AMELIORER LA SECURITE AVEC LES AUTORITES LOCALES

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "AMELIORER LA SECURITE AVEC LES AUTORITES LOCALES"

Transcription

1 AMELIORER LA SECURITE AVEC LES AUTORITES LOCALES Antonio CACI Septembre 2012 Editrice responsable : A. Poutrain 13, Boulevard de l Empereur 1000 Bruxelles

2 INTRODUCTION... 2 A. L ANCRAGE COMMUNAL DE LA POLICE : UNE DONNEE ESSENTIELLE DE L ORGANISATION DE L ETAT BELGE La police, garante de la sécurité des citoyens et des libertés fondamentales L organisation de la Police : une police intégrée à deux niveaux La sécurité : une action transversale... 5 B. PRESERVER L AUTONOMIE LOCALE POUR RENFORCER LA SECURITE DES CITOYENS Le renforcement de la police de proximité sur le plan local La préservation et la sécurisation de l espace public La dynamisation des politiques de prévention... 9 C. PROPOSITIONS POUR UNE ACTION AU NIVEAU COMMUNAL EN MATIERE DE PREVENTION ET DE SECURITE CONCLUSIONS

3 INTRODUCTION Le 20 avril 2012, l Institut Emile Vandervelde organisait une rencontre en présence de mandataires communaux sur le thème «améliorer la sécurité sous l autorité des autorités locales». Pour tous les participants, permettre à chaque citoyen de vivre en sécurité constitue une condition indispensable pour améliorer la qualité de la vie et pour renforcer la cohésion sociale. La préoccupation des mandataires locaux est de préserver leur ancrage communal pour garantir au maximum la sécurité des citoyens face à toutes les formes de violences qui menacent d abord les plus fragiles. Confirmant la priorité qu ils y portent, les dépenses communales relatives à la police, occupent une place croissante dans les budgets. Le rôle de la police reste important en matière de service public à la population, tant dans le domaine de la prévention que dans celui de la répression de la délinquance. La Belgique compte 195 zones de police. C est plus de hommes et femmes qui au quotidien dans les communes assurent la sécurité et veillent à la tranquillité des citoyens. Un des principes de fonctionnement de la police est le concept de «police de proximité» c'est-à-dire une police organisée sur la base d un fort ancrage local, privilégiant la résolution des problèmes en partenariat avec l ensemble de la communauté locale. Si la police fait de manière générale un travail de qualité, des points doivent être améliorés. En effet, comme nous avions pu le constater précédemment 1, les principales difficultés rencontrées par les polices locales sont l insuffisance du financement fédéral aux zones de police, les problèmes d articulation entre le fédéral, le pouvoir judiciaire et le local, ainsi que la rigidité du fonctionnement de la police. Des insatisfactions sont apparues parmi les mandataires locaux surtout en ce qui concerne la mise en place d une réelle police de proximité. Ces constats sont toujours d actualité en 2012, même si les engagements du nouveau Gouvernement en la matière devraient contribuer à diminuer la pression sur les communes. Cette analyse cherche définir les conditions permettant de garantir l ancrage communal de la police sous l autorité effective des élus locaux. Comment renforcer la police de proximité dans les communes? Comment préserver la qualité de vie dans les espaces publics par des actions transversales des services de police et de l ensemble des services communaux? Et comment dynamiser les projets locaux de prévention? 1 Antonio Caci, Financement fédéral des zones de police : un enjeu pour la démocratie au niveau des communes, Etat de la question, 2009, 2

4 A. L ANCRAGE COMMUNAL DE LA POLICE : UNE DONNEE ESSENTIELLE DE L ORGANISATION DE L ETAT BELGE 1. La police, garante de la sécurité des citoyens et des libertés fondamentales Le sociologue Max Weber a défini l Etat contemporain comme «une communauté humaine, qui dans les limites d un territoire déterminé revendique avec succès pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime» 2. Le monopole de l usage de la contrainte légale et physique est un des éléments essentiels de tout Etat. Elle se concrétise par l organisation d une force publique composée de services de police responsables de la sécurité intérieure et de l Armée, chargée de la défense du territoire contre les menaces extérieures. L action de sécurité est l ensemble des activités déployées par l Etat ou contrôlées par celui-ci en vue de protéger les citoyens contre les dangers associées à la vie en société. La sécurité des citoyens se décline sous trois facettes différentes et complémentaires : - c est d abord, travailler à la sécurité objective, c'est-à-dire protéger les personnes et les biens contre les agressions, les menaces, les accidents et les catastrophes, - mais c est aussi assurer la tranquillité de tous les citoyens, et donc agir contre le sentiment d insécurité, notamment en luttant contre les incivilités, en prévoyant des patrouilles, des mesures de dissuasion (par ex la technoprévention) et aussi les projets de prévention sociale, - et enfin, sauvegarder la paix publique en mettant en place des mesures et dispositifs visant à empêcher que les petits conflits ne dégénèrent, via la mise en place de médiations, de procédures de conciliation en justice de paix. Dans les sociétés démocratiques, la force publique (police et armées) ne sera considérée comme légitime et acceptable que si elle est utilisée de façon modérée et qu elle est contrôlée, en conformité avec les principes de droit en vigueur. Autrement dit, «les citoyens d un régime démocratique consentent à l usage de la contrainte par l Etat dans la mesure où elle permet de préserver ce régime et qu elle n outrepasse pas les limites qui lui sont fixées par les principes fondateurs de celui-ci» 3. Tel est le sens de l article 12 de la Déclaration des droits de l homme et des citoyens de 1789, un des actes fondateurs de l Etat de droit moderne, lorsqu il édicte que «La garantie des droits de l'homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.» 2 In Max WEBER, Le savant et le Politique, traduction, 1959 cité par Dominique MONJARDET, Ce que fait la police, sociologie de la force publique, éditions la découverte, Jean-Yves DORMAGEN et Daniel MOUCHARD, Introduction à la sociologie politique. De Boeck Pages 27 et suivantes : chapitre 2.1. Les grandes caractéristiques du phénomène étatiques : l Etat comme institution monopolistique. 3

5 L article premier de la loi sur la fonction de police de 1992 confirme le principe essentiel de soumission des services de police aux autorités de polices. Par autorité de police, la loi sur la fonction de police entend : «l autorité désignée par la loi ou en vertu de la loi pour prendre des mesures de police, et pour exécuter ou les faire exécuter par les services de police». Les constituants belges de 1830 ont adopté un système policier basé sur deux grands principes, à savoir «le contrôle de la force publique par le Parlement et la décentralisation en matière d ordre public. La responsabilité de celui-ci revenant en premier lieu aux autorités locales chargé de gérer une police locale qui est censée représenter le symbole de l autonomie locale, garante de nos libertés» 4. Tel est le sens des articles 184 de la Constitution belge qui confie l organisation de la Police, ses attributions et le statut de ses membres au Pouvoir législatif et de son article 162 reconnaissant le principe de l autonomie locale. 2. L organisation de la Police : une police intégrée à deux niveaux Dès sa création, l Etat belge a adopté un système policier pluriel reposant à la fois sur une ou des polices nationales (Gendarmerie, Police judiciaire des Parquets) et sur ses polices locales. La responsabilité du maintien de l ordre public c'est-à-dire assurer la sécurité, la salubrité et la tranquillité de la population - repose en premier lieu sur les autorités communales, garantes des libertés publiques. Cette dualité n a pas toujours été sans frictions et conflits, dont le dernier a conduit en 1998 à une réforme importante de notre paysage policier. Ce principe d organisation a été confirmé en 1998 lors de la réforme du paysage policier. Désormais, la police belge s organise sur une base intégrée, structurée à deux niveaux : les missions de police de base sont confiées aux zones locales de police, tandis que les missions de police spécialisées et l appui aux polices locales sont dévolus aux services de la Police fédérale. Les services de police sont organisés, au niveau fédéral, par la police fédérale qui assure des missions spécialisées et supra-locales de police administrative et judiciaire, ainsi que des missions d appui aux polices locales et au niveau local par les zones de police locales, qui assurent la fonction de police de base. La fonction de police de base, laquelle comprend toutes les missions de police administrative et judiciaire nécessaires à la gestion des événements et des phénomènes locaux sur le territoire de la zone de police. Celle-ci garantit un service minimum à la population qui se traduit plus particulièrement par sept fonctionnalités, c'est-à-dire un ensemble de tâches qui mettent en œuvre la mission de police de base : 1 le travail de quartier; 2 l accueil; 3 4 Pour les références historiques, lire Luc KEUNINGS, Des polices si tranquilles. Une histoire de l appareil policier belge au XIXème siècle. Presse universitaires de Louvain

6 l intervention; 4 l assistance policière aux victimes; 5 la recherche locale et l enquête locale; 6 le maintien de l'ordre public et 7 la sécurité routière. Dans les zones mono-communales, la police locale est un service communal à gestion distincte. Dans les zones pluri-communales, la loi a opté pour la création d institutions publiques, les zones de police disposant de la personnalité juridique et d organes propres : le conseil de police composé de mandataires communaux et le collège de police instance collégiale composé des bourgmestres et exerçant l autorité sur le chef de la zone. Le chef de zone est chargé de la direction des services de police. Divers mécanismes de coopération et de concertations existent entre ces deux niveaux, entre les différentes zones de police et avec les communes d une même zone de police. A ce titre, nous pouvons citer, notamment le conseil zonal de sécurité au niveau de la zone de police, le Directeur coordinateur au niveau de chaque arrondissement judiciaire, et au fédéral, le Conseil consultatif des bourgmestres et le Conseil fédéral de Police. 3. La sécurité : une action transversale Garantir la sécurité ne se réduit pas au simple maintien de l ordre public ou à une affaire de police. Une approche globale et transversale est devenue nécessaire. Répondre adéquatement aux questions de sécurité nécessite de travailler en amont, sur la restauration du lien social, sur les mécanismes de prévention, sur la création et la préservation des lieux publics, sur les mesures adéquates de répression et les modes alternatifs de résolution des conflits. Afin de contribuer à la tranquillité publique, les communes ont développé des espaces publics de convivialité et ont mis en œuvre des moyens visant à préserver l hospitalité des lieux publics. Même si elles représentent des atteintes objectivement peu importantes à l ordre public, les incivilités sont ressenties comme extrêmement gênantes et contribuent à renforcer le sentiment d insécurité au sein de la population. Avec les sanctions administratives communales et de la médiation, les pouvoirs locaux sont en mesure de lutter plus rapidement contre celles-ci. Des améliorations sont toutefois nécessaires. Nous y reviendrons plus en détails aux paragraphes suivants de cette note. Bien que les missions principales de sécurité soient confiées à la police, force est de constater qu elle ne peut pas assumer cette tâche à elle seule. Les communes ont dès lors mis en place des dispositifs de prévention et de sécurité non policière subsidiés par le Fédéral et les Régions, tels que les gardiens de la paix ou les agents de prévention et de sécurité. La prévention de la délinquance s est progressivement imposée, comme le complément indispensable de la répression au sein d une politique de sécurité. Plusieurs dispositifs légaux et budgétaires sont mis en œuvre au niveau fédéral : 5

7 les Contrats de Sécurité devenus les plans stratégiques de prévention et de sécurité, ainsi que les contrats «grandes villes». L objectif poursuivi est de garantir la sécurité aux citoyens dans les villes et communes, rétablir la qualité de vie et répondre aux besoins locaux en matière de sécurité et de protection des citoyens. Ils s intègrent dans une stratégie intégrée et intégrale selon le principe d une gestion préventif/répressif. Ce qui suppose d améliorer la concertation entre les services de police et les initiatives locales de prévention (éducateurs de rue, associations d aide aux toxicomanes, gardiens de la paix, maisons de jeunes, ) dans le respect des objectifs poursuivis par chacun des ces acteurs et de leur déontologie respective. 4. La police de proximité : une police axée sur la communauté, ouverte, accessible et transparente. Au cours des dernières années, on a pu constater que le travail policier a progressivement évolué passant avec parfois des résistances - d une «police d ordre» vers une police plus axée sur la société et les préoccupations des citoyens. Ce changement a été un des éléments de la modernisation de l appareil policier nécessaire à son adaptation aux défis de notre société. «Jamais l enjeu de l efficacité des politiques publiques de sécurité (protection des entreprises et des personnes, des biens matériels et immatériels) n a été à ce point au cours des débats» 5. L enjeu étant de concilier l efficacité de la police et respect des libertés. La réponse des autorités belges fut - notamment - de fonder le fonctionnement de tous les services de police (polices locales comme police fédérale) sur le principe du «community policing», c'est-à-dire une police orientée vers la communauté ou selon la terminologie francophone la police de proximité. Cette orientation a déjà été ébauchée dans les principes de la loi sur la fonction de police adoptée en 1992 et finalement conceptualisée par le Plan national de sécurité Selon ce document d orientation adopté par une large majorité parlementaire, le modèle de «community policing» vise une police intégrée dans la société, au service des citoyens. Ce concept repose sur cinq piliers essentiels: l orientation externe, le partenariat, l empowerment (démocratisation interne des services de police), le devoir de rendre compte ou transparence et finalement le travail visant la résolution des problèmes. Ce dernier pilier, «la résolution des problèmes», est à retenir tout particulièrement, car il est au cœur de l action de la police locale surtout dans sa fonctionnalité «police de quartier». Il signifie que «la police ne peut se 5 Frederic Ocqueteau, in «Polices et politiques de sécurité. Concilier efficacité et respect des libertés». Problèmes politiques et sociaux, La documentation française, mai 2010, pages 5 et suivantes. 6 Cfr la Circulaire ministérielle du 27 mai 2003 concernant la définition de l interprétation de la community policing, applicable au service de police intégrée, structuré à deux niveaux publiée au Moniteur Belge. 6

8 contenter de réagir aux incidents (intervention réactive), elle doit aussi détecter la cause d un problème et y remédier (réaction proactive)» 7. Ce qui suppose nécessairement le décloisonnement de l action policière, la mise en contexte des différents incidents qui perturbent la vie du quartier et l élaboration de réponses novatrices construites en partenariat avec les autres acteurs locaux institutionnels et associatifs. Pour reprendre l expression d un des plus éminents sociologues de la police, Dominique Monjardet, la police de proximité sur le plan local c est «la police de la vie quotidienne, c est la police du territoire urbain, du quartier, de la rue, c est la police du sommeil, c est-à-dire celle qui nous permet de dormir sur nos deux oreilles et qui intervient sur la qualité de notre vie quotidienne.» 8. La mise en place de cette police de proximité au niveau local demande non seulement la mobilisation et l implication des policiers, des autorités locales, des acteurs locaux et de la population, mais aussi des «autorités supérieures», que ce soit le fédéral et la région par un financement adéquat et suffisant des polices locales, mais aussi des autorités judiciaires qui doivent s engager vers «une justice de la proximité, ouverte, accessible et transparente». B. PRESERVER L AUTONOMIE LOCALE POUR RENFORCER LA SECURITE DES CITOYENS La réforme de la police semble donner des résultats positifs au niveau de la police locale. Selon les participants à la matinée d étude, elle est vécue comme constituant un plus au niveau démocratique. Toutefois, l évaluation de la réforme des polices et le retour d expérience des mandataires exprimés lors de la matinée d étude, révèlent néanmoins des éléments à améliorer : le refinancement de la police locale et l enjeu du rajeunissement des cadres, la lourdeur de certaines procédures qui ankylose le fonctionnement, la pérennisation des projets de prévention et de cohésion sociale, la proximité dans les quartiers, le recrutement de policiers en phase avec la sociologie du terrain, les difficultés d application des sanctions administratives. Des points particuliers ont pu être identifiés pour chacun des thèmes abordés. 1. Le renforcement de la police de proximité sur le plan local Il a été rappelé la nécessité d améliorer le financement et l appui des services de la Police fédérale aux zones de police car les effectifs sont très loin d être suffisants. Une des revendications fortes est le renforcement de la police locale. 7 In Giles L. Bourdoux, La loi sur la fonction de police, le manuel de la fonction de police, Politeia, 2007, page 46 8 In Dominique Monjardet, Ce que fait la police, sociologie de la force publique, éditions La Découverte,

9 La valorisation du rôle de l agent de quartier est une priorité. En effet, Il y a peu de volontaires, son rôle est à redéfinir. Un des souhaits exprimés est que l agent de quartier puisse bénéficier d'une formation spécifique, notamment par rapport à la diversité et la multiculturalité. On rappellera que 30 à 40 % de leurs interventions se font pour des conflits de voisinage, familiaux et de quartiers A ce propos, de manière générale, les participants estiment qu il faut revoir l'ensemble du système de primes car non seulement cela nécessite une énorme bureaucratie, mais aussi des chasses aux primes au détriment de certaines fonctions policières comme l inspecteur de quartier. Une des propositions émises est que les différentes primes puissent être incluses dans le salaire de base. Les relations entre le pilier judicaire et la police locale doivent être revues et améliorées. En effet, la police locale doit gérer de nombreuses tâches administratives judiciaires, considérées inutiles ou redondantes par la plupart des policiers et les mandataires locaux. De plus, ces tâches demandent de mobiliser des capacités policières souvent au détriment de l action de proximité.. La lenteur de la justice et parfois l abandon des poursuites renforce alors le sentiment d insécurité dans le chef de la population. Cela génère également un sentiment d impunité parmi les délinquants. Il y a un manque de dialogue entre les différents acteurs de terrain et les différents niveaux de pouvoir. Il y a un manque de transversalité dans l approche. Il est nécessaire de promouvoir l approche pluri dimensionnelle, globale réunissant les différents acteurs et ce y compris le monde associatif. Les participants ont insisté pour qu'une représentation des bourgmestres soit assurée aux négociations syndicales qui ont des répercussions financières pour les Communes. 2. La préservation et la sécurisation de l espace public Tous les participants conviennent que les actes d incivilité et les nuisances qui en découlent (tags, dépôts de déchets clandestins, détériorations d équipements collectifs, tapages sonores, ) doivent être rapidement constatés et poursuivis. Toutefois, l expérience de terrain a mis en évidence certaines difficultés juridiques et techniques dans l application des sanctions administratives: montant trop faible des amendes en cas de récidive, difficulté de récupération, procédure parfois trop compliquée, pas de possibilité de perception immédiate, difficultés dans la mise en œuvre des prestations d intérêt général, problèmes dans la constation des infractions, prérogatives et formation à améliorer des gardiens de la paix, non application à certaines infractions légères au code de la toute (par exemple, le stationnement illégal), Ces problèmes doivent recevoir des solutions concrètes et rapides, et certainement pas créer plus de problèmes d application qu aujourd hui, en alourdissant les charges des communes dans l application des sanctions administratives. 8

10 Pour les participants, il importe de traiter plus rapidement les dossiers de sanctions administratives et de promouvoir les mesures réparatrices afin que les auteurs prennent conscience des problèmes qu ils ont occasionnés et les réparent. Il sera aussi important d avancer sur l amélioration de la formation, des compétences et des prérogatives des gardiens de la paix, ainsi que sur la pérennisation pluriannuelles des plans stratégiques de sécurité et de prévention grâce auxquels sont financées les projets de prévention et l engagement de gardiens de la paix. 3. La dynamisation des politiques de prévention Pour les participants, la commune étant le niveau le plus proche du citoyen, il est donc important de maintenir le rôle de l autorité locale dans l organisation des politiques de prévention et de sécurité. Pour accroître l efficacité des projets de prévention, la volonté exprimée est de renforcer une approche intégrée en réseau associant les services communaux de prévention, les services de la police locale, la justice et les associations tant culturelles que sportives ou sociales. Le leitmotiv est de maximiser la prévention et pour ce faire, valoriser les approches concertées entre les différents acteurs, avoir une sécurité transversale et intégrale entre tous les acteurs de terrain : police, pouvoirs publics, associations, CPAS, etc. Il est aussi important de travailler à la gestion des conflits, des problèmes de quartier, de voisinage et pour ce faire il est proposé de mettre en place des médiateurs de quartier au sein des zones. En ce qui concerne le personnel - gardien de la paix, acteurs du monde associatifs, éducateurs - les discussions ont mis en évidence la nécessité de revaloriser, de repenser et d améliorer leur statut. Pour les gardiens de la paix par exemple certains se retrouvent dans des situations de risques à des heures impossibles : cela doit être pris en compte dans leur statut. Il faut également les équiper, les former pour ce genre de situation. Certains participants estiment que les gardiens de la paix ne doivent pas non plus devenir des auxiliaires de police, mais agir en partenariat avec elle. Il ne faut pas non plus que ce genre de tâches soit dévolu aux sociétés privées de gardiennage. Un autre point évoqué est le renforcement de la collaboration entre les acteurs de la sécurité intégrale et les établissements scolaires. Certains souhaitent organiser de manière pérenne des concertations entre ces deux types d acteurs dans le respect des missions et règles de déontologie de chacun. 9

11 C. PROPOSITIONS POUR UNE ACTION AU NIVEAU COMMUNAL EN MATIERE DE PREVENTION ET DE SECURITE A l issue de cette matinée d étude, des propositions ont été émises pour une action communale en matière de prévention et de sécurité. Promouvoir une approche locale concertée et transversale de la sécurité En concertation avec l ensemble des acteurs de la prévention et de la sécurité au sens large, la commune adoptera une Note-cadre de prévention et sécurité afin de déterminer ses priorités dans ce domaine. Cette note-cadre s articulera avec le Plan zonal de sécurité approuvé par le conseil zonal de sécurité. Préserver les lieux publics pour les rendre plus sûrs en appliquant effectivement les sanctions administratives. Il est essentiel de poursuivre les investissements qui rendent les lieux publics plus conviviaux et donc plus sûrs. Tous les actes d incivilité et les nuisances qui en découlent (tags, dépôts de déchets clandestins, détériorations d équipements collectifs, tapages sonores, ) doivent être rapidement constatés et poursuivis, notamment par une application effective des sanctions administratives communales. Renforcer la police de proximité au service de la population Le rôle de la police de proximité, en particulier de la police de quartier, est essentiel en matière de service public à la population tant dans le domaine de la prévention que dans celui de la répression de la délinquance. L objectif est de renforcer la police locale afin de rencontrer les préoccupations réelles des citoyens. Soutenir et dynamiser les projets de prévention La sécurité doit contribuer à renforcer la cohésion sociale. Pour cela, la commune soutiendra le développement de projets de prévention, de techno-prévention, d accompagnement des victimes et les modes alternatifs de résolution des conflits via notamment les services de médiation. 10

12 CONCLUSIONS Les mandataires locaux sont confrontés au quotidien à la réalité de la délinquance. C est leur défi au quotidien. Garantir à chaque citoyen de vivre en sécurité est une condition indispensable pour améliorer la qualité de la vie et pour renforcer la cohésion sociale. Les évènements récents nous le rappellent. C est là une des premières priorités des autorités publiques et plus particulièrement sur le plan local. Si le rôle de la police locale est important tant dans le domaine de la prévention que dans celui de la répression de la délinquance, il est tout aussi important de développer des politiques en amont pour créer, préserver et sécuriser les lieux publics et pour soutenir et dynamiser les projets de prévention sociale et les modes alternatifs de résolution des conflits. Et il est nécessaire d en revenir à l essentiel : donner aux polices locales et aux services de prévention et de cohésion sociale, les moyens suffisants afin de leur permettre d agir correctement sur le terrain dans un esprit de proximité et dans le respect de la démocratie locale. Institut Emile Vandervelde Bd de l Empereur, 13 B-1000 Bruxelles Téléphone : +32 (0) Fax : + 32 (02) iev@iev.be 11

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de

de la commune organisatrice ou bénéficiaire, ci-après dénommée «société de transports en commun bénéficiaire». Par dérogation aux dispositions de 15 MAI 2007. - Loi relative à la création de la fonction de gardien de la paix, à la création du service des gardiens de la paix et à la modification de l'article 119bis de la nouvelle loi communale (1)

Plus en détail

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF

CHARTE BUDGET PARTICIPATIF CHARTE BUDGET PARTICIPATIF PREAMBULE Depuis 2001, la Ville de Paris a associé les Parisiens de façon accrue à la politique municipale, en s appuyant notamment sur les conseils de quartier, les comptes

Plus en détail

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l

Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l Mémoire de la Corporation de développement communautaire de Côte-des-Neiges portant sur le projet de Schéma d aménagement et de développement de l agglomération de Montréal Novembre 2014 Mémoire sur le

Plus en détail

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin

Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains par Saint-Marin Comité des Parties de la Convention du Conseil de l'europe sur la lutte contre la traite des êtres humains Recommandation CP(2014)17 sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l Europe sur la

Plus en détail

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION

CONTRAT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Direction de la ville et de la cohésion urbaine CONTRATT DE VILLE DE NOUVELLE GENERATION Proposition d architecture Novembre 2014 Les contrats de ville de nouvelle génération qui succèderont, à compter

Plus en détail

Elaboration du Plan Communal de Sécurité

Elaboration du Plan Communal de Sécurité Objectif Elaboration du Plan Communal de Sécurité S E C U R I T E Elaboration du Plan Communal de Sécurité O b j e c t i f S E C U R I T E O b j e c t i f S E C U R I T E 1 Objectif S E C U R I T E Madame,

Plus en détail

Questionnaire Entreprises et droits humains

Questionnaire Entreprises et droits humains Membres du Avec & Asset Management Questionnaire Entreprises et droits humains 1 2 Présentation des organisations Le CCFD-Terre Solidaire est la première association française de développement. Elle a

Plus en détail

Déclaration conjointe de la CoESS et d UNI-Europa sur l harmonisation européenne des législations gouvernant le secteur de la sécurité privée

Déclaration conjointe de la CoESS et d UNI-Europa sur l harmonisation européenne des législations gouvernant le secteur de la sécurité privée Déclaration conjointe de la CoESS et d UNI-Europa sur l harmonisation européenne des législations gouvernant le secteur de la sécurité privée Introduction Dans l Union européenne, le secteur de la sécurité

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse

DOSSIER DE PRESSE Contacts presse DOSSIER DE PRESSE Contacts presse : Bureau de la communication interministérielle - 02.48.67.34.36 pref-communication@cher.gouv.fr Préfecture du Cher - Place Marcel Plaisant CS 60022-18020 BOURGES Cedex

Plus en détail

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1)

Introduction. Une infraction est un comportement interdit par la loi pénale et sanctionné d une peine prévue par celle-ci. (1) Vous êtes victime Introduction Vous avez été victime d une infraction (1). C est un événement traumatisant et vous vous posez sûrement de nombreuses questions : Quels sont mes droits? Que dois-je faire

Plus en détail

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris

Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Compte rendu de la journée technique du mardi 23 septembre organisée par ODIT France à la Maison du Tourisme 75014 Paris Thème : Commercialiser la campagne : les questions de base posées aux territoires

Plus en détail

15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN

15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN Le citoyen au coeur du service public de la Justice 15 ACTIONS POUR LA JUSTICE DU QUOTIDIEN citoyen au coeur du service public de la Justice UNE JUSTICE PLUS PROCHE UNE JUSTICE PLUS EFFICACE UNE JUSTICE

Plus en détail

...... en quelques mots 1

...... en quelques mots 1 ... en quelques mots 1 Un nouveau Projet d'entreprise pourquoi faire? Le Projet d'entreprise 2006-2009 a porté l ambition de faire de l Assurance Maladie un assureur solidaire en santé reconnu en tant

Plus en détail

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE

CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L AMF ET RTE CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE L ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE ET RTE Entre L Association des Maires de France, sise 41 quai d Orsay, 75343 Paris cedex

Plus en détail

Circulaire n 5051 du 04/11/2014

Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Circulaire n 5051 du 04/11/2014 Collaboration entre les Centres psycho-médico-sociaux, le Service de médiation scolaire et le Service des équipes mobiles missions et rôles Réseaux et niveaux concernés

Plus en détail

Un contrat de respect mutuel au collège

Un contrat de respect mutuel au collège Apprentissage du respect - Fiche outil 01 Un contrat de respect mutuel au collège Objectifs : Décrire une action coopérative amenant élèves et adultes à s interroger sur leurs propres comportements en

Plus en détail

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats

Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Définition et exécution des mandats : analyse et recommandations aux fins de l examen des mandats Rapport du Secrétaire général Résumé Lors du Sommet mondial de septembre 2005, les dirigeants des pays

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr

) Découvrez les métiers de la Justice. Informez-vous sur www.justice.gouv.fr ) Découvrez les métiers de la Justice Informez-vous sur www.justice.gouv.fr PENITENTIAIRE Sommaire SOMMAIRE Magistrat............................................................. p. 4, 5 Greffier en chef......................................................

Plus en détail

Vais-je au tribunal (civil) ou non? 1

Vais-je au tribunal (civil) ou non? 1 Vais-je au tribunal (civil) ou non? 1 Dans notre société il a été convenu de respecter plusieurs sortes de règles, fixées dans des lois et règlements. Si ces règles ne sont pas respectées, il y a plusieurs

Plus en détail

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions.

LA REBELLION. a) il faut que l'agent ait agi dans l'exercice de ses fonctions. LA REBELLION La rébellion est le fait de s'opposer violemment aux fonctionnaires et officiers publics qui agissent pour l'exécution et l'application des lois. I - ELEMENTS CONSTITUTIFS A - L ELEMENT LEGAL

Plus en détail

LUTTE CONTRE LES MARCHANDS DE SOMMEIL

LUTTE CONTRE LES MARCHANDS DE SOMMEIL LUTTE CONTRE LES MARCHANDS DE SOMMEIL CONSTATS ET PROPOSITIONS DE RECOMMANDATIONS SUITE AUX MIDIS D ÉCHANGES Lors des midis d échanges qui ont eu lieu les 11 mars, 26 mars, 2 et 23 avril 2009 avec toutes

Plus en détail

LAR Police IZEO pour mandataires sociaux

LAR Police IZEO pour mandataires sociaux Protection juridique DES MANDATAIRES SOCIAUX CONDITIONS SPECIALES Définition 1. Membre IZEO : Indépendant société qui o a payé pour la 1ère fois la cotisation annuelle au profit d IZEO en vue de faire

Plus en détail

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE

APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE 1 APPEL A LA RECONNAISSANCE DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL EN BRETAGNE Nous, signataires, acteurs culturels en Bretagne, individuels et associations, demandons aux élus et institutionnels de soutenir

Plus en détail

Un contrôle citoyen avec les entreprises

Un contrôle citoyen avec les entreprises Un contrôle citoyen avec les entreprises mai 2014 2 L objectif du plan d action La grande majorité des entreprises s inscrivent dans une démarche citoyenne et veillent à acquitter correctement leurs impôts.

Plus en détail

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni.

Ghana, de l Inde, de la Jordanie, du Kenya, du Mexique, de New Zélande, du Portugal, de Serbie et du Royaume Uni. Principes de Belgrade sur la relation entre les Institutions nationales des droits de l Homme et les Parlements (Belgrade, Serbie, les 22-23 février 2012) Le séminaire international de février 2012 sur

Plus en détail

I. Accord obtenu sur un certain nombre de principes de base = note de synthèse.

I. Accord obtenu sur un certain nombre de principes de base = note de synthèse. I. Accord obtenu sur un certain nombre de principes de base = note de synthèse. 1) Le citoyen a droit à l aide adéquate la plus rapide (tant en ce qui conceme le service d incendie qu en ce qui conceme

Plus en détail

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP)

GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Strasbourg, 22 août 2014 CDDH-CORP(2014)10 COMITÉ DIRECTEUR POUR LES DROITS DE L'HOMME (CDDH) GROUPE DE RÉDACTION SUR LES DROITS DE L HOMME ET LES ENTREPRISES (CDDH-CORP) Projet de recommandation du Comité

Plus en détail

PROJET D ETABLISSEMENT

PROJET D ETABLISSEMENT PROJET D ETABLISSEMENT «Amener chacun à une autonomie responsable» INTRODUCTION Dans l esprit du Projet Educatif défini par le Pouvoir Organisateur du Collège Notre-Dame et dans la volonté de respecter

Plus en détail

Appel à projets. Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne

Appel à projets. Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne Appel à projets Portage et animation des «Forums Citoyens» Contrat de Ville de Narbonne Date limite : mercredi 25 février 2015 à 12h 1. Contexte La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine

Plus en détail

Maison du droit et de la médiation www.ville-stains.fr

Maison du droit et de la médiation www.ville-stains.fr www.ville-stains.fr SOMMAIRE page 4 INFORMATION ET ORIENTATION page 6 ACCES AU DROIT page 8 AIDE AUX VICTIMES page 10 MEDIATION page 12 ECRIVAIN PUBLIC page 14 LEXIQUE + NOS PARTENAIRES EDITO Pour la Municipalité,

Plus en détail

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION»

PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» PROMOUVOIR «LE DIALOGUE INTERNE EN TANT QUE FACTEUR D AMÉLIORATION» Février 2012 1. INTRODUCTION Depuis quelques années, la Justice s interroge sur la qualité de son fonctionnement. En novembre 2010, le

Plus en détail

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport

L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport L organisation du programme «Jeunes pousses» Rapport Présenté par M. Pascal Terrasse Député de la République française Secrétaire général parlementaire Berne (Suisse) ( 6 juillet 2015 I/ Le programme,

Plus en détail

Le diagnostic Partagé,

Le diagnostic Partagé, Le diagnostic Partagé, un outil au service du projet Territorial enfance jeunesse Les Guides Pratiques Introduction Parce que nous sommes dans un monde complexe, Définitions, enjeux, méthodologie Phase

Plus en détail

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices

Attirez-vous les Manipulateurs? 5 Indices Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent 1 Attirez-vous les Manipulateurs? Claire Parent Mini livre gratuit Sherpa Consult Bruxelles, Mai 2012 Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction

Plus en détail

INTRODUCTION A LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE DES MANDATAIRES COMMUNAUX EN REGION WALLONE.

INTRODUCTION A LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE DES MANDATAIRES COMMUNAUX EN REGION WALLONE. INTRODUCTION A LA RESPONSABILITE CIVILE ET PENALE DES MANDATAIRES COMMUNAUX EN REGION WALLONE. Séminaire PV assurances à Villers la Ville : 26 juin 2015 Me Johan Vanden Eynde Avocat Bruxelles Charleroi

Plus en détail

IV. Pour vous, expert juridique

IV. Pour vous, expert juridique www.besafe.be IV. Pour vous, expert juridique Le cadre juridique Les références réglementaires sont à jour au 31 décembre 2010. SOMMAIRE I. Pour vous, bourgmestre: Questions sur la surveillance par caméras

Plus en détail

REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES. Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris.

REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES. Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris. REUNION PUBLIQUE DE CONCERTATION SUR L OPERATION CLICHY-BATIGNOLLES Le projet du Nouveau Palais de Justice de Paris 4 décembre 2009 LES ORIGINES DU PROJET : un fonctionnement actuel très contraint Des

Plus en détail

La majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7

La majorité, ses droits et ses devoirs. chapitre 7 La majorité, ses droits et ses devoirs chapitre 7 Si le 18 e anniversaire véhicule souvent l idée de plus d indépendance, il est aussi le moment de la majorité légale, assortie d un certain nombre de droits

Plus en détail

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive

Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Service Consolidation de la Paix (S3.1) Le soutien financier des projets sur les budgets prévention des conflits et diplomatie préventive Introduction Pour exécuter et renforcer la politique étrangère,

Plus en détail

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008

Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation. Septembre 2008 Le référentiel RIFVEH www.rifveh.org La sécurité des personnes ayant des incapacités : un enjeu de concertation Septembre 2008 Louis Plamondon Centre de recherche de l institut universitaire de gériatrie

Plus en détail

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011

GUIDE DU BENEVOLE. Mai 2011 Mai 2011 GUIDE DU BENEVOLE Le présent document précise les engagements de tout adhérent 1 à Electriciens sans frontières. Ces engagements déclinent de manière opérationnelle les valeurs et principes énoncées

Plus en détail

TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE. Une réglementation pour les remorques

TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE. Une réglementation pour les remorques TREVES VII VERS UNE SIXIEME DIRECTIVE ASSURANCE AUTOMOBILE Une réglementation pour les remorques Convient-il d envisager l adoption de dispositions particulières traitant des remorques dans le cadre d

Plus en détail

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010)

Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel. (Université de Nancy 21 octobre 2010) Vers une Cour suprême? Par Hubert Haenel Membre du Conseil constitutionnel (Université de Nancy 21 octobre 2010) Le Conseil constitutionnel a fêté, il y a deux ans, son cinquantième anniversaire. Cet événement

Plus en détail

Communication. Information. Normes juridiques. Litiges. Santé humaine / Soins aux animaux. Technologie de l information et de la communication

Communication. Information. Normes juridiques. Litiges. Santé humaine / Soins aux animaux. Technologie de l information et de la communication Matières budgétaires Communication et Information Gestion générale Logistique, économat et appui technique Normes juridiques et Litiges Personnel et Organisation Police Santé humaine / Soins aux animaux

Plus en détail

L égalité entre les femmes et les hommes. Un pilier de la politique du Groupe PPE

L égalité entre les femmes et les hommes. Un pilier de la politique du Groupe PPE Commission des droits de la femme et de l égalité des genres au Parlement européen L égalité entre les femmes et les hommes Un pilier de la politique du Groupe PPE FR Chères citoyennes, chers citoyens

Plus en détail

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre

Plus en détail

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE SYNTHESE Le 15 septembre 2003, Madame Anne D HAUTEVILLE, professeur

Plus en détail

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc

AZ A^kgZi Yj 8^idnZc Bienvenue à l âge de la majorité! l État vous présente vos droits et devoirs ainsi que les principes fondamentaux de la République à travers «Le Livret du Citoyen» Nom... Prénom... Date de naissance...

Plus en détail

La Constitution européenne

La Constitution européenne La Constitution européenne "Le Parlement européen approuve la Constitution et appuie sans réserve sa ratification"(*): elle éclaire la nature et les objectifs de l'union, renforce son efficacité et son

Plus en détail

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine

Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine Commission pour la consolidation de la paix Configuration pays République centrafricaine La politique nationale et le soutien de la Communauté internationale au développement de la Réforme du Secteur de

Plus en détail

Nouvel élu? Solidaris vous informe

Nouvel élu? Solidaris vous informe Nouvel élu? Solidaris vous informe Mandataires politiques locaux et ASSURANCE MALADIE INVALIDITÉ Outre leur mandat politique, bon nombre de mandataires locaux exercent une autre activité comme travailleur

Plus en détail

«La prison est la seule solution pour préserver la société.»

«La prison est la seule solution pour préserver la société.» «La prison est la seule solution pour préserver la société.» Nous n enfermons rien d autre en prison qu une partie de nous-mêmes, comme d autres abandonnent sur le bord de la route leurs souvenirs encombrants

Plus en détail

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser»

Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Nouvelle stratégie européenne d action pour la jeunesse «Investir en faveur de la jeunesse et la mobiliser» Odile Quintin Directrice générale de la DG Education et Culture Commission européenne Bruxelles,

Plus en détail

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT

Groupe de travail. Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Groupe de travail Renforcer la confiance mutuelle RAPPORT Les participants ont tous reçu une copie du rapport particulièrement riche du précédent groupe de travail. A l issue des rapports des représentantes

Plus en détail

Violence au travail Un organisme national

Violence au travail Un organisme national Violence au travail Un organisme national Violence au travail : prévention, protocoles et sanctions Politique La Société s engage à offrir un milieu de travail sécuritaire. Elle reconnaît que la violence

Plus en détail

Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école

Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école www.besafe.be Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école Mons - Projet Bien-être à l école 1 Auderghem Amélioration du sentiment de sécurité sur le chemin de l école SPF Intérieur

Plus en détail

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics

Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics DOSSIER DE PRESSE PARTENARIAT CCCA-BTP et PRO BTP Au profit des apprentis du bâtiment et des travaux publics Bernard Charpenel / CCCA-BTP Signature de la convention et point presse 10 mars 2010 0 SOMMAIRE

Plus en détail

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail.

troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs tous les intervenants de l entreprise Prise en charge immédiate sur le lieu de travail. Introduction Les troubles comportementaux aigus et/ou cognitifs concernent tous les intervenants de l entreprise : dangerosité du salarié pour lui-même et pour autrui, risque de désorganisation de l activité

Plus en détail

Article 1. Objet. Pour toutes les autres utilisations, le Producteur est tenu de s adresser directement à l ayant droit des enregistrements concernés.

Article 1. Objet. Pour toutes les autres utilisations, le Producteur est tenu de s adresser directement à l ayant droit des enregistrements concernés. CONDITIONS GENERALES Article 1. Objet. 1.1. En remplissant le formulaire de déclaration, le producteur audiovisuel, dont les coordonnées sont reprises sur le formulaire de déclaration (ci-après: le Producteur

Plus en détail

Convention de cotraitance pour groupement solidaire

Convention de cotraitance pour groupement solidaire Convention de cotraitance pour groupement solidaire Ce modèle peut être modifié, complété en fonction des souhaits émis par les membres du groupement. Il est souhaitable que le maître d ouvrage soit informé

Plus en détail

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice

La Justice et vous. Les acteurs de la Justice. Les institutions. S informer. Justice pratique. Vous êtes victime. Ministère de la Justice La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S informer Justice pratique Ministère de la Justice Vous êtes victime Vous pouvez, en tant que victime d une infraction, déposer une plainte

Plus en détail

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment

la pauvreté 33 ses lutte contre territorial. création.cette n ne doit pas d insertion. 1. UNE Accompagner la Participation travaux sont évidemment Accompagner la participation des allocataires Par Marion Drouault, responsable de projets à l (Version courte) Participation et RSA : «Accompagner la l participation des allocataires» S appuyant en particulier

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 1 21/01/2013 10:29:57 Noodplanning en crisisbeheer_fr.indd 2 21/01/2013 10:29:57 Planification d urgence La sécurité

Plus en détail

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes

Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Eléments de présentation du projet de socle commun de connaissances, de compétences et de culture par le Conseil supérieur des programmes Le projet de socle de connaissances, de compétences et de culture,

Plus en détail

OCTOBRE 2010. Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles

OCTOBRE 2010. Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles Editeur responsable Liliane Baudart Direction générale de l aide à la jeunesse Boulevard Léopold II, 44 1080 Bruxelles PROTOCOLE DE COLLABORATION CONSEILLERS & DIRECTEURS AJ - EQUIPES SOS ENFANTS PROTOCOLE

Plus en détail

Veiller ensemble à une société sûre et viable

Veiller ensemble à une société sûre et viable Plan national de sécurité 2012 2015 Veiller ensemble à une société sûre et viable 1/40 PRÉAMBULE Tel que stipulé à l article 4 de la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré

Plus en détail

Test électoral 2014 de la RTBF

Test électoral 2014 de la RTBF ÉLECTIONS 2014 Test électoral 2014 de la RTBF L AVIS DES PRINCIPAUX PARTIS FRANCOPHONES EN MATIÈRE DE MOBILITÉ NIVEAU FÉDÉRAL Les voitures de société doivent être taxées plus fortement Il s agit avant

Plus en détail

Direction générale Personnes handicapées Au service du citoyen! Carte de stationnement pour personnes handicapées

Direction générale Personnes handicapées Au service du citoyen! Carte de stationnement pour personnes handicapées Direction générale Personnes handicapées Au service du citoyen! Carte de stationnement pour personnes handicapées Table des matières CARTE DE STATIONNEMENT POUR PERSONNES HANDICAPÉES 1. Qu est-ce que c

Plus en détail

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte La GRH constitue une préoccupation permanente de toute entreprise, de tout dirigeant, qu il s agisse de

Plus en détail

ETRE PRESIDENT D'UNE ASSOCIATION

ETRE PRESIDENT D'UNE ASSOCIATION ETRE PRESIDENT D'UNE ASSOCIATION Etre président d'une association, c'est accepter de prendre des responsabilités et de travailler, bénévolement, pour promouvoir une activité, des valeurs, des idées et

Plus en détail

RÉÉVALUATION DE LA RÉPONSE À LA RECOMMANDATION EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ AÉRONAUTIQUE A09-02. Formation en gestion des ressources de l équipage

RÉÉVALUATION DE LA RÉPONSE À LA RECOMMANDATION EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ AÉRONAUTIQUE A09-02. Formation en gestion des ressources de l équipage RÉÉVALUATION DE LA RÉPONSE À LA RECOMMANDATION EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ AÉRONAUTIQUE A09-02 Contexte Formation en gestion des ressources de l équipage Le 7 janvier 2007, le Beech A100 King Air (immatriculation

Plus en détail

RÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES

RÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES CÉGEP DE SEPT-ÎLES POLITIQUE INSTITUTIONNELLE DE VALORISATION DE LA LANGUE FRANÇAISE Service émetteur : Direction des études Instance décisionnelle : Conseil d administration Date d approbation : Le 20

Plus en détail

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données

Règlement d INTERPOL sur le traitement des données BUREAU DES AFFAIRES JURIDIQUES Règlement d INTERPOL sur le traitement des données [III/IRPD/GA/2011(2014)] REFERENCES 51 ème session de l Assemblée générale, résolution AGN/51/RES/1, portant adoption du

Plus en détail

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.

Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3. Arrêté royal du 27 mars 1998 relatif à la politique du bien-être des travailleurs lors de l exécution de leur travail (M.B. 31.3.1998) Modifié par: (1) arrêté royal du 3 mai 1999 relatif aux missions et

Plus en détail

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ

ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ INSTITUT DE MANAGEMENT PUBLIC ET GOUVERNANCE TERRITORIALE 21 RUE GASTON DE SAPORTA 13100 AIX EN PROVENCE DIPLOME UNIVERSITAIRE (DU) ACTEURS DE LA DÉFENSE ET FACTEURS DE SÉCURITÉ OBJECTIFS Faire comprendre

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Non à la vidéosurveillance dans notre commune.

Non à la vidéosurveillance dans notre commune. Non à la vidéosurveillance dans notre commune. A l attention du collectif **** de la ville de M. Document livré le 15 mai 2013. Réalisé par Ollieu Charline et Titz Marie TABLE DES MATIERES Explicitation

Plus en détail

Agenda numérique - Partie V. Juillet 2015

Agenda numérique - Partie V. Juillet 2015 Agenda numérique - Partie V Juillet 2015 Table des matières Partie V - Protection et sécurité des données numériques... 1 V.1 Cybersécurité... 1 V.2 Sécurité des paiements... 3 V.3 Confiance des consommateurs

Plus en détail

LES 8 ESSENTIELLES POUR LES ARCHITECTES & LES CITOYENS MÉMORANDUM

LES 8 ESSENTIELLES POUR LES ARCHITECTES & LES CITOYENS MÉMORANDUM 8 ESSENTIELLES LES POUR LES ARCHITECTES & LES CITOYENS MÉMORANDUM ÉLECTIONS MAI 2014 ORDRE DES ARCHITECTES CONSEIL FRANCOPHONE ET GERMANOPHONE L Ordre des Architectes est une institution de droit public,

Plus en détail

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI

RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI CRI(2011)37 RECOMMANDATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE N 13 DE L ECRI SUR LA LUTTE CONTRE L ANTI-TSIGANISME ET LES DISCRIMINATIONS ENVERS LES ROMS ADOPTÉE LE 24 JUIN 2011 Strasbourg, Septembre 2011 Publication

Plus en détail

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante?

Pourquoi la responsabilité sociétale est-elle importante? Découvrir ISO 26000 La présente brochure permet de comprendre les grandes lignes de la Norme internationale d application volontaire, ISO 26000:2010, Lignes directrices relatives à la responsabilité. Elle

Plus en détail

CONSEIL DES MINISTRES

CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DES MINISTRES LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSEE LE MERCREDI 1 ER AVRIL 2015 À L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA

Plus en détail

La République fédérale d Allemagne est composée de

La République fédérale d Allemagne est composée de La criminalité en France Rapport annuel 2014 de l ONDRP Premier ministre La criminalité enregistrée en Allemagne en Olivier gourdon, Chargé d études à l ONDRP Présentation du système policier allemand

Plus en détail

Bonsoir, Mesdames et Messieurs,

Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Bonsoir, Mesdames et Messieurs, Tout d abord je souhaiterais remercier les organisateurs de ce symposium, la Division de la Population des Nations Unies et la Fondation Roselli, pour leur invitation de

Plus en détail

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie?

Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? 18 2 e semestre 2012/HesaMag #06 Dossier spécial 7/34 Bien-être des salariés et performance des magasins entrent-ils dans le même caddie? La protection du bien-être au travail est un droit des salariés.

Plus en détail

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes

Questionnaire. sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes adultes Questionnaire Université du Luxembourg, Version novembre 2013 Ulla Peters, Julia A. Jäger, Danielle Lellinger sur l évaluation interne Qualité dans les centres d accueil pour enfants, adolescents et jeunes

Plus en détail

conseil municipal L équipement des écoles en numérique va se poursuivre pendant tout le mandat.

conseil municipal L équipement des écoles en numérique va se poursuivre pendant tout le mandat. conseil municipal L équipement des écoles en numérique va se poursuivre pendant tout le mandat. Les enfants des écoles vont régulièrement rencontrer les résidents des logements-foyers. PoitiersMag page

Plus en détail

La responsabilité des directeurs d unité

La responsabilité des directeurs d unité 9 mai 2012 - Journée des administrateurs et responsables des laboratoires de l INSIS La responsabilité des directeurs d unité Direction des affaires juridiques CNRS/DAJ/MF l 9 mai 2012 Journée INSIS P.

Plus en détail

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006)

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE n 102 (1 er avril au 30 juin 2006) Circulaires de la Direction des affaires criminelles Signalisation des circulaires du 1 er avril au 30 juin 2006 Circulaire

Plus en détail

Convention «Heurt de véhicules» TABLE DES MATIERES

Convention «Heurt de véhicules» TABLE DES MATIERES «Heurt de véhicules» 470 1 er avril 1994 TABLE DES MATIERES A. Liste des entreprises adhérentes B. Texte de la convention C. Définitions D. Principes et modalités d application E. Fixation des dommages

Plus en détail

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire? L épilepsie concerne plus de 500 000 personnes en France, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Plus en détail

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc Agence belge de développement, la CTB mobilise ses ressources et son expertise pour éliminer la pauvreté dans le monde. Contribuant aux efforts de la Communauté internationale, la CTB agit pour une société

Plus en détail

Table des matières. 1 Le droit de la responsabilité : le domaine de la voirie... 7

Table des matières. 1 Le droit de la responsabilité : le domaine de la voirie... 7 Table des matières 1 Le droit de la responsabilité : le domaine de la voirie........................ 7 Ann-Lawrence DURVIAUX professeur à l U.Lg., avocate Benoît KOHL professeur à l U.Lg., avocat Damien

Plus en détail

1. POLICE ADMINISTRATIVE (sous l angle des compétences de l agent de police administrative conformément à l article 3.5 de la LFP)

1. POLICE ADMINISTRATIVE (sous l angle des compétences de l agent de police administrative conformément à l article 3.5 de la LFP) En ce qui concerne l'accès à www.poldoc.be, il est utile de consulter l'infonouvelles n 1719 du 19 octobre 2006 avec comme titre: " PolDoc, le site documentaire de la police, accessible à tous sur l'internet!

Plus en détail

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique

Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence et gestion de crise en Belgique Planification d urgence La sécurité s'exprime par plusieurs aspects : maintien de la tranquillité et de l'ordre public, sauvegarde de la sécurité

Plus en détail

Compte-rendu des ateliers

Compte-rendu des ateliers FORUM DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL LOCAL 2010 2 E rencontre citoyenneté Compte-rendu des ateliers La 2e rencontre du Forum a abordé le thème de la citoyenneté. Cette rencontre s'est déroulé en suivant en partie

Plus en détail

La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM

La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM La Qualité de Vie au Travail, Pourquoi aujourd hui? C est quoi? Pour faire quoi? Comment? Jeudi 5 février 2015 Rencontre Prévention - STSM Organisation générale Une association paritaire Un conseil d administration

Plus en détail

Centre de Recherche sur l Information Scientifique et Technique. Par Mme BOUDER Hadjira Attachée de Recherche

Centre de Recherche sur l Information Scientifique et Technique. Par Mme BOUDER Hadjira Attachée de Recherche Centre de Recherche sur l Information Scientifique et Technique Protection des Systèmes d Information: Aspects Juridiques Par Mme BOUDER Hadjira Attachée de Recherche Introduction La décentralisation des

Plus en détail

Etre gestionnaire d une maison médicale

Etre gestionnaire d une maison médicale Cahier Etre gestionnaire d une maison médicale Fabienne Saint-Amand, in rmière sociale, gestionnaire à la maison médicale Espace Santé. Mots clefs : maison médicale, gestion, interdisciplinarité, métier.

Plus en détail