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1 LES ÉTUDES DE L EMPLOI CADRE SEPTEMBRE 2012 L INSERTION DES JEUNES DIPLÔMÉS : QUELLES ÉVOLUTIONS EN 15 ANS? SYNTHÈSE DES ÉTUDES D INSERTION 2 ANS APRÈS LE DIPLÔME MENÉES ENTRE 1996 ET 2009

2 L INSERTION DES JEUNES DIPLÔMÉS : QUELLES ÉVOLUTIONS EN 15 ANS? Cet ouvrage est créé à l initiative de l Apec, Association Pour l Emploi des Cadres, régie par la loi du 1 er juillet 1901, et publié sous sa direction et en son nom. Il s agit d une œuvre collective, l Apec en a la qualité d auteur. L Apec a été créée en 1966 et est administrée par les partenaires sociaux (MEDEF, CFDT Cadres, CFE-CGC, FO-Cadres, UGICA- CFTC, UGICT-CGT). Toute reproduction totale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, sans l autorisation expresse et conjointe de l Apec, est strictement interdite et constituerait une contrefaçon (article L122-4 et L du code de la Propriété intellectuelle). La conception, l analyse et la synthèse ont été réalisés par le Pôle Études du Département Études et Recherche de l APEC : Brigitte Bos (Manager du pôle Etudes). Christophe Thill (Responsable d études), Anne-Dominique Gleyen (Chargée d études), Daniel Le Henry (Maquettiste) Septembre 2012

3 SOMMAIRE SYNTHÈSE CONTEXTE Les enquêtes d insertion de l Apec p. 5 Les autres enquêtes et données existantes sur l insertion professionnelle des diplômés de l enseignement supérieur p. 5 NOTE MÉTHODOLOGIQUE L ÉVOLUTION DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE DES JEUNES DIPLÔMÉS DE BAC + 4 ET PLUS ENTRE 1996 ET 2009 Une évolution en quatre phases p. 9 en lien avec la conjoncture économique p. 9 Des jeunes diplômés davantage touchés par les périodes de crise que leurs aînés p. 10 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME EVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES Taux d emploi et taux d insertion selon la discipline de formation p. 13 Taux d emploi et taux d insertion selon la nature du diplôme p. 14 Taux d emploi et taux d insertion selon le niveau de formation p. 16 DES CONDITIONS D EMPLOI PLUS OU MOINS FAVORABLES SELON LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SELON LE PROFIL DES JEUNES DIPLÔMÉS Disciplines de formation, nature et niveau de diplôme influent sur les conditions d insertion p. 19 Des conditions d emploi qui évoluent selon le contexte économique p. 21 Des jeunes diplômés globalement satisfaits de leur situation professionnelle et de leurs conditions d emploi p. 22 LES DEBOUCHÉS DES JEUNES DIPLÔMÉS ENTRE 1996 ET 2009 Plus de la moitié des débouchés dans trois grandes fonctions principales p. 23 Les plus grandes entreprises : principales recruteuses de jeunes diplômés p. 25 Pas de grands bouleversements dans la structure des secteurs recruteurs : les services, toujours premier recruteur de jeunes diplômés p. 26

4 LA RECHERCHE ET L ACCES AU PREMIER EMPLOI La durée de recherche du premier emploi s est sensiblement raccourcie p. 27 L approche directe : premier moyen d obtention du premier emploi p. 28 Une recherche du 1er emploi plutôt dynamique p. 28 Un processus de recrutement généralement rapide p. 29 Le premier emploi, tremplin vers des conditions d emploi plus favorables p. 30 Des salaires de départ de plus en plus élevés p. 32 La fin de CDD, premier motif de départ du premier emploi p. 33 Les raisons des départs volontaires : la recherche d un poste plus adéquat au projet p. 34 ANNEXE : COMPARAISON AVEC LES RÉSULTATS DE L ENQUÊTE «GÉNÉRATION 2007» DU CEREQ Avertissement p. 35 Résultats d ensemble p. 36 L effet du diplôme p. 36 La crise et ses conséquences sur l insertion p. 37

5 SYNTHÈSE L analyse des évolutions de l insertion professionnelle des jeunes diplômés Bac + 4 et plus a permis de dégager plusieurs constats. En premier lieu, l analyse de l insertion professionnelle des jeunes diplômés sur une longue période a confirmé l importance de la conjoncture économique sur l insertion professionnelle des jeunes diplômés. Les courbes des taux d emploi et taux d insertion suivent en effet celle des cycles conjoncturels. Elles progressent et atteignent des hauts niveaux lors des périodes économiques favorables, et inversement. Les effets des retournements de conjoncture, crise ou reprise, sont par ailleurs immédiats. Toutefois, cela a aussi permis de constater qu en dehors des effets conjoncturels les processus d insertion des jeunes diplômés demeurent structurellement stables ; qu il s agisse des taux d emploi et d insertion, d accès au statut cadre ou de débouchés d emploi. La seule évolution notable concerne la nature du contrat de travail ; les jeunes diplômés en emploi obtiennent tendanciellement de moins en moins souvent un CDI. En deuxième lieu, l analyse des évolutions de l insertion a également permis de constater que la hiérarchie des diplômes reste semblable : ce sont toujours les écoles ou les formations les plus professionnalisantes ou aux débouchés variés qui offrent les meilleures chances d insertion à leurs diplômés. Ainsi, les disparités d insertion selon les disciplines de formation demeurent. Néanmoins, tous les diplômes sont affectés par les retournements de conjoncture crise ou reprise dans des proportions toutefois différentes. Certains diplômés profitent davantage des périodes d embellies économiques (les ingénieurs et Bac + 5) quand d autres sont plus affectés par les périodes de crise (les universitaires et Bac + 4). Enfin, la qualité et la vitesse d insertion dépend également étroitement du profil du jeune diplômé (nature du diplôme, niveau et discipline de formation). Néanmoins, de nombreuses études qualitatives de l Apec, réalisées en complément des enquêtes quantitative annuelles, ont aussi montré que d autres facteurs déterminaient la qualité de l insertion : la qualité du stage, la disponibilité pour la mobilité, les expériences professionnelles pendant les études 3

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7 CONTEXTE La question de l insertion professionnelle des jeunes diplômés intéresse de nombreux décideurs politiques et économiques (État, rectorat, centres de formation, branches professionnelles, entreprises ). L intérêt et la demande d indicateurs d insertion professionnelle s accroissent, par ailleurs, à mesure que l insertion des jeunes est de plus en plus difficile. LES ENQUÊTES D INSERTION DE L APEC L Apec, de par sa mission statutaire d observatoire de l emploi cadre, s intéresse depuis de nombreuses années à la problématique de l insertion professionnelle des jeunes de niveau Bac + 4 et plus sortants de l enseignement supérieur. Tous les ans, l Apec mesure l insertion professionnelle des jeunes diplômés à travers deux enquêtes annuelles : l une, dite «enquête Sortants», la mesure l année qui suit la sortie de formation (depuis 2006), au mois d avril et l autre, dite «enquête Insertion», deux ans après (depuis 1995), au mois de mai. Ces enquêtes fournissent de nombreux indicateurs récurrents sur la situation professionnelle des jeunes diplômés et plus : taux d emploi, taux d insertion, type d emploi, accès au statut cadre, salaire, satisfaction dans l emploi, etc., selon le niveau de formation, la nature du diplôme (école d ingénieurs, école de commerce, université) et la discipline de formation. Les enquêtes existant depuis de nombreuses années, la commission études de l Apec a souhaité analyser l évolution de l insertion des jeunes diplômés sortants. Les échantillons des deux enquêtes étant différents, le choix a été fait d analyser uniquement les données de l enquête Insertion : d une part parce que les séries de données sont plus longues (la première édition datant de 1995, contre 2006 pour l enquête Sortants), et d autre part parce qu elle permet d analyser les trajectoires d insertion à 2 ans environ (contre 1 an environ pour l enquête Sortants). LES AUTRES ENQUÊTES ET DONNÉES EXISTANTES SUR L INSERTION PROFESSIONNELLE DES DIPLÔMÉS DE L ENSEIGNEMENT SUPÉ- RIEUR Comme l APEC, certains organismes publics tels que la DEPP (Direction de l évaluation, de la prospective et de la performance), l INSEE et le Céreq (Centre d études et de recherche sur les qualifications) produisent des données sur les sorties et l insertion professionnelle des jeunes issus de l enseignement supérieur. Les données de la DEPP La Direction de l évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), dépendant des ministères de l Éducation nationale et de l Enseignement supérieur et de la Recherche, fournit différentes données sur l enseignement supérieur, et plus largement sur le système éducatif, au travers de ses rapports annuels Repères et références statistiques : effectifs étudiants inscrits dans l enseignement supérieur, réussite aux diplômes, situation des sortants quelques années après la fin de la formation initiale, etc. 5

8 CONTEXTE Les bilans Formation-Emploi de l INSEE L INSEE publie également des données sur les relations entre le système de formation et l emploi, dans ses bilans Formation-Emploi, en exploitant différentes sources de données : - l'enquête Emploi, annuelle jusqu'en 2002, en continu depuis 2003 (INSEE) ; - les enquêtes Génération du Céreq ; - les enquêtes et données administratives du ministère chargé de l'éducation nationale ; - les enquêtes et données administratives du ministère chargé de l'emploi. Les enquêtes Génération du Céreq Depuis la fin des années 1990, le Céreq (centre d études et de recherche sur les qualifications), organisme public dépendant des ministères de l Éducation nationale et du Travail, interroge tous les trois ans un important échantillon de jeunes à l issue de leur formation initiale, quel que soit le niveau atteint ou le domaine de formation. En France, ce sont ces enquêtes qui couvrent le plus large champ d interrogation sur le thème de l insertion, la plupart des enquêtes d insertion visant des publics segmentés (apprentis, lycées, sortants de grande école ou université). Ces enquêtes appelées Génération 1 permettent de reconstituer les parcours des jeunes au cours de leurs trois premières années de vie active et de les analyser au regard notamment du parcours scolaire et des diplômes obtenus. Ces enquêtes donnent lieu à plusieurs interrogations successives auprès d une même cohorte de jeunes : par exemple, la «génération 1998» qui a été interrogée trois ans, cinq ans, sept ans et dix ans après la sortie du système éducatif. La dernière enquête en date a été l interrogation au printemps 2010 des jeunes de la génération 2007 (sortis pour la première fois de formation initiale au cours ou à la fin de l année scolaire ). Les enquêtes d insertion des universités Avec la récente Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) votée en 2007, les établissements universitaires ont aujourd hui l obligation de mesurer et de publier des données chiffrées sur l insertion professionnelle de leurs étudiants. Auparavant, seules quelques universités menaient leur propre enquête concernant le devenir de leurs étudiants sur le marché du travail. La méthodologie n était pas harmonisée et les résultats n étaient pas comparables. Cette nouvelle loi contraint toutes les universités à appliquer la même méthodologie d enquête. En 2010, le ministère de l Enseignement supérieur et de la Recherche a ainsi publié pour la première fois, à partir des différentes enquêtes des universités, une enquête nationale de la situation professionnelle des diplômés de master de la promotion 2007, 30 mois après l obtention de leur diplôme (interrogés entre décembre 2009 et juillet 2010). L enquête nationale présente les taux d insertion par université, par grand domaine (droit-économie-gestion, lettreslangues et arts, sciences humaines et sociales, et sciences, technologies et santé) et par discipline. 1 Le concept de "génération" utilisé par le Céreq n'est pas celui, habituel, d'une génération d'âge : il désigne un ensemble d'élèves et d'étudiants, tous sortis la même année de formation initiale, quels que soient leur âge, leur niveau, leur cursus et leur filière de formation. 6

9 NOTE MÉTHODOLOGIQUE Depuis 1995, l Apec réalise chaque année une enquête pour mieux connaître les modalités d insertion des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus, avec pour objectif d analyser leur trajectoire professionnelle, deux ans après leur sortie de formation. Tous les ans, un échantillon de 4000 jeunes diplômés est ainsi interrogé. Cet échantillon est représentatif (après redressement) de la population des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus inscrits à l Apec, en termes de sexe, nature de diplôme, niveau de diplôme et grande discipline. Constitué majoritairement de questions permanentes, le questionnaire permet la constitution de séries chronologiques sur les principaux aspects de l insertion des jeunes diplômés. Néanmoins, il inclut également un volet de questions non permanentes ou plus récentes. C est pourquoi dans certaines parties du document, les périodicités observées ne sont pas identiques. 7

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11 L ÉVOLUTION DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE DES JEUNES DIPLÔMÉS DE BAC + 4 ET PLUS ENTRE 1996 ET 2009 UNE ÉVOLUTION EN QUATRE PHASES LA SITUATION PROFESSIONNELLE DES JEUNES DIPLÔMÉS ENTRE 1996 ET 2009 (EN %) Promo 1994 Promo 1995 Promo 1996 Promo 1997 Promo 1998 Promo 1999 Promo 2000 Promo 2001 Promo 2002 Promo 2003 Promo 2004 Promo 2005 Promo 2006 Promo 2007 Année 1996 Année 1997 Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001 Année 2002 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007 Année 2008 Année 2009 En emploi Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus En recherche d un nouvel emploi En recherche du premier emploi Linéaire (En emploi) Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec Le taux d emploi des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus, deux ans après l obtention de leur diplôme, varie selon la conjoncture, de 72% à 91% entre 1996 et Au cours de cette période, son évolution a été irrégulière, alternant des périodes de hausse et de baisse, en fonction des fluctuations conjoncturelles. Néanmoins, le lissage des effets de la conjoncture (courbe de tendance linéaire 2 ) montre que l évolution du taux d emploi des jeunes diplômés suit une tendance stable, quasi constante autour d une valeur de 80% environ. EN LIEN AVEC LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE La conjoncture économique influe sans conteste sur l insertion professionnelle des jeunes diplômés de niveau Bac + 4 et plus : la courbe de leur taux d emploi suit en effet celle des variations de la conjoncture. Leur taux d emploi progresse et atteint un haut niveau lors des périodes économiques favorables, et inversement. Quatre périodes peuvent être ainsi distinguées : : période de reprise après la crise de La part de jeunes diplômés en emploi progresse de 73% à 89%, soit +16 points : éclatement de la bulle Internet. La période devient moins favorable pour les jeunes diplômés : leur taux d emploi recule de 17 points, de 89% à 72% : la conjoncture s améliore, favorisant l insertion des jeunes diplômés. En 2008, leur taux d emploi atteint son niveau le plus élevé depuis le lancement de l enquête (91% sont en emploi) : retournement de tendance. La hausse régulière des taux d emploi et d insertion, observée au cours des dernières années, et surtout depuis 2006, s interrompt, en lien avec la survenue de la crise économique et financière et la brutale dégradation du marché du travail. 2 Calculée par une régression linéaire de la série par rapport au temps. 9

12 L ÉVOLUTION DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE DES JEUNES DIPLÔMÉS DE BAC + 4 ET PLUS ENTRE 1996 ET 2009 DES JEUNES DIPLÔMÉS DAVANTAGE TOUCHÉS PAR LES PÉRIODES DE CRISE QUE LEURS AÎNÉS LES RECRUTEMENTS DE JEUNES DIPLÔMÉS AU STATUT DE CADRE (CDI ET CDD D UN AN OU PLUS) ENTRE 1993 ET Source : Perspectives de l emploi cadre, Apec Recrutements de jeunes diplômés Linéaire (Recrutements de jeunes diplômés) Total Recrutements Linéaire (Total Recrutements) Lors des périodes économiques difficiles, les jeunes diplômés sont davantage touchés par le resserrement des recrutements que leurs aînés déjà insérés sur le marché du travail. Selon l enquête annuelle de l Apec sur les recrutements de cadres, le décrochage des embauches à des postes cadres (CDI et CDD d un an et plus) lors des périodes de crise économique est de plus grande ampleur pour les jeunes diplômés : -35% entre (contre -28% au global) et -36% entre , période d éclatement de la bulle Internet (contre -25% au global). 3 En période de crise, où la compétition est accrue, les entreprises recentrent leurs embauches sur les profils les plus expérimentés. Elles misent ainsi davantage sur l expérience, l expertise et l opérationnalité immédiate. Elles espèrent également minimiser ce qu elles pensent être les risques et les coûts du recrutement d un jeune, de la même façon qu elles minimisent leurs investissements. Et de crise en crise, on constate que le poids des jeunes diplômés dans les recrutements sur postes cadres baisse tendancielle-ment. Chute tendancielle du poids des jeunes diplômés dans les embauches sur postes cadres 4 Le volume d embauches de jeunes diplômés à des postes cadres (CDD et CDI d un an et plus) augmente tendanciellement depuis les deux dernières décennies. Ainsi, les jeunes diplômés bénéficient, comme leurs aînés, de la hausse tendancielle et structurelle des recrutements que l on observe sur le marché de l emploi cadre. Toutefois, comme le montrent les deux droites en pointillé sur le graphique précédent, la tendance ascendante est moins forte pour les jeunes diplômés. En conséquence, leurs poids relatif dans les recrutements à des postes cadres a tendance à baisser : en 2009, sur 100 recrutements à des postes cadres (CDI et CDD d un an et plus), seulement 20 concernaient les jeunes diplômés, contre 35 dix ans plus tôt. En revanche, la part des jeunes diplômés qui accèdent au statut de cadre, soit dès leur premier emploi, soit dans un emploi suivant, ne diminue pas pour autant (voir graphique p. 2). Interrogés deux ans après leur sortie de formation, 68% des jeunes diplômés déclaraient en 2009 être en emploi au statut de cadre, soit une proportion identique à celle observée en 1996 (69%). 3 Perspectives de l emploi cadre, Apec (enquête annuelle auprès de entreprises). 4 Perspectives de l emploi cadre, Apec. 10

13 L ÉVOLUTION DE LA SITUATION PROFESSIONNELLE DES JEUNES DIPLÔMÉS DE BAC + 4 ET PLUS ENTRE 1996 ET 2009 ÉVOLUTION DES RECRUTEMENTS DE JEUNES DIPLÔMÉS AU STATUT DE CADRE ENTRE 1993 ET 2009 (EN %) 40% Éclatement de la bulle Internet Début de la crise fin 2008 et récession économique en % 30% % % 15% Chute Niveau stable Chute % 5% % Part des recrutements de jeunes diplômés au statut cadre par rapport au total des recrutements cadres Total recrutements Linéaire (Part des recrutements de jeunes diplômés au statut cadre par rapport au total des recrutements cadres) Source : Perspectives de l emploi cadre, Apec 11

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15 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES Les évolutions conjoncturelles influent sur les taux d emploi et les taux d insertion 5 de toutes les catégories de jeunes diplômés, de manière contrastée selon leur niveau de formation, nature de diplôme ou discipline de formation. Aucun diplôme n est en effet épargné par les périodes de crise et, à l inverse, tous bénéficient des embellies économiques, dans des proportions qui peuvent être néanmoins différentes selon les profils. Les évolutions conjoncturelles ne modifient pas pour autant la hiérarchie des diplômes : ce sont toujours les écoles ou les formations les plus professionnalisées ou pluridisciplinaires qui offrent les meilleures chances d insertion à leurs diplômés. TAUX D EMPLOI ET TAUX D INSERTION SELON LA DISCIPLINE DE FORMATION Évolution des taux d emploi et des taux d insertion des jeunes diplômés selon leur discipline de formation TAUX D EMPLOI ET D INSERTION DES JEUNES DIPLÔMÉS SELON LEUR DISCIPLINE DE FORMATION (EN %) Sciences humaines Droit, Sciences politiques, Fiscalité Finance, Banque, Assurance, Tourisme, Transport 100 Commercial, Commerce international Médical, Paramédical, Socioculturel Chimie, Sciences de la vie 90 Informatique, Télécommunications, Technologies multimédia Physique, Sciences de la terre 80 Ressources humaines, Administration Arts, Edition, Communication, Journalisme 70 Ingénieur généraliste, Métallurgie, Mécanique, Génie civil, Autres sp. industrielles, Qualité Economie Gestion, Comptabilité Lettres, Langues, Documentation Mathématiques Agronomie, Alimentaire, Environnement Electronique, micro-électronique Marketing Moyenne taux d'emploi entre Moyenne taux d'insertion entre Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec 5 Taux d insertion : pourcentage de jeunes diplômés ayant déjà eu un premier emploi au moment de l enquête (= jeunes diplômés en emploi + jeunes diplômés en recherche d un nouvel emploi). 13

16 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES La situation professionnelle des jeunes diplômés est fortement corrélée à leur formation initiale, certaines disciplines affichant des différences notables en termes de taux d insertion et surtout d emploi. Les spécialités débouchant plus fréquemment sur une situation d emploi et d insertion sont les plus professionnalisées et les plus multidisciplinaires. Les disciplines Électronique, Micro-électronique ; Informatique, Télécommunication, Technologies multimédia ; Ingénieur généraliste, Mécanique, Génie civil, Autres spécialités industrielles, Qualité ainsi que Finance, Banque, Assurance, Tourisme, Transport ; Commercial, commerce international ; Gestion, comptabilité, Médical, Paramédical, Socioculturel présentent des taux d emploi et d insertion pour leurs diplômés bien souvent supérieurs à la moyenne. Pour les diplômés de certaines disciplines, il est en revanche plus difficile de trouver un emploi. C est le cas notamment en Droit, Sciences politiques, Fiscalité (en moyenne 84% de jeunes diplômés insérés entre 2000 et 2009, contre 90% au global) ; Sciences Humaines (84%); Arts, Edition, Communication, Journalisme (88%) ; Lettres, Langues, Documentation (88%) ou encore, dans le domaine des sciences : Chimie, Sciences de la vie et Physique, Sciences de la terre (à l exception des Mathématiques qui offrent depuis quelques années des débouchés dépassant largement les domaines de l enseignement et de la recherche). Enfin, toutes les disciplines sont concernées par les évolutions conjoncturelles, périodes de crise ou d embellie économique. Néanmoins, les variations des taux d emploi et d insertion ne sont pas uniformes, certaines disciplines protégeant davantage leurs diplômés du risque de perte d emploi et de chômage. Ce sont les disciplines les plus professionnalisées, où l insertion est élevée (plus particulièrement celles des sciences de l ingénieur), et d autre part les disciplines plus fondamentales, où l insertion est moins aisée (Sciences humaines, Chimie, Sciences de la vie et Physique, Sciences de la terre), qui sont les plus exposées aux retournements conjoncturels, crise ou reprise économique. Les plus fortes variations du taux d emploi sont en effet observées au sein de ces disciplines. A l inverse, certaines disciplines comme Médical, Paramédical, Socioculturel ou Economie sont moins sensibles aux variations conjoncturelles, leurs taux d emploi et d insertion évoluant moins que la moyenne. TAUX D EMPLOI ET TAUX D INSERTION SELON LA NATURE DU DIPLÔME Si la discipline de formation joue un rôle important dans l insertion professionnelle des jeunes, la nature du diplôme a aussi un effet déterminant. Les résultats d insertion varient selon que l on est titulaire d un diplôme universitaire, d ingénieur ou d école de commerce et de gestion. Ce sont les écoles d ingénieurs et de commerce qui offrent les meilleures chances d insertion : en moyenne, entre 2000 et 2009, 94% de leurs diplômés ont eu une première expérience d emploi (contre 89% pour les diplômés d universités). En termes de taux d emploi, les plus favorisés sont les diplômés des écoles d ingénieurs : en moyenne, 89% d entre eux étaient en situation d emploi au moment de l enquête entre 1997 et 2009 ; soit +4 points par rapport à ceux issus des écoles de commerce et +10 points par rapport aux universitaires. De leur côté, les universitaires rencontrent plus de difficultés à s insérer sur le marché du travail, leurs taux d emploi et d insertion étant bien inférieurs aux autres : respectivement 79% en termes de taux d emploi et 89% en termes de taux d insertion. Ces différences en fonction de la nature du diplôme demeurent bien marquées quelles que soit les périodes économiques, crise ou reprise, les diplômes d écoles protégeant davantage du risque de chômage. En effet, lors de périodes économiques difficiles, les taux d insertion des diplômés d écoles diminuent en proportion moins fortement que celui des universitaires. A titre d exemple, entre 2001 et 2004, lors de l éclatement de la bulle Internet, les taux d insertion des diplômés d écoles de commerce et d ingénieurs ont diminué respectivement de 6 et 9 points contre -12 points pour les universitaires. Ainsi, les écarts entre diplômés d écoles et d universités en termes d insertion professionnelle s accroissent lors des périodes économiques plus difficiles. 14

17 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES De surcroît, les diplômés d écoles bénéficient d un avantage par rapport aux universitaires : le phénomène du «clonage». En effet, dans une optique de sécurité, les recruteurs, notamment dans les grands groupes, ont tendance à embaucher des personnes qui leur ressemblent, issues de la même formation qu eux-mêmes, ou que le cadre à remplacer, ou qu un autre cadre occupant un poste similaire dans l entreprise. Les polytechniciens recrutent des polytechniciens, les centraliens des centraliens et ainsi de suite souvent au détriment des universitaires. Cette tendance s accentue lors des périodes de crise, les entreprises souhaitant plus qu à l accoutumée réduire les risques d échec et de rupture de contrat. Cet avantage peut néanmoins s estomper dans certains métiers comme dans l informatique, où la demande de main d œuvre qualifiée est particulièrement forte. ÉVOLUTION DES TAUX D'EMPLOI SELON LA NATURE DU DIPLÔME ENTRE (EN %) Constitution de la bulle Internet 95 Éclatement de la bulle Internet Reprise entre 2006 et Éclatement de la crise fin Promo 1995 Promo 1996 Promo 1997 Promo 1998 Promo 1999 Promo 2000 Année 1997 Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001 Année 2002 Promo 2001 Promo 2002 Promo 2003 Promo 2004 Promo 2005 Promo 2006 Promo 2007 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007 Année 2008 Année 2009 Universités Écoles d ingénieurs Écoles de commerce et de gestion Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec 15

18 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES ÉVOLUTION DES TAUX D'INSERTION SELON LA NATURE DU DIPLÔME ENTRE (EN %) Éclatement de la bulle Internet Effet de la bulle Internet (en décalage) Éclatement de la crise fin Promo 1998 Année 2000 Promo 1999 Année 2001 Promo 2000 Année 2002 Promo 2001 Année 2003 Promo 2002 Année 2004 Promo 2003 Année 2005 Promo 2004 Année 2006 Promo 2005 Année 2007 Promo 2006 Année 2008 Promo 2007 Année 2009 Universités Écoles d ingénieurs Écoles de commerce et de gestion Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec TAUX D EMPLOI ET TAUX D INSERTION SELON LE NIVEAU DE FORMATION Autre variable déterminante dans l insertion professionnelle : le niveau de diplôme. Les plus nombreux en proportion à avoir été en situation d emploi entre 1997 et 2009 sont les diplômés de Bac + 5 : leur taux d emploi s élève en moyenne à 83% contre 79% pour les Bac + 6 et plus, et 78% pour les Bac + 4 au cours de cette période. Ces différences sont partiellement liées aux profils et à la nature des diplômes : les jeunes de niveau Bac + 5 sont en proportion plus souvent issus d écoles d ingénieurs et de commerce que ne le sont ceux des niveaux Bac + 4 et Bac + 6 et plus, plus souvent universitaires. Cependant, même parmi les universitaires, les diplômés de niveau Bac + 5 s insèrent mieux que les Bac + 4 ou les Bac + 6 : il y a donc un effet spécifique du niveau de formation, Bac + 5 étant maintenant le niveau de référence. Les taux d insertion et surtout d emploi des différents niveaux de formation varient également en fonction des évolutions conjoncturelles : ils évoluent à la hausse lorsque l environnement économique devient favorable, et inversement ils s abaissent tous lorsque celui-ci devient plus difficile. Si les écarts entre niveaux de diplôme se réduisent en termes d emploi et d insertion à certaines périodes, la hiérarchie des diplômes demeure. Quelle que soit la conjoncture économique, ce sont les plus diplômés, Bac + 5 et (plus récemment) Bac + 6 et plus, qui bénéficient des meilleurs taux d emploi et d insertion. Ainsi, si en 2008 (avant la crise), les écarts entre les différents niveaux de diplôme sont extrêmement serrés voire nuls en termes de taux d insertion, on s aperçoit, en analysant plus finement, que les conditions d entrée ont été différentes selon les niveaux de diplôme. En effet, sur les 97% des jeunes diplômés se déclarant insérés au moment de l enquête, 10% des Bac + 4 sont à la recherche d un nouvel emploi, contre seulement 5% et 4% pour les Bac + 5 et Bac + 6 et plus. Enfin, si les diplômés de niveau Bac + 5 ont toujours bénéficié des meilleurs taux d emploi et d insertion, ces derniers n ont pas toujours été au beau fixe pour les Bac + 6 et plus. En effet, jusqu en 2001, le taux d emploi de ces derniers était inférieur à celui des Bac + 4. Celui-ci a en effet fortement augmenté entre 1997 et 2009 : +29 points, de 65% à 84%, bien davantage que celui des Bac + 5 déjà à haut niveau (+4 points, de 78% à 82%) ; tandis que celui des Bac + 4 a stagné (-1 point, de 75% à 74%). Les évolutions de l enseignement supérieur (réforme LMD, diversification et multiplication des formations universitaires) ont été profitables aux plus hauts niveaux de diplô- 16

19 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES me. Par ailleurs, confrontées aux évolutions technologiques et organisationnelles, les entreprises s ouvrent également davantage aux profils de docteurs, hautement qualifiés. Certains profils répondent en effet à leurs besoins en études, recherche et ingénierie, fonction en hausse tendancielle depuis quelques années. 6 Néanmoins, il convient d être prudent sur la question de l insertion professionnelle des docteurs. En effet, de nombreuses disparités existent selon les disciplines de formation, selon les conditions de réalisation de la thèse, etc. Il est d ailleurs important de rappeler que les échantillons Bac + 6 et plus de nos enquêtes comptent un grand nombre de docteurs diplômés dans la santé (médecins, pharmaciens, etc.), qui s insèrent très bien sur le marché du travail, nettement mieux que les docteurs en sciences ou en sciences humaines. Ainsi, de nombreuses études traitent des difficultés d insertion rencontrées par les docteurs. Le Céreq a souligné plusieurs fois cette problématique au cours de ses rapports issus de ses enquêtes Génération. Voici un extrait d un communiqué sur le sujet publié en 2010 : «Les études du Céreq montrent qu en général l obtention d un diplôme de l enseignement supérieur permet de se protéger des effets de conjoncture. En d autres termes plus un jeune sera diplômé, moins il aura de chances d être au chômage. Pourtant, certains titulaires de doctorat ont de plus en plus de difficultés d insertion. De nombreuses enquêtes à travers le monde montrent leur difficulté croissante à se stabiliser dans l emploi. Les docteurs français n échappent pas à la règle : près de 10% d entre eux, diplômés en 2004, sont au chômage trois années après leur soutenance de thèse, soit en La difficile insertion des docteurs semble être le fruit de plusieurs mécanismes : conjoncture économique, concurrence des diplômés d écoles d ingénieurs et de commerce, conditions de réalisation de la thèse, nombre de postes ouverts dans la recherche publique, discipline de thèse Toutes ces variables influent sur l insertion et les débouchés des titulaires de doctorat. Les critères de recrutement dans les différents secteurs privé/public, recherche/hors recherche ne sont pas non plus les mêmes. Dans la recherche académique, la publication d articles, la participation à des réseaux scientifiques ainsi que l obtention d une allocation de thèse semblent valorisées.» (Source : Céreq, Bref n 277, septembre 2010) ÉVOLUTION DES TAUX D'EMPLOI SELON LE NIVEAU DE DIPLÔME ENTRE (EN %) Éclatement de la bulle Internet Reprise Éclatement de la crise fin 2008 et récession en Promo 1995 Promo 1996 Promo 1997 Promo 1998 Promo 1999 Promo 2000 Année 1997 Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001 Année 2002 Promo 2001 Promo 2002 Promo 2003 Promo 2004 Promo 2005 Promo 2006 Promo 2007 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007 Année 2008 Année 2009 Bac + 4 Bac + 5 Bac + 6, 7, 8 Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec 6 Perspectives de l emploi cadre, Apec 17

20 L INSERTION SELON LES DIFFÉRENTS NIVEAUX ET NATURES DE DIPLÔME ÉVOLUE ÉGALEMENT EN FONCTION DES TENDANCES CONJONCTURELLES ÉVOLUTION DES TAUX D'INSERTION SELON LE NIVEAU DE DIPLÔME ENTRE * (EN %) Éclatement de la bulle Internet Effet de la bulle Internet (en décalage) Éclatement de la crise fin Promo 1998 Année 2000 Promo 1999 Année 2001 Promo 2000 Année 2002 Promo 2001 Année 2003 Promo 2002 Année 2004 Promo 2003 Année 2005 Promo 2004 Année 2006 Promo 2005 Année 2007 Promo 2006 Année 2008 Promo 2007 Année 2009 * Données les plus anciennes disponibles Base : Ensemble des jeunes diplômés Bac + 4 et plus Universités Écoles d ingénieurs Écoles de commerce et de gestion Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec 18

21 DES CONDITIONS D EMPLOI PLUS OU MOINS FAVO- RABLES SELON LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SELON LE PROFIL DES JEUNES DIPLÔMÉS Si les taux d emploi et d insertion permettent de donner une mesure de l entrée des jeunes diplômés sur le marché du travail, ce sont d autres critères qui rendent compte de la qualité de cette insertion. Deux indicateurs de notre enquête permettent d appréhender les conditions d emploi des jeunes diplômés : l obtention d un contrat à durée indéterminée et l accès au statut cadre. DISCIPLINES DE FORMATION, NATURE ET NIVEAU DE DIPLÔME INFLUENT SUR LES CONDITIONS D INSERTION L'ACCÈS AU CDI ET AU STATUT CADRE SELON LA NATURE DU DIPLÔME ET LE NIVEAU DE FORMATION (EN %) CDI et statut cadre plus fréquents % de jeunes diplômés en emploi sous statut cadre Cadre mais CDI 90% moins fréquent Bac + 6, 7, 8 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% Moins souvent au statut cadre et en CDI Chimie, Sc. de la vie Sciences humaines Médical, Paramédical, Socioculturel Agronomie, Alimentaire, Environnement Universités Droit, Sc. politiques, Fiscalité Arts, Édition, Communication, journalisme Ressources humaines, Administration Lettres, Langues, Documentation Mathématiques Bac + 5 Physique, Sc. de la terre Électronique, micro-électronique Informatique, Télécommunications, Technologies multimédia Ingénieur généraliste, Métallurgie, Mécanique, Génie civil, Autres spéc. indust., Qualité Économie Marketing Commercial, Commerce international Gestion, Comptabilité Bac + 4 Moyenne Écoles d ingénieurs Écoles de commerce et de gestion Finance, Banque, Assurance, Tourisme, Transport 45% 50% 55% 60% 65% 70% 75% 80% 85% 90% En CDI mais statut cadre moins fréquent % de jeunes diplômés en emploi en CDI Base : Jeunes diplômés en emploi de niveau Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec Note : Les données correspondent à des moyennes calculées entre 1998 et 2009 par nature de diplôme, entre 2004 et 2009 par niveau de formation et discipline de formation. Grille de lecture : Ce sont les diplômés issus des écoles d ingénieurs et ceux issus des disciplines Électronique, micro-électronique et Informatique, télécommunications, technologies multimédia qui obtiennent le plus fréquemment le statut cadre et le CDI lorsqu ils sont en emploi. A l inverse, les jeunes diplômés en Lettres, langues, documentation et en Arts, édition, communication, journalisme et Bac + 4 obtiennent moins fréquemment le statut cadre et le CDI lors d un emploi. 19

22 DES CONDITIONS D EMPLOI PLUS OU MOINS FAVORABLES SELON LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SELON LE PROFIL DES JEUNES DIPLÔMÉS Au-delà des variations de conjoncture, la qualité de l insertion professionnelle des jeunes diplômés (obtention d un contrat à durée indéterminée, accès au statut cadre) dépend étroitement de la discipline de formation suivie, de la nature du diplôme (écoles, universités) et du niveau de diplôme. Quelle que soit la conjoncture, ce sont toujours les diplômés sortants d écoles, notamment les ingénieurs, qui obtiennent les meilleures conditions d emploi. Les différences entre sortants d écoles et universitaires sont d ailleurs très marquées. En moyenne entre 1998 et 2009, seulement 65% des universitaires en emploi ont obtenu un CDI (contre 84% pour les ingénieurs et 83% pour ceux sortants d écoles de commerce) et 51% le statut cadre (contre 62% pour ceux issus des écoles de commerce et 91% pour les ingénieurs). Sans grande surprise, ce sont aussi les plus diplômés (Bac + 5, Bac + 6 et plus) qui obtiennent les meilleures conditions d emploi. Ce sont les Bac + 6 et plus qui décrochent le plus souvent le statut cadre (87% en moyenne entre , contre 70% pour les Bac + 5 et seulement 31% pour les Bac + 4). Néanmoins, si le diplôme Bac + 6 facilite l obtention du statut cadre, il ne protège pas pour autant contre la précarité, au contraire : les Bac + 6 et plus obtiennent moins souvent que la moyenne un CDI. En moyenne entre 2004 et 2009, ils étaient 65% parmi les Bac + 6 et plus à être en CDI contre 66% pour les Bac + 4 et 73% des Bac + 5. Cela est lié aussi aux débouchés en termes de fonction et de secteur d activité : les Bac + 6 et plus travaillent plus fréquemment dans le secteur public, où la titularisation est difficile à obtenir, surtout dans les premières années de la vie active. Enfin, la qualité de l insertion professionnelle varie fortement selon les disciplines de formation. Ces différences entre disciplines demeurent par ailleurs constantes d année en année, et ce quelle que soit la conjoncture : ce sont toujours les mêmes disciplines qui offrent les meilleures conditions d emploi et inversement. Quatre profils peuvent être distingués : Les disciplines qui cumulent un large accès au statut cadre et au CDI : on retrouve les formations de sciences appliquées à l industrie telles que Electronique, Micro-électronique ; Ingénieur généraliste, Métallurgie, Mécanique, Génie civil mais aussi l Informatique, Télécommunications, Technologies multimédia et les Mathématiques. Ce sont des disciplines également très bien placées en termes de taux d emploi et de taux d insertion. L évolution des conditions d emploi a été particulièrement positive pour les diplômés en Mathématiques entre 2004 et 2009 (accès plus fréquents au CDI et au statut cadre), en lien avec l évolution des débouchés de cette discipline. En effet, les débouchés d emploi auparavant orientés principalement vers l enseignement sont aujourd hui plus variés pour cette discipline. Nombreux sont ceux qui désormais occupent des postes de chargés d études dans le domaine socio-économique ou travaillent dans la biostatistique, dans les mathématiques appliquées à l industrie ou encore dans la modélisation financière. Celles qui bénéficient plus fréquemment que la moyenne d un CDI mais moins fréquemment du statut cadre : c est le cas des disciplines axées vers le secteur du commerce et des services, comme Commercial, Commerce international ; Marketing ; Finance, Banque, Assurance, Tourisme ou encore Gestion, comptabilité. Celles qui permettent un accès plus fréquent au statut cadre mais pas au CDI : il s agit ici de certaines disciplines scientifiques et médicales, comme Physique, Sciences de la terre, Chimie, Sciences de la vie et Médical, Paramédical, Socioculturel. Enfin, les disciplines qui bénéficient moins souvent que l ensemble d un accès au CDI et au statut cadre. On retrouve les disciplines littéraires : Lettres, Langue, Documentation et Arts, Edition, Communication, Journalisme. Ce sont aussi au sein de ces disciplines que l on retrouve les plus faibles taux d emploi et d insertion. On y trouve aussi un certain nombre de disciplines généralistes et académiques comme Droit, Sciences Politiques, Fiscalité ; Sciences Humaines, Ressources Humaines, Administration ; Economie ainsi que certaines disciplines scientifiques : Physique, Sciences de la terre et Agronomie, Alimentaire, Environnement. 20

23 DES CONDITIONS D EMPLOI PLUS OU MOINS FAVORABLES SELON LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE ET SELON LE PROFIL DES JEUNES DIPLÔMÉS DES CONDITIONS D EMPLOI QUI ÉVOLUENT SELON LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE EVOLUTIONS DES PARTS DES JEUNES DIPLÔMÉS ACCÉDANT AU STATUT CADRE ET AU CDI ENTRE (EN %) Chute Reprise après crise Bulle Internet Décrochage suite à la crise de Stagnation Reprise Promo 1994 Promo 1995 Promo 1996 Promo 1997 Promo 1998 Promo 1999 Promo 2000 Promo 2001 Promo 2002 Promo 2003 Promo 2004 Promo 2005 Promo 2006 Promo 2007 Année 1996 Année 1997 Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001 Année 2002 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007 Année 2008 Année 2009 Statut cadre CDI Linéaire (Statut cadre) Linéaire (CDI) Base : Jeunes diplômés en emploi Bac + 4 et plus Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec L évolution des conditions d entrée des jeunes diplômés sur le marché du travail (accès au statut cadre, obtention d un CDI) est étroitement liée à la conjoncture. En effet, lorsque l environnement économique est favorable, les conditions d emploi des jeunes diplômés s améliorent ; inversement, elles se dégradent lorsque celuici devient moins favorable. C est surtout sur le type de contrat (CDI, CDD) que la conjoncture influe le plus. Lors des périodes de crise, la part de jeunes diplômés en emploi en CDI baisse systématiquement et très fortement. C est entre , soit la période suivant l éclatement de la bulle Internet, que l on observe les proportions de jeunes diplômés en CDI les plus basses. En 2006, seulement 64% des jeunes diplômés étaient en CDI au moment de l enquête (-20 points par rapport à 1999). En outre, c est en 1999 et 2000, avant l éclatement de la bulle Internet, que les plus fortes parts de jeunes diplômés en emploi en CDI sont observées : respectivement 84% et 83%, des niveaux qui n ont plus cours depuis. Représentée par sa tendance linéaire, la courbe du taux de jeunes diplômés en emploi en CDI suit une tendance descendante, confirmant le développement d une précarité dans l emploi qui touche plus particulièrement les jeunes diplômés. L accès au statut cadre est moins sensible aux variations de la conjoncture. La part des jeunes diplômés accédant au statut cadre est en effet plus stable, variant de 55% à 69% entre 1996 et D ailleurs, si la crise de 2008 a eu un effet immédiat sur le taux d emploi des jeunes diplômés et sur la part des contrats à durée indéterminée (-2 points en 2009), elle n a eu aucun effet sur l accès au statut cadre ; au contraire, la part des jeunes accédant au statut cadre a même légèrement augmenté (+3 points). Le même phénomène s était produit entre 2000 et 2001, période d éclatement de la bulle Internet : la part de jeunes obtenant un emploi cadre augmentait de 62% à 65%, tandis que le taux de CDI reculait nettement (-5 points). C est une conséquence du fait qu en période de crise, l embauche des moins diplômés est davantage affectée. Au total, le niveau moyen des jeunes diplômés recrutés augmente, et donc l obtention du statut cadre. Lissée des effets de la conjoncture, la courbe de tendance linéaire montre très clairement que la part des jeunes diplômés en emploi au statut cadre suit une ligne stable. 21

24 LES JEUNES DIPLÔMÉS EN RECHERCHE D EMPLOI DES JEUNES DIPLÔMÉS GLOBALEMENT SATISFAITS DE LEUR SITUA- TION PROFESSIONNELLE ET DE LEURS CONDITIONS D EMPLOI Un haut niveau de satisfaction quelle que soit la conjoncture Si la conjoncture économique influe sur la situation professionnelle des jeunes diplômés, leurs niveaux et conditions d insertion, elle semble néanmoins avoir peu d influence sur leur niveau de satisfaction globale quant à leur situation professionnelle. Quelle que soit la conjoncture économique, ceux-ci sont en effet à peu près constants. Avec la récente dégradation du marché du travail, on aurait en effet pu s attendre à un effet perceptible sur leur niveau de satisfaction globale. Il n en a rien été. 88% des jeunes diplômés se sont dits, en 2009 au moment de l enquête, globalement satisfaits de leur emploi, soit seulement un recul de 2 points par rapport à Faut-il conclure qu ils avaient anticipé et intériorisé les éventuelles difficultés liées à la crise économique, à leur insertion professionnelle? Ou simplement qu ils avaient baissé leurs exigences en matière d emploi lors de périodes économiques défavorables? Ainsi le seul fait d avoir un emploi en période économique difficile est peut-être vécu comme satisfaisant, même si celui-ci ne répond pas à toutes leurs attentes et même si les conditions d emploi sont moins favorables (CDD plus fréquent, accès plus difficile au statut cadre ). S ils se déclarent satisfaits de leur situation professionnelle, ils se disent néanmoins pas moins inquiets des conséquences de la crise. La quasi-totalité des jeunes diplômés de la promotion 2008, interrogés 1 an après leur sortie de formation, qualifiait d inquiétante et de grave la situation économique et financière au moment de l enquête, en mai La satisfaction professionnelle globale exprimée par les jeunes diplômés est tirée principalement par cinq motifs de satisfaction. Cinq motifs se situent à un niveau élevé de satisfaction (plus de 8 diplômés satisfaits sur 10, dont plus de 4 sur 10 très satisfaits), et ce quelle que soit la conjoncture : l autonomie dans le travail, l intégration dans l entreprise, l ambiance de travail, l intérêt des missions et les conditions matérielles de travail. Les jeunes diplômés dans leur ensemble semblent ainsi trouver les sources de leur satisfaction dans le contenu même de leur activité et dans les relations socio-professionnelles de leur environnement proche et quotidien. A l inverse, deux autres motifs rémunération, perspectives d évolution dans l entreprise se situent à des niveaux nettement inférieurs quant à la satisfaction qu ils inspirent (2 sur 3 satisfaits, 2 sur 10 ou moins très satisfaits). Autrement dit, les jeunes diplômés sont nettement moins satisfaits des retombées qu ils pourraient attendre de leur investissement dans le travail, tant en termes financiers que sur le plan de l évolution professionnelle. Cependant, cela n a pas d impact sur leur niveau de satisfaction globale, nettement supérieur. Les opinions des jeunes sur leur satisfaction professionnelle sont également liées aux conditions et à la qualité de l emploi occupé. En effet, le sentiment de satisfaction est moins exprimé par les jeunes occupant des emplois précaires ne répondant pas à leurs attentes. A l inverse, les jeunes ayant des emplois de meilleure qualité se sentent plus à leur place et expriment une meilleure satisfaction vis-à-vis de leur emploi. Enfin, certains motifs de satisfaction sont par ailleurs affectés par les variations conjoncturelles, crise ou reprise, sans influer pour autant sur le niveau de satisfaction global, demeurant constamment à haut niveau. Il s agit de motifs relatifs aux conditions d emploi : type de contrat, perspectives d évolution dans l entreprise, rémunération. En 2009, les niveaux de satisfaction des jeunes diplômés relatifs à ces critères ont fortement baissé, en lien avec les dégradations observées en matière d emploi et de conditions d emploi : augmentation des contrats précaires, attentisme des entreprises, etc. 7 Les jeunes diplômés de 2008 : situation professionnelle en 2009, Apec (enquête annuelle mesurant l insertion professionnelle des jeunes diplômés 1 an après leur sortie de formation). 22

25 LES DÉBOUCHES DES JEUNES DIPLÔMÉS ENTRE 1996 ET 2009 PLUS DE LA MOITIÉ DES DÉBOUCHÉS DANS TROIS GRANDES FONCTIONS PRINCIPALES RÉPARTITION PAR FONCTION DES JEUNES DIPLÔMÉS EN EMPLOI ENTRE (EN %) Études, recherche, développement Marketing, commercial Informatique Services techniques Promo 1994 Année 1996 Promo 1995 Promo 1996 Promo 1997 Promo 1998 Promo 1999 Promo 2000 Promo 2001 Promo 2002 Promo 2003 Promo 2004 Promo 2005 Promo 2006 Année 1997 Année 1998 Année 1999 Année 2000 Année 2001 Année 2002 Année 2003 Année 2004 Année 2005 Année 2006 Année 2007 Année 2008 Promo 2007 Année 2009 Activités tertiaires Finance, comptabilité Ressources humaines Gestion administrative Communication et création Production Santé, social, culture Direction générale Base : Jeunes diplômés Bac + 4 et plus en emploi dans le privé Source : Enquêtes annuelles d insertion des jeunes diplômés , Apec Globalement, la hiérarchie des fonctions occupées par les jeunes diplômés a peu évolué entre 1996 et Trois fonctions attirent particulièrement les jeunes diplômés : les études-r&d, le marketing, commercial et l informatique. En 2009, la moitié d entre eux se sont dirigés vers l une de ces trois fonctions (52% en 1996). Cela est lié à une particularité du marché de l emploi : en effet, c est aussi dans ces trois fonctions que l on retrouve le plus de postes ouverts exclusivement aux jeunes diplômés dans les offres d emploi confiées à l Apec. Autrement dit, les jeunes diplômés issus de l enseignement supérieur sont particulièrement recherchés pour des fonctions requérant la mise en œuvre de compétences aussi pointues et spécialisées que celles recherchées en études-recherche-développement ou en informatique. 23

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