Visualisation des produits de l'alcali-réaction par fluorescence Extension de la méthode au diagnostic sur ouvrage
|
|
- Sylvie David
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Visualisation des produits de l'alcali-réaction par fluorescence Extension de la méthode au diagnostic sur ouvrage Jeanne-Sylvine GUÉDON Docteur en Géologie, ITPE François MARTINEAU Technicien André LE ROUX Chef de la section Géologie et matériaux naturels Division Géologie de l'aménagement et de l'environnement Laboratoire Central des Ponts et Chaussées Rappels historiques du phénomène RESUME Les produits d'alcali-réaction les plus préjudiciables pour les structures en béton se présentent sous la forme d'une solution colloïdale hétérogène ayant la texture d'un gel permettant un certain nombre d'échanges de cations, tant avec le système interne qu'avec le système externe. Une nouvelle méthode de détection de ces produits d'aleali-réaction a été utilisée sur plusieurs types de béton en vue d'en tester la fiabilité et la reproductibilité. Cette méthode est basée sur la fluorescence, sous une longueur d'onde de rayons ultra-violets durs, des ions uranyl lorsqu'ils s'adsorbent sur ce substratum amorphe et perméable. Le test réalisé sur plusieurs compositions et âges de béton a pour but de mettre en évidence le caractère général de la méthode et sa réponse relative aux produits de l'alcaliréaction. Ces résultats autorisent un diagnostic rapide obtenu à faible coût. MOTS CLÉS : Béton hydraulique Alcali-réaction (chim.) - Gel (chim.) - Détection Fluorescence - Amorphe - Uranyl. Depuis le diagnostic établi par Stanton en Californie vers 1940, de nombreux ouvrages de par le monde se sont trouvés atteints par cette «maladie» du béton qu'est l'alcali-réaction. Si les régions du globe où affleurent les vieux socles précambriens montrent assez souvent des désordres, il faut bien reconnaître que la presque totalité des roches peut être impliquée. Ceci n'a rien de surprenant dans la mesure où ces réactions trouvent leur origine dans le déséquilibre de certains minéraux au sein du milieu hyperbasique que constitue le béton. Si le phénomène d'alcali-réaction a été identifié pour la première fois en France vers 1970 au sein de quelques barrages, il faut attendre le milieu des années 80 pour le voir s'étendre aux ouvrages routiers. Tous les types d'ouvrages sont susceptibles d'être touchés : immeuble, pont, route, barrage ; ainsi que toutes les parties : mur, pile, tablier, culée, chaussée. Cette réaction, ou plus exactement ces réactions, provoquent l'expansion du matériau, initialisant une fissuration pouvant aller jusqu'à un faïençage plus ou moins serré. Les manifestations les plus spectaculaires s'observent dans les barrages par la suppression des joints de dilatation ou la modification des alignements des pièces mécaniques. Les vides créés sont autant de drains dans le béton permettant la pénétration de l'eau et d'autres produits extérieurs au système mais également néfastes, tels les sels de déverglaçage, par exemple, qui s'insinuent au coeur de la structure. Pour les ouvrages routiers les fissures favorisent la corrosion des armatures, celles-ci se dilatent alors et provoquent de nouvelles fissures. Bull, liaison Labo. P. et Ch mai-juin Réf
2 Les dégradations consécutives à l'alcali-réaction apparaissent de diverses façons, mais, parmi les symptômes, la fissuration évolutive est souvent la plus fréquente. Les autres manifestations telles que petits cratères, exsudats, efflorescences ou décolorations peuvent ou non l'accompagner. La fissuration anarchique évolutive est aussi souvent soulignée par une humidité latente montrant que la réaction est en pleine évolution. Il nous a été donné de constater une fissuration anarchique totalement sèche caractérisant un matériau en fin d'évolution. Suivant les structures examinées, les désordres peuvent être : une fissuration en réseau et faïençage à différentes échelles, une fissuration orientée, des mouvements de déplacement et de déformation, une décoloration de la surface ou la présence de taches sur les parements, des efflorescences ou des exsudats, des petits cratères. Le processus de dégradation apparaît irréversible dans la mesure où la fissuration créée ne peut se cicatriser en régénérant des espèces liantes. La littérature signale néanmoins des cas où la réaction semble interrompue [1]. Si le seul moyen efficace de se prémunir contre le phénomène réside dans la prévention, le diagnostic se révèle être la démarche indispensable préalable à toute décision concernant les moyens à mettre en oeuvre pour permettre la «vie normale» de l'ouvrage [2]. L'objectif actuel est de développer des méthodes rapides permettant d'identifier les causes des désordres dans les ouvrages, de reconnaître avec un bon degré de certitude l'existence des réactions et de prévoir leur comportement pathologique éventuel. La méthode que nous avons développée essaie de répondre à cette attente et propose un moyen simple pour déceler la présence de gel d'alcali-réaction ; elle devrait permettre aussi d'apprécier son abondance, donc de suivre l'évolution de la réaction. Quelques rappels sur la chimie des alcalis-réactions La réaction, au sens chimique du terme, consiste en la dissolution de la silice faiblement mobilisable dans la solution interstitielle basique du béton. L'origine des désordres doit être recherchée dans un déséquilibre des minéraux au sein d'une solution où le ph voisine 13. Ce ph va entraîner des mises en solution et modifier la composition initiale de la solution interstitielle du béton. Cette nouvelle répartition des produits dans le système fait appel à la mobilité de la silice, qui résulte de la rupture du réseau siliceux au niveau des ponts siloxanes Si-O-Si, rupture facilitée par les conditions de ph, et la nature cristallographique de la silice mise enjeu. Les ions silicium libérés vont pouvoir se combiner avec les alcalins disponibles du système (Na +, K +, Ca ++ ) et favoriser l'adsorption d'eau. La silice est un polyélectrolyte gélatineux capable de gonfler en absorbant du liquide [3]. La formation des gels silico-calco-alcalins hydratés à structure primaire amorphe est décrite comme une réaction d'échange entre la surface des granulats siliceux et la solution interstitielle, provoquant l'expansion, la fissuration et parfois l'exsudation. Elle est qualifiée dans la littérature de réaction alcali-silice. Elle peut affecter des roches silicatées mais intéresse toujours la silice des réseaux silicates. Un autre type de réaction dégradante est la réaction sulfatique. Elle résulte d'une interaction entre les sulfates provenant du milieu extérieur ou des granulats, sur les aluminates contenus dans la pâte ou les granulats, pour former l'ettringite. Cette ettringite est un trisulfoaluminate de calcium hydraté répondant à la formule: 3 CaO, A1203, 3 CaS0 4, 32 H 20, et cristallisant dans le système hexagonal. Qu'il s'agisse d'une réaction sulfatique et/ou d'alcali-réaction, le phénomène d'altération chimique ou «vieillissement» du béton fait intervenir une consommation de portlandite (Ca(OH)2) et le remplacement de celle-ci par des produits plus ou moins gonflants. De par leur nature cristallographique fondamentalement opposée, amorphe et cristallisée, le gel et l'ettringite feront appel à des mécanismes différents pour conduire à la dégradation des ouvrages. Une bonne méthode de diagnostic devrait autoriser la dichotomie alcali réactionréaction sulfatique. C'est ce que nous avons recherché avec la méthode de visualisation des gels par fluorescence des ions uranyl. Utilisation d'une nouvelle méthode de visualisation des gels Face à des produits pathogènes ayant des implications plus ou moins importantes dans le phénomène, une estimation de la phase amorphe pourrait permettre d'affiner le diagnostic concernant l'état d'avancement de la réaction. Cette méthode fait appel aux propriétés physico-chimiques spécifiques des produits, en particulier de la solution colloïdale silicatée et ses capacités d'échange de cations adsorbés. Ce gel permet un échange avec le milieu extérieur par l'absence de réseau régulier. L'ion uranyl U complexé dans l'acide acétique dilué, proposé par Natesaiyer et Hover [4, 5, 6, 7], sert de révélateur. Il a été choisi : pour ses capacités de fluorescence sous une lumière UV dure, pour la rapidité de sa réponse à l'excitation lumineuse (moins de cinq minutes), et surtout, pour ses capacités d'adsorption avec les cations spécifiques du gel tels le sodium, le calcium et le potassium, puisqu'il réémet un rayonnement visible dans les tons jaune-vert. 22
3 PHOTO 1 - Béton de quartzite (carotte provenant d'un pont). PHOTO MEB 6004 PHOTO MEB 6004 L'auréole jaune-vert entourant le gravillon est composée d'un gel lisse et craquelé, visible sur la partie droite du cliché MEB. La partie gauche de la photo MEB présente le quartzite partiellement envahi par le gel. PHOTO 2 Béton de quartzite (éprouvette). La fluorescence est circonscrite dans un pore, agrandi environ 18 fois sur la partie gauche de la photo MEB, et 100 fois sur la partie droite. Le gel est lisse et craquelé. PHOTO MEB
4 24
5 PHOTO 6 - Lumière Blanche. PHOTO 6 bis - Lumière UV. PHOTO MEB
6 PHOTO 7 Section polie d'un béton d'ouvrage au sein de laquelle ressort le réseau de fissures souligné par le gel, fluorescent, les remplissant. PHOTO 8 - Essais sur le chantier. La photo supérieure présente une culée de pont fortement fissurée, périodiquement surveillée. La photo inférieure présente un ancien carottage, légèrement rafraîchi au marteau observé en fluorescence. PHOTO 8 bis 26
7 Ces caractéristiques sont autant d'avantages dans le domaine du diagnostic par : la mise en évidence du gel par rapport au reste du béton ; méthode du tout ou rien autorisant une appréciation en deux dimensions de l'importance des produits de réaction et une localisation directionnelle des fissures (quand celles-ci sont remplies par le gel) ; la sélectivité des produits amorphes (fluorescents jaune-vert) et cristallisés (non fluorescents). Dans le but de valider cette technique, nous l'avons testée sur des produits manufacturés tels que la tridymite et la cristobalite, qui se sont révélés non fluorescents car cristallisés, et sur du gel de silice artificiel qui a été fluorescent car amorphe ; la possibilité d'un traitement informatisé des images en couleur obtenues. Quelques résultats de visualisation des gels Dans une première note technique, nous avons précisé la méthode actuellement testée au LCPC [8], et l'avons appliquée à l'étude d'un béton de laboratoire. Pour aller plus loin dans la démarche d'investigation de la méthode, il nous a semblé important de l'étendre à d'autres bétons plus anciens, et surtout à des bétons de chantier, observés ou non sur le site. Notre fil conducteur a été d'établir une image en fluorescence d'une section suspecte puis à vérifier les produits émetteurs, au Microscope Électronique à Balayage (MEB), dont la sonde nous fournit une analyse élémentaire qualitative. Les gels de réaction ont été observés sur des bétons provenant d'ouvrages en service, sur des éprouvettes fabriquées en laboratoire, et enfin sur des gravillons ayant été soumis à une attaque alcaline simulant les conditions de ph régnant dans le milieu béton. Les matériaux auscultés sont présentés en fonction de la nature pétrographique de leur gravillon. Cette démarche analytique montre que la méthode n'est pas limitée à quelques types de granulats mais intéresse la totalité des bétons dès lors qu'ils sont dans un état où la réaction peut être qualifiée d'activé, c'est-à-dire productrice d'un gel suffisamment récent pour ne pas avoir acquis une structure cristalline. Le gravillon utilisé est un quartzite ordovicien. La photo 1 présente deux carottes prélevées sur l'ouvrage et soumises au test ; on remarque une auréole jaune-vert entourant le gravillon. Celle-ci, plus ou moins large, est formée d'un gel lisse et craquelé (photo MEB 6004, partie droite du cliché). La partie gauche présente le quartzite partiellement envahi par le même gel. L'analyse à la sonde confirme la composition traditionnelle des gels où se reconnaissent silicium, calcium et potassium. Éprouvette de béton Le béton fabriqué en laboratoire contient un quartzite géologiquement contemporain du précédent. L'observation aux UV (photo 2) révèle des caractéristiques identiques à celles précédemment décrites. L'observation au MEB montre un gel lisse craquelé identique en composition (photo MEB 5183). Gravillon quartzitique Deux sections de quartzite, polies, ont été soumises à une attaque alcaline simulant les conditions extrêmes de ph régnant dans le béton. Après 72 h d'immersion à 80 C dans une solution 2N de soude additionnée d'eau de chaux, les échantillons sont traités à l'acétate d'uranyl puis illuminés aux UV pour en obtenir la photo 3. Les deux faciès 1 (chert)* et 2 (brèche)** ont réagi ; la confirmation au MEB nous donne les photos 6127 et Le faciès 1 fin, plus fluorescent, laisse voir un gel assez alvéolaire mais recouvrant toute la surface de la préparation. Le faciès 2, grossier, est moins fluorescent, le gel se forme plus difficilement, mais surtout de façon moins régulière à cause de l'état de cristallinité du quartz. La méthode, permettant d'obtenir un résultat rapide, peut donc être utilisée comme un complément aux méthodes existantes autorisant le choix des granulats. Béton de calcaire Fragment provenant d'un pont Le gravillon utilisé est un calcaire sombre. La photo 4 présente un fragment de ce pont où, après traitement, se différencient deux intensités de fluorescence. La plus intense (la plus jaune) localisée dans les pores (photo MEB 5986), provient de la réponse d'un gel lisse, craquelé, de composition silico-calco-potassique, à la stimulation ultraviolette. La moins intense (de couleur plutôt verte, photo MEB 5987), localisée à la surface des gravillons calcaires, correspond à un gel ne contenant pas de potassium. Il semble donc, à la vue de ces constatations, que l'intensité de fluorescence, ainsi que Béton de quartzite Carottes provenant d'un pont * chert : accidents siliceux (rognons, nodules) en milieu carbonate intéressant les formations antérieures au Crétacé. ** brèche : roche naturelle constituée d'au moins 50 % d'éléments anguleux, de dimensions supérieures à 2 mm, liés par un ciment de nature variable (carbo-silico-ferrugineux). 27
8 sa couleur, dépendrait de la plus ou moins grande teneur en potassium (ou dans ce cas précis de la présence ou de l'absence de K) : couleur jaune intense, gel riche en K (spectre MEB 5982), couleur verte, gel exempt de K (spectre MEB 5985B). L'intensité de fluorescence peut donc dépendre de deux facteurs : l'état de cristallinité du support et la teneur en potassium du gel. Béton de rhyolite Fragment provenant d'un barrage Le gravillon utilisé est une rhyolite permienne. La photo 5 ne dévoile aucune fluorescence ni intense, ni diffuse. Les investigations réalisées au MEB ont révélé la présence d'ettringite en très grande quantité (photo MEB 5993) par rapport au gel qui est discret voire totalement absent. Ceci est une confirmation sur un matériau de chantier des observations faites sur des échantillons de synthèse, à savoir que : seuls les matériaux amorphes permettent l'adsorption des ions uranyl et leur réaction en retour à la stimulation ultraviolette, une structure cristallisée telle l'ettringite ne répond pas à la sollicitation lumineuse, car les ions uranyl n'ont pas pu pénétrer dans le réseau. Béton de basalte Carotte provenant d'un barrage Le gravillon utilisé est un basalte. La photo 6, prise en lumière non ultraviolette (dite naturelle), souligne une auréole blanchâtre autour des gravillons sombres. Après traitement, il s'avère que cette auréole émet une fluorescence jaune intense parfaitement concordante avec ces zones claires (photo 6bis). De plus, cette fluorescence correspond à un gel lisse craquelé, de composition calco-potassique (photo MEB 4521). Sur cette photographie, on peut noter la coexistence d'un gel lisse calco-potassique et de cristaux d'ettringite en gerbe. Autres utilisations de cette technique de mise en évidence de substances amorphes dans les bétons Quantification de la microfissuration Sur un échantillon poli, imprégné puis éclairé, on peut mettre en évidence le réseau fissurai, lorsque celui-ci est comblé par le gel. Les microfissures ainsi mises en évidence permettent d'effectuer, outre une quantification des fissures, en terme de longueur et d'écartement, mais aussi en terme de direction(s). Sur la photo 7, il est possible de déterminer les directions principales du réseau. Si l'échantillon est repéré par rapport à l'ouvrage dont il est issu (dans les trois directions de l'espace), et si le nombre d'échantillons est statistiquement représentatif, il est pensable de pouvoir déduire les grandes directions de faiblesse de la structure. Approche de la cinétique de la réaction Sur une même surface traitée puis éclairée à deux moments différents, il serait possible d'appréhender la cinétique de la réaction, en fonction de l'étendue des zones répondant au stimuli lumineux, et en fonction de l'intensité du rayonnement réémis. Ceci peut s'interpréter comme un changement d'état de la substance remplissant le pore, dans le sens de la cristallisation. Une prochaine note développera cet aspect de la recherche sous la forme d'une succession de photographies prises à différents moments. Extension de la méthode sur ouvrage Un des avantages de cette méthode est la légèreté du matériel nécessaire à l'auscultation, d'où la possibilité de se déplacer facilement sur les lieux des désordres, même dans des conditions précaires. Un essai a été fait sur un ouvrage présentant tous les signes extérieurs de réaction, à commencer par une fissuration intense en réseau et à plusieurs échelles, (photo 8). Un carottage ancien nous a permis, après un léger rafraîchissement au marteau, d'obtenir une image à quelques six-sept centimètres de profondeur, et sur une section d'une quinzaine de centimètres de diamètre (photo 8bis). Un problème se pose encore quant à l'observation sans carottage dans la mesure où la laitance du parement en béton forme une sorte de carapace empêchant la pénétration de la solution imprégnante et son action sur le gel plus interne. Il s'avère néanmoins possible, moyennant un carottage peu profond, d'avoir des images qui pourront être comparées dans le temps et ainsi permettre une surveillance de l'ouvrage. Conclusions Les avantages de cette méthode de mise en évidence des produits de l'alcali-réaction par fluorescence des ions uranyl sont multiples : la sélectivité des produits mis en évidence : amorphes : gel-fluorescence, cristallisés : ettringite-non fluorescence ; son coût relativement faible, se limitant à l'achat d'une lampe UV durs (et des systèmes de protections visuelles obligatoires à cause de la nocivité des rayonnements émis) et d'un produit chimique relativement courant, l'acétate d'uranyl ; la légèreté du matériel permettant une autonomie autorisant le déplacement et le diagnostic sur ouvrage ; 28
9 le temps de réponse correspondant au temps de développement de la pellicule photographique ; la possibilité de traitement des photographies par analyse d'image, et, pourquoi pas, dans l'avenir une prise d'images directe par l'intermédiaire d'un caméscope, et traitement informatique instantané, après numérisation ; la possibilité d'obtenir un suivi sur ouvrage à échéance aussi fréquente qu'il est nécessaire, et à autant d'endroits accessibles sur l'ouvrage «malade», et ce, en de nombreux points limités par leur seule accessibilité. Il conviendrait toutefois, avant de lancer cette méthode pour les études de routine, de mener une étude plus fine et systématique quant à la ségrégation de tous les éléments du béton réagissant à la fluorescence. Un exemple a pu être donné dans le cas d'un feldspath alcalin du type orthose où la fluorescence était dans les tons rose (influence du potassium?). Il ne faut jamais perdre de vue que le diagnostic obtenu est uniquement limité par la présence des produits amorphes de la réaction, la longueur d'onde de la lampe, et n'intéresse que la surface du béton éclairé. Dans la tendance actuelle de mise en œuvre d'essais rapides sur béton, cette méthode pourrait trouver sa place à cause de son caractère de diagnostic, mais il conviendra probablement de réaliser des investigations complémentaires en multipliant les natures pétrographiques des granulats. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES [1] CIGB-ICOLD (1991), Alcali-réaction dans les barrages en béton - Aperçu général et recommandation, Commission Internationale des Grands Barrages, Bulletin, 79, 157 p. [2] LEROUX A., GODART B. (1991), Recommandations provisoires pour la prévention des désordres dus à l'alcali-réaction, LCPC, janv., 50 p. [3] DENT GLASSER L. (1979), Osmotic pressure and swelling of gels, Cernent and Concrete Research, vol.9, 4, juil., pp [4] NATESAIYER K., HOVER K.-C. (1988), In situ identification of ASR products in concrete, Cement and Concrete Research, 18, pp [5] NATESAIYER K, HOVER K.-C. (1989), Some field studies of the new in situ method for identification of alkali silica reaction products, 8th International Conference on Alkali-Aggregate Reaction, Kyoto, Elsevier. [6] NATESAIYER K., HOVER K.-C. (1989), Further study of an in situ identification method for alkali silica reaction products in concrete, Cement and Concrete Research, 19, pp [7] NATESAIYER K., HOVER K.-C. (1990), Field studies of the in situ technique for identification of alkali silica reaction products in concrete, abbreviated text of presentation made at 2nd International Workshop on AAR, Halifax, mai. [8] GUÉDON J.-S., MARTINEAU F. (1991), Mise en évidence du gel d'alcali-réaction par fluorescence dans un béton âgé de un an, Bull, liaison Labo. P. et Ch., 175, sept.-oct., pp
Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste
Présentations GTF Présenté par : Georges NAHAS Organismes : Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) Paris 26 mai 2009 Introduction Le vieillissement des ouvrages de génie civil et plus
Plus en détailRELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS. On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007.
RELEVE D ETAT DU PONT DES GRANDS-CRÊTS On a procédé une auscultation visuelle entre le 23 et le 29 mars 2007. Pour mieux comprendre les résultats ici une petit plan où il y a signalées les différentes
Plus en détailPlate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs
Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs Phase d'initiation de la corrosion vis-à-vis de la - pénétration d'agents
Plus en détailConstruire des Ouvrages d'art en Béton
Construire des Ouvrages d'art en Béton Les contrôles a à posteriori postériori B. Clément (DLA) 19-20 janvier 2011 SOMMAIRE Pourquoi des essais Les types d'essais Les essais Conclusion 2 POURQUOI DES ESSAIS
Plus en détailChapitre Contenu Page. 14 Restauration du béton 383
Chapitre Contenu Page 14 383 14 Principes De par ses propriétés particulières, le béton s est installé comme matériau dans tous les domaines de la construction. Partenaire important et fiable, il est
Plus en détail101 Adoptée : 12 mai 1981
LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n
Plus en détailA chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.
CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance
Plus en détailFluorescent ou phosphorescent?
Fluorescent ou phosphorescent? On entend régulièrement ces deux termes, et on ne se préoccupe pas souvent de la différence entre les deux. Cela nous semble tellement complexe que nous préférons rester
Plus en détailCalcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?
Plus en détailAuscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers
Journée «Thermographie infrarouge pour le bâtiment et les travaux publics» Auscultation par thermographie infrarouge des ouvrages routiers Jean Dumoulin (LCPC) Mario Marchetti (LRPC Nancy) Frédéric Taillade
Plus en détailUne nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie
Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie Par spectrophotométrie on peut : - déterminer la concentration d'une espèce chimique colorée en solution à partir de l'absorbance. - suivre la cinétique
Plus en détailChapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :
Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur
Plus en détailN09 Viaduc de Chillon
Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication DETEC Office fédéral des routes N09 Viaduc de Chillon Solution innovante en relation avec la RAG Conférence JERI
Plus en détailINFOFICHE EB001 NETTOYAGE ET ENTRETIEN DES PAVÉS ET DES DALLES DE RUE EN BÉTON
EBEMA NV Dijkstraat 3 Oostmalsesteenweg 204 B-3690 Zutendaal B -2310 Rijkevorsel T +32(0)89 61 00 11 T +32(0)3 312 08 47 F +32(0)89 61 31 43 F +32(0)3 311 77 00 www.ebema.com www.stone-style.com www.megategels.com
Plus en détailComprendre l efflorescence
Février 2006 Bulletin technique 4 BULLETIN TECHNIQUE Le Conseil Canadien des Systèmes d Isolation et de Finition Extérieure (SIFE) / (416) 499-4000 Comprendre l efflorescence Nous avons tous déjà observé
Plus en détailLes mesures à l'inclinomètre
NOTES TECHNIQUES Les mesures à l'inclinomètre Gérard BIGOT Secrétaire de la commission de Normalisation sols : reconnaissance et essais (CNSRE) Laboratoire régional des Ponts et Chaussées de l'est parisien
Plus en détailNiveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS
Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant
Plus en détailPhysique Chimie. Réaliser les tests de reconnaissance des ions Cl -,
Document du professeur 1/5 Niveau 3 ème Physique Chimie Programme A - La chimie, science de la transformation de la matière Connaissances Capacités Exemples d'activités Comment reconnaître la présence
Plus en détailFiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson
Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses
Plus en détailPrévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique...
Contrôle non destructif par émission acoustique appliqué au domaine des matériaux et des structures Prévenir les risques industriels grâce à l'émission acoustique... Anticiper et détecter les défauts de
Plus en détailCaractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault
Page 1 25 octobre 2012 Journée «Contrôle non destructif et caractérisation de défauts» Caractérisation de défauts par Magnétoscopie, Ressuage, Courants de Foucault Henri Walaszek sqr@cetim.fr Tel 0344673324
Plus en détailTP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE
TP 2: LES SPECTRES, MESSAGES DE LA LUMIERE OBJECTIFS : - Distinguer un spectre d émission d un spectre d absorption. - Reconnaître et interpréter un spectre d émission d origine thermique - Savoir qu un
Plus en détailSOMMAIRE Thématique : Matériaux
SOMMAIRE Thématique : Matériaux Rubrique : Connaissances - Conception... 2 Rubrique : Essais... 7 Rubrique : Matériaux...11 1 SOMMAIRE Rubrique : Connaissances - Conception Connaître les matières plastiques...
Plus en détail2.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid
Chapitre Les bétons courants.7 Le bétonnage par temps chaud par temps froid.7.1 - Le bétonnage par temps chaud 3 Granulats Les conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur
Plus en détailMise en pratique : Etude de spectres
Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La
Plus en détailContrôle Non Destructif C.N.D.
Contrôle Non Destructif C.N.D. 16 Principales techniques Particules magnétiques Pénétrants 7% Autres 7% 6% Ultrasons 30% Objets divers Pétrochimique 15% 10% Aérospatial 25% Courants de Foucault 10% Autres
Plus en détailChapitre 7 Les solutions colorées
Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -
Plus en détailDIFFRACTion des ondes
DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène
Plus en détailPRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE
PRINCIPE MICROSCOPIE CONFOCALE Un microscope confocal est un système pour lequel l'illumination et la détection sont limités à un même volume de taille réduite (1). L'image confocale (ou coupe optique)
Plus en détailFICHE 1 Fiche à destination des enseignants
FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est
Plus en détail(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»
Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.
Plus en détailÉtape 1 : Balancer la chimie de l'eau
Étape 1 : Balancer la chimie de l'eau Au printemps surtout et durant l'été, il sera important de contrôler et d'ajuster certain paramètres qui constituent la chimie de l'eau. Cet étape est bien souvent
Plus en détailP. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009
à é Ministère de l'écologie, de l'énergie, du Développement durable et de l'aménagement du territoire P. VALLON - Retraitement en place à froid - Juillet 2009 WWW.developpement-durable.gouv.fr Constitution
Plus en détailSUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)
Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance
Plus en détailComprendre l Univers grâce aux messages de la lumière
Seconde / P4 Comprendre l Univers grâce aux messages de la lumière 1/ EXPLORATION DE L UNIVERS Dans notre environnement quotidien, les dimensions, les distances sont à l échelle humaine : quelques mètres,
Plus en détailChapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)
Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE
Plus en détailChapitre 5 Mesures géophysiques
Chapitre 5 Mesures géophysiques Plan 5.1 Introduction 5.2 Sismique réfraction 5.3 Prospection électrique 5.4 Radar géologique 5.1 Introduction Pour tous les projets de construction connaissance préalable
Plus en détailpka D UN INDICATEUR COLORE
TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant
Plus en détailMeine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)
1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une
Plus en détail1S9 Balances des blancs
FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S9 Balances des blancs Type d'activité Étude documentaire Notions et contenus Compétences attendues Couleurs des corps chauffés. Loi de Wien. Synthèse additive.
Plus en détailMesures de PAR. Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse
Densité de flux de photons utiles pour la photosynthèse Le rayonnement lumineux joue un rôle critique dans le processus biologique et chimique de la vie sur terre. Il intervient notamment dans sur les
Plus en détailUltrasons diffus pour la caractérisation d une fissure dans le béton
Thèse de Doctorat UNIVERSITÉ AIX-MARSEILLE École Doctorale : Sciences pour l Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique Spécialité : Mécanique des solides Audrey QUIVIGER Ultrasons diffus
Plus en détailApport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal
Apport des méthodes géophysiques pour la caractérisation de zones fuyardes d une digue de canal DL Lyon : G. Bièvre DL Autun : A. Brach, D. Goutaland, M. Massardi, G. Monnot David GOUTALAND CETE de Lyon
Plus en détailEnseignement secondaire
Enseignement secondaire Classe de IIIe Chimie 3e classique F - Musique Nombre de leçons: 1.5 Nombre minimal de devoirs: 4 devoirs par an Langue véhiculaire: Français I. Objectifs généraux Le cours de chimie
Plus en détailCollection de photos échantillons
Collection de photos échantillons SB-800/600 Entrez dans le monde passionnant du Système d Eclairage Créatif de Nikon avec le SB-800/600. Les numéros de page se rapportent aux explications dans le manuel
Plus en détailLes sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol?
Les sols, terreau fertile pour l EDD Fiche activité 3 Que contient un sol? Introduction La vie végétale et animale, telle que nous la connaissons, n'existerait pas sans la terre fertile qui forme à la
Plus en détailä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë=
= Note d'information ^ìíéìêë=w=p íê~= o ëé~ì=`bqb= à~åîáéê=ommv= = ä ãéåíë=åä ë=çé=äû~ëëìê~ååé=èì~äáí =ÇÉë= ÅçìÅÜÉë=ÇÉ=ÑçêãÉ=íê~áí Éë= `Ü~ìëë Éë= a ééåç~ååéë= NNU= Les différents guides techniques et autres
Plus en détailSERRICULTURE MARAÎCHÈRE BIOLOGIQUE QUE SE PASSE-T-IL DANS LE SOL? Par : ANDRÉ CARRIER, agronome LE SOL IDÉAL?! Les livres de pédologie parlent souvent en ces termes : 45% de matières minérales; 5% de matière
Plus en détailObjectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un
CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule
Plus en détailLe système Sika Injectoflex type DI-1 est un canal gonflant, injectable ultérieurement, pour l'étanchement de joints de reprise.
Fiche technique du produit Edition 15.03.2012 Version no 8 Système Sika Injectoflex type DI-1 Système d'injection hydroexpansif pour l'étanchement de joints Description du produit Emploi Le système Sika
Plus en détailX-Rite RM200QC. Spectrocolorimètre d'imagerie portable
Spectrocolorimètre d'imagerie portable X-Rite RM200QC Le spectrocolorimètre d'imagerie RM200QC d X-Rite permet d'établir un lien entre l'apparence de la couleur et la couleur des matériaux des lots entrants
Plus en détailContrôle non destructif Magnétoscopie
Contrôle non destructif Magnétoscopie Principes physiques : Le contrôle magnétoscopique encore appelé méthode du flux de fuite magnétique repose sur le comportement particulier des matériaux ferromagnétiques
Plus en détailChapitre 2 : Respiration, santé et environnement.
Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble
Plus en détailPerrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6
Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire
Plus en détailPHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage
PHYSIQUE-CHIMIE DANS LA CUISINE Chapitre 3 : Chimie et lavage I) Qu'est-ce qu'un savon et comment le fabrique-t-on? D'après épreuve BAC Liban 2005 Physique-Chimie dans la cuisine Chapitre 3 1/6 1- En vous
Plus en détailDrainage de maches anti-remontée à l humidité. Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs.
Drainage de maches anti-remontée à l humidité Pour la pose de carreaux en céramique et de pierres naturelles/dalles sur des escaliers extérieurs. Goutte par goutte, le désastre prend forme. Comme ils ne
Plus en détailRéussir et traiter ses photos sous UV avec Photoshop
Réussir et traiter ses photos sous UV avec Photoshop par Rémi BORNET le 29/12/2009 Beaucoup de personnes n'arrivent pas à obtenir de bons résultats en photos sous UV et ne trouvent pas de conseils. Cet
Plus en détailLes précautions indispensables pour bétonner par temps froid. Holcim Bétons
Les précautions indispensables pour bétonner par temps froid Holcim Bétons Action du gel sur le béton frais L'action du froid sur le béton frais agit de façon néfaste sur les caractéristiques des bétons
Plus en détailPrélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote
Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Matthias CARRIERE Plan de l intervention Introduction : I. méthodes et outils de prélèvement. 11. Les normes d échantillonnage
Plus en détailCompte rendu de LA37 B, TP numéro 1. Evolution de la température et du degrée d'hydratation
4 6 8 2 4 8 22 26 3 34 38 42 46 5 54 58 62 66 7 74 78 83 89 96 8 44 Bertin Morgan Compte rendu de LA37 B, TP numéro. Les essais effectués par le laboratoire des ponts et chaussés nous ont fournis la température
Plus en détailLes biens culturels :
www.cicrp.fr Imagerie scientifique Jean-Marc Vallet & Odile Guillon Journée «Contrôle non destructif» Paris - 6 octobre 2011 Les biens culturels : - Caractère unique et précieux - Notion d ancienneté,
Plus en détailCODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)
SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du
Plus en détailSurveillance et Detection des Anomalies. Diagnostic d une digue: rappel méthodologique
Surveillance et Detection des Anomalies Diagnostic d une digue: rappel méthodologique issu de l expérience d EDF Jean-Paul BLAIS Service Géologie - Géotechnique EDF 1 La méthodologie utilisée par EDF,
Plus en détailMAÇONNERIE. 2594-080 du 07-08-2012-7 pages numérotées. CONSEILS de POSES des BRIQUES. Fabrication des BRIQUES sur Machine BRICKaBRICK-12
MAÇONNERIE CONSEILS de POSES des BRIQUES Fabrication des BRIQUES sur Machine BRICKaBRICK-12 PRÉPARATION des MORTIERS Mortier de hourdage Composition Mortier de rejointoiement Composition Boîte en bois
Plus en détailConstruire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88
Construire des Ouvrages d'art en Béton Établissement des plans de contrôle Application à un cas concret : Le viaduc de Taulhac RN88 P.Dantec (consultant expert) Ch.Peyral (DIRMC) PLAN Enjeux et risques
Plus en détailPlancher chauffant avec revêtement de sol
Équipements E.2 1/6 Plancher chauffant avec revêtement de sol Domaine d application Cette fiche vise à établir les principales interfaces au niveau des planchers chauffants, à eau chaude ou électriques,
Plus en détailCorrection ex feuille Etoiles-Spectres.
Correction ex feuille Etoiles-Spectres. Exercice n 1 1 )Signification UV et IR UV : Ultraviolet (λ < 400 nm) IR : Infrarouge (λ > 800 nm) 2 )Domaines des longueurs d onde UV : 10 nm < λ < 400 nm IR : 800
Plus en détail192 Office européen des brevets DEMANDE DE BREVET EUROPEEN
Europâisches Patentamt 09) J» European Patent Office Numéro de publication: 0 001 192 Office européen des brevets A1 DEMANDE DE BREVET EUROPEEN Numéro de dépôt: 78400084.6 @ Date de dépôt: 30.08.78 IntCl.2:
Plus en détailRÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT
RÔLES DE LA MICROSTRUCTURE ET DE LA COMPOSITION MINERALOGIQUE DE SOLS ARGILEUX DU BASSIN DE PARIS SUR LEUR SENSIBILITE AU RETRAIT - GONFLEMENT ROLES OF MICROSTRUCTURE AND MINERALOGICAL COMPOSITION OF CLAY
Plus en détailLES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES
CONGRÈS MATÉRIAUX 2014 Colloque 6 «Corrosion, vieillissement, durabilité, endommagement» LES RÉPLIQUES MÉTALLOGRAPHIQUES Une méthode non destructive pour contrôler le vieillissement et l endommagement
Plus en détailColle époxydique multi usages, à 2 composants
Notice Produit Edition 20 01 2014 Numéro 9.11 Version n 2013-310 01 04 02 03 001 0 000144 Colle époxydique multi usages, à 2 composants Description est une colle structurale thixotrope à 2 composants,
Plus en détailRAPPORT D INTERVENTION
R PRESTATAIRE DE SERVICES RAPPORT D INTERVENTION N 7445 Rédigé par Eric TANGUY Céline LETORT Intervention du 23/07/2010 Affaire Nature de l intervention Toiture contrôlée Intervention à la demande de Résidence
Plus en détailAVEC ARDEX, vous MORTIERS DE JOINTOIEMENT ARDEX
AVEC ARDEX, vous pouvez regarder de pres! MORTIERS DE JOINTOIEMENT ARDEX ARDEX EG 8 Joint hybride Protection longue durée contre les agents agressifs. Nous sommes fiers de vous présenter ARDEX EG 8, le
Plus en détailTECHNIQUES: Principes de la chromatographie
TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases
Plus en détailMaçonneries. Guide pratique du patrimoine bâti du Vexin français. Les différents types de roches. La localisation
Maçonneries Guide pratique du patrimoine bâti du Vexin français Territoire de calcaire, c est tout naturellement que le choix des matériaux pour ériger les constructions dans le Vexin français s est porté
Plus en détailTP N 3 La composition chimique du vivant
Thème 1 : La Terre dans l'univers, la vie et l'évolution du vivant : une planète habitée Chapitre II : La nature du vivant TP N 3 La composition chimique du vivant Les conditions qui règnent sur terre
Plus en détailConsolidation des argiles. CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER
Consolidation des argiles CUI Yu-Jun ENPC-CERMES, INSTITUT NAVIER Plan Introduction Argiles Phénomène de consolidation Essais de consolidation Equation de la consolidation Degré de consolidation et facteur
Plus en détailBonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire
1 2 3 4 Bonnes Pratiques de Fabrication des médicaments à usage humain et vétérinaire Partie 1 Chapitre 3: Locaux et matériel 5 6 7 8 9 10 11 12 13 PRINCIPE Les locaux et le matériel doivent être situés,
Plus en détailUtilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique
Utilisation des matériaux magnétostrictifs filaires comme capteurs de mesure de champ magnétique Eric CRESCENZO 1 Evagelos HRISTOFOROU 2 1) IXTREM 9 rue Edouard Denis Baldus, F-711 CHALON SUR SAONE Tél
Plus en détailMatériel de laboratoire
Matériel de laboratoire MATERIAUX UTILISE... 1 L'APPAREILLAGE DE LABORATOIRE... 1 a) Les récipients à réaction... 2 b) La verrerie Graduée... 2 MATERIEL DE FILTRATION... 6 FILTRATION SOUS VIDE AVEC UN
Plus en détail10. Instruments optiques et Microscopes Photomètre/Cuve
0. Instruments s et Microscopes GENERAL CATALOGUE 00/ Cuve à usage unique pour spectrophotomètre Cuve jetable, moulée en et en pour UV. Avec parois traitées Kartell ment pour une transparence optimale
Plus en détailFrançois Dussault, T.P. Inspecteur en bâtiment. Repentigny, le 31 août 2010
Repentigny, le 31 août 2010 Monsieur François Dussault, propriétaire 76 rue Vinet Repentigny, Qc. J6A 1K9 Objet : Infiltration dans la salle de bains au 76 Vinet Monsieur Dussault, C est avec plaisir que
Plus en détailDÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides
DÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides Un réseau d'aires Marines Protégées (AMP) est actuellement mis en place
Plus en détailUtilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements
Utilisation historique de nanomatériaux en pneus et possibilités de nouveaux développements 7 juin 2012 Francis Peters Bien qu il n y ait pas de nano particules dans les usines qui produisent les mélanges
Plus en détail' Département de Chimie Analytique, Académie de Médecine, 38 rue Szewska,
J. Phys. IVFrance 11 (2001) O EDP Sciences, Les Ulis Limites des solutions solides dans le système binaire CdBr2-AgBr A. Wojakowska, A. Gorniak and W. ~awel' Laboratoire d'analyse Thermique, Département
Plus en détailSpectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :
Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette
Plus en détailLe partenaire de votre innovation technologique
w w w.. s y n e r r v v i a i a. f. r f r Quelques chiffres Création en 2002 Association loi 1901 20 salariés 17 Ingénieurs et techniciens experts dans leurs domaines et présents dans les centres de compétences
Plus en détailLABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage
LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration
Plus en détailL E BILAN DES ACTIVITÉS
L E BILAN DES ACTIVITÉS Activité 1 Des volcans en éruption Mots-clés Il existe deux types d éruptions volcaniques : les éruptions explosives, caractérisées par des explosions plus ou moins importantes,
Plus en détailAcides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6
Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline
Plus en détailβ-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)
bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du
Plus en détailCONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRA-ROUGE DES DOUBLES SOUDURES AVEC CANAL CENTRAL DES GÉOMEMBRANES PLASTOMÈRES
CONTRÔLE PAR THERMOGRAPHIE INFRA-ROUGE DES DOUBLES SOUDURES AVEC CANAL CENTRAL DES GÉOMEMBRANES PLASTOMÈRES CONTROL OF DOUBLE JOIN WITH CENTRAL DUCT OF PLASTOMERIC GEOMEMBRANE BY INFRARED THERMOGRAPHY
Plus en détailLAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL
LAMPES FLUORESCENTES BASSE CONSOMMATION A CATHODE FROIDE CCFL Economisons notre énergie et sauvons la planète Présentation générale 2013 PRESENTATION I. Principes de fonctionnement d une ampoule basse
Plus en détailNORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999
CODEX STAN 212-1999 Page 1 de 5 NORME CODEX POUR LES SUCRES 1 CODEX STAN 212-1999 1. CHAMP D'APPLICATION ET DESCRIPTION La présente norme vise les sucres énumérés ci-après destinés à la consommation humaine
Plus en détailFormation Informatique. Utiliser les périphériques informatiques
Formation Informatique Utiliser les périphériques informatiques PLAN : Chapitre 1 : Utiliser son imprimante p 3 Chapitre 2 : Utiliser son scanner p 12 Chapitre 3 : Utiliser un appareil photo p 20 Chapitre
Plus en détailTP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler
TP 03 B : Mesure d une vitesse par effet Doppler Compétences exigibles : - Mettre en œuvre une démarche expérimentale pour mesurer une vitesse en utilisant l effet Doppler. - Exploiter l expression du
Plus en détailVII Escaliers et rampes
VII Escaliers et rampes 1. Généralité et terminologie des escaliers Les escaliers permettent de franchir une dénivellation et de relier les différences de niveaux d une construction ou d un jardin. A son
Plus en détailPRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240
I.N.S.. DE ROUEN Laboratoire de Chimie nalytique U.V. N PRISE EN MIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMDZU U.V. 240. OBJECTIFS - Choix des paramètres nécessaires pour un tracé de spectre. - Utilisation
Plus en détail