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2 * Archipel des Belep C Centres hospitaliers publics Cliniques privées Structures de santé de compétence provinciale Belep Centres médicaux secondaires ou infirmeries Centres spécialisés Circonscriptions médicales et centres médico-sociaux Poum Ouégoa Bondé Pouébo Mouli Koumac CN P Thavoavianon St-Joseph Kaala-Gomen ienghène Ouloup nacoam Touho Ouvéa Siloam Voh Poindimié Nathalo Province Nord Province Sud CN R-D Nébayes Chépénéhé Koné Népoui Ponérihouen ouaïlou Lifou Poya Kouaoua Bourail Canala Thio La Foa Unia Païta D. Nord Dumbéa V Suzon Yaté NOUMEA Goro naeu Dueulu Mou meleck Wé Tiga Tadine Wabao nawayatch Province Iles Loyauté Wedrumel Rawa Pénélo La Roche Maré Mont Dore Boulari Plum Centre de consultation familiale Centre médical polyvalent Centre médico-scolaire CT Gaston Bourret CT Magenta CT Raoul Follereau Ile Ouen Vao Bureau d éducation sanitaire CT Col de la Pirogue Ile des Pins Promotion de la santé CS Albert Bousquet Centre médical Province des Iles Centres de protection maternelle et infantile Kaméré Montravel Saint-Quentin Clinique de la Baie des citrons Clinique de l Anse Vata Clinique Magnin C C C * Les structures et le personnel de santé à la disposition de la population calédonienne sont détaillés dans le chapitre II : Les services de santé.

3 Source : Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie (ASS-NC) I Définition et contexte Le rhumatisme articulaire aigu touche majoritairement les enfants et les adolescents, et représente une pathologie dont les conséquences sont particulièrement lourdes tant sur le plan médical, humain, social qu'économique. Le rhumatisme articulaire aigu (RAA) est une conséquence possible de mécanismes probablement auto immuns dans les suites d une angine bactérienne due au streptocoque bêta hémolytique du groupe A (SBA). Il est plus fréquent chez l enfant mais, en Nouvelle- Calédonie, des poussées peuvent être observées très tardivement (35 ans). En règle générale, la population est peu informée de l importance du traitement des infections des voies aériennes supérieures et, en dehors d une plainte spécifique de l enfant, le recours aux consultations médicales n est pas systématique pour ce type de pathologie. Ce n est souvent que lors d une première poussée de rhumatisme articulaire aigu ou même lors de l apparition des conséquences de l atteinte cardiaque que le médecin sera consulté. De même certains professionnels, comme les auxiliaires de santé dont le rôle est pourtant de promouvoir l utilisation adéquate des ressources de santé mises à disposition de la population, ne semblent pas assez sensibilisés sur l importance de la prise en charge des pharyngites streptococciques. Une stratégie de lutte contre le rhumatisme articulaire aigu ne peut être basée uniquement sur la prévention primaire d autant que dans plus de trente pour cent des cas de RAA en poussée primitive, on ne retrouve pas d élément infectieux dans les antécédents immédiats. Elle concerne aussi la promotion et le suivi de la prévention secondaire chez les malades ayant présenté un premier épisode de rhumatisme articulaire aigu. Les facteurs de vulnérabilité prédisposant classiques sont ceux de la précarité avec un environnement défavorable ; promiscuité et surpopulation dans un habitat restreint, ressources financières faibles ou absentes, et la malnutrition qui en découle. Une prédisposition du sujet est suspectée depuis plusieurs décennies, un déterminant familial fréquent a été noté dans cette maladie, mais il n a jamais été possible de démontrer un profil génétique spécifique et cette prédisposition familiale ne pourrait être en fait que la conséquence de l environnement socio-économique. La prévention des rechutes est essentielle. En effet, une prophylaxie bien conduite prévient tout risque de récurrence, sans cela les rechutes sont plus fréquentes dans les 3 à 5 années suivant le premier épisode. A chaque poussée, le risque d atteinte cardiaque augmente et s il existe déjà dès la phase initiale, chaque rechute peut en augmenter la gravité. L efficacité de cette prévention repose sur sa continuité. Le rôle des soignants est capital pour entraîner l adhésion du patient et de sa famille à un suivi médical long et astreignant. I Le programme de lutte contre le RAA Par délibération du 11 août 1994, le Congrès du Territoire a décidé le que le rhumatisme articulaire aigu faisait partie de 9 thèmes de prévention prioritaires. La réglementation prévoit que tous les nouveaux cas doivent être déclarés, qu ils soient découverts à la phase aiguë ou au stade des séquelles, de même pour toutes les rechutes. La détermination du niveau des actions à mettre en place pour la lutte contre le rhumatisme articulaire aigu, repose sur la fiabilité des données statistiques recueillies sur le registre. La qualité de ces données dépend donc de la démarche de chacun des médecins qui diagnostiquent ou traitent cette pathologie. Programme et réseau de prévention du RAA Le programme vise : La prévention primaire des infections des voies aériennes supérieures à streptocoque bêta hémolytique du groupe A (SBA). le dépistage échographique : en 2007 a débuté un programme de dépistage systématique des valvulopathies rhumatismales en milieu scolaire, dans les classes de CM 1 : 4103 enfants ont fait l objet d un dépistage, 573 d entre eux présentaient une anomalie dont 110 se sont révélées être des valvulopathies post rhumatismales après une confirmation effectuée par un cardiologue. la réduction des complications secondaires du RAA par l amélioration du suivi du traitement prophylactique des rechutes. Cet objectif est la première raison d être du fichier de veille. Celui-ci est mis à jour par les données transmises par les acteurs intervenant auprès des patients (personnels des dispensaires, médecins et infirmiers libéraux, infirmiers scolaires ). Les informations concernent l administration du traitement antibioprophylactique, le suivi cardiologique, les consultations dentaires. La communications des données est bonne pour les dates d injection d Extencilline dans les secteurs public et scolaire et en ce qui concerne les infirmiers libéraux, mais pratiquement nulle pour les médecins libéraux ; la déclaration du suivi cardiologique s est bien améliorée au cours de l année 2007, la déclaration pour le suivi dentaire reste inexistante. En cas de rupture de traitement, des recherches sont entreprises soit par les professionnels de proximité, soit par la cellule RAA de l ASS-NC. Recensement initial des patients suivis pour antibioprophylaxie en Nouvelle-Calédonie (1999) Les données existantes pour la Nouvelle-Calédonie étaient incomplètes. En effet, la dispersion des critères de diagnostic, une sous déclaration des cas ne permettaient pas d obtenir des données précises. Ceci a conduit en 1999 Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Le rhumatisme articulaire aigu I.2.8 page 01

4 la DASS-NC à réaliser un recensement rétrospectif des patients présentant un RAA et suivis dans le cadre d une antibioprophylaxie secondaire. Cette phase représentait l étape préparatoire indispensable avant la mise en place d un fichier de suivi actif de ces patients. Ce travail a été effectué par l examen, avec chaque médecin référent, de tous les dossiers médicaux de patients suivis pour RAA, croisé avec les fiches de déclaration obligatoire de la DASS-NC. Cette étude a été exhaustive pour les Provinces Iles et Nord et pour la Province Sud hors grand Nouméa. Elle n a pas pu être effectuée dans Nouméa. Résultat du recueil de données initial au 31/02/1999 : 795 personnes étaient suivies dans les conditions citées plus haut dans la Province des Iles : prévalence 8 / 1000, dans la Province Nord : prévalence de 10 / 1000, dans l intérieur de la Province Sud. Aucune interprétation poussée des données ne pouvait être réalisée en raison de leur non représentativité du fait de la fréquence importante des données manquantes, principalement pour les patients de la zone du grand Nouméa. Mise à jour du fichier de veille active et mise en œuvre d un programme de dépistage et de suivi des patients Depuis ce recensement initial, les données ont été mises à jour et complétées. Cependant la persistance d une sousdéclaration très importante des cas dans le secteur libéral nécessite une enquête systématique auprès de chaque praticien pour obtenir des données fiables. Cas déclarés et cas recensés : Bien que maladie à déclaration obligatoire, le RAA reste très largement sous déclaré. Ceci a pour conséquence de rendre difficile la veille du suivi des patients (compliance au traitement ) et de ne pouvoir évaluer l incidence de la maladie. Pour limiter ces inconvénients, l Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle-Calédonie procède à des enquêtes systématiques où le référent RAA se rend au cabinet médical (essentiellement du secteur libéral) pour y recueillir les données non déclarées. Le registre du RAA comprend donc : - les cas spontanément déclarés par le médecin traitant, - les cas recueillis lors des interventions du référent RAA de l ASSNC au cabinet médical du médecin traitant, - les cas signalés sur les listes d injections envoyées mensuellement par les dispensaires provinciaux mais qui n ont jamais été auparavant fait l objet d une déclaration initiale, - les cas découverts lors des dépistages scolaires (une campagne de dépistage a eu lieu en 2007). I Le registre du RAA au 30 avril 2008 Au 30 avril 2008, 2300 cas sont inscrits au fichier, dont 257 cas archivés (modification de diagnostic, arrêt de la prophylaxie) et 306 cas dits «de la zone d ombre» (correspondant aux cas recensés lors de l enquête de 1999 mais pas intégrés aux cas activement suivis car non retrouvés par les médecins interrogés). La file active du registre RAA comprend donc 1736 cas de RAA. Répartition par sexe des 1736 cas de RAA actifs au 30/04/08 : féminin; 933; 53% ans; 334; 19% ans; 711; 41% indéterm.; 11; 1% masculin; 792; 46% On note une légère prédominance des cas de RAA du sexe féminin : 53% (le sexe féminin représente 49,5% de la population générale de la NC). Répartition par tranche d âge des 1736 cas de RAA actifs au 30/04/08 (âge actuel) : >35 ans; 218; 13% Indéterm.; 76; 4% 5-14 ans; 395; 23% <5 ans; 2; 0% La plupart (41%) des cas ont entre 15 et 24 ans. Les données concernant l âge du patient au début de la maladie ne sont disponibles que pour certains nouveaux cas et ne peuvent donc être analysées sur l ensemble des cas actifs du registre. Répartition géographique des cas actifs de RAA : Parmi les 1736 cas actifs, 17 proviennent de Wallis et Futuna et ne sont pas inclus dans les analyses suivantes. Page 02 Le rhumatisme articulaire aigu I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

5 La répartition géographique représentée dans les 2 graphiques qui suivent est réalisée selon la province ou la commune d exercice du médecin traitant. Les chiffres concernant la population proviennent du recensement 2006 de l ISEE. Prévalence par commune : nombre de cas pour habitants : BOULOUPARIS S NOUMEA 18,8 38,2 de cas mais en terme de prévalence, ce sont les communes de Canala (183 cas pour hab.), ienghène et l Ile des Pins (177 cas pour hab.) qui sont les plus touchées. Les provinces du Nord et des Iles ont une prévalence plus de 2 fois supérieure à celle de la province Sud. Il faut néanmoins être prudent concernant l interprétation de ces chiffres, sachant que le fichier n est pas exhaustif et que l absence de déclaration de cas est largement liée au secteur libéral, secteur relativement important en province Sud. Mode de traitement des 1736 cas de RAA actifs au 30/04/08 : M ONT DORE MONT DORE DUMBEA FARI NO- LA FOA - FARINO-LA FOA NDOU SARRAMEA-MOINDOU BELEP KONE-POUEMBOUT KONE-POUEMBOUT POUM TA PAITA 40, ,4 85,2 87,2 92,5 93,3 traitement par Extencilline; 1297; 75% traitement per os; 170; 10% traitement inconnu; 269; 15% MARE POYA POUEBO KOUMAC TOUO VO 94 94,3 99,6 100,5 105,1 115,5 Les trois quarts des patients sont traités par Extencilline. Les traitements dits «inconnus» concernent des patients pour lesquels aucune déclaration de suivi n est faite par le médecin traitant (il s agit essentiellement du secteur libéral). Situation des 1736 cas de RAA actifs au 30/04/08 : LIFOU 126,7 OUEGOA PONERIOUEN L BOURAIL TIO 130,7 136,5 137,7 149,9 st at ut non connu; 456; 26% PDV recherche sans résultat s; 28; 2% PDV en cours d'investigation; 19 8 ; 11% OUVEA 151,7 OUAILOU KAALA KAALA GOMEN 154,8 156,8 refus de traitement; 32; 2% YATE POINDIMIE E 159,8 165,1 suivi irrégulier; 94; 5% suivi régulier; 928; 54% KOUAOUA 174,5 ILE I LE DES DES PINS IENGENE CANALA CANALA Prévalence par province : nombre de cas pour habitants : 130,8 120,6 52,4 province Nord province Iles province Sud Les communes de Nouméa (354 cas de RAA actifs), Lifou (133 cas) et Païta (115 cas) ont le plus grand nombre 176,8 177,3 182,8 Parmi les 1736 cas de RAA actifs (c'est-à-dire les patients pour lesquels il existe un suivi actif), on a : - les suivis réguliers : patient déclarés comme recevant systématiquement leur traitement, - les suivis irréguliers : patients déclarés comme n ayant pas reçu leur traitement 2 fois de suite, - les PDV en cours d investigation : patients ne s'étant pas présentés 3 fois de suite pour leur antibioprophylaxie et pour lesquels des recherches sont en cours, - les PDV - recherche sans résultats: patients pour lesquels des recherches ont été entreprises et qui n'ont pas été retrouvés au bout de trois mois, - les refus de traitement : patients qui ont déclaré leur refus de traitement malgré les informations et sollicitations, - les statuts non connus : patients pour lesquels aucun suivi n est déclaré (situation fréquente pour le secteur libéral) ou pour lequel le traitement vient de débuter. Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Le rhumatisme articulaire aigu I.2.8 page 03

6 Cas déclarés par le médecin traitant et cas recensés par l ASSNC : la répartition géographique suivante (par commune d exercice du médecin traitant) année 2007 : Au 30 avril 2008, parmi les 1736 cas de RAA actifs du registre du RAA de l ASSNC, seulement 538 (soit 31%) ont effectivement fait l objet d une déclaration spontanée par le médecin traitant. Les 69% restants ont été enregistrés : - suite aux interventions du référent RAA de l ASSNC au cabinet médical du médecin traitant, ou - concernent des cas signalés sur les listes d injections envoyées mensuellement par les dispensaires provinciaux mais qui n ont jamais été auparavant fait l objet d une déclaration initiale ou encore - concernent des cas découverts lors des dépistages scolaires (une campagne a eu lieu en fin d année 2007). Les médecins référents des 1736 cas actifs dans le registre RAA au 30 avril 2008 : Répartition des patients par secteur d activité du médecin référent : (les données entre parenthèses représentent le nombre de médecins libéraux ou de centre médicaux concernés ; les différents services du CT sont comptabilisés comme un seul centre, de même pour la CAFAT ; par exemple, 480 cas de la province Sud concernent 104 médecins libéraux) Nouméa Lifou Paita Maré Canala Ouegoa Mont Dore Dumbéa Thio Ouvéa iles despins ienghene bourail Koné Poindimié Ponerihouen Kouaoua 7 Voh 6 Poya 6 ouailou 6 commune indéterminée 5 Yaté 5 Pouébo 3 La majorité des cas (57%) sont suivis dans le secteur public. La proportion des cas pour lesquels le suivi (injections d Extencilline notamment) est rarement notifié à l ASSNC (secteur libéral) atteint 36%. Kaala-Gomen Belep Touho Poum I Les cas enregistrés au cours de l'année 2007 En 2007, 296 cas ont été rajoutés au registre de RAA. Il ne s agit pas tous de nouveaux cas ayant débuté une maladie au cours de l année, mais de cas déclarés ou dépistés au cours de l année, la maladie pouvant dater de plusieurs années déjà. Parmi ces 296 cas recensés en 2007, on a: 24% cas déclarés spontanément par le médecin traitant, 55% cas du sexe féminin, La Foa Koumac 1 1 Nouméa et Lifou prédominent les autres communes pour le nombre de cas recensés au cours de l année 2007, avec respectivement 48 cas (16% des cas de l année) et 34 cas (12% des cas de l année). 45% dans la tranche d âge 5-14 ans, 22% dans la tranche d âge ans (11% d âge indéterminé), 4 cas qui sont des rechutes, 62% sous Extencilline, 6% sous traitement per os et 32% dont le traitement est inconnu (non déclaré par le médecin traitant), Page 04 Le rhumatisme articulaire aigu I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

7 la répartition du statut de suivi : Les objectifs de cette enquête étaient : d infirmer ou de confirmer l intérêt de l auscultation cardiaque de type médecine scolaire pour le dépistage des atteintes cardiaques post-raa passées inaperçues, suivi irrégulier; 10; 3% d étudier la faisabilité de l échographie cardiaque de dépistage en milieu scolaire, suivi régulier; refus de d avoir une idée de la prévalence du RAA, en province 214; 73% traitement; 1; 0% Sud. statut non connu; 56; 19% PDV en cours d'investigation; 15; 5% 686 enfants ont été vus ; parmi ces enfants : 1 cas a été dépisté par auscultation (par hasard, le souffle étant de type anorganique), 38 cas suspects ont été relevés par échographie cardiaque et un deuxième examen leur a été proposé chez le cardiologue : sur les 28 enfants ayant effectivement consulté le cardiologue, 14 cas de RAA ont été confirmés. Pour les 19% de statut non connu, il s agit de patients pour lesquels le médecin traitant n a pas fait de déclaration ou de patients pour lesquels le traitement est trop récent pour être qualifié de «régulier» ou «irrégulier». Les médecins référents des 296 cas enregistrés en 2007: Répartition des patients par secteur d activité du médecin référent: (les données entre parenthèses représentent le nombre de médecins libéraux ou de centre médicaux concernés ; les différents services du CT sont comptabilisés comme un seul centre, de même pour la CAFAT ; par exemple, 51 cas de la province Sud concernent 28 médecins libéraux). *: 5 cas pour lesquels la fiche n était pas renseignée. Les conclusions de cette pré-enquête étaient donc : l auscultation cardiaque a peu d intérêt dans le dépistage, l échographie cardiaque de dépistage est faisable en milieu scolaire et peut être étendue sur l ensemble de la NC, la prévalence du RAA est au moins de 2% chez les enfants scolarisés en province Sud (CP à la 4ème). Suite à cette enquête, une campagne de dépistage en milieu scolaire a été organisée, concernant les enfants scolarisés en CM1. La campagne de dépistage 2007: En 2007, le secteur public reste le secteur le plus concerné en nombre de patients suivis (67%) et cette proportion est plus importante cette année que pour l ensemble du registre pour lequel on a 57% de l ensemble des 1736 cas de RAA actifs ayant pour médecin référent, un médecin du secteur public (voir tableau du sous chapitre «Le registre du RAA au 30 avril 2008» ). La prépondérance du secteur public en provinces Iles et Nord peut expliquer cette différence. nb d'enfants concernés (CM1) nb d'enfants vus nb d'enfants positifs par l'échographiste nb d'enfants vus nb d'enfants par un cardiologue confirmés positifs par le cardiologue L enquête réalisée en 2006 et la campagne de dépistage en milieu scolaire en 2007: L enquête 2006 : en novembre 2006, une enquête épidémiologique en milieu scolaire en province Sud a été organisée par la DPASS Sud et l ASSNC. Le taux cardiologue/échographiste permet d évaluer la proportion des enfants dépistés positifs par l échographiste et ayant ensuite fait l objet d une consultation de confirmation chez le cardiologue. Ainsi, on remarque que dans le Nord, peu de confirmations ont pu être réalisées (moins d un tiers). Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Le rhumatisme articulaire aigu I.2.8 page 05

8 Le taux de prévalence confirmés/vus est une estimation minimale de la prévalence du RAA parmi les enfants en classe de CM1 et doit être interprété en prenant en considération le taux cardiologue/échographiste mentionné au-dessus. A noter que l enfant n est intégré dans le registre du RAA que lorsque son médecin traitant/référent valide le diagnostic du cardiologue, en prenant en compte les antécédents de l enfant, son contexte de vie, etc... enfants confirmés par cardiologue 49 Ecoles prioritaires (province Sud) enfants confirmés par cardiologue 15 Ecoles non prioritaires (province Sud) enfants vus par cardiologue 154 enfants vus par cardiologue 66 enfants positifs par échographiste 261 enfants positifs par échographiste 74 enfants vus 1837 enfants vus 1133 Ces interventions ont nettement amélioré la couverture échographique ; par exemple, à Maré, le pourcentage de patients ayant bénéficié d une échographie de suivi a significativement augmenté : La définition d une école prioritaire ou non est établie par la direction de l enseignement et est liée aux demandes de bourses. La prévalence des écoliers atteints par le RAA est deux fois plus importante parmi les enfants des écoles prioritaires (2,7%) en comparaison avec les enfants des écoles non prioritaires (1,3%) de la province Sud. Mais cette interprétation est délicate car il faut prendre en compte la relativement faible proportion des élèves des écoles prioritaires qui ont répondu à la convocation pour une confirmation du diagnostic chez un cardiologue (seulement 59% pour un équivalent de 89% dans les écoles non prioritaires). Le suivi échographique : Au cours de l année 2007, des vacations de suivi échographiques ont été mises en place en collaboration avec des cardiologues du secteur libéral (4) qui intervenaient dans les dispensaires et pour les communes suivantes : Maré % de patients ay ant bénéf icié d'un suiv i échographique au cours de ces 3 dernières années 21% 17% 70% Sur l ensemble de la Nouvelle-Calédonie, 281 patients ont ainsi bénéficié d un suivi échographique : Province Sud: 112 Province Nord : 89 Province Iles: 82 Page 06 Le rhumatisme articulaire aigu I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

9 I Quelques évolutions au cours de ces dernières années Evolution des proportions des déclarations spontanées et animation du réseau RAA: 100% 80% 60% 40% 20% 0% % cas recensés par l'assnc % déclarations spontanées par le médecin traitant 2004 (N=287) 2005 (N=305) 2006 (N=80) 2007 (N=296) Le RAA reste peu déclaré spontanément par le médecin, bien que ce soit une maladie à déclaration obligatoire (selon la délibération n 100/CP du 13 mars 1991, modifiée par la délibération n 491 du 11 août 1994). Au cours de l année 2007, une intervention du référent RAA auprès des partenaires du réseau RAA (plus de 300 professionnels des secteurs public et privé) avait pour but de sensibiliser les professionnels de santé concernés, de présenter le manuel pratique du RAA et le programme de lutte de l ASSNC, ainsi que de recueillir les cas non déclarés. Ainsi, ont été rencontrés : 63 médecins généralistes libéraux (47% des généralistes libéraux de la NC) 22 IDE libéraux (41% ) 24 IDE scolaires (31% ) 11 CMS (29% ) 8 cardiologues (67% ). Ces interventions doivent être reconduites en Evolution des déclarations du service de pédiatrie du CT: cour be de tendance Les déclarations faites par le service de pédiatrie du CT représentent plus du quart des cas déclarés spontanément par le médecin traitant. Par ailleurs la pédiatrie est un déclarant régulier depuis plus de 10 ans. Sans vouloir prétendre à la représentativité, l évolution de la courbe donne idée de la tendance des nouveaux cas de RAA. Cette tendance semble être une stabilisation du nombre de cas, voire une légère baisse. Evolution du registre RAA: RAA actifs patients archivés refus de traitement PDV en cours d'investigation (anciennement initulé "PDV actif s" ) 24 La structure du registre ayant été modifiée depuis sa création, certaines données ne sont pas comparables d une période à l autre. Par exemple, les cas anciennement intitulés «perdus/retrouvés» sont aujourd hui classés sous «suivi irrégulier» ou «suivi régulier». On peut néanmoins noter qu au 30 avril 2008 : parmi les 928 cas étiquetés «suivi régulier», 164 étaient d anciens «perdus de vue» et 14 d anciens «refus de traitement» ; parmi les 94 étiquetés «suivi irrégulier», 27 étaient d anciens «perdus de vue» et 3 d anciens «refus de traitement». I Données mondiales Malgré la variation des périodes de référence et des tranches d âge, le tableau page suivante met en évidence les différences qui existent selon les pays, et dans un pays, selon les diverses populations. A noter pour la Nouvelle-Calédonie, qu au cours de l année 2007, une campagne de dépistage systématique a eu lieu dans les classes de CM1 de l ensemble de la NC, ce qui a augmenté les chiffres, notamment pour la tranche d âge 5-14 ans. A noter également, et encore une fois, qu il ne s agit pas de cas ayant débuté un RAA au cours de l année, mais plutôt d atteintes cardiaques post-raa jusqu alors passées inaperçues au 30 septembre 2005 au 30 avril PDV recherche sans résultat (anciennement intitulés "PDV non actifs, jamais retrouvés" ) Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie Le rhumatisme articulaire aigu I.2.8 page 07

10 Selon la Fédération Mondiale du Cœur (World eart Federation ou WF), le Pacifique est une des régions les plus touchées par le RAA, avec la plus grande incidence et la 2ème plus grande prévalence. Le WF estime qu un pays est dit «à risque» lorsqu on a : une incidence au-delà de 30 pour chez les 5-14 ans, ou une prévalence au-delà de 2 pour Des données complémentaires sont disponibles sur le site Internet de l Agence sanitaire et sociale de la Nouvelle- Calédonie : ainsi que dans le protocole de référence RAA. Des dépliants et affichettes d information ont également été édités. Adressez-vous au tél pour vous en procurer. Dépliant d'information Classeur de référence Affichette d'information Page 08 Le rhumatisme articulaire aigu I Situation sanitaire en Nouvelle - Calédonie

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