Bases de données et Logiciels métiers. Quel(s) niveau(x) d intégration

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Stéphanie Landry
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1 Bases de données et Logiciels métiers Quel(s) niveau(x) d intégration Dr Xavier Dode Groupement Hospitalier Est - Hospices Civils de Lyon

2 Liens d intérêts : Centre National Hospitalier d Information sur le Médicament (CNHIM) Président de l association depuis nov

3 Définition : LAP : ensemble logiciel dont au moins une des fonctionnalités est l'aide à l élaboration de prescriptions médicales. BdM : est une banque de données électronique intégrant les informations produites par les autorités officielles, des informations scientifiques produites par les sociétés savantes et toute autre information sur le médicament. 3 L agrément HAS de la BdM qui sert de support à un LAP certifié par la HAS est obligatoire.

4 Aujourd hui une BdM dans un LAP cela sert à quoi? Alimenter le livret thérapeutique du LAP Prix, libellé, UG, dose, substance active, classe ATC, forme pharmaceutique, VA, statut ATU, T2A, sécablitié, fournisseur MAJ auto fournir des fonctionnalités complémentaires Recherche IM, d incompatiblités 4

5 Aujourd hui une BdM dans un LAP cela sert à quoi? 5 Assurer l affichage d une monographie navigable ANSM AMM nationales (RCP), ATU de cohorte, RTU Répertoire des spécialités génériques Thésaurus des interactions médicamenteuses EMA : AMM européennes (RCP) Journal Officiel : informations tarifaires et règlementaires HAS : avis de la Commission de la Transparence INCA : RBU et PTT Recommandations Pharmacopée Européenne et Pharmacopée Française

6 LAP sans BdM : LAP de chimiothérapie, LAP de réanimation, LAP de pédiatrie Conséquences : Saisie manuelle : risque d erreur de saisie Information limitée : MAJ chronophage et aléatoire Pas de recherche d IM ou IPC Pas de livret structuré : pas d UCP risque ++ 6

7 BdM et LAP : limites à ce jour La qualité d un LAP dépend en partie de l intégration des datas de la BdM embarquée 7 Informations chargées à partir des BdM sont insuffisantes/ livret VA, sécabilité, alertes poso, IPC, Pb : résolution en spécialité Confusion des éditeurs entre vente de logiciel et vente de données : MAJ Incitation à des activités à risque Source d erreur: ex: Libellé Usage inapproprié des informations par l éditeur de LAP VP à la place de la voie IV NFSP Problème d intégration L obligation de certification condamne ces solutions à évoluer pour le 1 janvier 2015

8 Certification LAP 8 chapitres d exigences techniques 108 critères obligatoires 108 critères = 21 engagements + 87 à tester 11 critères à caractère «médico-économiques» 8 38 critères «optionnels» 12 critères à caractère «médico-économiques» 11 critères perfusions 4 modulation de posologie

9 Certification LAP/ loi médicament Article L (modifié par la loi n du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé) : La Haute Autorité de Santé établit «la procédure de certification des logiciels d'aide à la prescription médicale ayant respecté un ensemble de règles de bonne pratique. Elle veille à ce que les règles de bonne pratique spécifient que ces logiciels intègrent les recommandations et avis médicoéconomiques identifiés par la Haute Autorité de santé, permettent de prescrire directement en dénomination commune internationale, d'afficher les prix des produits au moment de la prescription et le montant total de la prescription, d'indiquer l'appartenance d'un produit au répertoire des génériques et comportent une information relative à leur concepteur et à la nature de leur financement. Cette procédure de certification participe à l'amélioration des pratiques de prescription médicamenteuse. Elle garantit la conformité des logiciels à des exigences minimales en termes de sécurité, de conformité et d'efficience de la prescription.» 9

10 Prescription en DC Rôle central du médicament virtuel 10

11 BdM et LAP : réalisations et perspectives 11 Aide à la prescription: recherche par indication, par pathologie, par effet indésirable par profil pharmacologique Par recherche multicritère Alertes posologiques : doses max, min Alerte de redondance Aide à la détection des effets indésirables par des alertes physiopathologiques «trigger tool» ( IR, poids, âge ) Aide au choix posologique Prise en compte du Statut du prescripteur Fonctionnalités complémentaires par interactions avec le DMP et le DP recherche sémantique Recherche via des données patients structurés Hypersensibilité, allergie Grossesse, co morbidités

12 Conclusion : l intégration réussie des BDm dans les LAP et LAD doit contribuer à améliorer l efficience du pharmacien clinicien dans sa pratique 12 Journée API

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