à celle de la région. Ainsi, une majorité des formations conventionnée sur le périmètre élargi du Val de Bièvre (45%) ne mène pas à un niveau spécifique, et fournit uniquement des attestations de formation. Un tiers conduit à un premier niveau de qualification (BEPC, CAP, BEP) et le reste à des niveaux supérieurs ou égaux au Bac. LA FORMATION FINANCEE PAR POLE EMPLOI VISANT LES DEMANDEURS D EMPLOI DU TERRITOIRE Cette analyse s appuie sur les chiffres transmis par Pôle emploi pour l année 2013 et concerne les demandeurs d emploi résidant dans les 7 communes composant la CAVB, et non l offre de formation dispensée par les organismes. Pour 2013, 417 demandeurs d emploi ont bénéficié de formations qui se répartissent ainsi : Nombre de bénéficiaires de formations Pôle Emploi en 2013, par type de financement Formation par type de financement Année 2013 Formations collectives (POEC, AFC) 156 Formations individuelles (AIF, AFPR, POEI) 160 Formations OPCA, bénéficiaire CSP (licenciés économiques) 101 Total Général 417 Une analyse plus fine montre dans le tableau suivant que : - les POEC (préparation opérationnelle à l emploi collective) et les AFC (action de formation collective) représentent 38% de toutes les formations financées par Pôle emploi. Ces formations permettent un retour un emploi dans plus de 70% des cas. - les AIF (action individuelle de formation) représentent 20% du total des formations et correspondent aux demandes de demandeurs d emploi validé par le conseiller Pôle Emploi ; - les POE Individuelles et les AFPR représentent 18% des actions de formation financées par Pôle emploi. Ce type de formations nécessite l engagement d un employeur pour un CDD (AFPR) ou CDI (POEI) après la formation. Le retour à l emploi est avéré dans près de 80% des cas.

81 81 / 196 Les principaux domaines de formation Les 10 principaux domaines de formations concentrent 80% des formations financées par Pôle Emploi en On trouve par ordre d importance les services aux entreprises, le transport (permis C, fimo ) le secteur sanitaire et social, le commerce, les langues et le secrétariat. L OFFRE DE FORMATION LINGUISTIQUE EN VAL DE BIEVRE Parmi l offre de formation conventionnée figure une offre de linguistique (Compétences clés, Avenir jeunes, etc.). Sur cette thématique, la Communauté Cartographie de l offre linguistique en Val de Bièvre d agglomération de Val de Bièvre, le Conseil Général du Val-de-Marne, le Conseil Régional d Ile-de-France et l Etat ont engagé une mission d étude depuis janvier 2013 pour qualifier et rendre lisible l offre linguistique du Val de Bièvre, mieux appréhender son fonctionnement en termes de parcours et élaborer des préconisations sur sa structuration. Cette étude action menée par l espace interressources de l IPTR restitué fin 2013 a permis d établir notamment une cartographie de l offre proposée 12 sur le territoire et de remarquer que plus de la moitié de l offre se concentre sur les villes de Villejuif et Cachan (29 sur 56) où l offre est diversifiée (action de proximité, formation conventionnée, dispositifs du Conseil Général du Val de Marne, etc.). L offre repartie sur le reste du territoire est peu variée. Notons que l un des besoins des publics majoritairement repérés par les acteurs interrogés lors de l étude (les opérateurs locaux de la linguistique et de l insertion sociale et professionnelle du territoire) est le manque d offre linguistique à visée professionnelle et à visée qualifiante. 12 L étude et la cartographie sont en cours de mises à jour

82 82 / 196 F) Foncier et immobilier d entreprise A LA CROISEE DES DYNAMIQUES DE L IMMOBILIER D ENTREPRISE Les dynamiques de l immobilier d entreprise francilien s organisent en trois segments de marché : le marché central des bureaux, qui inclut le débordement parisien très lié à la présence du métro, les pôles satellites (Rungis, Croix de Berny...) et les locaux d activités dont la localisation est largement liée à l accès routier. Dans le marché central des bureaux, on assiste à des programmations puissantes récentes aux portes de Paris, à une tendance aux immeubles campus (LCL à Villejuif, Crédit Agricole à Montrouge, demain Sanofi à Gentilly). La CAVB se situe en lisière de ce marché central, qui devrait se voir renforcé avec les nouveaux projets de transport. Source : Prospective territoriale IAU 2013, Etude CAVB 2013 Spécificités du parc d immobilier d entreprise en Val de Bièvre TERTIARISATION CROISSANTE DU PARC D IMMOBILIER D ENTREPRISE Avec m² de bureaux en 2012, la CAVB a plus que doublé son parc tertiaire en 20 ans. Le territoire constitue un pôle tertiaire d une taille significative à l échelle du Val-de- Marne, mais qui ne compte pas encore parmi les pôles tertiaires de niveau régional. Son parc de bureaux représente ainsi près de 20% du parc départemental mais seulement 1,4% du parc régional. Il est cependant en forte croissance, puisqu il a été multiplié par 2,5 entre 1990 et 2011, alors que dans le même temps le parc départemental a doublé et le parc régional a seulement crû de 50%. Localisation des opérations La croissance du parc de bureaux devrait se poursuivre à moyen terme puisque environ m² de bureaux (hors programme tertiaire de l opération Campus Grand Parc) doivent être livrés dans les 5 ans à venir. Cette croissance du parc de bureaux est conforme à la convention d équilibre habitat-activités en vigueur sur le territoire du Val de Bièvre et sur le CDT de la Vallée Scientifique de la Bièvre. immobilières depuis 2000 Source : IAU îdf, 2012 Visiau Economie

83 83 / 196 Logique d implantation des principaux immeubles de bureaux en Val de Bièvre (> 1 000m²) 13 Sources: CAVB 13 Cf. Méthodologie en annexe 2

84 84 / 196 Comme c est souvent le cas en petite couronne, le marché de bureaux du Val de Bièvre est fortement conditionné par la proximité immédiate de Paris. C est donc dans la partie extrême-nord de la Communauté d agglomération que se concentre l essentiel du parc de bureaux, avec une diffusion à la fois le long du Boulevard périphérique et le long des axes radiaux que constituent la RD 920 et de la RD 7. Ces axes offrent en effet une vitrine de choix pour ces immeubles, en plus d une excellente accessibilité en voiture. Les axes de la RD 920 et de la RD 7 sont par ailleurs renforcés par leur couplage respectif avec les tracés du RER B et de la ligne 7 du Métro, notamment autour des gares. Cela est plus flagrant du côté du couple RD 7 / Métro 7, vraisemblablement du fait de la superposition de leurs tracés. Le couple RD 920 / RER B est en effet moins fusionnel, à tel point qu on pourrait facilement les considérer comme deux axes indépendants. Le choix a cependant été fait de les considérer au sein d une même entité, en partant du principe qu ils se renforcent mutuellement et sont donc d autant plus attractifs lors du choix d implantation d une entreprise. On peut par ailleurs relever une certaine dissymétrie entre les couples RD 920 / RERB et RD 7 / Métro 7 : le premier est bien plus fourni en immeubles de bureaux que le second. Il est possible que cela soit le fait du caractère ancien du développement urbain le long de la ligne de Sceaux, qui a notamment contribué à drainer des activités économiques, d enseignement et de recherche à haute valeur scientifique. Il ne s agit néanmoins que d une hypothèse, qui demanderait un plus ample approfondissement. En revanche, cette première carte permet de nuancer le rôle des gares dans l implantation des immeubles de bureaux : cette relation, si elle est généralement vérifiée, n est pas systématique. En témoigne la station de la ligne 7 Paul Vaillant Couturier à Villejuif, où aucun immeuble de bureaux n est présent. On pouvait tirer le même constat il y a 5 ans pour la station Léo Lagrange de la même ligne, avant que LCL ne s y installe. De même, la station terminus Louis Aragon n a eu que peu d impact, hormis l installation des immeubles TECHNISUD et AXE PARIS. Inversement, on retrouve un nombre non négligeable d immeubles de bureaux en dehors des périmètres de desserte des gares. Le métro apparaît donc comme moins structurant que le réseau RER en Val de Bièvre. L effet «fin de ligne» y joue certainement un rôle. La situation pourrait évoluer avec l aboutissement des projets du Grand Paris Express, où cette partie de la ligne 7 sera davantage mobilisée pour du transit. Il est à noter que des projets sont en cours et/ou prévus comme par exemple autour de la station Louis-Aragon. Ces éléments sont finalement la traduction locale de la structure du marché de bureaux à l échelle de la région parisienne. La partie nord du Val de Bièvre est en effet incluse par l ORIE dans le secteur «Portes sud de Paris», avec : - Le pôle de marché «Portes sud de Paris» : Arcueil / Montrouge : m², dont m² à Arcueil - La zone de marché «Portes sud de Paris» : Gentilly / Kremlin-Bicêtre / Cachan / Villejuif / Bagneux / Clamart / Châtillon / Vanves. Zones et pôles du marché de bureaux en Île de France (source : ORIE) Les communes de Fresnes et de l Haÿ-les- Roses en revanche ne correspondent à aucun marché de bureaux, du fait de transactions insuffisantes. Typologie du marché de bureaux Surface totale Majeurs > m² Pôles de marché Intermédiaires m² secondaires m² Zones de marché < m² Source : ORIE

85 85 / 196 Un parc tertiaire vieillissant Le parc d immobilier d entreprise de la CAVB est vieillissant. En effet, la baisse observée de la vacance des bureaux de 25% ces 3 dernières années est essentiellement à imputer à la commercialisation des surfaces neuves et non aux biens de seconde main dont le stock vacant est resté stable avec m² environ, soit 85% du stock total vacant. Les locaux de seconde main ne répondant plus aux besoins des utilisateurs, attirés par les immeubles neufs concurrentiels, tendent vers une obsolescence marquée. A ce titre, une récente étude 14 d obsolescence. a permis d identifier les immeubles tertiaires qui étaient concernés par le phénomène Exploitation cartographique (cf. page suivante) Répartition des surfaces par degré d obsolescence intense. 5 immeubles 9 immeubles 13 immeubles 13 immeubles 23 immeubles Sources: CAVB Si plus de la moitié des surfaces de bureaux du territoire de la Communauté d agglomération se portent bien vis-à-vis du marché (57%, en vert), les immeubles concernés sont en revanche minoritaires : seuls 23 immeubles sont ainsi concernés, sur les 63 immeubles de bureaux que compte le Val de Bièvre 15, soit un peu plus d un tiers du parc (36%). Les immeubles problématiques à l inverse (orange et rouge), s ils totalisent un peu moins de 10% des surfaces totales du parc tertiaire du Val de Bièvre, concernent 14 immeubles, soit 22% du parc. Ces immeubles problématiques sont présents dans toutes les villes de la Communauté d Agglomération où il existe un marché de bureaux (hors l Haÿ-les-Roses et Fresnes), notamment à Arcueil et Gentilly, où l immobilier de bureau s est développé de manière plus On retrouve la même proportion d immeubles tendancieux, en jaune, qui de la même manière se concentrent majoritairement à Arcueil et Gentilly : 15% des surfaces, pour 20% des immeubles. Une part non négligeable du parc échappe à cette analyse, en noir, du fait de leur absence du marché durant les cinq dernières années : 17% des surfaces, pour 20% des immeubles. Certains d entre eux devront donc faire l objet d une analyse plus technique, basée sur un dialogue avec les propriétaires et un répertoire de leurs caractéristiques. 14 Cf. Annexe 3 Méthodologie de l étude sur l obsolescence de l immobilier de bureaux 15 Rappel : immeubles de bureaux de plus de m², présentant plus de 60 % de surfaces de bureaux

86 86 / 196 Caractérisation de l obsolescence du parc tertiaire en Val de Bièvre Sources: CAVB

87 87 / 196 REPLI DU PARC DES LOCAUX D ACTIVITES En cœur d agglomération, le développement du parc de bureaux et la valorisation foncière qu il induit rendent difficile le maintien et le développement d une offre immobilière de locaux d activités destinée aux PME-PMI, notamment dans la partie Nord du territoire et qui risque de s étendre sur l Haÿ-les-Roses et Villejuif à terme. D après les études de l observatoire de l immobilier d entreprise de la CAVB, le parc de locaux d activités est estimé à m² en (quasiment aucune construction n a été enregistrée depuis cette date). Présent dans le diffus, le parc des locaux d activités est principalement localisé dans les ZAE et plus de la moitié de la surface est située à Fresnes (ZAE de la Cerisaie Nord, Médicis ). Le parc est vieillissant et souffre d une vacance relativement importante. Dans plusieurs ZAE, une requalification est engagée mais sans programmation immobilière nouvelle. Seule la ZAE de l Epi d Or fait l objet d un projet de développement dans le cadre du projet Campus Grand Parc. Dans le reste du territoire, il y a peu de foncier à mobiliser pour développer des programmes monofonctionnels comme les ZAE, si bien qu on note la quasi absence d offres futures. De plus, le territoire (hormis Fresnes) est situé en dehors des zones les plus attractives du marché des locaux d activité, notamment logistique, localisées plus au sud, le long de l A86 (Orly, Rungis, Massy, Wissous) et à l est sur les vastes emprises d activités de Vitry, où les valeurs locatives sont plus faibles que dans le Val de Bièvre. 16 Dernière année disponible

88 88 / 196 Etat de l offre et de la demande de locaux en Val de Bièvre INADEQUATION ENTRE L OFFRE ET LA DEMANDE : UN DEFAUT DE DISPONIBILITES EN PETITES SURFACES En avril 2012, l offre totale immédiatement disponible en Val de Bièvre représentait près de m² soit une baisse de 18% par rapport à Cette baisse s explique par une augmentation des transactions de bureaux, notamment de 1 ère main, et une diminution des livraisons d immeubles «en blanc». Le stock d offre de seconde main est donc resté stable. Offre vacante de bureaux Surface totale : m² Taille moyenne des offres disponibles : diminution La taille moyenne des offres disponibles sur le territoire est passée de 559m² à 434m² entre 2010 et Petites surfaces : une demande forte 23% des biens concernent des surfaces de moins de 150m² mais celles-ci représentent 80% des demandes de bureaux enregistrées par la CAVB. Offre vacante de locaux d activités Surface totale : m² Taille moyenne des offres disponibles : augmentation Cette augmentation est liée notamment à la libération de moyennes et grandes surfaces d activités (ZAE Cerisaie, Médicis). L offre de locaux de 1 000m²/5 000m² est passée de 29% à 42%. Petites surfaces : une pénurie des offres disponibles La pénurie de petits locaux s accentue compte tenu de la baisse significative des offres de locaux vacants dont la superficie est comprise entre 10 et 500m². OFFRE SPECIFIQUE DES INCUBATEURS, PEPINIERES ET HOTELS D ENTREPRISES SUR LE TERRITOIRE Afin de pallier le défaut de disponibilités en petites surfaces, la CAVB a sur son territoire plusieurs structures d accueil à destination des créateurs et TPE. Cette offre complémentaire à celle du parc privé permet de faciliter le développement et la viabilité des entreprises à potentiel, notamment innovantes, en leur proposant un véritable parcours résidentiel dans le Val de Bièvre. L entrée en incubateur ou pépinière d entreprises ne relève pas d une commercialisation classique, mais nécessite une sélection en amont. A ce jour, on dénombre dans le Val de Bièvre : 2 IPHE (Incubateur, pépinière et hôtel d entreprises) : La Fabrique et Villejuif BioPark 2 incubateurs (hors IPHE) : Télécom SudParis Entrepreneurs et EFREI Entrepreneurs 2 accélérateurs/incubateurs : le Garage à l EPITA, incubateur de SupBiotech 1 établissement mixte privé (incubateur de l Epitech, centre d affaire, coworking, futur FabLab) : Créative Valley La Fabrique Ouverte en décembre 2011, La Fabrique est l incubateur, pépinière et hôtel d entreprises gérée en régie directe par le Val de Bièvre. D une surface totale de m², elle offre m² de bureaux destinés pour 50% à des entreprises de l économie numérique. Les surfaces des lots de bureaux sont comprises entre 10 m² et 70 m². Les lots sont cumulables afin de permettre un développement simple de l entreprise. La Fabrique propose également 132,5 m² de salle de réunion mutualisée. En juin 2013, après 1 an ½ d activité, la Fabrique affiche un taux d occupation de 75% en pépinière et 17% en hôtel d activité qui hébergera progressivement les entreprises sortant de pépinière. 33 entreprises y sont hébergées dont la moitié travaillant sur des thématiques innovantes et représentant 170 créations d emplois. La «passerelle», formule d hébergement dédiée aux entreprises sortant d un incubateur ou d une école, accueille 3 entreprises. La Fabrique accueillera au 1 er semestre 2014 un espace de coworking de 150 m².

89 89 / 196 Villejuif BioPark Ouvert en octobre 2011, Villejuif BioPark, rassemble une pépinière et un hôtel d activités destinés aux entreprises en création et en phase de développement travaillant dans le domaine des sciences de la vie. Le bâtiment, d une superficie totale de m², comprend m² de bureaux (55% de la surface commercialisable), m² de laboratoires (45%) et 2233m² d espace commun (accueil, salle de réunions ). Les lots de bureaux sont compris entre 26 m² et 290 m² et les lots d activités entre 47 et 227 m². En juillet 2013, Villejuif BioPark atteint un taux d occupation de 6% en pépinière, et 42% en hôtel d activités, soit un taux de remplissage global de 48%. Construction en immobilier d entreprise UN RYTHME DE CONSTRUCTION STAGNANT Sources : IAU îdf, Sit@del2 Compte tenu d un contexte économique particulièrement tendu, la plupart des projets d immobilier d entreprise glissent dans le temps. Ainsi, tous les projets initialement prévus pour sont désormais retardés d un à deux ans. En 2013, aucune livraison d immeuble de bureaux ou de locaux d activités n est prévue en Val de Bièvre. Les promoteurs sont de moins en moins enclins à livrer des immeubles «en blanc», c'est-à-dire sans avoir trouvé d utilisateurs. Côté utilisateurs, ces derniers sont plus frileux à s engager ou n ont pas le temps d attendre les 2-3 années nécessaire à la construction de l immeuble. Total PC Bureaux (en m²) Part du Val de Bièvre (%) Total PC Commerces (en m²) Part du Val de Bièvre (%) Total PC Stockage (en m²) Part du Val de Bièvre (%) Total PC Industrie (en m²) Val de Bièvre Val-de-Marne , , , ,5 Région , , , ,02 Sources : IAU îdf, Sit@del2 Le parc de commerces et les autorisations Part du Val de Bièvre (%) Surface cumulée 2012 Surface autorisée 2012 Val de Bièvre m² m² 94 - Val-de-Marne m² m² En 2012, le parc de commerces du Val de Bièvre représente 16% du parc départemental et 2% du parc régional. Région m² m² Sources : LSA, CDAC, IAU îdf (le parc concerne les commerces > 300 m 2 ) Fiscalité du secteur immobilier Taxe annuelle en euros / m² utile Evolution Redevance en euros par m² utile Evolution Bureaux 10,37 /4,96 10% / 10% 191,52 / 94,45 NR Locaux commerciaux 3,96 / 1,99 10% / 10% 61,78 / 24,71 NR Locaux de stockage 1,99 / 1,00 10% / 11% 26,36 / 10,71 NR Sources : IAU îdf, Ministère de l Economie des Finances et de l Industrie, 2013 Pour la redevance création Bureaux : - tarif minimal : 70,84 - tarif maximal : 377,79 Pour la redevance création Locaux commerciaux : - tarif minimal : 24,71 - tarif maximal : 98,84 Pour la redevance création Locaux de stockage : - tarif minimal : 10,71 - tarif maximal : 42,83

90 90 / 196 Valeurs locatives de l immobilier d entreprise en Val de Bièvre BUREAUX : DES VALEURS LOCATIVES CONCURRENTIELLES La valeur locative moyenne de l offre de bureaux vacants du territoire est stable depuis 2009 (176,5 /m²/an) et reste très attractive comparée à Paris (467 /m²/an), la 1 ère couronne sud (245 /m²/an) et l Ile de France (291 /m²/an), bien que les valeurs locatives de ces trois territoires aient légèrement diminué depuis LOCAUX D ACTIVITE : DES VALEURS LOCATIVES ELEVEES La valeur locative moyenne des locaux d activités dans le Val de Bièvre est assez élevée (107 /m²/an). Toutefois, on observe un écart important entre le Nord (100 à 150 /m²/an) et le Sud (50 à 100 /m²/an) du territoire. Ce dernier dispose de loyers concurrentiels par rapport aux territoires limitrophes (Rungis, Massy et Wissous : /m²/an), alors que le Nord offres des valeurs élevées diminuant d autant l attractivité du territoire vis-à-vis des TPE PME artisanales ou industrielles.

91 91 / 196 II Analyse des filières et secteurs à enjeux A) Santé-biotechnologies : une filière historique qui poursuit son développement PRESENCE DE GRANDS ETABLISSEMENTS DE RECHERCHE, DE SOINS ET DE FORMATION Le territoire se caractérise par une forte présence d établissements hospitaliers, de recherche, de formation dont certains ont une renommée internationale, tels que : CHU du Kremlin-Bicêtre qui compte plus de 3500 employés, 854 médecins, abrite également l UFR de médecine de Paris Sud 11, ainsi qu un Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) ; Hôpital Paul Brousse (Villejuif). Celui-ci abrite l Institut André Lwoff de recherche sur les cellules souches et le cancer (Paris-Sud 11 / Inserm), l Institut du Cancer et d Immunogénétique, et un IFSI. Hôpital spécialisé Paul Guiraud (Villejuif) comprend également un troisième IFSI. Institut Gustave Roussy (Villejuif) premier centre européen de lutte contre le cancer. Cet établissement de santé privé à but non lucratif et de caractère hospitalo-universitaire héberge des équipes de recherche de l Inserm, du CNRS ainsi que des laboratoires propres. Est également présente une école du groupe d enseignement supérieur privé IONIS : l école Sup Biotech à Villejuif qui forme en cinq ans aux métiers des biotechnologies. Le Val de Bièvre recense ainsi une vingtaine d établissements publics de santé dont quatre grands établissements hospitaliers : cela représente plus de emplois, chercheurs, 50 laboratoires (plus d une trentaine d unités de recherche publique recensée). Par ailleurs, avec l ouverture envisagée en 2014 des incubateurs de SupBiotech hébergé à Créative Valley au Kremlin-Bicêtre, et du «Hub de l innovation» au sein de Villejuif Biopark dans le cadre du projet urbain Campus Grand Parc, ce sont au total une centaine de projets et d entreprises qui pourront bénéficier d un appui au développement. PROJET DE DEVELOPPEMENT MAJEUR : CAMPUS GRAND PARC ET BIOCLUSTER CANCER CAMPUS Initialement appelée ZAC Cancer Campus, l'opération Campus Grand Parc a pour objectif de développer un campus urbain intégrant le biocluster Cancer Campus, un parc de recherche et d innovation dédié à la santé et des biotechnologies, tout en offrant des conditions de vie adaptées aux besoins des habitants du territoire (logements, emplois, transports, cadre de vie, commerces, services)et aux salariés du site. A ce titre, l'association Cancer Campus, dont la CAVB est membre, a pour mission de concevoir, porter, mettre en œuvre et animer le biocluster qui rassemble autour de Gustave Roussy des compétences médicales et scientifiques, des entreprises et des centres de formation, au service de la lutte contre le cancer, domaine où la France et l'île de France disposent de compétences reconnues internationalement, notamment en recherche fondamentale et en essais cliniques. En particulier, Gustave Roussy est parmi les grands centres mondiaux pour les essais cliniques précoces, et offre à ce titre des compétences de premier plan pour les entreprises innovantes. Son ambition est de développer le premier biocluster européen dans le domaine de l'innovation en cancérologie. Ainsi le site accueillera une large gamme d'activités et de services autour de l'innovation en santé (imagerie, instrumentation et dispositifs médicaux, nouvelles technologie de l'information et de la communication et télémédecine) ainsi que de nouvelles formations universitaires en santé. Villejuif BioPark, première pierre du projet ouvert en octobre 2011, est une pépinière - hôtel d activités destinée à accueillir de jeunes entreprises pour la plupart spécialisées dans le domaine de la biotechnologie.

92 92 / 196 Avec près de m², Campus Grand Parc est l un des plus grands projets urbains de la métropole parisienne. LA PROGRAMMATION GLOBALE Pôle d activités scientifiques et tertiaires : à m² Pôle d enseignement et de formation aux métiers de la santé : à m² Equipements, commerces, services : à m² Logements diversifiés : à m² Afin de relever l enjeu de la compétitivité, la Conférence territoriale de la Vallée Scientifique de la Bièvre, les départements du Valde-Marne et des Hauts-de-Seine, avec la Ville de Paris et avec le Conseil général de l Essonne, ont décidé de mettre en œuvre «Paris Biotech Vallée», cluster associant les principaux sites d appui à la recherche, à l innovation et à la création d activités santé-biotech dans l espace du cône-sud francilien et constituant, au sein de MEDICEN, et des réseaux que structurent le pôle de compétitivité régional, un «espace» à forte visibilité et à forte attractivité internationale.

93 93 / 196

94 Fabrication de médicaments et produits pharmaceutiqu es Fabrication de matériel Commerce de gros de produits pharmaceutiqu es R&D 94 / 196 Analyse des établissements privés de santé-biotechnologies 17 Etablissements privés 2010 Emplois salariés privés 2010 Val de Bièvre Val de Marne Région La sélection découlant de la méthodologie retenue 18 s élève à 44 établissements hors secteur public représentant un effectif total d environ salariés. A partir de l analyse des données, différentes tendances de fond peuvent être observées. PREDOMINANCE DES ACTIVITES R&D QUI S ACCROIT AU FIL DU TEMPS 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% matériel restent assez stables. Répartition des établissements par secteur d'activité 11% 7% 7% 34% 35% 36% 32% 32% 32% 25% 27% 22% IDF Val de Marne CAVB On remarque qu à l exception de la fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques, chacun des secteurs d activités représente (en moyenne) près d un tiers des établissements. Par ailleurs, l étude de l évolution des établissements par secteurs d activités entre 2009 et 2010 met en exergue la place croissante des activités R&D et celles liées à la fabrication des médicaments et produits pharmaceutiques. A l inverse, le nombre d établissements de commerce de gros de produits pharmaceutiques diminue. Enfin, les établissements dédiés à la fabrication de Evolution des établissements par secteur d'activité 80% 60% 40% 20% 0% -20% -2% 67% 6% -1% 1% 0% -1% 2% Fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques Fabrication de matériel -10% -7% Commerce de gros de produits pharmaceutiques 9% R&D 27% IDF Val de Marne CAVB 17 Source : Observatoire de l emploi - Dernière année disponible : Cf. Annexe 2. Basée sur des données établies à partir de l activité déclarée (et non pas réelle), certains établissements peuvent «échapper» à cette analyse. Néanmoins, elle présente l avantage de pouvoir disposer de données basées sur les mêmes critères pour les différentes échelles et ainsi d analyse une tendance globale.

95 95 / 196 UN TISSU MAJORITAIREMENT COMPOSE DE TPE/PME Répartition des établissements par taille TPE (Très petites entreprises) : entre 1 et 19 salariés TGE 3% 1% PME (Petites et moyennes entreprises) : entre 20 et 199 salariés GE (Grandes entreprises) : entre 200 et 499 salariés TGE (Très grandes entreprises) : 500 salariés ou plus GE PME 1% 3% 32% 23% 19% CAVB Val de Marne IDF Au regard du graphique présenté ci-contre, la filière santé-biotechnologies est très largement composée de TPE et PME. TPE 68% 73% 77% 0% 20% 40% 60% 80% 100% De même, la forte proportion de TPE et PME concerne tous les secteurs d activités confondus (cf. graphique ci-dessous). Répartition des établissements par taille en fonction de leur secteur d'activité 100% 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% 93% 91% 82% 78% 76% 79% 68% 60% 63% 49% 47% 50% 50% 40% 32% 33% 28% 24% 22% 18% 21% 17% 6% 9% IDF VDM CAVB IDF VDM CAVB IDF VDM CAVB IDF VDM CAVB Fabrication de médicaments et produits pharmaceutiques Fabrication de matériel Commerce de gros de produits pharmaceutiques R&D TPE PME GE TGE UN EFFECTIF MOYEN INFERIEUR RELATIVEMENT FAIBLE Effectif moyen Les effectifs moyens recensés aux différents échelons restent moindre comparativement aux moyennes européennes (59 salariés) et américaines (64 salariés) Néanmoins, les effectifs moyens de l Ile de France et du Val-de-Marne sont supérieurs à la moyenne nationale IDF Val-de-Marne CAVB France

96 96 / 196 B) Economie numérique : une filière à fort potentiel L écosystème numérique en Val de Bièvre Positionné au cœur du croissant numérique francilien, le territoire du Val de Bièvre possède un écosystème numérique diversifié composé d un important potentiel académique, de structures d accompagnement des projets innovants mais aussi de nombreuses entreprises dont le nombre tend à s accroître. Le Val de Bièvre peut ainsi s appuyer sur un cœur de filière composé de grands comptes (Orange France, Ilog-IBM, CDC Informatique) et de TPE-PME aux parcours résidentiels exemplaires sur le territoire (Adobe-Neolane, Recommerce Solutions, Melty, Nomalys, Box Automation Services...). Par ailleurs, la CAVB se distingue des territoires franciliens, tels que la Communauté d'agglomération Grand-Paris-Seine-Ouest ou Plaine Commune, par la présence d un pôle de compétence et d expertise d envergure et en fort développement dans le numérique. Une «spécialisation numérique» du tissu économique Le Val de Bièvre se caractérise par l émergence d une spécialisation de son tissu économique dans la filière numérique, que ce soit en termes d établissements (370 établissements) ou d emplois (6500) 19. Ainsi, un tiers des emplois val-de-marnais de la filière de l économie numérique sont localisés sur le territoire de la CAVB (données GARP). Le Val de Bièvre est également le territoire francilien ayant le plus renforcé sa spécialisation dans le domaine du numérique au cours des années Le numérique impactant une multitude d activités et ce à différents degrés, il a été choisi ici d étudier le «cœur de l économie numérique» à savoir les entreprises pour lesquelles le numérique est un support essentiel à leur activité Etude interne 2011 Observatoire économique CAVB 20 Cf. Méthodologie retenue pour l analyse de l économie numérique annexe 2

97 97 / 196 UNE DOUBLE POLARISATION SECTORIELLE ET GEOGRAPHIQUE La filière se caractérise par la prédominance du secteur des services informatiques et des logiciels (< 1/3 des emplois et 50% des établissements), ainsi que par la forte présence des services de télécommunication qui malgré un nombre d établissements limité (tendance globale de concentration de ce secteur) draine un volume d emplois considérable sur le Val de Bièvre (plus d un emploi sur deux de la filière). Ces secteurs englobent 90% de l emploi total de la filière numérique en Val de Bièvre expliqué en partie par la présence des sites de France Télécom/Orange France et d Informatique CDC à Arcueil. En revanche, le poids des autres secteurs du numérique reste limité et s explique notamment par la forte tertiarisation du territoire pour les secteurs des équipementiers et du commerce de gros. La faible présence du secteur des contenus multimédia ne reflète en revanche pas la dynamique observée en France et plus particulièrement en Ile-de-France. UN FORT DEVELOPPEMENT MARQUE PAR DES DISPARITES salariés). L analyse de la dynamique de la filière numérique sur la dernière décennie fait apparaître un très fort taux de croissance de l emploi (+ 66%, soit un gain de 2500 salariés) à nombre d établissements quasi constant. Cette croissance est tout à fait remarquable au regard des évolutions constatées sur les autres départements d Ile-de-France, et s explique en partie par l implantation en 2006 du siège Orange France à Arcueil (plus de 3000 Evolution des établissements privés des secteurs de la filière numérique en Val de Bièvre La stagnation du nombre d établissements s explique quant à elle, d une part, par une forte baisse dans le secteur des équipementiers et du commerce de gros que l on constate également à l échelle régionale, et d autre part, par une très forte hausse des secteurs des télécommunications et des contenus multimédia (moins prononcée à l échelle régionale). Ces deux derniers secteurs connaissent toutefois depuis 2010, un ralentissement significatif. Le secteur des services informatiques et des logiciels quant à lui, malgré son faible dynamisme depuis 2000, semble accélérer son développement depuis 2010 (59 nouveaux établissements) et est fortement pourvoyeur d emplois.

98 98 / 196 Un potentiel académique et de création d entreprises innovantes UN CAMPUS NUMERIQUE D ENVERGURE L agglomération compte 9 écoles se consacrant pour tout ou partie à la délivrance de formations dans le domaine du numérique formant étudiants soit environ 20% des ingénieurs en informatique en France. Le groupe IONIS comprend différentes entités présentes en Val de Bièvre : - l EPITECH, une école d informatique, qui délivre un diplôme «d expert en technologies de l information». - l EPITA qui forme des ingénieurs avec une spécialisation dans les technologies de l information et de la communication. - E-ARTSUP, une école spécialisée dans la création numérique et multimédia (jeux vidéo, communication, publicité..). - SUP INTERNET, une école supérieure consacrée aux métiers de l Internet. D autres centres de formation sont aussi présents sur l agglomération : - l EFREI, qui forme des ingénieurs spécialisés dans les domaines des technologies de l information et de la communication. - l ENS Cachan dispose de départements dédiés à l informatique, l électronique, et l automatique. - l IUT de Cachan propose des formations dans les domaines de l électronique, de l informatique, et la robotique. Enfin les lycées Maximilien Sorre et Gustave Eiffel situés à Cachan proposent des BTS dans le domaine de l informatique avec des options telles que développeur d application et administrateurs de réseaux.

99 99 / 196 Le potentiel académique et de création d entreprises innovantes en Val de Bièvre Sources: CAVB

100 100 / 196 UNE MONTEE EN PUISSANCE DE L ACCUEIL ET DE L ACCOMPAGNEMENT DES PROJETS INNOVANTS Ce potentiel académique essaime sur le territoire au travers de plusieurs accélérateurs et incubateurs d entreprises (Télécom et Management SudParis Entrepreneurs, EFREI Entrepreneurs, Startup 42, Creative Valley) permettant la maturation et l expérimentation des projets. Entre 2009 et 2013, le Val de Bièvre a enregistré une hausse significative de ses capacités d hébergement et d accompagnement des projets innovants de la filière numérique. Une fois lancées, les entreprises innovantes peuvent être accueillies au sein de La Fabrique, la pépinière/hôtel d entreprises de la CAVB dédiée à 50% aux projets numériques. Source : CAVB Ces structures d accompagnement à l émergence et à l accélération des projets innovants ont notamment appuyé le développement de 150 projets depuis 2009, soit une création de 250 emplois environ. A présent, ce sont près d une centaine de projets innovants qui sont accompagnés par an. En 2014, les projets d espaces de coworking (identifiés dans le graphique ci-dessus) sont effectifs et représentent près de 2 000m² au total. Favorisant un travail collaboratif grâce à une optimisation de l espace pensée pour optimiser les échanges, ces tiers lieux se développent fortement sur le territoire : entre et 1 500m² supplémentaires sont prévus pour fin 2014 début 2015.

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