L ANGOISSE DU TEMPS PRÉSENT ET LES DEVOIRS DE L ESPRIT
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- Franck Lavigne
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1 @ RENCONTRES INTERNATIONALES DE GENÈVE TOME VIII (1953) L ANGOISSE DU TEMPS PRÉSENT ET LES DEVOIRS DE L ESPRIT Raymond DE SAUSSURE Paul RICŒUR Mircea ELIADE Robert SCHUMAN Guido CALOGERO François MAURIAC
2 Édition électronique réalisée à partir du tome VIII (1953) des Textes des conférences et des entretiens organisés par les Rencontres Internationales de Genève. Les Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1953, 388 pages. Collection : Histoire et société d'aujourd'hui. Promenade du Pin 1, CH-1204 Genève 2
3 deuxième de couverture On retrouvera dans ce volume tous les «moments» des discussions, nourries s il en fut, qui se sont déroulées à Genève, les conférenciers ayant abordé le thème de l angoisse sous des angles de vue extrêmement différents. Ainsi le Dr RAYMOND DE SAUSSURE s est voulu fidèle, dans sa description de psychanalyste, à l observation et à la clinique. PAUL RICŒUR, lui, a essayé de situer les niveaux de l angoisse : en partant de la première, au niveau vital, qui «concerne la vie et la mort», pour atteindre cette angoisse métaphysique qui, selon lui, les récapitule toutes. A cette analyse existentielle à la fois lucide et passionnée succéda l exposé de l historien. MIRCEA ELIADE, avec l autorité de sa science, indiqua la réaction que pourrait avoir le penseur indou devant l effort de l homme occidental aux prises avec l histoire. Ceci comme pour amorcer une fructueuse conversation Orient-Occident. Sautant en plein dans le temps présent, on eut avec ROBERT SCHUMAN le point de vue de l homme d action, du politique, exposant les tâches concrètes qui sollicitent l intelligence et la conscience des fils de l Occident. Quant à GUIDO CALOGERO, rompant avec le pessimisme ou même le ton un peu dramatique de certains, il précisa non sans un humour lumineux la vraie nature du choix moral. Il appartenait à FRANÇOIS MAURIAC, dans un émouvant exposé, de parler de l angoisse humaine dans la perspective chrétienne. On ne peut, a dit l éminent romancier, aimer à la fois Dieu et notre angoisse. Si les entretiens n ont pas permis et cela se conçoit aisément de donner une définition de l angoisse comme le demandait Umberto Campagnolo, du moins ont-ils révélé chez tous les participants un souci de dépassement de soi-même pour accéder à l «autre». Mais sous quel signe opérer ce dépassement? Accord sur le premier point, divergences sur le second... En définitive, vivantes Rencontres
4 TABLE DES MATIÈRES (Les tomes) Discours d ouverture : Albert PICOT Antony BABEL. * Avertissement - Introduction Raymond DE SAUSSURE : L aspect psychologique de l angoisse. Conférence du 2 septembre Paul RICŒUR : Vraie et fausse angoisse. Conférence du 3 septembre. PREMIER ENTRETIEN PUBLIC, L aspect psychologique de l angoisse, le 4 septembre. Mircea ELIADE : Le symbolisme religieux et la valorisation de l angoisse. Conférence du 4 septembre. DEUXIÈME ENTRETIEN PUBLIC, Vraie et fausse angoisse, le 5 septembre. PREMIER ENTRETIEN PRIVÉ, Vraie et fausse angoisse (suite et fin), Le symbolisme religieux et la valorisation de l angoisse. le 5 septembre. DEUXIÈME ENTRETIEN PRIVE, Exposé Ernest Ansermet et discussion sur : Ethique et esthétique, le 7 septembre. Robert SCHUMAN : Les causes sociales et politiques de l angoisse. Conférence du 7 septembre. TROISIÈME ENTRETIEN PUBLIC, Les causes sociales et politiques de l angoisse, le 8 septembre. Guido CALOGERO : L angoisse et la vie morale. Conférence du 8 septembre. TROISIÈME ENTRETIEN PRIVÉ, L angoisse et la vie morale, le 9 septembre. QUATRIÈME ENTRETIEN PUBLIC, Les conditions intellectuelles et morales des conditions de travail dans la société contemporaine, le 10 septembre. François MAURIAC : La victoire sur l angoisse. Conférence du 10 septembre. QUATRIÈME ENTRETIEN PRIVE, Le symbolisme religieux et la valorisation de l angoisse (suite et fin), L angoisse et la vie morale (suite) le 11 septembre. CINQUIÈME ENTRETIEN PUBLIC, L angoisse et la vie morale (suite et fin), Points de vue, le 12 septembre. * Index : Participants aux conférences et entretiens. 4
5 p.007 Tout comme les volumes consacrés aux Rencontres des années précédentes, la présente publication s attache à restituer d une manière fidèle les débats de Genève. On trouvera en tête la brève Introduction par laquelle le Comité d organisation avait souligné, à l intention des participants et du public, quelques-unes des questions impliquées dans le thème proposé : L angoisse du temps présent et les devoirs de l esprit. Suivent les textes intégraux des six grandes conférences consacrées chacune à un des aspects majeurs de ce thème. A ces six textes de base s ajoutent les sténogrammes des cinq entretiens publics et des quatre entretiens privés constituant la discussion proprement dite. Ajoutons que nous avons fait précéder cette relation des entretiens de l allocution de M. le Conseiller d Etat Albert Picot ainsi que du discours de M. le Professeur Antony Babel, président du Comité d organisation des R.I.G., prononcés lors du déjeuner d ouverture. Sauf les exceptions signalées plus loin, les exposés et les interventions des participants aux débats figurent intégralement dans ce volume ; si quelques lapsus, ici et là, ont été corrigés, nous nous sommes efforcés de conserver au texte son caractère oral. Toutefois, les interventions faites dans une langue autre que le français très rares cette année ont été remplacées par les interprétations qui en furent données sur place. En outre, certaines digressions dont le propos n était pas en rapport très étroit avec le thème des débats ont été résumées, chaque cas étant clairement signalé par l impression en petit corps. Le lecteur trouvera, enfin, un index alphabétique des participants aux entretiens avec la référence de leurs interventions. 5
6 Le Comité d organisation des Rencontres Internationales de Genève est heureux de pouvoir exprimer ici sa gratitude à ceux dont l appui généreux lui a permis d assurer le succès de ces VIII es R.I.G., et tout particulièrement à l UNESCO et aux autorités cantonales et municipales de Genève. 6
7 INTRODUCTION p.009 Le thème des VIIIes R.I.G. est né de délibérations orientées par une proposition initiale sensiblement différente, ayant trait à «la peur» en général. Notre Comité a estimé qu il importait de faire porter le débat plutôt sur ce sentiment profond d insécurité auquel participent très généralement les hommes de notre temps, sentiment que le terme d inquiétude rendrait trop faiblement, et qui est autre chose que la peur à proprement parler, car il n est point engendré par la menace d un danger précis. C est bien plutôt d un vague malaise qu il s agit, ne permettant guère la réaction de parade ou de défense qui s esquisse en présence d une menace déterminée. Toutefois, cette angoisse peut être analysée, par un effort concentré, susceptible, finalement, de l exorciser au moins dans une certaine mesure. Nous sommes persuadés de la vertu purificatrice d une prise de conscience à la manière socratique, et c est cet aspect de la question que nous avons tenu à souligner par le sous-titre «et les devoirs de l esprit», tout en laissant au libre jeu du dialogue la mise en lumière des possibilités qui se présentent à l homme contemporain pour dépasser cette angoisse, individuelle et collective, dont il serait vain de nier qu elle est aujourd hui très répandue. Ce sentiment de l angoisse, l existentialisme, qu il soit d inspiration chrétienne ou athéiste, le place au centre de notre appréhension du monde, par laquelle nous seraient révélées, en même temps que notre liberté, la précarité et l absurdité de notre existence. L angoisse se trouve ainsi investie d une signification éthique et métaphysique, liée à l expérience de la liberté et au problème du mal, et de nombreux commentateurs ont pu, sans forcer les choses, rapprocher les analyses de Kierkegaard, le père de l existentialisme, des considérations pascaliennes sur le vertige de l homme devant le néant de notre condition terrestre. Dans un contexte qui, d une façon générale, se veut psychologique uniquement, la psychanalyse fait elle aussi une place importante à l angoisse, qui résulterait de la lutte engagée entre le moi conscient et les tendances refoulées, celles-ci étant sourdement p.010 ressenties comme un obscur danger. Par ailleurs, les vues des psychanalystes sur les névroses 1 Thèmes de réflexions proposés par les organisateurs des R. I. G (programme). 7
8 d angoisse semblent rejoindre certaines affirmations des existentialistes sur le caractère décisif du «choix», qui apparaît à la fois, dans l existence humaine, comme une rupture et une construction voire une reconstruction mettant en jeu les plus délicats rouages de la personnalité. D autre part, l homme n a-t-il pas, à toutes les époques, éprouvé un sentiment d angoisse devant la mort? Angoisse indéniable dans la tragédie grecque, par exemple ; angoisse qu épicuriens et stoïciens, dans leur effort de libération, visent à conjurer non moins que l idéalisme de Platon ; angoisse qui devient essentiellement, dans l intuition chrétienne de la vie, celle d une existence privée de Dieu, seule véritable mort. Si donc ce sentiment paraît revêtir aujourd hui une acuité et une coloration particulières, on peut se demander si ce n est pas en fonction d une situation historiquement déterminée. Cette question doit nous conduire à examiner quelles sont, sur le terrain politique et social, les conjonctures qui, actuellement, peuvent être elles aussi à la source de ce malaise que l on peut qualifier d angoisse. Celle-ci pourrait alors se révéler sous un autre aspect : non plus dans sa liaison intrinsèque avec l exercice même de notre liberté, mais au contraire comme le produit de toutes les entraves qui, aujourd hui, grèvent cette liberté, et de tous les dangers, plus graves encore, dont elle est menacée. C est dire que l investigation ne saurait être exhaustive sans s étendre à un très vaste terrain. Nous souhaitons qu elle soit poursuivie en toute lucidité, et qu elle permette de circonscrire nettement l angoisse propre à notre temps de celle qui serait pour ainsi dire congénitale à l être humain. Cette discrimination pourrait seule, nous semble-t-il, conduire à une thérapeutique de l angoisse adaptée à ses diverses manifestations, et ramener à leurs exactes proportions celles qui tiennent à des contingences historiques. Nous espérons fermement que de cette recherche loyale pourront surgir des éléments propres à éveiller, en dépit des apparences trop faciles à exploiter dans le sens du pessimisme, un regain de confiance et d espoir dans l homme et ses 8
9 RAYMOND DE SAUSSURE 1 L ASPECT PSYCHOLOGIQUE DE L ANGOISSE INTRODUCTION. Comme il nous est échu l honneur d ouvrir la série des conférences des VIII es Rencontres Internationales de Genève, il nous incombe en même temps de définir certains plans de discussion et certains termes qui vont être employés. En parlant de l aspect psychologique de l angoisse, nous ne prétendons pas réduire celle-ci à ce seul plan, mais seulement limiter notre description à l expérience vécue telle qu elle nous est fournie par l observation et la clinique. Nous sommes conscients de ce que l angoisse peut être envisagée du point de vue existentialiste et métaphysique, tâche qui incombera au Professeur Ricœur, ou du point de vue religieux comme le fera sûrement M. François Mauriac, mais il importera dans la discussion de ne pas mêler ces plans. Il était naturel d aborder la question du point de vue psychologique d abord, car l homme tend naturellement à se défaire de son angoisse et de l égocentrisme qui l accompagne nécessairement pour acquérir la sécurité qui seule lui permettra le développement de l amour, ce mot étant pris dans son sens le plus large. L homme qui n aura pas premièrement réduit les antinomies de 1 Conférence du 2 septembre
10 son caractère, les transportera inévitablement dans ses démarches philosophiques et religieuses. Nous ne faisons pas allusion ici aux p.012 antinomies de sa personnalité morale, mais à celles qui ont pu s établir entre son conscient et son inconscient, celles qui créent des zones de déterminisme psychologique que nous aurons à étudier plus loin. Affirmer que ces désordres de la vie affective peuvent influencer nos idées mystiques, c est dire que le plan psychologique ne s oppose pas à celui de la religion, il le complète et parfois le précède. Nous ne nous arrêterons pas longtemps à définir les termes angoisse, anxiété et peur qui, au cours de ces cent dernières années, ont été employés avec des acceptions diverses. L angoisse est un état de malaise psychique et physique : Psychiquement elle est perçue comme un sentiment d insécurité pouvant aller jusqu à un état de panique. L individu qui l éprouve n a pas conscience de l objet qui la provoque ou bien encore l état émotif qu il subit lui paraît complètement disproportionné aux circonstances qui l ont induit. Il y a toujours des éléments d inconnu, d incertitude et d impuissance qui se rattachent à l angoisse. Physiquement, elle est caractérisée par une gêne respiratoire avec un sentiment de restriction de la poitrine, par des sueurs, par des palpitations et souvent encore par des tremblements des membres et une impression de faiblesse générale. Elle est un réflexe induit par une émotion qui n a pas pu être maîtrisée. Elle peut se présenter sous forme aiguë ou chronique. L anxiété est l appréhension irraisonnée que nous avons en face 10
11 d un danger. Elle se distingue quantitativement de l angoisse. La peur est l émotion que nous éprouvons en face d un danger dont nous mesurons l ampleur comparativement aux moyens de défense dont nous disposons. C est un phénomène entièrement conscient. Certaines angoisses sont déterminées uniquement par des causes physiques, celle, par exemple, qui surviennent dans des intoxications, des maladies de cœur, ou d autres affections organiques. Nous les laisserons de côté dans notre étude. Au cours de ces vingt dernières années, trois ouvrages ont considérablement approfondi nos connaissances sur l angoisse, envisagée du point de vue psychologique. Ce sont : le livre de Freud intitulé Inhibition, symptôme et angoisse, celui de Juliette p.013 Boutonier, L angoisse, et enfin le livre capital du Dr Charles Odier : L Angoisse et la pensée magique. Ces trois études ont été écrites du point de vue psychanalytique. Il ne peut être question dans le cadre d une seule conférence de faire une introduction à la psychanalyse pour rendre intelligibles les problèmes abordés dans ces ouvrages, puis d exposer les trois théories de ces auteurs et enfin de fixer ma position personnelle vis-à-vis d elles. J ai donc pris le parti de ne vous présenter que quelques aspects de notre sujet, d en étudier rapidement les causes et les mécanismes puis de m étendre plus longuement sur les moyens de neutraliser l angoisse ou de la liquider et enfin de présenter quelques remarques sur ses rapports avec les événements de notre temps. 11
12 I. Causes de l a. L ANGOISSE DU NOURRISSON : Le nourrisson, lorsqu il a faim ou qu il souffre présente tous les signes de l angoisse. Bien qu il nous soit impossible de nous rendre compte du degré de conscience qu il a de son état, nous pouvons affirmer qu il se sent inconfortable et incapable par lui-même de remédier à ce malaise. Son sentiment de sécurité dépendra donc entièrement des soins que lui prodiguera son entourage. Il existe de nos jours un grand nombre de films qui démontrent à l envi qu un enfant nourri irrégulièrement, sans amour, par une mère agacée de remplir ses fonctions maternelles développe une anxiété croissante qui le rend peureux lorsqu il doit prendre ses premières initiatives dans la vie. Nous voyons, au contraire, l enfant nourri régulièrement et avec amour acquérir toujours plus de sécurité et développer une initiative normale au fur et à mesure de sa croissance. L état de malaise, en grande partie physique, éprouvé dans la petite enfance surgit automatiquement à la manière d un réflexe à la moindre insécurité éprouvée plus tard. Ce malaise envahit tout le champ de la conscience et contribue à son tour à augmenter l angoisse de l enfant, celui-ci n ayant aucun moyen de le faire cesser. Ainsi p.014 submergés par leur malaise physique, un grand nombre d anxieux de refusent à croire à l origine psychologique de leur trouble. Nous avons insisté sur les manifestations anxieuses de la première enfance parce qu elles permettent de comprendre pourquoi certains enfants parviennent à résoudre normalement 12
13 leurs difficultés alors que d autres s y achoppent. Cette sensibilisation précoce rend, en effet, plus difficile le sevrage, le partage des parents avec les autres frères et sœurs, la liquidation du complexe d Œdipe, la découverte de la différence anatomique des sexes, l adaptation à l école, la puberté. Elle crée un climat défavorable à trouver des solutions heureuses aux problèmes nouveaux qui se présentent. L échec qui en résulte accroît la dépendance de l enfant vis-à-vis de son entourage. S il a été ainsi frappé d angoisse, de celle que le Dr Odier appelle primaire, il devient un anxieux chronique. Dès lors il projette son anxiété sur tous les événements, s imaginant que ce sont ceux-ci qui la provoquent, alors qu il s agit simplement d une extériorisation d un état intérieur. Ce qui rend à cet enfant la guérison très difficile, c est qu il recherche sa sécurité en dehors de lui-même, dans l appui ou l affection que d autres peuvent lui donner. Mais, dans la plupart de ces cas, les parents étant eux-mêmes des anxieux, loin d apporter un apaisement à l enfant, ils augmentent, par leur propre insécurité, l angoisse de celui-ci. b. L ANGOISSE DE LA SECONDE ENFANCE. A l âge de trois ou quatre ans, on voit apparaître une période d angoisse qui se manifeste surtout la nuit et qu on pourrait appeler normale parce qu elle est tout à fait générale. Elle a été bien décrite par Juliette Boutonier. Elle est due surtout au fait, qu à cette période, l enfant ne distingue pas sa pensée du monde extérieur. Il croit à la réalité des images de ses rêves ou de ses phantasmes. Il en est alors effrayé et ne parvient pas à s en débarrasser. Ces images ne peuvent pas être intellectualisées, elles ont un 13
14 caractère de vécu contre lequel l enfant se sent impuissant. p.015 Ses rêves sont d autant plus terrifiants que son entourage est plus menaçant. Lorsque les punitions physiques abondent, lorsqu on parle de chercher le gendarme ou le croquemitaine, lorsqu on enferme l enfant dans quelque lieu obscur, il revit toutes ces menaces ou ces scènes en rêves qui deviennent de véritables hallucinations anxiogènes. A cet âge encore, la pensée de l enfant est incapable de relativité, par suite il prend ses émotions pour des absolus. A-t-il commis une faute qu il se reproche? Il se considère absolument coupable et ne voit plus de salut ou de pardon possible. A la suite d une sottise, a-t-il été repoussé et rejeté pour un temps, il s estime totalement abandonné. L impossibilité de rétablir la relativité des choses est un grand handicap dans sa sécurisation. Un troisième désavantage de la pensée prélogique de l enfant est qu elle est entièrement égocentrique ; elle ne lui permet pas de se placer dans la position intellectuelle d un autre. Il s en suit qu il ne peut guère être aidé par la raison de l adulte et qu il doit recourir à d autres mécanismes pour se sortir de son angoisse. Dans cette période où l enfant est impuissant vis-à-vis de l adulte, où il est mal armé pour faire face à toutes les difficultés de la vie, où son mode de penser est encore insuffisamment développé, tout choc ou tout conflit émotif laisseront des traces durables. C est pourquoi toute liquidation psychologique de l angoisse est obligée de remonter jusqu à cet âge particulièrement vulnérable où se sont formés les premiers réflexes de l insécurité. Comment se présentent ces chocs ou ces conflits affectifs? Des exemples feront mieux comprendre leur mécanisme : une veuve, 14
15 sans fortune, se trouve à la tête d une famille de huit enfants. Elle leur inculque qu ils doivent travailler sans relâche, sinon Dieu les punira et ils devront aller dans une institution où ils seront mal traités. Aux aînés, elle interdit toute vacance avant que les cadets aient terminé leurs études. Le plus âgé, cependant, marié depuis deux ans, estime qu il a le droit à quelque repos et part avec sa femme pour trois semaines d absence dans le Midi. Sa mère se fâche et lui dit que Dieu le punira. Au bout de huit jours, il est en effet ramené sur un brancard avec tous les symptômes p.016 d une tuberculose, maladie dont le père était mort. La mère, vraie génitrix au sens mauriacien du mot, loin de s apitoyer, rassemble ses enfants et leur tient le discours suivant : «Votre frère a désobéi, il s est montré égoïste, Dieu va le punir et il va mourir.» Puis se tournant vers un autre de ses fils, alors âgé de 13 ans, qu elle ne trouvait pas assez zélé, elle lui dit : «Ça te sera une bonne leçon, tu resteras toute la nuit avec ton frère aîné ; lorsqu il commencera à cracher du sang, tu sauras que c est la fin.» Puis elle enferma ses deux fils dans la chambre même où leur père était mort. Le plus jeune resta agenouillé toute la nuit, priant et promettant à Dieu que si son frère était sauvé, il consacrerait entièrement sa vie au travail et qu il ne convoiterait jamais une femme, qu il ne boirait et ne fumerait jamais. Le frère aîné fut sauvé, le plus jeune terrifié par cette nuit d angoisse, refoula toutes ces circonstances, mais il n abandonna jamais son travail, ne fût-ce que pour un jour ; chaque fois qu il lui en venait l idée ou chaque fois qu il convoitait une femme, il se mettait à tousser, à cracher du sang, à avoir de l insomnie avec l angoisse terrible qu il allait mourir de tuberculose. Jusqu au jour de son analyse, il ne savait pas pourquoi 15
16 périodiquement il éprouvait ces symptômes. Cet exemple est bien propre à nous faire saisir le mécanisme de l angoisse provenant d un événement et de conflits refoulés. Chaque fois que cet homme avait le désir de violer un des tabous qu il s était créés sous l empire de la peur, il revivait un état de malaise antérieur, sans en connaître la cause. Des chocs de ce genre limitent nécessairement la liberté et la souplesse d adaptation d un individu. L angoisse liée à un conflit refoulé peut parfois être contenue pendant des années, puis faire brusquement irruption à propos d une association d idées insolite. Tel cet homme de 43 ans, qui, en 1924, descend sur un boulevard de Paris, portant deux planches sur son épaule, car il était charpentier. Il croise un quidam sur le trottoir, empoigne ses planches et assomme l individu. Après le meurtre, il reste sur place, il ne cherche ni à prendre l argent de sa victime ni à fuir. Arrêté et interrogé, il ignore lui-même la cause p.017 de son crime. La seule raison qu il invoque est que l homme qu il a tué portait les mêmes moustaches que son père. Une investigation ultérieure nous apprend que l assassin était le fils d un paysan très pauvre, qu il avait toujours couché dans le même lit que ses parents, obligé de côtoyer fréquemment leurs ébats sexuels. Il en résulta chez l enfant une telle haine pour son père qu à seize ans, il se sentit poussé à prendre une hache pour le tuer. Il fut si effrayé de son geste meurtrier qu il partit sur-le-champ pour Paris et ne donna plus jamais de ses nouvelles à ses parents. La moustache de sa victime évoqua en lui les scènes de son enfance, il fut envahi par une bouffée de haine et d angoisse et avant qu il ait pu prendre conscience de son état, le crime était déjà commis. 16
17 Ces exemples sembleront peut-être exceptionnels au grand public ; pourtant il suffit de réfléchir aux conditions sociales des gens pour comprendre que ces drames familiaux sont au contraire fréquents, mais les victimes se gardent de les crier sur les toits. On me reprochera peut-être d avoir parlé jusqu ici d une angoisse pathologique ; n en existe-t-il pas une que nous devrions appeler normale? Dans ce domaine, il n y a pas de limites nettes. De même que l on ne peut pas classer les individus en intelligents et imbéciles, mais qu il y a entre ces deux extrêmes, une foule de gens dont l intelligence est plus ou moins développée et prend des formes diverses, de même dans le domaine affectif, il y a entre les personnes qui ont atteint un sentiment de sécurité complet et les angoissées toutes celles qui se sentent plus ou moins rassurées. Chez la plupart d entre nous, il subsiste, ne serait-ce qu occasionnellement quelque chose de notre angoisse enfantine. Examinons maintenant par quels moyens nous arrivons à nous en débarrasser. II. Les voies de liquidation de l angoisse a. L ANGOISSE ET LE JEU. Avant de pouvoir utiliser à sa guise un mouvement ou une fonction, l enfant joue, multipliant ses démarches pour en acquérir la maîtrise. De même, il s amuse avec sa peur ou son angoisse pour les p.018 surmonter. Il s expose volontairement aux situations dangereuses, surtout à celles qu il sait pouvoir vaincre. Dès son jeune âge, il aime qu on lui raconte des histoires terrifiantes, se plaçant en imagination dans une atmosphère angoissante pour la dominer. Parfois, il déploie une certaine ironie contre celui qui a peur, puis il la tourne contre lui- 17
18 même. Ainsi, il s habitue progressivement au danger. A force de jouer, il transforme son angoisse en peur puis celle-ci en un simple signal d alarme. Par là, l angoisse deviendra un stimulant de la curiosité, car l enfant cherchera des solutions multiples aux problèmes qui se posent à lui. Il éprouvera bientôt une avidité de connaissances doublée d une imagination féconde, expérimentant sans relâche sur la réalité pour acquérir des techniques toujours plus nombreuses lui permettant de faire face aux dangers qui l effraient. Lorsque cette sorte de sublimation de l angoisse réussit, elle se transforme en prévoyance d abord, puis en intérêt pour le monde extérieur. L individu peut aussi liquider son angoisse en lui trouvant diverses formes d expression. C est une catharsis artistique qui exige un certain déguisement. On ne saurait révéler d emblée à soi-même et aux autres les tourments intérieurs tels qu on les sent ou qu on les a vécus. En les exagérant ou en les minimisant, en les ironisant ou en les embellissant on parvient sinon à s en défaire, du moins à les alléger. Le vrai artiste déplace sur le souci de la forme une partie de ses tourments et réalise une liquidation symbolique de son angoisse par la création même de son œuvre. Au travers de celle-ci, il acquiert une conscience plus grande de lui-même qui le conduit à une maturité plus accomplie. Mais, pour que cette liquidation soit efficace, il faut qu il ne reproduise pas éternellement les mêmes thèmes ou les mêmes formes. Il faut qu il y ait progrès, qu au besoin de se raconter lui-même, s ajoute ou se substitue celui de raconter tout court. Cependant, il ne faudrait pas en conclure que l angoisse engendre le talent, elle ne fait que stimuler la production et la 18
19 qualité de celle-ci demeure le résultat de facteurs complexes qu il ne nous appartient pas d étudier ici. p.019 L angoisse est ainsi utilisée à diverses fins au fur et à mesure qu elle diminue d intensité. L investigation de l enfant porte sur le monde social aussi bien que sur le monde physique. La jeunesse apprend que certains sentiments ou certaines conduites sont dangereux, d autres inoffensifs, d autres enfin apportent une récompense. Parce que cela l amuse de friser le danger, elle joue avec des actes interdits, testant, en même temps jusqu où ira la patience de son entourage, faisant une vraie épreuve de forces entre l adulte et elle. Ainsi apprend-elle à manœuvrer et à éviter les situations angoissantes. Vers six ans, l enfant intériorisera le monde des parents, créant ce que les psychanalystes appellent son sur-moi. Voici de quoi il s agit. Si une mère surprend son enfant en train de prendre un morceau de chocolat dans le placard et qu elle lui interdise de commettre cet acte, la prochaine fois que cela arrivera, l enfant en entendant venir sa mère, aura peur d elle ; cette crainte sera encore extérieure à lui. Mais à supposer qu il continue à désobéir, il arrivera un moment où malgré l absence de sa mère, l enfant hésitera. L ordre aura été intériorisé, le conflit ne se passera plus avec le monde extérieur mais entre le désir de manger le chocolat et celui d obéir à sa mère. Suivant l attitude des parents et la qualité des liens affectifs qui existent entre eux et leur progéniture, le sur-moi prendra un caractère différent. Plus ce lien sera affectueux, plus le sur-moi aura tendance à diriger l enfant vers l obéissance. Mais, si celui-ci a peur de ses parents, il craindra son sur-moi. L angoisse aura été intériorisée et d autant plus refoulée que celle-ci aura été plus forte. 19
20 Nous ne pouvons aborder ici que l aspect le plus superficiel de la formation du sur-moi, en réalité sa structure et ses fonctions sont mêlées aux élans passionnels que l enfant éprouve envers ses parents. Cette structure complexe peut donner lieu à un sur-moi très exigeant qui engendre un sentiment chronique d angoisse de culpabilité ainsi que des mécanismes d échec et d autopunition. L individu ne peut plus jouir d aucun de ses succès, car toute affirmation de lui-même lui est interdite. C est comme s il n avait plus le droit p.020 d exister et qu il dût payer tous ses actes créateurs par de telles contritions que toute joie lui est refusée. Dans ces cas, la conscience morale est devenue inconsciente, automatique, rigide et le moi conscient ne fait qu obéir passivement aux ordres qui lui sont dictés par une partie obscure de lui-même. Mais, lorsque le sur-moi n est pas trop sévère, l enfant jouera aussi avec les interdits qui du dedans s imposent à lui, il se permettra des écarts et se réjouira de quelques désobéissances qui lui ont procuré du plaisir. Aux absolus d une conscience enfantine, il opposera la relativité inhérente à la pensée de l adulte. A ce sur-moi autoritaire et punitif, il substituera son expérience morale personnelle et plus son autonomie deviendra grande, plus libre il se sentira d aimer. Cependant à force de jouer avec l angoisse, quelques personnes, au lieu de s en rendre maîtresses, finissent par l érotiser et la cultiver. Consciemment ou inconsciemment, suivant les cas, ils recherchent les situations qui leur donnent le frisson de la peur. Le signal d alarme, créé par l émotion n est plus là pour mettre en jeu des moyens de défense, mais pour prévoir, autant dans la vie personnelle que dans la vie collective les pires 20
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