Projet d Observatoire Régional de la Biodiversité en Languedoc-Roussillon : synthèse sur les observatoires existants

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1 Projet d Observatoire Régional de la Biodiversité en LanguedocRoussillon : synthèse sur les observatoires eistants Simon Popy, CEMAGREF mars 2009 Rapport produit dans le cadre de l'étude de préfiguration d'un Observatoire Régional de la Biodiversité pour le LanguedocRoussillon

2 Table des matières Liste des abréviations Introduction Théorie et réalité Observatoires de/pour l Environnement (OE) Observatoires de Recherche en Environnement (ORE) Observatoires Opérationnels de l Environnement (OOE) Systèmes d Observation (SO) Observatoires de la Biodiversité (OB) Un OB n est pas forcément opérationnel Observatoires Opérationnels de la Biodiversité (OOB) Nommés comme tels Autres dénominations Projets voisins Projets en cours de développement Dispositifs d observation, surveillance, collecte de données centres de ressources, réseau programmes de monitoring Fau amis Point sur l équivalence Français Anglais Dépasser la sémantique Etendue du champ d application Mode de collecte des données Type de valorisation Eemples d intérêt pour l ORB LanguedocRoussillon Sélection d eemples Niveau de biodiversité pris en compte Variété des indicateurs Variété des modes d organisation Informations glanées sur les coûts L importance d une bonne communication Conclusion Annees

3 Annee 1. Monitoring de la Biodiversité en Suisse...21 Annee 2. Projet SIBA ODONAT Alsace...24 Annee 3. Observatoire National des Zones Humides (ONZH)...26 Annee 4. Système d Informations sur la Nature et les Paysages (SINP)...28 Annee 5. Observatoire National de la Biodiversité...30 Annee 6. Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)...33 Annee 7. Agence régionale de Bourgogne pour l environnement et le développement soutenable (ALTERRE)...35 Annee 8. Observatoire du Littoral...38 Annee 9. Vigie Nature...41 Annee 10. UK Environmental Change Network (ECN)...43 Annee 11. Indicators of Climate Change in the UK (ICCUK)...47 Annee 12. Initiatives de l Institut d Etudes Andorranes (IEA)...49 Annee 13. Hungarian Biodiversity Monitoring System (HBMS)...51 Annee 14. Alberta Biodiversity Monitoring Institute (ABMI)...54 Annee 15. Agence régionale pour la Biodiversité et la Nature en IledeFrance (NATUREPARIF)...60 Remerciements

4 Liste des abréviations ABIF ABMI ADEME ALTERRE BMSAnd BUFO CBD CBMP CEFREM CENMA CR CSRPN DIREN ECN GBIF GEPMA HBMS ICCUK IDCNP IEA INPN LPO MARE MEDD MEEDDAT MNHN NATUREPARIF OB ODBU ODONAT OE OFME OL ONERC ONZH ONZHM OOB OOE OORB OPJ ORB ORE OREB ORME OSU RAMSAR SEAON SHOC SIBA SIBA SINP SNB SO SRB STERF STOC UE ZICO ZNIEFF Australian Biodiversity Information Facility Alberta Biodiversity Monitoring Institute Agence de l'environnement et de la Maîtrise de l'energie Agence pour l'environnement et le Développement Durable de Bourgogne Butterfly Monitoring Scheme d'andorra Association pour l'étude et la protection des amphibiens et reptiles d'alsace Convention on Biological Diversity Circumpolar Biodiversity Monitoring Program Centre de Formation et de Recherche sur l'environnement Marin Centre d'études de la neige et de la montagne d'andorre Conseil Régional Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel Direction Régionale de l'environnement UK Environemental Change Network Global Biodiversity Information Facility Groupe d'etude et de Protection des Mammifères d'alsace Hungarian Biodiversity Monitoring System Indicators of Climate Change in the UK Inventaire des Dispositifs de Collecte Nature et Paysage (SINP) Institut d'etudes Andorranes Inventaire National du Patrimoine Naturel (Museum) Ligue pour la Protection des Oiseau Programme de suivi des amphibiens à l'échelle du paysage Ministère de l'ecologie et du Développement Durable (avant 1er juin 2007) Ministère de l'ecologie, de l'energie, du Développement durable et de l'aménagement du territoire Museum National d'histoire Naturelle Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Ile de France Observatoire de la Biodiversité Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine en SeineSaintDenis Office des Données Naturalistes d'alsace Observatoire de l'environnement Observatoire de la Forêt Méditerranéenne Observatoire du Littoral Observatoire National sur les Effets du Changement Climatique Observatoire National des Zones Humides Observatoire National des Zones Humides Méditerranéennes Observatoire Opérationnel de la Biodiversité Observatoire Opérationnel de l'environnement Observatoire Opérationnel Régional de la Biodiversité Observatoire des Papillons de Jardin Observatoire Régional de la Biodiversité Observatoire de Recherche en Environnement Observatoire Régional de l'environnement de Bourgogne Observatoire Régional Méditerranéen de l'environnement Observatoires des Sciences de l'univers Convention sur les Zones Humides de 1971 SouthAfrican Earth Observation Network Suivi Hivernal des Oiseau des Champs Suivi des Indicateurs de la Biodiversité en Alsace Sistema d'informació de la biodiversitat d'andorra Système d'information sur la Nature et les Paysages Stratégie Nationale pour la Biodiversité Système d'observation (terme utilisé par l'ifen) Stratégie Régionale pour la Biodiversité Suivi Temporel des Rhopalocères de France Suivi Temporel des Oiseau Communs Union Européenne Zone Importante pour la Conservation des Oiseau Zone Nationale d'intérêt Faunistique et Floristique 4

5 1 Introduction Les objectifs de ce rapport sont les suivants : i. Faire un bilan de ce qui est susceptible d être entendu sous l intitulé «observatoire de la biodiversité», et de ce qui eiste sous d autres appellations mais s en approche conceptuellement ii. Situer le projet d observatoire du LanguedocRoussillon dans cet univers iii. Identifier un petit nombre d eemples de dispositifs susceptibles de servir de référence pour tout ou partie de l observatoire LanguedocRoussillon Notre recherche de dispositifs de suivi de la biodiversité, de type observatoire au sens large, s est particulièrement focalisée sur les dispositifs français, à toutes les échelles, mais également sur les dispositifs nationau, voire régionau, d autres pays, en particulier les pays voisins, sans oublier les quelques dispositifs internationau. Cet inventaire ne peut être ehaustif mais a pour but de passer en revue les dispositifs les plus eemplaires, et de donner un aperçu de leur variété. 2 Théorie et réalité On trouve trois définitions différentes «d observatoire» dans le dictionnaire de la langue française : 1. Établissement destiné au observations astronomiques, météorologiques, volcaniques. 2. Lieu quelconque qui permet d'observer quelque chose. 3. Organisme de veille et de surveillance, groupe chargé d observer des faits politiques, économiques, sociau. Celle qui nous intéresse est la troisième. Mais cette définition est large : il eiste une grande variété d observatoires1. Le mot peut s accompagner de qualificatifs/attributs divers qui restreindront son type, son objet, ou sa cible. Nous nous intéresserons à plusieurs types d observatoires pouvant avoir une relation avec la biodiversité : 2.1 Observatoires de/pour l Environnement (OE) Il ne faut pas confondre observatoire de l Environnement et observatoire de la biodiversité. Un observatoire de l environnement est défini par son large champ d application : pollution de l air, bruit, déchets, eau, milieu naturels, transports, énergie, paysages. Il ne concerne pas forcément la biodiversité mais peut l inclure. Il eiste un certain nombre d observatoires de l environnement en France : l Observatoire Régional de l'environnement PoitouCharentes2 l Observatoire de l Environnement de l Oise l Observatoire de l Environnement du Finistère 1 Camara, A.A. (2007) Dynamiques régionales et systèmes rurau en Guinée forestière : vers la conception d'un observatoire pour le développement. Thèse de doctorat en Géographie. CEMAGREF Montpellier, 272 p. 2 considéré comme «observatoire de la biodiversité eistant» dans le Compte rendu de la réunion des administrateurs secondaires de l Inventaire des Dispositifs de Collecte Nature et Paysage (IDCNP), réalisé dans le cadre du SINP 5

6 l Observatoire Régional de l Environnement de Bourgogne (annee 7) La réalité que recouvrent ces observatoires est très hétérogène : certains sont de simples centres de ressources, alors que d autres sont plus opérationnels et fournissent des indicateurs. On notera que le rapport Balland et al.1 a défini deu grands types d observatoires pour l environnement à l échelle nationale : Observatoires de Recherche en Environnement (ORE) Cette catégorie d observatoires est définie par son objectif «d'apporter des réponses à des questions scientifiques touchant à l'environnement». «Les ORE doivent remplir prioritairement le rôle de fournisseur de données scientifiques de qualité nécessaires au chercheurs pour mieu comprendre et modéliser le fonctionnement des systèmes étudiés et leur dynamique, en particulier sur le long terme.» Ils ont une double mission : l acquisition de données pour la recherche (et leur mise à disposition) et la mise en place d epérimentations à long terme. Des eemplestypes d ORE sont les Observatoires des Sciences de l Univers (OSU astronomie, géophysique). A l heure actuelle le portail des ORE du ministère ne fournit que des eemples relatifs à la climatologie, la biophysicochimie de l'eau, les cycles atmosphériques, les pollutions atmosphériques, les flu atmosphèreocéans, la surveillance des océans, les agrohydrosystèmes, l'érosion, les écosystèmes forestiers, l'évolution des glaciers, l'hydrologie, les cycles biogéochimiques, la sismologie, mais pas la biodiversité. Un eemple type d ORE pouvant prêter à confusion par son nom est l Observatoire Régional Méditerranéen de l'environnement (ORME) (CEFREM CNRS). Il s agit en réalité d une banque de données sur les hydrosystèmes du Golfe du Lion, plutôt orientée physicochimie, et destinée à la recherche. A l étranger, on pourra noter dans cette catégorie le SouthAfrican Earth Observation Network (SEAON), qui s intéresse plus précisément à la biodiversité, mais uniquement dans une optique recherche Observatoires Opérationnels de l Environnement (OOE) Le terme «opérationnel» implique «l usage de techniques d analyse et de résolution de problèmes visant à élaborer les décisions les plus efficaces pour aboutir au meilleur résultat» (Larousse). Ce qualificatif est généralement utilisé dans un cadre économique. Pour un Observatoire Opérationnel de l Environnement, il s agit : i. de rendre compte de l'état de l'environnement ii. d aider l'action publique et les politiques publiques (à s orienter) iii. d évaluer les performances de ces politiques en matière d environnement Pour cela, «un OOE effectue des mesures et les transforme en données utilisables pour produire l'information apte à rendre compte de l'état de l'environnement sur l'un au moins des 3 "compartiments" suivants : 1. le milieu naturel (eau, air, sol, écosystèmes, risques naturels) 2. la pression d'usage d'origine anthropique (pollutions, risques industriels, ) 3. les réponses des acteurs (opinion publique, réglementation, fiscalité et, plus généralement, contenu des politiques publiques).»1 1 Balland, P., P. Huet, J.L. Laurent, J.C. Lummau,. Martin, and R. Schlich Rapport sur les Observatoires pour l'environnement. Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Ministère de la Recherche, Paris, 45 pp. 6

7 Un OOE se distingue donc d un simple dispositif de collecte de données par l eploitation qu il en fait, au travers d indicateurs. Il eiste des eemples d observatoires régionau fonctionnels pouvant prétendre entrer dans la catégorie OOE : l Observatoire de l'environnement du Finistère, avec ses 83 indicateurs (politique de l'eau, gestion des déchets, énergies, patrimoine naturel et paysages, et déplacement), l eobservatoire Régional de l'environnement de Bourgogne (OREB), devenu Agence pour l Environnement et le Développement Soutenable (ALTERRE), avec ses nombreu indicateurs sur 6 thèmes (air, climat, déchets, eau, énergie, milieu naturels) (annee 7). Dans ces deu cas, la biodiversité reste une préoccupation marginale. Ces deu types d observatoires de l environnement (ORE et OOE) peuvent servir de référence pour séparer les dispositifs qui relèvent de la simple collecte et centralisation de données, orientée recherche, de ceu qui ont un réel objectif opérationnel. Cependant, la limite peut être floue dans certains cas, les données d un ORE pouvant être utilisées dans le cadre d indicateurs. Enfin il peut y avoir synergie entre ORE et OOE, qui ne sont pas nécessairement deu entités séparées : si les objectifs sont fondamentalement différents, les moyens peuvent au moins partiellement être mis en commun. Les points communs entre les deu types d OE conduisent Balland et al. à proposer un cadre conceptuel commun à tous les observatoires. Ainsi un observatoire complet engloberaient et enchaîneraient dans l ordre les 5 modules suivants : acquisition de la mesure brute, transformation (éventuelle) de la mesure brute en donnée renseignée eploitable, "bancarisation", c'estàdire introduction de la donnée renseignée dans une base de données pérenne, valorisation de la donnée, dépendant de l'objectif et de la cible visés, enrichissement de la mémoire collective (fonction implicite de conservation de la donnée cidessus évoquée, propre à chaque dispositif structuré). Cette définition pose plusieurs problèmes : elle sousentend l eistence d observatoires incomplets : que sontils? l inclusion de l'acquisition de la mesure brute est une restriction majeure qui peut s'epliquer par l'objet auquel s'appliquait ce rapport, la plupart des OE eistants étant des organismes effectuant des mesures dans un domaine de compétence restreint. Bossuet1, à ce sujet, distingue les OE collecteurs de données des OE producteurs. l'enrichissement de la mémoire collective, entendu comme «fonction de conservation de la donnée» a lieu dès qu une base de données est constituée et renseignée (bancarisation). 1 Bossuet, L Les observatoires opérationnels sur l'environnement et leur rôle dans les démarches de développement durable (Bordeau, 2021 janvier 2003). Compte rendu de colloque. Natures Sciences Sociétés 11:

8 enfin, alors que le module facultatif de transformation de la donnée est présent, on peut s étonner de l absence d un module «centralisation de l'information», facultatif, cette mission ayant été identifiée par Bossuet pour les OOE. Nous proposerons dans la partie IV un cadre conceptuel plus large englobant tous les types d observatoires, et laissant au mot son sens général. 2.2 Systèmes d Observation (SO) Plutôt que d observatoire, on parle parfois de «système d observation». C est le cas en particulier de l IFEN avec son Système d Observation en matière d Environnement. Cette dénomination est répandue dans de nombreu domaines, mais comme le remarque le rapport Balland et al. : «Sans doute la notion de "système d'observation" seraitelle plus appropriée et plus eplicite que celle d'observatoire pour caractériser la démarche poursuivie [ ] mais elle présente l'inconvénient d'être moins "accrocheuse".». On retiendra donc cette possibilité comme une alternative en cas d ambigüité sur le terme observatoire. Tout comme un observatoire, un système d observation peut être opérationnel, de recherche, relatif à l environnement ou à la biodiversité. 2.3 Observatoires de la Biodiversité (OB) Un OB n est pas forcément opérationnel Un observatoire de la biodiversité, à la différence d un observatoire de l environnement, est centré sur ce thème précis. Cependant, il faut noter que seul un dispositif fonctionnel eiste actuellement en France sous cette appellation : l Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine en Seine St Denis (ODBU). Ce dispositif n est cependant pas un observatoire opérationnel (pas d indicateurs), mais un centre de ressources. Il n est pas non plus un observatoire de recherche. Cet eemple suggère la possibilité d employer le terme «opérationnel» pour différencier le futur observatoire du LanguedocRoussillon d autres types d observatoires, un de ses objectifs étant de fournir de l information stratégique sous forme d indicateurs Observatoires Opérationnels de la Biodiversité (OOB) Nommés comme tels Le seul eemple français (pas encore fonctionnel), eplicitement qualifié d observatoire opérationnel de la biodiversité1, 2 est l observatoire de la biodiversité national (annee 5) qui doit être mis en place sur la base du SINP3. Ce dispositif est encore en cours d élaboration Autres dénominations D autres dispositifs nonnommés eplicitement «observatoire de la biodiversité» peuvent être considérés comme relevant d un OOB : Le Monitoring de la Biodiversité en Suisse (annee 1) 1 Portail du SINP : 2 Pour une définition de ce qu est un observatoire opérationnel, voir la partie sur les OOE (II.1.b.) 3 Graffin, V., Kleitz, G. (2007). Rapport du groupe 2 du Grenelle de l Environnement «Préserver la biodiversité et les ressources naturelles», Ministère de l'ecologie, de l'energie, du Développement Durable et de l'aménagement du Territoire 8

9 Le projet Suivi des Indicateurs de la Biodiversité en Alsace (SIBA) de la fédération d associations ODONAT Alsace (annee 2) L observatoire National des Zones Humides (ONZH) (annee 3) The Alberta Biodiversity Monitoring Institute (ABMI) (annee 14) Projets voisins Certains projets sont très orientés collecte de données/monitoring, avec un volet indicateurs trop peu développé pour être considérés comme des observatoires réellement opérationnels : Vigie Nature (Museum National d Histoire Naturelle) (annee 9) The UK Environmental Change Network (ECN) (annee 10) The Hungarian Biodiversity Monitoring System (HBMS) (annee 13) D autres sont clairement des observatoires opérationnels mais laissent une place mineure à la biodiversité : L Observatoire National sur les Effets du Changement Climatique (ONERC) est un catalogue d indicateurs qui ne comprend que 2 indicateurs relatifs à la biodiversité. L Observatoire du Littoral (annee 8) Enfin, d autres dispositifs sont intéressants mais ne sont pas pérennes. C est le cas de l ICCUK (Indicators of Climate Change in the UK annee 11) qui était un essai plutôt complet en termes d indicateurs, mais n ayant pas vocation à être actualisé Projets en cours de développement Certains projets en cours semblent pouvoir relever au moins partiellement d un OOB, mais à l heure actuelle, ils ne sont pas encore entièrement définis : Pôle Observatoire de la biodiversité de NATUREPARIF (Ile de France) (annee 15) Observatoire de Camargue : «observatoire du territoire» au objectifs ne faisant pas l objet d un consensus, et en situation de blocage1 Observatoire des Zones Humides Méditerranéennes (Tour du Valat) Circumpolar Biodiversity Monitoring Program (CBMP) 2.4 Dispositifs d observation, surveillance, collecte de données Les OOB peuvent tous être inclus dans cette partie, de part l œuvre de collecte de données qu ils impliquent, qu elle soit directe (monitoring) ou indirecte (centralisation de l information). En revanche, de nombreu dispositifs de collecte de données ne peuvent être considérés comme OOB et ne figureront que dans cette partie. Ils ont des appellations variées, parmi lesquelles le mot «observatoire» revient fréquemment. C est pourquoi le terme observatoire, employé seul, doit être considéré comme général. Sans qualificatif ou eplications, il ne peut impliquer une définition restrictive. 1 Harambat, F. (2001). Etude de faisabilité d un Observatoire de Camargue. BRL ingénierie, Nîmes, 81 pp. et Lebreton, C. (2008) Les Observatoires de zones humides comme outils d aide à la décision et à l évaluation des politiques publiques un cas d étude, l Observatoire Camargue, mémoire de fin d études, AgroParisTech ENGREF, 68 pp. 9

10 Tous ces projets peuvent être divisés en deu grandes catégories : ceu qui utilisent des données eistantes (centralisation, coordination et facilitation de l accès au données), et ceu qui mettent en place des protocoles de suivis (véritable monitoring) centres de ressources, réseau réseau biodiversité en PoitouCharentes réseau littoral méditerranéen Observatoire du patrimoine naturel du département du Gard Observatoire de la Faune, de la Flore et des Habitats de Wallonie Observatoire des Zones Humides et des Habitats en Camargue Gardoise Vigie Nature (Museum National d Histoire Naturelle) (annee 9) Système d Information sur la Nature et les Paysages (SINP) (annee 4) Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) (MNHN) (annee 6) Australian Biodiversity Information Facility (ABIF) Global Biodiversity Information Facility (GBIF) Sistema d'informació de la Biodiversitat d'andorra (SIBA) (annee 12) Pôle observatoire de NATUREPARIF (annee 15) A noter que les centres de ressources peuvent collecter ou bien directement des données, ou bien seulement des métadonnées programmes de monitoring Observatoire des Papillons de Jardin (OPJ) Butterfly Monitoring Scheme d'andorra (BMSAnd) [également en Catalogne, Hollande, Belgique, Finlande] programme STOC (Suivi Temporel des Oiseau Communs) programme STERF (Suivi Temporel des Rhopalocères de France) programme MARE (suivi d amphibiens) UK Environmental Change Network (ECN) (annee 10) Hungarian Biodiversity Monitoring System (HBMS) (annee 13) Alberta Biodiversity Monitoring Institute (ABMI) (annee 14) Le programme de monitoring de la biodiversité ordinaire suisse (partie de l observatoire opérationnel suisse) (annee 1) 2.5 Fau amis Nous avons relevé l eistence de plusieurs dispositifs pouvant prêter à confusion : l Observatoire de la Faune Sauvage et de ses Habitats est officiellement un réseau d'eperts chargé d'assurer la collecte, l'eploitation, la validation et la diffusion des informations, études et recherches portant sur la faune sauvage et ses habitats, notamment sur les oiseau migrateurs. Sa création a été motivée à 10

11 l'origine par les dissensions sur les dates d ouverture et de fermeture de la chasse au oiseau migrateurs ; jusqu'à maintenant ce réseau a surtout rendu des avis sur les dates de chasse. l observatoire des Pyrénées (SIGPyrénées), même s il affiche pour objectif de «présenter, de comparer et de diffuser de l information socioéconomique et environnementale sur le Massif des Pyrénées», il reste surtout un observatoire socioéconomique. L Observatoire de la Forêt Méditerranéenne (OFME) est avant tout un portail d informations destiné au forestiers. L Observatoire de l'environnement et du Développement Durable de l'université de Sherbrooke est avant tout un portail sur le thème de la croissance verte. 3 Point sur l équivalence Français Anglais Le but de cette partie est de clarifier les équivalences et les confusions possibles entre langue française et langue anglaise, et d aider à percevoir les possibles distorsions de sens qui peuvent résulter du passage récurrent d une langue à l autre. En Anglais, le sens 1 donné par le dictionnaire de la langue française (établissement destiné au observations astronomiques, météorologiques) se traduit par observatory. Il implique l idée d une construction concrète dédiée à l observation. Cette traduction directe n est pas le terme académique pour parler d un observatoire de la biodiversité. Néanmoins, l epression biodiversity observatory est utilisée, très marginalement, pour son aspect surprenant (accrocheur) : l Open University (Royaume Uni) utilise cette epression pour un site web d aide à l identification et au partage d observations naturalistes. On notera que l utilisation de cette epression implique une page d eplications1. Le comité de pilotage de l Observatoire National des Zones Humides Méditerranéennes (ONZHM) a choisi cette epression pour communiquer en Anglais (C. Lebreton, com. pers.). Le sens 2 (lieu quelconque qui permet d'observer quelque chose) se traduirait par lookout post, observation post. Le sens 3 (organisme de veille et de surveillance) implique l idée d une organisation et n a pas d équivalent direct en Anglais. On utilisera des mots relatifs à l action : monitoring = observation, contrôle, surveillance (avec une forte idée d action) survey = enquête, inventaire, mesure, vue d'ensemble observation = observation (plutôt passive, globale) NB : le mot français surveillance est parfois employé en Anglais comme équivalent de monitoring, mais son emploi est sujet à débat dans la communauté anglophone. On parlera donc préférentiellement de : 1 biodiversity monitoring lorsqu il s agit de l action de mise en place de protocoles de suivi à long terme ; 11

12 biodiversity monitoring system pour parler d un dispositif de suivi impliquant la mise en place de protocoles d inventaire biodiversity observation system, qui est plus neutre, lorsqu il s agit de données préeistantes. On ajoutera le terme operational lorsqu il s agit d un observatoire opérationnel, pour différencier la simple collecte de données d un dispositif plus évolué impliquant eploitation des données, synthèse et communication. Un OOB se traduirait donc, s il repose sur un programme développé de monitoring, par Operational Biodiversity Monitoring System, et s il utilise une grande part de données préeistantes, plutôt par Operational Biodiversity Observation System1. 4 Dépasser la sémantique Dans les parties II et III, nous avons abordé le problème par la sémantique. Cette entrée a montré qu il n était pas simple d y voir clair parmi les différentes appellations. Pourtant, quelle que soit leur dénomination, tous les dispositifs évoqués peuvent être classés selon 3 critères nécessaires et suffisants : 1. l'étendue de leur champ d application, leur objet 2. leur mode de collecte des données 3. leur type de valorisation 4.1 Etendue du champ d application Les dispositifs peuvent s intéresser à l environnement au sens large, incluant ou non la biodiversité, ou être focalisés sur la biodiversité. Dans le cas de la biodiversité, leur champ d application peut encore être plus ou moins large, selon qu ils s intéressent seulement à la diversité spécifique (menacée et/ou ordinaire), et/ou à la diversité génétique, et/ou à la diversité écosystémique (avec ses différents aspects échelles). Ils peuvent être encore plus restreints, lorsqu ils s intéressent à un groupe d espèces (par eemple, uniquement les papillons) (voir figure 1). Leur champ peut au contraire être élargi par nécessité d opérationnalité, sans pour autant en faire des observatoires de l environnement, s ils s intéressent au menaces qui pèsent sur la biodiversité (indicateurs de pression) et au politiques environnementales mises en œuvre pour la protéger (indicateurs de réponse). 1 epression employée dans la Declaration for a Global Biodiversity Observation System (Global Earth Observation System of Systems GEOSS, DIVERSITAS, 2007) 12

13 Environnement Biodiversité génétique spécifique groupe particulier fonctionnelle écosystémique Politiques environnementales Pressions sur la biodiversité Figure 1 Emboîtement des champs d application possibles pour un observatoire Enfin, au sein du champ s application, on peut inclure l échelle géographique couverte par l observatoire. On trouve des observatoires mondiau, internationau, nationau, régionau, territoriau, locau. 4.2 Mode de collecte des données Par données on entend soit les données brutes, soit des données déjà transformées. La collecte de métadonnées est implicite dans les deu cas. On distinguera trois situations (figure 2) : la mise en place de protocoles d échantillonnage, de mesures, est centrale dans le dispositif (véritable monitoring) le dispositif se base sur un travail d inventaire et de centralisation de données préeistantes il est un mélange des deu 13

14 Collecte de données sur un thème précis (monitoring restreint à un groupe type Observatoire des Papillons de Jardins) Collecte données Centralisation de l information Collecte organisée de données sur des thèmes divers (monitoring type ODONAT Alsace, Hungarian Biodiversity Monitoring System) Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Centralisation de l information Collecte de données eistantes sur des thèmes divers (type Global Biodiversity Information Facility) Collecte données Collecte données Collecte données Centralisation de l information Mélange de monitoring et de collecte de données eistantes (type Suisse) Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Collecte données Figure 2 Les eemples de modes de collecte. En gris les compétences directes du système d observation. 4.3 Type de valorisation Le type de valorisation est très lié à la cible (grand public, recherche, politiques, entreprises) et au objectifs du dispositif. Dans certains cas, il peut ne pas y avoir de valorisation, il ne s agit alors que de constituer des bases de données pour une hypothétique utilisation future (Hungarian Biodiversity Monitoring System annee 13). Certains dispositifs valorisent leur travail de centralisation par la diffusion de catalogues de données (métadonnées), de manière à faciliter la recherche de données et la coordination du réseau (voir le GBIF France, l Observatoire de l Environnement de l Oise). D autres vont plus loin en fournissant les données en ligne (Andorre) et/ou à la demande (Suisse). Enfin, certains dispositifs ont une dimension opérationnelle, avec la diffusion d indicateurs, et dans le meilleur des cas, une aide à l interprétation sous forme d analyses, rapports, etc (figure 3). 14

15 Analyses, rapports de synthèse Indicateurs valorisation Diffusion des données Centralisation de l information Facilitation de l accès au données Figure 3 Grands types de valorisation Ce cadre conceptuel divisé en trois aes (champ d application, mode de collecte, type de valorisation) permet d englober tous les types d observatoires. Il se veut non restrictif, comparé au nombreuses définitions qu on pourra trouver du mot «observatoire». Ce mot devrait garder un sens général étant donné la multiplicité de ses utilisations. 5 Eemples d intérêt pour l ORB LanguedocRoussillon 5.1 Sélection d eemples Une sélection de 15 dispositifs pouvant servir de référence pour tout ou partie de l ORB a été eplorée de manière plus approfondie, et fait l'objet d'annees à ce document : trois observatoires opérationnels "eemplaires" traitant de biodiversité (Suisse, Alsace, et dans une moindre mesure, l'observatoire National des Zones Humides) un observatoire opérationnel régional de l'environnement (Bourgogne) Plusieurs projets plus éloignés d un observatoire opérationnel de la biodiversité, mais intéressants à différents points de vue pour l'orb LanguedocRoussillon : Le SINP (en cours de développement) L observatoire de la biodiversité national (phase initiale) L INPN du Museum l'observatoire du littoral : volet biodiversité mineur, mais nombreu indicateurs de diverses pressions humaines l association Vigie Nature : volet indicateurs mineur, mais centralise divers programmes de monitoring à l'échelle de la France The UK Environmental Change Network (ECN) : eemple de monitoring national en Grande Bretagne The Indicators of Climate Change in the UK (ICCUK) : présente de nombreu essais d indicateurs sur les effets du changement climatique 15

16 Les initiatives de l Institut d'estudis Andorrans : peu de monitoring ; bel eemple de centralisation et mise à disposition des données ; pas d indicateurs The Hungarian Biodiversity Monitoring System (HBMS) : eemple de monitoring systématique particulièrement complet à l'échelle d'un pays The Alberta Biodiversity Monitoring Institute (ABMI) : eemple de monitoring systématique de grande ampleur, avec des choi discutables en termes d'indicateurs et de communication Le pôle Observatoire de la Biodiversité de l association NATUREPARIF, en cours de développement 5.2 Niveau de biodiversité pris en compte Audelà de la différence entre observatoire de l Environnement, où la biodiversité tient généralement une place mineure (voire est absente), et les observatoires centrés sur la biodiversité, il est important de distinguer les différents niveau de biodiversité (génétique, spécifique, écosystémique), auquels n est pas donnée une place égale dans le paysage des systèmes d observation eistants (tableau 1). fonctionnement écosystémique à l'échelle du paysage ordinaire Monitoring de la Biodiversité en Suisse Projet SIBA ODONAT Alsace ONZH ALTERRE Bourgogne Observatoire du Littoral Vigie Nature UK ECN ICCUK Centre de Biodiversitat d'andorra HBMS (Hongrie) ABMI (Alberta) Diversité fonctionnelle menacée Annee Diversité génétique Diversité écosystémique à l'échelle des habitats Diversité spécifique +/ Tableau 1 Diversité couverte par différents dispositifs (observatoires opérationnel et simples dispositifs de monitoring) Le volet spécifique est celui qui revient le plus souvent, avec un effort particulier qui semble avoir été consacré au suivis de la biodiversité ordinaire dans plusieurs projets. Vient ensuite la diversité des habitats. Mais seul l observatoire suisse semble relativement complet, étant le seul à inclure un volet agrobiodiversité, et un des seuls avec le système d Alberta à ne pas se limiter à la dimension habitat de la diversité écosystémique. 16

17 Ces trois grands enjeu sont pourtant reconnus comme également importants aussi bien au niveau international1, qu'européen2, national3, et régional4. Il serait donc nécessaire, dans un projet d observatoire de la biodiversité à vocation eemplaire, de réfléchir à l inclusion de ces différentes dimensions, à l instar du dispositif suisse. Enfin, il est trivial de remarquer que si le choi des enjeu couverts par le dispositif est important, en tant qu objectif de départ, il n implique pas que ces enjeu soient traités de manière optimale. 5.3 Variété des indicateurs Parmi les eemples présentés en annees, un certain nombre fournissent des listes d indicateurs, dont la liste ehaustive ne sera pas reprise ici. On notera simplement une grande hétérogénéité concernant : le type d indicateurs : certains observatoires ne proposent que des indicateurs d Etat (ODONAT Alsace) alors que d autres proposent une stratégie complète EtatPressionRéponse (Suisse)5 ; l observatoire d Alberta, quant à lui, a choisi une démarche originale, avec un seul type d indicateur d intégrité (intactness) calculé par rapport à un état de référence modélisé «sans impact humain», et appliqué à tous les niveau d agrégation de la pyramide des données (taons, habitats) (voir annee 14). l organisation / la présentation logique des ensembles d indicateurs : certains observatoires proposent des indicateurs sans structure apparente, reflétant plus ce qui est disponible qu une logique particulière. la quantité d indicateurs : la présence d indicateurs suffit à définir un observatoire opérationnel mais la quantité d indicateurs est très variable, à quoi s ajoute la présence ou non d indicateurs complees. A cet égard, la différence entre la Suisse (32 indicateurs) et l Alsace (23 indicateurs) est eemplaire : dans le cas de la Suisse, un «indicateur» peut regrouper les tendances de plusieurs dizaines d espèces (60 espèces pour Z4, 29 pour Z6), alors qu en Alsace, chaque espèce est «un» indicateur (M3 : Grand Murin, M4 : Blaireau, etc). La différence est donc très grande en termes de quantité d information. On notera également que certains thèmes reviennent souvent, notamment parmi les indicateurs de pression, avec toujours le même type d indicateurs. C est le cas des indicateurs issus du traitement de données statistiques et SIG relativement standardisées et disponibles (couverture du sol, statistiques agricoles, étendue des zones protégées), ou de mesures physico chimiques pratiquées couramment (eau, air, sols). 1 Strategic Plan for the Convention on Biological Diversity, UN COP 6 Decision VI/26 (Anne), La Hague (719 avril 2002), 85 pp. 2 Stratégie paneuropéenne de la diversité biologique et paysagère (1996). Sauvegarde de la nature, Les éditions du Conseil de l'europe, Sauvegarde de la Nature, 74, 82 pp. 3 Stratégie française pour la biodiversité : enjeu, finalités, orientations (2004). Ministère de l Ecologie, du Développement et de l Aménagement Durables, 48 pp. 4 Stratégie régionale pour la biodiversité de la région LanguedocRoussillon : présentation (2008). Région LanguedocRoussillon, 138 pp. 5 Sur la stratégie EtatPressionRéponse voir Levrel, H. (2007) Quels indicateurs pour la gestion de la biodiversité? Les cahiers de l IFB, Institut Français de la Biodiversité 17

18 Le problème des indicateurs sera traité ultérieurement mais on peut d ores et déjà affirmer que le problème ne réside pas tant dans l aspect technique de transformation de données, que dans (i) la disponibilité des données naturalistes, (ii) les choi scientifiques à effectuer pour obtenir des indicateurs d état représentatifs et non biaisés. 5.4 Variété des modes d organisation Le mode d organisation et le statut des observatoires peuvent déterminer fortement son efficacité, sa pérennité et l adhésion des différents acteurs au processus. En France, les statuts envisageables pour un observatoire sont divers et sont répartis en deu grandes catégories1 : structures sans personnalité morale (service d'une administration, d'une collectivité, partenariat sur convention, groupement d'intérêt scientifique), structures dotées d'une personnalité morale (association loi 1901, groupement d'intérêt public, syndicat mite, fondation) Le bilan des eemples sélectionnés montre une réalité où le statut public est largement prédominant, le reste se partageant entre statut associatif et ouverture vers le privé (tableau 2). Monitoring de la Biodiversité en Suisse Projet SIBA ODONAT Alsace ONZH (IFEN) SINP (MEEDAT) INPN (MNHN) ALTERRE Bourgogne Observatoire du Littoral (IFEN) Vigie Nature UK ECN Centre de Biodiversitat d'andorra HBMS ABMI NATUREPARIF institut (sponsors privés et publics) établissement public association annee Dispositifs bureau d'études statut Tableau 2 Statuts des dispositifs sélectionnés 5.5 Informations glanées sur les coûts Il est difficile d obtenir des informations sur les coûts des dispositifs, néanmoins nous disposons de quelques eemples : L eemple suisse avec un budget annuel de 2 millions d euros, dont 73 % sont consacrés au programme de monitoring de la biodiversité ordinaire à l échelle nationale (3 indicateurs, les 30 autres étant issus de collecte de données eistantes) (annee 1). 1 Cheny, G. (2006). L «Observatoire Régional de la Biodiversité» : un outil novateur au service de la gouvernance locale pour la conservation de la biodiversité. Thèse professionnelle, ENGREF, 93 pp. 18

19 L eemple de l Alberta avec un budget annuel de 0.97 million d euros dans la phase initiale ( ), avec un coût important lié au développement du protocole (18 %) et un important budget marketing (13 %) (annee 14). L eemple alsacien dont le coût total est estimé à euros par an (en comptant l activité bénévole de collecte des données) et auquel un emploi à temps plein est consacré pour un budget de euros par an (annee 2). L eemple hongrois pour lequel nous ne disposons pas des chiffres mais pour lequel nous savons que 2 eperts sont employés pour le centre de coordination national, ainsi que 9 employés à temps plein pour la coordination régionale (un par parc national) (annee 13) Enfin, l eemple de NATUREPARIF qui représente le recrutement de 16 personnes, dont 5 pour le pôle Observatoire Régional de la Biodiversité, 3 pour le pôle Communication et Pédagogie, 4 pour le Forum des Acteurs, et 4 pour la partie direction administration (annee 15). 5.6 L importance d une bonne communication La plupart des dispositifs cités disposent d un site web fonctionnel. Néanmoins les recherches réalisées pour ce rapport ont montré une grande inégalité dans la qualité de la communication, rendant parfois difficile l accès à l information même avec la meilleure volonté. Dans bien des cas, les indicateurs ne sont pas mis en avant et de gros efforts doivent être fournis pour les trouver. Certains sites ne sont pas conviviau, et d autres fournissent des données brutes sans aucun commentaire (ABMI). A ce titre, l observatoire suisse est un eemple de simplicité et d efficacité. Il devrait être pris comme modèle. 6 Conclusion Il eiste encore trop peu de dispositifs de référence fonctionnels pour définir ce qu est un «observatoire de la biodiversité». La création d un véritable observatoire opérationnel régional de la biodiversité en LanguedocRoussillon serait donc véritablement pionnière, et permettrait de poser des jalons pour de futurs dispositifs régionau. Parmi la multitude de dispositifs eistants relatifs au suivi de la biodiversité, usant parfois d un même champ leical pour désigner des systèmes d observations différents, nous avons dégagé 3 grands critères permettant de situer les systèmes d observations les uns par rapport au autres : 1. l objet (champ d application), plus ou moins vaste, depuis l espèce ou un groupe particulier jusqu à l environnement au sens large, du local à l échelle mondiale 2. le mode de collecte des données, depuis la mise en place de protocoles à la centralisation de données eistantes, en passant par les stades intermédiaires 3. le type de valorisation, depuis son absence à des observatoires opérationnels eemplaires, en passant par de simples catalogues de données. Si le deuième critère ne semble pas primordial pour définir ce que doit être un observatoire de la biodiversité pour le Languedoc Roussillon, son objet doit être défini clairement : quelle biodiversité? quel élargissement au autres variables environnementales? 19

20 Cependant, c est bien le type de valorisation des données qui est le plus important pour définir l aspect opérationnel d un observatoire, c'estàdire qui ne se contente ni de faire du simple monitoring/stockage de données, ni de faire de la simple mise en réseau, avec des catalogues de données ou de métadonnées, ni d être une base de données en ligne, mais bien qui développe un volet analyse important au travers d indicateurs, doublé d un volet communication pensé par des professionnels en la matière. Le meilleur eemple semble pour l instant rester sans conteste l observatoire suisse, qui dépasse de loin tous les autres dispositifs eistants en termes d ehaustivité, de rigueur, d organisation et de communication. Il ne semble cependant pas constituer un idéal indépassable, notamment en matière de choi des indicateurs. Cette réfleion sur les indicateurs sera la phase suivante du projet. 7 Annees Pour plus de lisibilité les annees sont organisées autant que possible selon la grille de lecture suivante : champ d application origine des données valorisation organisation coût historique 20

21 Annee 1. Monitoring de la Biodiversité en Suisse Observatoire de la biodiversité eemplaire basé sur le modèle EtatPressionRéponse, avec une partie monitoring systématique de la diversité ordinaire à l échelle nationale 1. Champ d application Il s agit bel et bien d un observatoire de la biodiversité et non de l environnement. Il s intéresse à toutes ses composantes : Diversité génétique Diversité spécifique menacée ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage +/fonctionnement écosystémique 2. Origine des données inventaires dédiés (diversité ordinaire : indicateurs Z7, Z8, Z9) bases de données naturalistes autres 3. Valorisation a. indicateurs Nombre : 33 (32 en comptant la redondance de l indicateur Z10) Structure : Etat (11) Pression (15) Réponse (7) Indicateurs complees : oui Etat structure code Z1 Z2 Z3 Z4 Z5 Z6 Z7 Z8 Z9 Z10 Z11 indicateur nombre de races de bétail et variétés de plantes cultivées proportion des différentes races/variétés diversité des espèces en Suisse et dans les régions présence en Suisse des espèces menacées à l échelle mondiale bilan du degré de menace évolution des effectifs d espèces menacées diversité des espèces dans les paysages effectifs d espèces largement répandue diversité des espèces dans les habitats étendue des biotopes de valeur qualité des biotopes de valeur 21

22 Pression Réponse E1 E2 E3 E4 E5 E6 E7 E8 E9 E10 E11 E12 E13 E14 E15 M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 étendue des biotopes de valeur types d eploitations surface des zones laissées à la nature longueur des éléments paysagers linéaires diversité de l utilisation du sol à petite échelle charge en nutriments du sol intensité d eploitation agricole surface forestière dominée par espèces allochtones proportion de régé naturelle vs plantations bois mort prélèvements dans les cours d eau longueur des tronçons de cours d eau perturbé qualité des eau courantes et stagnantes proportion des cours d eau pollués morcellement du paysage étendue des Réserves Naturelles étendue des Réserves Naturelles «sûres» espèces menacées dans les zones protégées surface de compensation écologique surface faisant l objet d une eploitation biologique mise en application des dispositions environnementales ressources financières affectées à la protection de la nature et du paysage b. Communication Données de base et synthèses Brochures et rapports Lettre d infos semestrielle «Hotspot» Liste de diffusion Communiqués de presse Publications thématiques annuelles Analyses, rapports de synthèse Indicateurs valorisation Diffusion des données Centralisation de l information Collecte données Collecte données Collecte données Facilitation de l accès au données Collecte données Collecte données [compétences du dispositif en gris d autres organismes en blanc] 22

23 4. Organisation OFFICE FEDERAL DE L ENVIRONNEMENT Groupe de contact (initialement) Bureau de coordination (bureau d études privés) Contractuels charg és des relevés de terrain pour la biodiversit é ordinaire Fournisseurs de données sur les espèces rares Autres fournisseurs de données / indicateurs Centre suisse de cartographie de la faune Centre du réseau suisse de floristique Station ornithologique Suisse Sempach Centre de coordination pour la protection des amphibiens et des reptiles de Suisse Société suisse de biologie de la faune Protocole spécifique Pression, Réponse, (Etat) 5. Coût 2 millions d euros par an Soustraitance publications Coordination Autres indicateurs Protocole d échantillonnage 6. Historique Création et mise en fonctionnement en 2001 (année des premiers échantillonnages) 23

24 Annee 2. Projet SIBA ODONAT Alsace Le projet SIBA (Suivi des Indicateurs de la Biodiversité en Alsace) est un volet des actions de la fédération d associations naturalistes ODONAT Alsace 1. Champs d application C est un observatoire de la biodiversité mais qui se limite à la diversité spécifique. Néanmoins on notera la volonté que soient représentées à égalité les diversités menacée et ordinaire dans les indicateurs. Diversité génétique Diversité spécifique menacée ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Suivi annuel de 800 sites, 170 espèces par 3 associations (GEPMA, LPO, BUFO) 3. Valorisation a. Indicateurs Nombre : 23 Structure : mammifères, oiseau, reptiles & amphibiens Indicateurs complees : non Oiseau Mammifères structure code M1 M2 M3 M4 indicateur Comptage hivernal des chiroptères : richesse spécifique Comptage hivernal des chiroptères : importance des populations Suivi des colonies de parturition de Grand Murin Suivi des populations de Blaireau d'europe Suivi de la diversité des Micromammifères dans le régime alimentaire de la M5 Chouette effraie O1 Population totale de Faucon pèlerin O2 Population de Grand Tétras sur 24 placeséchantillons O3 Population totale de Courlis cendré dans les principau rieds O4 Population totale de Sterne pierregarin O5 Suivi de la Piegrièche écorcheur O6 STOC : richesse moyenne par points d'écoute Indicateur de diversité O7 STOC : effectif moyen par points d'écoute Indicateur d'abondance O8 STOC : nombre moyen d'oiseau des milieu urbains comptés O9 STOC : nombre moyen d'oiseau des milieu ouverts comptés O10 STOC : nombre moyen d'oiseau des milieu forestiers comptés O11 STOC : nombre moyen d'oiseau des zones humides comptés 24

25 Reptiles et Amphibiens M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 Population totale de Pélobate brun Population totale de Crapaud vert Population de Crapaud commun sur les dispositifs de protection routiers Population de Grenouille rousse sur les dispositifs de protection routiers Population totale de Lézard vert en Alsace Biodiversité des amphibiens au sein du réseau de mares d Alsace Effectif d'une communauté d'amphibiens du réseau de mares d Alsace b. Communication Bilan sur le site web d ODONAT sous forme d un paragraphe par année (seulement) 4. Organisation ODONAT est une fédération d associations. Elle revendique son indépendance visàvis du pouvoir, mais est tout de même l objet de soutiens des collectivités locales. 1 salarié ODONAT Coordination Synthèse Analyse Diffusion Région Départements Soutien financier Elaboration, mise en place et suivi des indicateurs Bénévoles et salariés Travail de terrain 5. Coût D après une communication personnelle de Stéphanie Kaemps, salariée d ODONAT, le projet SIBA représente un total de EUR pour l année Ce chiffre comprend le "bénévolat valorisé" sur une base de 400 EUR/jour. Le coût salarial est de EUR (une salariée). Le financement provient de conventions pluriannuelles (2 ans) avec la région et les conseils générau 67 et Historique Création et mise en fonctionnement en 2005 (année des premiers échantillonnages) 25

26 Annee 3. Observatoire National des Zones Humides (ONZH) suivi de l évolution des zones humides d importance majeure 1. Champ d application Cet observatoire a pour originalité de ne s intéresser qu à la diversité écosystémique (habitats seulement) Diversité génétique Diversité spécifique menacée ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Données cartographiques (IFEN, MNHN) 3. Valorisation a. Indicateurs Nombre : 5 «fiches indicateurs» Structure : pas de structure particulière Indicateurs complees : oui Fiche Indicateur Part des ZH d'importance majeure couverte par des inventaires scientifiques nationau (ZNIEFF, 1 ZICO) Part des ZH d'importance majeure concernée par des mesures de protection (niveau national, 2 européen, international ; réglementaires, foncières, contractuelles) Occupation du sol dans les zones humides d'importance majeure et son évolution (Corine land 3 Cover) (indicateur complee) 4 Part des sites RAMSAR couverts par des inventaires scientifiques nationau (ZNIEFF, ZICO) Part des sites RAMSAR concernée par des mesures de protection (niveau national, européen, 4 international ; réglementaires, foncières, contractuelles) Répartition des habitats d'intérêt communautaire dans les zones Natura 2000, en particulier les 5 habitats humides prioritaires. b. Communication fiches indicateurs (site web IFEN) publications, rapports (site web IFEN) 26

27 4. Organisation Mission confiée à l IFEN 5. Coût Inconnu 6. Historique Création en

28 Annee 4. Système d Informations sur la Nature et les Paysages (SINP) dispositif national de mutualisation et de rationalisation des données pour faciliter la mobilisation des informations sur la biodiversité et les paysages. 1. Champ d application Le «SINP couvre potentiellement toutes les données utiles à la connaissance, la conservation et la gestion des espèces sauvages (faune, flore et fonge), des habitats naturels ou seminaturels, des écosystèmes et des paysages ainsi que les données traduisant la réglementation ou des objectifs de gestion». 2. Origine des données Diverse [inventaire des sources de données, bases de données et acteurs associés décentralisé dans les régions et en cours] 3. Valorisation a. Indicateurs Cette fonction devrait être remplie par l observatoire de la biodiversité, dont la création est annee au SINP (voir annee suivante). b. Communication Site web [phase préliminaire] 4. Organisation MEEDDAT Comité national de pilotage Groupe de coordination Coordination scientifique Comités dede suivi Comités suivi Comités de suivi régionau Comités de suivi régionau Comités de suivi (DIREN régionau CSRPN) Comités de suivi (DIREN régionau CSRPN) régionau (DIREN CSRPN) (DIREN régionau CSRPN) (DIREN CSRPN) (DIREN CSRPN) 28

29 5. Coût Inconnu 6. Historique Démarrage en 2006 Définition du protocole en 2007 A l heure actuelle, l Inventaire des Dispositifs de Collecte Nature & Paysage (IDCNP) est en cours (10% réalisé en janvier 2009) 29

30 Annee 5. Observatoire National de la Biodiversité dispositif de type opérationnel, décidé lors du Grenelle de l Environnement, devant fournir des indicateurs de la biodiversité à l échelon national, développés dans le cadre de la SNB et issus du SINP1 1. Champ d application Etant issu de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité, l observatoire national a vocation à s intéresser à tous les types de biodiversité. Diversité génétique Diversité spécifique Menacée Ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique S il est focalisé sur la biodiversité, il s intéresse également à un grand nombre de variables environnementales pouvant représenter des menaces, et dans une moindre mesures, au réponses politiques apportées. 2. Origine des données Les données proviennent de diverses origines inventoriées par le SINP, ce qui pourrait amener à considérer que l observatoire englobe le SINP en tant que son propre système de collecte de données. Le choi de séparer les entités SINP et observatoire reflète une conception de l observatoire plus en tant qu organe de valorisation (analyse communication) qu en tant que chaîne complète, comme définie par Balland et al.2, comprenant toutes les étapes depuis la collecte à la valorisation. 3. Valorisation a. Indicateurs A l heure actuelle les indicateurs sont à l état de proposition. Certains ont été étudiés en détail (en gras), d'autres ne sont qu'à l'état d'idée (entre crochets). 1 «Le SINP devient un observatoire de la biodiversité produisant des indicateurs, des cartes, des données, des bilans nationau, partagés à toutes les échelles, et restitués de façon pédagogique au élus, au entreprises, au gestionnaires, au citoyens.» Graffin, V., Kleitz, G. (2007). Rapport du groupe 2 du Grenelle de l Environnement «Préserver la biodiversité et les ressources naturelles», Ministère de l'ecologie, de l'energie, du Développement Durable et de l'aménagement du Territoire 2 Balland, P., P. Huet, J.L. Laurent, J.C. Lummau,. Martin, and R. Schlich Rapport sur les Observatoires pour l'environnement. Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Ministère de la Recherche, Paris, 45 pp. 30

31 Indica te ur gé né rique Indica te urs pour la m é tropole Thème 1 : Etat et évolution des composantes de la biodiversité 1. Evolution de l a bonda nce de s oise a u com m uns 2. Evolution de l a bonda nce de s pa pillons Abondance et distribution 3. Evolution de l a bonda nce de s poissons d e a u douce d espèces sélectionnées 4. Evolution de l a bonda nce de s poissons ma rins pê ché s [ 5. végétau] [ 6. organismes des sols] 7. Nom bre d e spè ce s da ns le s liste s rouge s de l UICN [ 8. Etat de conservation des espèces concernées par Natura 2000, directive Statut d espèces menacées Oiseau] et/ou protégées 9. Eta t de conse rva tion de s e spè ce s conce rné e s pa r Na tura 2000, dire ctive Ha bita ts 10. Evolution de l a ire occupé e pa r le s principa u type s d occupa tion du Surface de biomes, sol écosystèmes, et habitats 11. Eta t de conse rva tion de s ha bita ts d inté rê t com m una uta ire sélectionnés 12. Dom ina nce, da ns le pa ysa ge, de s m ilie u pe u a rtificia lisé s [ 13. Diversité génétique des animau domestiques] Diversité génétique [ 14. Diversité génétique des plantes cultivées] 15. Nom bre de ra ce s a nim a le s e t de va rié té s vé gé ta le s 16. Surfa ce e n a ire s proté gé e s : globa le e t pa r type d a ire proté gé e 17. Surfa ce de s site s Na tura 2000 (dire ctive oise a u e t dire ctive ha bita ts), suffisa nce de ce s propositions [ 18. Représentativité des aires protégées par rapport au enjeu de Aires protégées biodiversité] [ 19. Efficacité des aires protégées en termes de conservation de la biodiversité ( piste : proportion des aires protégées dotées de plans de gestion ou d aménagement agréés et surface couverte ) ] Dépôts d azote et polluants Perte de milieu naturels Nombre et coûts des invasions biologiques par Impact du changement climatique sur la biodiversité Thème 2 : Menaces et pressions [ 20. Dépassement de la charge critique (terrestre) ] 21. Evolution de la te ne ur e n pollua nts da ns le s e a u 22. Surfa ce a rtificia lisé e a nnue lle m e nt [ 23. Nombre d espèces allochtones invasives ] 24. Nom bre de pla ns de ge stion [ 25. Modification des aires de distribution ] [ 26 Modifications phénologiques (piste : évolution des dates de floraison, de périodes de reproduction) ] Thème 3 : Qualité et fonctionnement des écosystèmes 27. Evolution de la dive rsité de s type s d occupa tion du sol pe u a rtificia lisé e a u nive a u loca l Connectivité et fragmentation [ 28. Fragmentation des principau types d écosystèmes terrestres : distribution des écosystèmes spatiale des aires naturelles non fragmentées ] [ 29. Fragmentation des cours d eau et milieu humides ] 30. Proportion de s m a sse s d e a u douce e n bon é ta t é cologique 31. Proportion de s m a sse s d e a u de tra nsition e t m a rine s e n bon é ta t Qualité des écosystèmes é cologique 32. Indice de dé ficit folia ire 33. Indice trophique ma rin 31

32 Thème 4 : Usages durables Forêts : 34. Surfa ce de s forêts pré se nta nt de s ga ra ntie s de gestion dura ble e t proportion pa r ra pport à la surface tota le boisé e [ 35. Evolution de la quantité de bois mort debout et au sol et de stock sur pied ] Surface de forêts, de systèmes agricoles, aquacoles et de pêche faisant l objet d une gestion durable Systèmes agricoles : 36. Surfa ce e n a griculture biologique e t proportion pa r ra pport à la surface tota le cultivé e [ 37. Superficie des zones agricoles à haute valeur naturelle ] 38. Surfa ce s fa isa nt l obje t de m e sure s a groe nvironne m enta le s e t proportion pa r ra pport à la surfa ce tota le cultivé e [ Systèmes aquacoles :? ] Accès et partage des bénéfices Transferts Opinion publique Systèmes de pêche 39. % d e spè ce s sure ploité e s [ 40. importance des captures et destructions accidentelles ] Thème 5 : Accès et partage des bénéfices 42. Nom bre de bre ve ts pour de s inve ntions ba sé e s sur le s re ssource s gé né tique s [ 43. Nombre de certificats d obtention végétale ] Thème 6 : Transferts 44. Fina nce m e nts dirigé s ve rs la prote ction de la biodive rsité [45. Nombre d emplois dans le secteur de la protection de la biodiversité] [46. Financement de la recherche en biodiversité] Thème 7 : Opinion publique 47. Se nsibilité e t pa rticipa tion du public : pla ce donné e à la biodive rsité pa rm i le s e nje u e nvironne m e nta u b. Communication Pas encore défini 5. Coût Pas encore défini 6. Historique Réfleion sur les indicateurs menée en

33 Annee 6. Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) dispositif national de collecte de données naturalistes 1. Champ d application Cet inventaire est strictement limité à la diversité spécifique. Diversité génétique Diversité spécifique menacée ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Associations naturalistes et établissements publics. 3. Valorisation a. Indicateurs Une partie «indicateurs de biodiversité» présente le nombre d'espèces pour la faune et la flore : présentes en France, accidentelles, endémiques strictes de France, endémiques éteintes, subendémiques, endémiques, introduites, introduites envahissantes (invasives), cryptogènes, disparues de France, éteintes, domestiques. Ce sont donc des indicateurs de biodiversité statiques (diversité dans l espace). b. Communication Site web cartes statistiques rapports, publications 4. Organisation Porté par le Museum National d Histoire Naturelle, Service du Patrimoine Naturel (USM 308) 5. Coût Inconnu 33

34 6. Historique Création du Service du Patrimoine Naturel en 2006 A noter l annonce sur le site de la création d un «observatoire» de l évolution de la diversité spécifique basé sur le réseau Natura

35 Annee 7. Agence régionale de Bourgogne pour l environnement et le développement soutenable (ALTERRE) anciennement Observatoire Régional de l Environnement de Bourgogne (OREB) inclut un dispositif pérenne d'observation sur l'ensemble des thèmes environnementau. 1. Champ d application Environnement en général. La biodiversité est absente. 2. Origine des données Diverse. Données déjà eistantes. 3. Valorisation a. Indicateurs Sur 6 thèmes : air, climat, déchets, eau, énergie, milieu naturels Pas d indicateurs de biodiversité sensu stricto (voir thème «milieu naturels») Thèmes Air Climat indicateurs * Qualité de l air en zones urbaines et périurbaines * Emissions régionales de polluants atmosphériques * Emissions régionales de gaz à effet de serre * Déchets collectés par les installations et services gérés par les collectivités Déchets * Destinations des déchets gérés par les collectivités * Ordures ménagères collectées par habitant * Nombre de déchetteries en Bourgogne et population desservie * Quantité de déchets collectés dans les déchetteries en Bourgogne et tau de valorisation par catégorie de déchets * Déchetteries accueillant les déchets des professionnels * Proportion de déchetteries accueillant des déchets ménagers spéciau * Production de boues par les stations d épuration en Bourgogne * Valorisation des boues de stations d épuration en Bourgogne * Population desservie par une collecte sélective de biodéchets * Quantité de biodéchets collectés sélectivement * Opérations de compostage individuel menées par les collectivités * Population desservie par une collecte sélective d emballages ménagers en Bourgogne * Quantité de matériau récupérés par collecte sélective d emballages ménagers en Bourgogne * Mode de financement des communes pour le service d'enlèvement des ordures ménagères 35

36 * Qualité biologique des cours d'eau * Qualité physicochimique des cours d'eau Eau * Niveau des nappes souterraines * Volume des prélèvements annuels d'eau à usage industriel et domestique * Etraction de granulats alluvionnaires * Pri moyen de l eau en Bourgogne * Qualité de l'eau potable : teneur moyenne en nitrates des eau souterraines Energie * Production régionale d'énergies * Consommation finale régionale d'énergies * Intensité énergétique régionale * Agriculture : consommation énergétique par eploitation et par hectare * Tertiaire : consommation énergétique par actif du secteur * Résidentiel : consommation énergétique par habitant * Industrie : consommation énergétique par salarié * Transports : consommation finale d'énergies * Zones Importantes pour la Conservation des Oiseau Milieu naturels * Milieu naturels visés par les engagements internationau de la France * Milieu naturels protégés par des mesures autres que réglementaires * Milieu naturels faisant l objet d une protection réglementaire * Utilisations des sols * Prairies permanentes * Haies * Tau de boisement * Forêts feuillues et résineuses * Aires d occupation des principales essences forestières * Volumes de bois sur pied * Remembrements * Grands types de cultures * Boisements des terres agricoles b. Communication lettre trimestrielle (Repères) rapports, synthèses, guides pédagogiques AG Manifestations Site web 4. Organisation association loi 1901 ; 4 collèges : (1) les collectivités, (2) les associations, (3) les établissements publics, (4) les partenaires associés financement RégionADEMEDIRENdépartements ALTERRE reste une association mais les statuts de l OREB ont été modifiés pour élargir ses missions au service du développement de la région 36

37 5. Coût Inconnu 6. Historique 1993 : création de l OREB 2006 : changement de statut pour devenir ALTERRE 37

38 Annee 8. Observatoire du Littoral Suivi du littoral, mutualisation et organisation de l'information, prospective 1. Champ d application C est un observatoire de l environnement, comprenant un volet biodiversité. Les indicateurs de biodiversité choisis correspondent uniquement à la biodiversité spécifique ordinaire et à la diversité des habitats. Etant donné le faible nombre d indicateurs de biodiversité, on ne peut pas dire que ces enjeu eumêmes soient réellement couverts. Diversité génétique Diversité spécifique menacée ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Diverse : IFEN, UE, MEDD, MNHN, LPO 3. Valorisation a. Indicateurs Nombre : 29 Structure : Agriculture, Construction / Logements, Economie / Emploi, Immobilier, Nature et biodiversité, Population et Démographie, Qualité de l'eau, Risques, Tourisme, Utilisation du territoire Indicateurs complees : non Structure Indicateur Activités touristiques des eploitations agricoles Evolution de la SAU des eploitations agricoles Agriculture Pression foncière dans les cantons littorau Typologie socioéconomique des eploitations agricoles Typologie des cultures sur le littoral Détails Part des eploitations agricoles ayant au moins une activité liée au tourisme ou pratiquant la vente directe dans les cantons littorau en 2000 Evolution de la surface agricole utilisée des eploitations agricoles des communes littorales et de leur arrièrepays entre 1970 et 2000 Pression foncière urbaine sur les espaces rurau en surface et en valeur, hors zones à urbaniser, dans les cantons littorau Typologie socioéconomique des eploitations agricoles des cantons littorau en 2000 Typologie des grands types de cultures sur le littoral en

39 Typologie des résidences principales Construction de logements Construction / Logements Types de logements construits Construction de locau Densité de la construction L'emploi sur le littoral L'emploi salarié sur le littoral Economie / Emploi Secteurs d emploi Typologie de l emploi des actifs littorau Immobilier Pri des appartements anciens Habitats côtiers d'intérêt communautaire Milieu naturels des communes littorales Nature et biodiversité Oiseau d'eau hivernant sur le littoral Protection de la nature Age des habitants sur le littoral Soldes naturels et migratoires sur le littoral Population et Démographie Revenu fiscal médian et rapport interdéciles Evolution de la population Qualité de l'eau Qualité des eau de baignade en mer Typologie des résidences principales (types et modes d'occupation) Evolution de la construction de logements entre 1990 et 2006 dans les communes littorales et leur arrièrepays Evolution de la construction de logements entre 1990 et 2006 dans les communes littorales par types Evolution de la construction de locau non résidentiels entre 1990 et 2003 sur le littoral (communes littorales et arrièrepays) Densité de la construction dans les cantons littorau entre 1990 et 2003 L'emploi sur le littoral en 1999 et son évolution depuis 1990 Répartition des sphères "productive", "résidentielle" et "publique" dans l'emploi salarié sur le littoral en 2005 Typologie des grands secteurs d emploi sur le littoral en 1999 Typologie de l emploi des actifs vivant sur le littoral en 1999 Pri de l'immobilier dans les communes littorales métropolitaines : le cas des appartements anciens Répartition des habitats naturels côtiers d'intérêt communautaire Milieu naturels des communes littorales en 2000 et évolution depuis 1990 Populations d oiseau d eau hivernant sur le littoral pour la période Protections de la nature réglementaires, foncières et contractuelles mises en oeuvre dans les communes littorales Age des habitants sur le littoral en 1999 et évolution depuis 1990 Soldes naturels et migratoires sur le littoral entre 1990 et 1999 Revenu fiscal médian et rapport interdéciles dans les zones d'emploi littorales Evolution de la population des communes du littoral de 1968 à 1999 Evolution de la qualité des eau de baignade en mer de 1992 à 2006 Erosion côtière sur le littoral métropolitain en 2003 Risques Tourisme Risques industriels Typologie des communes littorales Occupation du sol / Distance à la mer Utilisation du territoire Occupation du sol dans les communes littorales Population soumise au risques industriels liés à la présence de sites Seveso dans les communes littorales en 2002 Typologie touristique des communes littorales en 2000 Evolution de l'occupation du sol en fonction de la distance à la mer entre 1990 et 2000 Occupation du sol dans les communes littorales en 2000 et évolution depuis 1990 b. Communication Site web : chiffres, cartes, articles, séminaires 4. Organisation mission de l IFEN comité de pilotage regroupant les ministères en charge de l équipement et de l environnement, la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (edatar), le Secrétariat général de la mer et l Ifen 39

40 5. Coût Inconnu 6. Historique Création en

41 Annee 9. Vigie Nature Centralisation de divers observatoires (inventaires) suivis par le MNHN, portail visant à promouvoir les sciences citoyennes. 1. Champ d application Vigie Nature se focalise sur la diversité spécifique ordinaire. Diversité génétique Diversité spécifique Menacée Ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Programmes divers basés sur le bénévolat, généralement mis en place par le Museum, en collaboration plus ou moins étroite avec des associations. programme STOC (Suivi Temporel des Oiseau Communs) : suivi national depuis 1989 programme SHOC (Suivi Hivernal des Oiseau des Champs) : lancement suivi des Chauvessouris : encore en phase de lancement mais fournit quelques résultats programme STERF (Suivi Temporel des Rhopalocères de France) : suivi adressé au spécialistes OPJ (Observatoire des Papillons des Jardins) : suivi adressé au grand public Vigie Flore : en cours de réfleion programme MARE : présence absence des amphibiens à l échelle du paysage amphibiens communs : suivi des abondances (en cours de rodage) 3. Valorisation a. Indicateurs Le programme STOC renseigne plusieurs indicateurs disponibles en ligne (espèces généralistes, agricoles, forestières, liées au bâti, toutes espèces, impact du réchauffement climatique, espèces «culturelles»). Le programme STOC fournit également les tendances de 175 espèces, le programme chauvessouris les tendances d environ 14 espèces, le programme STERF les abondances d environ 159 espèces, et l OPJ la richesse moyenne, les abondances et phénologies de 28 espèces de papillons diurnes. 41

42 b. Communication site web (assez peu abouti) articles scientifiques 4. Organisation Centralisation par le MNHN ; VigieNature a le statut d association. 5. Coût Inconnu 6. Historique Création de l association en

43 Annee 10. UK Environmental Change Network (ECN) Monitoring mise en place dans le but de détecter et d interpréter les changements environnementau en Grande Bretagne. 1. Champ d application Pour ce qui est de la biodiversité : uniquement la diversité spécifique ordinaire. Diversité génétique Diversité spécifique Menacée Ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique Diverses variables environnementales sont également renseignées (climat, eau). 2. Origine des données Echantillonnages sur un réseau défini de 12 sites terrestres (nonchoisis aléatoirement) et 45 sites en eau douces répartis dans tout le Royaume Uni. Il faut noter le décalage entre les indicateurs fournis et l ampleur de la collecte de données (protocoles très complets) : Eau douces (lacs et rivières) Structure variable mesurée paramètres physico chimiques des eau de surface débits phytoplancton : présences et abondances plantes aquatiques : présences, abondances et distributions diatomées : échantillonnage (stockage pour analyses futures) crustacés : présences et abondances macroinvertébrés : présences, abondances, [deformities] 43

44 Environnement terrestre variables météorologiques N O 2 atmosphérique analyse chimique des eau de pluie (14 substances) débit des eau de surface composition chimique des eau de surface composition chimique du sol pédologie baseline survey coarse grain sampling woodlands végétation : plusieurs protocoles finegrain sampling linear features permanent grass cereals oiseau : comptages annuels des oiseau nicheurs chauvessouris : cartes de fréquences Vertébrés : plusieurs protocoles lapins et cervidés : comptages et transects amphibiens : suivi de l'espèce Rana temporaria papillons : inventaire C arabidae papillons de nuit invertébrés : plusieurs protocoles araignées cicadelles tipules changements d'usages des terres 3. Valorisation a. Indicateurs Nombre : 18 Structure : o climate change o water quality o biodiversity Indicateurs complees : non 44

45 Structure Indicateur nombre de jours chauds "Climat, hydrologie, nombre de jours froids niveau de la mer et température moyenne annuelle pollution de l'air" % de précipitations tombant en hiver Climate débit annuel des rivières change abondance de l'argus bleu (Polyommatus icarus) abondance de la Lithosie plombée (Eilema lurideola) "Insectes et oiseau" date du pic d'abondance de l'aurore (Anthocharis cardamines) date du pic d'abondance de la Lithosie plombée (Eilema lurideola) nitrates sulphates Water quality phosphates ph invertébrés papillons diurnes papillons de nuit Biodiversity carabes température moyenne estivale NB : le site héberge un quatrième groupe d indicateurs, ceu de l ICCUK (Indicators of Climate Change in the UK). Ceuci proviennent d un rapport indépendant, visant à proposer/étudier une série d indicateurs nationau reflétant l impact du changement climatique. Ils seront eposés à part. b. Communication site web publications diverses newsletter 4. Organisation financement par un consortium de 14 organismes gouvernementau implication de 7 organismes de recherche 45

46 5. Coût Inconnu 6. Historique ECN créé en 1992, monitoring débuté en

47 Annee 11. Indicators of Climate Change in the UK (ICCUK) Rapport proposant une série d indicateurs ciblés sur les effets du changement climatique. Ces indicateurs ont été renseignés jusqu en 2004 (essai d observatoire). 1. Champ d application La biodiversité n est qu un enjeu marginal de cet observatoire, qui s intéresse à tout ce qui peut être affecté par le changement climatique. 2. Origine des données Diverse. Données eistantes. 3. Valorisation a. Indicateurs Nombre : 34 Structure : Climate, Hydrology, Sea Level and Air Pollution Insurance, Energy, Tourism and Fire Health Agriculture and Forestry Insects and Birds Marine and Freshwaters Indicateurs complees : oui Structure Code Climate, 4 Hydrology, 5 Sea Level 6 and Air 7 Pollution Insurance, 13 Energy, 14 Tourism and 15 Fire 16 Indicate ur Air Temperature in Central England Seasonality of Precipitation Precipitation Gradient Across the UK Predominance of Westerly Weather Dry and Wet Soil Conditions in Southern England River Flows in NW and SE Britain Frequency of Low and High River Flows in NW and SE Britain Groundwater Storage in the Chalk in SE Britain Sea Level Rise Risk oftidal Flooding in London Atmospheric Ozone Levels in Summer in Rural England Domestic Property Insurance Claims Supply of Gas to Households Domestic Holiday Tourism Scottish Skiing Industry Number of Outdoor Fires 47

48 Health Agriculture and Forestry Insects and Birds Marine and Freshwaters Incidence of Lyme Disease in Humans Seasonal Pattern of Human Mortality Use of Irrigation Water for Agriculture Proportion of Potato Crop Area that is Irrigated Potato Yields DISCONTINUED Warmweather Crops: Grapes Warmweather Crops: Forage Maize Late Summer Grass Production Date of Leaf Emergence on Trees in Spring Health of Beech Trees in Britain Dates of Insect Appearance and Activity Insect Abundance Arrival Date of the Swallow Egglaying Dates of Birds Small Bird Population Changes Marine Plankton Upstream Migration of Salmon DISCONTINUED Apperance of Ice on Lake Windermere b. Communication Rapport hébergé sur le site de l ECN : 4. Organisation Commande du DEFRA (Department for Environment Food and Rural Affairs) 5. Coût Inconnu 6. Historique Création

49 Annee 12. Initiatives de l Institut d Etudes Andorranes (IEA) L IEA est à l origine de diverses initiatives intéressantes concernant la biodiversité, bien qu on ne puisse parler d observatoire 1. Champ d application Les initiatives de l IEA couvrent principalement la biodiversité spécifique et la diversité des habitats. 2. Origine des données Il n eiste actuellement qu un véritable projet de monitoring : le Butterfly Monitoring Scheme d Andorra (BMSAnd). L objectif est le suivi des Rhopalocères diurnes. La méthode est analogue au STERF du MNHN, et basée sur les transects de Pollard & Yates1. Deu autres initiatives relèvent du suivi de la biodiversité, mais ne sont pas des programmes de monitoring per se : il s agit de l étude de l impact du changement climatique sur la végétation chionophyle d une part (plantes vivants sous la neige), et sur les champignons des pineraies à crochets d autre part. (M. Domènech, com. pers.) De nombreuses données sur la biodiversité ont été collectées par ailleurs, notamment par les associations naturalistes, mais il s agit de données statiques. 3. Valorisation a. Indicateurs Si un projet de définition et suivi d indicateurs de biodiversité eistait du temps du CBD, il semble que ce projet ait pour l heure était abandonné. b. Accès au données L Andorre est eemplaire dans la centralisation et mise à disposition gratuite de toutes ses données en ligne. Deu projets concernent la biodiversité : le projet SIBA (Sistema d'informació de la Biodiversitat d'andorra), de type atlas interactif, concernant les champignons, les lichens, les plantes, les arthropodes (arachnides, crustacés, myriapodes, insectes), les mollusques, et les vertébrés (mammifères, oiseau, reptiles, amphibiens, poissons). le projet SIGMA (Sistema d Informació Geogràfica Mediambiental d Andorra) de type base de données SIG (couverture du sol, habitats, indice de valeur patrimoniale, carte forestière, pédologie, micromammifères, qualité des ripisylves, distribution des moustiques, Séneçon du Cap). 1 Pollard, E., Yates, T.J., Monitoring Butterflies for ecology and conservation. 256 pp. Chapman & Hall, London. 49

50 c. Communication Plusieurs sites web : CENMA : Ancienne adresse du CBD (toujours en ligne) : Projet SIBA (données de répartition en ligne) : Projet SIGMA (cartographies en ligne) : Le CENMA publie également une revue (anciennement revue Habitats du CBD) et des monographies. 4. Organisation Le Centre d'estudis de la neu i de la muntanya d'andorra (CENMA) est responsable de toutes ces initiatives. Il fait partie du Centre d Estudis Andorrans, luimême sous tutelle du Ministeri Portaveu del Govern, de Desenvolupament Econòmic, Turisme, Cultura i Universitats. 5. Coûts Inconnus 6. Historique Attention le Centre de Biodiversitat (CBD) créé en 1998 n eiste plus. Il a été fusionné avec le Centre de Recerca en Ciències de la Terra (CRECIT) pour donner le CENMA en Le BMSAnd a débuté en

51 Annee 13. Hungarian Biodiversity Monitoring System (HBMS) Plus un système de monitoring (mise en place de protocoles de suivi de longue durée) qu un observatoire de type opérationnel 1. Champ d appplication Ce système d observation est restreint à la biodiversité. De manière classique, il s intéresse à la diversité spécifique et la celle des habitats. Diversité génétique Diversité spécifique Menacée Ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique 2. Origine des données Monitoring mis en place pour répondre au 10 projets hiérarchisés suivants : 1. Protected and threatened plant and animal populations 2. Biocoenoses of surface waters and wetlands 3. Habitat pattern monitoring by mapping of 124 quadrats 4. Invasive plant and animal species and plant communities 5. Habitat monitoring of selected sites within the proposed Hungarian Forest Reserve Network 6. Biota of the KisBalaton Reservoir (running for 6 years) 7. Riparian biota of the Szigetköz region (Danube, running for 8 years) 8. Salt effected habitats unique to Europe 9. Species rich dry grasslands 10. Secondary hay meadows Ces 10 projets ont motivé un certain nombre de protocoles de suivis : suivi de 21 types d habitats (124 carrés de 55 km) suivi des communautés de plantes, 70 plantes protégées, plantes invasives, mousses, lichens, champignons suivi des mammifères (loutre, castor, petits rongeurs, campagnol nordique, chauvessouris), oiseau, 14 amphibiens, 12 reptiles, poissons 51

52 suivi des invertébrés aquatiques, odonates, papillons diurnes, grands papillons de nuit, arthropodes coureurs terrestres, orthoptères, crustacés, abeilles Chaque groupe fait l objet d un protocole particulier, et d une sélection des espèces suivies parmi la totalité. 3. Valorisation a. Indicateurs Il n en eiste pas à ma connaissance mais les 10 thèmes listés audessus pourraient inspirer la mis en place d indicateurs synthétiques sur la base des données échantillonnées correspondantes. b. Communication une page web en anglais : 4. Organisation Un centre de coordination (deu eperts engagés) dépendant du ministère de l Environnement s appuie sur une comité d eperts scientifiques (conseil) et sur les Parcs Nationau pour la mise en œuvre (un emploi à plein temps dédié au programme dans chaque parc). Le travail de terrain est effectué sembletil en partie par des personnels fonctionnaires, mais s appuie également sur les associations, universités, volontaires, écoles etc. 5. Coût Inconnu mais au moins : 2 eperts pour le centre de coordination national 9 employés à plein temps pour la coordination régionale (1 par parc) 52

53 6. Historique 1997 : publication d un guide (protocoles etc) 2001 : fin de la phase initiale de cartographie d habitats (répétée tous les 8 ans) 2009 : pas de nouvelles 53

54 Annee 14. Alberta Biodiversity Monitoring Institute (ABMI) Programme de monitoring systématique relativement important, avec un accès au données et une démarche indicateurs originale. La communication de l information reste assez brute. 1. Champ d application C est un observatoire dédié à la biodiversité. Manquent cependant la diversité génétique et les fonctionnements écosystémiques. Diversité génétique Diversité spécifique Menacée Ordinaire Diversité écosystémique à l'échelle des habitats à l'échelle du paysage fonctionnement écosystémique Le système est complété par des variables de pressions anthropiques (human footprint). 2. Origine des données 2000 espèces et habitats suivis par télédétection et inventaires sur le terrain, selon une grille systématique de 1656 sites (protocoles divers). Les pressions humaines sont également suivies par télédétection. TERRESTRIAL SPECIES WETLAND SPECIES SPECIES IN LAKES AND RIVERS Winter Mammals Birds Vascular Plants Bryophytes Lichens Fungi Springtails and Mites Birds and Mammals Vascular Plants Invertebrates Fish Benthic Algae Macroinvertebrates Vascular Plants Phytoplankton Zooplankton 54

55 TERRESTRIAL HABITAT WETLAND HABITAT LANDSCAPE HABITAT HUMAN FOOTPRINT Physical and Ecological Characteristics Trees, Snags and Downed Woody Material Habitat Structure Wetland Size and Depth Water Physiochemistry Percent Composition of Habitat Types Diversity of Habitat Types Patch Size Distribution Urbanization Agricultural Footprint Forestry Footprint Energy Footprint Linear Features 3. Valorisation a. Indicateurs La présentation des données d abondances dans la base en ligne peut ellemême faire figure d indicateur complee de la biodiversité étant donné sa logique d agrégation pyramidale (voir figure). 55

56 L ABMI n est sensé fournir qu un type d indicateur appelé «intactness». Il s agit d un indice représentant l écart à un état de référence. Il est utilisé à différents niveau de la pyramide («species intactness» basé sur les abondances, «guild intactness», «biodiversity intactness») ainsi que pour les habitats («habitats intactness») et les pressions humaines («human footprint intactness»). Les indicateurs de pression humaine sont également structurés de manière pyramidale, ce qui donne 28 indicateurs de niveau 2, 8 de niveau 3, 5 de niveau 4 et 1 indicateur global «d empreinte» anthropique : Niveau 5 Niveau 4 Niveau 3 Niveau 2 Urban Development Urban/Rural Urban/Rural Rural Development Development Development Urban/Rural Greenspace Industrial Industrial Heavy Commercial/Industry Resource Resource Etraction Etraction Industrial Resource Etraction All linear features Cumulative Human Footprint (CHFI) All Agriculture Soft (Vegetated) Linear Hard (NonVegetated) Linear Vegetated Linear Features >25 m wide Vegetated Linear Features 1025 m wide Vegetated Linear Features <10 m wide Improved Linear Features >25 m wide Improved Linear Features 1025 m wide Improved Linear Features <10 m wide Cultivated land Agricultural Irrigated Land Cultivated Other Agriculture Bare Agriculture Agricultural Pasture Land Pasture All Forestry Clearcut block <10 years with no ground disturbance Forestry Clearcut block 1130 years with no ground disturbance Clearcutting Clearcut block >30 years with no ground disturbance* Silviculture ClearCut block unknown years with no ground disturbance Cutblock <10 years with ground disturbance Cutblock 1130 years with ground disturbance Cutblock >30 years with ground disturbance Forestry Structured cut block <10 years with no ground disturbance (>=20% retention) Partial Structured cut block 1130 years with no ground disturbance (>=20% retention) Harvesting Structured cut block >30 years with no ground disturbance (>=20% retention) Structured cutblock unknown years with no ground disturbance (>=20% retention) Human modified forests unknown years with ground disturbance A l heure actuelle, seuls les indicateurs de l avifaune et des plantes vasculaires de la région du Lower Athabasca (superficie du Portugal) sont disponibles. Les autres sont encore en cours d étude (C. Holcapek, com. pers.). Ce type d'indicateur pose le problème des données de référence, en l'occurrence pour l'alberta, les abondances des espèces en l'absence d'activité humaine. Il y a 4 solutions : définir un état "désiré" utiliser le point de départ du monitoring comme référence utiliser les aires protégées comme références modéliser les abondances en fonction de l'empreinte humaine et eclure cette variable C'est la 4ème solution qui a été choisie en Alberta. C'est aussi la plus complee : l'empreinte humaine est un ensemble de variables choisies (relatives à l'agriculture, la 56

57 foresterie, l'etraction pétrolière, l'urbanisation, les infrastructures). La méthode décrite1 permet d'etrapoler un état de référence "en l'absence de l'homme" et de calculer le ratio abondance observée / abondance théorique. Cette méthode repose donc sur l'hypothèse que cette etrapolation est possible, ce qui est difficile à vérifier. Elle peut néanmoins être testée au sein d'espaces protégés, mais ceuci ne sont pas forcément représentatifs, ou eempts de perturbations. Plus problématique, cette méthode repose sur une certaine idée de la naturalité (l'état sans l'homme étant ce qu'il y a de mieu, ce qui, dans le contete méditerranéen, serait inapproprié) et de l'eistence d'une sorte d'état d'équilibre. Enfin, cette méthode ne permet pas d'attribuer les variations de l'indice à l'homme ou à des fluctuations naturelles. Le second gros problème dans cette approche provient de l'utilisation faite des données issues de ces analyses, notamment le manque d'interprétations biologiques détaillées des tendances (espèce par espèce), ainsi que l'utilisation d'indicateurs ultrasynthétiques, conduisant à des messages du type "en Alberta, la nature n'est pas altérée à 94 %" (sans intervalle de confiance)2. Il faut néanmoins noter que ce type de modèle est en plein développement, car il a l avantage de permettre le calcul d indicateurs ultrasynthétiques, contrairement au démarche de type PressionEtatRéponse, qui délivrent des messages plus complees (mais moins obscurs quant à la validité de leur interprétation). b. Communication Site web o accès au données o l accès au données de certaines régions est restreint o rapports divers o un premier bilan des indicateurs (oiseau et plantes du Lower Athabasca) => l aide à l interprétation et les commentaires critiques sont très limités 1 Alberta Biodiversity Monitoring Institute Manual for Estimating Biodiversity Intactness for Species (20029), Version Alberta Biodiversity Monitoring Institute, Alberta, Canada. 2 Alberta Biodiversity Monitoring Institute (2009). Status of biodiversity in Alberta's Lower Athabasca Planning Region (00102), Version Alberta Biodiversity Monitoring Institute, Alberta, Canada. Disponible sur abmi.ca 57

58 4. Organisation Il est intéressant de jeter un œil au financement de l institut : Gouvernement d'alberta, AlbertaPacific Forest Industries Inc., ConocoPhillips (pétrole), Devon Canada (pétrole), Federation of Alberta Naturalists, OPTI Canada & Neen (sables bitumineu), PetroCanada (pétrole) 5. Coût 4.9 millions de dollars en 4 ans ( ) pour la phase initiale, c'estàdire 1.23 M$ (0.97 M ) par an. A noter l important budget marketing (0.63 M$) et le coût du développement du protocole (0.89 M$). 58

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