Il ne faut pas confondre monomère et motif : ils ont des formules semi-développées systématiquement différentes.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Il ne faut pas confondre monomère et motif : ils ont des formules semi-développées systématiquement différentes."

Transcription

1 Matériaux 5 et 6 : Polymères organiques Conseils et Erreurs trop fréquentes Il ne faut pas confondre monomère et motif : ils ont des formules semi-développées systématiquement différentes. La polyaddition anionique donne des polymères linéaires et de faible dispersion de masse. Elle est propice à la polymérisation à blocs. Au contraire, la polyaddition radicalaire donne des polymères ramifiés et de dispersion plus importante. Elle est propice aux copolymérisations statistiques. La plupart des propriétés physiques des polymères peuvent être interprétées au moyen des forces intermoléculaires. Plus les molécules peuvent se rapprocher, plus ces forces sont intenses : la température de transition vitreuse augmente, ainsi que le taux de cristallinité. En cinétique de polymérisation, on prend généralement la vitesse de disparition du monomère v = d[m] comme dt définition de la vitesse de polymérisation. Exercices d application. Vrai / Faux et petites questions. Un polymère amorphe possède une température de transition vitreuse et une température de fusion. 2. Lors du chauffage d un polymère semi-cristallin, les cristallites fondent à la température de transition vitreuse. 3. Le modèle d Young d un polymère est plus faible à l état caoutchoutique qu à l état vitreux. 4. Par polymérisation radicalaire, il est possible d obtenir des polymères vivants. 5. Citer deux exemples d amorceurs fréquemment utilisés en polymérisation radicalaire. 6. Même question pour la polymérisation anionique. 7. Quel type de polymérisation permet d obtenir un polystyrène à distribution étroite de masse molaire. Donner l allure de la courbe de distribution. 8. Les monomères suivants peuvent-ils polymériser par voie anionique? 9. Un échantillon de polyacrylate de méthyle possède une masse molaire moyenne en nombre M n = 25 g.mol -. Calculer son degré de polymérisation moyen en nombre DP n. n précise que l acrylate de méthyle est le second monomère dessiné à la question La figure ci-dessous représente les variations avec la température du module d Young d un polystyrène atactique et d un polystyrène syndiotactique. Attribuer à chaque polymère sa courbe. --

2 2. Masses molaires moyennes Une étude expérimentale fournit la répartition en fraction molaire pour différents oligomères de formule X-(CF 2 -CF 2 ) i -Y, pour i valant de à 3. i 2 3 Pourcentage molaire Masse molaire (g.mol - ) Définir et calculer la masse molaire moyenne en nombre du polymère. 2. Définir et calculer la masse molaire moyenne en masse du polymère. 3. Déterminer l indice de polymolécularité du polymère. 3. Monomère / Motif Ecrire l unité de répétition des chaînes obtenues par polymérisation des monomères suivants :. Chloroéthène 2. Propènenitrile 3. Acide -aminoundécanoïque (undéca- = atomes de carbone d affilée) 4. Copolymère alterné obtenu par voie radicalaire entre le styrène (phényléthène) et l anhydride maléique 5. Phosphgène CCl 2 et bisphénol. H H anhydride maléïque bisphénol 4. Polyisoprène L isoprène est le 2-méthylbutan-,3-diène.. Donner ses formules mésomères. 2. Le caoutchouc naturel est considéré comme un polymère de l isoprène. Dans le caoutchouc naturel, l enchaînement des motifs s effectue en,4 avec une double liaison entre les atomes de carbone 2 et 3. Sachant que la tête et la queue désignent respectivement les atomes de carbone et 4 du monomère, on peut considérer plusieurs types d enchaînements. a) Représenter ces types d enchaînements. b) En plus, la configuration de la chaîne moléculaire peut correspondre à une disposition «tout» cis ou «tout» trans par rapport aux doubles liaisons. Représenter ces configurations pour l enchaînement tête à queue. 3. Le caoutchouc naturel provenant de l hévéa est à 97,8 % un enchaînement tête à queue «tout» cis. Le gutta-percha, gomme naturelle utilisée pour ses prorpiétés d isolant électrique, est par contre un enchaînement tête à queue «tout» trans à 99 %. Il est possible d accéder à ces deux produits par polymérisation de l isoprène en présence d amorceurs tels que les péroxyde ou le sodium métallique. a) La polymérisation en masse (c est-à-dire sans solvant) de l isoprène par le péroxyde de benzoyle donne 23 % de cis,4 et 66 % de trans,4. Proposer, dans ces conditions, un mécanisme conduisant au polyisoprène,4 sans tenir compte de la configuration des produits finaux. b) Même question avec le butyllithium comme amorceur. 5. Polyéthylène Un polyéthylène (PE) obtenu par voie radicalaire présente une température de transition vitreuse T g de 00 C et une température de fusion T f de 5 C.. Est-ce un polymère amorphe, semi-cristallin ou cristallin? 2. Représenter l allure de son diagramme d état : module d Young en fonction de la température. Préciser l état du polymère dans les différents intervalles de température. 3. Industriellement, on fabrique ce polymère à haute pression (00 bars). Pourquoi? -2-

3 6. Lentilles de contact Extrait d un dossier sur les polymères du site internet Furuta-Sciences : Les premières lentilles de contact ont été élaborées en PMMA. Mais la rigidité du matériau les rendait impropres à leur usage (irritation, faible perméabilité aux gaz). Le PMMA a donc été remplacé dans un premier temps par des copolymères PMMA-Silicone pour des lentilles semi-rigides perméables aux gaz. Les lentilles souples vendues aujourd hui sont faites à partir d'hydrogels de poly(méthacrylate de 2-hydroxyéthyle) réticulé (PHEMA). Ce dernier, grâce au groupement hydroxyle et à la réticulation avec du diméthacrylate d'éthylène glycol est hydrophile sans être soluble. Ce matériau aurait une faible tenue mécanique en l'absence de réticulation. H MMA HEMA Diméthacrylate d'éthylène glycol. Pourquoi le copolymère PMMA-Silicone a-t-il des propriétés mécaniques différentes de celles du PMMA? 2. Proposer une explication au fait que le PHEMA est moins rigide que le PMMA. 3. Comment le diméthacrylate d éthylène glycol permet de réticuler le polymère? 4. Tracer le diagramme donnant l évolution du module d Young en fonction de la température pour un polymère semi-cristallin linéaire ou réticulé. 5. Pourquoi la réticulation est ici nécessaire? En quoi améliore-t-elle les propriétés du matériau? 7. Explosif Pourquoi le diazométhane CH 2 N 2 est-il explosif? 8. Baélite La baélite (formule ci-dessous) est un polymère obtenu à partir du phénol et du méthanal en catalyse acide. Proposer un mécanisme pour cette polymérisation. Quelles propriétés peut-on attendre de ce polymère? 9. Identification d un copolymère par RMN H Le spectre RMN H représenté ci-dessous est celui d un copolymère diblocs polystyrène-polyvinylpyridine (PS- PVP). Sachant que le massif de protons obtenu au-dessus de 8 ppm correspond au H en α de l atome d azote sur le cycle pyridinique, estimer le rapport des degrés de polymérisation m/n des deux blocs. -3-

4 Exercices d aprofondissement 0. Copolymères éthylène/propylène Les copolymères à base d éthylène (ou éthène) et de propylène (ou propène) sont des produits amorphes ayant d intéressantes propriétés élastomériques. Ils sont notamment employés pour la fabrication de tuyaux pour le transport d eau ou de produits chimiques, de joints ou de feuilles d étanchéité. Les systèmes catalytiques les plus fréquemment utilisés pour préparer ces copolymères font appel à un catalyseur à base de vanadium, tel VCl 3, et à un cocatalyseur, un alylaluminium comme Al(C 2 H 5 ) 2 Cl.. Donner la structure de Lewis du catalyseur VCl 3 et prévoir sa géométrie d après le modèle VSEPR. Indiquer la valeur de l angle entre les liaisons prévue par ce modèle. 2. En réalité, l angle entre une liaison V- et une liaison V-Cl vaut, tandis que l angle entre deux liaisons V-Cl est de 08. Proposer une explication. 3. Représenter la structure de copolymères alternés éthylène/propylène. 4. Justifier l inertie de ce matériau vis-à-vis de nombreux produits chimiques. Les propriétés des copolymères dépendent très fortement de la composition chimique et de la nature des enchaînements des unités monomères. Elles font notamment varier le taux de cristallinité et la température de transition vitreuse, et par conséquent la facilité de mise en œuvre de ce matériau. Le graphique ci-dessous représente les variations du taux de cristallinité et de la température de transition vitreuse du copolymère éthylène/propylène en fonction de la fraction molaire en unité éthylène dans le copolymère. I. Taux de cristallinité fc 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0, 0,0 0 f c T g ,2 0,4 0,6 0,8 Fraction molaire en unité éthylène dans le copolymère II. Température de transition 5. Justifier l augmentation du taux de cristallinité avec la fraction molaire en unité éthylène dans le copolymère. Afin d obtenir un matériau ayant une bonne tenue aux basses températures, les copolymères éthylène/propylène utilisés ont une température de transition vitreuse voisine de 50 C. 6. Rappeler la définition de la température de transition vitreuse et indiquer quelle doit être la fraction molaire en unité éthylène pour que le copolymère ait une température de transition vitreuse de 50 C. Pour obtenir le copolymère possédant les propriétés souhaitées, il est important de pouvoir décrire et prévoir la composition d un copolymère à partir du mélange précurseur. Pour établir l équation de composition, nous supposerons que le modèle terminal peut s appliquer à la copolymérisation de l éthylène et du propylène en présence de catalyseurs de type Ziegler-Natta. Ce modèle postule que la réactivité des centres actifs, notés par la suite par un astérisque (*), ne dépend que de la nature de l unité terminale et que les chaînes ont une masse moléculaire relativement élevée. Dans ce cas, la composition du copolymère formé est exclusivement fixée par la phase de propagation, constituée des quatre réactions suivantes : -4-

5 , 2, 22 et 2 désignant les constantes de vitesse des différentes réactions. À l instant t, la concentration en monomères M et M 2 et en espèces intermédiaires actives et sont notées respectivement [M ], [M 2 ], [M *] et [M 2 *]. M * + M M * M * + M 2 2 M2 * M 2 * + M 2 M * M 2 * + M 2 22 M2 * M *, M 2 * 7. Exprimer les vitesses de disparition des monomères M et M 2 en fonction des concentrations [M ], [M 2 ], [M *], [M 2 *] et des différentes constantes de vitesse. En déduire l expression de d[m ] X d[m ] 8. En postulant l existence d un état quasi-stationnaire pour les espèces intermédiaires actives, établir une relation entre [M ], [M 2 ], [M *], [M 2 *] et certaines constantes de vitesse En déduire l expression de X en fonction de [M ] x [M ] 2 et des rapports de réactivité r 2 et r Communément, la fraction molaire du monomère M dans le mélange de monomères est notée f, tandis que la fraction molaire en unités monomères M dans le copolymère est désignée par d[m ] F. d[m ] d[m ] 0. Exprimer f et F en fonction de x et X. 2. Établir l équation de composition en exprimant F en fonction de f et des rapports de réactivité. Pour le système catalytique VCl 3 Al(C 2 H 5 ) 2 Cl, les rapports de réactivité de la copolymérisation de l éthylène M et du propylène M 2 sont r = 2, et r 2 = 0, À l aide de l équation de composition, déterminer la composition du mélange de monomère permettant d obtenir un copolymère ayant une température de transition vitreuse de 50 C.. Étude de quelques polymères formés à partir de styrène Le styrène C 6 H 5 -CH=CH 2 est un monomère qui intervient dans la synthèse de nombreux polymères. Soit un échantillon de polymère constitué de macromolécules A i. n note : M 0 : Masse molaire de l unité de répétition I : Nombre d unités de répétition dans une macromolécule A i N i : Nombre de macromolécules ayant le même nombre d unités i n appelle masse molaire moyenne en nombre notée : ini. i Mn M o Ni i Données de RMN H : rdre de grandeur des déplacements chimiques (δ en ppm) de quelques types d H : CH 3 - C : 0,9 C - CH 2 - C :,3 C - CH 2 - CR : 2,4 -CH 2 - Ph : 2,7 - CH - CR : 2,7 -CH - Ph : 3,0 - CH CR : 3,8 Ph - H : 7,0-5-

6 ) Polymérisation radicalaire du styrène n s intéresse d abord à la polymérisation radicalaire du styrène amorcée par l azobisisobutyronitrile noté sous le sigle AIBN, dont la décomposition thermique s accompagne d un dégagement de diazote. CN N. Écrire les étapes d amorçage et de croissance de la chaîne polymérique en justifiant la régiosélectivité. Indiquer l unité de répétition. 2. L analyse élémentaire d un échantillon de polystyrène indique une teneur massique en azote égale à 0,075 %. En faisant l hypothèse que les réactions de terminaison ont lieu uniquement par couplage de radicaux, déterminer la masse molaire moyenne en nombre de ce polymère. N CN 2) Polymérisation anionique du styrène n étudie la cinétique de la réaction de polymérisation anionique du styrène en solution dans le tétrahydrofurane THF anhydre à 25 C, amorcée par le butyllithium BuLi. La disparition du monomère est suivie par spectrophotométrie UV à 29 nm (seul le styrène absorbe à cette longueur d onde). Les résultats sont indiqués dans le tableau ci-dessous : t (en s) 2,7 4,0 5,6 7,6 0,2,9 Absorbance A,4,22,02 0,820 0,60 0, Montrer que le styrène est favorable à une polymérisation anionique. 4. Écrire les étapes d amorçage et de croissance de la chaîne. Pourquoi s agit-il d un polymère vivant? 5. n considère que l amorçage est total et instantané, que la concentration totale en centres actifs est constante et que les constantes de vitesse sont identiques pour chaque étape de la croissance de la chaîne polymérique. Dans ces conditions, proposer une loi de vitesse pour la disparition du monomère. 6. En supposant la loi de Beer-Lambert vérifiée, les résultats expérimentaux confirment-ils la loi précédente? 3) Étude du copolymère styrène-acrylate de butyle Le styrène forme un copolymère statistique avec l acrylate de butyle : CH 2 =CH-C--(CH 2 ) 3 -CH 3 que l on peut analyser par RMN H en solution dans CDCl 3. n distingue dans le spectre quatre massifs : Massif Déplacement chimique en ppm Intensité du signal massif 0,9,00 2 massif très large,2 à 3, 4,3 3 massif 3,9 0,66 4 massif 7 3,30 7. Qu appelle-t-on copolymère? Qu appelle-t-on copolymère statistique? 8. Analyser le spectre. 9. Déterminer le rapport : nombre moyen d unités styrène/nombre moyen d unités acrylate de butyle dans le copolymère. 4) Synthèse d une résine polyester Afin de synthétiser une résine polyester insaturée, on fait réagir dans une première étape à 200 C, en présence de 0,5 % d acide para-toluènesulfonique : mole de propane-,2-diol, 0,5 mol d anhydride orthophtalique et 0,5 mol d anhydride maléïque. Dans une seconde étape, le polyester obtenu est dilué dans du styrène, puis le mélange est chauffé en présence de % en masse de peroxyde. Anhydride ortho-phtalique Anhydride maléique -6-

7 0. Que se produit-il au cours de la ère étape? n suppose que les deux anhydrides possèdent la même réactivité. Représenter le polymère obtenu.. Décrire ce qui se passe lorsqu on chauffe à 40 C le mélange (polyester + styrène) en présence de peroxyde du point de vue de la réaction chimique et de l élévation de la viscosité. Représenter un morceau du réseau macromoléculaire obtenu. 5) Synthèse d une résine fonctionnalisée : la résine de Merrifield n effectue la copolymérisation radicalaire du styrène avec environ % de para-divinylbenzène de formule : CH 2 =CH-C 6 H 4 -CH=CH 2, puis 0% des cycles aromatiques issus du styrène sont substitués en para par un groupement chlorométhyle -CH 2 Cl ; ce groupe est introduit par traitement du polymère avec le chlorométhyléthyléther Cl-CH 2 --CH 2 -CH 3 en présence d un acide de Lewis ZnCl Expliquer comment la réticulation est assurée par le para-divinylbenzène. 3. Proposer un mécanisme pour la chlorométhylation sachant qu il y a d abord substitution d un hydrogène aromatique par le groupe -CH 2 --CH 2 -CH Expliquer pourquoi cette résine ainsi fonctionnalisée peut fixer des réactifs nucléophiles. 2. Réactions de polyaddition C est dans les années 920, avec les travaux de Staudinger (prix Nobel 953), que la notion de polymère a été acceptée. De nombreux polymères actuellement couramment utilisés ont été découverts par ce chercheur, et depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la production et l utilisation des polymères comme matériaux de substitution ont connu un essor considérable. L intérêt de la physico-chimie des polymères est tel que de nombreuses équipes travaillent encore dans ce domaine en pleine expansion. A - Polymérisation radicalaire du chloroéthène ou chlorure de vinyle : CH 2 =CHCl Le polymère obtenu est le polychlorure de vinyle (PVC) utilisé en particulier pour les conduites en plastique et le conditionnement de l eau. Le PVC peut être obtenu par polymérisation radicalaire du monomère noté M, en solution, en utilisant comme amorceur l ion peroxodisulfate S 2 2 8, noté I 2, selon le mécanisme : () I 2 2 I d (2) I + M I M a (3) IM j + M I M j + p pour j compris entre et n (4) IM j + IM l I M j+l I r pour j et l compris entre et n. Écrire une équation donnant un PVC de degré de polymérisation n à partir du monomère. Justifier l appellation «polyaddition». 2. Dissociation de l amorceur a) Rappeler la structure de Lewis de l ion sulfate, puis donner la structure de Lewis de l ion peroxodisulfate sachant qu il existe dans sa structure une seule liaison peroxyde (liaison simple et pas de liaison S S). b) Proposer une structure de Lewis pour I, radical anion, sachant que la liaison peroxyde est plutôt fragile. 3. Dans le mécanisme ci-dessus, identifier les phases caractéristiques d une polymérisation en chaîne. 4. Les IM j (j de 0 à n) sont des anions radicaux à qui l on pourra appliquer le principe de l état quasistationnaire. a) Déterminer l expression de la vitesse d amorçage v a (vitesse d apparition de IM due à la phase d amorçage en fonction de d et de la concentration molaire de I 2. b) Dans le stade de terminaison, deux radicaux, identiques ou différents, réagissent entre eux pour donner une macromolécule. L expérience suggère que les constantes de vitesse des réactions de terminaisons sont reliées par : soit Établir les équations résultant de l application du principe de l état quasi stationnaire à l anion radical IM et à l anion radical IM j. c) Évaluer en supposant que le degré de polymérisation n est très grand. -7-

8 d) Dans le cadre de l hypothèse des chaînes longues (autrement dit les vitesses v et v 2 sont négligeables par rapport aux vitesses de propagation) montrer que la vitesse de disparition du monomère s écrit : n explicitera K en fonction des données. v = K [I 2 ] /2 [M ] 5. La polymérisation du méthacrylate de méthyle dans le benzène à 77 C, en utilisant comme amorceur l AIBN, obéit au même mécanisme. Montrer que les résultats expérimentaux suivants sont en accord avec ce mécanisme et donner la valeur de K. [M ] en mol.l 9,04 6,3 3,26 2, [I 2 ] en mol.l 2,35 2,28 2,45 2, 0 5 v en mol.l.s 9,35 2,92 7,5 4,5 B - Masse molaire moyenne en nombre d un PVC : La masse molaire moyenne en nombre d un polymère peut être déterminée par osmométrie. Dans cette technique, deux compartiments sont séparés par une membrane semi-perméable ne laissant passer que les molécules de solvant et non les chaînes de polymère beaucoup plus grosses. Dans l un des compartiments du cyclohexane (solvant) pur est introduit et dans l autre une solution de PVC dans le cyclohexane. Pour ces deux liquides, on considérera une masse volumique moyenne identique ρ = 980 g.m -3. Il s établit au bout d un certain temps un équilibre présentant une dénivellation h entre les surfaces des liquides des deux compartiments comme indiqué sur le schéma ci-contre : (g = 9,8 m.s 2 ) : 6. Potentiel chimique a) Dans un mélange, pour le constituant B j, donner l expression de ( ). b) En supposant le mélange idéal, donner l expression du potentiel chimique du solvant S, dans le compartiment de droite, à la pression P, en fonction de la fraction molaire du polymère x p, de la température, du potentiel standard du solvant et du volume molaire du solvant V ms (indépendant de la pression). 7. Écrire la condition d équilibre chimique pour le solvant dans les deux compartiments de l osmomètre à une même altitude à la température T et en déduire une relation entre les variables : R, T, g, V ms, x p, h et p. 8. Si c est la concentration du polymère, en masse par unité de volume, montrer que si la solution est suffisamment diluée : 9. En déduire que si la solution est suffisamment diluée, la pression osmotique π vaut : π = ρgh = RT (loi colligative de van t Hoff) 0. Les valeurs de h, pour différentes concentrations c, à 25 C sont données ci-dessous : c ( g.l ),00 2,00 4,00 7,00 9,00 h (cm ) 0,47 0,92,78 2,94 3,63 Tracer sur papier millimétré π/c en fonction de c et en déduire la masse moyenne en nombre du PVC (R = 8,3 J.K -.mol ).. Les masses atomiques molaires de H, C et Cl valant respectivement, en g.mol -,, 2 et 35,5, calculer le degré de polymérisation moyen (nombre moyen de monomère par chaîne) de ce PVC. -8-

9 C - Existence d une «température plafond» pour les polyadditions n s intéresse ici à l étude thermodynamique de la polymérisation radicalaire de l α-méthylstyrène CH 2 =C( CH 3 )Ph, dont le mécanisme est identique à celui de la polymérisation du chlorure de vinyle. 2. Rappeler la condition thermodynamique pour qu une réaction se produise. 3. Enthalpie standard de polymérisation a) Donner l expression de l enthalpie standard de polymérisation par unité monomère Δ p H en fonction de Δ a H, enthalpie standard de la phase d amorçage (formation d un I M), de Δ pr H, enthalpie standard de la réaction de propagation, Δ t H enthalpie standard de la réaction de rupture, et i degré de polymérisation de la chaîne obtenue. b) À quoi se réduit Δ p H lorsque le degré de polymérisation i est très grand? 4. Écrire une étape de propagation et en déduire l ordre de grandeur de Δ p H sachant que les enthalpies de dissociation de liaison sont : D C C = 347 J.mol - et D C=C = 60 J.mol. 5. Prévoir le signe de l entropie de polymérisation par unité monomère. Justifier. 6. Température plafond : a) Lors de la croissance d une chaîne, en considérant que les activités de IM j et IM j+ sont sensiblement identiques, donner l expression de Δ p G en fonction de Δ p H, Δ p S et de l activité du monomère. b) En déduire l existence d une «température plafond» T pf dont on donnera l expression, température en-dessous de laquelle il faut travailler pour que la polymérisation ait lieu, sachant que Δ p S + R ln a M et Δ p H sont négatifs. c) Donner la valeur de cette température pour la polymérisation en masse (sans solvant) de l α-méthylstyrène avec les données publiées dans Journal of Polymer Science : Δ p H = - 29, J.mol - ; Δ p S = - 03,7 J.mol -.K - ; a M = 7,57 et R = 8,3 J.K -.mol -. D - Exemple de polymérisation cationique Le 2-méthylprop--ène ou isobutène peut être polymérisé par voie cationique en utilisant, pour amorcer la réaction, le chlorure d aluminium AlCl 3 et des quantités infimes d eau en solution dans un hydrocarbure halogéné comme CHCl Amorçage de la polymérisation a) Rappeler les formules de Lewis du chlorure d aluminium et de l eau (Z : H (), (8), Al (3)). Quelle(s) propriété(s) possède(nt) ces deux molécules leur permettant de réagir ensemble? Donner l équation de cette réaction. Que dire de l acidité de l eau en présence du chlorure d aluminium par rapport à celle de l eau pure? c) En déduire l étape d amorçage de la polymérisation cationique. d) Expliquer pourquoi la polymérisation cationique est bien adaptée pour ce monomère. 8. Croissance des chaînes et phase de terminaison a) Proposer un mécanisme pour l étape de propagation à partir d une chaîne en croissance à j monomères. b) Sachant que la réaction de rupture régénère un proton proposer un mécanisme pour cette étape et une structure pour l extrémité du polymère ainsi obtenu. 9. Régiosélectivité de la liaison entre monomères a) n peut réaliser des spectres RMN de polymères dans lesquels les singularités liées aux extrémités de chaîne et aux «erreurs» de polymérisation ne sont pas visibles. Proposer alors une allure (nombre de pics, multiplicité, rapports d intégration) pour le spectre RMN H du polyisobutène dans le cas où l on ne considère que les couplages 3 J. b) Le spectre RMN H permet-il de faire la distinction entre le polymère à enchaînements tête-à-tête (liaison formée entre deux carbones du monomère ou deux carbones 2 du monomère) et celui à enchaînement tête-queue (liaison formée entre un carbone du monomère et un carbone 2 du monomère)? -9-

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale

Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale Exemples d utilisation de G2D à l oral de Centrale 1 Table des matières Page 1 : Binaire liquide-vapeur isotherme et isobare Page 2 : Page 3 : Page 4 : Page 5 : Page 6 : intéressant facile facile sauf

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Spectrophotomètre à réseau PHYSIQUE-CHIMIE L absorption des radiations lumineuses par la matière dans le domaine s étendant du proche ultraviolet au très proche infrarouge a beaucoup d applications en analyse chimique quantitative

Plus en détail

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN

Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Partie Observer : Ondes et matière CHAP 04-ACT/DOC Analyse spectrale : Spectroscopies IR et RMN Objectifs : Exploiter un spectre infrarouge pour déterminer des groupes caractéristiques Relier un spectre

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

Exercices sur le thème II : Les savons

Exercices sur le thème II : Les savons Fiche d'exercices Elève pour la classe de Terminale SMS page 1 Exercices sur le thème : Les savons EXERCICE 1. 1. L oléine, composé le plus important de l huile d olive, est le triglycéride de l acide

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts)

EXERCİCE N 1 : «Synthèse de l éthanamide» (7 pts) Terminale S Lycée Massignon DEVİR MMUN N 4 Durée : 2h Les calculatrices sont autorisées. Il sera tenu compte de la qualité de la rédaction et de la cohérence des chiffres significatifs. EXERİE N 1 : «Synthèse

Plus en détail

SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE

SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures. L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. CHIMIE Banque «Agro-Véto» Technologie et Biologie AT - 0310 SCIECES PYSIQUES Durée : 3 heures L usage d une calculatrice est interdit pour cette épreuve. Si, au cours de l épreuve, un candidat repère ce qui lui

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet A Introduction : ) Définitions : Titre Alcalimétrique (T.A.) : F m / L T.A. T.A.C. Définition : C'est le volume d'acide (exprimé en ml) à 0,0 mol.l

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés

Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés Molécules et matériaux organiques Partie 1. Addition nucléophile suivie d élimination (A N + E) 1.1. Réactivité électrophile des acides carboxyliques et groupes dérivés bjectifs du chapitre Notions à connaître

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique Elisabeth Vangioni Institut d Astrophysique de Paris Fleurance, 8 Août 2005 Une calculatrice, une règle et du papier quadrillé sont nécessaires au bon fonctionnement

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015

document proposé sur le site «Sciences Physiques en BTS» : http://nicole.cortial.net BTS AVA 2015 BT V 2015 (envoyé par Frédéric COTTI - Professeur d Electrotechnique au Lycée Régional La Floride Marseille) Document 1 - Etiquette énergie Partie 1 : Voiture à faible consommation - Une étiquette pour

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Session 200 BREVET de TECHNICIEN SUPÉRIEUR CONTRÔLE INDUSTRIEL et RÉGULATION AUTOMATIQUE E-3 SCIENCES PHYSIQUES U-3 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES Durée : 2 heures Coefficient : 2,5 Durée conseillée Chimie

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Suivi d une réaction lente par chromatographie

Suivi d une réaction lente par chromatographie TS Activité Chapitre 8 Cinétique chimique Suivi d une réaction lente par chromatographie Objectifs : Analyser un protocole expérimental de synthèse chimique Analyser un chromatogramme pour mettre en évidence

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Application à l astrophysique ACTIVITE

Application à l astrophysique ACTIVITE Application à l astrophysique Seconde ACTIVITE I ) But : Le but de l activité est de donner quelques exemples d'utilisations pratiques de l analyse spectrale permettant de connaître un peu mieux les étoiles.

Plus en détail

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240 I.N.S.. DE ROUEN Laboratoire de Chimie nalytique U.V. N PRISE EN MIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMDZU U.V. 240. OBJECTIFS - Choix des paramètres nécessaires pour un tracé de spectre. - Utilisation

Plus en détail

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel 10 en agronomie Les engrais minéraux Livret d autoformation ~ corrigés 8 Domaine technologique et professionnel Collection dirigée par Madeleine ASDRUBAL Ingénieur d agronomie ENESAD Département des Sciences

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

P17- REACTIONS NUCLEAIRES PC A DOMICILE - 779165576 P17- REACTIONS NUCLEAIRES TRAVAUX DIRIGES TERMINALE S 1 Questions de cours 1) Définir le phénomène de la radioactivité. 2) Quelles sont les différentes catégories de particules

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES ~--------------~~-----~- ----~-- Session 2009 BREVET DE TECNICIEN SUPÉRIEUR QUALITÉ DANS LES INDUSTRIES ALIMENTAIRES ET LES BIO-INDUSTRIES U22 - SCIENCES PYSIQUES Durée: 2 heures Coefficient : 3 Les calculatrices

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE

BACCALAURÉAT GÉNÉRAL PHYSIQUE-CHIMIE BAALAURÉAT GÉNÉRAL SESSIN 2015 PYSIQUE-IMIE Série S Durée de l épreuve : 3 heures 30 oefficient : 6 L usage de la calculatrice est autorisé e sujet ne nécessite pas de feuille de papier millimétré Le sujet

Plus en détail

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique

DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique DM n o 8 TS1 2012 Physique 10 (satellites) + Chimie 12 (catalyse) Exercice 1 Lancement d un satellite météorologique Le centre spatial de Kourou a lancé le 21 décembre 200, avec une fusée Ariane, un satellite

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

1 Mise en application

1 Mise en application Université Paris 7 - Denis Diderot 2013-2014 TD : Corrigé TD1 - partie 2 1 Mise en application Exercice 1 corrigé Exercice 2 corrigé - Vibration d une goutte La fréquence de vibration d une goutte d eau

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Comment déterminer la structure des molécules organiques?

Comment déterminer la structure des molécules organiques? Comment déterminer la structure des molécules organiques? Quelques notions de Résonance Magnétique Nucléaire RMN du «proton» 1 H et d infrarouge IR. En accompagnement de la vidéo disponible sur le site

Plus en détail

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = 10-14 = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide La constante d autoprotolyse de l eau, K W, est égale au produit de K a par K b pour un couple acide/base donné : En passant en échelle logarithmique, on voit donc que la somme du pk a et du pk b d un

Plus en détail

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière

Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,

Plus en détail

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures

Sujet. calculatrice: autorisée durée: 4 heures DS SCIENCES PHYSIQUES MATHSPÉ calculatrice: autorisée durée: 4 heures Sujet Spectrophotomètre à réseau...2 I.Loi de Beer et Lambert... 2 II.Diffraction par une, puis par deux fentes rectangulaires... 3

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE

SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE 18 CHAPITRE III SPECTROSCOPIE D ABSORPTION DANS L UV- VISIBLE La spectroscopie d absorption dans l UV et le visible est une méthode très commune dans les laboratoires. Elle est basée sur la propriété des

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples.

1 ère partie : tous CAP sauf hôtellerie et alimentation CHIMIE ETRE CAPABLE DE. PROGRAMME - Atomes : structure, étude de quelques exemples. Référentiel CAP Sciences Physiques Page 1/9 SCIENCES PHYSIQUES CERTIFICATS D APTITUDES PROFESSIONNELLES Le référentiel de sciences donne pour les différentes parties du programme de formation la liste

Plus en détail

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS!

TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! FICHE 1 Fiche à destination des enseignants TS 31 ATTAQUE DE FOURMIS! Type d'activité ECE Notions et contenus du programme de Terminale S Compétences exigibles du programme de Terminale S TYPE ECE Evaluation

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE

TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un

Plus en détail

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7

eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 eedd LA PLANETE N EST PAS UNE POUBELLE 1/7 I- ETUDE D UNE PHOTOGRAPHIE DE YANN ARTHUS-BERTRAND : Stockage d ordures dans la périphérie de Saint-Domingue en République dominicaine au cœur des Caraïbes Légende

Plus en détail

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4)

4 ème PHYSIQUE-CHIMIE TRIMESTRE 1. Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique. PROGRAMME 2008 (v2.4) PHYSIQUE-CHIMIE 4 ème TRIMESTRE 1 PROGRAMME 2008 (v2.4) Sylvie LAMY Agrégée de Mathématiques Diplômée de l École Polytechnique Les Cours Pi e-mail : lescourspi@cours-pi.com site : http://www.cours-pi.com

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude

Plus en détail

Épreuve collaborative

Épreuve collaborative Épreuve collaborative Épreuve collaborative 1. Faire une présentation de quelqu idé fort relativ au mix énergétique (ou bouquet énergétique). (Exposé de 5 minut maximum) 2. Faut-il encore brûler le charbon?

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE PROGRAMME DE PHYSIQUE - CHIMIE EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE Préambule Objectifs La culture scientifique et technique acquise au collège doit permettre à l élève d avoir une première représentation

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Les composites thermoplastiques

Les composites thermoplastiques Les composites thermoplastiques Définition Par définition, un thermoplastique (anglais :thermoplast) est un matériau à base de polymère (composé de macromolécules) qui peut être mis en forme, à l état

Plus en détail

Décrets, arrêtés, circulaires

Décrets, arrêtés, circulaires Décrets, arrêtés, circulaires TEXTES GÉNÉRAUX MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS Arrêté du 11 janvier 2007 relatif aux limites et références de qualité des eaux brutes et des eaux destinées à la

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES

CHAPITRE VI : HYBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES CAPITRE VI : YBRIDATION GEOMETRIE DES MOLECULES VI.1 : YBRIDATION DES ORBITALES ATOMIQUES. VI.1.1 : Introduction. La théorie d hybridation a été développée au cours des années 1930, notamment par le chimiste

Plus en détail

Vitesse d une réaction chimique

Vitesse d une réaction chimique Chimie chapitre itesse d une réaction chimique A. Avancement d un mobile et vitesse de déplacement Soit un mobile supposé ponctuel P se déplaçant le long d un axe x [Doc. ] : sa position instantanée est

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Olympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat

Olympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat Académie de Rennes lympiades de chimie 2005-2006 : chimie et habitat Concours régional NM : Prénom : Lycée : Durée 2h30 NB le sujet s inspire des différents TP et de la conférence. Les questions sont indépendantes.

Plus en détail

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence.

1.2 Coordinence. Notion de liaison de coordinence : Cas de NH 3. et NH 4+ , 3 liaisons covalentes + 1 liaison de coordinence. Règle de l octet : tendance qu on les atomes à s entourer de 8 électrons dans l édifice moléculaire. Ce n est pas une règle générale. Composés respectant la règle de l octet Composés ne respectant pas

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Colle époxydique multi usages, à 2 composants

Colle époxydique multi usages, à 2 composants Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler

TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons

I - Quelques propriétés des étoiles à neutrons Formation Interuniversitaire de Physique Option de L3 Ecole Normale Supérieure de Paris Astrophysique Patrick Hennebelle François Levrier Sixième TD 14 avril 2015 Les étoiles dont la masse initiale est

Plus en détail

Physique : Thermodynamique

Physique : Thermodynamique Correction du Devoir urveillé n o 8 Physique : hermodynamique I Cycle moteur [Véto 200] Cf Cours : C P m C V m R relation de Mayer, pour un GP. C P m γr γ 29, 0 J.K.mol et C V m R γ 20, 78 J.K.mol. 2 Une

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2

LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPHILES EN SÉRIE ALIPHATIQUE S N 1 ET S N 2 Pr atem BEN ROMDANE LES SUBSTITUTIONS NUCLÉOPILES EN SÉRIE ALIPATIQUE S N 1 ET S N 2 3 - LE MÉCANISME S N 2 a - Constatations expérimentales Cinétique : l'étude des réactions de substitution nucléophile

Plus en détail

MESURE DE LA TEMPERATURE

MESURE DE LA TEMPERATURE 145 T2 MESURE DE LA TEMPERATURE I. INTRODUCTION Dans la majorité des phénomènes physiques, la température joue un rôle prépondérant. Pour la mesurer, les moyens les plus couramment utilisés sont : les

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire

Items étudiés dans le CHAPITRE N5. 7 et 9 p 129 D14 Déterminer par le calcul l'antécédent d'un nombre par une fonction linéaire CHAPITRE N5 FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION FONCTIONS LINEAIRES NOTION DE FONCTION Code item D0 D2 N30[S] Items étudiés dans le CHAPITRE N5 Déterminer l'image

Plus en détail

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules

CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules CHAPITRE 2 : Structure électronique des molécules I. La liaison covalente 1) Formation d une liaison covalente Les molécules sont des assemblages d atomes liés par des liaisons chimiques résultant d interactions

Plus en détail

3 Charges électriques

3 Charges électriques 3 Charges électriques 3.1 Electrisation par frottement Expérience : Frottons un bâton d ébonite avec un morceau de peau de chat. Approchonsle de petits bouts de papier. On observe que les bouts de papier

Plus en détail

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ

THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ THERMODYNAMIQUE: LIQUEFACTION D UN GAZ B. AMANA et J.-L. LEMAIRE 2 LIQUEFACTION D'UN GAZ Cette expérience permet d'étudier la compressibilité et la liquéfaction d'un fluide en fonction des variables P,

Plus en détail

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique

Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Chapitre 6 La lumière des étoiles Physique Introduction : On ne peut ni aller sur les étoiles, ni envoyer directement des sondes pour les analyser, en revanche on les voit, ce qui signifie qu'on reçoit

Plus en détail