WALLONIE ESPACE INFOS

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1 WALLONIE ESPACE INFOS n 64 septembre-octobre 2012 Coordonnées du Wallonie Espace (membre du Pôle Skywin Wallonie): Wallonie Espace WSL, Liege Science Park, Rue des Chasseurs Ardennais, B-4301 Angleur-Liège, Belgique Tel. 32 (0) Skywin Wallonie Chemin du Stockoy, 3, B-1300 Wavre, Belgique Contact: Michel Stassart, michel.stassart@uwe.be Le présent bulletin d infos en format pdf est disponible sur le site de Wallonie Espace ( sur le portal de l Euro Space Center/Belgium, sur le site du pôle Skywin ( ============================================================ SOMMAIRE : Thèmes : articles Mentions Wallonie Espace Page 2 Actualité : Exclusif : éléments de la position belge à la Ministérielle ESA Space Days 2012 à Liège Euroconsult World Satellite Business Week 2012 IAC 2012 à Naples : reportages T.Pirard (Italie spatiale, vols spatiaux habités, présence chinoise, cohabitation Galileo-Beidou) et S.Chenard (ExoMars, activités de Chine, retours économiques de l espace, système AIS européen) 0. Parfums de scandale : Kosmotras à l arrêt «Mars One» : aller vers Mars sans retour! 1. Politique spatiale/eu + ESA: Trop de bureaucratie pour le triptyque spatial européen OHB bien présent à ILA 2012 Adhésion controversée de la Pologne à l ESA Costa Rica à l heure spatiale - Effort spatial soutenu en Corée du Sud et au Brésil 2. Accès à l'espace/arianespace : Menace SpaceX pour Arianespace Nouveau lanceur Falcon 9 v.1.1 Concepts pour l Ariane 6 de 2022 Nouveaux lanceurs et lanceur super-lourd en Chine Le Space Launch System de la NASA Le point sur les fusées amateurs en Europe : à prendre au sérieux? WEI n 64-1 SABCA, Techspace Aero, Thales Alenia Space, Wallonie Espace, CSL, Amos, LMS Samtech, Spacebel, Deltatec, WSLlux Galaxia, Redu Space Services, SES Techcom 3. Télédétection/GMES : Constellation européenne de satellites Thales Alenia Space ETCA

2 d observation optique chez Astrium Services Projet italien du satellite OPSIS de télédétection optique Nanosat météo italo-irakien 4. Télécommunications/télévision : Compte-rendu sur l Expo IBC 2012 Thales Alenia Space ETCA d Amsterdam Débuts en 2013 d O3b Networks NewSat, opérateur 42 australien grâce à Chypre Satellite géostationnaire gouvernemental au Brésil (BR1Sat) 5. Navigation/Galileo : Et de 4 pour la GSA! Redu Space Services Sécurité/Défense : Partenariat Astrium Services-EDA pour les Spacebel, Cegelec communications militaires par satellites Helios-2 & Spacebel Science/Cosmic Vision : Petit CHEOPS pour chasser les exo-planètes CSL, ULg, Amos Essais intensifs pour Gaia au CSL ESO : un demi siècle au service de 45 l astronomie 8. Exploration/Aurora : Bolden et Dordain au sujet de l exploration ULg martienne Vols habités/international Space Station : Liberty toujours en vie Priorité de l Iran pour un vol spatial habité Réorientation de l ISS pour 50 le B.USOC 10. Débris spatiaux/ssa : Conférence «Météo de l Espace» à Bruxelles Pollution dramatique de l espace en Tourisme spatial : Le très secret Blue Origin (Amazon.com) Petits satellites/technologie/incubation : WSLlabs, du nouveau chez WSL, Galaxia, Euro Space WSL Center Education/formation aux sciences et techniques spatiales : Essais CSL d un satellite étudiant du Bade Würtemberg au CSL Wallonie-Bruxelles dans l'espace Thales Alenia Space ETCA, SABCA, Techspace Aero, 57 Cegelec, Spacebel, Amos, Sonaca, Vitrociset Belgium, Rhea, EHP 15. Calendrier d événements spatiaux pour la Belgique Skywin, Deltatec 59 Annexes-tableaux (en anglais) : Les prochaines missions de l Europe ULg, Spacebel, Amos, CSL, dans l espace ( ) - Palmarès des succès à l exportation de Deltatec 62 l industrie spatiale européenne - Commandes à venir pour les satellites civils de télécommunications et de télévision Articles et livres concernant l actualité spatiale en Europe : Guides Belgospace sur Mars, Belgospace et Eurospace 73 Surlignée en couleur : information exclusive La mise en œuvre de nouveaux lanceurs pour cette décennie (Ariane 5 ME) et pour la prochaine (NELS/NGL/Ariane 6) retient l attention et le souffle des acteurs wallons du programme Ariane de l ESA (depuis les débuts) et de la société Arianespace (production, commercialisation, exploitation). La SABCA de Bruxelles (servovérins, structures pour Ariane 5 et Vega), Techspace Aero de Liège (vannes et organes de commande des propulseurs cryogéniques Vulcain et Vinci) et Thales Alenia Space ETCA de Charleroi (électronique de bord, case à équipements d Ariane 5) se trouvent en première ligne pour que l économie belge tire parti de la production récurrente d équipements à la pointe de la technologie. WEI n 64-2

3 Note d humour : Quel nom pour le lanceur européen de nouvelle génération? Il est question d Ariane 6 au CNES (Centre National d Etudes Spatiales), de NGL (Next Generation Launcher) au DLR (Deutsche Luft- und Raumfahrt Zentrum) et de NELS (New European Launch Service) à l ESA (Agence Spatiale Européenne). Du côté industriel, pour s y retrouver dans tous ces noms qui sèment un peu la confusion, on a suggéré - de manière amusante, mais non sans ironie - l appellation ANGELA, l acronyme d Advanced Next Generation European Launcher. Qu en pensez-vous? Un peu d humour ne peut pas faire de mal en cette période tendue et préoccupante pour le spatial. Exclusif! La Belgique spatiale à la Ministérielle ESA de Naples-Caserte Efforts maintenus face à l austérité : la reconnaissance officielle de l impact des activités spatiales européennes pour l économie belge, mais priorité à des programmes qui donnent lieu à des systèmes récurrents! Au travers de multiples réunions internationales et nationales qui se sont succédé à un rythme soutenu, la délégation belge à l ESA a dû réaliser un vrai «parcours du combattant» pour définir et faire partager sa ligne de conduite pour la Conférence ministérielle de Naples-Caserte. Cette réunion de l ESA déterminante pour les programmes des cinq années à venir et pour la stratégie spatiale de l Europe jusqu à la fin de la décennie se tiendra à Mostra d Oltremare (près du stade de football de Naples) et non dans le «Versailles» italien (Palais royal) de Caserte, comme annoncé précédemment. Cette Ministérielle sera marquée par une «première» : une double présidence, assurée par le Luxembourg, Etat de l Union et jeune membre de l ESA, ainsi que par la Suisse, ancien membre de l ESA mais ne faisant pas partie de l Union. Ce qui signifie que la prochaine Ministérielle de sera organisée soit en Suisse soit au Grand Duché. Le Ministre Paul Magnette, en charge de la Politique scientifique, y représentera la Belgique. Ce sera par ailleurs sa dernière intervention dans les sphères européennes avant de devenir le bourgmestre de Charleroi. Son «position paper» et le mandat belge pour la Ministérielle ont été préparés par Eric Béka, le Haut Représentant belge de la Politique spatiale, et Jacques Nijskens, le nouveau chef du service Recherche & Applications spatiales de Belspo (Service public fédéral de Programmation de la Politique Scientifique). * La contribution belge à l effort spatial européen semble sous maîtrise, après franchissement de nombreux obstacles, de plus en plus difficiles, dans le contexte d un climat communautaire pas vraiment apaisé et surtout du conclave budgétaire qui imposait - austérité oblige - de revoir à la baisse les dépenses publiques. Mais le gouvernement a voulu épargner l action déterminée de la Belgique WEI n 64-3

4 au sein de l ESA, reconnaissant par là l impact sur notre économie - avec des produits et services récurrents - des activités de recherche et de technologie spatiales. Le Conseil des Ministres a compris que le spatial devait être sauvegardé afin de revitaliser notre potentiel et renforcer nos compétences face à la concurrence des nations émergentes dans le monde et des nouveaux états-membres de l ESA (notamment à l Est de l Europe). Le crédit alloué par la Belgique à ses activités scientifiques et industrielles dans l espace est dès lors maintenu. Restait à confirmer tout ou partie du supplément annuel de 25 millions d euros, qui était prévu à la précédente Conférence Ministérielle - à La Haye en novembre pour un accroissement de l enveloppe budgétaire spatiale. * Le quote-part de la Belgique à l ESA devrait se situer entre 180 et 190 millions d euros en moyenne annuelle. Pour la période , en matière de nouveaux engagements dans les programmes ESA, on devrait avoir quelque 540 millions d euros pour couvrir les participations belges aux nouveaux programmes de l ESA. Leur ventilation précise reste à préciser, en fonction de la décision du Conseil des Ministres et des souscriptions qui seront finalement annoncées à Naples par les autres Etats. Une chose paraît dès lors acquise : l effort belge pour la recherche et la technologie spatiales, via les programmes optionnels de l ESA, est maintenu. Il sera de facto renforcé, avec la diminution des investissements belges de l ordre de 10 millions d euros - dans des coopérations bilatérales, notamment avec la France pour les satellites d observation Pléïades HR (à usage dual) et CSO-MUSIS (à vocation militaire). [CSO : Composante Spatiale Optique MUSIS : Multinational Space-based Imaging System for Surveillance] Au niveau gouvernemental, on a toutefois fait savoir que la Belgique donnerait sa préférence à des activités de développement technologique qui se traduisent par des produits et services récurrents. L activité «one shot» n a pas les faveurs du moment Pour la participation belge au spatial européen, composez le ! C est le code (nullement secret) dont la délégation belge doit tenir compte pour la clef de répartition régionale - basée sur la représentation des contribuables dans l Etat fédéral belge - des activités à financer, lesquelles donnent lieu à des retombées industrielles pour la Flandre (56 %), la Wallonie (34 %) et Bruxelles-capitale (10 %). Si celle clef avait déjà été évoquée lors des Ministérielles précédentes, la Région flamande cette fois entend se montrer très vigilante : elle a exigé et obtenu du gouvernement fédéral un monitoring tous les deux ans de l effort spatial fédéral en ce qui concerne sa répartition régionale, même s il est des programmes optionnels de l ESA qui sont plus favorables à une région plutôt qu à une autre. C est notamment le cas des lanceurs pour lesquels les industriels wallons et bruxellois sont fort impliqués depuis la naissance de l Europe spatiale. * Pour ce qui est des lanceurs précisément, la délégation belge, devant les atermoiements de la France et de l Allemagne sur l avenir du lanceur Ariane, a retenu WEI n 64-4

5 l idée d un «corridor budgétaire» qui permette de faire face aux divers scénarios et de couvrir la participation de l industrie belge aux solutions qui seront finalement retenues : soit la priorité à Ariane 5 ME (avec le propulseur cryogénique Vinci qui est réallumable) par rapport à NLS/Ariane 6/NGL/NELS, soit une combinaison des deux démarches, dont il convient d organiser la transition avec le financement adéquat. Il est d ores et déjà question qu «une mini-ministérielle» devra être organisée - soit au Luxembourg soit en Suisse - dans un an et demi à la mi-2014 pour faire à nouveau le point sur l avenir du transport spatial en Europe. Mais c est ce qui préoccupe au premier chef la Belgique - des questions substantielles subsistent concernant l avenir du transport spatial, qui est essentiel pour l avenir de l Europe dans l Espace : - combien d argent la France et l Allemagne sont-elles prêtes à mettre sur la table pour un nouveau lanceur? - quel est le modèle privilégié par la France et par l Allemagne, à la fois pour répondre aux besoins institutionnels et privés et pour équilibrer les coûts d exploitation dans le futur? - quel sera le «package deal» pour la chaîne de production des lanceurs et, plus largement, l organisation industrielle du développement et de la production du nouveau lanceur? Chacun semble convaincu qu il faut développer un lanceur de nouvelle génération. Mais comment passer à cette nouvelle étape sans compromettre les acquis en matière des expertises et compétences? Dans le même contexte, l Italie va défendre la proposition du Vega Evolution. La Belgique y participera certainement à une hauteur qui reste à déterminer. * En effet, la délégation belge se doit d être attentive à ce que la Région flamande obtienne ce qu elle considère comme son «dû» dans les programmes optionnels de l ESA. Ce sont les programmes ARTES (télécommunications), GSTP (technologie) et Prodex (instrumentation) qui sont importants pour l activité industrielle de la Flandre spatiale. Mais rien de précis en termes de projets, avec des lignes de budget qui resteront à attribuer au niveau européen. La Belgique renforcera ses actions dans ces programmes qu elle a toujours soutenus. Pour la plate-forme Neosat de nouvelle génération (programme ARTES), Antwerp Space et Thales Alenia Space ETCA sont fort intéressés. Pour le système de propulsion Electra d un satellite tout électrique proposé par OHB, Thales Alenia Space ETCA a le soutien de Belspo en ce qui concerne le conditionnement d énergie qui est sa grande spécialité. Pour les applications au sol (nouveaux terminaux), Newtec entend bien évidemment poursuivre son effort technologique. * Du côté flamand, c est surtout le volet des petits satellites mettant en oeuvre l expertise des Proba qui a les faveurs. La Suisse et la Belgique, rejoints maintenant par d autres, ont décidé de lancer un nouvel outil à l ESA avec un WEI n 64-5

6 nouveau programme qui va s appeler Small Missions Initiative (SMI). La délégation belge a demandé et obtenu que la résolution habilitante pour ce programme soit votée le 19 novembre à Naples, lors du Conseil ordinaire qui précédera la Conférence ministérielle des 20 et 21 novembre. L adoption de cette proposition du programme SMI permettra aux Etats potentiellement intéressés de prendre position à Naples en vue de la souscription qui sera finalisée par le Conseil de l ESA en mars Un «réceptacle» financier est d ores et déjà inscrit dans le programme GSTP pour permettre la collecte des souscriptions en attendant la concrétisation du programme SMI et sa Déclaration. Le Small Missions Initiative - dans le cadre du GSTP (General Support Technology Programme) - doit définir les missions à caractère technologique en dehors du programme scientifique qui feront appel à des micro-satellites jusqu à 200 kg. Pour la Belgique, il s agira a priori d un programme essentiellement flamand. Mais comment pourra se positionner l industrie wallonne dans ce type de programme important pour l avenir, puisque la Flandre a obtenu qu il y ait une évaluation régulière de l incidence budgétaire des activités spatiales financées par la Belgique au niveau fédéral? Assurément un enjeu et une difficulté à ne pas négliger du côté wallon! * Pour l exploitation de l ISS (International Space Station) jusqu en 2020, la Belgique va jouer la carte de la solidarité au moindre coût. Dans le contexte du «barter agreement» avec la NASA, elle soutient l idée de rentabiliser la technologie ATV pour le module de propulsion du vaisseau américain Orion d exploration humaine du système solaire. La participation belge sera celle qu elle a pour les opérations ISS, de l ordre de 3 %. Cette solidarité au moindre coût sera également présente pour ce qui est de l exploitation d Ariane 5, pour les interventions de l ESA dans le coût des lanceurs. * En ce qui concerne ExoMars, la Belgique considère qu elle a déjà «donné» à Berlin et à La Haye, en consacrant plus de 26 MEUR à ce programme mais sans jamais obtenir un retour intéressant sur le plan industriel. Cette fois, elle s abstiendra de participer à l augmentation budgétaire des deux missions ExoMars (en 2016 et en 2018). Par ailleurs, Belspo a déjà dépensé, via Prodex, 15 millions d euros pour l instrument SOIR-NOMAD (Solar Occultation by Infrared-Nadir & Occultation for Mars Discovery) à bord du satellite ExoMars-TGO (Trace Gas Orbiter) en orbite martienne : cet instrument est le modèle amélioré, adapté pour Mars, de celui qui fonctionne sur la sonde Venus Express. L IASB (Institut d Aéronomie Spatiale de Belgique) est en première ligne pour la mise en œuvre de SOIR-NOMAD. Thales Alenia Space ETCA a été sollicitée pour l électronique de l instrument, avec un développement dans les plus brefs délais. * En ce qui concerne le projet Lunar Lander proposé par l Allemagne pour une mission sur la Lune en 2019, la délégation belge à l ESA ne se montre guère intéressée. Sa contribution sera fonction de l engagement manifesté par les autres pays pour démarrer ce nouveau programme, qui intéresse Antwerp Space, filiale d OHB qui WEI n 64-6

7 est partenaire dans le développement de l atterrisseur lunaire. Il est de plus en plus question de reporter la décision sur cette mission lunaire à la prochaine Ministérielle qui devrait être organisée dans un an et demi. * Par contre, la Belgique reste fort intéressée au volet «météo de l espace» du programme SSA (Space Situational Awareness), qui devrait prendre une tournure opérationnelle (avec le soutien de la Commission?). Elle entend continuer à jouer un rôle moteur dans ce volet de SSA. * Enfin, la délégation belge devrait annoncer à Naples une souscription de l ordre de 3% au développement par l ESA des satellites METOP-SG (programme en partenariat étroit avec Emetsat). Plus globalement, quel résultat peut-on attendre de la Ministérielle de Naples-Caserte? Devant les difficultés subsistantes en matière de la mise en oeuvre des lanceurs (améliorés ou nouvelle génération) et de l exploitation de l ISS (contribution européenne aux opérations, selon le «barter agreement» avec la NASA), les deux semaines qui précèderont la conférence seront déterminantes pour définir des propositions de programmes sur lesquelles les Ministres avec leurs délégations doivent prendre fait et cause sur le plan financier «Les renationalismes ou à tout le moins la tentation de protéger les industriels de son pays, sont des éléments qui ne cessent de croître. A Naples, on aura une occasion de prendre leur température dans le domaine spatial» nous a confié Eric Béka. ============================================================= Grand événement qui prend une ampleur internationale : Les Journées spatiales des 27 & 28 septembre à Liège La Belgique a vécu une dernière semaine de septembre sous le signe de l odyssée de l espace. A l occasion de trois événements : 50 ème anniversaire de l association industrielle Belgospace, Space Week pour les 20 ans du vol du premier Belge dans l espace, Space Days de Wallonie Espace à Liège. Ils ont mis en exergue le savoir de son Université et le savoir-faire des chercheurs et industriels wallons dans le développement de nouveaux systèmes spatiaux. Ils ont attiré l intérêt des jeunes en faisant comprendre que l espace a révolutionné le quotidien sur Terre avec des emplois, produits et services à haut rendement. L accent était mis sur les missions avec des microsatellites de type Proba et de nano-satellites basés sur le Cubesat. Dans le contexte de crise financière qui secoue l Europe, le petit pays de 11 millions d habitants mise sur le spatial : en un demi-siècle d activités en recherche et technologie pour l espace, il a fait la démonstration que chaque euro investi dans ce domaine de pointe en rapporte au moins 4 fois plus. C est Belgospace qui a donné le coup d envoi de cette semaine de Belgique spatiale. Cette association, lancée en 1962 WEI n 64-7

8 par le gouvernement belge pour coordonner les activités des entreprises, est ouverte depuis 2004 aux acteurs institutionnels. Belgospace qui compte une quinzaine de membres constitue un forum national qui débat des grandes orientations du programme spatial que finance Belspo, le service fédéral de programmation de la Politique scientifique avec un budget de quelque 180 millions d euros. L effort de la Belgique devrait être confirmé pour ses engagements budgétaires à la «Ministérielle» de l ESA, du 19 au 21 novembre. Le potentiel spatial belge en plein essor Les 26 et 27 septembre, Space Days, organisés tous les deux ans par le Cluster Wallonie Espace (Pôle wallon de Compétitivité aérospatiale Skywin) avaient pour thème «Zoom on Earth» (Gros Plan sur la Terre). En vedette : le CSL (Centre Spatial de Liège) pour son rôle dans la conception et la qualification de systèmes optiques, ainsi que dans le traitement des données radar. La PME Amos a présenté son expertise dans la fabrication de miroirs sur mesure pour télescopes pour des observatoires terrestres et pour des satellites d astronomie et de météorologie. LMS Samtech, spécialiste de l analyse par éléments finis, a montré l intérêt de ses travaux de modélisation pour concevoir et évaluer des structures complexes dans l espace. La société d informatique spatiale Spacebel mise sur la plate-forme intelligente Proba pour des missions d observation. A la tête d un consortium d industries belges (Qinetiq Space, Amos, Deltatec, CSL), elle n est pas peu fière d avoir engrangé le contrat du Vietnam pour le petit satellite VnredSat-1B pour des prises de vues hyperspectrales. WSLlux-Galaxia, l incubateur belge de l ESA, privilégie l éclosion de nouvelles entreprises pour les applications intégrées qui combinent les télécommunications, la télédétection et la navigation par satellites pour des produits et services à valeur ajoutée. Le Centre ESA de Redu, qui est mis en œuvre par Redu Space Services (RSS, entreprise conjointe de SES Techcom et QinetiQ Space), entend renforcer son ancrage dans les applications satellitaires via la constellation Galileo et les satellites-relais de données EDRS. L avenir de GMES passerait-il par les petits satellites? Le sort du système GMES (Global Monitoring for Environment & Security) fut l objet d un intéressant débat entre représentants de l ESA, de la Commission, des industriels (Astrium, Thales Alenia Space, OHB, Telespazio). Elle a permis de mieux cerner les défis, pas seulement financiers, de ce programme que la Commission a entrepris avec l aide de l ESA. Pour Roberto Aceti, responsable de la stratégie chez CGS SpA (Compagnia Generale pe lo Spazio) au sein du Groupe OHB, les produits et services GMES n ont pas encore atteint la maturité des données de météorologie spatiale qui sont exploitées de façon opérationnelle par Eumetsat : «Il est du ressort de la Commission d arriver à cette maturité pour que GMES trouve des utilisateurs.» Jean-Paul Malingreau, conseiller technique pour l observation de la Terre dans le cadre du Centre Commun de Recherches (Ispra) de la Commission, a fait le constat WEI n 64-8

9 que le monde de la télédétection spatiale a changé. Pour lui, il faut sortir des sentiers battus pour la maîtrise des coûts. Et de s inquiéter pour GMES à l horizon 2020 : «Il est temps de penser à quelque chose de neuf. Les jeunes chercheurs doivent penser à de nouvelles technologies.» Et d ajouter : «Si nous n avons pas le budget désiré, il faudra découvrir d autres voies pour aller de l avant.» Il a invité les acteurs de GMES de l extraire de son image monolithique, insistant sur le fait qu il doit être repensé comme outil global d observations dans une vision à long terme, pour laquelle il faut tenir compte de ce qui se prépare en Chine et en Inde. Il a mis en évidence l intérêt croissant des missions avec de petits satellites comme les Proba «made in Belgium». Nous reparlerons dans le prochain numéro d une proposition faite pour donner une suite opérationnelle au microsatellite Proba V(égétation) de télédétection moyenne résolution, qui doit être lancé le 13 mars prochain (bien que des infos font état d un report à mai 2013). Dans ce contexte, le programme Small Missions Initiative proposé comme programme ESA par la Belgique et la Suisse arrive à point nommé en trouvant sa pleine Semaines de grandes conférences de la rentrée 2012 : World Satellite Business Week d Euroconsult (Paris), International Astronautical Congress Euroconsult World Satellite Business Week, du 10 au 14 septembre : le business spatial continue à bien se porter Euroconsult a fait une tradition de septembre la rencontre des acteurs du business spatial dans le monde : opérateurs, investisseurs, assureurs, constructeurs, fournisseurs de lancements, gestionnaires de services A la vue des chiffres d affaires qui continuent de croître, certes de façon modérée, on prend conscience que le secteur économique de l espace est un domaine rentable qui semble échapper à la crise financière. Les satellites pour les télécommunications (haut débit, mobiles), la télévision (haute définition) et pour les observations de la surface terrestre accumulent de beaux résultats. Du coup, leur mise en œuvre suscite l intérêt de nouveaux entrepreneurs et des pays émergents. On assiste à une multiplication des systèmes spatiaux autour de la Terre. Ce qui risque, avec le temps, de poser le problème de la décontamination des orbites les plus sollicitées. Il faudra que, dès l an prochain, Euroconsult pense réserver une session aux risques posés par les débris dans l espace. Seul l opérateur Iridium d une constellation de 66 satellites interconnectés de communications personnelles a été affecté par une collision avec l épave d un satellite russe. C est l essaim des débris dus à cette collision et leur dissémination qui fait craindre le pire pour l exploitation commerciale - à haut rendement des applications par satellites. Systèmes de satellites de télécommunications et de télévision WEI n 64-9

10 Pacôme Révillon, Président directeur général d Euroconsult, a planté le décor concernant le marché des opérateurs de satellites de télécommunications et de télévision. Le chiffre d affaires des systèmes FSS (Fixed Satellite Service) utilisés surtout pour la diffusion TV et le haut débit a dépassé les 9,2 milliards. Avec les systèmes MSS (Mobile Satellite Service) qui connaît une forte croissance - 1,26 milliards -, on atteint les 10,5 milliards. Le marché des FSS est largement dominé par les cinq grands opérateurs d envergure globale : Intelsat (Luxembourg), SES (Luxembourg), Eutelsat (Paris), Telesat (Canada) et Astrium Services (Paris). On assiste au développement de systèmes régionaux de satellites qui ont des visées globales : RSCC (Russia Satellite Communications Company), Measat (Malaisie), ABS (Asia Broadcast, Hong Kong) et Spacecom-AMOS (Israel). On regrettera l absence des opérateurs publics de la Chine que sont China Satcom (China Satellite Communications Ltd) et China DBStar Co pour en savoir plus sur leur rôle dans la mise en oeuvre des comsats «made in China» vendus au Nigéria, Vénézuela, Pakistan bientôt au Laos, à la Bolivie, avec des perspectives au Sri Lanka, au Bélarus, Congo, Nicaragua Ainsi des systèmes nationaux prennent forme partout dans le monde, très souvent avec le support financier et technologique de la CGWIC (China Great Wall Industry Corp). Document SES Lors de son intervention à la session Stratégie et changements des opérateurs de satellites, Nihar Shah, vice-président responsable de la stratégie et de «market intelligence» chez SES, a présenté ce planisphère des systèmes nationaux à vocation régionale dans les pays émergents : 5 en opération (Kazakhstan, Vénézuela, Nigéria, Pakistan, Vietnam), 10 en développement (Mexique, Argentine, Bolivie, Congo, Australie (avec les opérateurs NBN et Newsat), Biélorussie, Ukraine, Azerbaidjan, Turkmenistan), 18 (et non 20) en gestation (Brésil, Chili, Pérou, Angola, Algérie, WEI n 64-10

11 Maroc, Soudan, Arabie Séoudite, Oman, Iran, Irak, Sri Lanka, Bangladesh, Birmanie, Cambodge, Laos, Mongolie, Papouasie-Nouvelle Guinée). Mais ce planisphère présente des erreurs : l Argentine (Nahuelsat/Arsat), le Brésil (Star One), l Australie (Optus), l Arabie Séoudite (Arabsat), le Mexique (Satmex, bientôt Mexsat) ont déjà des systèmes en place et en service! Si on cite l Arabie Séoudite, il faut parler des Emirats avec Dubai (Thuraya) et Abou Dhabi (Yahsat). Il ne faut pas perdre de vue l Inde avec son système Insat. Le business des MSS est concentré sur quatre grands acteurs : Inmarsat et Thuraya avec des satellites géostationnaires à forte puissance, Iridium et Globalstar avec des constellations de satellites en LEO représentent 96 % de ce marché qui prend de l ampleur grâce à de nouvelles applications. La mise en œuvre de la bande Ka (30/20 GHz) ouvre la voie à des opérateurs FSS pour offrir des services avec les mobiles. Le HTS (High Throughput Satellites) ou haut débit par satellites prend également de l ampleur. La nécessité de faire arriver l Internet à large bande sur de grandes étendues et dans des zones isolées passe par la mise en œuvre de puissants satellites géostationnaires qui exploitent les fréquences Ka. L Amérique du Nord (avec Viasat, Telesat et Hughes Communications/Echostar), l Europe (avec Eutelsat et son Ka-Sat, Avanti Communications et ses satellites Hylas) et bientôt l Australie ont déjà commencé ce passage à la bande Ka. Inmarsat se prépare à placer dès 2013 autour du monde la constellation des satellites géostationnaires Global Xpress. Egalement en 2013, la société O3b Networks basée au New Jersey et largement financée par SES va déployer une constellation de 12 satellites-relais sur une orbite équatoriale à quelque 8000 km qui couvriront avec des faisceaux à grande capacité les pays situés entre les parallèles de 45 degrés Nord et Sud. SES voit dans O3b l outil pour faire arriver Internet à quelque 3 milliards d utilisateurs. Systèmes de satellites de télédétection multispectrale Rachel Villain, qui dirige le département Espace d Euroconsult, a passé en revue lors d un business briefing les points forts et tendances du marché global des satellites de télédétection. Son chiffre d affaires en 2011 a atteint le milliard. Une trentaine de sociétés cherchent à prendre pied sur ce business. Les initiatives les plus récentes, comme Deimos Elecnor, Skybox, Gazprom Space Systems, font appel à la technologie des micro-satellites (de 100 à 200 kg) pour avoir accès à l imagerie spatiale. On vient d assister à la consolidation du secteur avec le regroupement d acteurs : SPOT Image et Infoterra dans Astrium Geo-Information, RapidEye et BlackBridge, DigitalGlobe et GeoEye. Les grandes tendances de ce marché sont la résolution submétrique, la vision hyperspectrale, l utilisation du radar. L investissement civil public pour les satellites de télédétection était estimé jusqu en 2011 à 5,3 milliards. On assiste à une prolifération des systèmes spatiaux d observation pour l environnement et la sécurité. Sans compter la constellation européenne des satellites Sentinel du programme GMES toujours en quête d un financement stable pour des services opérationnels jusqu à la fin de la décennie. Au WEI n 64-11

12 cours de la décennie, le nombre de satellites d observation va doubler, passant de 160 (15 à usage commercial) à 305 (44 pour la période ). Le secteur reste fort dominé par des satellites gouvernementaux et militaires. Le chiffre d affaires de cette industrie devrait représenter 55 milliards de dollars durant les dix ans à venir. L exploitation de ces satellites passe par la mise en place d une infrastructure performante pour la collecte rapide des données, le traitement et l archivage efficaces des images. Ce sont les six grands acteurs du spatial - Etats-Unis, Russie, Europe, Chine, Inde et Japon qui vont mettre en œuvre 225 satellites de télédétection, soit les 3/4 du total dans le monde. Il faut tenir compte des capacités d Israël pour les satellites optiques et radar de haute résolution. Les pays émergents qui cherchent à mettre sur pied une industrie spatiale des systèmes spatiaux ont annoncé des missions pour quelque 80 satellites d observation optique qui seront développés dans le cadre d un transfert technologique avec des nations spatiales. Document Euroconsult Parmi les Etats qui veulent imiter le Brésil, l Argentine, la Turquie, l Arabie Séoudite, le Nigéria, l Indonésie, la Malaisie, l Algérie, la Thaïlande et le Chili, le Belarus en acquérant l autonomie pour l accès à l imagerie satellitaire : - Au Vénézuela, l ABAE (Agencia Boliviana para Atividades Espaciales) disposera bientôt de son satellite d observation, le VRSS-1 (Venezuela Remote Sensing Satellite) alias Francisco de Miranda, qui est réalisé et lancé par la Chine. Son lancement avec une Longue Marche 2D depuis Jiuquan est prévu le 29 septembre. Utilisant la plate-forme CAST2000), il - L Emirat de Dubai, grâce à une collaboration entre EIAST (Emirates Institution for Advanced Science & Technology) et la société sud-coréenne Satrec Initiative, exploite déjà Dubaisat-1 et prépare Dubaisat-2 de résolution métrique pour un lancement en Il a planifié la réalisation nationale d un Dubaisat-3. WEI n 64-12

13 - La Nanyang Technological University de Singapour, qui a créé sa spin-off ST Electronics (Satellite Systems), s est doté du XSat-1 avec l aide de Satrec Initiative. Cette coopération va se poursuivre pour son successeur qui pourra observer des détails de moins d 1 m. - En Indonésie, le LAPAN (Lembaga Penerbangan dan Antariksa Nasional) poursuit sa coopération avec l Université polytechnique de Berlin TUB pour la mise en œuvre de deux micro-satellites Lapan-A2 et Lapan-Orari. Il prépare le développement national du Lapan-IPB pour la sécurité en mer et du Lapan-B1 pour la surveillance des ressources alimentaires. - Le Kazakhstan coopère avec Astrium Satellites et SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd) pour la réalisation d un microsatellite et d un minisatellite d observation. - Le Vietnam, avec le STI (Space Technology Institute) du VAST (Vietnam Academy of Science &Technology), a l ambitieux programme VNREDSat (Vietnam Natural Resources, Environment & Disaster Monitoring) qui prévoit 3 à 4 petits satellites durant la décennie. Le VNREDSat-1, qui doit être lancé en 2014 (lanceur à choisir) pour des observations avec des résolutions de 10 m en multispectral, de 2,5 m en panchromatique, est réalisé par Astrium Satellites. Le VNREDSat-1B prévu pour 2017 est un observatoire hyperspectral (80 à 100 bandes, pour une fauchée de 250 à 300 km) réalisé un consortium industriel belge dirigé par Spacebel. Les deux suivants, qui seront des mini-satellites radar en bande X (type Asnaro 2), seront fournis par l industrie japonaise avec NEC pour être lancés par des Epsilon de la JAXA. Le Pakistan avec la Chine, le Myammar (Birmanie) avec le Japon (à confirmer), le Kenya avec l Italie, le Maroc avec l Allemagne, le Pérou, la Colombie projettent d avoir leurs satellites de télédétection multispectrale pour répondre à leurs besoins en matière d environnement et de Reportages sur le 63 ème IAC (International Astronautical Congress) à Naples du 1 er au 5 octobre «Science et technologie de l espace pour répondre aux besoins de tous». Tel était le thème du 63 ème Congrès international d astronautique ou IAC 2012 à Naples, qui s est déroulé du 1 er au 5 octobre. Le temps ensoleillé de Naples, l accueil chaleureux de ses habitants et le côté pittoresque de la baie dominée par le Vésuve faisaient oublier les menus accrocs d organisation, ces problèmes imprévus dont il faut s accommoder en Italie. Stéphane Chenard, ami de longue date, qui est le spécialiste européen du business spatial, nous livre ses informations et réflexions sur des aspects inédits du développement de l Reportage de Théo Pirard : Vive la coopération dans l espace! Les quelque participants et les exposants du Congrès étaient accueillis sur le site, en face de l île de Capri, de Mostra d Oltremare. Un complexe polyvalent d expositions, de conférences et de manifestations culturelles qui vit le jour en mai 1940 sous le régime de Mussolini. La cérémonie d ouverture du 1 er octobre au soir se WEI n 64-13

14 déroula en plein air dans un amphithéâtre construit à l antique. Elle fut marquée par l hommage, rendu par Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l ESA, à Luigi Napolitano ( ), professeur d aérodynamique à l Université de Naples, un Napolitain qui développa la technologie spatiale en Italie et qui présida avec passion l IAF (International Astronautical L Italie spatiale en grande vedette! D emblée, le Congrès mit l accent sur le rôle très actif de l Italie spatiale sur la scène internationale. Un quart de l industrie italienne de l espace se trouve en Campanie, la région de Naples, et y génère un chiffre d affaires de 2 milliards d euros. Le programme spatial italien, qui mise sur la coopération, était présenté sur un grand stand de l ASI (Agenzia Spaziale Italiana). Il a pour principaux axes : - les vols spatiaux habités. Il y a la participation de l ASI - aux côtés de la NASA et de l ESA - à l ISS (International Space Station) avec les éléments pressurisés de Columbus, de Coupola, des ravitailleurs ATV (Automated Transfer Vehicle) et Cygnus pour Orbital Sciences (avec le lanceur Antares). Plusieurs astronautes européens de nationalité italienne, dont la Milanaise Samantha Cristoforetti, sont à l entraînement pour des missions de longue durée. Les centres de recherche italiens s impliquent dans l exploitation de la station pour des expériences innovantes en microgravité - l accès autonome à l espace. Le lanceur européen Vega, né d une initiative italienne, fait appel à l expertise de l Italie pour la propulsion solide. L ASI compte bien rentabiliser cet acquis dans le programme NGL (Next Generation Launcher), alias Ariane 6, de l ESA. Son premier étage pourrait faire appel à des moteurs à poudre. Un modèle amélioré à trois étages, dit Vega Evolution ou Vega 2 - avec le remplacement des 3 ème et 4 ème étages par un seul, utilisant un propulseur allemand à liquides -, sera discuté au Conseil ministériel de l ESA à Caserte en novembre. - l exploration du système solaire, avec les missions ExoMars que l ESA projette de mener à bien avec Roscosmos. Les sondes ExoMars 2016 (qui comprendra un orbiter et un lander, à lancer par une fusée Proton en mars 2016) et ExoMars 2018 (qui sera constituée d une plate-forme russe pour lander et rover européens) ont pour maître d œuvre Thales Alenia Space à Turin. - les satellites d observation avec la constellation Cosmo-SkyMed I. Réalisés par Thales Alenia Space et lancés par des Delta II américaines, quatre satellites radar en bande X sont fidèles à leurs performances en produisent des résultats inédits sous la forme d applications prometteuses. L ASI va, avant la fin de l année, passer commande de deux Cosmo-SkyMed II à peine améliorés afin d assurer la continuité des services de télédétection Quid des vols spatiaux habités? La traditionnelle séance plénière de la première journée Congrès donne lieu à une table ronde entre les chefs des grandes agences spatiales. La NASA (Charlie Bolden), l ESA (Jean-Jacques Dordain), la CNSA/China National Space Administration (Yafeng Hu), WEI n 64-14

15 l Italie (Enrico Saggese), Roscomos, le Japon, l Inde et le Canada ont confronté leurs vues sur les activités en cours et sur les perspectives de coopération pour les missions d exploration. Le représentant chinois a invité les congressistes au prochain IAC qui se tiendra à Beijing du 23 au 27 septembre 2013 sur le thème «Promouvoir le développement spatial au bénéfice de l humanité» (*). Il a insisté sur les ambitions de la Chine dans l espace durant les cinq ans à venir - avec l avènement d une nouvelle famille de lanceurs modulaires - et sur sa volonté de renforcer la coopération, notamment dans l utilisation de sa station orbitale. En ce qui concerne l avenir des vaisseaux spatiaux habités, il se confirme que le Soyouz russe et le Shenzhou chinois ne devraient plus avoir en 2020 le monopole. La NASA développe son vaisseau Orion, avec le lanceur super-lourd SLS, pour explorer le système solaire. Elle mise par ailleurs sur l entreprise privée pour les vols à bord de l ISS : trois compagnies en compétition - Boeing, SpaceX, SNC (Sierra Nevada Corp) ont reçu du financement pour poursuivre leurs travaux de développement de leurs systèmes. Roscomos a confié à la société publique Energia la réalisation d un nouveau vaisseau qui partira en 2020 du cosmodrome - en construction - de Vostochny (Extrême-Orient). Le Japon n a pris aucune décision sur le financement de son propre vaisseau, mais les études, dans le cadre du projet de lanceur H-X, se poursuivent. L Inde a reporté à 2020 la mise en œuvre de sa capsule pour deux «vyomanautes», à cause des retards dans le développement du lanceur lourd GSLV MkIII. L Italie entend coopérer avec l industrie américaine, comme elle le fait avec Orbital Sciences pour les opérations commerciales de ravitaillement de l ISS. Le Canada s intéresse aux technologies de l arrimage sur orbite pour les interfaces standard et l automatisation (robotique). Le point de vue de Jean-Jacques Dordain, qui a l art des formules percutantes, a clarifié un état de choses qui ne peut plus durer. «Aujourd hui, pour l ISS, nous dépendons d un seul système. Ce qui est une mauvaise situation. Nous avons besoin d un autre système et plusieurs scénarios prennent forme aux Etats-Unis et en Russie. De là à nous retrouver avec 4 à 5 systèmes, ce n est pas la meilleure chose, surtout en ce temps où il faut faire des économies. On doit amorcer sur ce sujet une discussion entre les partenaires de l ISS. Ceci dit, l Europe est la meilleure place pour donner naissance à un système spatial habité qui soit innovant. Notre industrie dispose des technologies uniques [avec le ravitailleur automatique ATV] pour un tel système. Soyez-en assurés : les Européens ne seront point absents du développement du prochain vaisseau habité d exploration». Pareille perspective sera abordée, sur le plan budgétaire, lors du prochain Conseil ministériel de l ESA, du 19 au 21 novembre, au Palais royal de Caserte (à 40 km de Le spatial à l heure du mandarin et des caractères chinois La belle surprise de cet IAC 2012 fut la présence à Naples de la première Chinoise de l espace avec un vol de 12 jours et 15 heures. Yang Liu, qui a en juin volé avec le vaisseau Shenzhou-9 et travaillé dans le laboratoire Tiangong-1, accompagnait Wang Zhaoyo, Directeur général de la CMSA (China Manned Space Agency). Avec WEI n 64-15

16 beaucoup de charme, elle a décrit en anglais «my spaceflight experience» après deux années d entraînement. Elle a insisté sur la réussite des opérations d arrimage, fait état de sa surprise de trouver une poupée panda dans le laboratoire expérimental, comme de son attente d une prochaine mission dans l espace. De son côté, Wang Zhaoyo a commenté en mandarin la présentation du programme chinois des missions spatiales habités, de 2012 à la prochaine décennie. On a appris qu il n y aurait en 2013 que le vol Shenzhou-10 pour une nouvelle occupation de Tiangong-1 pour une opération de ravitaillement et avec des expériences d Europe. Il a précisé qu entre 2014 et 2016, il y aurait les lancements de Tiangong-2, un modèle amélioré, ainsi que du lanceur Longue Marche 7 avec un module de ravitaillement. On expérimenterait par ailleurs des activités de maintenance sur orbite. La China Space Station, qui sera visitée et ravitaillée 1 à 2 fois par année, sera prête vers 2020 pour réaliser des expériences en coopération. Une chose est sûre : il faudra se mettre à l apprentissage du mandarin et se familiariser aux caractères chinois. D ailleurs, les nouvelles recrues du corps des astronautes de l ESA suivent déjà des cours de chinois à l EAC (European Astronaut Centre) de Quelle cohabitation pour les systèmes de satellites de navigation? Il a été question de coopération sino-européenne dans l espace, lors d une table ronde sur l impact économique des systèmes de navigation par satellite. A la fin de cette décennie, on aura au-dessus au moins 120 satellites de navigation, qui feront partie de six systèmes différents : 30 GPS américains, 24 Glonass russes, 30 Beidou-Compass chinois, 30 Galileo européens, 4 QZSS japonais, 7 IRNSS indiens, tous équipés d horloges atomiques. La géo-localisation depuis l espace est considérée comme une affaire des plus lucratives sous la forme d applications nouvelles à valeur ajoutée : 150 milliards d euros en 2012, plus de 300 milliards en 2020 pour l ensemble du globe. Ainsi la Chine qui, à la fin de cette année, aura en service 14 satellites de navigation (5 GEO, 5 GEO inclinés, 4 MEO) annonce un chiffre d affaires annuel de quelque 9 milliards d euros et il devrait atteindre les 50 milliards en 2020 avec Beidou- Compass! Aucun protagoniste n a pu préciser les montants investis pour le déploiement des constellations. A l exception de l Europe qui aura dépensé près de 10 milliards d euros pour faire de Galileo une réalité globale opérationnelle. Le Japon va investir un demi-milliard d euros pour son système régional avec 4 satellites QZSS sur des orbites géostationnaires inclinées. La cohabitation de ces systèmes de navigation spatiale pose le problème d interférences néfastes dans les différentes bandes de fréquences. A cette occasion, Paul Weissenberg, le Directeur «Espace» au sein de la Commission Industrie et Entrepreneuriat, a fait état des progrès de la concertation entre Beijing et Bruxelles. Le 20 septembre, une déclaration commune sur la coopération sino-européenne en technologie spatiale a mis en évidence la nécessité de se concerter en permanence dans le développement des systèmes Beidou-Compass et Galileo-GNSS (Global Navigation Satellite System). Un protocole d accord devrait être signé entre la Chine et l Europe pour la coexistence de leurs systèmes, l échange d informations et le partage de WEI n 64-16

17 moyens. L Empire du Milieu est bel et bien devenu le n 2 au-dessus de nos têtes : c est un incontournable sur la scène spatiale. L IAC 2013 qui se tiendra à Beijing sur le thème «Promouvoir le développement spatial au bénéfice de l humanité» - tout un programme! - confirmera les ambitions de la Chine au-dessus nos têtes. (*) Les IAC 2013 et 2014 auront lieu respectivement lieu à Beijing (Chine) et à Toronto (Canada). Pour l IAC 2015, les membres de l IAF ont choisi Jerusalem (Israel) qui avait déjà accueilli le Congrès en L IAC 2012 vu par Stéphane Chenard, spécialiste du business spatial, conseiller d Euroconsult et de Satellite Finance L International Astronautical Congress, depuis 62 ans - avant le lancement du Spoutnik-1 -, est l événement annuel où se retrouvent les acteurs de l odyssée de l espace. Au départ, c était le rendez-vous des pionniers de l astronautique. Aujourd hui, c est le lieu à la fois pour des retrouvailles et pour des échanges. De quoi maintenir les esprits en éveil pour de nouvelles étapes de l aventure spatiale. Retraités, professionnels, étudiants, chercheurs, ingénieurs, juristes et économistes se côtoient pendant une semaine entre 175 sessions, une quinzaine de séances plénières, et dans une exposition des agences, d industriels, d institutions. Stéphane Chenard nous livre quelques aspects inédits qu il a glanés lors de cette conférence à caractère Pour ses futures coopérations scientifiques, l'esa tire les leçons d'exomars... L'ESA, dont les programmes d'exploration ont été considérablement perturbés par le retrait américain de la mission ExoMars, mène des études de faisabilité sur deux missions martiennes baptisées Inspire et Phootprint, à l'horizon 2022, et sur un European Lunar Lander envisagé pour 2018, selon une présentation de Bernhard Hufenbach de l'estec. Le rôle central qu'a pris la coopération avec la Russie était en évidence dans la présentation de M. Hufenbach, qui a indiqué que l'agence a tiré une leçon en particulier de ses déboires avec la NASA, pour la poursuite de ses futurs programmes bilatéraux: "avoid 50/50 schemes". L'agence, selon cette présentation, estime cependant que "des travaux supplémentaires sont nécessaires sur les structures de gouvernance et le cadre des coopérations", avec l'objectif de "maintenir un degré significatif de contrôle européen". Pour le détail, et pour le reste, "tout dépend des décisions ministérielles" qui sont attendues fin novembre à Naples. Les principales missions d'exploration prévues par l'esa à ce jour sont les deux lancements Exomars en 2016 et 2018 et la sonde JUICE devant être lancée vers Jupiter en 2020, tous encore dans l'attente d'engagements définitifs et reposant désormais sur la mise à disposition de lanceurs Proton par Roscosmos.... et se rapproche de la Russie... WEI n 64-17

18 L'European Lunar Lander va figurer au menu des discussions de l ESA à sa conférence ministérielle de Naples-Caserte. Une convergence paraît probable entre ce projet, pour l'instant à l'étude de Phase B chez Astrium GmbH, et les divers projets russes d'atterrisseurs lunaires et de retours d'échantillons lunaires; inscrite depuis longtemps dans le programme fédéral russe et selon NPO Lavochkin toujours programmée pour 2015, la sonde Luna Glob ne semble pas, pour autant, être encore en développement. Bruno Gardini, de l'estec, a d'ailleurs fait à l'iac 2012 avec Lavochkin et l'iki une présentation conjointe de tous ces projets.... qui s'éloigne (peut-être) de l'inde... Au détour de celle-ci, il a indiqué que Roscomos a proposé à l'esa d'intégrer à l'european Lunar Lander un atterrisseur lunaire développé pour... la sonde indienne Chandrayaan 2, qui doit voler en "Après de nombreuses discussions avec Roscosmos, nous ne sommes toujours pas sûrs si [cet «alunisseur»] volera sur une fusée indienne ou pas". Serait-ce un signe supplémentaire de tirage entre Roscosmos et l'isro, qui donnerait alors une raison supplémentaire à la Russie de se rapprocher de l'europe dans ce domaine? En juin 2011, l'agence russe avait déjà expliqué avoir renoncé aux accords signés en fanfare quelques années plus tôt en vue de lancer (voire de construire) un (ou des) satellites Glonass en Inde, l'isro lui ayant fait une offre techniquement et financièrement inacceptable. Peu après, Roscosmos avait dû démentir des "membres de l'isro", cités anonymement dans la presse indienne, qui attribuaient le second échec du GSLV en 2010 à des défauts sur son moteur cryotechnique russe.... et continue de multiplier les projets Un poster de NPO Lavochkin, quant à lui, citait pas moins de 29 satellites scientifiques et sondes planétaires comme étant à divers stades de développement dans ses bureaux d'étude et usines. Parmi ceux-ci: neuf petits satellites MKA et quatre satellites Rezonans d'étude des plasmas, annoncés entre 2013 et 2020; cinq sondes lunaires (Luna Glob Lander en 2015, Luna Glob Orbiter en 2016, Luna resources en 2017, Luna Grünt en 2019 et Luna Rover en 2021); les lancements Exomars de 2016 et 2018, que la société intègre donc déjà à ses plans; quatre satellites astronomiques (Spektr RG en 2014, Spektr UFT en 2016, Gamma 400 en 2018 et Spektr M en 2020); et quatre ambitieux projets d'exploration du système solaire: Interheliozond vers le Soleil en 2019, Laplas P vers Jupiter en 2022, Mars Grünt en 2024, et Venera D vers Vénus en Il est à noter, cependant, que tous ces projets sont de vieilles connaissances: Gamma 400 et Venera D avaient ainsi été annoncés en 2005 comme devant voler en Il est, par ailleurs, un nom que nous n'avons pratiquement pas entendu prononcer à l'iac: "Phobos Grünt", omis par Lavochkin dans la présentation de ses lancements de 2011, mais mentionné comme "proposé à Roscosmos" pour un relancement en Un post-mortem aurait pourtant été bienvenu, la perte malheureuse de cette mission WEI n 64-18

19 semblant avoir bien des implications pour les futurs choix stratégiques de l'agence Forte présence de la Chine à Naples, peu d infos sur ses lanceurs à venir IAC 2013 de Beijing et abondance de projets obligent, la Chine était bien présente à Naples. N est-elle pas en train de prendre, dans ces conférences internationales annuelles, la place qu'occupait autrefois l'urss, qui avait fait de l'iaf la principale tribune où étaient dévoilés ses programmes et où l'on pouvait côtoyer ses responsables spatiaux? Les Chinois sont restés fort discrets sur le développement des lanceurs Longue Marche de nouvelle génération. Sans avoir suivi toutes leurs présentations, nous avons quand même appris: -- Selon Li Ming, de China Aerospace, que les futures missions habitées Shenzhou pourront accueillir jusqu'à kg de charges utiles étrangères, dans un cadre "flexible" permettant des accords et livraisons de dernière minute (rien à voir avec la Station Spatiale, donc) et même d'installer des expériences à bord des modules Tian Gong 1 et 2. Seuls des pays européens (le Royaume Uni, les Pays Bas et l'allemagne) ont été cités comme ayant approché le China Manned Space Flight Office (CMSO). Interrogé sur l'éventualité pour le CMSO de faire voler des passagers étrangers, M. Li bien que pas très bien placé pour répondre, en tant qu'industriel a laissé la porte ouverte, citant "la voie commerciale ou le niveau gouvernemental". La "voie commerciale" serait donc envisageable La mission franco-chinoise CFOSat, à bord de laquelle un radar français sera lancé fin 2014 par une Longue Marche pour cartographier les hauteurs de vagues et mesurer les vents, disposera d'une "télémesure bande X conjointe", avec des éléments fournis par les deux pays et une double responsabilité dans l'organisation du programme. Pourquoi cette complication, pour un équipement sans difficulté technique? "C'est le résultat d'une négociation, pas d'une raison technique", a expliqué M. Castillan. Nous comprenons que, coopération ou pas, chacune des deux parties a tenu a garder un double des clés du satellite... A noter que Thales Alenia Space ETCA fournit l alimentation du radar altimètre et des TWTA (Tubes à Ondes Progressives) de CFOSat. -- Une présentation du satellite TanSat, qui doit être lancé en 2015 pour mesurer finement la teneur atmosphérique en CO 2, a été l'occasion de faire connaissance avec "MicroSat China", le nom commercial du Shanghai Institute of Microsystem and Information Technology. Dépendant de l'académie des Sciences, MicroSat China marque la volonté de cette dernière de disposer de sa propre capacité à fabriquer des satellites, indépendamment de China Aerospace. L'institut en question dispose à l'évidence de moyens substantiels, et construit actuellement trois satellites de kg avec des charges utiles sophistiquées: TanSat, un "Dark Energy Satellite", et un mystérieux satellite Quantum, destiné selon la presse taiwanaise à tester dans l'espace des techniques de cryptographie quantique. Des chercheurs chinois ont parfois fait part du manque d'empressement et d'intérêt manifesté par China Aerospace et son WEI n 64-19

20 organisme de tutelle vis-à-vis des projets scientifiques: l'institut de Shanghai est peutêtre la réponse; il n'a cependant encore lancé qu'un petit satellite de collecte de données, Chang Xing 1, en Quand à TanSat, sa capacité à mesurer précisément les émissions de CO 2 avec une résolution kilométrique l'échelle d'une ville, ou même d'une grosse usine pourrait en faire un outil extrêmement utile dans les âpres discussions qui commencent à opposer la Chine aux autres pays, et Beijing à ses provinces et municipalités, autour du sujet crucial des émissions de gaz à effet de serre. Si TanSat marche, China MicroSat a peut-être beaucoup à gagner. -- Un Glavcosmos chinois exposait à Naples: China Head Aerospace Technology Co. ( une société privée de 20 personnes, fondée en 2011 par un ancien cadre de China Great Wall Industry Corp. pour commercialiser des réservoirs, panneaux solaires, et autres équipements spatiaux. China Great Wall était jusqu'à présent, à notre connaissance, le seul distributeur habilité. Pour le moment, China Head nous a semblé marcher sur des oeufs; quelle usine fabrique ces panneaux solaires, avons-nous innocemment demandé? C'est encore secret, et trop tôt pour poser la question, nous fut-il répondu. -- Les organisateurs de l'iac 2013 nous ont par contre affirmé, excellente nouvelle, que des visites d'usines et d'instituts seront proposées aux congressistes, dans la lignée de celles qui avaient fait une grande partie du succès du précédent congrès de Beijing, en Règlements de comptes sur les retours économiques de l'espace : le taux de rendement est-il correctement calculé? C'est l'argument classique, asséné presque inévitablement au détour d'innombrables déclarations de politique spatiale: un dollar investi dans "l'espace" génère 3 dollars de retours sur investissement sur Terre. Ou bien 5 dollars, ou 10 voire 15. Les utilisateurs de ces chiffres, politiques et aficionados des programmes spatiaux, semblent rarement les comparer ou en explorer les justifications. Henry Hertzfeld, du Space Policy Institute de l'université George Washington de Washington, a mis les pieds dans le plat en en présentant à l'iac 2012 une critique au vitriol: -- "Les données économiques disponibles pour [ces] études... ont toujours été de très mauvaise qualité", du fait de la petite taille du secteur, du manque de statistiques rigoureuses et de l'omniprésence du secret industriel ou militaire; "et le problème ne s'arrange pas avec le temps". -- Ce manque de données "est combiné avec des hypothèses héroïques sur la performance du secteur et la structure de l'industrie": ainsi sur l'élasticité du marché des lancements spatiaux, historiquement à peu près nulle (peu ou pas de demande supplémentaire quand les prix baissent), mais souvent supposée, de façon plus ou moins arbitraire, pour justifier le développement de nouveaux lanceurs. En fait, "le coût d'accès à l'espace n'a pas changé significativement en 50 ans". SpaceX et Orbital WEI n 64-20

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