Actualités du calendrier vaccinal. Professeur Daniel Floret Université Claude Bernard Lyon1

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1 Actualités du calendrier vaccinal Professeur Daniel Floret Université Claude Bernard Lyon1 DUCIV Lyon 25 Mars 2015

2 Conflits d intérêt Déclaration Publique d Intérêt consultable sur le site du Haut Conseil de la Santé Publique: Pas de conflit d intérêt en dehors de la fonction de président du CTV

3 Calendrier vaccinal: de qui? Le calendrier vaccinal est le recueil officiel des vaccinations obligatoires et recommandées du ministère de la Santé Il est publié annuellement par le ministre chargé de la santé après avis du Haut Conseil de la Santé Publique (CTV) Il est désormais publié sur le site du Ministère de la Santé cinal_ministere_sante_ pdf

4 Simplification du calendrier vaccinal (2013) Objectifs: réduire le nombre de doses de vaccin réduire le nombre de rendez vous vaccinaux rendre le calendrier plus lisible et plus facilement mémorisable Enfants/ adolescent: Suppression d une dose de primovaccination 2 vaccins administrés à chaque séance Suppression du rappel de ans Adultes: Espacement des rappels (20ans vs 10 ans) Rappels à âge fixe plutôt qu avec intervalle fixe

5 Vaccinations des nourrissons Dès l âge de 2 mois (8 semaines) Sont recommandées les vaccins contre D, T, Polio, Coq, Hib, Hépatite B. Vaccin hexavalent privilégié Schéma vaccinal: 2 mois (8 semaines), 4 mois Rappel 11 mois Co administration avec vaccin pneumococcique conjugué aux mêmes âges Vaccin ROR: 1 dose à 12 mois, co administration avec le vaccin Méningococcique C conjugué 2 dose à mois

6 Vaccinations de l enfant et de l adolescent Rappel 6 ans: DTCaP Rappel ans: dtcap Co administration avec 1 des doses de vaccin HPV chez les filles Vaccination HPV chez les filles: Recommandée entre 11 et 14 ans Schéma vaccinal à 2 doses espacées de 6 mois

7 Vaccinations de l adulte 1 rappel à l âge de 25 ans: dtcap Rappels ultérieurs dtp à 45 et 65 ans Au-delà rappels dtp à 75, 85, 95 ans A partir de 65 ans vaccination annuelle contre la grippe saisonnière

8 Vaccination de rattrapage Stratégie du cocooning : prévention de la coqueluche du petit nourrisson par la vaccination des jeunes parents ou futurs parents ainsi que les autres personnes en contact étroit avec le nourrisson (et en particulier la fratrie) n ayant pas reçu de rappel dans les 5 dernières années. Rougeole : les personnes nées depuis 1980 doivent avoir reçu 2 doses de vaccin rougeole- rubéoleoreillons. Vaccin méningococcique C conjugué : 1 dose jusqu à l âge de 24 ans révolus. Hépatite B : jusqu à l âge de 15 ans révolus (schéma 2 doses possibles entre 11 et 15 ans). Papillomavirus : jusqu à l âge de 19 ans révolus. Schéma 3 doses

9 Vaccinations ciblées Vaccination par le BCG : nourrissons et enfants à risque Vaccination contre la grippe: personnes à risque: > 65 a, maladies chroniques,femmes enceintes, obèses Vaccination contre l hépatite A: personnes à risque Vaccination contre l hépatite B: nouveaux critères pour satisfaire l obligation (arrêté du 2 aout 2013) Vaccination contre les méningocoques de sérogroupe non B: sujets à risque(vaccins quadrivalents) Vaccination contre le méningocoque B: personnes à risque ou situations épidémiques Vaccination contre le pneumocoque au-delà de 2 ans : nouvelles recommandations: vaccin conjugué pour immunodéprimés Vaccination contre la varicelle: ados, femmes en âge de procréer

10 Calendrier vaccinal simplifié (INPES)

11 Actualités: vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la polio et la coqueluche Diphtérie, Tétanos, Polio: pas de grandes nouveautés: Restent (pour l instant) obligatoires pour les enfants (primo vaccinations et rappels de 6 et ans pour la polio) Restent tout à fait nécessaires Coqueluche: Nouvelles recommandations (2014) pour les adultes Rupture prolongée d approvisionnement en vaccins contenant la valence coquelucheuse: adaptation des recommandations

12 La diphtérie en France file:///c:/users/user/documents/biblio/dipht%c3%a9rie/donn%c3%a9es%20%c3%a9pid%c3%a9m iologiques%20%20%20dipht%c3%a9rie%20%20%20maladies%20%c3%a0%20pr%c3%a9vention %20vaccinale%20%20%20Maladies%20infectieuses%20%20%20Dossiers%20th%C3%A9matiques %20%20%20Accueil.html 8 cas à Mayotte

13 Épidémiologie: diphtérie A pratiquement disparu des pays industrialisés Fortes épidémies en Europe de l Est dans les années Aucune importation en France Pays d endémie: Sud Est asiatique (Inde, Indonésie, Népal, Philippines), Amérique du Sud (Brésil, Équateur) Moyen Orient et Afrique (Madagascar, Zambie)

14 Pourquoi vacciner contre le Tétanos? Maladie grave, potentiellement mortelle touchant tous les âges de la vie Le tétanos n est pas éradiquable pas d immunité naturelle (et maladie non immunisante) Clostridium tetani, germe tellurique La Vaccination est le seul moyen efficace et durable de prévention de la maladie

15 Le tétanos en France Quelques cas à quelques dizaines de cas chaque année (moyenne d âge 78 ans). Létalité 30%

16 Aucun cas de poliomyélite autochtone lié à une souche sauvage rapporté en France depuis 1990 La poliomyélite en France Source: Guide des vaccinations 2012 Source: Guide des vaccinations 2008

17 La poliomyélite Maladie infectieuse grave et hautement contagieuse liée aux virus polio 1, 2 et 3 Programme OMS d éradication A disparu des pays industrialisés Pays où le virus circule: Afghanistan, Guinée équatoriale, Nigéria, Ethiopie, Somalie, Irak, Israël Pays exportateurs: Syrie, Cameroun, Pakistan MMWR 7 Juillet 2014

18 La coqueluche Avant l ère de la vaccination La coqueluche était une maladie quasi obligatoire chez l enfant Pic d incidence entre 2 et 4 ans Gravité dans la première année de la vie

19 Que se passe-t-il dans les pays où on vaccine bien contre la coqueluche? L épidémiologie change: Peu de cas aux âges traditionnels 2 pics: Le petit nourrisson trop jeune pour être vacciné L adolescent et l adulte Pourquoi? La maladie n immunise que pour 12 à 15 ans Les vaccins ne protègent que pendant 8 ans Les nourrissons sont contaminés majoritairement par leurs parents Halperin SA. N Engl J Med 2007; 356; 110-3

20 La coqueluche en France Source: Guide des vaccinations 2012

21 Coqueluche: données épidémiologiques françaises (RENACOQ) De 1996 à 2013: 3483 cas de coqueluches chez les NRS< 6 mois, 2/3 < 3 mois En 2013: 30% admis en réa 3% de décès Contaminateurs: parents 67% Fratrie 17% Grands parents 7%

22 La stratégie du cocooning Stratégie consistant à protéger le nouveauné/jeune nourrisson par la vaccination de son entourage proche Introduite en 2004, rendue possible par la mise à disposition d un vaccin comportant la valence coquelucheuse et adapté à l adulte (dtcap) Les recommandations initiales comportaient l administration d une seule dose chez l adulte (pas de données de tolérance)

23 Tolérance de doses itératives chez l adulte Plusieurs études relatives à tolérance d une dose de rappel de vaccin comportant la valence ac chez des adultes vaccinés 5 à10 ans auparavant. Un peu plus d effets secondaires locaux (Booy R et al Vaccine Mertsola J, et al Clin Infect Dis 201 ou systémiques (Halperin SC, et al Vaccine 2011). Pas d EI graves Doses rapprochées: 1 mois vs placebo Beytout J, et al Vaccine 2009: incidence EI comparables Comparaison < 2 ans/ > 2 ans: (Talbot EA, et al Vaccine 2010)

24 Données d immunogénicité (1) Persistance des AC (PRN,FIM, PT, FHA) dans les 5 ans après rappel dtcap 160 ados + étude modélisation jusqu à 20 ans. A 5 ans tous ont des AC décelables avec MGT x 2/ taux pré booster Le modèle prédit un retour aux taux pré booster entre 9,5 et 15,3 ans selon AC Pour les auteurs, étude soutient une recommandation de rappels décennaux Bailleux F, & al. Vaccine 2008; 26:

25 Données d immunogénicité (2) 75 adultes ayant reçu un 1 rappel de vaccin dtca 10 ans auparavant entre 10 et 14 ans. 2 rappel de ce même vaccin En pré booster à 10 ans, % de séropositifs de 61,3% pour PT, 100% pour FHA et 96% pour PRN. Les MGT d AC sont proches des taux initiaux (avant le 1 rappel) pour PT et FHA, supérieurs pour PRN Le second rappel produit une réponse similaire à celle du 1 rappel Pour les auteurs, cette étude supporte une recommandation de rappel décennal Mertsola J, & al. Clin Infect Dis 2010 ; 51 :

26 Les rappels de l adulte dans le cadre du cocooning Les personnes non antérieurement vaccinées contre la coqueluche ou n ayant pas reçu de vaccin coquelucheux depuis l enfance reçoivent une dose de vaccin dtcapolio. Les personnes antérieurement vaccinées à l âge adulte contre la coqueluche dans le cadre du cocooning et à nouveau en situation d être en contact avec des nourrissons âgés de moins de 6 mois, reçoivent une dose de rappel de vaccin dtcapolio si la vaccination anticoquelucheuse antérieure remonte à plus de 10 ans. Un délai de 1 mois doit être respecté par rapport à un éventuel vaccin dtp Avis du Haut Conseil de la Santé Publique- 20 février 2014 file:///c:/users/user/documents/downloads/hcspa _stratvacccoquelucheadulte%20(1).pdf

27 Coqueluches nosocomiales 89 épisodes signalés (308 cas), 2 décès 17 épisodes dans des structures de soin moyenne-longue durée accueillant des personnes âgées 62% concernaient exclusivement les PS, 19% PS et patients Un soignant est à l origine de la contamination dans 56% des cas Belchior E, & al. BEH 2011; 35-36: 381-4

28 Couverture vaccinale coqueluche chez les soignants Pas de données spécifiques pour les EHPAD ni Moyen/Long séjour BEH 2011; 35-36: 371-5

29 Recommandations de vaccination coquelucheuse en milieu professionnel les personnels concernés non antérieurement vaccinés contre la coqueluche ou n ayant pas reçu de vaccin coquelucheux depuis l enfance reçoivent une dose de vaccin dtcapolio en respectant un délai de 1 mois par rapport au dernier vaccin dtp. pour ces personnels, les rappels administrés aux âges de 25, 45, 65 ans comportent systématiquement la valence coquelucheuse (vaccin dtcapolio). Pour les personnes ayant déjà reçu une dose de vaccin coquelucheux à l âge adulte, le recalage sur le calendrier en cours se fera suivant les recommandations du calendrier vaccinal 2013 Avis du Haut Conseil de la Santé Publique- 20 Février 2014 file:///c:/users/user/documents/downloads/hcspa _stratvacccoquelucheadulte%20(1).pdf

30 Ruptures d approvisionnement: la situation Rupture d approvisionnement durable concernant les vaccins: Quadrivalents «pédiatriques» DTCaP et pentavalents DTCaPHib Le vaccin hexavalent et les vaccins quadrivalents «adultes» dtcap ne sont pas concernés Raisons invoquées: augmentation de la demande mondiale de vaccin Ca + problèmes industriels

31 Les conséquences La vaccination des nourrissons (primo vaccination et rappel de 11 mois) maintenus avec hexavalent Contrôle d utilisation des doses disponibles de vaccins pentavalents: réservées aux PMI et centres des vaccination Rappel de 6 ans avec dtcap. Recevront ultérieurement un DTCaP pour le rappel de ans Rappel de ans maintenu avec dtcap. Si tension faire plutôt à 13 ans Haut Conseil de la Santé Publique: avis relatif aux ruptures de stocks et aux tensions d approvisionnement des vaccins combinés comportant la valence coquelucheuse. 25 février file:///c:/users/user/documents/downloads/hcspa _sotcklimitevacccoqueluchereco.pdf

32 Sont inchangés Le rappel de l adulte à 25 ans La stratégie du cocooning, y compris les rappels à 10 ans Les recommandations de vaccination autour des cas La vaccination des professionnels de santé Dispositions particulières pour les enfants recevant un vaccin hépatite B à la naissance (mère HBs+, Guyane et Mayotte)

33 Dispositions particulières

34 Actualité de la rougeole >23,000 cas déclarés 5,000 cas hospitalisés 27 encéphalite/myélite 10 décès L épidémie semble terminée mais le virus continue à circuler: En 2012, 859 cas déclarés, 3 encéphalites, 32 pneumopathies 267 cas en 2014

35 Rougeole: les perspectives La France est engagée par le plan OMS d élimination de le rougeole (< 1/1million) pour 2015 Ce qui nécessite dans tous les départements: À l âge de 2 ans une CV > 95% pour D1 et > 80% pour D2 A 6 ans une CV > 90% pour D2

36 La situation actuelle Couverture vaccinale: En 2012 à 2 ans 90,5% pour D1, 72% pour D2 A 15 ans 96% pour D1, 84% pour D2 Réservoir de 1,5M de personnes réceptives âgées de 15 à 30 ans L épidémie peut repartir à tout moment! Les impératifs: Améliorer la CV à 2 ans Le rattrapage: toute personne née depuis 1980 devrait avoir reçu 2 doses de ROR

37 Actualité de la vaccination contre l hépatite B porteurs chroniques de l Ag HBs Environ 2500 cas d hépatite B aigue en France (incidence maximale: ans Plus de 1000 décès/ an (cirrhose, cancer du foie)

38 Stratégie vaccinale française contre l hépatite B Identification et vaccination des personnes a risque élevé d exposition Et, dans la perspective de contrôle à plus long terme de l hépatite B, la vaccination des nourrissons et le rattrapage des enfants et adolescents jusqu a l âge de 15 ans révolus.

39 Les personnes à risque

40 Pourquoi vacciner les enfants? Le risque de contamination «horizontale» de l enfant est faible mais pas nul notamment en collectivité Le risque de passage à la chronicité est d autant plus élevé que l enfant est plus jeune (nouveau né 90%, 7-12 mois 50%, adulte 8-10%) La vaccination du nourrisson procure une protection efficace et prolongée

41 Les adolescents: une catégorie à haut risque L hépatite B est désormais une IST L adolescent est à risque de contamination lors des premières expériences sexuelles L adolescent est peu réceptif aux messages de prévention L adolescent échappe aux consultations médicales

42 Couverture vaccinale Hépatite B 100% CV 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Couverture vaccinale hépatite B (1 dose) en fonction de l âge et de l année de naissance (données EGB) Source : CnamTS, exploitation InVS, dernières données au 31/12/ Age en mois A 2 ans: hépatite B 3 doses 78% en 2012 Couverture vaccinale des enfants/ adolescents: 6ans: 51% 11 ans: 48% 15 ans: 44%:

43 Pour les personnels visés par l obligation vaccinale contre l hépatite B (personnels exposés des établissements de santé et médico-sociaux, élèves ou étudiants des professions de santé ), il n est plus demandé d apporter la preuve qu ils vaccinés mais qu ils sont immunisés

44

45 Hépatite B: schémas accélérés Adultes immunocompétents non préalablement vaccinés devant être rapidement protégés voyageurs en situation de départ imminent en zone d endémie personnes détenues patients en attente de greffe d organes solides étudiants des écoles médicales et paramédicales et professionnels de santé à titre exceptionnel Abandon du schéma actuel (M0,M1,M2, M12) 2 schémas possibles avec rappel à M12: J0, J7, J21: Engerix B20 J0, J10, J21: Genhévac B Haut Conseil de la Santé Publique: avis relatif aux schémas vaccinaux accélérés contre l hépatite B par les vaccins ENGERIX B 20 microgrammes/1 ml et GENHEVAC B Pasteur 20 microgrammes/0,5 ml. 20 février 2014

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47 Vaccination hépatite B et SEP: une étude de plus Étude cas/témoin cohorte de la Kaiser Permanente (Californie) Jusqu à 3 ans après de vaccination: 0R pour maladie démyélinisante après vaccination hépatite B: 1,12 (0,72-1,73) Dans les 30 jours suivant l administration de n importe quel vaccin, OR= 2,32 (1,18-4,47) La vaccination n est pas responsable des maladies démyélinisantes mais peut favoriser le passage d une forme asymptomatique à le forme symptomatique de la maladie Langer-Gould A, & al JAMA Neurol Décembre 2014

48 Pourquoi vacciner par le BCG? L épidémiologie mondiale n est pas rassurante: 2 milliards d humains infectés SIDA:risque de recrudescence et diffusion des souches des BK résistants Le vaccin protège à 80% contre méningite et miliaire, 55% contre formes pulmonaires Persistance d une incidence élevée en Ile de France et dans la population migrante

49 Figonie J BEH 2011; 22:

50 Taux d incidence de la tuberculose selon la nationalité, France métropolitaine BEH 2005

51 Incidence régionale de la tuberculose Figonie J BEH 2011; 22:

52 La vaccination BCG est fortement recommandée chez les enfants présentant des facteurs de risque de tuberculose: Nés dans un pays d endémie Au moins 1 des parents originaire d un de ces pays Devant séjourner au moins 1 mois d affilée dans l un de ces pays ATCD familiaux de tuberculose (collatéraux ou ascendants directs) Vivant en Île de France ou en Guyane et Mayotte Toute situation considérée à risque par le médecin: conditions de logement défavorables (habitat précaire ou surpeuplé) ou socio-économiques défavorables ou précaires (en particulier parmi les bénéficiaires de la CMU, CMUc, AME, ) ou en contact régulier avec des adultes originaires d un pays de forte endémie

53 Les régions à risque de tuberculose (OMS) Le continent africain dans son ensemble Le continent asiatique dans son ensemble, y compris les pays du Proche et Moyen-Orient Les pays d Amérique centrale et du sud Les pays d Europe Centrale et de l Est y compris les pays de l ex URSS Dans l Union européenne: Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Portugal, Roumanie

54 Vente de BCG aux officines (Guthmann JP & al. Impact épidémiologique de la suppression de l obligation vaccinale par le BCG et mesure de la couverture vaccinale. BEH 2012; 24-25: )

55 Couverture vaccinale à 9 mois en IDF (certificats de santé) (Guthmann JP & al. Impact épidémiologique de la suppression de l obligation vaccinale par le BCG et mesure de la couverture vaccinale. BEH 2012; 24-25: )

56 Couverture vaccinale hors IDF Secteur libéral Enquête INFOVAC février 2008: 40% des enfants à risque vaccinés par le BCG (Guthmann JP, & al. Couverture vaccinale BCG en médecine libérale: premières données chez le nourrisson, sept mois après la levée de l obligation vaccinale en France. Arch Pediatr 2009;16:489-95) Enquête médecins Réseau Sentinelle juin 2009: 32% des enfants à risque vaccinés par le BCG (Rossignol L, & al. Barriers to implementation of the new targeted BCG vaccination in France: a cross sectional study. Vaccine. 2011;29:5232-7)

57 Couverture vaccinale BCG enquête PMI avril 2009 Données JP Guthmann- InVS

58 Impact chez les enfants < 5 ans (Guthmann JP & al. Impact épidémiologique de la suppression de l obligation vaccinale par le BCG et mesure de la couverture vaccinale. BEH 2012; 24-25: )

59 Impact de la levée de l obligation vaccinale Stabilité globale du nombre de cas de tuberculose déclarés chez les enfants < 5 ans Stabilité liée à la baisse du nombre de cas en IDF alors que le nombre de cas a augmenté hors IDF Hors IDF, la part des cas survenant chez des enfants non vaccinés a augmenté: 47% des enfants atteints n étaient pas vaccinés bien qu éligibles. Ces cas auraient pu être évités L impact de la baisse de la CV ne semble pas aller au-delà de ce qui avait été prévu dans l expertise INSERM

60 Taux d incidence annuel des IIM liés aux principaux sérogroupes AS Barret & al. Les infections invasives à méningocoques en France en 2012: principales caractéristiques épidémiologiques. BEH 2014; 26; 25-31

61 AS Barret & al. Les infections invasives à méningocoques en France en 2012: principales caractéristiques épidémiologiques. BEH 2014; 26; 25-31

62 Les situations d hyper endémie Augmentation brutale de l incidence des IIM dans une zone géographique limitée et/ ou dans une population particulière liée à un sérogroupe/ complexe clonal spécifique Épisodes récents: Finistère: augmentation des IIMC en 2012, notamment chez les < 1 an: recommandation transitoire de vaccination des NRS à partir de 2 mois Pyrénées Atlantiques: IIM B:14:P1-7,16: campagne de vaccination MenBVac puis Bexsero

63 Situations d hyper endémie Situations récentes: Alsace: méningocoque B adolescents et adultes jeunes campus universitaire de Strasbourg Seine Maritime: situation d hyper endémie à méningocoque B depuis 2003 particulièrement zone de Dieppe. Campagne de vaccination avec vaccin MenBvac. A fait chuter l incidence. Réduction de la zone de la campagne. Relais par Bexsero

64 Méningocoques: vaccins disponibles: vaccins polyosidiques non conjugués Vaccin méningococcique A + C polyosidique : immunisation contre les IIM de sérogroupes A et C adultes et enfants à partir de 2 ans. une seule dose. revaccination indiquée après 2 à 4 ans si exposition. Vaccin A,C,Y,W135: MENCEVAX n est plus commercialisé en France

65 Vaccins disponibles: vaccins polyosidiques conjugués monovalents C Au nombre de trois: MENINGITEC : conjugué à la protéine CRM197 de la toxine de Corynebacterium diphtheriae en rupture d approvisionnement MENJUGATEKIT : conjugué à la protéine CRM197 de la toxine de Corynebacterium diphtheriae NEISVAC : conjugué à l anatoxine tétanique Considérés comme équivalents Nourrissons 2 mois, enfants, adolescents et adultes Schéma vaccinal: Nourrissons < 12 mois: 2 doses (intervalle 2 mois) et rappel dans la 2 année Après 12 mois: une seule dose Nécessité de rappels non établie

66 Vaccins disponibles: vaccins quadrivalents conjugués A,C,Y,W135 MENVEO : oligosides des Neisseria meningitidis de groupe A, C, W 135 et Y, conjugués à la protéine CRM-197 de la toxine de Corynebacterium diphtheriae. immunisation active des enfants (à partir de 2 ans), des adolescents et des adultes. une seule dose. nécessité de doses de rappel non établie. NIMENRIX : oligoside de Neisseria meningitidis des groupes A, C, W, et Y, conjugués à l anatoxine tétanique. immunisation active des sujets à partir de 12 mois. une seule dose. nécessité d injections de rappel non établie.

67 Le vaccin Bexsero On ne peut fabriquer de vaccin dirigé contre la capsule du méningocoque B (communauté antigènique entre les polysaccharides de la capsule et ceux du tissu cérébral) Vaccin original de nature protéique: 3 protéines recombinantes (NadA, fhbp, NHBA) et vésicules membranaires (OMV) du vaccin MenZB AMM européenne 14 janvier 2013 sur des données d immunogénicité et de tolérance

68 Nouveau vaccin méningococcique B: Bexsero Vaccin Bexsero constitué de 3 Ag protéiques sous capsulaires recombinants et du composant OMV Séroprotection après vaccination éponse en Ac bactéricides sériques (hsba) avant et après le rappel à 12 mois suivant ne primo-vaccination administrée chez les petits nourrissons entre 2 et 6 mois selon le chéma à 2, 4, 6 mois, et persistance des titres bactéricides un an après le rappel

69 Schéma vaccinal

70 Evaluation du vaccin (1) Couvre en théorie 85% des souches de méningocoques circulant en France Couverture possible (mais non établie) sur une partie des autres sérogroupes (notamment le C) Pas de données d efficacité mais bonne réponse immune vis-à-vis des 4 antigènes du vaccin. Les taux d anticorps baissent rapidement, notamment chez le nourrisson. Durée de protection non connue, probablement limitée Pas de données sur l effet vis-à-vis du portage (conditionnant l immunité de groupe)

71 Évaluation du vaccin (2) Profil de tolérance: considéré comme acceptable chez le nourrisson et l enfant, pour primo vaccination et rappels. Cependant la coadministration avec les autres vaccins pédiatriques majore la réactogénicité (fièvre parfois compliquée de convulsions) Etude médico-économique très défavorable: stratégie la plus coût efficace: vaccination des nourrissons. Même en prenant les hypothèses les plus favorables au vaccin et avec un prix de 20 la dose, aucune stratégie ne comporte un ratio coût efficacité < /Qualy

72 Recommandations vaccinales méningocoque C Vaccination systématique à 1 dose des nourrissons à l âge de 12 mois Durant la mise en place de cette stratégie et en attendant la mise en place d une immunité de groupe, l extension de cette vaccination jusqu à l âge de 24 ans révolus avec le même schéma à 1 dose Réévaluation au plus tard dans 5 ans de cette stratégie et notamment de la nécessité d un rappel à l adolescence Haut conseil de la santé publique. Avis relatif à la vaccination par le vaccin méningococcique conjugué de Sérogroupe C. Séances du 24 avril et du 26 juin

73

74 Couverture vaccinale menc

75

76 Indications d utilisation des vaccins méningococciques quadrivalents A,C,Y,W135 Personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque Sujets exposés transitoirement aux méningocoques A, Y ou W135 : prophylaxie post exposition pèlerinage de La Mecque ou voyage dans une zone d endémie à méningocoque A, Y ou W 135, notamment la ceinture de la méningite en Afrique subsaharienne. Personnes devant pouvoir bénéficier d une protection durable et étendue vis-à-vis d un nombre élargi de sérogroupes de méningocoque: déficit en fraction terminale du complément ou traitement anti- C5A ou déficit en properdine asplénie anatomique ou fonctionnelle receveurs d une greffe de cellules souches hématopoïétiques Haut Conseil de la santé publique. Avis relatif à l utilisation du vaccin méningococcique A, C, Y, W135 MENVEO 25 juin Disponible sur

77 Le vaccin n est recommandé que: -pour les personnes à risque élevé d IIM: laboratoires de recherche, déficit en fractions terminales du complément (ou traitement anti C5A) ou en properdine, asplénie anatomique ou fonctionnelle, greffés de cellules souches hématopoiétiques -pour des situations épidémiques dans des zones géographiques ou des populations limitées -la vaccination en post exposition n est pas recommandée

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