CHAP 1 LES SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "CHAP 1 LES SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE"

Transcription

1 CHAP 1 LES SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE 1.1 LA CROISSANCE ECONOMIQUE EST-ELLE FACILEMENT MESURABLE? Introduction : En 1820, le milliard d hommes qui peuplait alors la planète produisait, du fait de son activité économique, pour un peu plus de 720 milliards de dollars de biens et de services évalués aux prix internationaux de En 2011, les 7 milliards d hommes en ont produit milliards de dollars. Miracle des exponentielles, car cette multiplication par cent-onze correspond en fait à un rythme annuel moyen de croissance de 2,5%. Un chiffre bien faible en apparence, mais qui répété année après année durant cent quatre-vingt onze ans a bouleversé le mode de vie de très nombreuses personnes. Et a sans doute rompu bien des équilibres sociaux et environnementaux que les sociétés humaines avaient bâtis au fil des siècles. Une fois retirée de l augmentation de la population, la production par tête a été multipliée par seize, soit un rythme annuel moyen de 1,5%. Cet enrichissement rapide de la population s accompagne d un certain nombre de questions. Comment a-t-on pu mesurer la richesse produite dans le monde en sachant que les biens et les services produits sont de nature différente (des produits alimentaires, des produits industriels, des services éducatifs, des services de transport, des services bancaires ) et en sachant que leurs prix évoluent dans le temps et dans l espace? Les méthodes choisies par les comptables nationaux pour évaluer la production sont-elles fiables? Prennentelles en compte la totalité des richesses produites? Mesurent-elles correctement la quantité de biens et de services disponibles pour la population? Enfin, cet enrichissement de la population s est-il traduit par une amélioration de la qualité de vie? A La notion de croissance économique 1. La croissance correspond à une augmentation durable et à long terme du volume de la production. Cette définition implique un certain nombre de précision : La production est l activité socialement organisée de fabrication de biens et de mise à disposition d autrui de services, qui contribuent à satisfaire des besoins individuels ou collectifs. Les biens sont des objets matériels et stockables, pour lesquels il existe une demande, qui sont possédés initialement par leurs producteurs et qui peuvent être vendus à des clients par une transaction sur un marché (Automobile, ordinateur, tonne de cuivre, machine-outil...). Les services consistent en une prestation immatérielle et non stockable fournie au client. Le service rendu au client a lieu uniquement au moment de sa production, même si ce service permet l obtention d un bien matériel ou d une connaissance utilisable ultérieurement (Le service d'un commerçant qui met à votre disposition une marchandise, le service éducatif d'un enseignant..). La Comptabilité nationale limite la production à l activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et des services s échangeant habituellement sur le marché et/ou obtenus à partir de facteurs de production s échangeant sur le marché. En conséquence, la valeur de la production mesurée par la Comptabilité nationale est la somme de la valeur de la production marchande et de la valeur de la production non marchande. La production marchande désigne la production «écoulée ou destinée à être écoulée sur le marché». Elle est évaluée aux prix de marché. Elle comprend notamment tous les biens et services vendus à des prix supérieurs à 50% des coûts de production (il existe donc des productions marchandes non rentables). La production vendue correspond au chiffre d affaires du producteur. La production qui n est pas immédiatement vendue est stockée.en conséquence : o o Si le chiffres d affaires est inférieur à la production totale, le producteur a dû stocker une partie de sa production ; Si le chiffre d affaires est supérieur à la production totale, le producteur a dû puiser dans ses stocks pour répondre à la demande. Il a déstocké. La production non marchande est évaluée aux coûts de production (salaires, coût du capital ) car elle n a pas de prix de marché. Elle est fournie gratuitement ou à un prix inférieur à 50% du coût de production par les administrations publiques, les associations sans buts lucratifs (ISBLM) et les ménages (L éclairage public, le service éducatif de l éducation nationale l éducation nationale, les paniers repas des Resto du cœur, la production des jardins des ménages ).

2 Valeur de la production marchande = Quantités produites x prix unitaire hors taxe Chiffres d affaires = Quantités vendues x prix unitaire hors taxe Valeur de la production marchande = Chiffres d affaires +/- stocks Valeur de la production non marchande = Quantités produites x Coût unitaire de production Valeur de la production = Production marchande + Production non marchande Cependant, la valeur de la production ne mesure pas ce qu'a réellement créé le producteur car une partie des biens et services intermédiaires n'ont pas été produit par lui mais acheté à d autres producteurs. Pour mesurer la richesse produite par chaque agent, on calcule la valeur ajoutée brute qui est la valeur que chaque agent ajoute à la valeur des consommations intermédiaires qu il a achetées (biens et services, achetés par l entreprise, détruits ou transformés dans le processus de production). Elle mesure la richesse créée par chaque agent économique. La valeur ajoutée est brute parce que l on n a pas encore retiré les amortissements qui servent à maintenir constant le stock de capital fixe (équipements durables et bâtiments). Valeur Ajoutée (VA) = Production Consommations intermédiaires (CI) = CA +/- Stocks - CI 2. La croissance est phénomène quantitatif que l on peut mesurer. On retient en général le Produit Intérieur Brut (PIB) comme agrégat pour mesurer les quantités produites. Ce PIB doit être calculé en volume ou à prix constants pour éliminer la hausse des prix courants et pouvoir comparer les quantités produites évalués avec les mêmes prix de référence, les prix constants (voir TD et fiche méthode). Le Produit intérieur brut correspond donc à la richesse créée en une année par les agents économiques sur le territoire national (les résidents). Le produit est «intérieur» car il ne retient que la VA des unités résidentes quelque soit leur nationalité. Un résident est un agent économique qui réside au moins un an sur le territoire. On ajoute les impôts sur les produits (TVA + TIPP + Droits de douane) parce qu ils augmentent le prix du marché (TIPP = taxe intérieure sur les produits pétroliers). On retire les subventions parce qu elles permettent de diminuer le prix du marché. Le PIB (critère de la territorialité) = PIB marchand = Somme des VA + TVA + Droits de douane Subventions + PIB non marchand = Somme des services non marchands évalués aux coûts des facteurs PIB PIB Marchand PIB non-marchand Le PNB (critère de la nationalité) = PIB + Revenus des facteurs versés par les non-résidents Revenus des facteurs versés à des non-résidents Le PNB mesure la richesse disponible pour les résidents avant amortissement alors que le PIB mesure la richesse créée sur le territoire national.

3 3. La croissance est un phénomène de long terme (plus de 5 ans) alors que l expansion correspond à une augmentation de la production à court ou moyen terme, qui s inscrit dans un cycle. Le trend de croissance correspond à la pente ou à la tendance à long terme de la croissance. Entre 1960 et 2011, le PIB français a été multiplié par 4,5 soit une hausse de 350% (4,5 1 x 100) ou une hausse de 2,99% par an en moyenne ( 1 x 100). Tendances longues de la croissance en France (PIB en euros constants 2005) ,2%/an ,2%/an ,5%/an On peut observer deux grandes tendances pour la croissance française que l on retrouve dans la plupart des pays avancés : La croissance baisse au cours du temps, ce qui ne veut pas dire que le PIB baisse mais qu il augmente de moins en moins rapidement : 5,2% par an en moyenne pendant la période , + 2,2% par an en moyenne pour les vingt années suivantes et + 1,5% par an en moyenne pour la période Taux de croissance du PIB français en volume Expansion Ralentissement Récession La croissance du PIB varie à court terme de façon plus ou moins cycliques avec des phases : D'expansion : phase du cycle caractérisée par une accélération du rythme de la croissance qui se traduit par une hausse du taux de croissance. La production augmente de plus en plus vite (exemple : + 4,5% en 1961, + 6,9% en 1962) et dépasse le sentier de croissance (trend). De ralentissement : le rythme de croissance décélère et le taux de croissance diminue. La production continue d augmenter mais de moins en moins vite (exemple : + 4% en 1978, + 3,2% en 1979, + 1,8% en 1980 en France). Il y a une baisse de la croissance mais pas de la production. De récession qui se définit par une contraction de la production d'un pays pendant au moins deux trimestres consécutifs (exemple : en 1974, en 1993 et en 2009 en France). Le taux de croissance est négatif et la production recule. La dépression suppose une chute de la production forte et durable (la crise de 1929 par exemple) qui s accompagne d une déflation (baisse des prix et des salaires).

4 B Une croissance inégale dans le temps et dans l espace 1. Pour analyser la croissance du PIB à long terme, il faut calculer le taux de croissance annuel moyen (cf.td n 1) à partir de la formule suivante (voir TD sur la mesure de la croissance et fiche méthode) : n A (1 g) D A = Valeur d'arrivée D = Valeur de départ n = Nombre d'années g = taux de croissance annuel moyen A g ( ) D 1x100 A/ D 1x100 Ainsi, le PIB mondial, selon les calculs d'angus Maddison, est passé de 385 milliards de dollars PPA 2011 à 720 milliards entre 1700 et Il a donc été multiplié par 1,87 (A/D) en 120 ans (n), ce qui se traduit par une augmentation moyenne du PIB mondial de 0,52% par an en moyenne ( 1 x 100). On remarque que des taux de croissance annuels moyens présentant de faibles différences aboutissent à des écarts très importants de PIB au bout de deux siècles (près du double sur 100 ans pour 0,5 pt de croissance d'écart!). 2 Taux de croissance annuel moyen du PIB en volume par grande zone (en %) Pays avancés 0,56 1,8 2,6 3,4 4,9 2,5 Pays en développement 0,50 0,4 1,6 1,0 5,3 5,0 - Afrique 0,20 0,5 1,4 2,7 4,8 3,5 - Amérique latine 1,1 0,8 4,0 4,0 5,6 3,1 - Asie (hors Japon) 0,55 0,1 1,1 1,6 4,7 6,7 Total Monde 0,52 0,9 2,1 2,6 5,0 3,5 (Source : Angus Maddison, Economie mondiale, une perspective millénaire, Ocde, 2001 actualisé 2012) soit 2. Lorsque l on observe les PIB et les taux de croissance annuels moyens du monde et des ses différentes régions depuis le XVIIIe siècle, on s aperçoit que la croissance est : Un phénomène récent : Avant le XIXe siècle, la production mondiale augmentait très faiblement (Autour de 0,5% par an en moyenne) et de façon très irrégulière, l'expansion étant suivie de profondes crises liées aux mauvaises récoltes. Au début du XIXe siècle la production réelle n augmentait que de 1,8% par an en moyenne dans les pays avancés, ceux de de la Première révolution industrielle. Puis la croissance s accélère. Il faut de moins en moins de temps pour que le PIB mondial double : 120 ans entre 1700 et 1820, 60 ans entre 1820 et 1880, 33 ans entre 1880 et 1913, 15 ans entre 1850 et 1965 et 12 ans entre 1998 et Ce taux a atteint les 5% par an en moyenne pendant les Trente glorieuses ( ) dans les pays avancés et, de nos jours, des pays émergents, comme la Chine, peuvent dépasser les 10% l an. Un phénomène irrégulier : On peut établir plusieurs périodes. La Deuxième Révolution industrielle ( ) a connu une croissance mondiale près de 3 fois supérieure à celle de la Première ( ). Cette accélération a été interrompue par les deux guerres mondiales et la crise de 1929 pour les pays occidentaux. La production mondiale n'augmente en moyenne que de 2,6% par an en moyenne entre 1913 et De même, les 30 glorieuses ont pris fin avec la «crise» des «20 piteuses» ( ) qui s est traduite par un fort ralentissement de la croissance. Entre 1973 et 2011, on observe une perte de 1,5 point de croissance par apport à la période précédente. De nos jours, la croissance mondiale est tirée par le dynamisme des pays émergents (Chine, Inde, Brésil ). 1 Evolution des PIB mondial et régionaux (en milliards de dollars PPA de 2011) Etats-Unis Japon Europe occidentale Royaume Uni Allemagne France Total des pays avancés Europe de l'est et Asie centrale Afrique Moyen-Orient Amérique-Latine Total Asie (hors Japon) Chine Inde Total des pays en développement PIB Mondial (Source : Angus Maddison, Economie mondiale, une perspective millénaire, Ocde, 2001 actualisé 2012) 1 n n

5 Un phénomène inégalement réparti : Le Royaume-Uni (vers 1780) et la France (vers 1840) démarrent les premiers dans le cadre de la Première Révolution industrielle (Charbon, Acier, Textile). Ces 2 pays représentent 15,6% de la production mondiale en 1870 et près de la moitié de la production industrielle mondiale. Les pays non occidentaux, qui représentaient plus de 72,7% de la production mondiale en 1700 ne suivent pas à cette époque le train de la croissance. Entre 1820 et 1870, leur croissance est 4,5 fois moins forte que celle des pays avancés. Cependant, à cette époque, la Chine est toujours la première économie mondiale, et de très loin. Elle réalise à elle-seule 33% du PIB mondial. L'Inde qui l'a longtemps égalée aligne un PIB deux fois inférieur. Les Etats-Unis, l'allemagne et le Japon démarrent au moment de la deuxième Révolution industrielle (Electricité, Pétrole, Chimie, Automobile), dans les années 1870, et rattrapent assez vite le Royaume-Uni et la France. Entre 1870 et 1913, la part du Royaume-Uni dans la production industrielle mondiale passe du tiers au sixième et celle des Etats-Unis du quart au tiers. Au sortir de la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis réalisent près du tiers de la production mondiale contre 19,4% pour l'allemagne, la France et le Royaume-Uni réunis et 3,7% pour le Japon. Pendant les Trente glorieuses ( ), les pays Européens et le Japon rattrapent progressivement le niveau de vie américain au moment où triomphent les industries liées au Fordisme (Automobile, équipement ménager ). La croissance du Japon dépasse les 9% par an en moyenne durant cette période et celle de l'europe occidentale approche les 5% par an. Dans le sillage des pays «développés», les «nouveaux pays industrialisés» (NPI : Corée du sud, Taïwan ) amorcent leur démarrage à un rythme élevé (plus de 6% l'an en moyenne). Le ralentissement qui affecte l économie mondiale depuis le milieu des années 1970 affecte davantage les pays d Europe et le Japon que les Etats-Unis. Le rattrapage européen et japonais est interrompu. Les «pays émergents» profitent de la crise pour rattraper leur retard. Mais, ce sont les NPI d'asie, la Chine et l'inde qui tirent cette croissance. Pour les pays d'amérique Latine et pour l'afrique, il s'agit de décennies perdues qu elles essayent de rattraper depuis les années La récession des années , qui touche essentiellement les pays occidentaux alors que les pays asiatiques continuent sur leur lancée, accentue le rattrapage des pays émergents et le "basculement de la richesse" vers les pays du Sud. En 1973, les pays avancés réalisaient 71,7% de la production mondiale et les pays en développement 28,3%. De nos jours, la production des premiers ne représentent plus que 50,4% du PIB mondial et celle des pays en développement 49,6%. La Chine est devenue la deuxième puissance économique mondiale! On assiste donc à un nouveau «basculement» du monde. Répartition du PIB mondial par grands pays (en % du PIB PPA mondial)

6 C Les limites du PIB comme indicateur de croissance des richesses par habitant a) L évaluation du volume de la production se heurte à certains obstacles méthodologiques 1. Élaboré aux États-Unis pendant la «Grande Dépression», le Produit intérieur brut (PIB) est devenu un indicateur de référence pour évaluer et comparer les performances économiques des différents pays du monde, voire le bien-être de leurs citoyens. Pourtant, en 2008, le Président Nicolas Sarkozy a mis en place une commission présidée par le prix Nobel d économie américain Joseph Stiglitz pour réfléchir sur la pertinence de cet indicateur et sur la nécessité d en développer d autres qui prennent mieux en compte les conditions réelles et la qualité de la vie des citoyens. Le PIB mesure-t-il parfaitement la richesse créée dans un pays? L augmentation de la quantité de biens et de services correspond-t-elle à une amélioration du bienêtre? L utilisation du PIB pose, en effet, une série de problèmes : 2. 1 er problème : le calcul du volume de la production prend difficilement en compte l amélioration de la qualité des produits (voir le TD sur la mesure de la croissance). La comparaison dans le temps des PIB suppose un système de prix commun, les prix constants. En effet, on ne peut pas additionner des quantités de voitures avec des heures d enseignement ou avec services de télécommunications. On ne peut additionner que des valeurs c est à dire des quantités multipliées par leur prix unitaire du moment, le prix courant. Valeur de la production = Quantités produites x Prix courant unitaire Cependant, d une année sur l autre, le prix courant d un bien évolue. Il devient donc impossible de comparer des productions d années différentes car les quantités n ont pas été évaluées avec les mêmes prix. On est donc obligé de «déflater» la production en multipliant les quantités de chaque année par un système de prix commun, celui d une année de référence. On obtient ainsi le PIB réel ou en volume ou à prix constant qui sert pour les calculs de la croissance. Volume de la production = Cependant, le calcul du volume de la production repose sur un indice des prix qui a du mal à évaluer l amélioration de la qualité des produits. En effet, les statisticiens enlèvent une partie de la hausse des prix qu ils constatent parce que cette hausse reflète une amélioration de la qualité du produit. Ils veulent raisonner à qualité constante. Ce faisant, ils peuvent sous-évaluer la hausse des prix et gonfler le PIB constant ou l inverse ce qui va fausser les calculs de la croissance. Aux États-Unis, la Commission Boskin a ainsi conclu, en 1996, que l inflation avait été surévaluée de 1,1 point de %, la croissance réelle étant, par conséquent, sous-évaluée dans la même proportion. Enfin, le calcul se complique avec les services commerciaux car le prix ne rend aucunement compte de la qualité du service rendu comme l'accessibilité du magasin ou le niveau des prestations fournies par le personnel, qui peut évoluer dans le temps ou différer d'un magasin à un autre 3. 2 ème problème : la comparaison internationale des PIB suppose que les consommateurs ont le même type de consommation. Lorsque l on veut comparer les niveaux de production de pays différents, on se heurte à une série d obstacles (voir fiche méthode sur le calcul en PPA) : Le prix courant d un produit n est pas le même d un pays à l autre, ce qui augmente artificiellement la production du pays qui a le niveau des prix le plus élevé. La structure des prix, c est-à-dire les prix relatifs d un produit par rapport aux autres est également différente d un pays à l autre («effet de structure»). Ainsi, si en GB un produit C permet d acheter 2 produits A alors qu aux Etats-Unis, un produit C équivaut à un produit A. La GB, qui produit beaucoup de A et peu de C est donc défavorisée par rapport aux Etats-Unis. Les taux de change courants sont soumis à de fortes variations depuis la fin du régime de fixité des changes (1973). Toute variation de change modifie artificiellement les écarts entre PIB. La méthode du calcul des PIB en parité de pouvoir d achat (PPA) élimine le problème de la variation des taux de change courant et des différences de prix entre pays en calculant un taux de change réel exprimant le même pouvoir d achat d un pays à l autre. Pour cela, on calcule la valeur, en monnaie locale, d un panier du consommateur identique dans chaque pays. On fait ensuite le rapport entre les différentes valeurs de ces paniers pour avoir les taux de change réels. On calcule ensuite les prix moyens internationaux à partir du taux de change en parité de pouvoir d achat et on multiplie les quantités produites dans chaque pays. Cette méthode modifie sensiblement les écarts entre les pays du Nord et les pays du Sud comme le montre ce tableau suivant :

7 PIB 2010 Montant des PIB par pays en valeur et en parité de pouvoir d'achat en milliards de $ courants rang en milliards de $ PPA Etats-Unis Chine Japon Allemagne France Royaume-Uni Italie Brésil Russie Inde (Source : FMI 2011) Cette méthode est cependant critiquable car elle suppose que le panier du consommateur soit identique d un pays à l autre ce qui est loin d être le cas. Les biens composant le panier sont essentiellement des produits américains que l on peut retrouver dans tous les pays de la planète. b) Le PIB ne prend pas en compte la totalité des richesses produites 4. 3 ème limite : Le PIB prend mal en compte les activités de l'économie souterraine : l'économie souterraine ou économie informelle, regroupe toutes les activités productrices qui échappent aux regards de l'etat et à la comptabilité nationale. Au sens strict de l Eurostat, cette économie comprend : Les activités productrices licites mais non déclarées : fraude ou évasion fiscale d entreprises déclarées, travail au noir ou production non déclarée d entreprises n ayant pas d existence légale. Les activités illicites telles que le trafic de drogue, la prostitution... Les comptables nationaux essaient d évaluer ces activités à partir d enquêtes. Ainsi, la production de l'italie fait l'objet d'un redressement égal à 17% de son PIB déclaré. Celle de la France de 4%. Mais, il restera toujours une partie de la production qui échappera aux statistiques particulièrement dans les pays en développement. Au sens large, pour les économistes Schneider et Enste, il faudrait y inclure le troc de biens et de services, les compléments en nature, la production domestique, etc. rang 5. 4 ème limite : le PIB sous-évalue les activités non marchandes : le PIB privilégie les activités marchandes même s il prend en compte la production des services collectifs non marchands des administrations publiques et privées évalués à leurs coûts de production. En conséquence : Il sous-évalue l autoconsommation des ménages (production des jardins, construction du logement, élaboration des vêtements ) qui représente souvent une grosse partie de la production dans les pays les moins avancés.

8 Le PIB sous-évalue les services collectifs non marchands produits par les administrations. En effet, ces derniers sont évalués à leurs coûts de production puisqu'ils n'ont pas de prix. Or, un certain nombre de ces services (santé, éducation...) peuvent être offerts par le marché. Si on comptabilisait une heure de cours offerte par le service public d éducation au prix d une heure de cours dans un établissement privé, la production du service public d éducation serait bien supérieure.un pays, qui privilégie les services publics, voit donc sa production être sous-évaluée (le prix du marché est toujours supérieur au coût) par rapport au pays qui privilégie les services du marché pour une même production. Enfin, l amélioration de la qualité du service rendu n est pas prise en compte dans la valeur produite alors qu elle l est dans le prix d un produit vendu sur le marché. Evaluation des services publics Prix de vente Marge Evaluation des mêmes services fournis par le privé Coût moyen de production Coût moyen de production Le PIB ne prend pas en compte la production non marchande, réalisée par la femme ou l homme au foyer (travail domestique), le mari bricoleur, le bénévole ou l'entraide de voisinage, qui représente pourtant une fraction importante non négligeable de l'activité hors-marché. Or, ces activités sont génératrices de bien-être, soit à travers les biens et services qui sont ainsi autoconsommés, soit directement dans le cas du loisir. La commission estime la production domestique à 35 % du PIB dans le cas de la France, mais les comptables nationaux ne disposent pas toujours de données suffisamment précises pour tenir compte de cette production dans leurs agrégats. Des études plus précises sur le temps de travail domestique sont donc indispensables pour affiner l'évaluation de cette production. La monétarisation de ces activités fait augmenter le PIB sans croissance véritable de la richesse produite. Ainsi, le fait de faire laver son linge dans un pressing au lieu de le laver soi-même augmente le PIB sans que la richesse créée ait véritablement augmenté. Inversement, comme le soulignait Alfred Sauvy, «épousez votre femme de ménage et vous ferez baisser le PIB» ; de même, alors que le temps consacré aux déplacements, notamment domicile-travail, est implicitement traité comme du loisir, les dépenses qu ils engendrent augmentent le PIB : plus on consomme de carburants, plus il y a d embouteillages, plus il y a aussi d accidents automobiles et plus la croissance est forte. c) Le PIB mesure mal le niveau de vie des populations 6. 5 ème limite : le PIB ne nous dit rien sur sa répartition. Bien que la plupart des commentateurs se concentrent sur l évolution du PIB, c est celle du PIB par tête qui importe pour comparer les niveaux de vie : cela permet de tenir compte des facteurs démographiques. PIB par habitant ou PIB par tête = PIB/Nombre d habitants Ainsi, si la croissance de la population est supérieure à la croissance de la production, la croissance ne se traduira pas par une amélioration du niveau de vie des populations. Le PIB par tête diminuera en effet dans ce cas. Ainsi, en Afrique, le niveau de vie a très peu augmenté en un demi-siècle car la croissance de la population a été à peu près égale à celle du PIB. Croissance du PIB > Croissance de la population => Hausse du niveau de vie Croissance du PIB < Croissance de la population => Baisse du niveau de vie De plus, cette moyenne est toujours susceptible de masquer de grandes disparités dans sa répartition : son augmentation peut ainsi aller de pair avec une amplification des inégalités mettant en cause la cohésion sociale et génératrice de coûts sociaux liés à l insécurité ou au stress. Si les richesses créées sont accaparées par une toute petite minorité de la population, on peut s interroger sur l utilité de la croissance. Ainsi, le coefficient de Gini est un des indices couramment utilisés pour mesurer l'inégalité des revenus dans un pays. Il varie de 0 (égalité parfaite des revenus) à 1 (inégalité maximale). Du milieu des années 1980 au milieu des années 2000, les inégalités ressortent alors comme les plus élevées aux États-Unis et les plus faibles en France et en Allemagne. En évolution, les inégalités n'ont diminué qu'en France et à l'inverse elles se sont accentuées au Royaume-Uni et aux États-Unis. La commission Stiglitz propose d utiliser le revenu disponible médian, qui sépare la population en deux groupes égaux, 50% au dessus et 50% au dessous plutôt que le revenu moyen.

9 Coefficient de Gini (après impôts et transferts) Au-delà même de la distribution des revenus et des patrimoines, le PIB ne tient pas compte des inégalités dans l accès aux services publics, à l éducation, à la culture, à la santé, qui peuvent entraver l obtention d une croissance forte et régulière sur le long terme, précisément parce que ses concepteurs étaient convaincus qu elles régresseraient spontanément avec au fur et à mesure du développement. Il n est affecté par ces disparités que lorsqu elles se traduisent par des réductions de la consommation globale ème limite : Le PIB par tête est un indicateur trop grossier pour mesurer le niveau de vie. Le niveau de vie correspond à la quantité et à la qualité de biens et de services dont dispose, en moyenne, un ménage ou un individu. Il mesure le niveau de consommation et ne doit pas être confondu avec le pouvoir d achat du revenu disponible qui est la quantité de biens et de services que le revenu permet potentiellement de se procurer. L Insee le calcule à partir du revenu disponible par unité de consommation. Dans un ménage, un certain nombre de biens et services sont consommés collectivement (automobile, logement ). L arrivée d une personne supplémentaire dans la famille n entraînera donc pas une diminution du niveau de vie par personne d une unité supplémentaire. C est la raison pour laquelle, les économistes attribuent des coefficients à chaque membre du ménage : Coefficient 1 pour le premier adulte ; Coefficient 0,5 pour les autres adultes et les enfants de 15 ans et plus ; Coefficient 0,3 pour les enfants de moins de 15 ans. Ainsi, avec un revenu annuel de , une famille composée d un couple et d un enfant de 10 ans aura un niveau de vie par individu de (40 000/1,8) alors qu avec le même revenu une famille de deux enfants de plus de 15 ans et d un enfant de moins de 15 ans disposera de (40 000/2,8) par individu. Or : Le PIB par tête ne correspond pas au revenu disponible national net (RDNB) par ménage ou par individu pour plusieurs raisons : D une part, une partie du PIB est consacrée à remplacer les équipements fixes qui se sont usés ou sont devenus obsolètes (dépassés) au cours de la production. L amortissement du capital fixe (Stock de biens d équipements durables, de bâtiments et de logiciels) est absolument nécessaire pour maintenir constante les capacités productives du pays. On doit donc l enlever au PIB pour avoir le Produit intérieur net (PIN) qui nous donne la valeur des biens et des services réellement disponibles pour les agents économiques. PIN = PIB consommation du capital fixe (Ou amortissement) D autre part, le PIN n est pas entièrement disponible pour les résidents (agents qui résident plus d un an sur le territoire national). En effet, une partie des revenus générés par le PIB vont être distribués à des non résidents (profits rapatriés par une firme multinationale installée sur le territoire, dividende versé à un actionnaire résident à l étranger ). Mais, en sens inverse, les résidents sur le territoire national vont recevoir des revenus provenant des PIB étrangers. Le revenu national disponible net est donc égal au PIN auquel on ajoute le résultat de la différence (le solde) entre les revenus en provenance des non-résidents et ceux que les résidents leur versent. RDNN = PIN Revenus versés par les résidents à des non résidents + Revenus versés par des non résidents aux résidents. Ainsi, le revenu disponible national net du Japon en 2008 ne représentait que 82% de son PIB alors que celui du Royaume-Uni était égal à 100% du PIB et celui des Etats-Unis à 98% de son PIB.

10 Revenu disponible national net en % du PIB Enfin, le revenu national disponible net par habitant oublie un certain nombre de services collectifs nonmarchand offerts gratuitement aux ménages (soins remboursés par la sécurité sociale, cours gratuits dans les établissements publics ) dont l importance est inégale d un pays à l autre. Il faut donc les ajouter pour avoir le revenu national net disponible ajusté par habitant. Le revenu disponible net n est pas suffisant pour avoir une bonne mesure du niveau de vie des personnes. En effet, avec un même revenu disponible, on peut acheter une proportion plus ou moins importante de biens et de services. Ainsi, avec de revenu disponible par mois, un ménage peut acheter 2000 de biens et de services (il épargne donc 33,3% de son revenu disponible) alors qu un autre ménage préférera consacrer 2700 à sa consommation (soit 90% de son revenu disponible). Le niveau de vie dépend donc de la consommation finale effective du ménage. Ainsi, si on prend le PIB par tête, le niveau de vie d un japonais est inférieur de 26% au niveau de vie d un américain. Cet écart passe à 33% si on prend en compte le revenu disponible net par habitant (les flux de revenus avec l extérieur sont négatifs), à près de 40% si on prend le revenu disponible net ajusté (les services collectifs offerts aux japonais sont inférieurs à ceux offerts aux américains) et à 45% si la consommation finale effective est retenue (les japonais ont un taux d épargne élevé pour garantir leur retraite). Niveau de vie relatif d un certain nombre de pays (en % du niveau de vie américain)

11 d) Le PIB par habitant mesure mal la qualité de la vie et le développement humain 8. 7 ème limite : le PIB par tête n est pas un indicateur suffisant le degré de satisfaction des besoins fondamentaux d une population. En effet, la croissance des richesses matérielles n entraîne pas automatiquement le développement économique des pays et le développement humain des populations. Le développement économique correspond à l ensemble des transformations structurelles (économiques, sociales, politiques) qui accompagnent et entretiennent la croissance économique. Ces mutations sont structurelles (industrialisation, urbanisation, salarisation, tertiarisation ) et qualitatives (transformations des comportements, amélioration de la santé, allongement de l espérance de vie, progrès des connaissances ). Elles rendent la croissance irréversible. Le concept de développement intègre l idée de progrès social (amélioration des conditions de vie de la population, réduction des inégalités et de la pauvreté ). Le développement est donc un phénomène qualitatif alors que la croissance économique est un phénomène quantitatif. Le développement humain est une notion apparue en 1990 sous l'impulsion des économistes Mahbub ul Haq et Amartya Sen. Le développement humain est défini comme un processus «d élargissement du choix des gens», mettant en avant la liberté de jouir d une bonne santé, d être éduqué et de profiter d un niveau de vie décent. On s intéresse donc à la satisfaction des besoins fondamentaux des individus. Cette notion souligne également que le développement humain et le bien-être vont bien au-delà de ces trois dimensions pour englober une gamme plus large de capacités ou capabilités incluant les libertés politiques, les droits de l Homme et, reprenant Adam Smith, «la capacité d apparaître en public sans avoir honte». 9. Le PIB par tête étant trop réducteur pour mesurer le développement, les économistes du PNUD (organisme de l ONU pour le développement) ont élaboré en 1990 l'indicateur de développement humain (IDH) dont le calcul a été modifié en 2010 pour tenir compte d'un certain nombre de critiques. Il s agit d un indicateur composite qui cherche à mesurer le développement humain, situation dans laquelle une population aurait couvert la totalité de ses besoins fondamentaux. IDH RNB par tête en PPA Niveau d instruction Espérance de vie Durée moyenne de scolarisation Durée attendue de scolarisation L'IDH est un indice composite, sans unité, compris entre 0 (absence de développement humain) et 1 (Développement humain réalisé), calculé par la moyenne géométrique de trois indicateurs quantifiant respectivement : Le niveau de vie est donné par le logarithme du revenu national brut par habitant en parité de pouvoir d'achat (PIB par tête moins les revenus primaires à payer à des unités non-résidentes, plus les revenus primaires à recevoir des unités non-résidentes), afin d'englober les éléments de la quantité de biens et services disponible par habitant pour leur consommation. Autrement dit, la hausse du niveau de vie se traduit par une élévation de plus en plus faible de l IDH. La santé/longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance, c'est à dire le nombre d années qu un nouveau-né devrait vivre si les règles générales de mortalité au moment de sa naissance devaient rester les mêmes tout au long de sa vie), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. Le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par la durée moyenne de scolarisation (Moyenne du nombre d années d'éducation dispensées à des adultes de 25 ans ou plus au cours de leur vie) et la durée attendue de scolarisation (Nombre d'années de scolarisation dont un enfant d âge d entrée à l école peut espérer bénéficier si les taux de scolarisation par âge devaient demeurer inchangés tout au long de la vie de l'enfant). L'éducation a tout d'abord des effets directs sur le revenu et la productivité de chacun. Elle traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société, d'avoir une plus grande liberté de choix de vie. Enfin, il est prouvé que les personnes les plus éduquées déclarent un plus grand bien-être subjectif, sont en meilleure santé et ont plus de liens sociaux.

12 L IDH est donc une moyenne géométrique des trois indicateurs : IDH = Le calcul des indicateurs se fait de la façon suivante : On prend la situation la moins favorable et la situation la plus favorable. Pour l espérance de vie, cela donne de 20 ans à 83,2 ans (Japon 2010). On prend la situation d un pays et on mesure l écart par rapport à la situation la moins favorable. Ainsi, la France a une espérance de vie de 81,6 ans en moyenne. L écart est donc de 61,6 ans (81,6 20). On calcule l indicateur en faisant le rapport entre l écart pour un pays et l écart général (ici 63,2 ans). Ceci donne 61,6/63,2 ans = 0,974. Ce 0,974 signifient que la France a un écart de 2,6% par rapport à la situation idéale pour la durée de vie (voir fiche méthode). Calcul des indices composant l'indice de développement humain. Indice Mesure Valeur minimale Valeur maximale Formule Longévité Espérance de vie à la naissance (EV) 20 ans 85 ans IEV = EV ,2-20 Durée moyenne de scolarisation (DMS) 0 année 13,2 années IDMS = DMS ,2-0 Education Durée attendue de scolarisation (DAS) 0 année 20,6 années IDAS = DAS ,6-0 Indice de scolarisation combiné 0 0,951 IS = IDMS x IDAS - 0 0,951-0 Niveau de vie RNB par habitant en parité de pouvoir d'achat 163 $ $ IR =. RNB L IDH a l avantage d introduire des éléments qualitatifs dans la mesure du développement et de montrer que la corrélation entre niveau de vie et développement n'est pas parfaite. Un pays peut avoir un niveau de vie moyen élevé mais un IDH inférieur à celui d'un pays moins riche en moyenne par habitant. C'est le cas du Koweït, dont le RNB moyen par habitant est 8,8 fois supérieur à celui de Cuba alors qu il occupe que la 63 ème place dans le classement de l'idh contre la 51 ème pour Cuba en Les richesses ne sont pas toujours utilisées pour améliorer le bien-être de la population. Classement des pays L indicateur du développement humain en 2011 RNB par habitant Espérance de vie Niveau d instruction IDH En $ 2005 PPA En années Durée moyenne Scolarisation 1 Durée attendue Scolarisation 2 Norvège ,1 12,6 17,3 0,943 France ,6 10,6 16,1 0,884 Cuba ,1 9,9 17,5 0,776 Koweït ,6 6,1 12,3 0,760 Chine ,5 7,5 11,6 0,687 Congo ,4 3,5 8,2 0,399 (Source : PNUD, Rapport mondial sur le développement humain, ) On a reproché à l IDH de ne pas prendre en compte l inégalité de la répartition des revenus et les inégalités de genre. Le PNUD a tenu compte de ces critiques en produisant des indicateurs spécifiques. La commission Stiglitz-Fitoussi a proposé des indicateurs de conditions de vie qui font apparaître en des contrastes bien plus marqués dans les domaines de la santé, de l'éducation, des risques de chômage et de pauvreté ou de sécurité. Indice

13 e) Le PIB reste cependant un indicateur indispensable 9. Cependant, malgré toutes ces imperfections, le PIB ou le PNB demeurent le moyen le plus simple pour connaître la croissance économique d'un pays. Il ne faut pas, en effet, confondre croissance et progrès économique. La première porte sur l augmentation des richesses quel qu en soit les usages, la répartition ou les dommages causés à l environnement alors que le progrès économique suppose une amélioration du bien-être des populations. Pour mesurer cette amélioration, de nombreux rapports ont proposé de prendre en compte le degré de satisfaction de la population soit par des enquêtes subjectives soit en retenant une panoplie d'indicateurs économiques, sociaux et environnementaux. En 2011, l'ocde a mis au point l'indice " mieux vivre " comme alternative au PIB ( Cet indicateur, qui regroupe 19 variables, est destiné à mesurer le bien-être des habitants des 34 pays développés membres de l'ocde (le niveau d'éducation, le niveau de sureté, le niveau de vie, la qualité de l'emploi, l'espérance de vie...). Or, on constate que le classement obtenu des pays reste assez fortement corrélé au PIB par habitant. Cependant ces types d'indicateurs sont plus adaptés à la notion de développement qu'à celle de croissance. Révisions sur le Net f)

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance?

Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 mars 2015 à 13:38 Chapitre 1 Quelles sont les sources de la croissance? Notions : PIB, IDH, investissement, progrès technique, croissance endogène, productivité

Plus en détail

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs? En ces temps de crise économique et de crise des dettes souveraines (ou publiques), tous les hommes politiques de gauche comme de droite

Plus en détail

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013

LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES. Françoise Lemoine, Deniz Ünal Conférence-débat CEPII, L économie mondiale 2014, Paris, 11 septembre 2013 LES BRIC: AU DELÀ DES TURBULENCES 1. Facteurs structurels du ralentissement de la croissance dans les BRIC 2. Interdépendances commerciales entre les BRIC et le reste du monde Françoise Lemoine, Deniz

Plus en détail

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE? Françoise Lemoine & Deniz Ünal CEPII Quel impact de l expansion chinoise sur l économie mondiale? Rencontres économiques, 18 septembre

Plus en détail

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres

Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres LE POINT SUR LES INÉGALITÉS DE REVENU Le creusement des inégalités touche plus particulièrement les jeunes et les pauvres Résultats issus de la Base de données de l OCDE sur la distribution des revenus

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté

Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté 18 ans après le référendum de 1995 Le Québec en meilleure situation économique et financière pour faire la souveraineté présenté par Marcel Leblanc, économiste pour le comité de travail sur la souveraineté

Plus en détail

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales Quinzième inventaire Édition 2013 La production d électricité d origine renouvelable dans le monde Collection chiffres et statistiques Cet inventaire a été réalisé par Observ ER et la Fondation Énergies

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET

DES PAROLES ET DES ACTES : LES 4 MENSONGES DE MONSIEUR LENGLET Cette fiche élaborée par la commission économie du Parti de Gauche révèle les 4 "erreurs" fondamentales issues de l'argumentaire que Monsieur Lenglet a opposé à Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission des

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain

Analyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Analyse et exploitation des données du rapport du PNUD sur le développement humain Novembre 1995 Document de travail n 02 Analyse et

Plus en détail

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation?

Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? Indicateur Quelle part de leur richesse nationale les pays consacrent-ils à l éducation? En 2008, les pays de l OCDE ont consacré 6.1 % de leur PIB cumulé au financement de leurs établissements d enseignement.

Plus en détail

Investissements et R & D

Investissements et R & D Investissements et R & D Faits marquants en 2008-2009 - L investissement de l industrie manufacturière marque le pas en 2008 et se contracte fortement en 2009 - Très fort recul de l utilisation des capacités

Plus en détail

DANS QUELLE MESURE LA CROISSANCE ECONOMIQUE PERMET-ELLE LE DEVELOPPEMENT?

DANS QUELLE MESURE LA CROISSANCE ECONOMIQUE PERMET-ELLE LE DEVELOPPEMENT? DANS QUELLE MESURE LA CROISSANCE ECONOMIQUE PERMET-ELLE LE DEVELOPPEMENT? Notions Celles que vous devez déjà connaître : Liste page 12 du manuel : si vous ne les connaissez pas, il faut reprendre vos cours

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

Les investissements internationaux

Les investissements internationaux Conclusion : Doit-on réguler les IDE? Les investissements internationaux Introduction : Qu est ce qu un investissement direct à l étranger (IDE)? I) L évolution des IDE 1 Les IDE : une affaire entre riches

Plus en détail

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU

CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU CHAPITRE VI - LES SOLDES COMPTABLES ET LES INDICATEURS DE REVENU 1. Le compte de production... 129 2. Le compte d exploitation... 129 3. Le compte de revenu d entreprise... 130 4. Les indicateurs de revenu

Plus en détail

Burkina Faso Profil pays EPT 2014

Burkina Faso Profil pays EPT 2014 Burkina Faso Profil pays EPT 14 Contexte général Situé au cœur de l Afrique occidentale, dans la boucle du Niger, le Burkina Faso est l un pays des pays les plus peuplés de la sous-région Ouest-africaine

Plus en détail

Cet article s attache tout d abord

Cet article s attache tout d abord Méthodes internationales pour comparer l éducation et l équité Comparaison entre pays des coûts de l éducation : des sources de financement aux dépenses Luc Brière Marguerite Rudolf Bureau du compte de

Plus en détail

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de

Plus en détail

Chapitre 3. La répartition

Chapitre 3. La répartition Chapitre 3. La répartition 1. La répartition de la valeur ajoutée La valeur ajoutée (1) Valeur ajoutée : solde du compte de production = > VA = P CI = > Richesse effectivement créée par les organisations

Plus en détail

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE

ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE ELEMENTS DE COMPTABILITE NATIONALE Cours de M. Di Roberto Université Victor Segalen Bordeaux 2 Bibliographie Ce cours s inspire largement des ouvrages essentiels suivants. Merci à leurs auteurs. BOSSERELLE

Plus en détail

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada

Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Hausse du crédit bancaire aux entreprises au Canada Juillet 3 Aperçu Des données récemment publiées, recueillies par Prêts bancaires aux entreprises Autorisations et en-cours (Figure ), l Association des

Plus en détail

Analyse de la carte :

Analyse de la carte : Amorcée au 18eme siècle en Angleterre la révolution industrielle s accélère dans les années 1870 1880 et se diffuse dans toute l Europe et aux USA. Stimulé par de nouvelles inventions comme l électricité,

Plus en détail

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne

Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique

Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Annexe - Balance des paiements et équilibre macro-économique Les échanges de marchandises (biens et services), de titres et de monnaie d un pays avec l étranger sont enregistrés dans un document comptable

Plus en détail

Comment va la vie en France?

Comment va la vie en France? Comment va la vie en France? L Initiative du vivre mieux, lancée en 2011, se concentre sur les aspects de la vie qui importent aux gens et qui ont un impact sur leur qualité de vie. L Initiative comprend

Plus en détail

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr. Septembre 2010 Initiation à l économie ENSAE, 1A Maths Roland Rathelot roland.rathelot@ensae.fr Septembre 2010 Les ménages (1/2) Les ressources des ménages La consommation L épargne Les ménages comme agents économiques

Plus en détail

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et

Plus en détail

à la Consommation dans le monde à fin 2012

à la Consommation dans le monde à fin 2012 Le Crédit à la Consommation dans le monde à fin 2012 Introduction Pour la 5 ème année consécutive, le Panorama du Crédit Conso de Crédit Agricole Consumer Finance publie son étude annuelle sur l état du

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS

CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS CHAPITRE 2 : L'INVESTISSEMENT ET SES DETERMINANTS Notions à connaître: Taux de rentabilité, taux d'intérêt, demande anticipée, investissement matériel, investissement immatériel, investissement public,

Plus en détail

Enquête sur les perspectives des entreprises

Enquête sur les perspectives des entreprises Enquête sur les perspectives des entreprises Résultats de l enquête de l été 15 Vol. 12.2 6 juillet 15 L enquête menée cet été laisse entrevoir des perspectives divergentes selon les régions. En effet,

Plus en détail

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance IV) l équilibre ressources - emplois et son interprétation Cet article fait suite à ceux du 19 janvier et du 18 février 2013. Il en est le complément logique sur les fondamentaux macro- économiques d un

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Les comptes nationaux et le SEC 2010

Les comptes nationaux et le SEC 2010 Les comptes nationaux et le SEC 2010 7 ème séminaire de la Banque nationale de Belgique pour enseignants en économie du secondaire Bruxelles, le 22 octobre 2014 Catherine RIGO Plan de l exposé Introduction

Plus en détail

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite)

Chapitre 6. Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique. Objectifs d apprentissage. Objectifs d apprentissage (suite) Chapitre 6 Le calcul du PIB, de l inflation et de la croissance économique 1 Objectifs d apprentissage Faire la distinction entre le stock de capital et de la richesse et le flux de production, de revenu,

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël

Conseil économique et social. Document établi par le Bureau central de statistique d Israël Nations Unies Conseil économique et social ECE/CES/GE.2/214/3 Distr. générale 12 février 214 Français Original: russe Commission économique pour l Europe Conférence des statisticiens européens Groupe d

Plus en détail

TD n 1 : la Balance des Paiements

TD n 1 : la Balance des Paiements TD n 1 : la Balance des Paiements 1 - Principes d enregistrement L objet de la Balance des Paiements est de comptabiliser les différentes transactions entre résidents et non-résidents au cours d une année.

Plus en détail

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur

INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Université Montesquieu Bordeaux IV 1 ère année Licence AES Année universitaire 2012-2013 INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE Séance de travaux dirigés n 4 Construction des comptes de secteur Questions préliminaires

Plus en détail

BASE DE DONNEES - MONDE

BASE DE DONNEES - MONDE BASE DE DONNEES - MONDE SOMMAIRE Partie I Monnaies Partie II Epargne/Finances Partie III Démographie Partie IV Finances publiques Partie V Matières premières Partie I - Monnaies Cours de change euro/dollar

Plus en détail

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers

Royaume du Maroc. La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Royaume du Maroc La masse salariale et ses impacts sur les équilibres économiques et financiers Table des Matières 1. Données sur la masse salariale...2 1.1. Importance de la masse salariale...2 1.2. Aggravation

Plus en détail

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012

France. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012 France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels

Plus en détail

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France?

Corefris RAPPORT ANNUEL 2011. Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? Annexe 3 : La hausse des prix de l immobilier est-elle associée à une «bulle» de crédit en France? (DGTrésor) 1. Indépendamment de facteurs d offre et de demande, qui jouent indéniablement sur les prix,

Plus en détail

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013

Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 Amt für Gemeinden GemA Rue de Zaehringen 1, 1701 Fribourg T +41 26 305 22 42, F +41 26 305 22 44 scom@fr.ch, www.fr.ch/scom Situation financière Capacité d'investissement 2009-2013 1. Comptes de fonctionnement

Plus en détail

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques

Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Placements IA Clarington inc. Dan Bastasic Gestionnaire de portefeuille des Fonds IA Clarington stratégiques Je ne caractériserais pas la récente correction du marché comme «une dégringolade». Il semble

Plus en détail

La monnaie, les banques et les taux d intérêt

La monnaie, les banques et les taux d intérêt Chapitre 10 La monnaie, les banques et les taux d intérêt 1 Objectifs Définir ce qu est la monnaie et décrire ses fonctions Expliquer les fonctions économiques des banques canadiennes et des autres intermédiaires

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

I. PRESENTATION DES FACTURES DE DOIT

I. PRESENTATION DES FACTURES DE DOIT CHAPITRE 05 : LES OPERATIONS D ACHATS ET DE VENTES I. PRESENTATION DES FACTURES DE DOIT A. Définition La facture est un écrit dressé par un commerçant et constatant les conditions auxquelles il a vendu

Plus en détail

Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité

Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité Infos, Intox et Alternative pour le financement des retraites et de la protection sociale et la compétitivité Contribution au débat Daniel SANCHIS Paris mai 2010 La part de la richesse nationale produite

Plus en détail

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale

Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale Fondation Travail-Université Chaussée de Haecht, 579 1030 - BRUXELLES PG/BL/B.1.4./04052005/05.035. Lecture commentée du rapport 2004 de la Banque Nationale François MARTOU 1. L environnement international

Plus en détail

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact

Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Le jeu «Si le monde était un village» Source : Afric Impact Niveau / âge des participants Enfants (à partir de 12 ans), adolescents et adultes. Temps/durée d animation Environ ¼ d heure. Nombre d animateurs

Plus en détail

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations

La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations La révision des indices du cours du franc suisse, nominaux et réels, pondérés par les exportations par Robert Fluri et Robert Müller, Direction de la statistique, Banque nationale suisse, Zurich BNS 42

Plus en détail

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1 Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE

L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L AIDE AU DÉVELOPPEMENT FRANÇAISE L Aide publique au développement (APD) désigne les dépenses publiques au bénéfice des pays en développement dont le but essentiel est de favoriser le développement économique

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible?

A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 32 LES FACTEURS ECONOMIQUES DE LA CONSOMMATION A Comment passe-t-on des revenus primaires au revenu disponible? 1 De la production aux revenus primaires 1. Une fois la richesse produite dans les entreprises

Plus en détail

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-2010 75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES : 1935-21 L économie canadienne depuis la fondation de la Banque du Canada Première édition : le 11 mars 21 Mise à jour : le 16 decembre 21 1 La Banque du Canada, fondée en

Plus en détail

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions

Fiscalité de l épargne et financement des entreprises. Eléments de constat et propositions Le 11 février 2013 Fiscalité de l épargne et financement des entreprises Eléments de constat et propositions Les lois de finances adoptées au cours de ces deux dernières années ont appréhendé les revenus

Plus en détail

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? Ménages et consommation 1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs? question 1: comment le revenu des ménages est-il réparti? question 2: quelle est l influence

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT

UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT UNE MEILLEURE CROISSANCE, UN MEILLEUR CLIMAT The New Climate Economy Report EXECUTIVE SUMMARY La Commission Mondiale sur l Économie et le Climat a été établie pour déterminer s il est possible de parvenir

Plus en détail

RÈGLEMENT relatif au programme Remise en argent

RÈGLEMENT relatif au programme Remise en argent RÈGLEMENT relatif au programme Remise en argent Règlement Le programme Remise en argent Banque Laurentienne est assujetti au règlement suivant, sous réserve de modifications sans préavis. Si vous décidez

Plus en détail

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT.

ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE D ITANCOURT. -=-=-=- L étude porte sur la situation à la clôture de l exercice 2 (se reporter au compte administratif de 2). Il n est pas tenu compte du budget annexe du

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre de devises étrangères contre monnaie nationale dépréciation

Plus en détail

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014

NOTE D INFORMATION n 01 Janvier 2014 DIRECTION DE L ÉVALUATION, DE LA PROSPECTIVE, ET DE LA PERFORMANCE DEPP NOTE D INFORMATION n 1 Janvier 214 La dépense par élève ou étudiant pour un parcours dans l enseignement scolaire ou supérieur en

Plus en détail

Commission des finances

Commission des finances Autorité internationale des fonds marins ISBA/21/FC/5 Commission des finances Distr. limitée 4 juin 2015 Français Original : anglais Vingt et unième session Kingston (Jamaïque) 13-24 juillet 2015 État

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec

INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE. Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC ÉCONOMIE Comptes économiques des revenus et dépenses du Québec Édition 2013 Pour tout renseignement concernant l ISQ et les données statistiques dont il dispose, s

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

Les inégalités de conditions de vie dans le monde

Les inégalités de conditions de vie dans le monde Notes de l Observatoire N 2, février 2014 Les inégalités de conditions de vie dans le monde 89 % de la population mondiale a accès à l eau potable. L espérance de vie a progressé de 21 ans depuis les années

Plus en détail

L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève

L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève L arbitrage entre consommation et épargne Activités pour l élève Introduction Document DU 1 REVENU : Du revenu PRIMAIRE primaire au AU revenu REVENU disponible DISPONIBLE SERVICES PUBLICS Education Santé

Plus en détail

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE

PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE PROGRAMME INTERNATIONAL POUR LE SUIVI DES ACQUIS DES ÉLÈVES QUESTIONS ET RÉPONSES DE L ÉVALUATION PISA 2012 DE LA CULTURE FINANCIÈRE TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION... 3 QUESTION NIVEAU 1: FACTURE... 4

Plus en détail

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord Mise à jour - Janvier 2015 Giorgia Albertin Représentante Résidente pour la Tunisie Fonds Monétaire International Plan de l exposé

Plus en détail

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés

COMMENTAIRE PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS. Services économiques TD. Quelques faits stylisés COMMENTAIRE Services économiques TD PORTAIT COMPARÉ DES CONSOMMATEURS CANADIENS ET AMÉRICAINS Quelques faits stylisés Au cours de la dernière décennie, les sociétés ont eu tendance à vouloir étendre leurs

Plus en détail

DEVOIR N 1 économie générale

DEVOIR N 1 économie générale PROGRAMME : DEVOIR N 1 économie générale L économie et son domaine Le circuit économique comme méthode d'analyse La production marchande et non marchande Le travail Le capital et le progrès technique Le

Plus en détail

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION On constate trois grandes phases depuis la fin de la 2 ème guerre mondiale: 1945-fin 50: Deux blocs économiques et

Plus en détail

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech

Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Economie Générale Initiation Ecole des Ponts - ParisTech Stéphane Gallon Caisse des Dépôts stephane.gallon@caissedesdepots.fr https://educnet.enpc.fr/course/view.php?id=2 1 Macroéconomie : croissance à

Plus en détail

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire

Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections

Plus en détail

M06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes

M06/3/BUSMT/HP2/FRE/TZ0/XX+ COMMERCE ET Gestion. Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes IB DIPLOMA PROGRAMME PROGRAMME DU DIPLÔME DU BI PROGRAMA DEL DIPLOMA DEL BI COMMERCE ET Gestion Niveau supérieur ÉPREUVE 2 22065024 Mercredi 17 mai 2006 (matin) 2 heures 30 minutes Instructions destinées

Plus en détail

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg

Bienvenue. Procure.ch. Jeudi 26 avril 2012. Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch. Haute école de gestion Fribourg Bienvenue Procure.ch Jeudi 26 avril 2012 Haute école de gestion Fribourg www.heg-fr.ch 1 ère question (thème) C est grave docteur? Les principaux indicateurs économiques En préambule.. Qu est-ce qu un

Plus en détail

WS32 Institutions du secteur financier

WS32 Institutions du secteur financier WS32 Institutions du secteur financier Session 1 La vision chinoise Modernisation du système financier chinois : fusion de différentes activités bancaires et financières, accès des ménages au marché des

Plus en détail

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux

Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Projet de loi C-31 Loi de mise en œuvre de l accord Canada États-Unis pour un meilleur échange de renseignements fiscaux Allocution de Darren Hannah Vice-président intérimaire, Politiques et opérations

Plus en détail

pays tributaires des exportations de minéraux

pays tributaires des exportations de minéraux La viabilité de la politique budgétaire dans les pays tributaires des exportations de minéraux Kirk Hamilton Groupe de recherche sur l économie du développement Banque mondiale Séminaire de haut niveau

Plus en détail

Les critères d identification des pays les moins avancés

Les critères d identification des pays les moins avancés Les critères d identification des pays les moins avancés Vue d ensemble Ce document reprend les éléments présentés sur le site du Comité des politiques de développement http://www.un.org/en/development/desa/policy/cdp/ldc/ldc_criteria.shtml

Plus en détail

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013

Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Le commerce extérieur de la Suisse en 2013 Résumé L excédent commercial suisse affiche un nouveau record en 2013, à 26,6 Mds CHF (environ 4,5% du PIB). Recevant près de 55% des exportations suisses, l

Plus en détail

LES DÉFIS DE L EXPANSION

LES DÉFIS DE L EXPANSION LES DÉFIS DE L EXPANSION DU MONDE 49 e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC JEAN-LOUIS ROY, 28 MAI 2015 L ESPACE AGRICOLE GLOBAL JEAN-LOUIS ROY, MAI 2015 Tous les pays du monde 1,35 milliards

Plus en détail