L APPAREIL ENDOCRINIEN

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "L APPAREIL ENDOCRINIEN"

Transcription

1 L APPAREIL ENDOCRINIEN I- GENERALITES Les glandes endocrines sont dépourvues de canal excréteur et déversent les hormones qu'elles sécrètent directement dans les vaisseaux sanguins qui assurent leur irrigation. Nous allons aborder: L'AXE HYPOTHALAMUS-HYPOHYSE LA THYROIDE LES PARATHYROIDES LES SURRENALES LE PANCREAS ENDOCRINE LES TESTICULES LES OVAIRES L'EPIPHYSE LE THYMUS LE REIN LE COEUR II- LA COMMUNICATION HORMONALE - AXE HYPOTHALAMUS-HYPOHYSE La communication par voie nerveuse est rapide. La communication par voie sanguine (voie humorale) est plus lente mais aussi plus durable que celle qui emprunte les voies nerveuses. Les sécrétions humorales, et donc leurs effets, vont être régulées. En général, elles le sont par elles-mêmes (autorégulation). En effet, c'est le taux d'une hormone circulante qui constituera le facteur limitant de la sécrétion de cette hormone. Cette régulation ne se fait pas par action directe sur les cellules sécrétrices. Au niveau du système nerveux central s'établit un relais qui induira les variations dans les sécrétions. La sécrétion de la plupart des hormones est placée sous la dépendance de stimulations nerveuses. Le siège nerveux de ces inductions sécrétrices est l'hypothalamus. L'hypothalamus appartient au diencéphale. Il surmonte l'hypophyse dans les structures cérébrales. L'hypophyse est un organe glandulaire qui sécrète des molécules ayant une fonction hormonale. Le fonctionnement de l'hypophyse est placé 1

2 sous la dépendance de l'hypothalamus. Un message nerveux afférent à l'hypothalamus pourra avoir pour conséquences de provoquer une libération d'hormones au niveau de l'hypophyse. La communication entre hypothalamus et hypophyse est nerveuse et hormonale: ce sont des neurones qui vont sécréter des molécules au niveau de l'hypophyse. Des neurones dont les corps cellulaires sont dans l'hypothalamus peuvent sécréter des hormones: il s'agit alors de neurosécrétions. Ces neurosécrétions sont produites à l'extrémité axonique de chaque neurone. Ce ne sont pas des neuromédiateurs typiques car leur libération ne se fait pas au niveau d'une synapse mais directement dans le sang des capillaires irriguant l'hypophyse. On distinguera deux catégories de neurones neurosécréteurs : les neurones déversant leurs produits dans l'hypophyse antérieure ceux libérant leurs sécrétions au niveau de l'hypophyse postérieure. Cette distinction est imposée par les effets des sécrétions au niveau de l'hypophyse antérieure ou postérieure. L'hypophyse antérieure est en soi une glande produisant des hormones relais en réponse au captage d'hormones produites par des neurones hypothalamiques. Les hormones hypothalamiques sont donc des neurosécrétions, appelées releasing hormones (RH), lorsqu'elles stimulent les sécrétions antéhypophysaires. On les appelle aussi stimulines. D'autres hormones hypothalamiques ont un rôle inhibiteur sur le fonctionnement sécréteur de l'hypophyse antérieure, ce sont les inhibiting hormones (IH). L'hypophyse postérieure est le lieu où une substance d'une cellule sécrétrice est transférée vers le sang. La particularité de cette glande est la suivante: des neurones sont les cellules sécrétrices. Les produits de la sécrétion sont dits hormones neurohypophysaires, car leur origine est nerveuse. Ces hormones sont: la vasopressine ou hormone antidiurétique (ADE), et l'ocytocine. Leur libération est soumise à des signaux nerveux provenant d'autres régions de l'encéphale. En conclusion, il apparaît que l'activité des glandes endocrines périphériques est largement dépendante du système nerveux central par l'intermédiaire de l'hypothalamus. L'hypothalamus est un centre d'intégration d'informations émanant du milieu de vie et du milieu intérieur. Il en résultera une adaptation permanente de l'activité endocrine de l'organisme en fonction des variations de l'environnement ou de la composition chimique du milieu intérieur. Le fonctionnement de l'ensemble hypothalamus-hypophyse-glandes endocrines périphériques est régulé en permanence. La régulation du fonctionnement des glandes endocrines utilise la rétroaction (ou, en anglais, feedback) pour adapter les effets de leurs sécrétions aux situations physiologiques, en modulant ces sécrétions. Dans le cas de la sécrétion hormonale, la rétroaction implique l'hypothalamus comme centre intégrateur. L'hypothalamus va modifier son activité en fonction de la variation du taux des hormones dont il induit la production. Son intervention sera permanente pour réaliser un équilibre dynamique du taux des hormones circulantes. Il existe d'autres rétroactions : - l'hormone hypophysaire peut inhiber le fonctionnement de l'hypothalamus ; - les hormones d'origine périphérique (sécrétées par des glandes endocrines périphériques) peuvent inhiber le fonctionnement de l'antéhypophyse. Si aucune rétroaction ne s'installe au cours d'un processus induisant la sécrétion hormonale, le complexe hypothalamo-hypophysaire va persévérer dans la stimulation de 2

3 la glande endocrine qui sécrète l'hormone. On constate alors une hypertrophie progressive de cette glande, avec multiplication cellulaire. De même, si on injecte en permanence une hormone dans le milieu intérieur, un processus de rétroaction prolongé entraînera l'atrophie de la glande qui sécrète habituellement cette hormone. III-L'HYPOPHYSE L'hypophyse est une glande endocrine de petite taille, pesant moins de 1 g, située à la base du crâne dans une loge hypophysaire (appelée "selle turcique" car rappelant la forme de la selle des cavaliers turcs), en rapport anatomique direct avec le chiasma optique (zone de croisement des nerfs optiques). Elle est attachée au cerveau (diencéphale) par la tige pituitaire. On distingue trois zones, ou lobes, dans l'hypophyse : L'antéhypophyse (adénohypophyse) située en avant ; La post-hypophyse (neuro-hypophyse) située en arrière ; Le lobe intermédiaire. L'antéhypophyse sécrète un certain nombre d'hormones : L'hormone de croissance : STH (ou GH) ; Les stimulines hypophysaires : TSH, ACTH, FSH-LH ; La prolactine. 3

4 La post-hypophyse sécrète : L'hormone antidiurétique ADH ; L'ocytocine Le lobe intermédiaire sécrète : la mélanostimuline MSH 1- Les hormones anté-hypophysaires L'hormone somatotrope dite "de croissance": STH ou GH a de multiples actions, et agit par l'intermédiaire des "somatomédines" sur la croissance du squelette. Elle stimule le métabolisme des glucides (elle est hyperglycémiante), des protéines (dont elle favorise la synthèse), et des lipides (dont elle favorise la dégradation). Les stimulines hypophysaires, sécrétées sous le contrôle des facteurs hypothalamiques, stimulent les autres glandes endocrines. ce sont TSH (Thyroïd Stimulating Factor), ACTH (adréno-cortico-trophic hormone), les gonadostimulines (FSH et LH), et la prolactine. - La TSH est l'hormone thyréotrope, qui stimule la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4 - L'ACTH : L'adréno-cortico-trophic hormone ou hormone corticotrope (corticostimuline) sécrétée par le lobe antérieur de l'hypophyse stimule la sécrétion de cortisone, d'hydrocortisone et d'androgènes par la corticosurrénale, à condition que celle-ci soit saine. L'ACTH est utilisé en thérapeutique pour subvenir à une insuffisance hypophysaire ou cortico-surrénalienne (Synacthène ). - La FSH-LH : La FSH, hormone gonadotrope, entraîne la maturation des spermatozoïdes chez l'homme. Chez la femme, elle permet la maturation du follicule et le rend sensible à LH. - La LH, hormone lutéinisante, favorise la synthèse des stéroïdes testiculaires chez l'homme. Chez la femme, elle a une action complexe sur l'ovaire. Sous l'influence de la LH, le follicule donne des oestrogènes. Le corps jaune donne de la progestérone. Cette sécrétion augmente si on stimule le corps jaune par la LH. La prolactine ou LTH : Cette hormone entretient la lactation. L'hypothalamus a une action inhibitrice sur les cellules à prolactine. 2- Les hormones de la post-hypophyse La post-hypophyse stocke des hormones qui sont en réalité sécrétées par l'hypothalamus: L'hormone antidiurétique ou ADH (vasopressine). Cette hormone a une activité antidiurétique et de rétention d'eau ; L'ocytocine : elle agit au cours de l'accouchement en déclenchant la contraction utérine. Elle permet également l'éjection du lait lors de l'allaitement. 4

5 3- Les hormones de la zone intermédiaire La zone intermédiaire de l'hypophyse sécrète la MSH, mélanostimuline ; la MSH augmente la synthèse de la mélanine, qui est le pigment de la peau. L'hypothalamus sécrète le MIF qui inhibe la production de MSH. IV- LA THYROIDE 1- Généralités C'est la plus volumineuse des glandes endocrines, pesant en moyenne 20 à 25 grammes. Elle est située à la face antérieure du cou, au dessus des cartilages du larynx, contre la trachée. Elle est constituée de deux lobes latéraux réunis l'un à l'autre par une portion rétrécie, l'isthme. Les hormones thyroïdiennes sont synthétisées et stockées au sein de la substance colloïde de la thyroïde. Cette substance est constituée par une substance protéique, la thyréoglobuline. Les hormones thyroïdiennes sont libérées à partir de la thyréoglobuline et déversée dans le sang où elles vont circuler fixées à des protéines de transport. Ces hormones sont: la T2 ou di-iodo-thyronine la T3 ou tri-iodo-thyronine la T4 ou tétra-iodo-thyronine encore appelée thyroxine, qui représente 75% des hormones thyroïdiennes circulantes. Les deux hormones physiologiquement les plus actives sont la T3 et la T4. Les hormones thyroïdiennes sont très riches en iode. Toute carence en iode va entraîner un dysfonctionnement de la thyroïde et l'apparition d'un goitre qui est une augmentation diffuse de volume du corps thyroïdien. La thyroïde synthétise également une autre hormone, la thyrocalcitonine qui agit uniquement sur le métabolisme du calcium. 5

6 2- Actions métaboliques Les hormones thyroïdiennes agissent: sur l'énergie libérée par les cellules sur le métabolisme des glucides, des lipides, des protides dont elle accélère l'utilisation par les cellules de l'organisme. Cette utilisation est diminuée en cas de dysfonctionnement thyroïdien Cette action métabolique générale joue un rôle dans les échanges respiratoires, le volume sanguin circulant, le débit cardiaque, la régulation de la température centrale du corps. En cas d'hyperfonctionnement thyroïdien, ceci se traduit par des palpitations, des bouffées de chaleur. L'hypothyroïdie entraîne les phénomènes inverses. 3- Action sur la croissance Le rôle de la thyroïde est fondamental au cours de la croissance. En cas de suppression de la thyroïde au cours de la croissance, celle ci entraîne un nanisme thyroïdien (retard staturo-pondéral + intellectuel). 4- Actions tissulaires La thyroïde agit: sur les cartilages de conjugaison dont elle prépare la croissance et l'ossification sur l'appareil génital. Rôle dans l'apparition de la puberté sur les poils, les ongles, les dents sur les cellules du système nerveux supérieur (développement intellectuel) Une hypothyroïdie aboutit au myxoedème, une hyperthyroïdie à une maladie de Basedow. 5- Action de la thyrocalcitonine Elle agit sur le métabolisme du calcium en entraînant une hypocalcémie en inhibant la résorption osseuse et en provoquant une hypercalciurie. Elle agit sur le mécanisme du phosphore en entraînant une hypophosphorémie en inhibant la résorption osseuse et en provoquant une augmentation de son élimination urinaire. 6-Régulation La thyroïde est sous la dépendance d'une hormone hypophysaire, la thyréostimuline ou TSH. L'hypophyse est sous la dépendance de l'hypothalamus qui sécrète le TRF. La sécrétion de TRF et par conséquent de TSH, est déterminée par le taux sanguin des hormones thyroïdiennes. La sécrétion de thyrocalcitonine est uniquement sous la dépendance du taux de la calcémie. 6

7 V- PARATHYROIDES Ce sont de petites glandes ovalaires, de la taille d une lentille, au nombre de quatre, situées deux par deux à la face postérieure des lobes latéraux du corps thyroïde. Ces glandes sont indispensables à la vie. Elles régissent le métabolisme du calcium et du phosphore et interviennent dans le remodelage osseux. En cas de déficience des parathyroïdes, les troubles du métabolismes phosphocalciques sont caractérisés par une hypocalcémie et une hyperphosphorémie ce qui entraîne une hyperexcitabilité neuromusculaire (tétanie, contractures musculaires, accès convulsifs). Il y a diminution des pertes urinaires de calcium et de phosphore : hypocalciurie et hypophosphaturie. En cas d hyperparathyroïdie (maladie de Recklinghausen) en cas d hyperplasie ou d adénome de la glande, rarement d'un cancer, on observe: une réorganisation du squelette et du tissu osseux avec apparition de géodes une hypercalcémie qui provoque des signes cliniques : soif, polyurie, amaigrissement, asthénie psychique et physique, syndrome dépressif, nausées, vomissements, ulcère gastro-duodénal, pancréatite chronique, hypertension artérielle une hypophosphorémie des complications rénales de l'hypercalcémie (lithiase rénale avec coliques néphrétiques, néphrocalcinose) sont fréquentes. L'hormone parathyroïdienne est la parathormone. Elle assure la régulation du métabolisme du calcium et du phosphore. Elle entraîne une hypercalcémie et une hypophosphorémie. Elle a donc une action antagoniste de la thyrocalcitonine pour le maintien de la calcémie. Elle est l'hormone de protection du capital calcique. La sécrétion de parathormone est uniquement réglée par la calcémie et en particulier par l'activité du calcium ionisé. VI- SURRENALES Les glandes surrénales sont au nombre de deux, situées chacune au voisinage du pôle supérieur du rein correspondant. Leur dimension est de 3 cm de haut sur 2 cm de large et 1 cm d'épaisseur. Leur poids est de 4 à 6 grammes. 7

8 Il existe deux zones dont les fonctionnalités sont différentes: la corticale ou corticosurrénale qui va synthétiser les corticostéroïdes ou corticoïdes la médullaire ou médullosurrénale La corticosurrénale est indispensable à la vie alors que la médullosurrénale ne l'est pas. 1- La corticosurrénale Elle synthétise les minéralocorticoïdes, les glucocorticoïdes, les androgènes L'hormone minéralocorticoïdes essentielle est l'aldostérone. Elle diminue l'élimination rénale d'eau et de sodium et accroît l'élimination de potassium, par action sur le tube rénal distal. En cas d'hypoaldostéronisme, on observe donc une élimination urinaire accrue d'eau et de sodium et une rétention de potassium ce qui se traduit par une déshydratation, une hypotension artérielle, une hyponatrémie, une hyperkaliémie. A l'inverse en cas de sécrétion exagérée d'aldostérone, il existe une hypertension artérielle par augmentation du volume sanguin circulant, une hypernatrémie, une hypokaliémie, ce qui se traduit par une asthénie, une faiblesse musculaire, des crises de tétanie. 1-2.L'hormone glucocorticoïde essentielle est le cortisol. Il agit sur le métabolisme des glucides et des protides. Il favorise la néoglycogénèse (fabrication de glucides à partie des protides). Il est hyperglycémiant. Administré en excès, il peut entraîner un diabète dit stéroïdien. Il agit également sur le métabolisme des lipides en inhibant la lipogenèse. Il agit sur les lymphocytes en inhibant la production d'anticorps: utilisation pour prévenir et traiter le rejet des greffes d'organe. Il a un rôle anti-inflammatoire. Il a également mais à un moindre degré que l'aldostérone, des effets minéralocorticoïdes. En thérapeutique, l'hydrocortisone est le traitement substitutif de choix en cas d'insuffisance de la sécrétion hormonale L'hormone androgène essentielle est la déhydroépiandrostérone ou DHA mais dont le rôle est faible par rapport à la testostérone (androgène testiculaire) La corticosurrénale élabore enfin une faible quantité d'oestrogènes La corticosurrénale est sous la dépendante de l'hypophyse qui sécrète une hormone stimulante ou ACTH elle même commandée par l'hypothalamus qui sécrète du CRF. La sécrétion de CRF est déterminée par le taux d'hormone corticosurrénaliennes circulantes. La sécrétion d'aldostérone est totalement indépendante de l'hypophyse. La sécrétion d aldostérone est réglée par le volume sanguin, la natrémie, la kaliémie, la mise en oeuvre du système rénine-angiotensine. 8

9 2- La médullosurrénale. Elle sécrète deux hormones, adrénaline (90%) et noradrénaline (10%) désignées sous le terme de catécholamines. L'adrénaline entraîne: une tachycardie, une élévation du débit cardiaque une vasodilatation modérée sauf à dise élevée ou elle produit une vasoconstriction La noradrénaline entraîne: une bradycardie une vasoconstriction généralisée sauf au niveau des coronaires Les catécholamines ont une action brève et intense sur le métabolisme glucidique en entraînant une hyperglycémie et une augmentation du catabolisme glucidique de toutes les cellules mais surtout des cellules musculaires. Elles entraînent un relâchement des cellules musculaires lisses ce qui se traduit par une bronchodilatation, un ralentissement du péristaltisme gastrique et intestinal. Elles entraînent une contraction de la rate et des sphincters viscéraux (vessie, tube digestif). Les phénomènes qui déclenchent la sécrétion de catécholamines sont l'hypotension artérielle (hémorragie, choc) l effort musculaire, le froid, les émotions, le stress, la douleur, l'hypoglycémie. Ces facteurs agissent sur l'hypothalamus et la stimulation de la médullosurrénale emprunte des voies nerveuses: elle est déclenchée par les fibres pré-ganglionnaires du système sympathique par l'intermédiaire de leur médiateur chimique, l'acétylcholine. VII- PANCREAS ENDOCRINE Le pancréas comporte deux sortes d éléments glandulaires : des cellules à sécrétion exocrine qui déversent leur sécrétion (suc pancréatique) dans le canal de Wirsung qui débouche par un orifice commun avec le canal cholédoque dans le duodénum. des cellules à sécrétion endocrine (glucagon insuline, somatostatine) localisées au niveau des îlots de Langerhans Les cellules glandulaires endocrines sont de trois types (A, B, D, F ou PP). Les cellules B ou βsécrètent de l'insuline, les cellules A ou α2 du glucagon et les cellules D de la somatostatine, les cellules F ou PP le polypeptide pancréatique dont le rôle est inconnu à ce jour. L'innervation sympathique et parasympathique des îlots de Langerhans est très riche. Des corps cellulaires neuronaux y sont parfois visibles. 9

10 1-L'insuline Elle joue un rôle essentiel dans le métabolisme des lipides, des protéines mais surtout des glucides grâce à son rôle hypoglycémiant. Elle abaisse la glycémie par différents mécanismes: elle favorise la pénétration du glucose à l'intérieur des cellules elle favorise le stockage du glucose sous forme de glycogène (foie, muscle) elle inhibe les processus de dégradation du glycogène en glucose elle inhibe la néoglycogénèse ou fabrication du glucose à partir des lipides et des protides La sécrétion d'insuline est déclenchée par l'élévation de la glycémie, le glucagon, la sécrétion au cours de la digestion de sécrétine et de pancréozymine, la stimulation du nerf pneumogastrique par l'hypothalamus Les catécholamines (médiateurs du système nerveux autonome) inhibent la sécrétion d'insuline L'insuline favorise la mise en réserve des triglycérides dans les cellules adipeuses. Elle favorise la synthèse d'acides gras à partir des glucides. Elle facilite la synthèse des protéines à partir des acides aminés et s'oppose au catabolisme des protides. 2-Le glucagon Ses propriétés sont antagonistes de l'insuline. Il provoque l'augmentation de la glycémie en libérant le glucose à partir des réserves glycogéniques du foie (glycogénolyse). Il libère les acides gras à partir du tissu adipeux. Il favorise la fabrication de glucides par le foie à partir des acides aminés, Il intervient également dans l'équilibre électrolytique en retenant le potassium et en augmentant l'élimination urinaires des autres électrolytes. Il stimule la sécrétion d'insuline, de catécholamines, le l'hormone de croissance, de la thyrocalcitonine. La sécrétion de glucagon est contrôlée par: la glycémie (diminution de la glycémie) et accessoirement par le taux des acides aminée ou des acides gras libres stimulation par les catécholamines et le pneumogastrique, l'hormone de croissance, les corticoïdes diminution par la somatostatine, l'insuline. 3-La somatostatine (ou SRIF somatotrophin release inhibiting factor) Elle inhibe la sécrétion d'hormone de croissance, d'insuline, de glucagon, de gastrine. 10

11 VIII- TESTICULES L'hormone essentielle est la testostérone. Ses actions sont multiples: 1. elle développe les organes du tractus génital mâle 2. elle confère au développement musculaire et squelettique le type masculin 3. elle agit sur la répartition du tissu graisseux 4. elle provoque le développement pileux 5. elle agit sur la musculature du larynx, conditionnant les mues de la voix 6. elle augmente l'agressivité, la libido 7. effet anabolisant, tonicardiaque, vasodilatateur La testostérone est inactivée au niveau du foie et transformée en cétostéroïdes éliminés dans les urines. Les testicules sécrètent également une hormone non stéroïdienne, l'inhibine qui au niveau hypothalamique inhibe la synthèse de GnRH, au niveau hypophysaire bloque la synthèse de FSH, au niveau testiculaire joue un rôle dans la mobilité des spermatozoïdes. Le développement et le fonctionnement des testicules sont commandés par l'hypophyse qui élabore des gonadostimulines: la gonadostimuline A ou FSH qui stimule le spermatogenèse et le croissance des tubes séminifères la gonadostimuline B ou LH qui stimule la production de testostérone La sécrétion de ces deux gonadotrophines est elle même sous la dépendance de l'hypothalamus qui élabore une hormone de libération, la GnRH. Cette hormone stimule la sécrétion de FSH et de LH. Une baisse de leur taux augmente la sécrétion de GnRH. IX- OVAIRES Le cycle génital met en jeu des sécrétions hormonales par les ovaires mais celles-ci sont régulées par l axe hypothalamo-hypophysaire. Lors des 14 premiers jours du cycle, l hypophyse sécrète de la LH (hormone lutéinisante) et de la FSH (hormone folliculostimulante) sous l action d une hormone hypothalamique, la LH-RH (LH-releasing hormone). Sous l action des hormones hypophysaires, l ovaire sécrète des œstrogènes. La FSH provoque la maturation folliculaire. La quantité d hormones stimulantes sécrétées par l hypophyse est modulée par le taux circulant d œstrogènes (mécanisme de rétrocontrôle négatif ou feed back négatif). Aux alentours du 14 ème jour, l ovulation a lieu sous l influence de la LH hypophysaire dont la sécrétion présente un pic élevé. Du 14 au 28 ème jour du cycle, il y a diminution de la sécrétion de LH et FSH par l hypophyse, la sécrétion étant freinée par les œstrogènes et par la progestérone sécrétée par le corps jaune. 11

12 X- EPIPHYSE L'épiphyse ou glande pinéale est située au niveau du cerveau. Elle dépend anatomiquement du toit du troisième ventricule. Elle synthétise une hormone appelée mélatonine. La mélatonine est produite selon un cycle nycthéméral, avec une forte sécrétion nocturne et une diminution de la sécrétion diurne. Il existe également des variations saisonnières. Le stress peur augmenter l sécrétion de mélatonine. Elle exerce de multiples actions: elle pourrait induire le sommeil elle stimule la sécrétion de prolactine par l'hypophyse elle inhibe la sécrétion de TRH par l'hypothalamus et a de ce fait une action inhibitrice sur la thyroïde elle bloque la sécrétion hypothalamique de MIF qui inhibe la production hypophysaire de MSH (ou mélanostimuline qui augmente la synthèse de la mélanine qui est le pigment de la peau) elle inhibe la sécrétion hypophysaire d'acth, de STH, de GnRH. Cette dernière action explique qu'elle puisse freiner la maturation gonadique du sujet jeune. XI- LE THYMUS Il est placé à la partie haute du médiastin antérieur, en arrière du sternum. Il est très développé chez l'enfant et s'atrophie ensuite progressivement à l'âge adulte. Il sécrète des hormones appelées thymosines qui jouent un rôle dans la maturation des lymphocytes T. XII- LE REIN (confer cours appareil urinaire) Le rein sécrète certaines hormones (fonction endocrinienne) telles que la rénine et l'érythropoïétine. La rénine joue un rôle important dans la régulation de la pression sanguine systémique. Elle est sécrétée par les cellules granuleuses de l'appareil juxtaglomérulaire (elles sont sensible à la concentration de NaCl et jouent aussi un rôle de barorécepteur: si la concentration de NaCl diminue ou si la pression sanguine diminue, il y aura libération de rénine). Une fois secrétée par l'appareil juxtaglomérulaire, la rénine diffuse dans le courant sanguin et catalyse l'angiotensinogène sécrétée par le foie, en angiotensine I (un 12

13 décapeptide). Dans les poumons une enzyme de conversion supprime deux acides aminés de l'angiotensine I pour former l'angiotensine II, un puissant vasoconstricteur. L'angiotensine II est responsable de l'augmentation de la pression sanguine via trois mécanismes dont l'ensemble constitue le système rénine-angiotensine-aldostérone: action directe favorisant la réabsorption d'ions sodium et donc d'eau vasoconstriction au niveau des vaisseaux périphériques augmentation de la sécrétion d'aldostérone qui, par la réabsorption de NA+ (suivie d'eau) au niveau des segments d'unions et des tubes collecteurs, augmente le volume plasmatique donc la pression sanguine. L'érythropoïétine est une glycoprotéine jouant un rôle important dans la différenciation et la prolifération des globules rouges (érythrocytes) par la moelle osseuse. Elle est à 85% d'origine rénale et à 15% d'origine hépatique. L'érythropoïétine serait produite par certaines cellules péritubulaires spécialisées (fibroblastes interstitiels) en réponse à la baisse de tension en oxygène dans le rein. XIII- LE COEUR Le coeur a aussi une fonction endocrine. Sous l'effet de la distension des oreillettes ou d'une augmentation de pression intra-auriculaires témoins d'une surcharge liquidienne, l'oreillette droite sécrète une hormone appelée cardionatrine (ou encore facteur atrionatriurétique) qui agit au niveau: du rein pour augmenter la filtration glomérulaire et l'élimination du sodium. Elle inhibe la rénine de la surrénale en inhibant l'aldostérone des gros vaisseaux par son action vasodilatatrice 13

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse

Diabète Maladies thyroïdiennes. Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Diabète Maladies thyroïdiennes Beat Schmid Endocrinologie Hôpital cantonal de Schaffhouse Les hormones Porteuses d'informations chimiques (communication entre diverses cellules) Transport vers les organes

Plus en détail

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine

AMINES BIOGENIQUES. Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine AMINES BIOGENIQUES Dopamine/Noradrénaline/Adrénaline (CATECHOLAMINES) Sérotonine/Histamine/Dopamine Effets physiologiques des bioamines via le systeme nerveux autonome Cardiovasculaire: Augmentation du

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203 .(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3 .( @.*" '!%2"+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!

.( /.*!0) %1 2+ %#(3004) 05' 203 .(.*0+ ) '!2+ %#(30+ 0!%) 4!%2) 3 .( @.* '!%2+ %#(30! &' 4!!% .+.*0%!!'!(!%2+ 16 3047! !"#! $ %#&' (!"#$!% & % ' (!%' ) )''! *)+* *! %#"+, ' ( ', -) " *.( /.*!0) %1 2"+ %#(3004) 05' 203.(.*0"+ ) '!2"+ %#(30+ 0!"%) 4!%2) 3.( -.* %)!(2"+ %#(30! &' 4!!%.+.*0%!!'!(!%2"+ 16 3047!%(%' 0.(89.*

Plus en détail

La filtration glomérulaire et sa régulation

La filtration glomérulaire et sa régulation UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Carnet de suivi Lithium

Carnet de suivi Lithium Carnet de suivi Lithium Brochure d information sur les troubles bipolaires et leur traitement par lithium Nom : Ce carnet est important Si vous le trouvez, merci de le faire parvenir à l adresse cidessous

Plus en détail

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire

GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire ésumé des Caractéristiques du Produit 1 sur 5 21/09/2010 14:31 Mis à jour : 16/02/2010 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle

La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle UEMPSfO - Physiologie Chapitre 4 : La pompe cardiaque, le débit cardiaque et son contrôle Professeur Christophe RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Troubles thyroïdiens

Troubles thyroïdiens Troubles thyroïdiens L hypothyroïdie L hyperthyroïdie Nodules thyroïdiens Goitre exophtalmique ou maladie de Graves ou de Basedow ou thyréotoxicose Thyroïdite chronique d Hashimoto Cancer de la glande

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

DOSSIER D'INSCRIPTION

DOSSIER D'INSCRIPTION CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE NICE ECOLE D' INFIRMIERS ANESTHESISTES CONCOURS D ENTREE DOSSIER D'INSCRIPTION DATE LIMITE DE DEPOT LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS DE MARS ANNEE N ECOLE INFIRMIERS

Plus en détail

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants

Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Diabète de type 1: Informations destinées aux enseignants Le diabète chez les jeunes Le diabète de type 1 est une maladie très difficile à affronter, surtout quand on est jeune. Malheureusement, si quelque

Plus en détail

Maladies neuromusculaires

Maladies neuromusculaires Ministère de la Santé et des Solidarités Direction Générale de la Santé Informations et conseils Maladies neuromusculaires Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte de

Plus en détail

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque

La prise en charge de votre insuffisance cardiaque G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre insuffisance cardiaque Vivre avec une insuffisance cardiaque Décembre 2007 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Le fonctionnement de l'organisme

Le fonctionnement de l'organisme Seconde partie Le fonctionnement de l'organisme 1 Le système cardio-pulmonaire...2 1.1 Anatomie et fonctionnement du coeur...2 1.2 La distribution du sang aux organes...4 2 Communication et intégration

Plus en détail

QUI PEUT CONTRACTER LA FA?

QUI PEUT CONTRACTER LA FA? MODULE 1 : COMPRENDRE LA FIBRILLATION AURICULAIRE 16 QUI PEUT CONTRACTER LA FA? La FA est plus fréquente chez les personnes âgées. Par contre, la FA dite «isolée» (c.-à-d. sans qu il y ait de maladie du

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Mieux informé sur la maladie de reflux

Mieux informé sur la maladie de reflux Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de

Plus en détail

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE

CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE CARDIOLOGIE LA MÉDICATION POUR L'INSUFFISANCE CARDIAQUE La médication est importante, elle aidera à améliorer le travail du cœur et à éliminer le surplus d'eau. Il est important de prendre la médication

Plus en détail

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors?

Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? Pourquoi une femme-enceinte présente un certain nombre de douleurs inconnues jusqu'à lors? elle va pour cela créer des éléments chargées de transmettre un message à son corps (les hormones) : la «relaxine»

Plus en détail

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE -

Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - 1 Le système nerveux entérique ou deuxième cerveau - LE VENTRE - Par Isabelle Simonetto, Dr en Neurosciences Introduction Le yoga considère depuis toujours le ventre, et plus particulièrement l estomac

Plus en détail

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus.

AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne. Les dons de cellules & de tissus. AMAMI Anaïs 3 C LORDEL Maryne Les dons de cellules & de tissus. Introduction : Une greffe (don) de cellules consiste à administrer à un patient dont un organe vital ne fonctionne plus correctement, une

Plus en détail

Author's personal copy

Author's personal copy Revue générale Position de consensus : apport des examens biologiques dans le diagnostic de surentraînement Position statement: contribution of the biologic analyses in the diagnosis of overtraining syndrome

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Bilans : tableau de conversion des unités

Bilans : tableau de conversion des unités ANNEXES Bilans : tableau de conversion des unités Il est difficile de résumer dans un tableau les normes biologiques des bilans hormonaux, car la plupart d entre elles sont variables en fonction des laboratoires.

Plus en détail

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS

L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS L AUTOGREFFE QUELQUES EXPLICATIONS Le traitement de votre maladie nécessite une Chimiothérapie intensive. Cette chimiothérapie qui utilise de fortes doses de médicaments antimitotiques est plus efficace

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI

Séquence maladie: insuffisance cardiaque. Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Séquence maladie: insuffisance cardiaque Mieux connaître l insuffisance cardiaque Vivre avec un DAI Janvier 2012 Finalité de l atelier: Présentation de la séance Cette séance a pour buts de vous permettre

Plus en détail

Soins infirmiers et diabètes

Soins infirmiers et diabètes Soins infirmiers et diabètes 1 Objectifs Au terme de cet enseignement l étudiant doit être capable : D expliquer la physiologie du pancréas endocrine De citer les facteurs de risque du diabète De définir

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Vivez votre féminité sans souffrir.

Vivez votre féminité sans souffrir. Vivez votre féminité sans souffrir. PERDOFEMINA (lysinate d ibuprofène) est un médicament pour les adultes et les enfants à partir de 12 ans. Pas d utilisation prolongée sans avis médical. Ne pas administrer

Plus en détail

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Dossier thématique. de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE. B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches Dossier thématique de la Fondation de l'avenir THERAPIE CELLULAIRE SOMMAIRE I Qu est ce que la thérapie cellulaire A - Approche de définition B - Cellules fonctionnelles, précurseurs et cellules souches

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

C EST QUOI LE STRESS?

C EST QUOI LE STRESS? C EST QUOI LE STRESS? Une réaction d adaptation «Le stress est la réponse non spécifique de l organisme à toute demande d adaptation qui lui est faite». Hans Selye Une réaction d adaptation Par exemple,

Plus en détail

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points)

Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) Lycée M hamdia Année scolaire : 2011/2012 Prof : Saïd Mounir Date : 17/05/2012 Première partie: Restitution + Compréhension (08 points) EXERCIE N O 1: (4 points) : 1 : a-b 2 : b 3 : a-b 4 : d 5 : d 6 :

Plus en détail

Le syndrome de Cushing

Le syndrome de Cushing La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de

Plus en détail

ENDOCRINOLOGIE, DIABETOLOGIE & MALADIES METABOLIQUES

ENDOCRINOLOGIE, DIABETOLOGIE & MALADIES METABOLIQUES 1 ENDOCRINOLOGIE, DIABETOLOGIE & MALADIES METABOLIQUES SEMIOLOGIE CEEDMM Juillet 2009 Collège des Enseignants en Endocrinologie, Diabète et Maladies Métaboliques 2 ENDOCRINOLOGIE, DIABETOLOGIE & MALADIES

Plus en détail

Histoire d une masse pancréatique

Histoire d une masse pancréatique Histoire d une masse pancréatique Marie Luce Auriault Michael Levy Frédéric Pigneur Claude Tayar, et Iradj Sobhani CHU Henri Mondor Pour GHIF Samedi 13 Juin 2009, Histoire de la maladie Femme 66 ans consulte

Plus en détail

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup

Toxicité à long-terme d un herbicide Roundup et d un maïs modifié génétiquement pour tolérer le Roundup A l attention de toutes les personnes qui se méfient des jugements de valeur fussent-ils émis par des scientifiques- et qui préfèrent capter les informations à leur source pour s en faire une opinion personnelle.

Plus en détail

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou

Conseils aux patients* Lutter activement. *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou Conseils aux patients* Lutter activement contre la thrombose *pour les patients ayant subi une opération de remplacement de la hanche ou du genou 2 Mentions légales Directeur de la publication : Bayer

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

L univers vivant De la cellule à l être humain

L univers vivant De la cellule à l être humain L univers vivant De la cellule à l être humain La cellule humaine Voir : http://www.biologieenflash.net/sommaire.html Voir : http://fr.wikipedia.org/ La cellule humaine Unité de base de tous les êtres

Plus en détail

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle

Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle Recherche et textes Gilles Landry et Diane Labelle Collaboration Le comité de lecture des participants et participantes de Lettres en main. Hélène Ranger et Esther Filion de Lettres en main. Chantal Martin,

Plus en détail

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire

Séquence 1. Glycémie et diabète. Sommaire Séquence 1 Glycémie et diabète Sommaire 1. Prérequis 2. La régulation de la glycémie 3. Le diabète 4. Synthè se 5. Glossaire 6. Exercices Exercices d apprentissage du chapitre 2 Exercices d apprentissage

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl) Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament. Elle contient des informations importantes

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson

Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson. Comprendre la maladie de Parkinson Les troubles non moteurs de la maladie de Parkinson Comprendre la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson se définit classiquement par des troubles moteurs. Néanmoins, de nombreux autres symptômes,

Plus en détail

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?»

«Peut-on jeûner sans risque pour la santé?» Le FIGARO du 21/10/2013, page 13 : Cet article est un document culturel qui témoigne à quel degré l establishment médical français ignore le jeûne. À mettre au frigo, pour le ressortir le jour où l'essai

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN

L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN L ALCOOL ET LE CORPS HUMAIN TABLE DES MATIÈRES Présentation 1 L alcool, différent des autres aliments 2 Différent au moment de l absorption 3 Différent au moment de l élimination 4 Différent dans les conséquences

Plus en détail

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire :

1ST2S Biophysiopathologie : Motricité et système nerveux. 2012-2013. La physiologie neuro-musculaire : La physiologie neuro-musculaire : Introduction : Le neurone possède 3 propriétés indispensables pour assurer sa fonction au sein de l organisme : -l excitabilité : capacité à répondre à un stimulus -la

Plus en détail

Maladies chroniques et APS

Maladies chroniques et APS Maladies chroniques et APS Master de recherche Physiologie et Biomécanique des APS Dr. BETTAIEB Ramzi : M.A. ISSEP KEF Définition de la maladie chronique Selon l'organisation Mondiale de la Santé, la maladie

Plus en détail

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip

sur la valve mitrale À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip À propos de l insuffisance mitrale et du traitement par implantation de clip sur la valve mitrale Support destiné aux médecins en vue d informer les patients. À propos de l insuffisance mitrale L insuffisance

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Bisolax 5 mg comprimés enrobés. Bisacodyl NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR Bisolax 5 mg comprimés enrobés Bisacodyl Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

L INSUFFISANCE CARDIAQUE

L INSUFFISANCE CARDIAQUE L INSUFFISANCE CARDIAQUE EXISTE-T-IL DES TRAITEMENTS À BASE DE CELLULES SOUCHES POUR L INSUFFISANCE CARDIAQUE? Bien qu aucun traitement à base de cellules souches pour l insuffisance cardiaque n ait encore

Plus en détail

Chapitre 7: Dynamique des fluides

Chapitre 7: Dynamique des fluides Chapitre 7: Dynamique des fluides But du chapitre: comprendre les principes qui permettent de décrire la circulation sanguine. Ceci revient à étudier la manière dont les fluides circulent dans les tuyaux.

Plus en détail

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL) Les autorités de santé de l Union Européenne ont assorti la mise sur le marché du médicament RENAGEL de certaines conditions. Le plan obligatoire de minimalisation des risques en Belgique, dont cette information

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

De nouvelles armes contre les diabètes

De nouvelles armes contre les diabètes 18 DOSSIER De nouvelles armes contre les diabètes La France compte plus de 3 millions de diabétiques, particulièrement exposés aux pathologies cardiovasculaires. Prévention, nouveaux médicaments, thérapie

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie

Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Partie 2 Fonctionnement de l organisme et besoin en énergie Y Cette partie doit permettre à l élève d appréhender quelques aspects généraux concernant le fonctionnement du corps humain. Il s agit principalement

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Os Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration

Os Hyoïde. Cartilage thyroïde. Cartilage Cricoïde. Cartilage Trachéal. S ouvre à la déglutition et à l expiration MUSCULEUSE OESOPHAGIENNE : 1/3 supérieur : Musculeuse striée longitudinale (Paroi) + S.S.O 1/3 moyen : Musculeuse striée externe longitudinale + circulaire lisse interne 1/3 inférieur : Musculeuse circulaire

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS

MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS MON DOS AU QUOTIDIEN COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS COMPRENDRE, ÉVITER ET SOULAGER LE MAL DE DOS Le mal de dos? Nous sommes pratiquement tous concernés! En effet, plus de 80% de la population

Plus en détail

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie?

Certaines situations de trafic peuvent-elles provoquer un risque accru d hypoglycémie? P a g e 1 Comment savoir que vous présentez une hypoglycémie? La plupart des personnes diabétiques sentent rapidement lorsque leur taux de glycémie est trop bas (inférieur à 60 mg/dl). Les premiers symptômes

Plus en détail

La puberté avant l âge Nouveaux aspects

La puberté avant l âge Nouveaux aspects La puberté avant l âge Nouveaux aspects Catherine Pienkowski Sophie Grandjean Unité d Endocrinologie et Gynécologie Médicale Hôpital des Enfants - Toulouse La puberté avant l âge Nouveaux aspects Introduction

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte?

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte? Mais pourquoi je ne suis pas? On a beau vouloir très fort un bébé, la nature ne nous obéit pas toujours au doigt et à l œil Ce qu il faut savoir pour être au top de sa fertilité et tomber plus facilement!...

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003

Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique

Plus en détail

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière Généralités Tissu vivant Constant renouvellement Trois fonctions principales Tissu de soutien (station

Plus en détail

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans)

La drépanocytose. Sikkelcelziekte (Frans) La drépanocytose Sikkelcelziekte (Frans) Qu est-ce que la drépanocytose? La drépanocytose est une maladie causée par un changement héréditaire du pigment rouge dans les globules rouges : l hémoglobine.

Plus en détail

Les effets nocifs du bruit sur l'homme

Les effets nocifs du bruit sur l'homme La santé n'est pas seulement l'absence de maladie mais un état de complet bien être physique, mental et social (OMS) Le bruit est un ensemble confus de sons non désirés (Littré) ou un ensemble de sons

Plus en détail