Les vaccinations en gériatrie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Les vaccinations en gériatrie"

Transcription

1 Les vaccinations en gériatrie Capacité de Gérontologie Clinique 22/05/2014 Dr Joël Leroy RFCLIN/PRIMAIR et Service de Maladies Infectieuses CHU Besançon

2 Pourquoi vacciner le senior? (1) Patient âgé = population exposée Environnement ouvert vers la communauté Risque de bouffées épidémiques Grippe, coqueluche Source : visiteurs et le personnel soignant Co-morbidités possibles Age => immuno-sénéscence Baisse de la résistance aux infections Mais aussi baisse de la réponse aux vaccins! susceptibilité ET la gravité aux infections Euro Surveil 2008;13(43):article 7 BEH 2009 n)18-19

3 Pourquoi vacciner le senior? (2) Vieillissement immunitaire : est ce une raison pour ne pas vacciner? Efficacité de la réponse Ac peut être altérée MAIS efficience vaccinale clinique = attestée par études Le calendrier vaccinal 2014 Si DTP = obligatoire chez enfant A âge adulte : pas d obligation uniquement des recommandations! Calendrier vaccinal Crétel E. Med Mal Inf 2010 in press Fulop T Clin Infect Dis 2009;48:443-8

4 Vacciner contre quelles maladies?(1) En 2014 Indications de l âge > 65 ans Diphtérie tétanos- polio (dtp) : tous les 10 ans dtp = coqueluche (dans le cadre du cocooning) Grippe : tous les ans Zona? Indications selon le terrain Grippe Pneumocoque Coqueluche Hépatite A (hépatopathies chroniques) Grippe : indication double : âge et terrain Calendrier vaccinal Denis F et al. Lettre Infect n Lesourd B Rev Med Int 2004;25:S342-4

5 Vacciner contre quelles maladies?(2) Mais la couverture vaccinale est loin d être «parfaite» Couverture vaccinale en EHPAD (n= 44 : 422 résidents) en Bourgogne - Franche-Comté en 2010 Pneumocoque Résidents Tous à risque résidents Tétanos Grippe Grippe pandémique Tissot E. et al. Rapport d enquête p InVs

6 Perte de confiance pour la vaccination (1) Craintes sur la sécurité des vaccins (souvent sans fondement) Associations de patients/ligues anti-vaccinales SEP et vaccins contre le VHB (REVAHB, adhérents) Myofasciite à macrophages (E3M, 281 adhérents) Autisme et ROR (UK) : tout a été inventé! Syndrome de Guillain-Barré et vaccination grippale (plus de risque avec virus que vaccin!) Calcul fréquence NATURELLE d évènement en dehors de toute vaccination! Et la réalité beaucoup d événements après vaccination = sans lien avec celle-ci => information juste : rôle important des professionnels de santé

7 Perte de confiance pour la vaccination (2) Vu les polémiques actuelles : calcul fréquence NATURELLE d évènement en dehors de toute vaccination!!! Si 10 millions personnes => placebo Observations dans les 6 semaines suivantes 21 Guillain-Barré 86 névrites optiques 57 décès inopinés Black S Lancet 2009; 374:

8 Qui vacciner en EHPAD? Les résidents : dès l admission Récupérer les ATCD vaccinaux du patient (pas toujours simple!) En fonction des informations : MAJ selon les besoins :! Primo-vaccination! Rappel Personnel soignant = médecin du travail Mais aussi rôle du médecin coordinateur de «stimuler les troupes!» Ne pas oublier l entourage des résidents/visiteurs

9 Calendrier vaccinal des adultes 2014 Durée de protection conférée par les vaccins de l adulte Tétanos : (titre Ac protecteurs [technique de neutralisation] : 0,01 IU/ml) Données du Danemark et Portugal : protection au moins 20 ans! Étude d Amanda : Ac anti-tétaniques : taux > au seuil de protection > 40 ans après vaccination Poliomyélite : (taux protecteurs [par neutralisation] : dilution du sérum 1/8) La primo vaccination dans l enfance => assure une protection de l adulte dans 100% des cas Diphtérie : (titre Ac protecteurs > 0,01 IU/ml) Demi vie des Ac estimée à : 19 ans Mais vu immuno-sénescence : > 65 ans rappel tous les 10 ans Goncalvez C, BMC Public health 2007;7: Halperin SA, Vaccine 2012;30: Vidor E, Pediatr Infect Dis J. 1997;16: Simonsen O. Danish Med Bull 1989;36:24-47 HCSP 21/12/12 Amanda IJ, N Eng J Med 2007;357: Gardner P. Infect.Dis Clin North Am. 2001;15: Plotkin S, 2004 In Plotkin SA Vaccines 4th Ed Saunders 2004:

10 Tétanos chez les personnes âgées (1) Pas complètement disparu en France : concerne surtout des pts âgés (moyenne âge 78 ans!) Taux Ac protecteurs chez pts vaccinés diminue avec l âge! Il est donc nécessaire de revacciner Gergen PJ et al N Engl J Med 1995;332: Guide des vaccinations INPES

11 Tétanos chez les personnes âgées (2) Éradication = impossible : source tellurique et inépuisable (déjections animales et sol [spores]) et à la du vaccin infection = non protectrice (pas production Ac) Toxi-infection grave : De : 36 cas de tétanos déclarés : 3 en 2008, 9 en 2009, 15 en 2010 et 9 en sont décédés En 2013 : 1 cas de tétanos chez une personne âgée a été signalé cette semaine à l ARS de Franche-Comté. La porte d entrée de la bactérie était vraisemblablement une plaie au front, liée à une chute." Anatoxine : Efficacité dès 2 dose INPES guide des vaccinations 2012 Calendrier vaccinal

12 Tétanos chez les personnes âgées (3) La vaccination antitétanique (IM) (anatoxine : protéine modifiée immunogène mais sans toxicité) EN RG : PAS de contre-indications sauf hypersensibilité à l 1 des composants Effets indésirables graves = très rares (mais avec âge) Effets indésirables les + fréquents : douleur au site injection, épisode fébrile modéré (24 48 h après injection) Rappel tous les 10 ans 65 ans Primovaccination IM : (dtp et 1 dose avec ca) 2 doses (2 mois) et 3 dose (8 12 mois après) Guide des vaccinations INPES Bizzini B Bull Acad Ntle Med 1991;175:743-9 Ruben FL Am J Epidemiol 1978;108:145 Murphy SM Age Aging 1995;24: Calendrier vaccinal

13 Tétanos : CAT en cas de blessure (4) ** plaie étendue, pénétrante, plaie avec CE ou traitée tardivement Privilégier un vaccin dtp (voire dtcap) Calendrier vaccinal

14 Poliomyélite et personnes âgées (1) Pourquoi encore vacciner? Risque qu un français sédentaire contracte actuellement la poliomyélite est très faible, voire nul Origine des cas de polio en France Taux de vaccination selon l âge Plus de cas autochtone 2012 Ribière I BEA 1999;2:63-5 Justin C Solidarité Santé-Etudes Stat 1990;3-4:19-33 Guide vaccination INPES

15 Poliomyélite et personnes âgées (2) Pourquoi encore vacciner? Il faut rappeler que : Poliomyélite = pas éradiquée regagne du terrain en Afrique et certains pays Europe de l est Les français (et européens de l ouest) : perdu toute immunité naturelle (non entretenue par contacts virus polio sauvage) Les sujets âgés voyagent de + en + et de + en + loin La polio peut revenir (micro-épidémies) dès lors que la couverture vaccinale baisse (ce fut le cas en Hollande en ) Guide vaccination INPES

16 Poliomyélite et personnes âgées (3) Vaccin viral inactivé en IM (3 sérotypes) Ac neutralisants sériques dès la 2 injection Très bien toléré (réactions locales mineures) PAS de contre-indications sauf hypersensibilité à 1 des composants OU aux ATB (traces : néomycine, streptomycine et polymyxine B) Primovaccination : (dtp et 1 dose avec ca) 2 doses (2 mois) et 3 dose (8 12 mois) Un ATCD de polio n est pas 1 motif de non-vaccination : 3 sérotypes! Calendrier vaccinal Guide vaccination INPES

17 Diphtérie et personnes âgées (1) Pourquoi encore vacciner? La diphtérie a «disparu» en France Mais persiste dans nombreux pays (Europe de l Est, Afrique, Asie ) Risque par cas importé notamment contractée par des français voyageurs Diphtérie : pas éradicable : c'est la conjugaison de la bactérie avec phage qui est responsable de la toxicité Le seul moyen de limiter le risque = la vaccination Couverture de 75 % = nécessaire pour réduire risque d épidémie Or défaut de protection chez 30 % > 50 ans! Guide vaccination INPES Le point epidemio /07 18/2/10

18 Diphtérie et personnes âgées (2) 0 cas autochtone depuis 1989 Entre 2002 et cas de C.diphteriae, tous importés 20 cas de C.ulcerans, liés à des contacts avec les animaux (âge moyen 66 ans!) Données épidémiologiques Depuis 2003 : DO étendu aux infections à C.ulcerans (animaux) toxinogènes 0-3 cas/an La maladie circule encore : Russie, Ukraine, Lettonie, Amérique du Sud, Moyen Orient, Afrique (Madagascar) Source Guide des vaccinations Guide vaccination INPES Le point Epidemio /07 18/2/10

19 Diphtérie et personnes âgées (3) Immunoprotection en fonction de l âge Le titre Ac protecteurs (0,1 UI/ml) pts vaccinés à distance de la vaccination En France : étude de séroprévalence (1998) 30 % des pts 50 ans titre Ac non détectable ou < au seuil protecteur Guide vaccination INPES Vincent-Ballereau F Med Mal Infect 1995;25(Suppl)622-6

20 Diphtérie et personnes âgées (4) Vaccin (IM) : anatoxine immunogène mais sans toxicité Dose réduite (d) 6 ans (risque de réactions graves si pts déjà immunisé) Primovaccination : (dtp et 1 dose avec ca) 2 doses (2 mois) (Immunité dès la 2 dose) et 3 dose (8 12 mois) CI : hypersensibilité ou troubles neurologiques après injection précédente Calendrier vaccinal Guide vaccination INPES

21 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (1) Spectre des infections à Sp (S. pneumoniae) IIP : isolement de Sp d un site normalement stérile (sang, LCR ) Incidence faible MAIS taux de mortalité élevé Infections non invasives Incidence est élevée MAIS non sévères Les pneumonies à Sp sont :! Invasives (hémoc ou liq pleural +)! Non invasives MAIS à la des infections non invasives (OMA, sinusites) : taux de mortalité des pneumonies à Sp non bactériémiques reste élevé Pletz MW Eur respir Monogr 2014;63: CDC Morb Mortal Wkly Rep 2010;59:1102

22 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (2) La problématique et les controverses : Les risques d infections invasives à Sp (IIP) L efficacité de la vaccination Quel vaccin : non conjugué ou conjugé? Pneumo 23 Prevenar13 Rappel ou pas?

23 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (3) Faut-il vacciner? Les infections invasives à Sp = plus fréquentes et plus graves avec l âge avec les co-morbidité Risque d IIP chez les pts âgés En bleu âge de ans En rouge âge > 80 ans Inpes Guide des vaccination 2012 Jackson L. Clin Infect Dis 2008;47(10) :

24 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (4) Pneumo 23 et Infections à Sp (1) Efficacité prouvée sur inf. invasives à Sp mais un peu moins bonne chez pts âgés et surtout si comorbidités associées Moberley SA et al. Cochrane Database Syst Rev 2013;1:CD Butler JC et al. JAMA 1993,270:1826 Jackson LA et al. N Engl J Med 2003;348:1747 Dominguez A et al. Clin Infect Dis 2005;40:1250 Musher DM et al. Clin Infect Dis 2006;43:1004 Jackson LA et al. Clin Infect Dis 2008;47:1328 Estimation de l «effectiveness» du vaccin Pneumo 23 pour la prévention des IIP Liées aux sérotypes vaccinaux. Etude des CDCs : n = 2837 ( 5 ans) selon les co-morbidités Delelis-Fanien AS Rev Med Int 2009;30: Fedson DS Vaccine 2004;25: Jackson LA Clin Infect Dis 2009;49:241-8 Musher DM Up To Date 23/01/2014 Huss A CMAJ 2009;180:48 Andrews R CMAJ 2009;180:18 Jefferson T Lancet 2009;373:2008

25 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (5) Pneumo 23 et Infections à Sp (2) Méta-analyse Cochrane 2013 (Pneumo 23 ) significative du risque IIP (OR : 0,26 IC 95% 0,14-0,45) Bénéfice plus prononcé si : limitation aux études ne s intéressant qu aux sérotypes vaccinaux (OR 0,18 IC 95 % : à,10-0,31) Population en bonne santé mais de bas niveau socio-économique (OR 0,14 IC 95%: 0,03-0,61) Population en bonne santé mais niveau socio-économique élevé (majorité pts âgés) (OR 0,20 IC 95%: 0,10-0,39) si atteints de maladies chroniques : pas effet protecteur mais les études manquent de puissance! Moberly S. Cochrane Database Syst Rev 2013;1: CD

26 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (6) Pneumo 23 et Infections à Sp (3) Prévention PAC à Sp résultats = contradictoires Mais méthodologie critiquable - Hétérogénéité des pts inclus et manque de puissance - Difficulté de confirmer le diagnostic de pneumonie à Sp La plupart des études => pas des pneumonies en général ou à Sp Jackson LA et al. Clin Infect Dis 2008;47:1328 Huss A. et al. CMAJ 2009;180:48 Johnstone J. et al. Clin Infect dis 2010;51:15 Ortquist A. et al. Lancet 1998;351: 399 Maruyama T. et al. BMJ 2010;340:C1004 Delelis-Fanien AS Rev Med Int 2009;30: Fedson DS Vaccine 2004;25: Jackson LA Clin Infect Dis 2009;49:241-8 Musher DM Up To Date 23/01/2014 Huss A CMAJ 2009;180:48 Andrews R CMAJ 2009;180:18 Jefferson T Lancet 2009;373:2008

27 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (7) Pneumo 23 et Infections à Sp (4) Sauf 3 1 prospective : EVAN-65 study Vila-Corcoles A. et al. Clin Inf Dis 2006;43:860 1 RA en maison de retraite Maruyama T. et al. BMJ 2010;340:c étude de Johnstone Johnstone J. et al. Arch Intern Med 2007;167:1938 PAC => hospitalisation : Pts vaccinés : 40 % de moins de mortalité ou admission en réa VS non vacciné! Méta-analyse Cochrane 2013 (Pneumo 23 ) Réductions des pneumonies à Sp : Invasives (OR 0,26 IC 95 % 0,15-0,46) Non invasives (OR 0,46 IC 95 % 0,25-0,84) Pneumonies de toutes causes : efficace populations à faible niveau socio-économique (0R 0,54 IC 95 % 0,43-0,67 ) mais pas si haut niveau Pas de réduction sur la mortalité globale Moberly S. Cochrane Database Syst Rev 2013;1: CD

28 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (8) Pneumo 23 et Infections à Sp (5) Dernière étude CAPAMIS study 2014 Étude prospective d une cohorte espagnole (n= suivi de 12/2008 à ) Pneumo 23 recommandé pts 60 ans depuis depuis 2002 Objectif : Nombre d hospitalisation pour pneumonie à Sp ou de toutes causes Décès (toutes causes) Résultats Efficacité du pneumo 23 uniquement pour pts dont vaccination < 5 ans Étude observationnelle => biais toujours possible Ochoa-Gondar O Clin infect dis 2014;58:909 Ampel NM Jwatch 2014;17(5):35

29 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (9) Incidence des PAC à Sp : +/ à /an Décès entre et /an essentiellement sujets âgés Guide vaccination INPES Dubois G Bull Acad Natl Med 202;186: Delelis-Fanien A Rev Med Int 2009;30: Gaillat J Presse Med 1998;27(Suppl 1): 9-16 Robinson CA JAMA 2001;285:

30 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (10) Problème des vaccins polysaccharidique (et donc le Pneumo 23 ) Active les cellules B mais pas de génération de cellule mémoire Hypo-réponse immunitaire Atténuation significative de la réponse en injection de rappel (Réponse en Ac inférieure à la 1 dose) 1 dose => stimulation maximale des lymphocytes B et déplétion du pool de cellule B La 2 dose ne peut les surstimuler : il faut attendre la génération de nouvelle cellule B naïves pas de revaccination < 5 ans Pas d impact sur le portage bactérien (rhinopharynx) Pletz MW Eur Respir Monogr 2014;63: Lazarus R Clin Infect Dis 2011; 52: deroux Clin Infect Dis 2008;46: Pollard AJ. Nat Rev Immunol 2009;9: Musher DM Up To Date 23/01/2014 Musher DM Hum vaccine 2011;7:919 Hammitt LL Vaccine 2011;29:2287

31 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (11) Les vaccins anti-pneumococciques Ne peuvent contenir tous les sérotypes (> 90) Limitation technique Donc : ne contiennent que les sérotypes Les plus fréquents dans les IIP Les plus virulents Les plus résistants aux ATB Musher DM. Up To Date 23/01/2014

32 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (12) Les vaccins conjugués (Prévenar 7 puis 13 ) Induisent une réponse mémoire Bonne réponse lors du rappel Réduction du portage du rhinopharynx (réponse immunitaire muqueuse) (Possible induction d une immunité de groupe) Bonne efficacité chez pts ID Protéine non toxique proche de la toxine diphtérique Pletz MW Eur Respir Monogr 2014;63: Lazarus R Clin Infect Dis 2011; 52: Ada G. N Engl J Med 2001;345: Pollard AJ. Nat Rev Immunol 2009;9: French N. et al. N Engl J Med 2010;362:812 et Lancet 2000;355:2106 Musher DM Up To date 23/01/2014 Clutterbuck EA J Infect Dis 2012;205:1408

33 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (13) Les vaccins conjugués (Prévenar 7 puis 13 ) des IIP (à la fois chez enfants et adultes) MAIS substitution des sérotypes non inclus dans les vaccins ( du portage nasopharyngé des souches vaccinales permettant l implantation des souches non vaccinales) Évolution de l incidence des IIP selon les sérotypes chez les adultes 65 ans de 1998 à 2007 Musher DM Up To Date 23/01/ Pilishvili T. J Infect Dis 2010;201:32 Musher DM.et al. Clin infect dis 2011;52:63 et infect Dis Clin N Am 2013;27:229

34 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (14) Étude d immunogénicité du Prévenar 13 chez l adulte 50 ans En France Les 13 sérotypes inclus dans Prévenar 13 couvrent chez l adulte : 58 % des IIP 69 % des pleuropneumopathies

35 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (15) Étude 004 : étude de non-infériorité Adultes de ans JAMAIS RECU pneumo 23 Design de l étude Résultats Réponse en Ac : non inférieure à Pneumo23 Avec pour certains sérotypes : une réponse en Ac supérieure Réponse avec PCV13 : similaire qq! les comorbidités Schwarth TF. Vaccine 2011;29: Hak E. Neth J Med 2008;66:378-82

36 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (16) Étude 005 : étude de non-infériorité Adultes 70 ans PRE-IMMUNISE par pneumo 23 Design de l étude Résultats Réponse en Ac : non inférieure à Pneumo23 Avec pour certains sérotypes : une réponse en Ac supérieure Jackson L. ECCMID 2011

37 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (17) Vu efficacité limitée du Sp23 : Intérêt des vaccins conjugués? (1) Études jusque 2011=> bien que vaccins conjugués semblent donner une meilleure réponse : pas d avantage nette d un vaccin par rapport à l autre chez l adulte! Sauf chez pts VIH : IIP Pneumo 23 pas plus efficace que PCB French N Lancet 2000;355: étude : 2 dose de Prévenar7 => taux de protection les 2 premières années : 74 % French N N Engl J Med 2010;362:812 Vu effet sur les cellules B mémoire : espoir qu une primovaccination par PCV13 booste la réponse immunitaire lors d une revaccination par pneumo23 Mais ceci n a pas été démontré par plusieurs études Musher DM.et al. Clin Infect dis 2011;52:633 Goldblatt D. et al. Clin infect dis 2009;49:1318 Lazarus R. Clin infect dis 2011;52:736 O Brien KL.et al. Clin infect dis 2009;49:1326 Musher DM. Et al. J Infect dis 2008;198:1019 Miemyk KM. Clin infect dis 2009;49:241

38 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (18) Étude de phase IV Randomisation 1 ers résultats semblent favorables: (en cours de publication) * R Pts vaccinés : quasi de ½ d un 1 er épisode de pneumonie (49 vs 90) Prévention des pneumonies bactériémiques à Sp : efficacité de 75 % Prévention de l ensemble des pneumonies à Sp : efficacité de 30 % (Mais pour certains auteurs : une protection 20 % est considérée comme efficace Mais vu vs PCB : ne répond pas à la question si vaccin conjugué est > au Pneumo23 Hak E. Neth J Med 2008;66: Gaillat J Les Ateliers de la vaccination Paris 28/03/2014

39 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (19) Vu efficacité limitée du Sp23 : Intérêt des vaccins conjugués? Étude de Lazarus (ouverte) Si Sp23 administré 6 mois avant Sp7 (Prévenar 7 ) => moins bonne réponse immunologique par rapport vaccination Sp7 seul! Étude de Roux (ouverte phase II) Pts 70 ans sans ATCD vaccin Sp23 Effet bénéfique immunologique Sp7 administré avant Sp23 CCl : si schéma à 2 vaccins (ID) : commencer toujours par le conjugué de Roux A. Clin Infect Dis 2008;46: Lazarus R Clin infect dis 2011;52:736

40 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (20) En France en 2014 (et en Suisse) Pas de recommandation sur l âge mais sur les FDR d IIP 1 dose unique de Pneumo 23 Pas de données actuellement pour revaccination! Argumentaire Suisse : vu hyporéponse attendre FDR => meilleure efficacité AMM France : enfants et adulte USA : ACIP : tous Pts 65 ans 1 dose Pneumo 23 (United States Advisory Committee in Immunization Practice) Musher DM Infect Dis Clin N Am 2013;27: Calendrier vaccinal Ochoa-Gondar O Clin Infect Dis online fev 2014 OFSP Plan vaccination Suisse 14 HCSP 25/10/ Musher DM UpToDate 23/01/2014 Moberley S. Cochrane Database Syst rev 2013CD Pletz MW. Eur Respir Monogr 2014;63:266-84

41 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (21) Groupes à risque > 2 ans Patients ID o Asplénie ou splénectomie, drépanocytose homozygote o Syndrome néphrotique o Infection par le VIH (qq! le statut immunologique) / déficits immunitaires héréditaires o Autres immunodépressions (chimiothérapie, biothérapie, transplantation d organe [ou en attente] ou moelle, coticothérapie) Patients non ID à risque IIP o Insuffisance respiratoire chronique, BPCO, emphysème,asthme sévère sous TT continu o Insuffisance cardiaque, cardiopathie congénitale cyanogène o Hépatopathie chronique (OH ou non) o Insuffisance rénale o Brèche ostéoméningée/ candidats à implantation ou porteurs implant cochléaire o Diabète non équilibré par un simple régime o (ATCD d infection pulmonaire ou invasive à pneumocoque) En particulier lors de l admission dans des structures de soins ou d hébergement HCSP 25 avril 2013 et HCSP vaccination pts ID 21/12/12 Calendrier vaccinal Musher DM Up To date 23/01/2014

42 Calendrier vaccinal Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (22) Schéma de vaccination pts ID et à risque IIP VPC : Prévenar 13 VP23 : Pneumo23

43 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (23) Pneumo 23 (IM ou SC) Réponse Ac en 2 3 semaines mais variation selon pts et aussi selon les sérotypes Corrélation [ ] Ac sg et protection : pas clairement définie Pts > 50 ans : réponse en Ac en 1 à 2 ans mais persiste à un niveau bas pdt 10 ans Cependant une étude du CDC (1993) : efficacité persiste 7 ans Effets indésirables (idem pour Prévenar 13 [IM uniquement]) Au site d injection (et surtout en cas de revaccination!) Douleur (60 %) Induration (20 %) Érythème (16 %) Durée en RG < 48 h Réactions modérées (fièvre, myalgies ) : rarement (< 1%) Réaction sévère (anaphylaxie) = extrêmement rare et = CI Coadministration possible (site ) : vaccin antigrippal et zona Musher DM J Infect Dis 2010;201:516 et Clin Infect dis 2011;52:633 Grabenstein JD Vaccine 2012;30:4435 Butler JC JAMA 1993;270:1826 Jackson LA JAMA 1999;281:243 Guide vaccination INPES

44 Vaccin pneumococcique : faut-il vacciner les seniors? (24) Par contre : association avec le vaccin grippal significative des CAP chez pts à risque (Koivula I Am J Med 1997 : étude randomisée en filande) hospit. pour formes invasives et de la mortalité (- 57 %) Hedlund J Vaccine 2003 de Wezières B Repères en Gériatrie octobre 2006 Fisman D Clin Infect Dis 2006 Hung IF et al. Clin Infect Dis 2010;51:1007 Christenson B Lancet 2001;357: Klugman KP Vaccine 2009;27S:C9-14 Jefferson T Cochrane Database Syst Rev 2010,2:CD004876

45 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (1) Chaque année, la grippe touche 5 à 10% de la population française Bilan du réseau Sentinelles E.PILLY, maladies infectieuses et tropicales, éditions Vivactisplus, 2014 pp406 Aymard M. La Revue du Praticien 1994 ; 44 : ECDC HEALTH INFORMATION : How human influenza transmits from person to person, 6 May 2009.

46 Intérêt de la vaccination antigrippal : seniors et personnel de soins (2) En France Avant 1960 : environ à décès/an directement liés à la grippe En 2005 : décès liés à la grippe Diminution d un facteur 10 du nombre de décès imputables à la grippe : - succès de la vaccination - mais aussi de l amélioration du niveau d hygiène et de la prise en charge médicale

47 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (3) Protéger les résidents contre la grippe > 80 % des décès liés à la grippe surviennent chez > 65 ans Décès secondaires plus à la décompensation d une pathologie préexistante qu a la grippe Grippe pts âgé : fréquence des complications N = personnes par période; âge : 65 à 74 ans 1,2 0,7 0,3 0,2 0,5 Tous patients Sujets sains Sujets âgés et à risque 0,2 0,9 3,4 2,1 HPG HARARC décès HPG : hospit. pour pneumonie et grippe HARARC : hospit pour affection respi. aiguë ou chronique Patey O Rev Prat 2008 Nichol KN 1999; 130 : 397 Hibbert PL Up To date 1/10/2013

48 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (4) Dès 6 mois : Grippe si personne à risque enceinte (qq! le trimestre) o o Affections broncho-pulmonaires chroniques (insuf. respi chr. obstructives, malformations, asthme DDB, mucovisidose ) o o o o o o o o Affections cardiaques (congénitales cyanogènes, insuf. card. graves valvulopathies graves, maladies des coronaires ) ATCD AVC Formes graves d affections neurologiques et musculaires Néphropathies chroniques graves, syndromes néphrotiques Drépanocytoses Diabète (I ou II) Déficits immunitaires primitifs ou acquis Maladie hépatique chronique (+/- cirrhose) o IMC 40 kg/m 2 o Et PDS et tout professionnel en contact régulier et prolongé avec personnes à risque de grippe sévère Personnes en établissement de soins de suite ou EMS (qq! leur âge) o Entourage» familial» des nourrissons < 6 mois (prématurité et autres FDR de grippe grave) > 65 ans : Grippe (tous les ans) Calendrier vaccinal Maltezou HC. Clin Infect Dis 2013;57:1520-6

49 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (5) Efficacité et incertitude du vaccin anti-grippal (1) Efficacité modulée par 2 facteurs principaux Efficacité du système immunitaire du vacciné (qui avec l âge) Concordance entre le vaccin et les virus circulants Permet une du risque infectieux : De 70 à 90 % chez les jeunes De +/- 50 % chez les personnes âgées Des consommations d ATB Kwong JC Clin Infect Dis 2009;49:750 Jefferson T Cochrane Database Syst Rev 2012 Belongia EA J Infect Dis 2009;199:159 Castilla J. Clin Infect Dis 2013; 57 : 167 Monto,Pharmacoeconomics1996 Bonmarin I Euro Surveillance Remarque, Exp Gerontol 1999 Gross Ann Int Med 1995 MMWR. 2001;50:5-6 Hibbert PL Up To date 1/10/13

50 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (6) Efficacité et incertitude du vaccin anti-grippal (2) Varie avec l âge : 70 à 90 % chez adultes sains 50 à 70 % chez les pts âgés Vaccination moins efficace chez les patients âgés D où l intérêt de la protection via la vaccination des PDS Simonsen L. Lancet Infect Dis 2007;7: MMWR. 2001;50:5-6 Osterholm MT Lancet Infect Dis 2012; 12: 36

51 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (7) Soignants vaccinés : résidents protégés (1) Effet de la vaccination antigrippale des soignants sur la mortalité des pts âgées en Long Séjour 20 hôpitaux randomisés Étude randomisée contrôlée Hiver hôpitaux où les soignants sont vaccinés 10 hôpitaux où les soignants ne sont pas vaccinés 749 patients inclus 688 patients inclus Échantillon de 375 patients avec étude virologique écouvillonnage nasal et pharyngé Échantillon de 344 patients avec étude virologique écouvillonnage nasal et pharyngé Carman Lancet 2000 ; 355: 93-97

52 Intérêt de la vaccination antigrippael : seniors et personnel de soins (8) Soignants vaccinés : résidents protégés (2) Effet de la vaccination antigrippale des soignants sur la mortalité des pts âgées en Long Séjour Réduction de la mortalité des patients âgés en long-séjour, par la vaccination des personnels soignants Personnels soignants Mortalité chez les résidents Infection grippale Vaccinés 50,9 % 102/749 (13,6 %) 5,4 % Non vaccinés 4,9 % 154/688 (22,4 %) 6,7 % p = 0,014 ns Carman Lancet 2000 ; 355: 93-97

53 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (9) Soignants vaccinés : résidents protégés (3) Efficacité de la vaccination des soignants sur la mortalité des résidents âgées en EHPAD Essai randomisé en clusters: personnes âgées en institution dans le bras vaccination dans le bras contrôle Couverture vaccinale - bras contrôle : 31.8% (0-69%) - bras vaccinés: 69.9% ( %) Plus le PDS est vacciné : plus la mortalité diminue parmi les résidents Lemaitre M et al J Am Geriatr Soc 2009; 57:

54 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (10) Doute sur réelle efficacité du vaccin? Étude de Simonsen 2007 Pas pu démontrer une de la mortalité liée à la grippe chez > 70 ans Ne dit pas non plus inefficacité! Car le risque de décès hivernal global a été de 50 % Étude de Nichol 2007 Étude de cohorte : pts âgés en communautaire Petite (mais significative) de la mortalité Étude de Groenwold 2009 Évaluation de l efficacité épidémiologique du vaccin anti-grippal chez une population de pts âgé en communautaire Après avoir éliminé les biais : confirme les résultats de Nichol 2007 : de la mortalité Simonsen L. Lancet Infect Dis 2007;7: Nichol KL N Engl J Med 2007; 357: 1373 Jackson ML Lancet 2008;372:398

55 Intérêt de la vaccination antigrippale : seniors et personnel de soins (11) Doute sur sa réelle efficacité? Étude de Jackson ML Étude cas-témoin pts âgé en ambulatoire pdt 3 périodes de grippe (1173 pts VS 2346 cas témoins) effet du vaccin sur le risque de pneumonie : pas de réduction sur le risque de pneumonie Étude de Wong en 2012 Étude de cohorte sur une évaluation de 12,6 millions de sujets âgés en situation communautaire Conclusion de l auteur : la vaccination anti-grippale est associée à une diminution : des hospitalisations pour pneumonie et grippe et des décès Groenwold RH. Eur Respir J 2009; 34:56 Wong K Arch Intern Med 2012;172:484

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique

Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Une priorité de santé publique Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique 9 octobre 2013 Communiqué de presse Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière Une priorité de santé publique

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers

Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Série de Webinaires de l AIIC : Progrès de la pratique Vaccination contre la grippe : enjeux pour les infirmières et les infirmiers Caroline Quach Pédiatre microbiologiste-infectiologue, Hôpital de Montréal

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 décembre 2010 MENVEO, poudre et solution pour injection Vaccin méningococcique des groupes A, C, W-135 et Y conjugué B/1 flacon + 1 seringue préremplie (CIP: 360 379-1)

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte Vaccins et chimiothérapies chez l adulte 1 1 Coordination Pr Odile LAUNAY (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris), Dr Pierre LOULERGUE (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris) Membres du groupe de travail

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007 Edouard BINGEN, Robert COHEN, Corinne LEVY, France de La ROCQUE, Emmanuelle VARON, Yannick AUJARD, pour le GPIP-ACTIV Objectifs de l Observatoire des Méningites

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2006 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 200 La vaccination contre les infections invasives à méningocoque Depuis l introduction du vaccin contre

Plus en détail

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014

Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Signalement et gestion des infections respiratoires aiguës (IRA) et des gastroentérites aiguës (GEA) 19 juin 2014 Nadège Caillere, Cire Océan Indien Dr Joao Simoes, Cellule de veille, d alerte et de gestion

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC

Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique conjugué au Québec INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Rapport Évaluation de la pertinence d un nouveau vaccin antipneumococcique

Plus en détail

Manifestations cliniques après la vaccination

Manifestations cliniques après la vaccination 7.1 Introduction Les produits immunisants modernes sont efficaces et sécuritaires. Cependant, aucun vaccin ne protège la totalité des personnes que l on vaccine, et tous les vaccins peuvent occasionner

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA

Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes. Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Stratégies de dépistage des bactéries multirésistantes à l hôpital et en MRS: Qui? Pourquoi? Comment? Après? L exemple des MRSA Prof. Dr. Youri Glupczynski Unité d Hygiène hospitalière & Laboratoire de

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Université René Descartes Paris V Faculté Cochin Port Royal. PLACE DU VACCIN PNEUMOCOCCIQUE CONJUGUE A 13 VALENCES Chez les personnes âgées en EHPAD

Université René Descartes Paris V Faculté Cochin Port Royal. PLACE DU VACCIN PNEUMOCOCCIQUE CONJUGUE A 13 VALENCES Chez les personnes âgées en EHPAD Université René Descartes Paris V Faculté Cochin Port Royal PLACE DU VACCIN PNEUMOCOCCIQUE CONJUGUE A 13 VALENCES Chez les personnes âgées en EHPAD Analyse critique de l évolution des vaccins pneumococciques,

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus

Otite Moyenne Aiguë. Origine bactérienne dans 70 % des cas. Première infection bactérienne tous âges confondus Otite Moyenne Aiguë OMA / modèle Origine bactérienne dans 70 % des cas Première infection bactérienne tous âges confondus Efficacité prouvée des antibiotiques Une des première cause d utilisation des antibiotiques

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014

{ Introduction. Proposition GIHP 05/12/2014 Etude descriptive des accidents hémorragiques sous Nouveaux Anticoagulants Oraux au Service d Accueil des Urgences du CHU de Besançon entre janvier 2012 et janvier 2014 { Dr Claire KANY SAMU Besançon KEPKA

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée

Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée Intérêt diagnostic du dosage de la CRP et de la leucocyte-estérase dans le liquide articulaire d une prothèse de genou infectée C. Rondé-Oustau, JY. Jenny,J.Sibilia, J. Gaudias, C. Boéri, M. Antoni Hôpitaux

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Une déclaration du comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de

Une déclaration du comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de Une déclaration du comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de l'immunisation (CCNI) Re avec le vaccin polysaccharidique 23-valent contre le pneumocoque (Pneu-P-23) PROMOUVOIR ET PROTÉGER LA

Plus en détail

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés Pages à changer Avril 2014 Table des matières Correction

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Différentes

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 -

Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - 50 QUESTIONS SUR LES VACCINS Contacts Presse Leem : Stéphanie Bou-Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38-06 60 46 23 08 - sfleurot@leem.org Virginie Pautre - Tél : 01 45 03 88 87 - vpautre@leem.org 1 Les vaccins,

Plus en détail

Docteur, j ai pris froid!

Docteur, j ai pris froid! Dr j ai pris froid: Objectifs Docteur, j ai pris froid! Jean-Paul Humair Avec la contribution de MC Kramer Colloque SMPR 21.12.2011 Connaitre l épidémiologie des infections des voies respiratoire sup (IVRS)

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen

Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen Gestion d un cas de portage d entérocoque résistant aux glycopeptides (ERG- ERV) Jean-Christophe Richard Véronique Merle CHU de Rouen IXème Journée régionale de Prévention des infections associées aux

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SOLIDARITÉS SOLIDARITÉS ETABLISSEMENTS SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE Direction générale de la cohésion sociale Service

Plus en détail

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Rapport 21 décembre 2012 Ce rapport a été adopté par la Commission spécialisée Maladies transmissibles

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

La ventilation non invasive aux soins intensifs

La ventilation non invasive aux soins intensifs La ventilation non invasive aux soins intensifs Martin Lessard MD Service de soins intensifs, CHA Division de soins intensifs adultes Université Laval 3 mars 2011 BiPAP (Bi-level Positive Airway Pressure)

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

TUBERCULOSE Nouveautés 2009

TUBERCULOSE Nouveautés 2009 TUBERCULOSE Nouveautés 2009 Dr Grégoire Gex Rencontres Genevoises de Pneumologie Avril 2010 Introduction 6044 articles dans PubMed avec Tuberculose dans titre en 2009 Stratégie de recherche : Sélections

Plus en détail

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE

MISE À JOUR SUR L UTILISATION DES VACCINS CONJUGUÉS QUADRIVALENTS CONTRE LE MÉNINGOCOQUE RELEVÉ DES MALADIES TRANSMISSIBLES AU CANADA RMTC JANVIER 213 VOLUME 39 DCC-1 ISSN 1481-8531 Une déclaration d un comité consultatif (DCC) Comité consultatif national de l immunisation (CCNI) MISE À JOUR

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims

Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims Les facteurs de croissance lignée blanche Polynucléaires neutrophiles Grastims 12 2014 HEMATOPOIESE Progéniteurs puis précurseurs Stimulation par facteur : activation spécifique de leur récepteur Moelle

Plus en détail

Les grandes études de télémédecine en France

Les grandes études de télémédecine en France Les grandes études de télémédecine en France Optimisation de la Surveillance ambulatoire des Insuffisants CArdiaques par Télécardiologie De Midi-Pyrénées au Sud de la France M Galinier, A Pathak Pôle Cardio-Vasculaire

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA.

Avis 29 mai 2013. XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA. COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 29 mai 2013 XYZALL 5 mg, comprimé B/14 (CIP : 34009 358 502 4-9) B/28 (CIP : 34009 358 505 3-9) Laboratoire UCB PHARMA SA DCI Code ATC (2012) Motif de l examen Liste

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la

Plus en détail

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES?

QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? QUEL PROTOCOLE DE REENTRAINEMENT PROPOSER AUX PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES? Cliquez pour modifier le style des sous titres du masque MARIE CHRISTINE MERSCH MASSEUR KINESITHERAPEUTE Service de Réadaptation

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail