1090 rue Lafontaine Drummondville, Québec J2B 1M9
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- Jean-Luc Carbonneau
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1 1090 rue Lafontaine Drummondville, Québec J2B 1M9 Tel: Fax: Courriel : apamedr@cgocable.ca Site web: Les services Interventions psychosociales : Interventions individuelles et familiales où l aide est reliée au soutien, à la communication, à la résolution de problèmes ou à la référence. Activités d information : Activités permettant la transmission de renseignements sur tous les aspects reliés aux différentes problématiques. Groupes d entraide : Activités qui consistent en des moments d entraide entre pairs. Activités de formation : Activités d éducation permettant aux participants d acquérir certaines connaissances, habiletés et attitudes en lien avec les stratégies d adaptation individuelles et familiales. Activités de sensibilisation : Sensibilisation de la population sur la situation des membres de l entourage. Prévention de l épuisement des accompagnateurs et sensibilisation sur les problèmes de santé mentale. Mesures de répit-dépannage : Ces mesures visent à permettre à la famille de se dynamiser pour ainsi prévenir une éventuelle détérioration des ressources de soutien au sein de la famille. L articulation des activités de répit-dépannage se fait en fonction des besoins. Il est important de préciser que ces mesures ne doivent pas remplacer ou combler le manque de ressources dans la communauté pour les personnes qui ont des problèmes de santé mentale. ET PLUS Fait: Octobre 2013
2 INTRODUCTION Chacun d entre nous vit des moments plus difficiles que d autres. Parfois, notre état d esprit peut être affecté pendant plusieurs heures ou pour quelques jours. Ces sentiments sont normaux et on ne doit pas s inquiéter pour autant. Lorsqu on parle de dépression, nous faisons référence à une maladie qui affecte la mémoire, la pensée (les fonctions cognitives), l humeur (état d esprit), et qui se traduit par des changements physiques et comportementaux. Elle a un impact sur la façon de se sentir, de penser, de manger, de dormir et d agir. La dépression est une maladie des plus répandue à travers le monde. Le premier épisode de dépression se produit généralement entre l âge de 25 et 44 ans, mais la maladie peut aussi toucher les enfants, les adolescents et les personnes plus âgées. Personne n est à l abri de cette maladie. Par contre, on remarque que le pourcentage des femmes atteintes de dépression est sensiblement plus élevé que celui des hommes. Association des parents et amis du malade émotionnel Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale Santé et services sociaux camp09/noflash.html La fondation des maladies mentales Association canadienne pour la santé mentale Société canadienne de psychologie
3 ÉMOTIONS VÉCUES PAR LES AIDANTS Impuissance Colère Épuisement L oubli de soi Tristesse Culpabilité Isolement Solitude Découragement Honte Crainte et peur Incompréhension Perte d estime et de Accroissement du Problèmes financiers confiance en soi fardeau familial LES CAUSES Les facteurs de risque : ensemble d éléments qui fait qu une personne souffre de dépression. Facteur génétique Un héritage génétique Un aidant épuisé n est pas un aidant efficace Facteur biologique Un mauvais fonctionnement du cerveau Aller chercher de l aide Développer nos connaissances (être efficace et confortable dans l aide offerte) Transformer la culpabilité en énergie constructive (prendre du recul, se recadrer) Facteur environnemental Consommation d alcool ou de drogue Évènements difficiles (deuil, séparation, perte d emploi, problèmes financiers) Stress Anxiété Émotions fortes Redistribuer les responsabilités (permettre l erreur pour permettre l apprentissage) Reprendre contact avec nos Plus il y a de facteurs de risque, plus il y a de possibilités de développer une maladie mentale. besoins et nos limites (se donner le droit de se retrouver) Investir dans des activités qui génèrent de l énergie (renouer avec nos relations, loisirs, rêves, etc.) (Source: Hélène Busque)
4 Il existe plusieurs options pour traiter la dépression et chacune d entre elles joue un rôle important. Trouver le traitement le plus efficace pour soigner la dépression peut s avérer un processus complexe nécessitant un investissement en temps et en encadrement professionnel. Médicaments Thérapies Habitudes de vie Par voie orale à courte durée ou à libération prolongée Par injection à courte ou longue durée d action L information et la thérapie peuvent vous donner les moyens de faire face à la maladie Changer ses habitudes de vie Faire de l exercice Éviter de consommer de l alcool ou de la drogue Avoir un rythme de vie plus stable et régulier Source: f=206b710c8cf3b84b3f af5af0c
5 QU EST-CE QUI AUGMENTE L AGRESSIVITÉ? Espace vital Communication Estime de soi Sécurité Autonomie Rythme Identité Confort Compréhension Une personne qui se sentira envahie dans son espace vital pourra se sentir menacée et devenir agressive. Notre façon de parler, notre ton de voix, nos attitudes sont autant d indices qui peuvent provoquer des tensions. Toute personne a besoin de se sentir reconnue, respectée dans ce qu elle est, ce qu elle vit. Le manque de respect suscite des tensions chez la personne et elle peut exploser. Chaque personne a besoin de se sentir protégée contre des dangers réels ou qu elle imagine. Malgré ses limites, chaque personne a la capacité de faire des choix. Chaque personne a son propre rythme qu il faut respecter. Chaque personne a besoin d être reconnue comme une personne unique, c est-à-dire qu on la voit telle qu elle est. Toute personne qui souffre cherche à se libérer de sa souffrance et à retrouver un état de confort. Toute personne a besoin de se sentir comprise dans ce qu elle vit : cela veut dire se sentir écoutée, acceptée, respectée et accompagnée dans son vécu. (Source: Claude Leclerc, Gérer l agressivité et les troubles mentaux dans Nursing Québec, mars/ avril 1992)
6 Au moins cinq des symptômes suivants doivent être présents pendant une période d une durée de deux semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur; au moins un des symptômes est soit (1) une humeur dépressive, soit (2) une perte d intérêt ou de plaisir. 1- Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet (exemple : se sent triste ou vide) ou observée par les autres (exemple : pleurs). N.B. Éventuellement irritabilité chez l enfant-adolescent. 2- Diminution marquée de l intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités pratiquement toute la journée, presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres) 3- Perte ou gain de poids significatif en l absence de régime (exemple : modification du poids corporel en un mois excédent 5 %), ou diminution ou augmentation de l appétit presque tous les jours. N.B. Chez l enfant, prendre en compte l absence ou l augmentation du poids attendue. 4- Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. 5- Agitation ou ralentissement psychomoteur presque tous les jours (constaté par les autres, non limité à un sentiment subjectif de fébrilité ou de ralentissement intérieur). Source: DSM-IV
7 6- Fatigue ou perte d énergie presque tous les jours. En fait, le meilleur traitement débute par un programme de prévention. Les cours prénataux donnés dans plusieurs cliniques médicales, dispensaires et CLSC apportent à la mère beaucoup d informations sur la préparation psychologique à son nouveau rôle et sur les soins à donner au bébé. La participation du conjoint est un atout indéniable qui assure une stabilité dans le tourbillon des changements qu entraînera l arrivée du bébé. Le traitement du cafard prénatal se résume en général à fournir un soutien psychologique à la mère puisque cet état est de courte durée et ne nécessite pas d intervention complexe. 7- Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée (qui peut être délirante) presque tous les jours (pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d être malade). 8- Diminution de l aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision presque tous les jours (signalée par le sujet ou observée par les autres). 9- Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider. Traitement de la dépression majeure avec apparition dans la période de post-partum Plus grave et requiert un traitement différent Psychothérapie formelle Intervention précoce et globale Épisode isolé Épisode récurrent Il y a présence d un seul épisode de dépression majeure. Il y a présence de plusieurs épisodes de dépression majeure. Source: DSM-IV
8 La caractéristique essentielle de la dépression majeure consiste en un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs sans antécédent d épisode maniaque ou d épisode hypomaniaque franc. La dépression majeure est en épisodes subdivisés isolés ou récurrents. La plupart des études ont montré que la dépression majeure est 1,5 à 3 fois plus fréquente chez les parents biologiques du premier degré de sujets présentant le trouble que dans la population générale. Source: DSM-IV Psychose du post-partum La Psychose du post-partum est la forme la plus grave des troubles mentaux postnataux. Elle survient habituellement durant le premier mois après l accouchement, et ce, chez une femme sur 1000 (Kendall et coll., 1987). Le risque est particulièrement chez les femmes atteintes de troubles affectifs bipolaires, surtout s il s agit d une première grossesse. D autres facteurs, tels que des antécédents familiaux de maladie mentale, l accouchement par césarienne, un statut socioéconomique défavorisé, le décès de l enfant immédiatement avant ou après l accouchement, ainsi que le fait de se trouver, de par la naissance de l enfant, à la tête d une famille monoparentale, contribuent à l apparition de symptômes psychotiques. Dépression et ménopause Bien que la dépression survenant durant la ménopause soit souvent attribuée aux changements hormonaux, aucune preuve pouvant confirmer ou infirmer cette hypothèse n existe à l heure actuelle. De plus, certains changements familiaux, et même le départ des enfants de la maison, peuvent coïncider avec la ménopause et contribuer à l émergence d une dépression. Source: Article Pierre Landy, M.D.
9 Cafard postnatal Le cafard postnatal est un syndrome observé chez 40 % à 80 % des femmes pendant la première ou la deuxième semaine après l accouchement (O Hara et coll. 1990). Ces femmes manifestent alors une tristesse, une anxiété, une fluctuation de l humeur et une irritabilité. Souvent, le sommeil et l appétit sont perturbés. La durée des symptômes est brève et dépasse rarement plus de quelques jours. Dépression majeure avec apparition dans la période post-partum Le début d une dépression majeure peut ressembler au cafard post-natal sauf que les symptômes persistent plusieurs mois et risquent de s accentuer avec le temps. Selon le Manuel Statistique et Diagnostic des Troubles Mentaux (DSM-IV), on peut établir un diagnostic de dépression majeure avec apparition dans la période du post-partum lorsque les syndromes surviennent dans les quatre semaines suivant l accouchement. Source: Article Pierre Landy, M.D.
10 Dépression chronique (au moins deux ans chez l adulte), mais peu accentuée. 1- Humeur dépressive (pouvant se traduire par une humeur irritable chez les enfants et les adolescents) présente pratiquement toute la journée, la majeure partie du temps, signalée par le sujet ou observée par les autres, pendant au moins deux ans (un an pour les enfants et les adolescents) 2- Quand le sujet est déprimé, il présente au moins deux critères suivants : perte de l appétit; insomnie ou hypersomnie; baisse d énergie ou fatigue; faible estime de soi; difficultés de concentration ou difficulté à prendre des décisions; sentiment de perte d espoir. Source: DSM-IV
11 Prouvé par des études portant sur la dépression, après l âge de 65 ans, plus de 1 % des hommes et 3.5 % des femmes manifestent des symptômes de dépression majeure. (Tollefson, 1993) Les symptômes de cette maladie sont très souvent reliés à une maladie physique concomitante. Symptomatologie typique La personne âgée présente des particularités symptomatologiques qui semblent assez caractéristiques : la peur de la mort; les déficits cognitifs associés (mémoire, concentration, attention, langage); les troubles du sommeil; les pertes fonctionnelles auditives et visuelles; le ralentissement psychomoteur. 3- Au cours d une période de deux ans (un an pour les enfants et les adolescents), les symptômes du point n o 1 n ont jamais été absents pendant plus de deux mois consécutifs. 4- N a jamais présenté d épisode maniaque ou d épisode hypomaniaque franc. (hypomanie : disposition de la personnalité se traduisant par un état de surexcitation avec activité et souvent créativité). 5- Non surajouté à un trouble psychotique chronique tels une schizophrénie ou un trouble délirant. 6- Il ne peut être établi qu un facteur organique a initié ou maintenu le trouble (exemple : administration prolongée d un traitement antihypertenseur) La caractéristique essentielle de la dysthymie consiste en un trouble chronique de l humeur à type d humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, la majeure partie du temps, pendant au moins deux ans. Les frontières entre la dysthymie et la dépression majeure sont floues, notamment chez les enfants et les adolescents. Source: DSM-IV
12 Les caractéristiques associées (y compris celles liées à l âge) sont semblables à celles d un épisode dépressif majeur. Les idées délirantes et les hallucinations sont toutefois par définition absentes. Il existe souvent un trouble associé de la personnalité justifiant un diagnostic additionnel de trouble de la personnalité, soit personnalité dépendante, personnalité narcissique, schizoïde, anxieuse, histrionique, évitante et personnalité limite. Âge de l apparition Le trouble débute habituellement chez l enfant, l adolescent ou le jeune adulte; pour cette raison, il a souvent été qualifié de personnalité dépressive. Évolution Ce trouble débute habituellement de façon progressive et son évolution est chronique. Handicap et complications Le handicap du fonctionnement social et professionnel est habituellement minime ou modéré. Une hospitalisation est donc rarement nécessaire, sauf quand il y a tentative de suicide ou dépression majeure surajoutée. En raison de la chronicité de ce trouble, il semble toutefois y avoir un risque accru d apparition d une dépendance à un ou d un abus d une substance psychoactive. Chez les enfants et les adolescents, les relations sociales avec les camarades et avec les adultes sont fréquemment perturbées. Source: DSM-IV
13 Facteur prédisposant Le traitement du syndrome d épuisement professionnel est axé principalement sur des programmes de gestion du stress ainsi que sur des approches psychothérapeutiques visant à modifier les modes de rapport de l individu à son travail. Dans le cas où des facteurs psychologiques spécifiques, tels que le surinvestissement du travail dans une visée narcissique ou secondaire à un trouble de personnalité obsessionnelle, sont directement en cause, la psychothérapie a pour objectif une modification des attentes irréalistes face au travail et une meilleure organisation générale de l existence en vue de favoriser un équilibre des diverses activités quotidiennes. Les stress psychosociaux chroniques peuvent prédisposer. Chez les enfants et les adolescents, les facteurs prédisposants concernent l existence d une hyperactivité avec déficit de l attention, d un trouble de conduites. Prévalence Ce trouble est apparemment fréquent. Aspects familiaux. Il est prouvé que le trouble est plus fréquent chez les parents biologiques du premier degré de sujets présentant une dépression majeure. Diagnostic différentiel Le diagnostic différentiel entre la dysthymie et la dépression majeure est particulièrement difficile, car les deux troubles comportent des symptômes similaires et se différencient seulement par leur durée et leur sévérité. Un trouble de personnalité est souvent associé. Lorsqu une personne répond aux critères de la dysthymie et à ceux d un trouble de la personnalité, les deux diagnostics doivent être portés. Le trouble est particulièrement fréquent chez les sujets présentant une personnalité limite (borderline), histrionique, narcissique, évitante ou dépendante. Source: Article du Dr Bernard, Gauthier, M.D. psychiatre Source: DSM-IV
14 Les descriptions des symptômes suggèrent l atteinte habituelle des sphères émotionnelle, affective, cognitive, intellectuelle, somatique (relatif au corps) et comportementale chez la personne souffrant d épuisement professionnel. PLANS Émotionnel et affectif Intellectuel et cognitif Somatique Comportemental SYMPTÔMES Sentiment d impuissance et d insatisfaction au travail Perte de l enthousiasme initial Sentiment de solitude Anxiété Dépression Négativisme Troubles de la mémoire Troubles de la concentration Incertitude du jugement Indécision Confusion des idées Sans énergie Troubles gastro-intestinaux Cardiovasculaires Respiratoires Musculo-squelettiques Susceptibilité aux maladies infectieuses Problèmes liés à l endormissement Détachement Déshumanisation allant jusqu au cynisme Retrait social Fuite (retards, démissions, retraite prématurée) Source: Article du Dr Bernard, Gauthier, M.D. psychiatre
15 Il importe particulièrement de distinguer le syndrome d épuisement professionnel des maladies affectives en général et de la dépression en particulier. Bien qu il partage avec ces troubles un certain nombre de caractéristiques communes, sa survenue habituelle dans un contexte de stress chronique, mais de faible intensité la différencie des troubles d adaptation; de plus, réversibilité rapide après l arrêt au travail permet de distinguer de la dépression majeure. En fait, malgré sa popularité indéniable, la notion d épuisement professionnel n a jusqu à maintenant pas été retenue dans les systèmes de classifications des troubles mentaux, qu il s agisse du Manuel Diagnostic et Statistiques des Troubles Mentaux (DSM-IV) et des Troubles du Comportement de l Organisation Mondiale de la Santé (CIM-10). L épuisement professionnel est un concept qui comporte une valeur explicative pour un ensemble de malaises et de difficultés liées à l exercice du travail et qui présente l avantage indéniable de n être justement pas considéré comme une «maladie» proprement dite. mais un trouble apparenté. La catégorie du trouble dépressif non spécifié comprend les troubles ayant des caractéristiques dépressives qui ne remplissent pas les critères d un trouble dépressif majeur, d un trouble dysthymique, d un trouble de l adaptation avec à la fois l anxiété et l humeur dépressive. Parfois les symptômes sont présents dans le cadre d un trouble anxieux non spécifié. 1- Trouble prémenstruel Lors de la plupart des cycles menstruels de l année écoulée, des symptômes (par exemple : humeur dépressive marquée, anxiété marquée, instabilité émotionnelle marquée, diminution de l intérêt pour les activités) sont survenus avant les règles (et ont diminués peu de jours après le début des règles). Ces symptômes doivent être suffisamment sévères pour nettement perturber le travail, la scolarité, ou les activités habituelles, et doivent être complètement absents pendant au moins une semaine après les règles. 2- Trouble dépressif mineur Des épisodes d au moins 2 semaines de symptômes dépressifs. Source: Article du Dr Bernard, Gauthier, M.D. psychiatre Source: DSM-IV
16 3- Trouble dépressif bref récurrent Des épisodes dépressifs d une durée de 2 jours à 2 semaines, survenant au moins une fois par mois pendant 12 mois. 4- Trouble dépressif postpsychotique de la schizophrénie Un épisode dépressif majeur survenant au cours de la phase résiduelle d une schizophrénie. 5- Un épisode dépressif majeur surajouté à un trouble délirant, un trouble psychotique non spécifié, ou à la phase active d une schizophrénie. 6- Toutes les situations où un trouble dépressif est présent d après le clinicien, mais pour lequel ce dernier ne peut déterminer s il est primaire, dû à une affection médicale générale, ou induit par une substance. Source: DSM-IV
17 Source: Article du Dr Bernard, Gauthier, M.D. psychiatre
18 Comme son nom l indique, la dépression saisonnière suit un cycle saisonnier. Elle apparaît habituellement à l automne, gagne graduellement en intensité pour atteindre son paroxysme pendant les mois de décembre et de janvier, pour ensuite aller en diminuant et disparaître au printemps, pendant l été. Pendant l été, les personnes qui souffrent de cette maladie se portent généralement très bien ou présentent parfois une légère hypomanie (définition hypomanie : disposition de la personnalité se traduisant par un état de surexcitation avec activités et souvent créativité). Ce type de dépression se manifeste presque tous les ans, bien qu il puisse ne pas être présent certaines années. Le moment d apparition des symptômes peut varier de quelques semaines, d une année à l autre. L un des premiers symptômes de la dépression saisonnière, symptômes qu on dit «atypiques», est la fatigue; les personnes atteintes rapportent une sensation de lourdeur et de ralentissement tant sur le plan physique que sur le plan intellectuel, au point que l action de monter un escalier, de même que celle de se concentrer sur un travail, deviennent plus ardues. La capacité de concentration diminue. Les personnes souffrant de dépression saisonnière se sentent moins efficaces, ayant l impression de ne fonctionner qu au tiers ou à la moitié de leur capacité et que «tout est au ralenti». Plus somnolentes dans la journée, elles se couchent généralement plus tôt; cependant, elles présentent un sommeil perturbé, se réveillent fréquemment et ont du mal à se rendormir. L appétit, et particulièrement un goût pour les aliments sucrés et les féculents, augmente parallèlement à la somnolence. De brèves périodes de boulimie surviennent souvent, spécialement en fin d après-midi et en soirée. Étant donné leur baisse de productivité, les personnes atteintes de dépression saisonnière ont tendance à se dévaloriser. Pendant l hiver, les personnes présentant une dépression saisonnière sont nettement moins sociables et plus irritables avec leur entourage. Ces symptômes s accompagnent par ailleurs souvent d une propension à «jongler», à ruminer son passé, à se faire des reproches et à se préoccuper de façon exagérée de choses anodines, comme si les soucis habituels suscités par des questions reliées aux finances personnelles, à l éducation des enfants, à l entretien de la maison, etc. étaient exacerbés et décuplés. Source: Article du Dr Bernard Gauthier, M.D. Source: Article du Dr Bernard Gauthier, M.D.
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