Rapport annuel Le pétrole entre marché et politique

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1 Rapport annuel 2012 Le pétrole entre marché et politique

2 Sommaire 3 Avant-propos 4 Le pétrole entre marché et politique 11 Pétrole au niveau international 15 Produits pétroliers en Suisse 18 Transport, traitement et distribution 21 Commerce extérieur 23 Produits, technique et environnement 25 Le pétrole dans la politique suisse 28 Prix Evenir 30 Membres, comité et direction 32 Tableaux 47 Principales données en bref 1

3 2

4 La scène énergétique se modifie. Mais pas dans la direction de la politique énergétique souhaitée par l UE et la Suisse. En effet, le secteur de l énergie n est marqué aujourd hui ni par la politique climatique, ni par les pics supposés de production pétrolière, mais par l exploitation de nouveaux gisements pétrolifères et gaziers, situés en Amérique du Nord, essentiellement aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, l huile de schiste en plus du rôle important du pétrole conventionnel en provenance de l Alaska et du golfe du Mexique a inversé le cours de la production pétrolière aux Etats-Unis qui, après des années de recul, augmente à nouveau et atteint le niveau de la fin des années 90. Une tendance similaire s était manifestée, il y a quelques années déjà, par le boom du gaz de schiste. Résultat: le prix du gaz n étant plus lié au pétrole, s effondra massivement mettant immédiatement sous pression (économique) le charbon et les centrales nucléaires américains. Aux Etats-Unis, toujours le plus gros consommateur d énergie du monde, les signes indiquent ainsi la direction vers une autarcie énergétique croissante non pas grâce à un développement massif d agents énergétiques renouvelables indigènes, mais à cause des nouvelles ressources pétrolières et gazières. Qui aurait pu l imaginer il y a encore quelques années? Les huiles et les gaz de schiste ont infligé, ipso facto, un démenti cinglant aux assertions mensongères, qui annoncent imperturbablement la fin prochaine de l ère fossile. Sous l effet de l exemple en Amérique du Nord, l activité de recherche de tels agents énergétiques connaît un net regain même en Europe, qui se voue en grande partie au monde des «nouveaux agents énergétiques renouvelables». C est le cas d ailleurs aussi en Suisse. C est pourquoi, notre «tournant énergétique» ne devrait pas fermer les yeux devant ce potentiel, ne serait-ce que pour explorer à fond à nouveau notre sous-sol, en vue de ressources énergétiques. Il est difficile d évaluer aujourd hui si ce mode de production d énergie sera économiquement rentable, acceptable d un point de vue social et compatible avec l environnement, et cela pas seulement chez nous. En ce qui concerne les Etats-Unis, le fait montre cependant que leurs importations d énergie, particulièrement celles du pétrole, vont diminuer au cours des prochaines années pas seulement en raison du pétrole indigène, mais aussi à cause du recul de la demande suite à l efficacité énergétique plus élevée (notamment dans le secteur de la mobilité). L intérêt géopolitique des Etats-Unis à une situation stable au Moyen-Orient, motivé par la sécurité de l approvisionnement en énergie, devrait par conséquent diminuer. A la différence de l Extrême-Orient et de l Inde, deux régions qui importent de plus en plus de pétrole et de gaz du Moyen-Orient, où l intérêt devient plus grand. Il se profile par conséquent un nouvel équilibre mondial en matière d énergie, avec des changements insidieux, mais clairs, de la structure des rapports de force. Mais cette évolution ne devrait pas se dérouler sans conflits. Rolf Hartl, président de l Union Pétrolière 3

5 Le pétrole entre marché et politique L énergie est omniprésente dans notre vie. De nombreux habitants de cette terre n en disposent pas de trop, mais bien de trop peu, alors que les sociétés de consommation du Nord n en sont pas privées. Au contraire: sous nos latitudes, les discussions politiques sur la consommation d énergie débouchent rapidement sur le gaspillage. Pour les pays dont le sous-sol recèle des ressources, cellesci revêtent partiellement une très grande importance économique. De la production à la consommation, le pétrole n est pas seulement une marchandise soumise aux règles du marché libre; il devient de plus en plus la cible politique d aspirations et d intérêts opposés. Production pétrolière dans le lac de Maracaibo au Venezuela, l un des pays les plus riches en pétrole. Les nouvelles ressources pétrolières et gazières modifient le marché et la politique Des sociétés privées ont dominé le début de l exploration et la production de pétrole, ce qui présentait déjà à cette époque une entreprise à haut risque. L influence des pays riches en ressources, dont ces sociétés produisaient le pétrole, restait toutefois limitée. Même après la fondation de l OPEP, au début des années 60, le marché acheteur s est maintenu. Ce n est qu avec la première crise pétrolière en 1973/74 que la page s est tournée. La demande pétrolière croissante et l importance grandissante de l OPEP ont conduit finalement, si ce n est en ligne droite, à la situation actuelle où les pays producteurs de pétrole réussissent, dans l ensemble, à imposer leurs exigences en matière de prix. Pourront-ils le faire aussi à l avenir? La situation reste toutefois plus que jamais incertaine au vu des nouvelles ressources tels les sables asphaltiques, schistes bitumineux ou l exploitation de nouvelles zones de forage (en Arctique). Ces ressources pétrolières et gazières «non traditionnelles» ont conduit ces dernières années à une nouvelle évaluation radicale du potentiel géologique des énergies fossiles. Vu sous un angle objectif et factuel, le pic de production, «Peak Oil» et «Peak Gas», est aujourd hui encore moins un thème que durant les décennies passées. 4

6 De nouvelles ressources non traditionnelles: schistes bitumineux dont on tire du kérogène, un stade préliminaire du pétrole. Les expériences de fracturation aux Etats-Unis montrent de manière impressionnante, les progrès techniques et écologiques de cette méthode d extraction. Les effets de cette nouvelle situation, que beaucoup qualifient de «révolution énergétique», se manifestent surtout aux Etats-Unis qui disposent de ressources

7 Installation de forage pour la production de pétrole par fracturation aux Etats-Unis. pétrolières et gazières non traditionnelles très élevées. Grâce à ces gisements pour autant qu ils soient utilisés, le plus gros consommateur mondial d énergie pourra réduire massivement, dans les prochaines années, sa dépendance en matière d importation d énergie. Même si une véritable autarcie d approvisionnement des Etats- Unis semble peu plausible, il apparaît aujourd hui déjà que les Etats-Unis pénétreront les marchés mondiaux en tant qu exportateur de divers produits énergétiques (par exemple GNL, essence, diesel), que ce soit en Amérique latine ou aussi en Europe. La politique énergétique de la Confédération accentue la pression de réglementation du secteur de l énergie. Dans ce contexte, la politique étrangère américaine pourrait être soumise à une transformation non pas abrupte, mais insidieuse. Les Etats de l OPEP du Moyen-Orient exportent, aujourd hui déjà, la plus grande part de leur production en Asie. Les intérêts géopolitiques des Etats- Unis au Moyen-Orient pourraient subir des retouches suite aux changements des marchés de l énergie. Reconnaître de nouvelles chances Dans l espace anglo-saxon, on considère les nouvelles ressources énergétiques fossiles comme une grande chance pour les consommateurs, l économie et la politique (énergétique). Si l on suit les communiqués de la politique sur le Vieux Continent, les doutes semblent l emporter. Les nouvelles techniques de forage, particulièrement la fracturation, «Fracking», se heurtent à la résistance, en Suisse également. Précipitamment et sans avoir examiné en profondeur les questions techniques et écologiques y relatives, on crée un climat négatif, ce qui s est manifesté aussi en Suisse par des désapprobations déclarées de la part de politiciens de la Confédération et des cantons. Cela étonne d autant plus, quand on voit que des forages pour l exploitation de la géothermie, même s ils ne sont pas techniquement identiques mais tout de même comparables, semblent être acceptés socialement et politiquement. Ici, la politique court le danger d agir avec deux poids deux mesures. 6

8 Les expériences de la fracturation faites aux Etats-Unis montrent de manière impressionnante, les progrès techniques et écologiques de cette méthode d extraction. La longue marche vers le tournant énergétique L approvisionnement énergétique a toujours fait l objet d une surveillance sociale et du même coup politique, ne serait-ce qu en raison de l approvisionnement en électricité et en gaz qui relève des pouvoirs publics et pas seulement sous nos latitudes. Mais aussi du côté des producteurs de pétrole et de gaz, le poids des Etats dont les ressources se trouvent sous leur sol s est nettement renforcé. Et ce n est pas seulement depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en mars 2011 que la politique énergétique de la Confédération et des cantons tend à réglementer plus fermement la demande et la fourniture d énergie dans notre pays. Le but de tels efforts doit permettre un approvisionnement énergétique pauvre en émissions (voire exempt d émission), qui doit être obtenu essentiellement par des agents énergétiques indigènes. La politique veut ainsi nous entraîner sur cette voie, quand il Le mix énergétique de la Suisse est aujourd hui fondamentalement différent de celui de la première crise pétrolière il y a 40 ans. est question de perspectives énergétiques 2050 de la Confédération. Les moyens pour la réaliser: on établit de nouvelles règles, des interdictions et avant tout accorde des subventions pour encourager des agents énergétiques et modes de production sélectionnés. La méfiance manifestée à l égard des acteurs et des forces du marché ne se justifie guère. Dans le cas du pétrole, le cadre fondé jusqu ici sur l économie de marché a permis en Suisse (comme aussi dans la plupart des autres Etats européens) d assurer durant toutes ces décennies un maximum de sécurité d approvisionnement à des prix économiquement supportables. La concurrence au sein Les flux des produits énergétiques entre les marchés mondiaux changeront-ils bientôt?

9 de la branche pétrolière et aussi celle entre agents énergétiques ont apporté finalement aux consommateurs plus d efficacité, moins d impact sur l environnement et des coûts plus bas. Le mix énergétique de la Suisse est aujourd hui fondamentalement différent de celui de la première crise pétrolière il y a 40 ans et la transformation se poursuit. Au cours de la dernière décennie, l économie suisse a amélioré massivement son utilisation d énergie (comparée à l utilisation énergétique par unité de PIB produite) et poursuit cette tendance. C est pourquoi, la clé d un avenir énergétique prometteur ne réside pas dans l entrave, mais dans le renforcement de la compétitivité par la création d un contexte libéral de marché. La fausse piste des subventions Les expériences faites dans plusieurs pays européens (par exemple, l Allemagne, l Espagne) montrent qu une politique de subventions conduit inévitablement sur de fausses pistes. Elles montrent, en premier lieu, que la politique subventionne maintes fois des solutions qui ne peuvent plus s imposer plus tard lorsqu elles sont livrées, sans protection, aux forces du marché; soit elles sont trop chères, soit elles ne convainquent pas sur le plan technique. Un exemple: le boom solaire en Allemagne ou l encouragement des biocarburants de la première génération. La seconde objection contre des subventions relève de la politique pragmatique: une fois introduites, on ne peut supprimer les subventions que difficilement, tant la dépendance des groupements d intérêts réclamant des subventions est forte. Quand la politique crée de nouveaux flux financiers, on ouvre la voie à des prétextes qui sont pour ainsi dire dans la nature des choses pour détourner l argent à des fins d intérêts spécifiques. Que la politique soit même en mesure de dépouiller de leur sens des instruments d incitation fondés sur l économie de marché lesquels peuvent avoir indiscutablement leur justification, se reflète dans la taxe CO 2 sur les combustibles. On l a conçue, à l origine, comme une Essence et diesel sont et restent le moteur de notre économie. 8

10 L octroi de subventions aux énergies renouvelables coûte des milliards aux consommateurs. pure taxe d incitation. Son introduction et son montant prévoyaient un objectif d incitation clair (réduction quantitative des émissions de CO 2 en un espace de temps donné), et la totalité de ses recettes devait être entièrement redistribuée à l économie conformément à sa définition d instrument fiscal neutre. A peine avait-on introduit la taxe que près de 200 millions de francs par an un tiers environ de la totalité du produit ont été détournés pour financer le Programme Bâtiments introduit par la Confédération et les cantons. Il se confirme une fois de plus ceci: quand la politique crée de nouveaux flux financiers, on ouvre la voie à des prétextes qui sont pour ainsi dire dans la nature des choses pour détourner l argent à des fins d intérêts spécifiques. Que des taxes puissent être conçues en tant qu instrument fiscal neutre dans le domaine de l énergie reste dans la plupart des cas un vœu pieux. Nouvelle édition de la Réforme fiscale écologique De cela il faudra se souvenir quand la discussion sur la Réforme fiscale écologique sera relancée dans les prochains mois. En l an 2000, les électeurs suisses ont rejeté une première tentative et, l année d après, aussi une deuxième initiative lancée par le parti écologiste suisse Les Verts. De telles nouvelles éditions ont déjà Une action isolée de la Suisse sur le plan de la politique énergétique conduit à un transfert à l étranger des processus à grande consommation d énergie. été mises sur les rails. La Réforme fiscale écologique soulève aujourd hui encore de nombreuses objections. Si la Suisse est la seule à l introduire isolément, il en résultera un transfert à l étranger des processus à grande consommation d énergie ou plus concrètement les Suisses iront faire leur plein hors de nos frontières. La baisse des coûts salariaux, même par un renchérissement massif de l énergie, n apporte aucun allégement vraiment notable pour cela l assiette fiscale de l énergie est trop petite, à la différence du facteur travail qui est trop lourd. Avons-nous finalement besoin de nouveaux impôts pour susciter des motifs écologiques d innovation? Quand on connaît le positionnement remarquable de la recherche et de la place industrielle suisses dans les domaines de l environnement et de l efficacité énergétique, la question est plus que problématique. 9

11 Diagrammseite Balken Réserves de pétrole 2002/ Monde mio. t OPEP mio. t en 1000 mio. t 109, , , ,6 26, ,5 1,5 8,0 16,4 15,2 10,6 17,4 5,3 6, Europe de l Ouest Europe de l Est Amérique du Nord Amérique latine Afrique Moyen- Orient Extrême- Orient 1 Source: Oil & Gas Journal, déc

12 Pétrole au niveau international Comme en 2011, le prix du pétrole a évolué à un niveau élevé en 2012 par rapport à plusieurs années. Ce n est qu en juin 2012 que le prix d un baril de Brent est descendu au-dessous de la barre des 100 dollars. Un baril coûtait en moyenne annuelle 111,64 dollars. Diagramm Kurve Prix spot pour des qualités caractéristiques de pétrole brut USD/baril fob Brent 38 Mideast Light Crude 34 Mideast Heavy Crude Marché Le marché vendeur, observé depuis quelques années déjà, a progressé en 2012 et s est même consolidé. Malgré des tendances récessives dans les pays industrialisés, présumées ou réelles, la demande mondiale de pétrole a augmenté de 1 million de barils par jour en comparaison annuelle. Toutefois, le ralentissement de l économie mondiale a réussi à atténuer l accroissement de la consommation de pétrole. Les besoins supplémentaires dans les pays en développement et ceux émergents ont été plus élevés malgré un boom économique moins accentué que la diminution de la demande en Europe avec celle aux Etats-Unis. Les pays de l OPEP ont pu consolider leur position sur le marché. Ni les bouleversements politiques relatifs au printemps arabe, ni l embargo pétrolier envers l Iran n ont affecté sensiblement l offre de l OPEP. L Arabie saoudite, qui dispose au sein de l OPEP, des plus grandes capacités de réserves disponibles à court terme, a tenu son engagement d approvisionner, en tout temps, les marchés en quantités suffisantes. Il ressort, de plus en plus clairement, que le Vieux Continent ne peut (plus) exercer une influence décisive sur 1 er trim e trim e trim e trim. 12 les forces globales qui régissent le marché pétrolier. Depuis longtemps déjà, la consommation pétrolière en Europe diminue pour de nombreuses raisons, et les perspectives économiques restent sombres, sans pour autant que cela se répercute sur l évolution des prix. Par ailleurs, la production pétrolière européenne baisse également, particulièrement celle déterminante de la mer du Nord. L accroissement de la dépendance des importations qui se profile à des prix fermes attendus contient de la dynamite en matière d économie politique. Et l appel «Sortons du pétrole» ne pourra guère apporter de solution valable. Car la dominance des produits pétroliers ne devrait guère s interrompre prochainement notamment dans le domaine de la mobilité. La devise devrait donc consister à ne pas encourager seulement des agents énergétiques renouvelables, mais à créer aussi des conditions cadres pour une meilleure utilisation des propres ressources d hydrocarbures. Les Etats-Unis et le Canada ont reconnu ces signes des temps. En effet, bien que la demande aux Etats-Unis ait diminué en 2012 au niveau de 1997, la politique et l industrie placent l exploitation des ressources pétrolières et gazières non traditionnelles en tête de leur calendrier. Si ces projets ambitieux se réalisent, la dépendance des importations des Etats-Unis pourrait diminuer nettement, ce qui équivaut à l objectif caressé de longue date et clairement formulé de tous les présidents américains depuis Richard Nixon. Quels effets produiront ces nouvelles sources sur les marchés internationaux de l énergie, particulièrement sur le prix du pétrole? La question reste encore ouverte. Jusqu à nouvel avis, l évolution future de la demande reste déterminante; elle dépend encore une fois de la dynamique de l économie mondiale. Dès lors qu un prix du pétrole nettement au-dessus de 100 dollars US le baril n a laissé aucune trace négative dans l économie mondiale (l évolution conjoncturelle subie ne découle pas des prix de l énergie à la différence des deux crises pétrolières de 1973/74 et 1979/80), on ne peut écarter une prochaine valse des prix. Cela intéresse de nombreux Etats producteurs de pétrole, ne serait-ce que pour soutenir leur propre population avec les recettes pétrolières. Néanmoins, l histoire nous enseigne qu un prix du pétrole trop élevé recèle le potentiel d un destructeur de conjoncture. 11

13 Diagrammseite Balken Production de pétrole 2002/ Monde 3770 mio. t OPEP 1598 mio. t Millions de t Europe de l Ouest Europe de l Est Amérique du Nord Amérique latine Afrique Moyen- Orient Extrême- Orient 1 Source: Oil & Gas Journal, déc

14 Diagramm Balken Réserves confirmées de pétrole 1 et leur portée Réserves de pétrole Selon la revue «Oil and Gas Journal» (OGJ), les réserves mondiales confirmées de pétrole ont augmenté de 7,5% à 223 milliards de tonnes. Ainsi les gisements exploitables techniquement et économiquement ont augmenté de 58% depuis l an Ce développement découle, d une part, des nouvelles découvertes et de la meilleure exploitation des champs pétrolifères existants et, d autre part, de l augmentation des prix du pétrole qui a rendu rentable l exploitation de gisements difficiles ou du pétrole non traditionnel comme les sables asphaltiques et l huile de schiste. Les Etats de l OPEP, qui disposent ensemble de 74% des réserves pétrolières confirmées, ont pris la plus grande part de l accroissement actuel. Le Venezuela, dont les réserves de pétrole atteignent 40,6 milliards de tonnes, a affiché la plus forte progression d un pays, grâce aux gisements gigantesques de brut extra lourd dans la Ceinture de l Orénoque. Ainsi l Arabie saoudite, avec 36,2 milliards de tonnes de réserves, a été reléguée au second rang, suivie du Canada (23,6 mrd. t), l Iran (21,1 mrd. t) et l Irak (19,3 mrd. t). Ces cinq Etats disposent globalement de 63% des réserves mondiales confirmées de pétrole Portée en années Réserves en milliards de tonnes 40 1 Source: Oil & Gas Journal, déc Production Selon l OGJ, puits de forage ont produit, en 2012, 3,77 milliards de tonnes de pétrole, ce qui équivaut à un accroissement de 4,4% par rapport à l année précédente. Sur la base des réserves confirmées, il en résulte une portée théorique de 59 ans. Comme jusqu ici, les pays suivants ont continué de produire le plus de pétrole: Russie (0,53 mrd. t), Arabie saoudite (0,50 mrd. t), Etats-Unis (0,32 mrd. t), Chine (0,20 mrd. t) et Canada (0,15 mrd. t). Ces cinq Etats représentent environ 45% de la production mondiale. Les Etats-Unis particulièrement affichent de gros changements par rapport à l année précédente (+11,9%), ainsi que le Canada (+6,6%). La diminution de la production pétrolière de l Iran ( 14,7%), du fait de sanctions internationales, a été compensée par la production de plus grandes quantités des membres de l OPEP: Arabie saoudite (+6,6%), Irak (+8,4%), Koweït (+10,1%), Abou Dhabi (+6,6%), ainsi que par la production libyenne qui s est rapidement rétablie. Raffinage En 2012 aussi, des mesures de rationalisation, ainsi que des ventes et des fusions d entreprises ont marqué les marchés du raffinage européens et nord-américains, et la tendance vers de plus grandes installations complexes s est poursuivie. L Europe de l Ouest a affiché, en plus de la fermeture d une raffinerie, aussi de plus faibles capacités de raffinage de 2,8%, qui atteignent maintenant globalement 699 millions de tonnes par an. Alors que le nombre de raffineries est resté inchangé sur le continent nord-américain, il en est résulté un accroissement de capacité de 1,6%, dû à l extension d une seule raffinerie. Les marchés asiatiques affichent une augmentation de la capacité de 2,9% et totalisent 1277 millions de tonnes. En plus, plusieurs raffineries sont en construction, ou étendent leur capacité, en Chine, Inde, ainsi qu au Moyen- Orient. Le nombre des raffineries dans le monde, 655 installations, est resté inchangé en comparaison annuelle, alors que les capacités de distillation se sont accrues d un Diagramm Kreis pour cent environ à 4,43 milliards de tonnes par an. Capacités de raffinage 1 en mio. t de pétrole brut par an Europe de l Ouest Europe de l Est Amérique du Nord Amérique latine Afrique Moyen-Orient Extrême-Orient Source: Oil & Gas Journal, déc

15 Bilan pétrolier suisse 2012 Importations Ventes en gros Ventes de détail Consommation finale en t Diminution des stocks des consommateurs Brut, spikes et additifs Produits finis Essence Carburant diesel Kérosène Huiles de chauffage Autres Augmentation des stocks 49 Augmentation des stocks 2 Consommation propre raffineries 254 Pertes 30 Exportations 316 Transformation d énergie 2 Transformation d énergie 8 14

16 Produits pétroliers en Suisse Diagramm Kurve Marché global En 2012, les ventes de produits pétroliers en Suisse se sont élevées à 11,25 millions de tonnes (tableau 1, page 32). L augmentation de 1,9% par rapport à l année précédente s explique par l accroissement des ventes de mazout dû, en premier lieu, aux intempéries. Diagramm Kreis Ventes de produits pétroliers 2012 en % 30,4 Essence Kérosène Carburant diesel Huiles de chauffage Autres produits Consommation propre des raffineries 5,5 1,8 22,4 26,1 13,8 Consommation de carburants et effectif des voitures automobiles mio. t 6,0 5,5 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Essence Kérosène Carburant diesel mio. 5,0 4,9 4,8 4,7 4,6 4,5 4,4 4,3 4,2 4,1 4,0 3,9 3,8 Effectif des voitures automobiles De la totalité des ventes, 62,3% concernaient les carburants et 30,4% les combustibles, ainsi que 5,5% pour les autres produits (tableau 3). Pour la consommation propre des deux raffineries suisses, on a utilisé 0,20 million de tonnes (1,8%) de gaz de raffinerie et d huile de chauffage lourde. Carburants La diminution de la demande d essence, depuis déjà quelques années, s est poursuivie aussi en Les ventes ont atteint 2,94 millions de tonnes, 3,5% de moins par rapport à l année précédente. La raison principale de cette évolution réside dans l amélioration continue du rendement énergétique de nouveaux moteurs et dans la tendance à l achat de voitures moins puissantes. Ainsi depuis 1996, la consommation moyenne d essence des voitures de tourisme nouvellement immatriculées a diminué de plus de 27%. Du fait de la cherté du franc suisse par rapport à l euro, les ventes aux stations-service frontalières sont restées généralement à un plus bas niveau. Les ventes de carburant diesel, utilisé pour une large part dans le bâtiment et le secteur des transports, ont continué d augmenter, de 6,1% en 2012, pour atteindre 2,52 millions de tonnes. La conjoncture intérieure stable et le nombre croissant des voitures diesel en sont les principales raisons. La part des nouvelles immatriculations, 37%, a été nettement supérieure à 2011 (32,9%). Les ventes de kérosène ont augmenté de 2,5% par rapport à l année précédente et se situent à 1,56 million de tonnes. Le trafic aérien sur les deux aéroports de Zurich et de Genève a légèrement augmenté de 0,3% par rapport à 2011, et l évolution du nombre des passagers a aussi été positive en 2012, d où la tendance à engager de plus gros avions. Combustibles Les ventes de mazout (huile de chauffage extra-légère) ont progressé de 7% en Cet accroissement est dû essentiellement à un plus grand nombre de degrés-jours de chauffage (11,7%) par rapport à 2011 (tableau 2). D une manière générale, le niveau des prix élevé a incité les consommateurs à différer leurs achats aussi en 2012, si bien que les ventes sont restées au-dessous des attentes. De plus, le nombre croissant des installations modernes de chauffage au mazout avec technique à condensation, ainsi qu une meilleure isolation thermique des bâtiments ont contribué à réduire la consommation de mazout. 15

17 Diagramm Kurve Consommation de combustibles et degrés-jours de chauffage mio. t 5,50 5,25 5,00 4,75 4,50 4,25 4,00 3,75 3,50 3, Mazout Huiles de chauffage moyenne et lourde (1000 t) jours Degrés-jours de chauffage au-dessus de 3000 Les prix mensuels moyens du brut de Brent sur le marché libre ont augmenté au premier trimestre 2012 atteignant leur maximum en mars avec USD 125,45 le baril. Puis ils sont retombés au niveau le plus bas en juin avec USD 95,16 pour se situer ensuite, dès août, autour de 110 dollars le baril. Selon l indice des prix à la consommation (IPC), l indice des produits pétroliers s est situé en 2012 en moyenne à 112,5 points (base: décembre 2010 = 100 points). Il a atteint son plus bas niveau de moyenne mensuelle en juillet avec 108,3 points et son plus haut en septembre, 116,2 points. Diagramm Kurve Prix de détail Autres produits Les ventes de tous les autres produits pétroliers ont diminué de 7,8% à 0,617 million de tonnes. Les bitumes affichent les plus grandes quantités de vente (0,291 mio. t), les gaz liquéfiés (0,176 mio. t), le coke de pétrole (0,069 mio. t) et les lubrifiants (0,051 mio. t). Evolution des prix L année 2012 a été marquée par les prix du pétrole les plus élevés connus jusqu ici en moyenne annuelle; il en va de même pour les prix des produits. Diagramm Kurve CHF/100 l Mazout 1 er trim e trim e trim e trim er trim e trim e trim e trim. 12 ct./l Essence Prix des produits fob Rotterdam et frets rhénans USD/t Gasoil Essence 1 er trim e trim e trim e trim er trim e trim e trim e trim. 12 CHF/t Fret rhénan Selon l IPC un litre d essence sans plomb 95 coûtait en moyenne annuelle CHF 1.81, soit 8 centimes de plus que l année précédente. C est en janvier 2012 que le plein a été le moins cher, en moyenne CHF 1.73 le litre contre CHF 1.88 le litre en avril. L essence sans plomb 98 a coûté 5 à 6 centimes de plus. Le plein de carburant diesel a été le plus avantageux en juillet avec une moyenne mensuelle de CHF 1.85 le litre, alors qu en septembre et octobre on devait payer en moyenne CHF La différence du prix à la pompe entre l essence et le carburant diesel s est située à 16

18 19 centimes le litre en janvier et février. A partir d avril jusqu en septembre, l écart de prix en faveur de l essence a varié de 7 et 10 centimes pour revenir ensuite au niveau du début de l année, en novembre et décembre. Pour une livraison de 3001 à 6000 litres, le mazout a coûté, en 2012, en moyenne CHF les 100 litres. Cela équivaut à une augmentation de près de 6% par rapport à l année précédente. Les prix moyens mensuels aux 100 litres ont évolué entre CHF les 100 litres en mars et CHF en juin. En 2012, sur la base de l IPC et nos propres calculs, le mazout a été durant trois mois meilleur marché que le gaz naturel et coûtait en moyenne annuelle 9,80 ct./kwh (livraison 3001 à 6000 l), soit à peine plus que le gaz naturel type III (9,59 ct./kwh) et nettement moins que l électricité (14,91 ct./kwh). Recettes fiscales de la Confédération Les recettes fiscales de la Confédération provenant des produits pétroliers en 2012 ont augmenté de 1,47% par rapport à l année précédente (tableau 19). De la totalité des recettes de 6,39 milliards de francs, 78,7% provenaient de l impôt et de la surtaxe sur les huiles minérales, 20,1% de la taxe sur la valeur ajoutée et 1,2% de la commission de perception. Diagramm Balken Charge fiscale et taxes perçues sur les produits pétroliers ct./l Produits pétroliers et consommation d énergie En comparaison annuelle, la consommation finale de produits pétroliers a augmenté en 2012 de 2,4% à 11,516 millions de tonnes (tableau 23), dont 95,7% ont servi à des fins énergétiques et 4,3% à des fins non énergétiques. Alors que la consommation finale d essence a baissé de 3,5%, Diagramm on a consommé Kurve plus de kérosène (2,5%) et de carburant diesel (6,1%). La consommation finale de mazout a augmenté de 7,4% et celle d huile de chauffage lourde est restée inchangée. Consommation finale d énergie des produits pétroliers, de gaz et d électricité PJ Produits pétroliers Electricité Gaz *Estimation provisoire Parmi les produits pétroliers utilisés à des fins non énergétiques, on compte les lubrifiants, les cires et paraffines, le pétrole lampant, le bitume, le gaz liquéfié utilisé à des fins chimiques, ainsi que le coke de pétrole servant à la fabrication de graphite. Leur utilisation a diminué globalement de 12,6% environ par rapport à l année précédente. * Essence 86,41 Prix de vente Charge fiscale (situation 1 er janvier 2013) 91,37 Carburant diesel 103,40 17,54 Mazout L Office fédéral de l énergie ne publie les données définitives de la consommation finale d énergie de 2012 qu en été C est pourquoi les tableaux 21 et 22 présentent les chiffres corrigés de Le pétrole, le gaz naturel et l électricité couvrent ensemble quelque 90% de la consommation suisse d énergie. Avec 796 petajoules, l estimation provisoire de la consommation finale de ces trois énergies a augmenté de 3,3% en comparaison annuelle. Les parts respectives du pétrole, de l électricité et du gaz naturel se situent à 59,0%, 26,7% et 14,3%. 17

19 Transport, traitement et distribution Les 11,5 millions de tonnes de pétrole brut et produits finis importés en Suisse ont été acheminés par pipelines (35,1%), chalands sur le Rhin (30,4%), chemin de fer (26,6%) et camions-citernes (8%) (tableau 11). Pipelines Le pétrole brut est acheminé en Suisse par pipeline. Alors que l Oléoduc du Rhône approvisionne la Raffinerie de Collombey à partir de Gênes, la Raffinerie de Cressier reçoit son brut de la région de Marseille via la vallée du Rhône par l Oléoduc du Jura. En raison de l interruption de production de la raffinerie de Cressier durant six mois environ, les livraisons de 3,23 millions de tonnes en 2012 se situent 24,7% au-dessous de l année précédente (tableau 12). Le pipeline de la Sappro achemine exclusivement des produits finis, de la vallée du Rhône jusqu à Vernier près de Genève. Les importations de 0,832 million de tonnes ont augmenté de 0,9% par rapport à 2011 et se répartissent comme suit: 49,7% mazout et carburant diesel, 41,2% kérosène et 9,1% essence (tableau 13). Diagramm Kurve Importations des produits par moyen de transport mio. t 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 Voie fluviale Rail Route Pipelines Rail Les importations de produits finis par train de wagonsciternes ont atteint 3,1 millions de tonnes en 2012, ce qui équivaut à une diminution de 2,8% par rapport à l année précédente. Globalement 70,5% des transports ferroviaires provenaient d Allemagne, 13,5% de Belgique et 10,3% d Italie. Les produits pétroliers d Allemagne ont été le kérosène (49%), l essence (34,2%), et le diesel avec le mazout (12,8%). De Belgique, 96% des importations ont concerné les distillats de densité moyenne: carburant diesel et mazout. Les principaux produits en provenance d Italie transportés sur rail ont été l essence (71,9%) et le mazout (27,6%). Voie fluviale Les deux ports rhénans de Bâle ont déchargé en ,44 millions de tonnes de produits finis, soit 55,1% de plus qu en 2011 (tableau 14). Cette évolution s explique surtout par des importations supplémentaires en compensation du déficit de production de la raffinerie de Cressier au premier semestre de l année. Par le Rhin, 47,7% des cargaisons provenaient d Allemagne, 40,9% des Pays-Bas et 11,3% de Belgique. Les principaux produits transbordés: gasoil carburant diesel, mazout (78,8%), essence (17,1%) et kérosène (3,5%). Le 0,6% restant a concerné les lubrifiants, le coke de pétrole ainsi que le MTBE. Les coûts du fret d une tonne de carburant et de combustible de Rotterdam à Bâle ont fluctué pour la plupart entre 15 et 20 francs; le coût le plus bas de 12 francs a été atteint en janvier et le plus élevé, de 31 francs, au cours de la seconde moitié de février. Les transports de produits pétroliers à l intérieur de la Suisse, au départ et à l arrivée des ports rhénans des deux Bâles, se répartissent comme suit: chemin de fer 64,6% (année précédente: 62,9%) et route 35,4% (37,1%). Route Environ 0,92 million de tonnes de produits finis ont été importées par camion en Suisse, dont 68,4% d Italie et 20,3% d Allemagne. Les principaux produits transportés sur route en provenance d Italie ont été les huiles de chauffage, toutes les sortes (35,8%), l essence (25,8%), le bitume (16,7%) et le carburant diesel (19,4%), alors que les transports routiers à partir d Allemagne se sont répartis comme suit: essentiellement bitume (74,1%), lubrifiants (11,0%) et coke de pétrole (2,6%). Ont aussi été importés par camion du pétrole lampant, des paraffines, de la vaseline et des additifs. 18

20 Stations-service Au 1 er janvier 2013, la Suisse comptait 3567 stationsservice de marques, 28 unités de moins ( 0,8%) par rapport à l année précédente. Les changements relevés du nombre de stations de la plupart des marques illustrent la dynamique du marché (tableau 15). En constante augmentation, 1333 shops de stations (année précédente: 1329) offraient à leurs clients la possibilité de faire de petits achats en même temps que le plein. La tendance vers des shops d une plus grande surface de vente, de plus de 50 m 2 (+18 unités), s est aussi poursuivie en Les stations équipées d un shop représentent 71% environ de la totalité des ventes de carburants et constituent ainsi un facteur de concurrence important parmi les sociétés pétrolières. On constate, en outre, que les ventes de carburants sont en moyenne nettement plus élevées aux stations-service avec de plus grands shops qu à celles avec des shops plus petits (tableau 16). Diagramm Kurve Nombre de stations-service et stations avec shop en ,0 4,8 4,6 4,4 4,2 4,0 3,8 3,6 3,4 3,2 3, Nombre de stations-service La moyenne des ventes de carburants par station-service a atteint 1,43 million de litres en 2012, ce qui représente une légère augmentation de 0,6% par rapport à l année précédente. Les quantités moyennes vendues varient selon le type de service, l équipement et l emplacement de la station-service. Les stations d autoroute ont vendu le plus d essence et de carburant diesel, 3,49 millions de litres par an, alors que les stations sans personnel en ont vendu le moins, 0,66 million de litres. en ,5 1,4 1,3 1,2 1,1 1,0 Stations-service avec shop Raffineries Les deux raffineries suisses à Collombey VS et à Cressier NE ont produit 3,15 millions de tonnes de produits finis en 2012 et globalement 0,2 million de tonnes de gaz de raffinerie et d huile de chauffage lourde pour leur consommation propre (tableau 18). L utilisation de la capacité de production des deux raffineries a atteint en moyenne quelque 60%, nettement au-dessous de l année précédente (72,3%). La différence s explique par l interruption, en début d année, de la production de la raffinerie de Cressier pendant six mois environ, suite au sursis concordataire de l ancien propriétaire Petroplus et à la recherche d un repreneur. Avec Varo Energy Holding AG, une coentreprise détenue par Vitol et Atlasinvest, un accord de reprise de la raffinerie a été finalement trouvé début mai, comprenant également les activités de marketing et des dépôts pétroliers. Ainsi la production a pu reprendre sous le nouvel exploitant dans le courant de juillet. La raffinerie de Tamoil à Collombey a interrompu sa production à fin septembre pour trois semaines, en raison de travaux périodiques de maintenance de ses installations. Les deux raffineries apportent une contribution importante à l approvisionnement pétrolier de la Suisse et à sa diversification. Elles ont produit principalement de l essence (31,4%), du carburant diesel (25,9%), du mazout (25,7%), de l huile de chauffage lourde (5,7%), des gaz liquéfiés (3,6%) et du kérosène (1,0%). De plus, les opérations de désulfuration des combustibles et des carburants ont produit 5606 tonnes de soufre, et tonnes de benzène ont été tirées de l essence. Les deux procédés servent les prescriptions légales de la protection de l air et les exigences en matière de qualité, fixées dans les normes pour les combustibles et les carburants. Le marché intérieur a absorbé 98% de la production totale et 2% ont été exportés. Quelque 94% des exportations concernent des gaz liquéfiés, de l essence, de l huile de chauffage lourde et du benzène. 19

21 Diagrammseite Balken Pays de provenance 2012 Provenance des pétroles bruts importés en Suisse 2002/ Total 3,232 mio. t en mio. t 5 4,01 4,5 4,0 3,5 2,43 3,0 2,5 2,0 1,5 0,80 1, ,01 0,00 Mer du Nord Afrique 0,40 0,00 Moyen- Orient 0,13 Etats de l ex-union soviétique 0,5 20

22 Commerce extérieur Diagramm Balken Importations de brut et de produits finis mio. t 12,63 12,68 12,96 13,21 11,64 12,94 13,08 11,90 11,42 11,54 En 2012 aussi, on a importé en majorité des bruts légers et pauvres en soufre (tableau 8) dont la densité moyenne, de 0,819 g/cm 3, correspondait à celle de l année précédente, alors que la teneur moyenne en soufre, de 0,23%, a été inférieure à 2011, du fait d une plus grande part des pétroles bruts d Afrique du Nord et de l Ouest. Les deux propriétés réduisent les coûts de production des combustibles et carburants dans les qualités pauvres en Diagramm Kurve soufre conformes aux prescriptions légales. Teneur moyenne en soufre des pétroles bruts importés Produits finis Pétrole brut Les importations suisses de pétrole brut et de produits finis ont atteint 11,5 millions de tonnes en 2012, environ 1,1% de plus que l année précédente (tableau 4). Alors que les deux raffineries de Collombey et de Cressier ont traité ensemble 3,2 millions de tonnes de pétrole brut, soit 24,7% de moins, les importations de produits finis ont augmenté de 16,6% pour atteindre 8,3 millions de tonnes Pétrole brut Les importations plus faibles de pétrole brut proviennent d une suspension temporaire d exploitation de la raffinerie Cressier durant le premier semestre de l année. Environ trois quarts des pétroles bruts importés provenaient d Afrique du Nord et de l Ouest et le restant des Etats de l ex-union soviétique, à quelques exceptions près (tableau 6). Près de la moitié du brut traité en Suisse provenait de Libye, 20,8% du Kazakhstan, 18,8% du Nigeria, 6,8% d Algérie et 2,5% d Azerbaïdjan. Une comparaison avec les chiffres de l année précédente montre d une part le rétablissement de la production pétrolière libyenne après la guerre civile en 2011 et, d autre part, la flexibilité des raffineries suisses de pouvoir réagir rapidement et de manière adéquate à de tels événements pour que restent garanties, en tout temps, leur exploitation et production en % 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0, Produits finis Les importations de produits finis se sont réparties à 51,1% sur le gasoil (carburant diesel et mazout), l essence (23,1%), le kérosène (18,5%), les gaz liquéfiés (0,9%), ainsi que 0,8% sur le coke de pétrole et les lubrifiants (tableau 4). Les partenaires commerciaux les plus importants ont été l Allemagne, les Pays-Bas, l Italie, la France et la Belgique/le Luxembourg qui totalisent 97,9% des importations (tableau 6). Des 4,2 millions de tonnes de gasoil importées, près d un tiers provenait d Allemagne, 28,2% de la production néerlandaise et 17,9% des raffineries belges (tableau 7). Les importations d essence, de 1,9 million de tonnes, provenaient pour une large part d Allemagne (64,8%), d Italie (20,2%) et des Pays-Bas (4,5%). Et pour les importations de 1,5 million de tonnes de kérosène, les principaux fournisseurs ont été l Allemagne (70,2%), la France (22,2%) et les Pays-Bas (5,6%). Le bitume utilisé en Suisse dans le bâtiment et les travaux publics provenait en majorité d Allemagne (50,5%) et d Italie (35,9%). Les importations de gaz liquéfiés, de coke de pétrole et de lubrifiants provenaient également en grande partie d Allemagne. 21

23 Valeur des importations En raison des prix du marché plus élevés par rapport à l année précédente, la valeur moyenne d une tonne de pétrole brut a renchéri en 2012 de 9,2% à CHF La même quantité de produits finis coûtait CHF , en moyenne plus que 7,8% qu en Diagramm Kurve Valeur des importations de brut et de produits finis CHF/t Produits finis Pétrole brut Dans l ensemble la valeur globale des importations de produits finis a augmenté de 25,8% à 8,02 milliards de francs, alors que les importations moins élevées de pétrole ont entraîné une valeur plus faible de la marchandise, de 17,8% à 2,64 milliards de francs par rapport à l année précédente (tableau 9). Exportations Les exportations de produits finis montrent une évolution en baisse ( 9,5%) à hauteur de 0,83 million de tonnes. Avec une part de 68,7%, le kérosène, qui ravitaille les avions dans le trafic international, représente encore le principal produit à l exportation. La part des huiles de chauffage s élève à 20,3%, puis le carburant diesel (2,9%), les lubrifiants (2,6%), les gaz liquéfiés (2,4%) et l essence (2,3%). La valeur des exportations de l ensemble des produits finis a atteint 0,78 milliard de francs, ce qui représente une augmentation de 3,4%. Les exportations ont coûté en moyenne CHF la tonne. 22

24 Produits, technique et environnement Essence et carburant diesel L Ordonnance sur la protection de l air (OPair) fixe les exigences en matière d hygiène de l air pour l essence et le carburant diesel, et cela en conformité avec les directives européennes. Les valeurs moyennes des paramètres sélectionnés de l OPair ont été les suivantes en 2012: l essence sans plomb 95 contenait en moyenne 31,5% d hydrocarbures aromatiques (valeur limite: 35%) et 0,81% de benzène (1%). La teneur moyenne en soufre se situait à 6,7 mg/kg (10 mg/kg). Le carburant diesel contenait en moyenne 2,2% d hydrocarbures aromatiques polycycliques (valeur limite: 8,0%), ainsi que 8,1 mg/kg de soufre (10 mg/kg). Les exigences de qualité européennes pour l essence et le carburant diesel sont fixées dans les normes SN EN 228 et SN EN 590; elles sont disponibles en tant qu extrait compact de normes auprès de l Association suisse de normalisation (SNV). Les normes européennes révisées pour l essence, EN 228, ont été publiées en automne Les changements les plus importants concernaient les spécifications de deux qualités d essence. La qualité actuelle d une teneur en oxygène maximale de 2,7% ne doit pas contenir plus de 5% d éthanol (E5). Une seconde qualité d essence dont le marquage est obligatoire a été redéfinie: sa teneur en oxygène ne doit pas dépasser 3,7% au maximum. Cette dernière autorise une part d éthanol jusqu à 10% (E10). Un autre changement concerne la limitation des additifs contenant du métal comme le MMT (méthylcyclopentadiényle-tricarbonyle de manganèse), qui doit être mentionné également sur la pompe à essence. Ni le E10 ni le MMT ne sont utilisés en Suisse. Kérosène Pour le kérosène (Jet A-1), on applique les normes «aviation fuel quality requirements for jointly operated systems» (AFQRJOS; issue 26, May 4, 2012) de Joint Inspection Group. Une part maximale de 50% de kérosène synthétique ou semi-synthétique tiré de matières premières renouvelables (biokérosène) a été autorisée pour la première fois en Il s agit d un carburant d aviation paraffinique produit par hydrogénation d huiles végétales. A partir des mêmes matières premières on produit, par estérification, du biodiesel (EMHV/FAME = ester méthylique d huile végétale) utilisé dans le trafic routier, qui toutefois n est pas utilisé dans le kérosène et seulement toléré avec des traces de 5 mg/kg au maximum. Gaz liquéfié Le carburant GPL (Autogas) est un mélange de gaz propane et butane provenant du raffinage du pétrole brut ou de la production de gaz naturel. Les exigences de qualité figurent dans la norme SN EN 589. Biocarburants La part des biocarburants aux ventes globales d essence et de diesel a atteint en 2012 environ 2,5 pour mille. Selon la Direction générale des douanes, les ventes d éthanol s élèvent à 4619 m 3, celles de biodiesel à m 3 et 506 m 3 pour l huile végétale. Les spécifications pour le mélange d éthanol dans l essence (E5 et E10) sont définies dans la norme SN EN et celles pour le E85 dans la norme CEN/TS Le biodiesel (EMHV/FAME) est utilisé dans des flottes de véhicules utilitaires en tant que mélange au diesel. Les exigences de qualité sont fixées dans la norme SN EN Diagramm Kurve Quantités 1 des biocarburants liquides imposées au taux de l impôt par 1000 litres à 15 C Biodiesel Bioéthanol Huiles végétales et animales/huiles usagées 1 Production, exonérée de l impôt, des installations pilotes et de démonstration, ainsi que les quantités importées imposées au taux de l impôt de CHF par 1000 litres à 15 C 23

25 Diagramm Kurve Teneur moyenne en soufre et en azote du mazout mg/kg Soufre Azote dépôts pétroliers a été signé avec l Office de l hygiène de l air des deux Bâles. On a ainsi étendu la collaboration, établie depuis 2010, avec le canton de Bâle-Campagne dans le domaine de la protection des eaux. Les travaux de contrôle ont été confiés à Eco Swiss, l institution spécialisée des grands dépôts pétroliers. L accord de coopération est accompagné et surveillé par une commission spécialisée, qui se compose de représentants des cantons signataires, de la Confédération et de la branche. Mazout Le mazout (huile de chauffage extra-légère) est disponible en Suisse dans les qualités «Euro» et «Eco pauvre en soufre», qui se distinguent essentiellement par leur teneur maximale en soufre de 1000 mg/kg et 50 mg/kg. La norme suisse pour les huiles de chauffage (SN ) est entrée en vigueur au début de 2012: les changements principaux avaient pour objet le mélange d additifs pour l amélioration de la qualité, lesquels ne doivent pas former de suies résiduelles pour le mazout Eco. De plus, on a introduit deux nouveaux paramètres «pouvoir lubrifiant» et «pouvoir calorifique». Un autre changement, entré en vigueur au début de 2013, concernait l avant-propos national: l ester méthylique d huile végétale EMHV (FAME) et d autres composants biogènes peuvent être mélangés au mazout, pour autant qu ils ne se composent pas d hydrocarbures. De plus, une valeur de tolérance maximale de 0,5 pour cent a été fixée pour l EMHV. Accord de coopération pour grands dépôts pétroliers La branche pétrolière, représentée par Carbura et l Union Pétrolière, applique un accord passé avec neuf cantons (BE, BL [sans la prévention des accidents majeurs], GE, GR, LU, SG, SH, TI, ZH) pour 38 grands dépôts pétroliers. Cet accord couvre plus de 60% des produits pétroliers entreposés en Suisse. Ainsi, les cantons délèguent à la branche pétrolière des tâches sélectionnées de contrôle d exécution, dans les domaines de la protection des eaux, de la protection de l air, et de la prévention des accidents majeurs. A la fin de 2012, un autre accord de coopération pour le contrôle de l hygiène de l air et la surveillance des grands Fonds de recherche de l Union Pétrolière (FRUP) En 2012, le FRUP a soutenu, en commun avec d autres partenaires, huit projets dont l un a été réalisé: des scientifiques du Laboratoire fédéral d essai des matériaux et de recherche, EMPA, ont analysé les effets du vieillissement des catalyseurs sur la réduction des émissions des voitures à essence et à gaz naturel, fonctionnant avec des carburants fossiles et renouvelables et avec différentes huiles moteurs. Dans ce projet en cours, le Laboratoire du contrôle des gaz d échappement de la Haute Ecole spécialisée bernoise à Nidau (AFHB) analyse, de son côté, la toxicité des émissions provenant du retraitement des gaz d échappement du biodiesel, alors que des équipes de recherche de l Institut Paul Scherrer, de l EPFZ et de l EMPA analysent, ensemble, le potentiel de la mobilité électrique en Suisse. En décembre, le comité de l UP a autorisé cinq nouveaux projets: l entreprise Vela Solaris élargira son logiciel de planification Polysun, d un module pour centrale de cogénération. Le Laboratoire de l aérothermochimie et des systèmes de combustion (LAV) de l EPFZ s occupe du développement des caractéristiques de nouveaux carburants pour moteurs diesel. Le département des moteurs thermiques de l EMPA s affaire à un système d injection Adblue, universellement applicable dans des machines du secteur non routier (off-road). L entreprise Combustion and Flow Solutions optimalise un modèle pour systèmes de recharge à deux allures dans des moteurs diesel et soutient finalement un projet d optimalisation d installations de couplage chaleurforce (CCF). 24

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