Critères de qualité en formation continue. - mai

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1 Critères de qualité en formation continue - mai

2 Critères de qualité en formation continue 2 / 48 AUTEURS Axe «Formation continue» Anne Leborgne Briand, Comité Départemental d Education pour la santé (CODES) d Ille-et-Vilaine Elaine SOUBIGOU, Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) des Côtes d Armor Gwénaëlle BOSCHER, Centre d Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD) Bretagne Hervé STRILKA, Comité Départemental d Education pour la Santé (CODES) du Morbihan Cécile LE FLOCH, Centre Régional d Information Jeunesse (CRIJ) Bretagne Lydie CARDURNER, Ligue nationale contre le Cancer, comité des Côtes d Armor Nicolas RIGUIDEL, Mutualité Française Bretagne, Morbihan COORDINATION DU PÔLE Collège régional d éducation pour la santé (CRES) de Bretagne 4 A rue du Bignon Rennes Tél : Courriel : cres.bretagne@wanadoo.fr Avec le soutien de l Institut National de Prévention et d Education pour la Santé (INPES) et du Groupement Régional de Santé Publique (GRSP) de Bretagne. Le document est disponible intégralement en ligne sur la Plateforme du Pôle :

3 Critères de qualité en formation continue 3 / 48 PÔLE DE COMPETENCES EN EDUCATION ET PROMOTION DE LA SANTE région Bretagne Critères de qualité en formation continue

4 Critères de qualité en formation continue 4 / 48 PREFACE Depuis 2005, sept partenaires d ampleur régionale - AIDES, ANPAA, CIRDD, CODES, CRIJ, Ligue contre le Cancer et Mutualité Française Bretagne - participent à la structuration d un Pôle de compétences en éducation et promotion de la santé coordonné par le Collège régional d éducation pour la santé de Bretagne. Leur objectif commun est l amélioration de la qualité, l efficacité et la pertinence des actions en éducation et promotion de la santé. Pour ce faire, leurs professionnels s investissent conjointement dans cinq axes de travail transversaux : formation initiale, formation continue et conseil méthodologique, évaluation, outils d intervention. Une offre du Pôle : des supports pour l évolution des pratiques de terrain Le Pôle de compétences en éducation et promotion de la santé de Bretagne propose aux professionnels intervenant dans ce champ des outils d analyse, des recueils d expériences, des aides méthodologiques. Il a pour ambition d aider les acteurs de la région à interroger et faire évoluer leurs modes d intervention et leurs pratiques. Chaque document a ses destinataires privilégiés : acteurs de terrain, animateurs, chefs de projets, conseillers méthodologiques, formateurs, techniciens institutionnels, décideurs, La plus value de l offre : la rencontre d expériences et savoir-faire multiples pour la production de qualités nouvelles Les supports produits par le Pôle se font l écho de différentes attentes et de besoins de proximité. La diversité de ressources mobilisées dans le Pôle favorise en effet la représentation des multiples réalités et cadres d intervention ; cette diversité se manifeste dans plusieurs registres : - les fonctions mobilisées : animateurs, chefs de projets, conseillers méthodologiques, formateurs, techniciens institutionnels - les disciplines associées : sociologie, psychologie, éducation, médecine - les publics, milieux et thématiques représentés : jeunes, personnes en situation de précarité, quartier, commune, milieu pénitentiaire, compétences psychosociales, addictions - les niveaux d intervention concernés : politiques et opérateurs - les couvertures territoriales retenues : régionale et départementales - les réseaux porteurs du Pôle : AIDES, Association de Prévention en Alcoologie et Addictologie, Centre d Information Régional sur les Drogues et les Dépendances, Comités d éducation pour la santé, Réseau Information Jeunesse, Ligue contre le cancer, Mutualité Française Bretagne

5 Critères de qualité en formation continue 5 / 48 Le cadre politique : une inscription dans le champ de la Santé Publique Le travail en partenariat marque l histoire des réseaux d éducation et promotion de la santé en Bretagne. Des antécédents tels que l organisation collective de manifestations ou l élaboration conjointe du mémento* à l échelle régionale ont facilité les nouvelles collaborations développées dans le cadre du Pôle. Ces collaborations n auraient pu avoir lieu sans l inscription du dispositif dans le Plan Régional de Santé Publique et sans l appui de la DRASS et de l URCAM en région, de l INPES au plan national. En souhaitant que les productions du Pôle soutiennent les acteurs dans leurs pratiques de terrain, Les réseaux partenaires du Pôle

6 Critères de qualité en formation continue 6 / 48 SOMMAIRE INTRODUCTION... 7 o Partie 1 : Les orientations de la formation Valeurs et modèles Ingénierie de formation...12 o Partie 2 : L ingenierie de la formation : une démarche en 4 étapes Analyser Concevoir Réaliser Evaluer...21 o ANNEXES...22 Annexe 1 : Prévention et éducation pour la santé...23 Annexe 2 : Charte d Ottawa...24 Annexe 3 : Exemple de convention de formation...28 Annexe 4 : Exemples d outils pour un travail sur les représentations...31 Annexe 5 : L étude de cas...37 Annexe 6 : Exemples d évaluation...40 o Glosaire...45

7 Critères de qualité en formation continue 7 / 48 INTRODUCTION Une méthode de travail La formation continue et le conseil méthodologique constituent un des axes de travail du pôle de compétences en éducation et promotion de la santé de Bretagne. L objectif, de ce travail est d une part, de développer et faire évoluer une offre territoriale de formation continue et de conseil méthodologique en éducation pour la santé, et d autre part, d améliorer en continu la qualité des formations. Un groupe de travail, composé de représentants de six réseaux de prévention, a été constitué : - Elaine SOUBIGOU représentant le réseau régional de l Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA), - Gwénaëlle BOSCHER représentant le Centre d Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), - Hervé STRILKA représentant le réseau des Comités Départementaux et Régional d Education pour la Santé (CODES/CRES), - Cécile LE FLOCH, représentant le Centre Régional d Information Jeunesse Bretagne (CRIJ Bretagne), - Lydie CARDURNER représentant le réseau régional de la Ligue contre le Cancer, - Nicolas RIGUIDEL représentant le réseau régional de la Mutualité Française. Une première étape de travail s est traduite par la réalisation d un recueil de données sur les pratiques en formation continue dans les six réseaux. Ce recueil a permis : - De faire un état des lieux descriptif des formations menées dans les réseaux (nombre de formations, les particularités, les thématiques, les bénéficiaires et les publics visés, les contenus des programmes ) - De repérer l approche santé - De repérer le processus éducatif mis en œuvre : la démarche éducative, l adéquation des objectifs de la formation avec la pratique professionnelle des participants, les attentes exprimées par les participants, les méthodes pédagogiques utilisées, la prestation documentaire, la durée des formations et du processus, les animateurs et intervenants dans les formations. - D identifier le partenariat - De repérer le système d information mis en oeuvre pour communiquer sur les formations. Un second temps de travail a été orienté sur une réflexion concernant l amélioration de la qualité des formations. L objectif de ce travail était de définir des critères de qualité partagés pour la formation continue en éducation pour la santé et promotion de la santé (en termes d orientations fondamentales et

8 Critères de qualité en formation continue 8 / 48 pédagogiques, de principes, démarches et méthodes de formation), en prenant en compte les résultats de l état des pratiques et les référentiels existants dans les réseaux concernés : - Référentiel qualité des activités en éducation pour la santé (document de la fédération nationale des comités d éducation pour la santé, 2008.) notamment la partie concernant la formation. - La charte de formation ANPAA - La charte de qualité du réseau des comités sur la formation en éducation pour la santé - Divers documents collectés dans les réseaux qui ne font pas l objet d une référence officielle. Une phase d expérimentation, à partir de quelques formations menées dans les réseaux, a donné suite à cette étape d élaboration, afin d évaluer la mise en application de ces critères. Suite à ce travail, des critères retenus ayant fait l objet d interrogations, une personne ressource experte en formation continue a été sollicitée pour apporter des éclairages théoriques aux participants du groupe de travail. Cet écrit est l aboutissement d un travail qui permet de partager des critères de qualité communs entre les différents réseaux engagés dans la réflexion. Plus qu un document qui rassemble les obligations et les éléments nécessaires à la mise en place de formations, il se veut un document d aide à la construction de dispositifs de formations d éducation et de promotion de la santé et à l évaluation de leurs résultats. Cette contribution collective répond à une volonté d amélioration des pratiques en formation continue en éducation et promotion de la santé que les structures des différents réseaux souhaitent développer.

9 Critères de qualité en formation continue 9 / 48 O PARTIE 1 LES ORIENTATIONS DE LA FORMATION 1.1 Valeurs et modèles Ingénierie de la formation...12

10 Critères de qualité en formation continue 10 / Valeurs et modèles La santé : poser une approche positive, globale, bio-psycho-sociale et dynamique de la santé Education : mettre le sujet au cœur du processus éducatif Formation : viser l acquisition de savoirs, savoir-faire et savoir-être Les formations doivent se situer dans des lignes d orientation claires en matière de conceptions de la santé, de l éducation et de la formation. La santé : poser une approche positive, globale, bio-psycho-sociale et dynamique de la santé Qu elle soit considérée comme une approche de prévention ou d éducation pour la santé, cf annexe 1, les différents réseaux du pôle réfèrent leur action aux orientations de la promotion de la santé définie par la charte d Ottawa, cf annexe 2, et les conférences internationales qui l ont suivie mettant en œuvre une approche à la fois positive et communautaire. La conception de la santé ne s inscrit pas dans une optique de médicalisation de la société, ni dans la seule suppression de tel ou tel danger pour la santé. La notion de santé est abordée «comme une approche positive, globale, bio-psycho-sociale, dynamique. Elle est à situer comme un potentiel vital plus que comme une absence de maladie, un processus plutôt qu un état, un ensemble de capacités d adaptation et de création plutôt qu un équilibre». Education : mettre le sujet au cœur du processus éducatif La spécificité de l éducation pour la santé est de mettre le sujet au cœur du processus éducatif. La formation étant centrée sur le sujet, elle doit permettre au participant d apprécier son propre pouvoir. Le processus éducatif part de la situation, de l expérience et des attentes des personnes en formation pour les aider à prendre conscience de leur capacité à agir. Un des axes de la charte d Ottawa mentionne le renforcement de l action communautaire, en favorisant la participation de la population à la définition des priorités, à la prise de décision et à l action. Le processus éducatif doit permettre de se nourrir des savoirs et des compétences de chacun. Les participants et le formateur ont des compétences à partager, des savoirs à construire en commun. Formation : viser l acquisition de savoirs, savoir-faire et savoir-être La formation vise le développement d un processus d acquisition de compétences, selon trois registres 1 : 1 Vers une charte de qualité du réseau des comités sur la formation en éducation pour la santé, juin 1999

11 Critères de qualité en formation continue 11 / 48 celui des savoirs (issus des disciplines biomédicales, épidémiologiques, des sciences humaines et sociales) ; celui des savoir-faire (méthodologie appliquée, pratiques, techniques et outils d intervention) ; celui du savoir-être (capacité d évolution et d adaptation du sujet aux situations et aux personnes, capacité de résolution de problèmes). La formation en EPS repose sur un grand nombre de disciplines : la santé publique, les sciences sanitaires et sociales, la psychologie, la sociologie, l anthropologie, les sciences de l éducation et la communication, la psychosociologie. Les orientations privilégiées entraînent un recours important aux sciences humaines et sociales pour l éclairage des processus psychologiques, psychosociaux, socioculturels et socio économiques permettant de comprendre le développement des conduites quotidiennes et la portée des modes de vie dans l économie personnelle et les pratiques collectives. Elles fournissent aussi des méthodes pour travailler les attitudes des intervenants dans les situations éducatives : relation individuelle et animation de groupe. Le processus de formation en EPS se déroule à quatre niveaux qu il importe d articuler et de rendre cohérents : une réflexion sur les valeurs qui le fondent (niveau éthique) son étayage scientifique (niveau théorique) son utilité dans le cadre d une mise en action de ce qui a été acquis (niveau méthodologique) une connaissance liée à la pratique (praxis)

12 Critères de qualité en formation continue 12 / Ingénierie de formation La finalité de l ingénierie de formation est la production de compétences et de savoirs en lien avec les situations professionnelles ou sociales Les compétences visées par l action de formation sont en adéquation avec les missions des apprenants, les caractéristiques du public concerné ou des dispositifs La prise en compte de l environnement et la mobilisation des acteurs seront recherchées le plus en amont possible Une démarche qui s élabore à partir de 4 étapes Le développement de compétences en lien avec les situations professionnelles La finalité d une action de formation est de contribuer à la construction et au développement de compétences utiles pour les pratiques professionnelles. La compétence peut être définie «comme un savoir agir reconnu» 2, qui est étroitement articulée avec l activité. Les compétences sont à mettre en relation avec les situations de travail et les types d organisation ; ainsi dans la phase de recueil des attentes, des informations seront recherchées sur les missions des participants dans lesquelles doit s inscrire une pratique d éducation pour la santé. L élaboration de la formation prendra donc en compte deux éléments : le référentiel de compétences professionnelles (si celui-ci existe) ou un recueil d informations sur les missions et le référentiel de compétences pour la pratique de l éducation pour la santé. Le référentiel de compétences pour la pratique de l éducation pour la santé 3 s appuie sur les 3 niveaux suivants : Les connaissances requises vont des concepts et des données de bases issus des sciences médicales et des sciences humaines, aux politiques et aux institutions de santé publique, des techniques de communication aux étapes de la méthodologie de projet et à quelques notions de gestion. Les savoir-faire privilégient d abord les capacités de choix en matière de stratégie, de démarche de projet et de méthodologie d action, d abord ; ensuite d utilisation d outils techniques, de documentation et d exploitation pertinente des études, de recours à des experts, de conduite d entretien et d animation de groupe. 2 T. Ardouin : la compétence, un savoir agir reconnu : «la compétence est la formalisation d une dynamique complexe d un ensemble structuré de savoirs (savoirs, savoirs faire, savoir être, savoir agir, savoirs sociaux et culturels, savoirs expérientiels) mobilisés de manière finalisée et opératoire dans un contexte particulier. La compétence est la résultante reconnue de l interaction entre l individu et l environnement». 3 Référentiel de compétences élaboré par le pôle formation CFES, 1999

13 Critères de qualité en formation continue 13 / 48 Le savoir-être recouvre des attitudes d écoute et de communication, des capacités à gérer les conflits et à prendre des initiatives et des décisions, des aptitudes à l analyse et à la synthèse, de la lucidité vis-à-vis de son implication personnelle et de l attention aux enjeux éthiques des actions entreprises. Le référentiel de compétences, issu du référentiel métier, décline l ensemble des connaissances et attitudes professionnelles nécessaires pour occuper efficacement un emploi. L engagement institutionnel / l adhésion des apprenants Les effets d une formation dépendent principalement de l activité et de l implication de l apprenant, ainsi que de l engagement de son institution. L engagement de l institution sera recherché dès que possible (recueil des attentes par exemple ). Il sera formalisé par un document écrit (convention ). Une rencontre pour un bilan pourra être proposé. La structure de formation confirme par courrier l inscription des participants. cf annexe 3 : exemple de convention Le dispositif de formation doit créer les conditions d un engagement de l apprenant dans l activité de formation en instaurant un climat propice à l apprentissage (prise d initiative, climat de coopération, prise de responsabilité..). Lorsque les participants n ont pas pu participer à l élaboration des objectifs et du contenu de la formation, l appropriation des objectifs d apprentissage est à favoriser : le programme de formation sera présenté et validé en début de formation. Une démarche qui s élabore en quatre étapes «L ingénierie de formation est une démarche socioprofessionnelle où l ingénieur-formation a par des méthodologies appropriées, à Analyser, Concevoir, Réaliser et Evaluer des actions, dispositifs et/ou système de formation en tenant compte de l environnement et des acteurs professionnels. Ces actions, dispositifs ou systèmes sont mis en œuvre de manière optimale en vue du développement des organisations et des personnes» Thierry ARDOUIN 4 4 «Concepts et questions vives en éducation et formation», intervention Thierry Ardouin le 4 février 2009

14 Critères de qualité en formation continue 14 / 48 O PARTIE 2 L INGENIERIE DE LA FORMATION : UNE DEMARCHE EN 4 ETAPES 2.1 Analyser Concevoir Réaliser Evaluer...21

15 Critères de qualité en formation continue 15 / Analyser En préalable à la proposition de formation, le contexte et les opportunités de la demande sont analysés. Les compétences visées par l action de formation sont à définir, en lien avec l analyse de la demande. L analyse de la demande, qu elle se situe au niveau de la commande institutionnelle ou du groupe en formation, doit être envisagée comme un temps de négociation nécessaire pour s entendre et pour mettre en adéquation les valeurs défendues par l EPS, l offre de formation et le projet des demandeurs. Cette étape est liée aux contextes institutionnels et aux modalités d inscription. Trois niveaux d acteurs peuvent intervenir dans le cadre d une demande 5 : Le maître d ouvrage : il peut être défini comme le commanditaire, celui qui formule la demande. Le plus souvent ce premier «maillon de la chaîne» se situe au niveau stratégique, décisionnel. C est cet acteur qui va poser à la fois le cadre général dans lequel la demande «d ouvrage de formation» s inscrit, ainsi que les objectifs généraux de la formation à mettre en place (ex. quel public, dans quel(s) but(s) ) Le maître d œuvre : il est l acteur qui va répondre à la demande au plan organisationnel, ce en s appuyant sur un cahier des charges. La réponse du maître d œuvre au regard de la demande qui lui a été formulée peut être totale ou partielle. Soit ce dernier prend en charge l intégralité de la formation, allant de l explicitation de la demande (au niveau des commanditaires, mais aussi des publics cibles) jusqu à l animation et l évaluation de la formation. Soit, il prend en charge une partie de la formation (ex. pilotage du projet) et délègue une partie de celle-ci à des prestataires, chargés d assurer par exemple tout ou partie des interventions et/ou de l animation Les prestataires : Ce sont les acteurs auxquels le maître d œuvre peut faire appel pour répondre à la demande, par ex. un intervenant en formation, un centre de formation, un cabinet d expertise Lors de l analyse de la demande par le maître d œuvre, plusieurs points doivent être questionnés : Quels sont les problèmes rencontrés (tant aux niveaux des bénéficiaires que des professionnels et des acteurs institutionnels)? Quelle place chacun de ces acteurs est prêt à prendre pour contribuer à répondre à ce qui fait l objet de la demande? 5 Bibliographie : Ardouin T. (2006) Ingénierie de formation pour l'entreprise. Analyse, Concevoir, Réaliser, Evaluer. Paris/ Dunod (2 ème édition), p

16 Critères de qualité en formation continue 16 / 48 Quels éléments peut-on recueillir au sujet des bénéficiaires en termes de difficultés rencontrées, d habitudes de vie et de mode de vie? Un partenariat entre différents acteurs concernés par le sujet est-il envisageable et sous quelle forme? Des tentatives de réponses ont-elles déjà été proposées et mises en œuvre, sous quelle forme, avec quels effets et quelles conséquences? Y- a-t-il des projets en cours qui nécessitent d être pris en compte lors de l analyse de la demande? Si le recueil des attentes auprès des futurs participants n est pas possible avant la construction de la formation : à minima, un travail sur les attentes sera envisagé avec l institution, qui pourra en être le relais. Les participants seront sollicités, en début de formation, pour valider les contenus de la formation. Cette étape nécessite une certaine souplesse dans le programme, pour envisager une adaptation des contenus si besoin. Un exemple de formation avec les trois niveaux d acteurs La thématique de la formation : «Gestion des problèmes d alcoolisation sur le lieu de travail» Pour ce faire trois niveaux d acteurs interviennent dans le dispositif de formation : Le maître d ouvrage : le conseil général des Côtes d Armor Celui-ci a formulé une demande de formation pour le personnel d encadrement sur la problématique de l alcoolisation sur le lieu de travail. Le maître d œuvre : ANPAA des Côtes d Armor L ANPAA des Côtes d Armor a été retenue comme maître d œuvre chargé de l organisation de cette formation, en s appuyant sur plusieurs prestataires. Les prestataires : trois profils de prestataires distincts ont été sollicité pour répondre à la demande - un bénévole issu d une association d anciens buveurs agissant comme «témoin» - un ingénieur de sécurité expert en sécurité au travail - un formateur de l ANPAA des Côtes d Armor

17 Critères de qualité en formation continue 17 / Concevoir - Les objectifs L élaboration des objectifs se fait en lien avec les résultats de l analyse de la demande Les objectifs sont exprimés en objectifs d apprentissage et ou de professionnalisation. Les objectifs sont exprimés du point de vue des apprenants. Les objectifs de la formation sont élaborés en lien avec la pratique professionnelle des participants et en rapport avec les missions dans lesquelles doit s inscrire une pratique d éducation pour la santé. Les objectifs exprimés en objectifs généraux d apprentissage sont en relation avec la construction et/ou le développement de compétences (au regard du référentiel de compétences pour une pratique de l éducation pour la santé). Les objectifs exprimés en objectifs de professionnalisation sont liés aux compétences attendues, explicitées lors du recueil des attentes. A chaque étape et à ses différents niveaux de la formation, le formateur explicite le lien entre les contenus et les objectifs correspondants (d apprentissage, de professionnalisation ) - Le processus de formation Un processus de formation qui passe par des phases incontournables La démarche de formation en éducation pour la santé est un processus qui s inscrit dans une certaine durée. Celle-ci ne se définit pas en nombre de jours mais en phases incontournables : Recueil et/ou exploration des attentes et préoccupations des participants Questionnement des représentations Approfondissement des questions posées liées à une pratique professionnelle (mise en situation, étude de cas ) Alternance d apports de connaissances et de temps de réflexion (confrontation des opinions ) Retour sur une analyse des pratiques des participants au regard des compétences acquises et des réflexions développées dans le cadre des étapes précédentes Evaluation Cf annexe 4: Exemples de travail sur les représentations : le photolangage / Associations d images / Métaplan Cf annexe 5 : Etude de cas

18 Critères de qualité en formation continue 18 / 48 - La synergie Un fil rouge garantit la complémentarité et l articulation entre plusieurs modules de formation et/ou différentes interventions. La notion de fil rouge est essentielle pour garantir la mise en œuvre de l ensemble de la démarche de formation, et, pour garantir la progression des apprentissages. Difficilement partageable, cette fonction doit être assurer par une même personne. Celle-ci : recueille les attentes des participants, réinterroge les pratiques, veille à l adéquation entre les attentes et les contenus, tient compte des objectifs définis et des modalités prévues pour les atteindre, veille à la cohérence et l articulation entre les différentes interventions (introduit les intervenants et informe sur l intérêt de l intervention et du choix de l intervenant. ). Des temps de concertation avec les intervenants sont prévus pour vérifier l adéquation des contenus de l intervention aux objectifs de la formation. La présence du fil rouge à l ensemble de la formation est nécessaire.

19 Critères de qualité en formation continue 19 / Réaliser - Le rôle et l implication des protagonistes intervenant dans la formation Le formateur garantit le bon déroulement du processus, il accompagne la démarche des apprenants. Des experts peuvent être sollicités à certains moments pour faire bénéficier le groupe d un apport théorique ou méthodologique particulier. Des témoins peuvent aussi être invités à partager leur expérience avec les apprenants. Le formateur est garant de la mise en œuvre de l ensemble de la démarche de formation. Son rôle est de conduire le processus de formation. Il accompagne le groupe, impulse une dynamique au sein du groupe, veille à ce que chacun s exprime. L expert intervient à certaines étapes du processus de formation pour faire bénéficier le groupe d un apport théorique ou méthodologique spécifique dont il a la maîtrise et qui a été jugé pertinent pour la formation. L apport est en lien avec les préoccupations du groupe en formation, et s inscrit dans les objectifs définis. L intervenant témoin intervient à certaines étapes du processus de formation pour faire bénéficier le groupe d un apport théorique ou méthodologique spécifique qui relève de sa propre expérience. L apport est en lien avec les préoccupations du groupe en formation, et s inscrit dans les objectifs définis. - La place de l apprenant Les sujets en formation construisent leurs apprentissages, modifient progressivement leurs représentations et développent leurs compétences. Dans le champ de l éducation pour la santé, la finalité de l éducation est de contribuer à développer l autonomie, la liberté et la responsabilité. En éducation pour la santé, la démarche de formation est centrée sur le sujet. Le formateur a un rôle de facilitateur, il se situe dans une attitude de proximité, de guide, de structuration et de valorisation. - Les contenus Les contenus sont en adéquation avec les références et modèles de pensée et d actions auxquelles se réfèrent l éducation pour la santé et la promotion de la santé.

20 Critères de qualité en formation continue 20 / 48 Pour chaque formation, un dossier pédagogique et des références documentaires sont remis aux participants. Les contenus de la formation sont en adéquation avec les valeurs et les modèles de pensée et d actions décrits précédemment dans les orientations de la formation. Un dossier pédagogique est porté à la connaissance des publics. Celui-ci intègre des fiches qui décrivent les objectifs d apprentissage et de professionnalisation, les contenus proposés, et indiquent leurs références documentaires. Ces références documentaires pourront y être intégrées ou remises au cours de la formation. - Les méthodes Le choix des méthodes est cohérent avec les valeurs de l éducation pour la santé et par rapport aux objectifs annoncés et l intervenant est en mesure de les expliquer Le choix des méthodes prend en compte la nature, les caractéristiques des publics, et particulièrement leurs expériences et leurs connaissances préalables. Le choix des méthodes prend en compte la nature des compétences et connaissances à acquérir. L activité de formation doit favoriser des situations qui vont permettre aux participants de construire leurs apprentissages et de développer leurs compétences. La coproduction et l initiative sont à favoriser ainsi que l instauration d un climat propice à l apprentissage.

21 Critères de qualité en formation continue 21 / Evaluer L évaluation privilégiera différents aspects : La satisfaction des apprenants et du commanditaire sur les différentes dimensions de la prestation Les nouvelles attentes des apprenants et les suites à envisager La progression des apprentissages La mobilisation des acquis de la formation dans le cadre de la pratique professionnelle avec les apprenants et avec le commanditaire. L appréciation, que portent les apprenants pendant la formation sur les différentes dimensions de la prestation qui est offerte, contribue à favoriser un apprentissage efficace. Un temps d évaluation est proposé en fin de formation (par questionnaire ) mesurant l appréciation des participants sur : les contenus, les intervenants, les outils et méthodes utilisées, la réalisation et l organisation. En cours de formation, des bilans peuvent être programmés, afin de prendre «la température», les questionnements des participants. Ces temps permettent également de tenir compte de la progression des apprentissages (rythmes d appropriation des apprenants..) L efficacité d une formation professionnelle se mesure aux impacts de celle-ci sur les activités engagées en situation par les personnes nouvellement formées. Les effets induits par la formation sur l adaptation ou l évolution professionnelle des personnes ayant suivi la formation constituent un des indicateurs de la qualité du dispositif de formation. Dans ce cadre, une évaluation pourra être réalisée quelques mois après la formation par questionnaire ou par l organisation d un temps de rencontre. Lorsque le temps de rencontre est possible à programmer, celui-ci permet, outre l évaluation de l impact sur les pratiques, la remobilisation, l échange sur les actions engagées, l apport de nouvelles informations, l expression sur des nouvelles attentes. Cf annexe 6 : exemples d évaluation

22 Critères de qualité en formation continue 22 / 48 O ANNEXES Annexe 1 : Approche de la prévention ou éducation pour la santé des réseaux Annexe 2 : Charte Ottawa...24 Annexe 3 : Exemple de convention de formation Annexe 4 : Exemples d outils pour le travail sur les représentations Annexe 5 : L étude de cas Annexe 6 : Exemples d évaluation... 40

23 Critères de qualité en formation continue 23 / 48 Annexe 1 : Prévention et éducation pour la santé L approche santé est définie différemment selon les réseaux : prévention ou éducation pour la santé. La ligue contre le cancer se réfère à la définition du document «Prévention éducation pour la santé» : document ci-joint Le CRIJB : la prévention est de mettre en place différentes méthodes, outils d animation afin d apporter une connaissance pour éviter un risque. L ANPAA : La prévention en santé est la construction d un espace de réflexion et d action pour renforcer la protection des citoyens face aux facteurs de risques collectifs et individuels de morbidité et pour les inviter à faire des choix responsables et favorables à la santé, dans le respect de leurs libertés et de la loi. (Charte de la prévention ANPAA) La Mutualité : Définition à préciser Le réseau des comités en éducation pour la santé : L éducation pour la santé s inscrit dans une démarche de promotion de la santé telle que définie dans la «charte d Ottawa» au regard des 5 axes d action. «L éducation pour la santé est une composante de l éducation générale et considère l être humain dans son unité, ne pouvant dissocier les dimensions biologiques, psychologiques, sociales et culturelles de la santé. Elle a pour but que chaque citoyen acquière tout au long de sa vie les compétences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa santé et sa qualité de vie ainsi que celles de la collectivité. A ce titre, l éducation pour la santé est une mission de service public intégrée au système de santé et au système d éducation. Elle informe et interpelle aussi tous ceux qui, par leur profession ou leur mandat, exercent une influence sur la santé de la population, au travers des décisions qu ils prennent et des conduites qu ils adoptent. L éducation pour la santé est accessible à tous les citoyens et a le souci permanent de contribuer à réduire les inégalités de santé». Plan national d éducation pour la santé. Ministère de l Emploi et de la solidarité, Secrétariat d Etat à la Santé et aux Handicapés

24 Critères de qualité en formation continue 24 / 48 Annexe 2 : Charte d Ottawa Charte d'ottawa pour la promotion de la santé, 1986 [en ligne]. Organisation mondiale de la santé. Bureau régional de l Europe, mise à jour 01/04/2006. Disponible sur < (Consulté le 28/05/2009) Charte d'ottawa pour la promotion de la santé, 1986 Promotion de la santé La promotion de la santé est le processus qui confère aux populations les moyens d'assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé, et d'améliorer celle-ci. Cette démarche relève d'un concept définissant la "santé" comme la mesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d'une part, réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins et, d'autre part, évoluer avec le milieu ou s'adapter à celui-ci. La santé est donc perçue comme une ressource de la vie quotidienne, et non comme le but de la vie ; il s'agit d'un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques. Ainsi donc, la promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire : elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien-être. Conditions préalables à la santé Les conditions et ressources préalables sont, en matière de santé : la paix, un abri, de la nourriture et un revenu. Toute amélioration du niveau de santé est nécessairement solidement ancrée dans ces éléments de base. Promouvoir l'idée Une bonne santé est une ressource majeure pour le progrès social, économique et individuel, tout en constituant un aspect important de la qualité de la vie. Les facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux, comportementaux et biologiques peuvent tous intervenir en faveur ou au détriment de la santé. La démarche de promotion de la santé tente de rendre ces conditions favorables par le biais de la promotion des idées. Conférer les moyens La promotion de la santé vise l'égalité en matière de santé. Ses interventions ont pour but de réduire les écarts actuels caractérisant l'état de santé, et d'offrir tous les individus les mêmes ressources et possibilités pour réaliser pleinement leur potentiel santé. Cela comprend une solide fondation dans un milieu apportant son soutien, l'information, les aptitudes et les possibilités permettant de faire des choix sains. Les gens ne peuvent réaliser leur potentiel de santé optimal s'ils ne prennent pas en charge les éléments qui déterminent leur état de santé. En outre, cela doit s'appliquer également aux hommes et aux femmes. Servir de médiateur Seul, le secteur sanitaire ne saurait offrir ces conditions préalables et ces perspectives favorables à la santé. Fait encore plus important, la promotion de la santé exige l'action concertée de tous les intervenants : les gouvernements, le secteur de la santé et les domaines sociaux et économiques connexes, les organismes bénévoles, les autorités régionales et locales, l'industrie et les médias.

25 Critères de qualité en formation continue 25 / 48 Les gens de tous milieux interviennent en tant qu'individus, familles et communautés. Les groupements professionnels et sociaux, tout comme les personnels de santé, sont particulièrement responsable de la médiation entre les intérêts divergents, en faveur de la santé. Les programmes et stratégies de promotion de la santé doivent être adaptés aux besoins et possibilités locaux des pays et régions, et prendre en compte les divers systèmes sociaux, culturels et économiques. L'intervention en promotion de la santé signifie que l'on doit : Élaborer une politique publique saine La promotion de la santé va bien au-delà des soins. Elle inscrit la santé à l'ordre du jour des responsables politiques des divers secteurs en les éclairant sur les conséquences que leurs décisions peuvent avoir sur la santé, et en leur faisant admettre leur responsabilité à cet égard. Une politique de promotion de la santé combine des méthodes différentes mais complémentaires, et notamment : la législation, les mesures fiscales, la taxation et les changements organisationnels. Il s'agit d'une action coordonnée qui conduit à la santé, et de politiques fiscales et sociales favorisant une plus forte égalité. L'action commune permet d'offrir des biens et services plus sains et moins dangereux, des services publics favorisant davantage la santé, et des milieux plus hygiéniques et plus plaisants. La politique de promotion de la santé suppose l'identification des obstacles gênant l'adoption des politiques publiques saines dans les secteurs non sanitaires, ainsi que la détermination des solutions. Le but doit être de rendre les choix sains les plus faciles pour les auteurs des politiques également. Créer des milieux favorables Nos sociétés sont complexes et interreliées, et l'on ne peut séparer la santé des autres objectifs. Le lien qui unit de façon inextricable les individus et leur milieu constitue la base d'une approche socio-écologique de la santé. Le grand principe directeur menant le monde, les régions, les nations et les communautés est le besoin d'encourager les soins mutuels, de veiller les uns sur les autres, de nos communautés et de notre milieu naturel. Il faut attirer l'attention sur la conservation des ressources naturelles en tant que responsabilité mondiale. L'évolution des schèmes de la vie, du travail et des loisirs doit être une source de santé pour la population, et la façon dont la société organise le travail doit permettre de la rendre plus saine. La promotion de la santé engendre des conditions de vie et de travail sûres, stimulantes, plaisantes et agréables. L'évaluation systématique des effets du milieu sur la santé, et plus particulièrement dans les domaines de la technologie, de l'énergie et de l'urbanisation, qui évoluent rapidement - est indispensable ; de plus, elle doit être suivie d'une intervention garantissant le caractère positif de ces effets. La protection des milieux naturels et artificiels et la conservation des ressources naturelles doivent recevoir une attention majeure dans toute stratégie de promotion de la santé. Renforcer l'action communautaire La promotion de la santé procède de la participation effective et concrète de la communauté à la fixation des priorités, à la prise des décisions et à l'élaboration des stratégies de planification, pour atteindre un meilleur niveau de santé. La promotion de la santé puise dans les ressources humaines et physiques de la communauté pour stimuler l'indépendance de l'individu et le soutien social, et pour instaurer des systèmes souples susceptibles de renforcer la participation et le contrôle du public dans les questions sanitaires. Cela exige l'accès illimité et permanent aux informations sur la santé, aux possibilités de santé et à l'aide financière.

26 Critères de qualité en formation continue 26 / 48 Acquérir des aptitudes individuelles La promotion de la santé soutient le développement individuel et social en offrant des informations, en assurant l'éducation pour la santé et en perfectionnant les aptitudes indispensables à la vie. Ce faisant, elle permet aux gens d'exercer un plus grand contrôle sur leur propre santé, et de faire des choix favorables à celle-ci. Il est crucial de permettre aux gens d'apprendre pendant toute leur vie et de se préparer à affronter les diverses étapes de cette dernière. Cette démarche doit être accomplie à l'école, dans les foyers, au travail et dans le cadre communautaire, par les organismes professionnels, commerciaux et bénévoles, et dans les institutions elles-mêmes. Réorienter les services de santé Dans le cadre des services de santé, la tâche de promotion est partagée entre les particuliers, les groupes communautaires, les professionnels de la santé, les institutions offrant les services, et les gouvernements. Tous doivent œuvrer ensemble à la création d'un système de soins servant les intérêts de la santé. Le rôle du secteur sanitaire doit abonder de plus en plus dans le sens de la promotion de la santé, au-delà du mandat exigeant la prestation des soins médicaux. Ce secteur doit se doter d'un nouveau mandat comprenant le plaidoyer pour une politique sanitaire multisectorielle, ainsi que le soutien des individus et des groupes dans l'expression de leurs besoins de santé et dans l'adoption de modes de vie sains. La réorientation des services de santé exige également une attention accrue à l'égard de la recherche sanitaire, ainsi que des changements au niveau de l'éducation et de la formation professionnelles. Ceci doit mener à un changement d'attitude et d'organisation au sein des services de santé, recentrés sur l'ensemble des besoins de l'individu perçu globalement. Entrer dans l'avenir La santé est engendrée et vécue dans les divers cadres de la vie quotidienne : là où l'on apprend, où l'on travaille, où l'on joue et où l'on aime. Elle résulte des soins que l'on s'accorde et que l'on dispense aux autres, de l'aptitude à prendre des décisions et à contrôler ses conditions de vie, et de l'assurance que la société dans laquelle on vit offre à tous ses membres la possibilité de jouir d'un bon état de santé. L'intérêt pour autrui, l'approche holistique et l'écologie sont des éléments indispensables à la conceptualisation et à l'élaboration des stratégies de promotion de la santé. Ainsi donc, les auteurs de ces stratégies doivent adopter comme principe directeur le fait que, à tous les niveaux de la planification, de la mise en œuvre et de l'évaluation de la promotion de la santé, hommes et femmes sont des associés égaux. L'engagement face à la promotion de la santé Les participants de cette conférence s'engagent : à intervenir dans le domaine des politiques publiques saines et à plaider en faveur d'un engagement politique clair en ce qui concerne la santé et l'égalité dans tous les secteurs ; à contrer les pressions exercées en faveur des produits dangereux, des milieux et conditions de vie malsains ou d'une nutrition inadéquate ; ils s'engagent également à attirer l'attention sur les questions de santé publique telles que la pollution, les risques professionnels, le logement et les peuplements ; à combler les écarts de niveau de santé dans les sociétés et à lutter contre les inégalités produites dans ce domaine par les règles et pratiques des sociétés ; à reconnaître que les individus constituent la principale ressource sanitaire, à les soutenir et à leur donner les moyens de demeurer en bonne santé, eux, leurs familles et leurs amis; ils s'engagent également à accepter la communauté comme le principal porte-parole en matière de santé, de conditions de vie et de bien-être ;

27 Critères de qualité en formation continue 27 / 48 à réorienter les services de santé et leurs ressources au profit de la promotion de la santé, et à partager leur pouvoir avec d'autres secteurs, d'autres disciplines et, ce qui est encore plus important, avec la population elle-même ; à reconnaître que la santé et son maintien constituent un investissement social majeur, et à traiter la question écologique globale que représentent nos modes de vie. Les participants de la Conférence prient instamment toutes les personnes intéressées de se joindre à eux dans leur engagement en faveur d'une puissante alliance pour la santé publique. Appel pour une action internationale La Conférence demande à l'organisation mondiale de la santé et aux autres organismes internationaux de plaider en faveur de la promotion de la santé, dans le cadre de tous les forums appropriés, et d'aider les pays à établir des programmes et stratégies de promotion de la santé. Les participants de la Conférence sont fermement convaincus que si les gens de tous milieux, les organismes non gouvernementaux, les associations bénévoles, les gouvernements, l'organisation mondiale de la Santé et toutes les autres instances concernées s'unissent pour lancer des stratégies de promotion de la santé conformes aux valeurs morales et sociales inhérentes à cette CHARTE, la Santé pour tous d'ici l'an 2000 deviendra une réalité. Voir également les ouvrages relatifs à la promotion de la santé dans le catalogue des publications du Bureau régional de l'oms pour l'europe.

28 Critères de qualité en formation continue 28 / 48 Annexe 3 : Exemple de convention de formation CONVENTION DE FORMATION entre LE CONSEIL GENERAL DU MORBIHAN représenté par et le CODES 56 - Centre Hospitalier Bretagne Atlantique 20 bld du Gl Guillaudot BP VANNES cedex Article 1 - Objet Le Codes 56 intervient pour organiser trois sessions de formation intitulées : «CONDUITES A RISQUES, CONDUITES ADDICTIVES» (En application des dispositions du livre IX du code du travail portant sur la formation professionnelle) Article 2 - Public concerné Trois groupes pluridisciplinaires du Conseil Général du Morbihan de 15 participants. Les participants exercent auprès de l ensemble de la population du Morbihan, au sein de plusieurs services du Conseil Général : Action Sociale, Délégation à l Insertion, Protection Maternelle et Infantile, Actions de Santé, Aide Sociale à l Enfance. Leur profession est variée : assistants sociaux, psychologues, infirmières, médecins, puéricultrices, sages-femmes, éducateurs spécialisés, chargés d insertion professionnelle. Article 3 - Dates et lieux des interventions : Session 1 sur Lorient : o travail sur les représentations et les attentes : 19 avril 2007 de 9h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 o module «conduites addictives» : 19 avril 2007 de 13h30 à 16h30 20 avril 2007 de 9h à 12h et 13h30 à 16h30, par Dr C.Latimier, médecin, et Y.B.Hénaff, psychologue de Douar Nevez Lorient o module «souffrances psychiques et pathologies mentales» : 31 mai 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 1 er juin 2007 de 9h à 12h, par C. Toullec, directeur du CEPPEM o module «relation d aide et accompagnement» : 28 juin 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 29 juin 2007 de 9h à 11h, par E.Pelsy, formateur o évaluation de la session : 28 juin 2007 de 11h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 Session 2 sur Locminé : o travail sur les représentations et les attentes : 03 mai 2007 de 9h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 o module «conduites addictives» : 03 mai 2007 de 13h30 à 16h30

29 Critères de qualité en formation continue 29 / mai 2007 de 9h à 12h et 13h30 à 16h30, par Dr S.L Haridon, médecin, et A.Polly, infirmière de Douar Nevez Pontivy o module «souffrances psychiques et pathologies mentales» : 06 septembre 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 07 septembre 2007 de 9h à 12h, par C. Toullec, directeur du CEPPEM o module «relation d aide et accompagnement» : 20 septembre 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 21 septembre 2007 de 9h à 11h, par E.Pelsy, formateur o évaluation de la session : 21 septembre 2007 de 11h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 Session 3 sur Vannes : o travail sur les représentations et les attentes : 24 mai 2007 de 9h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 o module «conduites addictives» : 24 mai 2007 de 13h30 à 16h30 25 mai 2007 de 9h à 12h et 13h30 à 16h30, par Dr F.Dewannieux, médecin, et E.Picard, psychologue de Douar Nevez Vannes et Ploermel o module «souffrances psychiques et pathologies mentales» : 13 septembre 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 14 septembre 2007 de 9h à 12h, par C. Toullec, directeur du CEPPEM o module «relation d aide et accompagnement» : 27 septembre 2007 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 28 septembre 2007 de 9h à 11h, par E.Pelsy, formateur o évaluation de la session : 28 juin 2007 de 11h à 12h, par H.Strilka, coordinateur du Codes 56 Article 4 Objectifs de la formation: Comprendre les questions de santé, les conduites à risques et les conduites addictives des personnes en situation de précarité Permettre une meilleure approche professionnelle de ces publics Elaborer ensemble des modalités d intervention adaptées Article 5 - Obligations du Conseil Général du Morbihan : mettre à disposition de l organisateur et des participants des salles de travail adaptées et silencieuses fournir la matériel pédagogique nécessaire : paper-baord avec papier et feutres, vidéoprojecteur et ordinateur portable, rétroprojecteur, TV avec lecteur de DVD et de K7 vidéo fournir le café d accueil le matin et l après-midi de chaque journée de formation financer les sessions de la façon suivante : 1/3 au démarrage de l action, et 2/3 au cours du mois suivant l issue de la formation, sur présentation de factures du Codes 56 prévenir le Codes 56 en cas de difficulté de réalisation. Article 6 - Obligations du Codes 56 organiser la mise en place de la formation animer le travail sur les attentes et les représentations réaliser et communiquer l évaluation des sessions assurer le recrutement et la rémunération des intervenants fournir aux participants des dossiers documentaires adaptés

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