sur Ie document intitule : Consultations au sujet d'un cadre pour la dimutualisation des sociitis d'assurances multirisquesfidirales presente au

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "sur Ie document intitule : Consultations au sujet d'un cadre pour la dimutualisation des sociitis d'assurances multirisquesfidirales presente au"

Transcription

1 Desjardins sur Ie document intitule : Consultations au sujet d'un cadre pour la dimutualisation des sociitis d'assurances multirisquesfidirales presente au Ministere des Finances du Canada Juillet 2011

2 Introduction Avec plus de 110 annees d'existence, Ie Mouvement Desjardins, groupe financier cooperatif, est particulierement interpelle par les questions touchant la demutualisation de societes d'assurances. Ainsi, Ie Mouvement Desjardins profite de l'opportunite qui lui est offerte pour exprimer ses commentaires au sujet d'un cadre pour la demutualisation des societes d'assurances multirisques federales. Le Mouvement Desjardins, avec un actif de plus de 184 milliards de dollars, est Ie premier groupe financier cooperatif au Canada et Ie sixieme dans Ie monde. S'appuyant sur la force de son reseau de caisses au Quebec et en Ontario, ainsi que sur l'apport de ses filiales dont plusieurs sont actives a l'echelle canadienne, il offre toute la gamme des produits et services financiers ases 5,8 millions de membres et de clients. Le Mouvement Desjardins, c'est aussi Ie regroupement d'expertise en gestion du patrimoine et en Assurance de personnes, en Assurance de dommages, en Services aux particuliers ainsi qu'en Services aux entreprises. Nous aborderons ici successivement les questions posees par Ie minisrere des Finances dans son document de consultation. A) Objectifs de politique publique Les objectifs de politique pour les societes d'assurance-vie etaient de: a) garantir un traitement juste et equitable aux souscripteurs; b) maintenir la sante financiere; c) renforcer l'efficience et la concurrence du secteur; et d) instaurer un processus ordonne et transparent. 1. Quels devraient etre les objectifs de politique de la demutualisation des societes d'assurances multirisques? Les cooperatives et les mutuelles se distinguent des autres formes d' entreprise par leur modele economique, par leurs missions et leurs valeurs. Elles existent non pas uniquement pour faire des profits, mais pour repondre d'abord aux besoins de leurs membres. Elles mettent de l'avant la prise en charge individuelle et collective et la solidarite, ainsi que l'equite et l'egalite. De par leur nature intrinseque ou chaque membre laisse lors de son passage au sein de sa cooperative une meilleure capitalisation issue de l'usage qu'il a fait de sa cooperative ou mutuelle, elles creent un patrimoine collectif. Parce que ce sont des generations successives qui ont cree ce demier, 1es cooperatives et les mutuelles ont un caractere de perennite. Elles devraient etre a l'abri de prises de contraie non encadrees et de transformation inopinee qui serait orchestree par un groupe restreint d'individus attires par l'appat du gain instantane. Juillet 2011

3 En plus des avantages pour leurs membres et les generations qui les suivront, les cooperatives et les mutuelles constituent un modele economique altematif aux societes a capital actions. Elles constituent un facteur de stabilite dans leur secteur d'activite et contribuent au maintien d'une saine concurrence. Pour determiner les objectifs d'une politique de demutualisation de societes d'assurances, il faut d'abord identifier les acteurs et les causes a I'origine du processus de demutualisation. Or, ceux-ci sont generalement extemes ai'entreprise. En effet, dans la plupart des cas, Ie processus de demutualisation resulte de quatre facteurs qui peuvent exister conjointement ou separement : une situation financiere precaire; une mauvaise planification dans la gestion du capital necessaire a la croissance et ala perennite de la societe mutuelle ou cooperative; Ie desengagement des membres ou mutualistes; la pression de la direction ou conseillers extemes qui recherchent des avantages financiers importants de la demutualisation. Le premier objectif d'une politique de demutualisation devrait etre d'eliminer les incitatifs a la demutualisation. Or, les surplus accumules atravers les ans dans plusieurs mutuelles, bien que hautement souhaitables, vulnerabilisent certaines d'entre elles en constituant un incitatif important a entamer une procedure de demutualisation, d'autant plus lorsqu'ils peuvent etre convoites par un nombre restreint d'individus. En outre, Ie Mouvement Desjardins est d'avis qu'une politique de demutualisation doit se faire dans une optique plus globale de transformation d'une societe mutuelle ou d'une conversion de celle-ci en une autre forme lui permettant de mieux s'epanouir et de poursuivre son existence dans un milieu cooperatif ou mutualiste. II est tout a fait acceptable, et meme normal, qu'une societe desire se transformer et se renouveler pour mieux s'epanouir dans un cadre qui devrait nearunoins demeurer fide Ie ases valeurs de cooperation et de mutualite. En consequence, les objectifs d'une politique de demutualisation devraient tendre a identifier des solutions aux besoins de developpement des societes d'assurances multirisques tout en cherchant a preserver leur statut mutualiste ou permettre leur epanouissement sous une autre forme, toujours dans un cadre cooperatif ou mutualiste. II faut garder a I'esprit que les mutuelles ont ete creees par des personnes qui se sont regroupees pour repondre a leurs besoins et se premunir contre certains risques. La mutuelle se definit donc par Ie fait qu'elle existe pour et par ses membres. Juillet

4 Cela dit, la demutualisation en soi, ne devrait pas etre simplement prohibee. Par contre, elle devrait d'abord s'operer dans un cadre de developpement plus global et durable d'une structure mutualiste ou cooperative, dans Ie respect des valeurs propres a la mutualite et a la cooperation. Parmi les principes et objectifs que Ie gouvernement devrait retenir pour encadrer ce type d'operation, notons entre autres : I'absence d'incitatifexterne ou interne a la demutualisation et, aplus forte raison, au benefice d'administrateurs, employes ou dirigeants, de fa~on a ce qu'une eventuelle transformation resulte d'un besoin reel de la mutuelle et non d'interets personnels; aucun enrichissement sans cause de tout intervenant au processus, y compris les porteurs de polices, ne devrait en resulter; I'objectif fondamental devant etre de favoriser I'epanouissement et Ie developpement de la formule mutualiste ou cooperative, la transformation ou la conversion d'une mutuelle ne devrait etre permise que si Ie maintien de la structure mutualiste se revele irrealisable apres que d'autres solutions (par exemple, un regroupement avec une autre mutuelle ou une organisation cooperative) auront ete considerees par la societe souhaitant se demutualiser; tout avantage, compensation ou indernnisation octroye aux mutualistes en raison de la perte de leurs droits patrimoniaux en raison de la dernutualisation de la societe dont ils sont membres doit se limiter a l'apport reel et concret du groupe de mutualistes identifie comme devant etre compense et ne devrait pas resulter en un enrichissement sans cause; et finalement, Ie partage du solde de I'actif devrait se faire en faveur de cooperatives, de federations ou de confederations de cooperatives ou d'organismes representant Ie monde cooperatif dans la mesure ou ces memes organismes sont lies par de semblables regles advenant pareille situation. 2. Les objectifs visant les societes d'assurance-vie sont-ils adequats pour les societes d'assurances multirisques? Y aurait-il des facteurs particuliers qui justifieraient l'adoption d'une approche differente al'egard des societes d'assurances multirisques? Le secteur de I'assurance de personnes nous apparalt fondamentalement different de celui de I'assurance de dommages. En premier lieu, il faut souligner la connotation d'investissement qui se retrouve en matiere de contrat de rentes et d'assurance-vie et qu'on ne retrouve pas dans Ie secteur de l'assurance de dommages. En assurances multirisques, l'objectif unique poursuivi par l'assure est de se proteger contre un risque pouvant affecter son patrirnoine en souhaitant etre indernnise advenant un sinistre. L'assurance multirisque est un produit de commodite. De plus, contrairement a l'assurance de personnes, la duree des polices est tres courte, generalement sur une base annuelle susceptible d'etre renouvelees. JuiIIet

5 De plus, regie generale, une mutuelle se distingue de la cooperative par Ie fait que Ie lien d'usage entre l'entreprise et Ie membre ne necessite pas un investissement en capital; seul l'achat d'une police d'assurance cree ce lien, d'oll Ie fait que les mutuelles d'assurance doivent it plus forte raison etre regies par un regime tres strict de demutualisation. Bien qu'it haut niveau les objectifs de la politique publique puissent s'apparenter it ceux adoptes pour les societes d'assurance-vie, nous invitons Ie gouvemement it considerer les particularites propres au secteur au sein duquel evoluent les societes d'assurances multirisques, particulierement it l'egard du renforcement de l'efficience et la concurrence de ce secteur. Ace chapitre, la preservation du caractere propre it la mutualite devrait etre un critere retenu par Ie gouvemement. B) Processus de demutualisation 1. Quel devrait etre Ie processus de demutualisation des societes d'assurances multirisques? Plus particulierement, quels facteurs devrait-on considerer pour determiner qui devrait pouvoir voter sur Ie projet de demutualisation et en recevoir les avantages? Le Mouvement Desjardins est d'avis qu'un processus de demutualisation devrait etre precede de la recherche par la societe desirant se demutualiser des solutions possibles qui lui perrnettraient de conserver son caracrere mutualiste ou ses valeurs cooperatives. Comme la societe mutuelle a e16 creee it I'origine par des personnes qui se sont regroupees en societe pour se doter de certains services pour Ie benefice d'une collectivite, il est essentiel de respecter cette vision lors de l'evaluation des scenarios pouvant mener it une demutualisation. La problematique des porteurs de polices habiles it voter dans un projet de demutualisation est particulierement sensible en matiere d'assurances multirisques. En effet, ces compagnies ont vu leur nombre de detenteurs de polices participantes chuter de maniere importante. Contrairement, au secteur de l'assurance-vie, it notre connaissance, les societes d'assurances multirisques n'emettent plus de polices avec participation. Or, il est reconnu qu'avec l'education cooperative et financiere, l'augmentation du nombre de porteurs de polices habilites it voter est un des elements les plus it meme d'assurer Ie caractere democratique de ce type d'entreprises et de se premunir contre une eventuelle prise de contr6le. Une des differences fondamentales entre une mutuelle et une cooperative est Ie fait que Ie membre paie une part it la cooperative qui lui donne Ie droit d'utiliser les produits et services qu'offre cette demiere. De plus, Ie membre d'une cooperative peut etre appele it investir du capital, ce qui genere un plus grand sentiment d'appartenance. Dans une mutuelle, c'est l'achat d'une police d'assurance et Ie versement de la prime annuelle qui y est rattachee qui donnent aux mutualistes son statut de membre de la mutuelle. Nous croyons que Ie gouvemement devrait rechercher it ce qu'un plus grand nombre possible de porteurs de polices puissent se prononcer sur la demutualisation de la mutuelle dont ils sont membres et ne pas limiter Ie droit de vote it un nombre restreint d'individus. Juillet

6 En cas de demutualisation, nous sommes d'avis que les membres qui y seraient eligibles devraient, de maniere generale, pouvoir recevoir une compensation refletant la juste valeur reelle de leur contribution a l'accroissement du surplus de la societe sans plus, avec droit de regard d'une autorite gouvernementale. Sujet aux travaux des experts, l'apport reel du souscripteur pourrait etre detini par la portion des primes versees (et leur rendement) dans Ie temps qui a permis la croissance du surplus de la societe. Par ailleurs, il nous apparait tout afait normal qu'aucune compensation/retribution ne soit versee aux membres pour lesquels l'achat de polices n'a genere aucun enrichissement de la societe. De la meme fayon, il faut eviter que la cohorte actuelle de membres d'une societe d'assurances multirisques s'enrichisse ameme Ie surplus bati par les generations passees de membres de cette societe mutuelle, d'autant plus lorsque la transformation s'inscrit dans une continuite des affaires. 2. Quels facteurs devrait-on prendre en consideration pour assurer Ie traitement juste et equitable des souscripteurs, y compris pour determiner la valeur de la societe et repartir ces avantages? La question du traitement juste et equitable des porteurs de polices nous amene a la question incontournable du partage des surplus accumules atravers les ans. Le Mouvement Desjardins tient a reiterer son attachement au principe de l'impartageabilite du surplus lors d'un processus de liquidation d'une cooperative ou de demutualisation d'une mutuelle. Le Mouvement Desjardins partage l'idee que: «[...] l'objectif de toute action cooperative n'est pas l'accumulation d'un capital dans Ie but de Ie repartir entre les individus mais plutat la creation d'un capital collectif dont beneficieront tous les adherents presents et futurs». 2 Nous rappelons aussi notre adhesion au troisieme principe de I'Alliance Cooperative Internationale sur la participation economique des membres : Les membres contribuent de maniere equitable au capital de leurs cooperatives et en ont Ie contrale. Une partie au moins de ce capital est habituellement la propriete commune de la cooperative. Les membres ne beneficient habituellement que d'une remuneration limitee du capital souscrit comme condition de leur adhesion. 2 MUnkner, H.H., (1986) Principes cooperatifs et droit cooperatif, Friedrich_Ebert_Stiftung, cite dans Girard, Jean-Pierre et Clement, Michel, «La reserve impartageable. Origine, evolution, situation actuelle», chaire de cooperation Guy-Bernier, Universite du Quebec amontreal, mars 1998 Juillet

7 Les membres affectent les excedents a tout ou partie des objectifs suivants: Ie developpement de leur cooperative, eventuellement par la dotation de reserves dont une partie au moins est impartageable, des ristournes aux membres en proportion de leurs transactions avec la cooperative et Ie soutien d'autres activites approuvees par les membres. 3 (soulignement ajoute) Nous sommes conscients que ce sujet fait encore l'objet de debat vigoureux dans certaines juridictions au Canada et ailleurs dans Ie monde. Meme au Mouvement Desjardins, rien ne prevoyait la devolution desinteressee de la balance de I'actif lors de la fondation des premieres caisses populaires en Cette situation fut corrigee dix ans plus tard avec une serie d'amendements ala loi, probablement ala demande d' Alphonse Desjardins lorsqu' il constata I' importance de I'action mutualiste ou coo~erative et d'assurer la perennire de ce type de structure dans la societe canadienne. A ce sujet, Alphonse Desjardins nous legue cette remarque tres pertinente : «Afin de prevenir toute tentative de s'emparer du patrimoine par un moyen detourne, la loi prescrit aussi qu'au cas de dissolution, la balance de l'actif, y compris la reserve, ne retournera pas aux societaires presents alors, mais ira it une reuvre d'utilite generale designee par Ie Lieutenant-Gouverneur en conseil. Cette mesure est tres sage, car il aurait ete souverainement injuste qu'un groupe d'individus eot, it un moment donne, la faculte de s'approprier Ie fruit de la prevoyance de leur predecesseur, qui n'avait pour but que de constituer une reuvre durable au benefice des generations qui leur succederaient dans. 4 Ia paroisse.» (soulignement ajoure) Ce principe de I'impartageabilite du surplus est primordial pour assurer Ie respect de la volonte initiale des fondateurs des entreprises mutualistes et cooperatives et, pour en assurer la perennite. Ce type d'entreprise, faut-it Ie rappeler, a ete constitue pour etre d'une duree indefinie, et ce, pour Ie bien de l'ensemble d'une collectivite. 3 Alliance Cooperative IntemationaJe, Declaration sur l'identite Cooperative intemationaje, Troisieme principe: Participation economique des membres, 4 Alphonse Desjardins, La Caisses populaire, Montreal, Secretariat de l'ecole sociaje populaire, 1912, p. 32 Juillet

8 Sans rejeter I'idee d'une compensation possible des mutualistes pour la perte de leurs droits patrimoniaux, Ie Mouvement Desjardins estime qu'une eventuelle compensation devrait etre limitee al'apport reel par un souscripteur ala societe. II faut donc distinguer, comme nous Ie mentionnons plus haut, cette compensation qui pourrait lui etre versee dans Ie cadre d'une transformation d'une societe mutuelle alors qu'en aucun cas, Ie surplus ne saurait etre reparti entre tous les porteurs de polices. Le surplus degage par la demutualisation devrait etre utilise a des fins de developpement du mutualisme et du cooperatisme en consequence etre sujet ai'autorisation des autorites. C) Repercussions de fa demutualisation 1. Quelles repercussions fa demutuafisation pourrait-elle avoir sur fe secteur des assurances multirisques? II faut d'abord distinguer Ie phenomene de consolidation et de celui de demutualisation. Ensuite, il existe une difference importante entre la transformation d'une societe mutuelle d'assurances en une compagnie par actions detenue par des interets prives d'une part, et Ie fait de passer d'un statut de societe mutuelle a une structure detenue par un groupe cooperatif ou mutualiste. Si une consolidation peut s'averer benefique dans I'industrie, la demutualisation pure et simple de societes mutuelles d'assurances multirisques en des compagnies par actions detenues par des interets prives s'est averee nefaste comme en temoigne d'ailleurs I'experience anglaise en matiere de societes cooperatives de credit au logement et de financieres mutuelles : «The Inquiry heard evidence that the impact of subsequent higher charges had, over time, outweighed the benefits of the pay-outs for many members. Others meanwhile, gained pay-outs which were disproportionately large given the level of their interests.»5 La migration des societes mutuelles d'assurances multirisques du secteur mutualiste au secteur capitaliste pourrait avoir des effets tres importants sur I'offre de services a la population. On peut penser notamment a I'offre aux regions eloignees ou afaible densite demographique. Toutefois, I'element Ie plus important demeure I'approche generale du commerce de I'assurance qui, dans un cas, doit demeurer axee sur les besoins des porteurs de polices tandis que I'autre est plutot orientee fondamentalement sur Ie rendement. Finalement, et on I'oublie souvent, la presence de societes mutualistes d'assurance est un lieu d'education citoyenne de canadiens et canadiennes qui s'engagent dans leur communaute et qui sont a I'ecoute des besoins des membres mutualistes. Ces societes mutualistes creent des emplois qui peuvent plus difficilement etre delocalises. Ces societes s'engagent socialement dans leurs communautes. Demutualisees, ces presences et engagements sont rapidement appeles adisparaltre. 5 Voir II ce sujet I'etude demandee par Ie Parlement britannique: «Windfalls or Shortfalls? The true cost ofdemutual isation», Short Inquiry, The All-Party Parliamentary Group for Building Societies & Financial Mutuals, 2006 Juillet

9 2. Devrait-on adopter des mesuresface acelles-ci? Si oui, lesquelles? Tel que mentionne precedemment, le Mouvement Desjardins est d'avis qu'une procedure de transformation, ou conversion devrait partir du principe que Ie surplus ou les excedents detenus dans la societe ne constituent pas un butin que I'on peut s'approprier. Une telle procedure devrait etre denuee d'inreret face aces sommes et se baser uniquement sur la volonte de permettre Ie developpement de la societe mutuelle dans un mode mutualiste ou cooperatif dans la mesure du possible et dans Ie meilleur interet des porteurs de polices. Nous ne pouvons aussi qu'encourager le gouvemement a considerer les differents modeles de demutualisation qui existent dans d'autres juridictions, que ce soit au Quebec, en Europe ou aux Etats-Unis. Certains de ces modeles (creation de corporation mutuelle de gestion, emission de droits de souscription, etc.) visent precisement a eviter de dilapider les surplus accumules par les mutuelles et a prevenir I'enrichissement d'un groupe restreint d'individus. Dans tous les cas, les projets de demutualisation devraient etre soumis aux autorites reglementaires pour approbation afin de s' assurer que les objectifs du cadre de demutualisation sont respectes. D) Nombre de souscripteurs habilites avoter dans certaines societes mutuelles D'entree de jeu, il convient de specifier que la democratie, queue qu'elle soit, est subordonnee au principe plus eleve de I'impartageabilite d'une reserve accumulee au fij des ans. L'action democratique, principe cher a la cooperation et a la mutualite, s'inscrit dans une demarche dont les parametres cooperatifs definissent la circonference a rl'interieur de laquelle elle s'exerce. Ainsi, quelque exercice democratique que ce soit ne doit pas servir de paravent au fait que des cooperateurs, se drapant du principe cooperatif qu'est la democratie, veulent par ce «vote» sortir du perimetre dans lequel ils ont accepte, des Ie depart, de s'engager. En d'autres termes, la democratie en cooperation doit ceder Ie pas a I'ensemble des principes cooperatifs et ne doit pas etre Ie pretexte pour justifier des decisions qui n'ont rien en soit de cooperatif. 1. Quelles consequences un nombre restreint et en baisse de souscripteurs avec droit de vote a-t-it sur la gouvernance efficace d'une societe mutuelle? Plus Ie nombre de porteurs de polices habilites a voter est faible, plus Ie vote par un groupe restreint d'individus, represente un facteur de risque important. Des interets extemes sont alors en mesure d'influencer Ie vote, notamment, en faisant miroiter des avantages financiers importants. Juillet

10 La meilleure protection democratique d'une societe mutuelle ou une cooperative contre les influences indues est l'education cooperative d'une part et d'avoir, comme nous Ie mentionnons precedemment, un large bassin de membres votants d'autre part. Rappelons a ce sujet qu'a notre connaissance, historiquement aucune procedure de demutualisation n'a ete initiee par les membres ou les mutualistes. 2. Comment les societes adeux categories de souscripteurs peuvent-elles s'assurer de maintenir une structure de gouvernance efficace? Comme nous l'indiquons precedemment, les societes mutuelles devraient permettre a un plus grand nombre possible de porteurs de polices de voter dans Ie cadre de leur demutualisation. Dans Ie cas des societes d'assurances multirisques, etendre Ie droit de vote a tous les porteurs de polices ou I'etablissement d'un seuil de materialite (par exemple, un montant minimal de primes brutes souscrites par Ie porteur de police) constitue des avenues qui permettraient de cemer Ie bassin de membres habiles a voter dans Ie cadre d'une demutualisation. Par ailleurs, il faut egalement souligner que la possibilite de souscrire une police avec droit de vote pourrait etre offerte de maniere etendue et non reservee a un certain nombre d'inities. 3. Des mesures doivent-elles etre prises pour accroftre Ie nombre de souscripteurs avec droit de vote et, si oui, lesquelles? Tel que mentionne precedemment, Ie Mouvement Desjardins est d'avis que tous les porteurs d'une police d'assurance multirisque ou ceux identifies a partir d'un certain seuil de materialite devraient se voir octroyer un droit de vote au sein de la societe. Nous croyons donc que I'approche applicable aux societes d'assurance-vie ou ce sont les porteurs de polices participantes qui ont droit de vote ne peut s'appliquer aux societes d'assurances multirisques. CONCLUSION Les principes en jeu pour l'elaboration d'un cadre de demutualisation de societes d'assurances multirisques sont complexes et necessitent une reflexion approfondie. Ace niveau, Ie delai de certe consultation, particulierement en periode estivale, nous apparait bien court pour permettre la production d'un memoire plus etaye, comme nous l'aurions souhaite. Juillet

11 II n'existe pas de solution simple et unique aux problemes que pose la demutualisation, particulierement lorsque des societes en cause ont plus d'un siecle d'existence. Neanmoins, il est essentiel qu'une politique sur Ie sujet reconnaisse Ie caractere collectif du patrimoine cree par les mutuelles d'assurances multirisques, la nature perenne de ce type d'entite et s'assure de contrer les incitatifs a I'enrichissement personnel qui resulteront, a moyen et a long terme, en un appauvrissement du secteur de I'assurance multirisque au Canada. Etant donne les impacts importants de la formulation des orientations choisies, Ie Mouvement Desjardins estime essentiel que les acteurs de ce milieu soient de nouveaux consultes lorsque les positions du gouvernement seront detinies de maniere adiscuter du libelle du cadre de demutualisation qui sera propose par Ie gouvernement. *** Juillet

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012

PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 PRIORITÉS POUR LE BUDGET FÉDÉRAL DE 2012 DOCUMENT PRÉPARÉ PAR L ASSOCIATION CANADIENNE DES COMPAGNIES D ASSURANCE MUTUELLES À L INTENTION DU COMITÉ PERMANENT DES FINANCES DE LA CHAMBRE DES COMMUNES Août

Plus en détail

Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques

Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques COMMUNIQUÉ DE PRESSE Economical présente un aperçu du projet de règlement sur la démutualisation des sociétés d assurances multirisques Processus à quatre étapes avec une participation importante des souscripteurs

Plus en détail

Mémoire du Mouvement des caisses Desjardins

Mémoire du Mouvement des caisses Desjardins Mémoire du Mouvement des caisses Desjardins sur le document intitulé : présenté au Ministère des Finances du Québec Février 2011 Introduction Le Mouvement des caisses Desjardins (MCD) remercie le Groupe

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2008 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012

Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Exposé au Comité spécial sur les coopératives de la Chambre des communes 7 août 2012 Introduction Le Groupe Co-operators limitée est détenu et dirigé par 45 membres-propriétaires de tout le Canada, issus

Plus en détail

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD Le Plan d'indemnisation en assurances IARD (le «Plan») est le fruit de cinq ans de négociations avec les surintendants provinciaux et fédéral des assurances.

Plus en détail

Le taux d'actualisation en assurance

Le taux d'actualisation en assurance The Geneva Papers on Risk and Insurance, 13 (No 48, July 88), 265-272 Le taux d'actualisation en assurance par Pierre Devolder* Introduction Le taux d'actualisation joue un role determinant dans Ia vie

Plus en détail

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada

Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Principes généraux de l imposition des contrats d assurance-vie au Canada Janvier 2015 L assurance-vie joue un rôle de plus en plus important dans la planification financière en raison du patrimoine croissant

Plus en détail

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers

Consultation sur le référencement entre assureurs de dommages et carrossiers. Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers entre assureurs de dommages et carrossiers Commentaires présentés à L Autorité des marchés financiers Novembre 2006 entre assureurs de dommages et carrossiers 2 PRÉAMBULE Le Groupement des assureurs automobiles

Plus en détail

La responsabilité de l'administration des prestations reste celle de l'administrateur.

La responsabilité de l'administration des prestations reste celle de l'administrateur. Financial Services Commission of Ontario Commission des services financiers de l Ontario SECTION : INDEX N O : TITRE : APPROUVÉ PAR : PUBLICATION : DATE D ENTRÉE EN VIGUEUR : Notes d'orientation sur les

Plus en détail

Orientations sur la solvabilité du groupe

Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA-BoS-14/181 FR Orientations sur la solvabilité du groupe EIOPA Westhafen Tower, Westhafenplatz 1-60327 Frankfurt Germany - Tel. + 49 69-951119-20; Fax. + 49 69-951119-19; email: info@eiopa.europa.eu

Plus en détail

TCAS Taxe sur les conventions d'assurances Exonérations Assurances sur la vie et contrats de rente viagère

TCAS Taxe sur les conventions d'assurances Exonérations Assurances sur la vie et contrats de rente viagère Extrait du Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES Identifiant juridique : BOI-TCAS-ASSUR-10-40-30-10-20120912 DGFIP TCAS Taxe sur les conventions d'assurances

Plus en détail

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES

LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES LA SOCIÉTÉ D'ASSURANCE-DÉPÔTS DES CAISSES POPULAIRES États financiers Pour l'exercice terminé le 31 décembre 2007 Table des matières Rapport des vérificateurs 2 États financiers Bilan 3 État des résultats

Plus en détail

Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins. Questions et réponses

Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins. Questions et réponses Changements au régime d'assurance collective au 1 er janvier 2015 qui s appliquent aux retraités du Mouvement Desjardins Questions et réponses Q-1 Pourquoi modifier à nouveau le régime d'assurance collective

Plus en détail

Etre societaire, pour vivre la banque autrement.

Etre societaire, pour vivre la banque autrement. PREAMBULE Se fondant tout particulièrement sur la notion de valeurs, les coopératives ont montré qu elles constituaient un modèle commercial, robuste et viable, susceptible de prospérer même pendant les

Plus en détail

Bulletin concurrence et antitrust

Bulletin concurrence et antitrust Novembre 2013 Bulletin concurrence et antitrust Infractions réglementaires : La Cour suprême réitère que l'erreur de droit n'est pas un moyen de défense, mais ouvre le débat sur une nouvelle exception

Plus en détail

Stratégie d assurance retraite

Stratégie d assurance retraite Stratégie d assurance retraite Département de Formation INDUSTRIELLE ALLIANCE Page 1 Table des matières : Stratégie d assurance retraite Introduction et situation actuelle page 3 Fiscalité de la police

Plus en détail

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR

NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR Bulletin de la Section de Québec Septembre 2012 NOUVEAUX REPRÉSENTANTS DES RETRAITÉS AU CIRR Suite aux élections qui ont été tenues au cours des dernières semaines, Michel Doyon est devenu le représentant

Plus en détail

Consultations prébudgétaires 2011-2012

Consultations prébudgétaires 2011-2012 Présenté au Comité permanent des finances de la Chambre des communes 12 août 2011 Sommaire Dans le cadre des consultations prébudgétaires du Comité permanent des finances de la Chambre des communes, le

Plus en détail

Limites régissant les engagements importants

Limites régissant les engagements importants Bureau du surintendant des Canada Office of the Superintendent of Financial Institutions Canada 255, rue Albert 255 Albert Street Ottawa, Canada Ottawa, Canada K1A 0H2 K1A 0H2 Ligne directrice Objet :

Plus en détail

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance.

GLOSSAIRE. ASSURÉ Personne dont la vie ou la santé est assurée en vertu d une police d assurance. GLOSSAIRE 208 RAPPORT ANNUEL 2013 DU MOUVEMENT DESJARDINS GLOSSAIRE ACCEPTATION Titre d emprunt à court terme et négociable sur le marché monétaire qu une institution financière garantit en faveur d un

Plus en détail

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise

Solutions d assurance-vie pour les. propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Solutions d assurance-vie pour les propriétaires d entreprise Quel type d assurance-vie convient le mieux aux propriétaires d entreprise? Tout

Plus en détail

Questionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur. vie Universelle. L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada

Questionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur. vie Universelle. L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada Questionnaire Identificateur de Profil d investisseuse ou D investisseur vie Universelle L'Équitable, compagnie d'assurance vie du Canada Concevoir votre portefeuille d'épargne et de placements Votre contrat

Plus en détail

Votre guide sur l'assurance vie universelle ÉquiVU à paiements limités

Votre guide sur l'assurance vie universelle ÉquiVU à paiements limités Votre guide sur l'assurance vie universelle ÉquiVU à paiements limités équivu GUIDE À L'INTENTION DE LA CLIENTÈLE À PROPOS DE L'ASSURANCE VIE ÉQUITABLE MD DU CANADA L'Assurance vie Équitable MD est la

Plus en détail

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions

Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Régime de réinvestissement de dividendes et d achat d actions Circulaire d offre Compagnie Pétrolière Impériale Ltée Aucune commission de valeurs mobilières ni organisme similaire ne s est prononcé de

Plus en détail

Institutions de dépôts - Recueil d'instructions Bureau du surintendant des institutions financières

Institutions de dépôts - Recueil d'instructions Bureau du surintendant des institutions financières PASSIF-DÉPÔTS OBJET Le présent relevé fournit la ventilation détaillée du passif-dépôts des institutions de dépôts. FONDEMENT LÉGISLATIF Les articles 628 et 600 de la Loi sur les banques et l'article 495

Plus en détail

ÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI?

ÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI? ÉPARGNE RETRAITE : QUELLES SOLUTIONS PRIVILEGIER AUJOURD HUI? Depuis deux décennies, la question des retraites occupe régulièrement le devant de la scène publique. Or, aujourd hui, face à l ampleur des

Plus en détail

Assurance vie entière avec participation ÉQUIMAX VOTRE GUIDE ÉQUIMAX GUIDE DU CLIENT. équimax

Assurance vie entière avec participation ÉQUIMAX VOTRE GUIDE ÉQUIMAX GUIDE DU CLIENT. équimax VOTRE GUIDE ÉQUIMAX équimax GUIDE DU CLIENT À PROPOS DE L'ASSURANCE VIE ÉQUITABLE MD DU CANADA L'Assurance vie Équitable compte parmi l'une des compagnies mutuelles d'assurance vie les plus importantes

Plus en détail

ORGANISATION MONDIALE

ORGANISATION MONDIALE ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE 6 juin 2000 (00-2236) Conseil du commerce des services CANADA Liste d engagements spécifiques Supplément 4 Révision (Seuls les textes français et anglais font foi) CANADA

Plus en détail

625, rue St-Amable Québec (Québec) G1R 2G5. AVENANT - COMPTE DE RETRAITE IMMOBILISÉ DU MANITOBA (CRI-Manitoba)

625, rue St-Amable Québec (Québec) G1R 2G5. AVENANT - COMPTE DE RETRAITE IMMOBILISÉ DU MANITOBA (CRI-Manitoba) 625, rue St-Amable Québec (Québec) G1R 2G5 AVENANT - COMPTE DE RETRAITE IMMOBILISÉ DU MANITOBA (CRI-Manitoba) Nature de l avenant Le présent avenant ne s applique qu au preneur pour lequel des prestations

Plus en détail

SYNTHÈSE HISTORIQUE VÉCU DE L'AAR PARTIE 2

SYNTHÈSE HISTORIQUE VÉCU DE L'AAR PARTIE 2 ALLIANCE DES ASSOCIATIONS DE RETRAITÉS SYNTHÈSE HISTORIQUE DU VÉCU DE L'AAR PARTIE 2 Par Jacques Guilmain (Membre de l'association des employés retraités de la ville de Montréal et membre du conseil d'administration

Plus en détail

Exercice 2.23. J ai mon voyage inc. Problèmes et solutions

Exercice 2.23. J ai mon voyage inc. Problèmes et solutions Date : Août 2004 Exercice 2.23 J ai mon voyage inc. La société J'ai mon voyage inc., une agence de voyages, a été fondée le 1 er juillet 20-0 par Madame Dodo Michel. Le 20 juin 20-3, le comptable de l'entreprise

Plus en détail

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce

inférieur par rapport aux créances de tous les autres créanciers et ne seront remboursés qu'après règlement de toutes les autres dettes en cours à ce Règlement grand-ducal du 10 janvier 2003 portant modification du règlement grand-ducal du 14 décembre 1994 pris en exécution de la loi modifiée du 6 décembre 1991 sur le secteur des assurances et précisant

Plus en détail

Le tableau comparatif suivant reprend les principaux articles concernant le monde de l édition.

Le tableau comparatif suivant reprend les principaux articles concernant le monde de l édition. Rapport Reda, tableau comparatif Le tableau comparatif suivant reprend les principaux articles concernant le monde de l édition. Alors que Julia Reda appelait à une harmonisation hâtive et à un élargissement

Plus en détail

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé

Etablissement et dépôt des comptes consolidés et du rapport de gestion consolidé Département Informations micro-économiques Service Centrale des bilans boulevard de Berlaimont 14 - BE-1000 Bruxelles tél. 02 221 30 01 - fax 02 221 32 66 e-mail: centraledesbilans@nbb.be - site Internet:

Plus en détail

Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne

Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne Conseil de l'union Européenne PRESSE FR CONCLUSIONS DU CONSEIL Bruxelles, le 9 décembre 2014 Conclusions du Conseil sur le financement pour la croissance et le financement à long terme de l'économie européenne

Plus en détail

- 37 - TABLEAU COMPARATIF. Texte de la proposition de loi. Proposition de loi relative aux contrats d'assurance sur la vie.

- 37 - TABLEAU COMPARATIF. Texte de la proposition de loi. Proposition de loi relative aux contrats d'assurance sur la vie. - 37 - TABLEAU COMPARATIF Proposition de loi relative aux contrats d'assurance sur la vie Proposition de loi relative aux contrats d'assurance sur la vie Article 1 er Article 1 er Code des assurances I.

Plus en détail

La responsabilité civile et l'entreprise

La responsabilité civile et l'entreprise La responsabilité civile et l'entreprise Dans la présente rubrique, nous poursuivons notre étude de la responsabilité civile, cette fois-ci du point de vue d'un commerce ou d'une entreprise. Les questions

Plus en détail

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES

APPLICATION DU SCN A L'EVALUATION DES REVENUS NON DECLARES DES MENAGES 4 mars 1996 FRANCAIS Original : RUSSE COMMISSION DE STATISTIQUE et COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'EUROPE CONFERENCE DES STATISTICIENS EUROPEENS OFFICE STATISTIQUE DES COMMUNAUTES EUROPEENNES (EUROSTAT) ORGANISATION

Plus en détail

Proposition n o 3 Assurance médicaments. Résumé des faits

Proposition n o 3 Assurance médicaments. Résumé des faits Proposition n o 3 Assurance médicaments / Avril 2014 1 Proposition n o 3 Assurance médicaments Résumé des faits C est la Loi sur l assurance médicaments (art. 16) qui oblige les membres à adhérer à l assurance

Plus en détail

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance

NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance NC 30 Les charges techniques dans les entreprises d assurance et / ou de réassurance Objectif 01. L'activité d'assurance et/ou de réassurance se caractérise par l'inversion du cycle de la production et

Plus en détail

D assurance-vie avec participation

D assurance-vie avec participation D assurance-vie avec participation Le Réalisateur Patrimoine et Le Réalisateur Succession Michel Poulin,Pl,fin. Expert-conseil Régional De Commercialisation Ordre du jour Aperçu de l assurance-vie avec

Plus en détail

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE

MÉMOIRE CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE MÉMOIRE DU CONSEIL QUÉBÉCOIS DU COMMERCE DE DÉTAIL SUR LE DOCUMENT DE CONSULTATION VERS UN RÉGIME DE RENTES DU QUÉBEC RENFORCÉ ET PLUS ÉQUITABLE PRÉSENTÉ À LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES AOÛT 2009

Plus en détail

Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif

Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif MINISTERE DE L INTERIEUR CAISSE DES PRETS ET DE SOUTIEN DES COLLECTIVITES LOCALES 9, rue de l assistance Cité El Khadhra -1003 Tunis Pour un Plan d Investissement Communal plus Participatif Ines SALLEM

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE

LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE LIGNES DIRECTRICES POUR L'ÉTABLISSEMENT D'UNE ENTENTE SUR LA COPROPRIÉTÉ D'UNE ASSURANCE-VIE Les présentes lignes directrices sont fournies par la SUN LIFE DU CANADA, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE, pour les

Plus en détail

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA

Les rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les

Plus en détail

A V I S N 1.680 ---------------------- Séance du mercredi 1er avril 2009 -------------------------------------------

A V I S N 1.680 ---------------------- Séance du mercredi 1er avril 2009 ------------------------------------------- A V I S N 1.680 ---------------------- Séance du mercredi 1er avril 2009 ------------------------------------------- Utilisation de titres-repas électroniques : projet d'arrêté royal adapté modifiant l'article

Plus en détail

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31

Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Norme comptable relative aux placements dans les entreprises d assurance et/ou de réassurance NC31 Objectif de la norme 01 L entreprise d assurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture

Plus en détail

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL

Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Coup d œil sur l assurance prêt hypothécaire de la SCHL Au Canada, en vertu de la loi, les prêteurs assujettis à la réglementation fédérale et la plupart des institutions financières assujetties à une

Plus en détail

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96

DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 CONFERENCE DES REPRESENTANTS DES GOUVERNEMENTS DES ETATS MEMBRES Secrétariat CONF 3980/96 Bruxelles, l (OR.dk) LIMITE NOTE DE TRANSMISSION Objet : Protection des consommateurs Les délégations trouveront

Plus en détail

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993

COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS. 17 juin 1993 COGECO CÂBLE INC. RÉGIME D OPTIONS D ACHAT D ACTIONS 17 juin 1993 Modifié le 20 octobre 2000, le 19 octobre 2001, le 18 octobre 2002, le 17 octobre 2003, le 13 octobre 2006, le 26 octobre 2007, le 29 octobre

Plus en détail

Les enjeux de la dématérialisation en assurance

Les enjeux de la dématérialisation en assurance Colloque de l'ajar 4 décembre 2012 Les enjeux de la dématérialisation en assurance Philippe POIGET, Directeur des affaires juridiques, fiscales et de la concurrence Fédération Française des Sociétés d'assurances

Plus en détail

NORME CANADIENNE 81-105 LES PRATIQUES COMMERCIALES DES ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TABLE DES MATIÈRES

NORME CANADIENNE 81-105 LES PRATIQUES COMMERCIALES DES ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TABLE DES MATIÈRES NORME CANADIENNE 81-105 LES PRATIQUES COMMERCIALES DES ORGANISMES DE PLACEMENT COLLECTIF TABLE DES MATIÈRES PARTIE 1 DÉFINITIONS, INTERPRÉTATION ET CHAMP D'APPLICATION...1 1.1 Définitions...1 1.2 Interprétation...1

Plus en détail

Patrimoines. La pierre angulaire d'une planification financière solide une gestion des dettes judicieuse

Patrimoines. La pierre angulaire d'une planification financière solide une gestion des dettes judicieuse Patrimoines La pierre angulaire d'une planification financière solide une gestion des dettes judicieuse Il y a deux ans, David emménage dans une autre ville. Il meuble sa nouvelle maison et règle plusieurs

Plus en détail

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX

Résumé de l étude. Citoyenneté et participation. Les motivations à participer TABLEAU - PRINCIPALES MOTIVATIONS À PARTICIPER AUX Table des matières Recherche et rédaction Rock Beaudet Frédéric Lapointe de Asynchrolab Comité de suivi de l étude Steve Francoeur Nicolas Fournier Julie Richard Niki Messas Coordination Caroline Rioux

Plus en détail

LE CONTRÔLE INTERNE GUIDE DE PROCÉDURES

LE CONTRÔLE INTERNE GUIDE DE PROCÉDURES LE CONTRÔLE INTERNE GUIDE DE PROCÉDURES Direction du développement des entreprises Préparé par Jacques Villeneuve, c.a. Conseiller en gestion Publié par la Direction des communications : janvier 1995 Réédité

Plus en détail

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015

Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de surveillance. Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Services de conciliation en assurance Cadre de collaboration et de Approuvé par le CCRRA en juin 2015 Mise à jour du Forum conjoint des autorités de réglementation du marché financier Réseau de conciliation

Plus en détail

Bienvenue chez desjardins. le premier groupe financier coopératif au canada

Bienvenue chez desjardins. le premier groupe financier coopératif au canada Bienvenue chez desjardins le premier groupe financier coopératif au canada 04 Vous accueillir. Vous accompagner. Vous simplifier la vie. desjardins souhaite faciliter votre intégration au pays. dans cette

Plus en détail

ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX

ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX Droit de la famille Organisation et transmission patrimoniale Fiscalité Droit de l entreprise PATRIMOTHEME - MAI 2014 ISF : LES DIFFERENTS CAS D'EXONERATION DES TITRES SOCIAUX Plusieurs régimes d'exonération,

Plus en détail

Politique...2 Procédures...2 Limites...3 Approbation...3 Communication de l'information au Bureau...4 Annexe...5

Politique...2 Procédures...2 Limites...3 Approbation...3 Communication de l'information au Bureau...4 Annexe...5 Bureau du surintendant des institutions financières Canada Office of the Superintendent of Financial Institutions Canada 255, rue Albert 255 Albert Street Ottawa, Canada Ottawa, Canada K1A 0H2 K1A 0H2

Plus en détail

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS

LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION D'UN SALAIRE MENSUEL GARANTI A CERTAINS EMPLOYES EN CAS CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 BIS DU 26 FEVRIER 1979 ADAPTANT A LA LOI DU 3 JUILLET 1978 RELATIVE AUX CONTRATS DE TRAVAIL, LA CONVENTION COLLECTIVE DE TRAVAIL N 13 DU 28 JUIN 1973 CONCERNANT L'OCTROI

Plus en détail

À propos de Co operators

À propos de Co operators Co-operators est heureuse de présenter un mémoire en réponse au document de réflexion du Groupe de travail sur les pointages de crédit du CCRRA sur l utilisation des pointages de crédit par les assureurs,

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques La loi ESS, enjeux et opportunités (Dossier réalisé par Michèle Lorillon, In Extenso) La loi relative à l Economie Sociale et Solidaire (ESS), qui était tant attendue par

Plus en détail

ORGANISATION MONDIALE

ORGANISATION MONDIALE ORGANISATION MONDIALE DU COMMERCE Comité du commerce des services financiers S/FIN/W/25/Add.1 19 juin 2003 (03-3275) Original: anglais COMMUNICATION DE HONG KONG, CHINE Tendances du marché et questions

Plus en détail

PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET

PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET PROGRAMME D'ASSURANCE COMPLET Un programme d'assurance collective réalisé exclusivement à l'intention des membres canadiens de l'iabc* Souscrit par : AXA Compagnie d'assurance du Canada Ligne téléphonique

Plus en détail

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES

LES ACQUISITIONS DE TITRES. Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). TABLE DES MATIERES LES ACQUISITIONS DE TITRES Objectif(s) : o Classification des titres. Pré-requis : o Analyse des opérations d'acquisition de titres (frais bancaires et TVA). Modalités : o Immobilisations financières :

Plus en détail

DÉCLARATION DES RISQUES

DÉCLARATION DES RISQUES DÉCLARATION DES RISQUES Tenant compte du fait que CM Marketing Associates Ltd accepte de conclure, à la base de gré à gré ( OTC ) des contrats financiers pour différences ( CFD ) et contrats de change

Plus en détail

Bulletin en recours collectifs

Bulletin en recours collectifs Bulletin en recours collectifs Octobre 2014 La Cour suprême du Canada tranche sur la portée des «frais de crédit» dans la Loi sur la protection du consommateur et sur l octroi de dommages-intérêts punitifs

Plus en détail

SG FRANCE PME. Pour profiter des opportunités du marché des PME et ETI françaises. Commercialisation jusqu au 31 juillet 2014

SG FRANCE PME. Pour profiter des opportunités du marché des PME et ETI françaises. Commercialisation jusqu au 31 juillet 2014 FONDS PROTÉGÉ EN CAPITAL À HAUTEUR DE 70% À L ÉCHÉANCE SG FRANCE PME Pour profiter des opportunités du marché des PME et ETI françaises Commercialisation jusqu au 31 juillet 2014 n Ce placement n est pas

Plus en détail

Concerne : réforme et précision sur le système de pensions complémentaires.

Concerne : réforme et précision sur le système de pensions complémentaires. Chers clients, Concerne : réforme et précision sur le système de pensions complémentaires. Lors de l'élaboration du budget 2012, le gouvernement a pris différentes mesures qui ont un impact important sur

Plus en détail

Une offre à la hauteur de votre réussite

Une offre à la hauteur de votre réussite Offre Distinction Avantages pour les membres particuliers Transactions courantes Une offre à la hauteur de votre réussite Desjardins est fier d être partenaire de l Association du Jeune Barreau de Montréal

Plus en détail

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée

Question 1: Informations sur la personne ou entité interrogée Juin 2013 QUESTIONNAIRE REPONSE DES AUTORITES FRANCAISES CONSULTATION SUR LES RÉSULTATS DE L ÉTUDE SUR LA SITUATION ACTUELLE ET LES PERSPECTIVES DES SOCIÉTÉS MUTUELLES EN EUROPE Question 1: Informations

Plus en détail

Efficience de l actif de l entreprise

Efficience de l actif de l entreprise Solutions d assurance-vie Efficience de l actif de l entreprise Gérer. Profiter. Préserver. Une solution intelligente pour les professionnels : l assurance-vie permanente, un actif unique pouvant offrir

Plus en détail

INSTRUCTIONS RELATIVES

INSTRUCTIONS RELATIVES INSTRUCTIONS RELATIVES AUX TABLEAUX SUR LES SINISTRES ET INDICES DE PERTE Les Tableaux sur les sinistres et indices de perte sont exigés afin de pouvoir constituer une base de données et une présentation

Plus en détail

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application

III L allégement de la loi n 12-96 La loi n 12-96 contient des dispositions diverses et transitoires conçues, au départ, pour assurer l application ROYAUME DU MAROC Note de présentation du projet de loi modifiant et complétant la loi n 12-96 portant réforme du Crédit Populaire du Maroc telle que modifiée et complétée Depuis la promulgation de la loi

Plus en détail

00 02 23 DENIS THIBAULT 00 02 24. Demandeur. Entreprise. réclamée. Elle lui confirme que La Capitale, Compagnie d assurance générale (ci-après

00 02 23 DENIS THIBAULT 00 02 24. Demandeur. Entreprise. réclamée. Elle lui confirme que La Capitale, Compagnie d assurance générale (ci-après 00 02 23 DENIS THIBAULT 00 02 24 Demandeur c. LA CAPITALE, COMPAGNIE D'ASSURANCE GENERALE Entreprise OBJET DU LITIGE L'entreprise a transmis au demandeur une copie intégrale du dossier qu'il a réclamée.

Plus en détail

PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE

PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE PARTICIPATION DES EMPLOYEURS AU FINANCEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE COMPLEMENTAIRE CV Réf. : II-13-1-5 Pôle des services Date : 15.09.2012 services@cdg81.fr Ref : 7-9 Références : - Loi n 83-634 du 13

Plus en détail

Commentaires de la Confédération des syndicats nationaux. au Ministère des Finances du Canada sur les régimes de retraite à prestations cibles

Commentaires de la Confédération des syndicats nationaux. au Ministère des Finances du Canada sur les régimes de retraite à prestations cibles Commentaires de la Confédération des syndicats nationaux au Ministère des Finances du Canada sur les régimes de retraite à prestations cibles 20 juin 2014 Confédération des syndicats nationaux 1601, av.

Plus en détail

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés

NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés NC 35 Norme comptable relative aux états financiers consolidés Champ d'application 1. La présente norme doit être appliquée à la préparation et à la présentation des états financiers consolidés d'un groupe

Plus en détail

PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE

PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE PROJET DE LOI 10 : LES IMPACTS POSSIBLES SUR VOTRE SITUATION PROFESSIONNELLE Service des ressources humaines et affaires juridiques 20 octobre 2014 TABLE DES MATIÈRES Contenu Introduction 1 Les dispositions

Plus en détail

SECTION IV. Facility, FA, FARSP et le P.R.R. sont des organismes distincts aux fonctions semblables.

SECTION IV. Facility, FA, FARSP et le P.R.R. sont des organismes distincts aux fonctions semblables. SECTION IV Les établissements «Facility», «Facility Association» («FA»), «FA Risk Sharing Pool» («FARSP») et le «Plan de répartition des risques établi par le Groupement des assureurs automobiles» (le

Plus en détail

TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE

TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE TRANSFERTS DES CONTRATS D ASSURANCE GROUPE EN CAS DE VIE LIES A LA CESSATION D ACTIVITE PROFESSIONNELLE En vertu de l article L132-23 du Code des assurances les droits individuels résultant des contrats

Plus en détail

DAT FIDELITE. Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat.

DAT FIDELITE. Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat. DAT FIDELITE Ce mémo est mis à votre disposition pour reprendre de façon simple et transparente les principales caractéristiques de ce contrat. L'essentiel du DAT FIDELITE Le Dépôt à Terme (DAT) FIDELITE

Plus en détail

Le régime fiscal du contrat d'assurance-vie en cas de vie

Le régime fiscal du contrat d'assurance-vie en cas de vie Le régime fiscal du contrat d'assurance-vie en cas de vie Le souscripteur peut récupérer les sommes investies. Cette faculté lui est personnelle et est appelée rachat. Le rachat peut être total, partiel

Plus en détail

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta

Workshop Gestion de projet- IHEID- MIA- Décembre 2008 Cas Colombie Cucuta PROJET FORMATION DE LEADERS POUR LA DEMOCRATISATION ET LE DEVELOPPEMENT LOCAL DANS LA MUNICIPALITE DE SAN JOSE DE CUCUTA COLOMBIE. 1. CADRE D'INSERTION DU PROJET Les conditions de vie de la population,

Plus en détail

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI

N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE PROPOSITION DE LOI N 2118 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l Assemblée nationale le 27 novembre 2009. PROPOSITION DE LOI visant à étendre aux épargnants

Plus en détail

GARANTIE C DE L ASSURANCE DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES PERTE OU ENDOMMAGEMENT EN COURS DE TRANSPORT MODIFICATIONS À L ARTICLE 7076

GARANTIE C DE L ASSURANCE DES INSTITUTIONS FINANCIÈRES PERTE OU ENDOMMAGEMENT EN COURS DE TRANSPORT MODIFICATIONS À L ARTICLE 7076 Négociation - Dérivés sur taux d intérêt Négociation - Dérivés sur actions et indices Back-office - Contrats à terme Back-office - Options Technologie Réglementation CIRCULAIRE Le 22 décembre 2004 GARANTIE

Plus en détail

S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur :

S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur : S ENRICHIR AVEC L ARGENT DES AUTRES! (Prêt investissement) Le rêve de plusieurs est de devenir entrepreneur : Avoir un commerce : Avoir un immeuble à revenus : mais cela sous-entend aussi gérer des troubles,

Plus en détail

Opérations bancaires et investissements

Opérations bancaires et investissements Opérations bancaires et Publication : 1 avril 2003 Révision : TABLE DES MATIÈRES But et portée... 1 Principes... 1 Glossaire... 2 Directive exécutoire... 3 Résumé des responsabilités... 4 Collèges... 4

Plus en détail

Régime d'investissement à l'intention des actionnaires

Régime d'investissement à l'intention des actionnaires Régime d'investissement à l'intention des actionnaires Banque Canadienne Impériale de Commerce Table des matières 1 RÉSUMÉ 4 NOTICE D'OFFRE 4 Définitions 6 Option de réinvestissement des dividendes 6 Option

Plus en détail

Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil. Publications CCH ltée. Corrigé du chapitre 10 - Les assurances

Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil. Publications CCH ltée. Corrigé du chapitre 10 - Les assurances Les affaires et le droit par M e Micheline Montreuil Publications CCH ltée Corrigé du chapitre 10 - Les assurances Réponses aux questions 10.1 Le contrat d assurance est celui par lequel l assureur, moyennant

Plus en détail

offre distinction pour les membres de l ajbm

offre distinction pour les membres de l ajbm offre distinction pour les membres de l ajbm L offre Distinction, à la hauteur de votre réussite Desjardins est fier de vous offrir, en tant que membre de l Association du Jeune Barreau de Montréal, des

Plus en détail

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE

RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE RÉGIME DE RÉINVESTISSEMENT DE DIVIDENDES ET D ACHAT D ACTIONS NOTICE D OFFRE Le 18 décembre 2013 Les actionnaires devraient lire attentivement la notice d offre en entier avant de prendre une décision

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES. Avis CNC 138/5 Logiciels COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 138/5 Logiciels Introduction La Commission a consacré une étude approfondie au traitement comptable de la création ou de l acquisition d un logiciel par une entreprise,

Plus en détail

NOTICE D INFORMATION FCPR INVESTISSEMENT LONG TERME

NOTICE D INFORMATION FCPR INVESTISSEMENT LONG TERME NOTICE D INFORMATION FCPR INVESTISSEMENT LONG TERME L autorité des marchés financiers (l AMF) appelle l attention des souscripteurs sur les risques qui s attachent aux fonds communs de placement à risques

Plus en détail

le syndicat CGT représenté par [à compléter] en sa qualité de délégué syndical,

le syndicat CGT représenté par [à compléter] en sa qualité de délégué syndical, Projet d accord collectif mettant en place un régime de remboursement de «frais de santé» au bénéfice du personnel de l EPIC SNCF relevant du régime général de ENTRE LES SOUSSIGNEES : SOCIETE NATIONALE

Plus en détail

Girafe & cie, compagnie d'assurance-vie

Girafe & cie, compagnie d'assurance-vie Girafe & cie, compagnie d'assurance-vie Assurance-vie essentielle pour enfants Premiers Pas Dans la présente police, «nous» et «nos» renvoient à Girafe & cie, compagnie d'assurance-vie. Nous nous engageons

Plus en détail